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Hémorragies cérébrales et angiopathie amyloïde cérébrale à propos d'un cas cliniquepar Hakim AMARA Montpellier - Capacité de Gérontologie 2012 |
VI. CONCLUSION:L'angiopathie amyloide est une pathologie du sujet âgé. Bien que dans la majorité des cas elle est asymptomatique, elle reste la deuxième cause d'hémorragies intracérébrales spontanées, derrière l'hypertension artérielle. Son diagnostic peut être difficile, et il repose sur les critères de Boston. Il existe des formes atypiques dans lesquelles les manifestations neurologiques transitoires peuvent être trompeuses. La survenue chez une personne âgée de plus de 60 ans, d'hémorragies cérébrales, récidivantes, de topographie lobaire frontale, cortico-sous corticale doit évoquer son diagnostic. Le scanner cérébral sans injection est un examen essentiel pour mettre en évidence ces hématomes, mais l'apport de l'imagerie par résonnance magnétique (IRM) en séquence T2 est largement supérieur du fait de la fréquence des microhémorragies. Son diagnostic de certitude est anatomopathologique, lors d'autopsies ou sur des pièces opératoires lors d'une cure chirurgicale. La fréquence des complications hémorragiques après biopsies cérébrales ou neurochirurgie chez des patients porteurs de la maladie fait des mesures symptomatiques de réanimation le seul moyen thérapeutique à l'heure actuelle bien qu'une bonne évolution spontanée des hémorragies intracérébrales en cas d'angiopathie amyloïde cérébrale n'est pas rare selon les données de la littérature. 19 VII. RESUMEL'angiopathie amyloïde est une maladie fréquente en gériatrie, son diagnostic est parfois difficile, des manifestations atypiques trompeuses sont fréquentes. C'est la deuxième cause des hémorragies intracérébrales spontanée après l'hypertension artérielle à la quelle elle est souvent associée. J'ai rapporté un cas au sujet d'une femmes de 77 ans, hypertendue sous traitement, qui est victime de plusieurs récidives hémorragique de topographie souvent lobaire, frontale, avec une récupération plus ou moins complète entre ces épisodes, laissant penser selon les données de la littératures, à l'angiopathie amyloïde. Son état grabataire et sa famille refusant tout acharnement thérapeutique et diagnostique, n'ont pas permis d'obtenir une preuve formelle impliquant l'angiopathie amyloïde dans la survenue de ces hémorragies récidivantes. 20 VIII. BIBLIOGRAPHIES1. ALAMAWITCH S, GRATEAU G. Angiopathies amyloïdes cérébrales. STV2007; 19: 367- 73.
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Tau dans le liquide céphalorachidien pour le diagnostic de la maladie d'Alzheimer. Act Pharm Biol Clin 2009; 15: 145 - 152. |
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