Année académique : 2018-2019
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE ET
TECHNIQUE DE KINSHASA ISPT-KIN
B.P.3287
KINSHASA - GOMBE
SECTION : MECANIQUE
DEPARTEMENT : MECANIQUE DE PRODUCTION
OBTENTION D'EAU POTABLE A PARTIR DES EAUX DE
PLUIES
WABENGA SELEMANI Freddy
+243 826838467- +243859718071
Travail de fin d'Etudes présenté et
défendu en vue de l'obtention du titre de licencié en
pédagogie et techniques appliquées
Option : MECANIQUE DE PRODUCTION
Niveau : A0
Directeur : Dr KOSSIANDEY BENAINGWE
Co-Directeur : C.T. LUYINDULA JAMES
II
EPIGRAPHE
Lawrence Lessig
· Nous devons veiller à ce que
les gens qui ont des idées du XXe siècle
ne puissent pas contrôler la manière dont la
créativité s'exprimera au XXIe
Eleanor Roosevelt
· Si quelqu'un vous trahit une fois, c'est sa
faute, S'il vous trahit deux fois c'est votre faute.
Sun Tzu Dac
· Celui qui n'a pas défini son objectif
n'est pas près de l'atteindre.
III
DEDICACE
C'est avec une profonde gratitude et sincère mots, que
nous dédions ce modeste travail de fin d'étude à nos chers
parents SELEMANI Mwati et BEATRICE WINGILILA,
qui ont sacrifié leurs vies pour notre réussite et nous
ont éclairé le chemin par leurs conseils judicieux.
Nous espérons qu'un jour nous pouvons leur rendre un
peu de ce qu'ils ont fait pour nous. Que Dieu leur prête bonheur et
longue vie.
WABENGA SELEMANI
iv
REMERCIEMENTS
Nos remerciements et gratitude, nous les rendons avant tout au
Seigneur notre Dieu « Jéhovah », au nom de son Fils
Jésus Christ, car c'est lui qui nous a donné le don de vie, la
grâce et le courage de pouvoir arriver jusqu'à la fin de nos
études.
Nous remercions les membres du Corps Académique et
Scientifique de l'institut Supérieur Pédagogique et Technique de
Kinshasa, qui nous ont apporté leurs expériences, contribuant de
ce fait, à notre formation et épanouissement intellectuel
avéré.
Nous rendons notre profonde gratitude au Chef de travaux
LUYINDULA Makanzu co-directeur, ainsi au Professeur
KOSIANDEY BEMIAYNGWE Bucien le directeur de cette
étude. Pour leur encadrement et disponibilité à diriger ce
travail, malgré leurs multiples obligations.
Je remercie particulièrement la personne appelée
SHUGA ALEXANDRE blessing, pour son soutien et son
encouragement tout au long de cette étude.
Que tous ceux dont les noms ne sont pas cités dans ce
travail, trouvent à travers ces quelques lignes les sentiments de notre
vive reconnaissance.
1
INTRODUCTION GENERALE
1. Problématique
Vue de l'espace, la terre apparaît comme une
planète «bleue» parce que la plus grande partie de sa surface
est recouverte d'eau. Mais seul 2,5% de cette eau est douce, dont la plus
grande partie se trouve gelée et inaccessible dans les calottes
glaciaires et au Groenland, laissant moins de 1% d'eau douce disponible dans
les lacs, les rivières et le sous-sol. Environ un tiers seulement d'eaux
douces potentielles du monde peut être utilisé pour les besoins de
l'homme
Le besoin en eau est la chose la mieux partagée dans le
monde. On peut rester plusieurs jours sans manger, mais on ne peut rester plus
de trois jours sans boire. Nous pouvons varier les aliments que nous mangeons
et même refuser de manger tel ou tel aliment; mais nous ne pouvons pas
refuser de boire de l'eau car on ne peut se passer d'elle. En moyenne, chaque
personne doit pouvoir disposer d'un minimum de 50 litres, l'idéal
étant de 100 litres, d'eau potable par jour, pour boire, cuisine et pour
son hygiène personnelle.
L'eau est indispensable à l'organisme humain, elle
représente 85% de la masse du cerveau, 73% de celle du foie, 86% du
coeur et 83% pour le sang ainsi que les reins3. Elle constitue donc
l'élément fondamental qui lie tous les organes du corps humain.
La consommation d'une eau de mauvaise qualité portera atteinte à
ces organes, voire donnera un coup fatal à l'organisme tout entier. Donc
notre santé dépend dans une large mesure de la qualité de
l'eau que nous consommons. Après de nombreux travaux de recherches
menés sur les maladies d'origine hydrique, Louis PASTEUR déclara:
«80 à 90% des maladies dont nous souffrons sont liées
à l'eau que nous buvons». L'eau au lieu d'être source de vie
peut devenir vecteur de transmission de maladies mortelles, elle est donc
mi-ange, mi-démon. La qualité de l'eau de boisson doit
préoccuper tout le monde.
Les actions sur l'eau, l'hygiène et l'assainissement
sont donc avant tout des actions de prévention, au même titre que
d'autres activités préventives comme par exemple la vaccination.
Le travail des spécialistes de l'eau, de l'hygiène et de
l'assainissement, n'est pas seulement un travail technique, puisqu'il vise
à prévenir les maladies liées à un environnement
malsain. L'assainissement d'un site d'eau participe à
l'amélioration de l'état de santé des populations et
permet donc aux équipes médicales de soigner dans les meilleures
conditions possibles.
2
Cette analyse est partagée par le feu Dr. LEE
Jong-wook, ex-Directeur Général de l'OMS lors du lancement de la
décennie internationale d'action «l'eau, source de vie»
(2005-2015) selon lui «L'eau et l'assainissement sont indispensables
à la santé publique. Je dis souvent qu'ils en constituent la
base, car lorsqu'on aura garanti à tout un chacun, quelles que soient
ses conditions de vie, l'accès à une eau salubre et à un
assainissement correct, la lutte contre un grand nombre de maladies aura fait
un bond énorme»..
Si la qualité de l'eau est au centre des
préoccupations des pays industrialisés, pour de nombreux pays en
voie de développement, la question y est bien plus aiguë, l'eau y
étant un vecteur de maladies graves, voire mortelles. Selon l'OMS, en
2002, 1,1 milliard de personnes ne disposaient pas d'un service
approprié d'approvisionnement en eau; 2,6 milliards de personnes
n'avaient pas accès à des moyens appropriés
d'assainissement, et environ 1,8 million de personnes, dont 90% d'enfants de
moins de cinq ans, meurent chaque année des suites de maladies
diarrhéiques.
De plus chaque année, 500 millions de personnes
souffrent d'une maladie transmise par l'eau. Plus de 13 millions de gens
meurent chaque année de pathologies liées aux eaux impropres.
Toutes les 8 secondes, un enfant meurt d'une maladie transmise par l'eau. En
fait, la première cause de mortalité chez les enfants de moins de
5 ans provient des maladies infectieuses transmises par l'eau. Donc, l'eau
impropre à la consommation tue plus de personnes que toutes les autres
formes de violence5.
L'amélioration des conditions de vie et
d'hygiène que permet l'assainissement est déjà une
première réponse à la lutte contre la prolifération
des vecteurs de maladies.
Dans les villes Congolaise, en général et
à Kinshasa en particulier, la couverture en eau potable n'est pas
totale. L'accès à l'eau potable continue de poser problème
dans beaucoup de quartiers. Cette inégalité dans la
qualité des services d'approvisionnement en eau créée un
marché pour les vendeuses d'eau et encouragent l'utilisation de sources
d'eau et de puits locaux non potables dans les bidonvilles. Le manque d'eau de
bonne qualité dans un environnement encore insalubre représente
un risque pour la santé des populations et des élèves en
particulier. Cette situation peut amener les vendeuses de nos avenues à
offrir de l'eau non potable aux personnes, les exposant ainsi à la
diarrhée, à la dysenterie, au
3
choléra, à la typhoïde, etc. De plus, les
systèmes de transport et de stockage de l'eau utilisée par les
vendeuses ne garantissent pas toujours une bonne qualité de l'eau
à consommer. Ces eaux de puits ou de robinet contenues dans des
récipients en plastics, des bassines, ou des sachets qui sont mal
entretenus et remplis dans un milieu peu hygiénique (l'état de
salubrité de la cantine, habillement des vendeuses, eau non couverte,
etc) sont polluées ou contaminées et exposent les consommateurs
aux risques de maladies.
2. Hypothèse
L'hypothèse est une réponse provisoire à
la question posée dans la problématique. Elle tend à
former une relation entre les faits observés. Ceux-ci rassemblé,
elle permet de les interpréter, de leur donner une signification qui,
une fois vérifiés, constituerait un élément
possible de début d'explication.
Ce travail trouve une solution écologique,
socio-économique et viable aux problèmes liés à la
purification d'eau, cas d'eau de la pluie, qui est présente partout dans
le monde, les eaux des sources ainsi que tout autre forme de production d'eau
étant inaccessible à tout commun de mortels.
Les hypothèses de travail s'articulent autour des
principaux points ci-
après:
- l'alimentation en eau et l'assainissement demeurent
un problème préoccupant dans la ville de Kinshasa.
- le mauvais comportement lié à
l'alimentation en eau et à l'assainissement est responsable des risques
de maladies;
- l'ignorance des méfaits des maladies
hydriques est à la base des négligences notées par rapport
à la protection de l'environnement;
- les techniques de prélèvement d'eau
et d'assainissement utilisées dans les rues de Kinshasa, posent
problèmes et interpellent bien sûr la conscience des dirigeants du
pays, et particulièrement de la capitale.
3. Choix et intérêt du sujet
Etant scientifique et qualifié en termes
d'Ingénieur en mécanique de production, notre souci majeur est,
et restera toujours d'utiliser les connaissances acquises pour trouver des
solutions aux problèmes qui dérangent le quotidien de la
population. L'insuffisance de la distribution d'eau potable de la population
4
congolaise, en général et kinoise en
particulier, a retenu notre attention. En dehors de la distribution d'eau
potable purifiée, la population tant urbaine que rurale ne se retrouve
presque plus, car elle ne se contente que de l'eau présente dans des
divers emballages et fraiche. Or, Il sied de signaler aussi que l'eau vendue et
utilisée dans plusieurs boutiques, voire même des alimentations de
luxe, provient de petites usines, exploitées derrière des maisons
(selon la police), et celles-ci sont souvent mal entretenues. En outre, il a
été constaté que les prêtres catholiques et pasteurs
protestants utilisent l'eau des pluies pour leurs différents travaux, de
purification et de bénédiction spirituelle.
C'est pourquoi, par souci de servir la population d'une eau
traitée et purifiée venant de pluies ou d'autres sources d'eau,
nous avons choisi le sujet de cette étude qui préconise la
production industrielle d'eau potable, qui ne contient pas d'acide, ni autres
matières nuisibles à la santé.
Notre travail trouve son intérêt dans la mesure
où il assure la protection de différents membres de la population
contre diverses maladies infectieuses (dues à l'utilisation de l'eau
présente dans des robinets, dans l'eau de pluie, etc.), la
création d'emplois locaux, la redynamisation de l'économie
locale, et nous en savons.
Scientifiquement, toute recherche devant de produire des
résultats conséquents; cette étude constitue ainsi un
outil efficace de recherche pour toute personne désireuse d'entreprendre
des recherches avérées dans le cadre de la purification d'eau,
cas d'eau pluvieuse.
4. Objectif du sujet
L'objectif poursuivi dans ce travail est de faire
l'étude du processeur (Machines), et d'en élaborer un processus
(Méthodes, procédés) pour la production industrielle d'eau
pure à partir des différentes ressources, ici, on va parler du
cas des eaux de la pluie. Cette production se fera selon des normes bonnes et
meilleures conditions hygiéniques recommandées grâce au
choix de machines et de méthodes de traitement ainsi
étudiées, en vue de permettre l'exportation de ce produit dans
d'autres milieux de la ville de Kinshasa, d'Afrique et pourquoi peut-être
pas à travers le monde.
La méthode d'observation :
Cette méthode nous a servi, en effet, d'observer les impacts
découlant de la non-utilisation des eaux de pluie dans la cuisson ainsi
que
5
L'eau et l'assainissement sont devenus une
préoccupation majeure à l'échelle planétaire.
Depuis la conférence de Rio de Janéiro de 1992, les
réflexions et les débats sur l'assainissement des milieux
environnementaux sont devenus une préoccupation et interpellatrice des
êtres humains s'inscrivent désormais dans le processus
général de développement des nations.
Ainsi, «La mise en valeur efficace des ressources
naturelles est reconnue comme une composante clé d'un
développement durable sur le plan environnemental. Une mauvaise gestion
des ressources peut devenir un frein au développement
socioéconomique du pays». Les investissements qui visent à
assurer une meilleure alimentation en eau et un cadre sain aux populations
doivent s'inscrire dans une approche qui garantisse la santé des
populations et la pérennité des infrastructures. Mais ceci n'est
pas toujours le cas dans les pays en développement et moins encore au
niveau des établissements d'enseignement qui sont des lieux
d'apprentissage pour la vie.
La lutte contre la pauvreté passe par l'accès
à une eau propre tant pour les adultes, que pour les
élèves et écoliers.
Aussi il n'est plus à démontrer que c'est la
couche juvénile qui est la plus vulnérable aux maladies, les
statistiques de l'OMS le montrent. Bien en la matière Il est dès
lors évident que cette couche est la mieux indiquée pour
véhiculer le message du changement de comportement.
Signalons que le produit « Eau pur » que nous
utilisons n'est jusque-là qu'un produit artisanal, alors que ce travail
nous amène à industrialiser cette production pour la rendre
rentable à l'échelle, nationale voire même
planétaire.
5. Méthodologie
Pour la réalisation du présent travail, nous avons
utilisé les méthodes
suivantes :
La méthode documentaire : La
méthode ou technique documentaire nous a permis de nous inspirer et
d'éclairer la démarche à suivre grâce aux
informations recueillis des ouvrages, des revues et des toiles d'internet
etc...
6
dans d'autres domaines alimentaires, dans notre environnement
sachant aussi que, dans la ville de Kinshasa laisse à interpellé
la conscience de tout dirigeant, l'insuffisance de la distribution d'eau
potable.
La méthode analytique :
Celle-ci nous a orientés dans l'analyse de la situation
évoquée dans la problématique et l'analyse de
l'état de lieu et de l'art de la production d'eau potable à
Kinshasa, en vue de préconiser une solution salutaire à
l'échelle industrielle.
6. Délimitation du sujet
Pour mieux cerner notre réflexion et orienté nos
idées, il est indispensable de faire une délimitation de certains
aspects de notre sujet. Dans ce travail, nous allons d'abord aborder le terme
général, relatif au traitement d'eau. Dans le rythme de la
conception, nous allons ainsi faire l'analyse fonctionnelle du besoin. Enfin,
nous tacherons d'industrialiser notre produit en nous basant sur l'étude
de procédés industriels (Etablir les différentes
méthodes ou procédés de fabrication), le choix de
processeurs (Machines) et la spécification de la production de cette
matière qui est l'eau pure.
7. Subdivision du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail est
subdivisé en trois chapitres dont :
?
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CHAPITRE
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I : Généralités sur les eaux
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?
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CHAPITRE
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II : Procédés de Récupération d'eau
de pluie
|
?
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CHAPITRE
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III : Traitement d'eau de pluie
|
7
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES EAUX
1. Introduction
L'objectif principal des directives de qualité pour
l'eau de boisson est de protéger la santé publique. Les
directives présentent les recommandations de l'Organisation mondiale de
la Santé (OMS) pour la gestion des risques liés aux dangers
pouvant affecter la sécurité sanitaire de l'eau de boisson. Les
recommandations doivent être examinées dans le contexte de la
gestion des risques résultant d'autres sources d'exposition à ces
dangers, telles que les déchets, l'air, la nourriture et les produits de
consommation.
2. Généralités et principes
L'eau est indispensable à la vie et tous les hommes
doivent disposer d'un approvisionnement satisfaisant en eau (suffisant,
sûr et accessible). Un meilleur accès à une eau de boisson
saine peut se traduire par des bénéfices tangibles pour la
santé. Tous les efforts doivent être consentis pour obtenir une
eau de boisson aussi saine que possible.
Les maladies liées à la contamination de l'eau
de boisson représentent une charge considérable pour
l'humanité. Les interventions visant à améliorer la
qualité de l'eau de boisson apportent des bénéfices
notables en matière de santé.
Selon la définition qui en est donnée par les
Directives, une eau de boisson saine ne présente aucun risque notable
pour la santé d'une personne qui la consommerait sur toute la
durée de sa vie, compte tenu des variations de sensibilité
éventuelles aux différents stades de la vie. Les plus
exposés au risque de maladies véhiculées par l'eau sont
les nourrissons et les jeunes enfants, les personnes affaiblies et les
personnes âgées, en particulier quand elles vivent dans des
conditions insalubres. Les personnes qui sont généralement les
plus exposées au risque de maladies à transmission hydrique
devront peut-être prendre des mesures supplémentaires pour
éviter de s'exposer aux agents pathogènes transmis par l'eau, par
exemple en faisant bouillir leur eau de boisson. Une eau de boisson saine est
nécessaire pour tous les usages domestiques habituels, notamment pour la
boire, pour la préparation des repas et l'hygiène personnelle.
Ces directives s'appliquent à l'eau en bouteille et à la glace
destinées à la consommation humaine.
Toutefois, certains usages particuliers, comme la dialyse
rénale et le nettoyage des lentilles de contact, ou encore certaines
applications dans le cadre de
8
la production d'aliments ou de médicaments, peuvent
exiger une eau de plus grande qualité. Ces Directives peuvent ne pas
s'appliquer à la protection de la vie aquatique ou à certains
secteurs industriels.
Les Directives sont destinées à appuyer le
développement et la mise en oeuvre de stratégies de gestion des
risques visant à garantir la sécurité sanitaire des
approvisionnements en eau de boisson à travers la maîtrise des
teneurs en constituants dangereux de cette eau. Ces stratégies incluent
des normes nationales ou 2 régionales, établies à partir
des éléments scientifiques fournis par les Directives.
En outre, le meilleur moyen de mettre en oeuvre les Directives
est un cadre de gestion préventive visant à assurer la
sécurité sanitaire de l'eau, qui s'applique du captage au
consommateur. Les Directives fournissent aux autorités nationales un
point de départ scientifique pour la mise au point de
réglementations et de normes relatives à l'eau de boisson
adaptées à la situation de chaque pays.
Lorsque les ressources du pays sont très
limitées, il convient de s'assurer qu'elles ne soient pas inutilement
dilapidées par la mise au point de normes concernant des substances
d'importance relativement mineure pour la santé publique et par la
surveillance de ces substances. La démarche appliquée dans ces
Directives vise l'établissement de normes et de réglementations
nationales qui soient faciles à mettre en oeuvre et à faire
appliquer et qui protègent la santé publique. La nature et la
forme des normes s'appliquant à l'eau de boisson peuvent varier d'un
pays ou d'une région à l'autre. Il n'existe pas d'approche
unique, universellement applicable. Lors du développement et de la mise
en oeuvre des normes, il est essentiel de prendre en compte la
législation actuelle ou en préparation concernant l'eau, la
santé et l'administration locale et d'évaluer la capacité
du pays à établir des réglementations et à les
faire appliquer.
2. 1. Cadre destiné à garantir la
sécurité sanitaire de l'eau de boisson
Les exigences fondamentales et essentielles destinées
à garantir la sécurité sanitaire de l'eau de boisson
constituent un « cadre », qui comprend des objectifs sanitaires
établis par une autorité compétente dans le domaine de la
santé, des systèmes adaptés et convenablement
gérés (infrastructures appropriées, surveillance
consciencieuse, planification et gestion efficaces) ainsi qu'un système
de surveillance indépendant.
Fig.II. 1 : Interrelations entre
les différents points des Directives de qualité pour l'eau de
boisson en vue de garantir la sécurité sanitaire de l'eau de
boisson
9
L'application d'une approche holistique dans
l'évaluation et la gestion des risques menaçant les
approvisionnements en eau de boisson conduit à une plus grande confiance
dans la sécurité sanitaire de cette eau. Cette approche suppose
une évaluation systématique des risques associés à
l'ensemble des aspects d'un approvisionnement en eau de boisson, depuis le
captage et sa source jusqu'au consommateur, et l'identification des moyens
permettant de gérer ces risques, notamment les méthodes
destinées à garantir l'efficacité des mesures de
maîtrise des risques.
Elle intègre des stratégies pour assurer la
gestion au jour le jour de la qualité de l'eau, y compris les
écarts et les défaillances. À cet égard, les
changements climatiques - se manifestant par des périodes de
sécheresse plus longues et plus accentuées ou par des
précipitations plus intenses entraînant des inondations - peuvent
avoir un impact à la fois sur la qualité et la quantité de
l'eau et nécessiter une planification et une gestion permettant de
réduire autant que possible les conséquences négatives
pour l'approvisionnement en eau de boisson. Il peut également être
nécessaire d'envisager les changements climatiques en tenant compte des
changements démographiques, tels que l'urbanisation croissante, qui
posent eux-mêmes d'importants défis pour l'approvisionnement en
eau potable.
10
3. Aspects microbiologiques
La préservation de la sécurité
microbiologique des approvisionnements en eau de boisson repose sur
l'interposition de barrières multiples, du captage au consommateur, en
vue de prévenir la contamination de l'eau ou de limiter celle-ci
à un niveau non préjudiciable pour la santé. On parvient
à une sécurité d'autant plus poussée que l'on met
en place un plus grand nombre de barrières, dont la protection des
ressources en eau, la sélection et l'application correctes
d'étapes de traitement et la gestion des réseaux de distribution
(canalisés ou autres), de manière à maintenir et à
préserver la qualité de l'eau traitée. La stratégie
privilégiée est une démarche gestionnaire mettant l'accent
sur la prévention ou sur la réduction de la
pénétration des agents pathogènes dans les sources d'eau
et sur un moindre recours aux procédés de traitement visant
à éliminer ces agents.
4. Désinfection
La désinfection revêt une importance
incontestable dans la sécurité sanitaire d'un approvisionnement
en eau de boisson. La destruction des microorganismes pathogènes est une
opération capitale, qui fait très souvent appel à des
réactifs chimiques tels que le chlore. La désinfection constitue
une barrière efficace contre de nombreux agents pathogènes (en
particulier des bactéries) lors du traitement de l'eau de boisson et
doit être pratiquée sur les eaux de surface et les eaux
souterraines susceptibles de contamination fécale. Une dose
résiduelle de désinfectant est maintenue de façon à
assurer une protection partielle contre les contaminations de faible ampleur et
le développement bactérien dans les réseaux de
distribution.
La désinfection chimique d'un approvisionnement en eau
de boisson contaminée par des matières fécales
réduit le risque global de maladie, mais ne suffit pas
nécessairement à assainir totalement cet approvisionnement. Par
exemple, la désinfection par le chlore de l'eau de boisson n'a qu'une
efficacité limitée contre des agents pathogènes du type
protozoaire, en particulier Cryptosporidium, et contre certains virus.
L'efficacité de la désinfection peut aussi être
insuffisante à l'égard d'agents pathogènes présents
à l'intérieur de flocs ou de particules, qui les protègent
de l'action des désinfectants.
Il importe donc de mettre en oeuvre une stratégie de
gestion globale efficace prévoyant des barrières multiples, et
notamment la protection de l'eau de source et des procédés de
traitement appropriés, ainsi que la protection de l'eau
11
pendant le stockage et la distribution, en association avec
des mesures de désinfection destinées à prévenir ou
à éliminer la contamination microbienne. L'utilisation de
désinfectants chimiques dans le traitement de l'eau entraîne
habituellement la formation de sous-produits chimiques. Cependant, les risques
sanitaires liés à ces sous-produits sont extrêmement
faibles en comparaison de ceux associés à une désinfection
insuffisante, et il importe de ne pas compromettre la désinfection en
tentant de limiter les concentrations de ces sous-produits.
5. Aspects chimiques
Les préoccupations sanitaires associées aux
constituants chimiques de l'eau de boisson sont de nature différente de
celles suscitées par la contamination microbienne et résultent
principalement de la capacité de ces constituants chimiques à
provoquer des effets nocifs pour la santé à l'issue de
durées d'exposition prolongées. Il existe peu de constituants
chimiques de l'eau susceptibles d'entraîner des problèmes de
santé après une exposition unique, sauf en cas de contamination
accidentelle massive d'un approvisionnement en eau de boisson. En outre,
l'expérience montre que, dans une forte proportion des cas d'incidents
de ce type, mais non tous, l'eau devient imbuvable en raison d'un goût,
d'une odeur ou d'un aspect inacceptable.
6. Aspects radiologiques.
Il convient de toujours prendre en considération les
risques sanitaires associés à la présence de
radionucléides d'origine naturelle dans l'eau de boisson, bien que la
contribution de cette eau à l'exposition totale aux
radionucléides soit très faible en conditions normales. Il n'a
pas été défini de valeurs guides formelles pour les
différents radionucléides présents dans l'eau de boisson.
On applique plutôt une approche reposant sur la détection dans
cette eau des radioactivités alpha et bêta brutes.
Bien que la détection de niveaux d'activité
supérieurs aux limites de détection n'indique pas un risque
immédiat pour la santé, un tel résultat doit
déclencher des investigations plus poussées, visant à
déterminer les radionucléides en cause et les risques potentiels,
compte tenu des conditions locales. Les valeurs guides pour les
radionucléides recommandées dans les présentes Directives
ne s'appliquent pas aux approvisionnements en eau de boisson contaminés
pendant les situations de crise résultant de rejets accidentels de
substances radioactives dans l'environnement
Les rejets liquides de l'industrie de transformation des
produits de la mer sont un vecteur majeur de pollution et de dégradation
de la qualité d'eaux. En
12
7. Aspects relatifs à l'acceptabilité :
goût, odeur et aspect
L'eau doit être exempte de goûts et d'odeurs qui
seraient inacceptables pour la majorité des consommateurs. Lorsqu'ils
évaluent la qualité de l'eau de boisson, les consommateurs se
fient principalement à leurs sens. Les constituants microbiologiques,
chimiques et physiques de l'eau peuvent influer sur son aspect, son goût
ou son odeur, et le consommateur évaluera la qualité et
l'acceptabilité de cette eau sur la base de ces critères. Bien
que ces constituants puissent être sans effet direct sur la santé,
une eau présentant une turbidité élevée, fortement
colorée ou ayant un goût ou une odeur inacceptables peut
être considérée comme malsaine par les consommateurs et
susciter un rejet. Dans les cas extrêmes, il se peut que les
consommateurs évitent des eaux inacceptables sur le plan
esthétique, mais saines par ailleurs, pour se tourner vers des sources
d'aspect plus plaisant, mais moins sûres.
Il est donc prudent d'être informé des
perceptions des consommateurs et de prendre en compte à la fois les
valeurs guides intégrant des impératifs sanitaires et des
critères esthétiques lors de l'évaluation des
approvisionnements en eau de boisson et de la mise au point de
réglementations et de normes. Des variations de l'aspect, de l'odeur ou
du goût de l'approvisionnement en eau de boisson (par rapport aux
conditions habituelles) peuvent indiquer des changements dans la qualité
de la source d'eau brute ou des défaillances dans le
procédé de traitement. Ces variations doivent faire l'objet d'une
enquête
8. Analyse
Depuis toujours l'eau est indissociable de l'activité
humaine. La révolution industrielle du 19ème siècle, en
valorisant la vapeur d'eau, a permis le développement de la
capacité de production : L'eau est devenue une matière
indispensable au fonctionnement des usines.
Parallèlement à cette situation, les
phénomènes qui contribuent à la dégradation de la
qualité de l'eau et par suite à la perturbation de tout
l'écosystème se multiplient et s'intensifient. Le rejet des eaux
usées chargées en substances polluantes, dans le milieu
récepteur sans aucun traitement préalable est un motif de
préoccupation croissant compte tenu des effets indésirables
qu'elles peuvent engendrer sur l'environnement et sur la santé.
13
effet l'industrie de pêche est la locomotive du
développement de toute autre activité dans la RDC.
Ces rejets, donc, doivent être traités avant leur
déversement dans le milieu récepteur. Or aucun processus de
traitement ne peut être monté qu'après une identification
complète de l'eau résiduaire sujette d'épuration.
8. 1. EAUX NATURELLES
Eaux souterraines : De point de vue hydrogéologique,
les couches aquifères se divisent en nappes phréatiques ou
alluviales peu profondes et alimentées directement par les
précipitations pluvieuses ou les écoulements d'eau en dessus,
Nappes captives : Plus profondes que les premiers et séparées de
la surface par une couche imperméables. L'alimentation de ces nappes est
assurée par l'infiltration sur leurs bordures. La nature du terrain sous
lequel se trouvent ces eaux est un déterminant de leurs compositions
chimiques, cependant elles sont appelées aussi les eaux propres car ils
répondent `en général' aux normes de potabilité.
Pourtant, ces eaux sont moins sensibles aux pollutions accidentelles, elles
perdent totalement leur pureté originale dans le cas de contamination
par des polluants. Quand une eau souterraine contient une concentration en
certains minéraux dépassant les normes de potabilité, mais
elle représente des propriétés thérapeutiques on la
distribue en bouteilles avec parfois un traitement bien défini, ces eaux
sont dites eaux minérales.
8.2. Eaux de surface
Ce type d'eaux englobe toutes les eaux circulantes ou
stockées à la surface des continents (rivières, lacs,
étangs, barrages,...). La composition chimique des eaux de surface
dépend de la nature des terrains traversés par ces eaux durant
leurs parcours dans l'ensemble des bassins versants. Ces eaux sont le
siège, dans la plupart des cas, d'un développement d'une vie
microbienne à cause des déchets rejetés dedans et de
l'importante surface de contact avec le milieu extérieur. C'est à
cause de ça que ces eaux sont rarement potables sans aucun
traitement.
8. 3. Eaux des mers et océans
Les mers et les océans constituent des énormes
réservoirs d'eau, elles représentent près de 97.4% du
volume d'eau existant actuellement sur notre planète, le reste est la
part des eaux continentales (eaux souterraines et superficielles). Les eaux de
mers sont caractérisées par une grande salinité, elles
14
sont dénommées aussi « eaux saumâtres
», ce qui rend leur utilisation difficile, notamment leur coût
très élevé pour leur traitement.
8.4 EAUX DE CONSOMMATION
Ce sont les eaux destinées à la consommation
domestique, elles ont connues une énorme croissance suite au
développement démographique et à l'amélioration des
Chimie des eaux.
Conditions de vie des populations. La consommation domestique
en eau varie de quelques litres par jour dans les pays sans adduction publique
et à faible confort ménager jusqu'à plusieurs centaines de
litres dans les pays très développés. Même si ce
n'est qu'une petite quantité qui va être bue, jamais ces eaux ne
sont distribuées qu'après traitement, trois facteurs
déterminent le choix d'un traitement:
- La quantité : La source doit
couvrir la demande, en toute circonstance.
- La qualité : La
qualité de l'eau brute dont on dispose doit être
compatible avec la législation en vigueur.
- L'économie : Le coût
d'investissement et de fonctionnement du procédé de traitement
relatif à chacune des ressources disponibles est déterminant
lors
de la prise d'une décision. Il faut signaler que les
établissements distributeurs des eaux de consommation sont
responsables de la conformité de ces eaux aux normes jusqu'à
leurs arrivées au consommateur.
8. 5. EAUX INDUSTRIELLES
La qualité et la quantité des eaux
utilisées dans l'industrie sont très variables, elles
dépendent du type de l'entreprise productrice et de sa taille. Une eau
qui va entrer dans un cycle de refroidissement d'une chaudière est moins
exigeante que l'eau utilisée dans l'industrie électronique.
15
CHAP. II. RECUPERATION D'EAU DE PLUIE
1. Introduction
Moins de 1% de l'eau sur terre est constitué de l'eau
douce et disponible à la Consommation des êtres humains. Les
récupérateurs d'eau de pluie sont ainsi installés à
divers endroits afin que le bâtiment soit autonome en eau.
2. Composante du système de
récupération d'eau de pluie
2.1 Collecter et stocker
Tous les types de toits sont pratiquement en mesure de
collecter l'eau de pluie, ainsi y at- il lieu de vérifier souvent si le
revêtement du toit ne contient pas de substance dangereuse pour la
santé humaine d'où à songer notamment aux ardoises en
ciment d'amiante et aux toits en zinc. L'eau qui ruisselle sur le toit
s'écoule dans les gouttières et les tuyaux de descente d'eau vers
la citerne. La taille de cette citerne dépend surtout de la
quantité d'eau à collecter.
Pour calculer cette quantité d'eau, il existe des
formules détaillées qui
tiennent compte des éléments suivants en plus de la
pluviométrie de la région:
- La superficie du toit: plus le toit est vaste,
plus la citerne sera grande
- Le revêtement du toit: la
rugosité, la porosité et le taux d'évaporation du
revêtement.
- L'orientation et le degré d'inclinaison d'un
toit en pente
- Le rendement du filtre.
Tout système de récupération de l'eau de
pluie est ainsi composé de ces trois éléments de base :
a) une surface de captage (toiture, pour la
plupart du temps).
b) un système d'acheminement de l'eau,
qui la transporte jusqu'au réservoir de stockage
(gouttières).
c) un réservoir de stockage pour stocker l'eau
jusqu'à son utilisation. La collecte se fait ensuite par un
robinet ou en plongeant un récipient dans le réservoir.
16
Fig.II. 2 : Emplacement du réservoir
D'autres éléments peuvent ensuite être
ajoutés à ce dispositif, notamment un système de
distribution par robinet, évitant de souiller l'eau en y plongeant des
récipients.
- Un système de déviation des
premières pluies peut également être ajouté
afin
d'éviter que les premières eaux de lessivage des
toitures, souvent chargées de débris organiques, atteignent le
réservoir.
- Un système d'évacuation du
trop-plein évite aussi que de l'eau stagne en surface du
réservoir.
Des filtres peuvent aussi compléter le dispositif.
Fabriqués avec du tissu de moustiquaire et placés au niveau des
gouttières et/ou du réservoir, ils permettent de retenir
certaines particules en suspension dans l'eau.
Il existe des filtres très fins et beaucoup plus
sophistiqués, capables de retenir les organismes pathogènes comme
les bactéries.
Dans plusieurs séminaires catholique et protestante de
la RDC, et autres pays du monde, les réservoirs sont
préférentiellement enterrés, pour les mettre à
l'abri du froid et du gel, et aussi de la chaleur qui favorise le
développement algale et microbiologique
17
Fig.II. 3 : Composants du réservoir
Dans une installation comme celle présentée dans la
figure 3, le
réservoir peut être un équipement
sophistiqué avec :
- un système de régulation, comportant un
indicateur de niveau,
- un relais eau de ville, avec une déconnexion physique
pour éviter l'intrusion d'eau
de pluie dans le réseau d'eau potable,
- un trop plein vers le milieu naturel ou le réseau
d'évacuation,
- un clapet anti-retour pour éviter l'intrusion de petits
rongeurs.
Enfin, le réservoir comporte généralement un
système de redistribution de l'eau avec :
- pompes et surpresseurs pour la mise en pression de l'eau,
,
- réseau de canalisation
18
- signalisation (réseau peint d'une autre couleur) ou
panneaux (eau froide, non potable),
- robinets spéciaux.
Certains systèmes comprennent une filtration en aval du
réservoir : - crépine au niveau de la prise d'eau pour une
filtration très grossière,
- ou filtration très fine (1 aim) pour une eau de
très haute qualité.
D'autres systèmes comportent une étape de
désinfection au chlore, à l'ozone ou aux Ultra-Violets. Cette
étape d'épuration est possible pour une utilisation des eaux de
pluie comme eau potable
3. la surface de captage
Comme dans les pays en développement, la collecte d'eau
de pluie se fait généralement à partir des toitures, mais
elle peut également se faire sur des surfaces de ruissellement comme des
flancs de collines
Pour une collecte optimale, la surface de ruissellement doit
être lisse et parfaitement imperméable. Les surfaces de captage
les mieux adaptées sont les toitures de tôle ondulée et
galvanisée, ou en fibro- ciment, non peintes.
4. Le système d'acheminement de l'eau
La qualité des gouttières est également
un facteur déterminant pour le rendement du dispositif de
récupération d'eau de pluie. Cependant, elles sont souvent en
mauvais état et la plupart des projets, qui financent parfois presque
intégralement les réservoirs (matériaux, construction),
prennent rarement en charge les gouttières. Dans la plupart des cas, les
gouttières sont considérées comme acquises, et restent
entièrement à la charge des bénéficiaires
Pour recueillir davantage d'eau et faciliter leur entretien,
les gouttières ne doivent pas être accolées directement
sous le toit, mais légèrement décalées vers
l'extérieur. Afin d'optimiser la collecte, les gouttières peuvent
également être équipées de bavettes
anti-éclaboussures. Ce système permet d'éviter le
débordement des gouttières lors des averses les plus fortes, et
donc d'acheminer davantage d'eau vers le réservoir.
5. Le réservoir de stockage
Il y a plusieurs variétés de réservoir
d'eau, une certaine corrélation entre la taille des réservoirs et
la pluviométrie a pu être constatée, à travers les
différentes
19
fiches. Les réservoirs de faible capacité sont
particulièrement bien adaptés dans des conditions de forte
pluviométrie.
Un petit réservoir se remplira rapidement et pourra
être vidé de la même manière. Lorsque les pluies sont
moins abondantes et réparties sur une période plus courte, les
réservoirs doivent être beaucoup plus grands pour stocker assez
d'eau afin de permettre aux familles de disposer de réserves durant la
saison sèche. Comme illustré à cette image.
Fig.II. 4 : Réservoir à béton
6. Les systèmes de distribution
A) Robinet : dans certains réservoirs
apparents, ceux-ci sont souvent connectés, directement à un
robinet qui permet la distribution d'eau, mais attention, il faut veiller
à la vérification de la potabilité de l'eau avant de
l'utiliser comme boisson.
B) Pompe : Lorsque l'alimentation gravitaire
n'est pas possible, les appareils élévatoires à mettre en
oeuvre sont essentiellement les pompes qui peuvent se diviser en deux grandes
classes :
· Les pompes rotodynamiques (centrifuges,
hélico-centrifuges, hélices).
· Les pompes volumétriques.
20
Fig.II. 5 : Disposition d'une pompe
Les cuves sont reliées directement aux
gouttières qui collectent les eaux de pluie du toit. Un clapet permet
d'éliminer les feuilles.
Plusieurs étapes de filtration sont nécessaires
avant l'utilisation de cette
eau : pré filtration : elle est
effectuée grâce à un panier placé dans la
rehausse de la première cuve où sont disposées des
mousses de filtration en trois étages. Elles ont pour rôle
d'éliminer les grosses particules comme les feuilles, les brindilles...
cette préfiltration limite l'apparition de dépôt au fond
des cuves.
Afin de pomper l'eau la plus claire possible dans la seconde
cuve, la crépine flottante se situe à 20 cm au-dessous du niveau
de l'eau. Filtration primaire : lorsqu'elle entre dans le bâtiment, l'eau
est à nouveau filtrée à l'aide de filtres de 20 et 10
microns.
7. Le système d'élimination du
trop-plein
Les réservoirs de surface sont parfois
équipés d'un tuyau d'élimination du trop-plein,
placé à leur sommet.
21
8. Les systèmes de déviation des
premières pluies
Pour empêcher l'entrée de détritus
(feuilles, terre, déjections aviaires...) dans les réservoirs,
les dispositifs de récupération d'eau de pluie peuvent être
équipés d'un système de déviation des
premières pluies. Ce système permet de déconnecter le
réservoir des gouttières, lors des premières pluies et
ainsi de nettoyer la toiture avant de recueillir l'eau.
Il est en général de très simple
utilisation : il suffit d'attendre la fin de la première forte pluie
pour raccorder le réservoir aux gouttières.
Fig. II. 6 : Système de déviation des
premières pluies
9. Les conditions environnementales :
9. 1. Climat
La récupération d'eau de pluie, les fiches le
montrent bien, se pratique sous tous les climats, des plus humides aux plus
arides (pluviométrie de 300 à 5 000 mm/an, pour les cas
présentés ici). La fréquence, l'intensité des
pluies et la durée de la saison sèche sont des paramètres
essentiels à prendre en compte pour le choix du dispositif et son
dimensionnement : la capacité de stockage devra être d'autant plus
grande que la saison sèche est longue et la pluviométrie faible.
La nature du sol et du sous-sol, de même que le risque de fissuration
et/ou d'affaissement du terrain, est donc à considérer avant la
construction d'un réservoir de stockage des eaux pluviales.
22
CHAP. III. TRAITEMENT D'EAU DE PLUIE.
1. Introduction
Pour traiter l'eau de la pluie et la rendre eau potable, on
utilise habituellement les opérations suivantes :
a) Préfiltration
b) assiduité
c) Réservoir
d) Osmose
e) Ultra-violets
2. Descriptions
2. 1. Préfiltration
2. 1.1. Filtres grossiers
Crapaudines, crépines, grilles d'avaloirs,
garde-grève et grille de protection des gouttières.
Fig. III- 1 : Prés filtre
Préviennent les descentes d'eau pluviale et/ou, les
gouttières du risque de colmatage par des feuilles, des aiguilles, des
gravillons (garde-grève), etc.
NB : Nécessitent un entretien régulier, les
filtres permettant la rétention et la séparation des
matières sédimentables ou en suspension et les corps plus
grossiers (feuilles, etc.)
23
Il en existe plusieurs types dont voici quelques-uns
Fig. III- 2 : Types des prés filtres
De préférence, les filtres autonettoyants
permettent de limiter les interventions de maintenance.
2.1.1.1. Cuve de décantation
- Limite de la formation de boue dans la citerne ;
- Elle permet la récolte de la première
pluie (la plus
chargée en matières organiques) ;
- facilite l'entretien : la production de boue
est limitée à un seul compartiment facilement accessible,
- On évite le risque du dysfonctionnement de
la citerne.
|
|
Fig. III- 3 : Cuve de décantation
2.1.2. Réservoir
On appelle réservoir une capacité destinée
à contenir un liquide; l'eau
pour notre cas. On distingue trois types de réservoirs:
- enterrés;
- semi -enterrés ;
- surélevés ou château d'eau.
Ces réservoirs peuvent être construits
découverts ou au contraire par des murs d'une couverture en coupole ou
en dalle plate. Les réservoirs peuvent être simples ou complexes
et formés de plusieurs cellules, même superposées. La
forme
24
en plan peut être quelconque. Cependant, pour la plupart
du temps, les petits réservoirs se font carrés ou rectangulaires,
mais la forme circulaire est moins coûteuse. Et lorsque les moyens
d'exécution le permettent, on réalise des réservoirs de
forme tronconique et cylindre-tronconique à la place des
réservoirs cylindriques de grand volume. Ils peuvent être
réalisés selon le cas, en maçonnerie ou en acier pour de
petites capacités. Mais de nos jours, la plupart des réservoirs
sont réalisés en béton armé ou en béton
précontraint.
2. 2. Assiduité
L'eau qui entre dans le réservoir, provient de la
pluie. Or, elle contient de l'acide suite, aux industries et aux climats.
L'unité de l'assiduité est le pH.
2.2.1 Recommandation
Vue d'ensemble et application de recommandation La
recommandation opérationnelle pour le pH est une plage de 7,0 de l'eau
potable traitée.
Fig.III- 4 : Echelle de pH
2.2.2. Sommaire
Le pH est une mesure de l'acidité et de
l'alcalinité de l'eau. Le contrôle du pH est important durant le
traitement de l'eau potable afin de maximiser l'efficacité et le bon
fonctionnement du traitement, et dans le réseau de distribution, afin de
contrôler la corrosion et de diminuer le relargage du réseau et
des éléments
25
de plomberie. Dans le présent document technique, on
recense et on évalue les liens entre le pH et d'autres
caractéristiques de la qualité de l'eau, des
procédés de traitement de l'eau et des considérations
relatives au réseau de distribution. On décrit également
les risques pour la santé d'une exposition à des pH
extrêmes. Bien que ce document comprenne de l'information sur le pH tout
au long du traitement et de la distribution de l'eau, la recommandation
opérationnelle est applicable à l'eau potable traitée dans
le réseau de distribution. Récemment, Santé Canada a
terminé son examen des aspects à considérer du pH dans
l'eau potable. Suite à cet examen, la recommandation
opérationnelle pour le pH de l'eau potable traitée est une plage
de 7,0.
2. 2. 3. Caractéristiques de la qualité
de l'eau
Le pH de l'eau est lié à d'autres
caractéristiques de l'eau, notamment : les propriétés
physiques (principalement la température); les caractéristiques
chimiques, comme les niveaux de carbone organique dissous et de dureté,
ainsi que l'alcalinité et la capacité-tampon de l'eau; et les
caractéristiques microbiologiques, comme le biofilm.
2. 2. 4. Effets sur la santé
Rien n'indique que le pH dans l'alimentation (aliments ou eau
potable) ait des effets nocifs directs. Des pH extrêmes ont
été associés à certains effets sur la santé,
dont une irritation de la peau et des yeux. L'effet le plus important du pH sur
la santé est indirect et lié à l'exposition aux
métaux rélargies par le réseau de distribution et aux
sous-produits de désinfection formés par des
procédés de traitement.
2. 2. 5. Lien entre le pH et les
caractéristiques de la qualité de l'eau
Le pH de l'eau peut influer sur les caractéristiques
physiques, chimiques et microbiologiques de l'eau décrites ci-dessous,
et dans certains cas, ces caractéristiques peuvent agir sur lui.
a) Caractéristiques physiques
Les caractéristiques physiques de l'eau comprennent la
température, la couleur, le goût, l'odeur, la turbidité et
les matières dissoutes totales. La température est la
caractéristique physique qui joue le plus sur le pH de l'eau
26
2.2.5.1. Température
Les changements de température agissent sur
l'équilibre d'ionisation de tout acide et toute base faibles
présents dans l'eau. L'augmentation de la température de l'eau
fait augmenter la dissociation de l'eau, ce qui fait diminuer le pH. Dans l'eau
pure, une diminution de pH d'environ 0,45 unité survient si la
température augmente de 25 °C, passant de 75 °C à 100
°C (Langelier, 1946; Dye, 1952; Larson et Henley, 1955a,b). Cependant, si
des acides et des bases faibles sont présents dans l'eau, l'ampleur de
cet effet dépendra alors de l'alcalinité et de la teneur en
carbone inorganique dissous (CID) de l'eau. La Figure 2 présente un
exemple de la façon dont un pH observé à 10 °C doit
être corrigé afin d'obtenir le pH correspondant pour une
température de 25 °C pour des eaux de différente
alcalinité.
Fig. III- 5 : Variation de la valeur de pH observé
en fonction de température
Recommandation La recommandation opérationnelle pour le
pH est une plage de 7,0 de l'eau potable traitée.
Le pH peut être mesuré selon deux
méthodes. La première est la méthode colorimétrique
mais elle n'est pas acceptée pour la mesure réglementaire du pH.
La seconde, la méthode potentiométrique est plus efficace, car
elle est adaptée à la mesure en continu. L'instrument basé
sur cette méthode comprend une électrode de mesure, une
électrode de référence et une unité
d'amplification.
Les points suivants sont à vérifier lors de
l'installation des pH-mètres :
27
· L'élément de mesure étant fragile,
il est préférable de le retirer pendant le rinçage du tube
amenant l'eau à mesurer;
· Il est préférable de réduire le plus
possible la distance séparant l'élément de mesure de
l'unité d'amplification. S'il est nécessaire, prolonger le tube
amenant l'eau à mesurer;
· L'étalonnage doit être fait avec deux
solutions étalons. Faire l'étalonnage selon les recommandations
du manufacturier ou au moins une fois par mois;
· L'entretien de l'électrode est critique pour
assurer la qualité de la mesure. Il peut être nécessaire de
recourir à des produits chimiques.
Habituellement, le pH-mètre permet également de
mesurer la température.
Fig. III- 6 : pH mettre
2.3. Osmose inverse
28
Fig. III- 7 : Osmose inverse
2. 3. 1. DÉFINITIONS
Une membrane semi-sélective est une membrane
permettant certains transferts de matière entre deux milieux qu'elle
sépare, en interdisant d'autres ou plus généralement en
favorisant certains par rapport à d'autres.
L'osmose inverse est un procédé de
séparation en phase liquide par perméation à travers des
membranes semi-sélectives sous l'effet d'un gradient de pression.
L'écoulement s'effectue en continu tangentiellement
à la membrane. Une partie de la solution à traiter (débit
Q0) se divise au niveau de la membrane en deux parties de concentrations
différentes:
· une partie (débit Op) passe à travers la
membrane (perméat)
· une partie qui ne passe pas à travers la
membrane (concentrat ou rétentat) et qui contient les molécules
ou particules retenues par la membrane
Fig. III- 8 :Fonctionnement de membrane 2.3.2.
PRINCIPES DE L'OSMOSE INVERSE
2. 3. 2. 1 Pression osmotique:
L'osmose est le transfert de solvant à travers une
membrane sous l'effet d'un gradient de concentration. Si on considère un
système à deux compartiments séparés par une
membrane semi-sélective et contenant deux solutions de concentrations
différentes, l'osmose se traduit par un flux d'eau dirigée de la
solution diluée vers la solution concentrée.
Si on applique une pression sur la solution
concentrée, la quantité d'eau transférée par osmose
va diminuer. Avec une pression suffisamment forte, le flux d'eau va même
s'annuler: cette pression est nommée la pression osmotique P (en faisant
l'hypothèse que la solution diluée est de l'eau pure).
29
Fig. III- 9 : principe d'osmos.
2. 3. 2. 2. Mécanisme diffusionnel:
En osmose inverse les transferts de solvant et de
soluté se font par solubilisation
- diffusion: toutes les espèces moléculaires
(soluté et solvant) se dissolvent à travers la membrane et
diffusent à l'intérieur de celle-ci comme dans un liquide sous
l'action d'un gradient de concentration et de pression. Le transfert ne
dépend donc plus de la dimension des particules mais de leur
solubilité dans le milieu membranaire. Les séparations sont donc
d'origine chimique et sont liées au pouvoir solvant de la membrane.
La sélectivité des membranes d'osmose inverse
pour les différentes espèces chimiques dépend de leur
possibilité de solvatation par l'eau. Les espèces les plus
fortement solvatées ont un taux de rejet toujours plus important. On
peut en tirer les indications suivantes:
· les ions sont mieux retenus que les molécules.
· les protéines ont une rétention plus
faible pour des pH proches du point isoélectrique.
· pour les acides faibles, le taux de rejet est
élevé lorsque le pH est supérieur au pK.
· pour des ions de valence différente, le taux de
rejet croît avec la valence des ions.
· pour des ions de même valence, le taux de rejet
diminue si leur masse molaire augmente.
30
2.3.3. MEMBRANES
III. 2.3.3.1. Constitution et assemblage en
modules:
Fig. III- 10 : Constitution de la membrane
Une membrane est une très mince couche de
matière qui permet, sous l'action d'une force motrice, de faire une
séparation à l'échelle microscopique
La force motrice peut être une différence de
pression, de potentiel électrique ou de concentration de part et d'autre
de la membrane. Les procédés principalement utilisés pour
produire de l'eau potable sont généralement classés
suivant 4 catégories:
Fig. III- 11 :Filtre à membrane
31
Les membranes sont caractérisées par leurs
qualités de stabilité chimique (pH, oxydants, dichlore ...), de
stabilité thermique (important facteur pour les utilisations biologiques
où il y a stérilisation en autoclave), de stabilité
microbiologique (dégradation bactérienne pour les membranes en
acétate de cellulose) et de résistance mécanique. Leur
coût intervient dans 40 à 50 % de l'investissement d'une
unité d'osmose inverse.
Pour être mises en oeuvre les membranes doivent
être montées dans des supports appelés modules. Une
enceinte résistant à la pression est toujours nécessaire.
On trouve trois types principaux:
Fig. III- 12 : Membrane proprement dite
· module spirale: une membrane plane est enroulée
autour d'un tube creux collecteur de perméat.
· module tubulaire: une membrane tubulaire est
fixée sur un support poreux.
· module à fibres creuses: les fibres en U sont
mises en faisceau et assemblées de façon à réaliser
l'étanchéité aux deux extrémités du module.
Le liquide à traiter circule perpendiculairement à l'axe des
fibres tandis que le concentrat est recueilli 5 dans une enceinte qui enveloppe
le faisceau et permet son évacuation à une des
extrémités du module. Le perméat s'écoule à
l'intérieur de chacune des fibres puis dans un collecteur.
32
2.3.3.2. Polarisation et colmatage:
La polarisation, apparaissant en osmose inverse, est un
phénomène réversible (disparaissant quand le gradient de
concentration s'annule) caractérisé par une accumulation à
la surface de la membrane des espèces retenues. La concentration
étant à la surface plus élevée que dans le volume
de la solution il s'ensuit une augmentation de la pression osmotique
près de la membrane et donc une diminution de la pression efficace ?P -
?Ð : le flux de perméat va donc diminuer. Le colmatage est possible
en osmose inverse. On peut atteindre la limite de solubilité des sels au
niveau des membranes et avoir une formation de tartre lors de la
déminéralisation d'eaux salines.
2.3.4. APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Les principales applications de l'osmose inverse et de
l'ultrafiltration sont les suivantes:
· traitement des eaux: dessalement de l'eau de mer et
des eaux saumâtres, production de l'eau ultra pure (industries
électronique, pharmaceutique ...).
· extraction de protéines du lactosérum
dans l'industrie laitière. Les techniques présentées
présentent les avantages suivants:
· opération à température ambiante
ce qui évite la dégradation de molécules fragiles dans le
domaine agro-alimentaire.
· pas d'intervention de réactifs chimiques comme
des agents d'extraction qui sont des sources de pollution.
· consommation énergétique faible vis
à vis de la distillation pour le dessalement de l'eau. Néanmoins
des inconvénients existent:
· baisse de la perméabilité et
modification de la sélectivité en cas de colmatage des
membranes.
· sélectivité entre les espèces
chimiques "soluté" toujours inférieure à 100 %.
· durée de vie limitée des membranes soit
par perte de résistance mécanique soit par suite d'une mauvaise
tenue aux réactifs utilisés pour le nettoyage.
Pour la filtration avec membrane, il y a deux systèmes
:
33
a) Les systèmes de filtration sous pression.
Fig. III- 13 : Les systèmes de filtration sous
pression
Fig. III- 14 : Membrane immergée
34
2.3.5. Entretien de cartouche
2.3.5.1. Changement de cartouches filtrantes
Les cartouches filtrantes doivent être changées
régulièrement pour assurer un fonctionnement correct du
système. Une chute de pression détectée au robinet est une
indication que la cartouche de filtre à sédiments est à
pleine capacité, et une récurrence de goût ou d'odeur
indésirable est une indication que la cartouche de charbon (s'il est
présent) est épuisée.
Suivez ces étapes pour changer les cartouches
filtrantes dans votre système.
1 Coupez l'alimentation d'eau. Si les vannes d'isolement sont
installés dans le
système, fermer les deux
2 Appuyer sur le bouton de libération de pression
pour soulager la pression dans le boîtier du filtre. Dévissez
boîtier avec clé en plastique. Remarque: Lors de l'ouverture du
boîtier du filtre, il est commun pour le joint torique de sortir du
boîtier et s'en tenir au capuchon.
3 Retirez et jeter la cartouche usagés. Rincer le
boîtier et remplir environ 1/3 avec de l'eau. Ajouter environ 2
à 3 cuillères à café d'eau de javel et bien frotter
avec une brosse ou une éponge. Rincer abondamment.
4 Retirer le joint torique du boîtier et essuyer le
joint torique et rainure. Vous pouvez choisir de lubrifier le joint torique
avec de la graisse silicone de qualité alimentaire. Remplacer le joint
torique dans sa rainure et appuyez avec vos doigts (ou le placer sur le rebord
du boîtier). Note: Assurez-vous que le joint torique est assis niveau
pour maintenir un joint étanche à l'eau. Si le joint torique
semble être endommagé, remplacer le.
5 Insérez une nouvelle cartouche dans le
boîtier en s'assurant qu'il glisse vers le bas sur la colonne
montante.
6 Visser le boîtier sur le capuchon et serrez à
la main. Assurez-vous que la cartouche est sur la colonne montante.
7 Ouvrez l'alimentation d'eau lentement pour remplir le
système. Si les vannes d'isolement sont installées, ouvrez-les
lentement. Permettre les boîtiers de
filtre de se remplir. Ouvrez un robinet pour évacuer
l'air de la plomberie.
8 Appuyez sur le bouton de libération de pression
(s'il est présent) pour libérer l'air emprisonné dans
le boîtier de filtre.
35
9 Vérifier s'il y a des fuites avant de quitter
l'installation. Boîtier de filtre peut
être légèrement serré avec une
clé à filtre en plastique si des fuites se produisent.
2.3.5.2. Entretien du filtre et de
dépannage
N.B : Ne pas utiliser de filtre avec l'eau qui est
microbiologiquement dangereuse ou de qualité inconnue sans
désinfection adéquate avant ou après l'appareil.
Une cartouche de charbon actif (goût/odeur) peut contenir une
petite quantité de particules fines de charbon. (Poudre noire
très fine). Une nouvelle cartouche doit être rincée avec de
l'eau suffisante après l'installation pour éliminer les fines
avant d'utiliser l'eau.
Chaque fois que vous utilisez l'eau filtrée de votre
robinet, pour boire ou cuisiner, il est recommandé que vous couliez le
robinet pendant au moins 10 secondes avant d'utiliser l'eau. Ceci est important
si l'eau du robinet n'est pas utilisée quotidiennement. Les cartouches
filtrantes ont une durée de vie limitée. Les variations de
goût, couleur, et de circulation d'eau filtrée est une indication
que le remplacement des cartouches sont imminent ou peut être
bientôt nécessaire.
NB : Pour éviter les dégâts d'eau ou des
réparations coûteuses, nous
recommandons que tous les boîtiers de filtre en
plastique soient remplacés périodiquement: au moins tous les cinq
ans pour les bols clairs, et tous les 10 ans pour les bols opaques.
Important
2.4. Ultra-violets
2.4.1 Système de désinfection de l'eau
par les ultraviolets
C'est un système qui permet l'optimisation de l'eau
sans produit chimique. La désinfection par la lumière
ultraviolette garantit une protection, une sécurité et des
économies au maximum. La stérilisation par ultraviolets est un
procédé physique simple et rapide qui provoque un remaniement
moléculaire du matériel génétique au sein des
micro-organismes éventuellement présents dans l'eau. La
contamination microbienne de sources d'eau comme les puits, les lacs et
36
les rivières peut apporter des organismes nuisibles
dans notre eau potable. Des maladies graves, voire la mort, peuvent en
résulter.
2.4.2. Fonctionnement
La lumière ultraviolette est
générée par une lampe spéciale. Quand l'eau
contenant des organismes nuisibles est exposée à la
lumière ultraviolette, celle-ci bouleverse leur matériel
génétique. S'ensuit dans une inactivation rapide des
micro-organismes par la destruction de leur capacité à se
multiplier et à infecter. L'efficacité de la désinfection
dépend de la dose de lumière ultraviolette appliquée. La
dose de lumière ultraviolette diffère en fonction de l'organisme
à inactiver. La dose produite peut se régler facilement
d'après le ou les organismes visés; il suffit en effet d'ajuster
le débit du système à ultraviolets.
2.4.3 Avantage
Ce précédent est extrêmement performant
dans l'inactivation des kystes, des bactéries, des virus et des
parasites.
· Kystes de protozoaires (Cryptosporidium, Giardia
lamblia)
· Bactéries (Choléra, E. coli, Legionella
pneumophila, salmonelles)
· Virus (Hépatite A, Polio, Rotavirus)
· Parasites
2.4.3.1 Écologique
· Sans contact avec des produits chimiques toxiques
· Absence de sous-produits nocifs de désinfection
2.4.3.2 Économique
· Très faible encombrement puisque sans
réservoir
· Aucun stockage de produits chimiques nécessaire
· Remplacement de la lampe une seule fois par an
· Entretien minimum car aucune pièce mobile
2.4.3.3 Description
37
WWATTS` SmartStream'M UV
Écran tactile (disponible sur certains
modèles)
· Comprend trois langues standard (anglais,
espagnol, français) avec la possibilité d'en ajouter
d'autres
· Écran tactile facile à utiliser
doté d'indicateurs visuels pour informer les
utilisateurs (c.-à-d. remplacer la lampe, nettoyer
la lampe, nombre de jours restants pour changer la lampe, contacter le service
de réparation, où acheter les pièces de
rechange)
· Écran graphique personnalisable qui permet
aux distributeurs de disposer de leurs propres coordonnées pour
contacter le service de réparation et d'un code QR
incorporé
Caractéristiques techniques
générales
Tailles de tuyaux : 10 mm à 40 mm (3/8 po à
1-1/2 po)
Raccords de tuyaux : NPT et BSP disponibles Débit
: Jusqu'à 189 Vmin (50 gal/min)
Les lampes ont une durée d'utilisation continue
estimée à 12 mois
Chambre de réaction en acier inoxydable poli de
type 316
Alarme sonore et visuelle signalant les pannes de
lampe
Remplacement facile de la lampe
Entrée de tension universelle (100V-240V/ 50-60
Hz) (disponible sur certains modèles)
Dose d'UV théorique de 30 mJ/cm2
à débit précisé en fin de vie de
lampe
Garantie limitée
Chambre de réaction en acier inoxydable : 10 ans
Manchon en quartz et capteur de débit : 3 ans Électronique et
ballast : 5 ans au prorata Lampe UV, capteur d'UV et autres composants :1
an
Pour d'autres caractéristiques techniques, rendezvous
sur watts. corn.
o
La chambre de réaction permet à l'eau de
circuler dans le manchon en quartz transparent. La configuration des ports
d'entrée/sortie de la chambre de réaction assure une
administration des doses d'UV 10 % â 15 % plus
efficace.
· Acier inoxydable de type 316 (
andard sur tous les modèles)
o
Le capteur d'UV (facultatif) mesure la sortie UV de la
lampe, et une alarme sonore prévient l'opérateur en cas de
faibles doses de lumière ultraviolette.
_ J~ ~` -" J - :
38
Fig. III-16 disposition horizontale
2.4.4. Installation
|
Les systèmes Wyckomar peuvent être
installés verticalement ou horizontalement. S'il vous plaît se
référer aux schémas pour la position typique des
composants. Assurez-vous qu'il existe un espace suffisant à
l'extrémité de l'appareil au bout de la lampe pour retirer la
lampe en toute sécurité. L'espace requis est au moins la longueur
de l'appareil de traitement UV.
|
Fig. III-15 installation d'ultra-violet
2.4.4.1. Schéma d'installation d'UV
2.4.4.1.1Dispositions horizontales
39
2..4.3.6. disposition verticale
Fig. III-17 disposition verticale
Cette installation est recommandée. Car l'ultraviolet
occupe peu d'espace sur l'installation, en suite cette position, permet le
remplacement de la lape sans risque.
40
2.4.3.7. Procédés
d'installation
Choisissez avec soin l'emplacement pour le système UV
et des composants connexes. Remarquer la direction d'écoulement de l'eau
dans la conduite d'alimentation à laquelle l'appareil est
connecté. Se reporter à la vue éclatée
approprié pour votre appareil et vérifiez que vous avez tous les
accessoires nécessaires
2.1.3.7.1 Liste des pièces:
- 4 vis
- 1 dôme ou manchon en quartz
- 1 ou 2 joints toriques
- 1 tampon imbibé d'alcool
- 1 clé Allen
- 1 lampe UV avec joints toriques à chaque
extrémité
2.1.3.7.1. Procédés
Fermez le robinet d'arrivée d'eau principale. Fixer
l'appareil au mur, à l'aide des clips de montage et les vis fournies.
Appuyez la chambre UV sur les clips de montage pour un support
sécuritaire. Installer une nouvelle plomberie, en s'assurant que les
connexions dans et hors de l'ensemble de filtres correspond à la
direction d'écoulement de l'eau. L'installation d'une vanne de
dérivation est recommandée.
Fig. III-18.réalsation d'Installation d'UV
41
|
Après que l'installation de la plomberie est
terminée, installez les composants électriques (Limiteur de
surtension, le ballast, système de surveillance UV si présent)
au-dessus du niveau de l'eau.
Installation complète avec l'ensemble préfiltre
et UV. Vannes d'arrêt d'entrée / sortie sont
recommandés.
|
Fig. III-18. Equipe de filtration
2.4.5. Désinfection du système d'eau
Dans tout système UV, la désinfection a lieu
à l'intérieur de la chambre UV et il n'y a pas d'Agent de
désinfection résiduelle restant dans le courant d'eau. Les agents
pathogènes qui peuvent encore être présent dans le
système de plomberie en aval de l'appareil de traitement UV ne sera pas
affectée par le processus de désinfection.
Pour cette raison, il est essentiel que la plomberie soit
désinfectée après l'installation initiale pour
éviter toute contamination éventuelle de l'eau sur son chemin
vers les robinets.
Les étapes suivantes doivent être prises pour
accomplir cette tâche importante.
1. Fermer l'alimentation d'eau a l'appareil de traitement UV
et assurez-vous que la vanne de dérivation est fermée si elle est
présente. Allumez l'appareil UV.
2. Retirer les cuves de filtre de la tête des
boîtiers de filtre et retirer les cartouches filtrantes.
3. Remplissez une cuve de filtre de la moitié plein
avec de l'eau de javel et replacer le bol (sans cartouches) à la
tête du boîtier de filtre.
4. Ouvrez l'alimentation d'eau, vérifier qu'il n'Ya
pas de fuites.
5. Ouvrez chaque robinet dans le système d'eau de
l'immeuble à l'intérieur et à l'extérieur, un par
un. Faites couler l'eau à chaque robinet
42
jusqu'à ce que l'odeur de l'eau de javel soit
évidente. Laissez le système reposer pendant 60 minutes.
6. Alors que la lampe UV est allumée, ouvrez tous les
robinets dans le système d'eau pour rincer le chlore du système-
environ 5 minutes
7. Lorsque tout le chlore est évacué du
système, et pendant que la lampe UV reste allumée, couper
l'approvisionnement d'eau et réinstaller les cartouches filtrantes dans
les boîtiers de filtre.
8. Ouvrez l'approvisionnement d'eau, qu'il n'y a pas de
fuites. Testez l'eau pour les contaminants.
NB : Cette procédure simple doit être
effectuée après l'installation du système UV, et chaque
fois que le système UV est à l'arrêt ou inopérant
pour quelque raison que ce soit
2.4.6. Entretien de la lampe ultraviolette
La lampe UV à l'intérieur de la chambre de
purification fonctionne efficacement pendant environ un an (9000 heures) dans
des conditions normales. La lampe reste allumée après cette
période, mais l'intensité UV peut tomber sous le niveau prescrit
de sécurité.
NB : - Il est nécessaire que la lampe
soit changée tous les 12 mois après l'installation
indépendamment de l'état apparent de la lampe.
- Ne fixez pas les yeux à la lumière UV
2.4.7. Procédés de remplacement
1. Débranchez le purificateur de la prise
électrique. Remarque: Il n'est pas nécessaire de fermer
l'alimentation d'eau. N'utiliser pas d'eau.
2. Avec la clé Allen fournie, desserrez les deux vis
qui fixent le couvercle supérieur contenant le cordon d'alimentation.
Retirez le bouchon et soigneusement mettre de côté (il est
attaché au fil de terre).
3. Retirez le connecteur de la lampe située à
l'extrémité du cordon de la lampe, en branlant
délicatement le connecteur d'un côté à l'autre tout
en tirant loin de la lampe.
4. Faites glisser délicatement la lampe UV du
dôme / manchon de quartz et jeter de façon appropriée.
43
5. Insérez la lampe de remplacement dans le dôme
/ manchon de quartz. Tenez la lampe par les extrémités en
céramique. Ne touchez pas la lampe avec les mains - les empreintes
digitales empêchent le système de fonctionner correctement. Si la
lampe est touché, nettoyer avec un tampon imbibé d'alcool.
6. Poussez délicatement le connecteur de la lampe
contre les broches au bout de la nouvelle lampe.
7. Assurez-vous que tous les composants électriques
sont secs avant de remplacer le couvercle supérieur. Fixer le cap avec
les vis de fixation.
8. Branchez le cordon d'alimentation. La lampe doit
maintenant être en fonctionnement. Pour confirmer que votre nouvelle
lampe fonctionne correctement, vérifiez l'indicateur sur le ballast et,
s'il est présent, vérifier le port de vue.
2.4.8. Procédés de nettoyage et
remplacement du quartz
1. Coupez l'alimentation d'eau et ouvrez un robinet pour
dépressuriser la plomberie. Débranchez le purificateur de la
prise électrique. Appuyez sur le bouton de surpression situé sur
le dessus de l'un des boîtiers de filtre. Les systèmes
montés horizontalement doivent être drainés en enlevant les
cuves des filtres. Avoir un seau à portée de main.
2. Avec la clé Allen fournie, desserrez les deux vis
qui fixent le couvercle supérieur contenant le cordon d'alimentation.
Retirez le bouchon et soigneusement mettre de côté (il est
attaché au fil de terre).
3. Retirez le connecteur de la lampe située à
l'extrémité du cordon de la lampe, en branlant
délicatement le connecteur d'un côté à l'autre tout
en tirant loin de la lampe. Faites glisser délicatement la lampe UV du
dôme / manchon de quartz.
4 Desserrer et retirer l'écrou de compression.
Attention: dôme/manchon de quartz peut être collée sur le
joint torique à l'intérieur de l'écrou de compression.
5 Sortez le dôme/manchon de quartz de la chambre UV.
6 Essuyez le dôme/manchon de quartz avec un nettoyant
non abrasif (par exemple CLR ou Limeaway) et avec un tampon imbibé
d'alcool en prenant soin de ne pas toucher le dôme / manchon avec vos
doigts. Vous pouvez choisir de lubrifier le joint torique avec du silicium de
qualité alimentaire ou avec de la graisse de plombier (ne pas utiliser
de produits à base de pétrole, comme la vaseline). Faites glisser
le joint torique sur le dôme / manchon.
44
7 À l'aide d'un chiffon propre pour tenir
l'extrémité du dôme manchon de quartz,
guider-la doucement dans la chambre UV et visser l'écrou
de compression jusqu'au blocage pour fixer joint. Serré à la main
uniquement, n'utilisez pas d'outils!
8 Insérez la lampe de remplacement dans le
dôme/manchon de quartz. Pousser doucement le connecteur à broches
de la lampe contre les broches à l'extrémité de la
lampe.
9 Terminez le remontage du purificateur UV. Assurez-vous que
toutes les pièces électriques sont sèches avant de
remettre le couvercle supérieur et le fixer avec les vis.
10 Branchez le ballast, Ouvrez l'alimentation d'eau et
vérifier s'il y a des fuites
2.4.9. Guide de dépannage
Problème
|
Occasionner
|
solution
|
Lampe UV ne s'allume
|
Tension d'entrée est
|
Installez un régulateur de
|
pas
|
inférieure ou supérieure
de 120/240 volts
|
tension
|
|
Le cordon d'alimentation est débranché ou la prise
est défectueuse
|
Vérifier ou remplacer
|
|
Disjoncteur / fusible a
sauté
|
Vérifier ou remplacer
|
|
Lampe UV défectueuse
|
Remplacer
|
45
|
Ballast de lampe
défectueuse
|
Assurez-vous que le
témoin lumineux est allumez
Vérifier la tension de
sortie
Vérifiez que le
connecteur blanc à l'extrémité de la
lampe est fixé sur les broches de la lampe
|
Fuite au manchon de
quartz
|
Joint torique défectueuse ou fissuré
Joint torique pas assis
correctement
Quartz fracturé
|
Lubrifier ou remplacer le joint torique
Remplacer le joint
torique
Remplacer le manchon
en quartz
|
2.4.10. Vanne de purge thermosensible
Pendant les périodes d'absence de débit,
certains systèmes UV se réchauffer, car il n'y a pas d'eau
fraîche circulant à travers la chambre pour refroidir la lampe.
Ceci est normal.
Augmentation de la température d'eau réduit la
production de rayon UV, les lampes chaudes ne produisent pas autant de
rayonnement germicide que les lampes froides. Cela peut entraîner le
système UV d'entrer dans un état d'alarme si elle est
équipée d'un système de surveillance UV.
46
La solution à ce problème est d'installer une
vanne de purge thermosensible sur le côté en aval du
système UV. Elle s'ouvrira automatiquement et purgera l'eau chaude de la
chambre UV, permettant à l'eau fraîche d'entrer. Aucune
alimentation Électrique n'est nécessaire.
Fig. III-18 Vanne de purge Fig. III-19 Installation sur le
côté en aval avec un raccord en T
47
CONCLUSION
L'eau de pluie n'est pas potable, suite aux risques de
contaminations, lors de passage des gouttelettes dans l'atmosphère,
aussi les poussières qui trainent sur les toits.
Il est important de noter qu'il ne faut pas collecter les eaux
de pluies, lorsque on est proche des hôpitaux, ou des industries
chimiques.
Pour pallier à ces problèmes, on fait recours
à des filtres pour éliminer les impuretés. Ces derniers
peuvent être en charbon actif, qui permet d'enlever de l'odeur, le
goût, les produits chimiques indésirables. On ajoute aussi, un
ultraviolet pour tuer toutes les bactéries. Après ces
opérations, on obtient l'eau potable.
L'assiduité de l'eau de pluie étant 5.5 à
8 pH, peut être neutralisée par l'utilisation d'une cuve en
béton. Notons que le réservoir en béton naturellement
après quelques jours, il y a un cycle qui se crée, ce cycle
enlève l'acide contenu dans l'eau.
Dans cette étude, qui parlait du traitement d'eau de
pluie, nous avons traité 3 chapitres dont :
CHAP I. Généralité sur
l'eau
CHAP II. Procédés de
récupération d'eau de pluie
CHAP III. Traitement d'eau de pluie.
Dans le premier chapitre, on retient que c'est l'OMS
(L'organisation Mondiale de la Santé), qui donne les directives pour la
gestion des risques liés au danger pouvant affecter la
sécurité sanitaire de l'eau de boisson.
Il y a plusieurs aspects, mais on résume en parlant que
pour préserver la sécurité microbienne, on interpose
plusieurs barrières dès le captage d'eau jusqu'à la
consommation. Ainsi, pour limiter les préjudices pour la santé.
Plusieurs types d'eau sont soumis aux normes internationales avant la
consommation, dont :
- L'eau naturelle,
- Eau de surface,
- Eaux de mers ainsi que
d'océan,
- Etc.
Au second chapitre, intitulé : «
Récupération d'eau de pluie », nous avons décrit les
différents procédés pour y parvenir.
-
Stockage : pour emmagasiner l'eau de la pluie
dans une citerne. Mais
plusieurs facteurs y interviennent pour que ce stockage soit
suffisant comme :
48
§ La surface du toit,
§ Le revêtement du toit,
§ L'orientation et le degré d'inclinaison
d'un toit en pente.
Il est à noter que plusieurs dispositifs sont pris
pour mieux réserver l'eau, à savoir :
§ un système de déviation lors des
premières pluies
§ un système de d'évacuation du trop
plein
L'utilisation de la pompe dépendant d'emplacement du
réservoir.
Dans le dernier chapitre intitulé :
«Traitement D'eau De Pluie ». Nous avions
parlé de procédures de traitement d'eau. Ces procédures
sont classées comme suit : ? Préfiltration : on
place souvent des crapaudines, pour empêcher les feuilles mortes, les
insectes, ainsi que des rats mots de ne pas pénétrer dans
l'installation
? L'assiduité : le pH, est l'unité
de l'assiduité. C'est recommandé que le pH de l'eau à
boire 7, S'il dépasse 7 l'eau sera basique, si c'est inférieure
à 7, l'eau sera acide.
? Osmos : osmose domestique est un filtre
utilisé pour éliminer les bactéries, les produits
chimiques indésirable, ainsi que différents polluants de l'esu
? UV : C'est un système qui permet
l'optimisation de l'eau sans produit chimique. La désinfection par la
lumière ultraviolette garantit une protection, une
sécurité et des économies au maximum.
49
Biographie
- G. de MARSILY, Les eaux continentales,
Académie des sciences (2006),
coordinateur. EDP Sciences, Paris.
- H. LERIDON et G. de MARSILY,
Démographie, climat et alimentation mondiale, Académie des
sciences (2011)., EDP Sciences, Paris,
- . M. DAVIS (2006). Génocides tropicaux.
Catastrophes naturelles et famines coloniales. Aux origines du
sous-développement. La Découverte, Paris.
- E. FUSTEC, J.C. LEFEUVRE et al. (2000).
Fonctions et valeurs des zones humides. Dunod, Paris.
- M. GRIFFON (2006). Nourrir la planète.
Odile Jacob, Paris.
- IWMI, International Water Management Institute,
Water for food, water for life : the Comprehensive assessment of water
management in agriculture, Molden , D. (éditeur), Colombo, Sri Lanka.
Publié par Earthscan, London, UK.
- J.C. LEFEUVRE (2011). De l'eau et des
hommes. Éditions de Monza, Paris, 400
- p. G. DE MARSILY (2009). L'eau, un trésor en
partage. Dunod, Paris.
- M. MEYBECK, E. FUSTEC & G. DE MARSILY
(1998). Fonctionnement écologique d'un système fluvial
anthropisé, Edit., La Seine en son bassin. Elsevier, Paris.
- Nations unies (2006), Rapport mondial sur le
développement. Nations unies (2010).
www.un.org/fr/millenniumgoals/poverty.shtml.
Organisation mondiale de la santé et Unicef (2007). Atteindre l'OMD
relatif à l'eau potable et à l'assainissement, le défi
urbain et rural de la décennie.
50
Table des matières
EPIGRAPHE i
DEDICACE iii
REMERCIEMENTS iv
INTRODUCTION GENERALE 1
1. Problématique 1
2. Hypothèse 3
3. Choix et intérêt du sujet 3
4. Objectif du sujet 4
5. Méthodologie 5
6. Délimitation du sujet 6
7. Subdivision du travail 6
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES EAUX 7
1. Introduction 7
2. Généralités et principes
7
2. 1. Cadre destiné à garantir la
sécurité sanitaire de l'eau de boisson 8
3. Aspects microbiologiques 10
4. Désinfection 10
5. Aspects chimiques 11
6. Aspects radiologiques. 11
7. Aspects relatifs à l'acceptabilité :
goût, odeur et aspect 12
8. Analyse 12
8. 1. EAUX NATURELLES 13
8.2. Eaux de surface 13
8. 3. Eaux des mers et océans 13
8.4 EAUX DE CONSOMMATION 14
CHAP. II. RECUPERATION D'EAU DE PLUIE 15
1. Introduction 15
2. Composante du système de
récupération d'eau de pluie 15
2.1 Collecter et stocker 15
3. la surface de captage 18
4. Le système d'acheminement de l'eau
18
5. Le réservoir de stockage 18
51
6. Les systèmes de distribution
19
7. Le système d'élimination du
trop-plein 20
8. Les systèmes de déviation des
premières pluies 21
9. Les conditions environnementales :
21
9. 1. Climat 21
CHAP. III. TRAITEMENT D'EAU DE PLUIE. 22
1. Introduction 22
2. Descriptions 22
2. 1. Préfiltration 22
2. 1.1. Filtres grossiers 22
2.1.1.1. Cuve de décantation 23
2.1.2. Réservoir 23
2. 2. Assiduité 24
2.2.1 Recommandation 24
2.2.2. Sommaire 24
2. 2. 3. Caractéristiques de la qualité
de l'eau 25
2. 2. 4. Effets sur la santé 25
2. 2. 5. Lien entre le pH et les
caractéristiques de la qualité de l'eau 25
2.2.5.1. Température 26
2.3. Osmose inverse 27
2. 3. 1. DÉFINITIONS 28
2.3.2. PRINCIPES DE L'OSMOSE INVERSE 28
2. 3. 2. 1 Pression osmotique: 28
2.3.3. MEMBRANES 30
2.3.3.2. Polarisation et colmatage: 32
2.3.4. APPLICATIONS INDUSTRIELLES 32
2.3.5. Entretien de cartouche 34
2.3.5.1. Changement de cartouches filtrantes 34
2.3.5.2. Entretien du filtre et de dépannage 35
2.4. Ultra-violets 35
2.4.1 Système de désinfection de l'eau
par les ultraviolets 35
2.4.2. Fonctionnement 36
2.4.3 Avantage 36
52
2.4.3.1 Écologique 36
2.4.3.2 Économique 36
2.4.4.1. Schéma d'installation d'UV 38
2.4.3.7. Procédés d'installation 40
2.4.5. Désinfection du système d'eau 41
2.4.6. Entretien de la lampe ultraviolette 42
2.4.7. Procédés de remplacement 42
2.4.8. Procédés de nettoyage et remplacement du
quartz 43
2.4.9. Guide de dépannage 44
2.4.10. Vanne de purge thermosensible 45
CONCLUSION 47
Biographie 49
|