2.6.1.2. Bois et les forêts
Le bois subit différentes transformations dont la
première concerne l'évaporation de l'eau, suivie de la pyrolyse
et l'oxydation.
Ces différentes étapes font intervenir des
phénomènes de transferts de chaleur au sein du solide qui sont
directement fonction de la conductivité thermique du matériau
(exprimé en W.m-1C-1). Le bois est connu pour
être un mauvais conducteur de chaleur du fait de la forte porosité
du matériau et du nombre peu élevé d'électrons
libres susceptibles d'être délocalisés.
De nombreux facteurs influencent la conductivité
thermique du bois, les plus importants sont la direction du flux par rapport
à l'orientation des fibres, l'humidité, la densité et la
structure du bois.
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Et enfin les transferts de chaleur au sein du bois sont
fonction de la taille des morceaux présents dans le foyer. Plus les
échantillons sont volumineux et plus lents vont être les
transferts de chaleur dans le matériau.
Le pouvoir calorifique (PC) d'un matériau est
l'expression du contenu énergétique du matériau ou encore
la quantité de chaleur libérée lors de la combustion dans
l'air de ce matériau.
Le PC est habituellement mesuré en termes
d'énergie par unité de masse ou de volume, soit MJ/kg pour des
solides, MJ/l pour des liquides ou MJ/Nm3 pour des gaz. Le PC d'un
combustible peut être exprimé de deux manières : le PC brut
ou pouvoir calorifique supérieur (PCS) et le pouvoir calorifique
inférieur (PCI).
2.6.1.3. Plantes aquatiques et les algues
Les plantes aquatiques construisent un gisement potentiel de
biomasse intéressant. Leur forte humidité implique un
séchage préalable pour atteindre un PCI suffisant ou un
traitement biologique anaérobique pour produire du biogaz.
Les plantes aquatiques peuvent convenir à une production
de biomasse énergétique.
Ce ne sont naturellement pas les seules et ce type
d'applications nécessiterait de multiplier les études
complémentaires car ce domaine demeure moins investigué que celui
des végétaux terrestres.
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