République Démocratique du Congo
MINISTERE D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
« ISC »
B.P. 16.596
Kinshasa /Gombe
Section : Sciences Commerciales et
Financières
DE L'IMPORTANCE DE L'ENTREPRENEURIAT POUR UN FUTUR
PROMETTEUR.
Option : Microfinance et Entrepreneuriat
MOKOBI LINDUKE Jonathan
L2
Mémoire lu et défendu en vue de l'obtention de
titre de Licence en sciences commerciales et financières.
Dirigé par :
Patrick MAKALA NZENGU
Professeur Ordinaire
Année Académique 2017-2018
1 Epigraphes
ü « Si vous ne pouvez faire de
grandes choses, faites de petites d'une manière grandiose »
ü « Si l'on veut manger une mangue demain, il
faut planter un manguier dès aujourd'hui »
ü « Chaque tentation est une opportunité
de devenir grand ».
Jonathan MOKOBI
2 DEDICACE
A mes chères Mamans Noëlla MAMBU,
Néné LUZALA, MAKINDU, SOUZANE et les autres non citées,
vous qui par une multitude de sacrifices, et tout moyen susceptible, avez
toujours voulu que nous soyons HEUREUX, ainsi par vos conseils sages pour mon
éducation, ma vie, qui me permettent de dépasser les
difficultés du moment pour garder l'essentiel ;
A mes Tantes, Oncles, Roger MOKOBI, Blaise MOKOBI, Tito
ZAYAKANA, Willy WANDO, Nsimba NSEKA, Belinda MOKOBI, Coquette MBENGA,
Néné MBENGA, Bébé YONDO, Ma² Francine KOPERE
de nous avoir soutenu de notre parcours durant la vie estudiantine ;
A mes soeurs, frères, cousines et cousins Diora LIHAU,
Tchoutchou LIHAU, Geno MOKOBI, Guy MOKOBI, Winner LUZALA, Néhémie
MOKOBI, Hostin MOKOBI, Hervé MOKOBI, Lionel MOKOBI, Sephora MOKOBI,
ZIZINA NZONGO, Nzuzi & Nsimba ZAYAKANA, Cédric ZAYAKANA, Norris et
Chuck ZOLA, Glodi, Divin, Davina, Rabi et Randy MAKWALA que ce travail vous
rend entièrement fiers ;
Jonathan MOKOBI
In memoriam
A mon père GUY MOKOBI NGODI, vous que le ciel a
arraché la vie d'une manière inopinée et à fleur de
l'âge, au moment où nous avions encore besoin de vous ; que
la terre de nos ancêtres te soit encore et surtout bien
accueillie ;
A mes grands-parents Julienne PONDA, Alice AKUAYI et Faustin
ZAYAKANA, vous par vos sages-conseils avez toujours voulu que nous soyons
studieux, veuillez trouver ici l'expression de notre profonde reconnaissance
même si vous êtes non-présents.
Jonathan MOKOBI
3 Avant-propos
Il est de coutume qu'à la fin d'une formation d'un
cycle complet de l'étude supérieure et universitaire, de
procéder à la rédaction d'un travail de fin de cycle, pour
l'obtention d'un titre académique.
Pour ne pas être ingrat, tout travail scientifique n'a
jamais été l'oeuvre d'une seule personne.
Nous rendons grâce à Dieu qui est omniscient,
omnipotent et omniprésent, qui avait la possibilité de dire
« NON », mais il a
prononcé « OUI » pour que ce travail soit
achevé avec beaucoup de lacunes;
Nous tenons à remercier le Professeur Ordinaire Patrick
MAKALA NZENGU ainsi que toute son équipe qui, en dépit de leurs
multiples préoccupations, ont accepté de nous diriger ;
A toutes les autorités académiques de l'Institut
Supérieur de Commerce « ISC » pour une
formation optimale dont nous sommes reconnaissants ;
Nous n'omettons jamais de remercier nos compagnons de lutte,
aux Amis du savoir et les essentiels Dorcas MPONGO, Gloire MBALA, Kleddy
MILAMBO, Nelson MENA, Johnson LIKALI, Naômie KEBEBE, Fallone TEDIKA que
ce travail soit pour vous un moyen de s'unir plus ;
Nos sincères remerciements à, Rubeinsky
MAKENGO, Pathy MAGWA, Jonathan MALAMBA, Pachard MAMBOTE, Fanny MABANDWE, Dieu
KUYANGISA, Ajuno BUKANGAMA, Nipho MENGI, Déborah MUTOBA, Marleinne
MALEKAMA, Joêl MADEKO, Fabien BOSAKO, Joêl DJEDJE, Ma²
Ange KATULA, Ma² Tina WALO, Arlette NIANGI, BALAYI, Elliot KAZADI, Lavis
MBANDANZO, DAMAS MONTANA, Ma² ODETTE IKOPO, Pa² Nico KAMULETE, Bedie
MIELA, Flory MANTANTU, Annie MAKIA, Britanie MAKUALA, CHRISTELLE( p'te soeur
propre), Ibrahim BONDOKI Gustave MBELENGE, Océan MENGI, TIWEDI
Exaucé, Gédéon KABEYA...
Nous remercions également Collinet LOSA, Kevine
LIKONGO, Propheta DIZOLELE, Charlène KONGO, Sicia MASANKA, Pa²
ALEXANDRE, DOKOTA, Joël MABIALA, Hermite NDJOLI, Heridie YUMINA, Dorcas
MAMBA, Christopher MANGETE, Damson BINGANA, Diedo SHIDI, Gloire MBENZA...
Très spécialement à Monsieur PATRICK
BUKANGAMA (le Comptable), Madame Noëlla MUSUAMBA (La Cassière), aux
Professeurs JB PUNA, José NDUKUMA, Elefteria MAKUNGA, Propheta
DIZOLELE(Secrétaire), Maître Christian BOSEMBE (RTG@), Pa²
Manacé KONDE que mon DIEU vous bénisse abondamment.
A toutes nos amies spéciales, Marie MANDE, Merveille
MEYA, Christelle, spécialement à VALERIE MUTOKE
MBUYI.
Que tous ceux qui de prêt ou de loin, ont
contribué à l'élaboration de ce travail, trouvent ici
l'expression de notre profonde reconnaissance, même si leurs noms ne sont
pas figurés sur la liste.
Jonathan MOKOBI
4 0.
INTRODUCTION
4.1 0.1. ETAT DE LA
QUESTION
Le domaine scientifique, plus précisément celui
de la recherche reste un domaine complexe, où
complémentarité, reformulation et critique se succèdent.
Ainsi, il nous est semblé judicieux de chercher si notre
préoccupation a été précédemment
étudiée par certains auteurs.
Certes que la question de l'entrepreneuriat a
été déjà au coeur de plusieurs auteurs à
l'instar de Pierre-André Julien et Louise Cadieux considèrent
l'entrepreneuriat comme un instrument clé permettant d'améliorer
la compétitivité entre les nations, de favoriser la croissance
économique et d'accroître les possibilités d'emplois ;
Ils vont loin en disant que les chercheurs et preneurs de décisions
s'accordent pour dire qu'une économie entrepreneuriale est une
économie dynamique et innovatrice c'est-à-dire qui
expérimente de nouvelles idées, de nouveaux produits ou
processus, ce qui permet de se renouveler. 1(*)
MAKALA NZENGU Patrick considère la culture
entrepreneuriale comme un préalable à l'entrepreneuriat ;
elle se situe en amont. Elle est une ressource précieuse qui permet
d'accroître nos richesses individuelles et collectives et est un gage de
la prospérité sociale et économique, mais le
développement de cette culture exige du temps et surtout de l'engagement
de décideurs à tous les niveaux. 2(*)
Les notions unies notent à leur tour que
l'entrepreneuriat peut se définir comme étant l'activité
économique à but de lucre (et les processus décisionnels
associés) menée dans des conditions de risque t d'incertitude. Il
a un lien avec l'innovation parce que les entrepreneurs cherchent à
découvrir de nouvelles combinaisons de facteurs de production pour
réaliser un profit. Elles ajoutent que le développement de
l'entrepreneuriat accroit la richesse nationale et bénéfique pour
les consommateurs parce qu'il met sur le marché de produits nouveaux et
moins couteux. L'emploi de nouvelles technologies et solutions novatrices
contribuent à l'efficience macroéconomique. En outre, les
nouvelles entreprises créent des emplois t contribuent ainsi à la
réalisation des objectifs généraux de
développement.3(*)
En outre, Catherine Leger-Jarniou, quant à elle,
l'entrepreneuriat prend de l'ampleur, tant sur le plan politique que
sociétal. C'est un vaste domaine qui regroupe des secteurs et des
réalités différents. Ce livre collectif vise à
faire un état des lieux de toutes les problématiques liées
à l'entrepreneuriat, se posant comme la référence sur le
sujet. Chaque chapitre se construit de la manière suivante ; les
enjeux de la thématique, les faits marquants depuis dix ans, les points
importants actuels, les challenges et l'essentiel à retenir. Les
développements théoriques sont ponctuels de cas pratiques et de
témoignages, faisant de cet ouvrage un
« tout-en-un » opérationnel. 4(*)
Quant à Alain Fayolle, l'entrepreneuriat est
destiné aux étudiants en sciences et gestion des
universités, des écoles de commerce et des écoles
d'ingénieur, ainsi qu'aux enseignants, entrepreneurs, consultants, cadre
et dirigeants d'entreprises qui souhaitent devenir acteurs de la
création d'entreprises. Son ouvrage qu'il a travaillé avec
Patrick Molle a pour objectif d'accompagner les personnes qui envisagent
d'entreprendre, quel que soit leur projet. Articulé autour de la notion
de processus et axé sur les principales situations entrepreneuriales, il
analyse en profondeur les thèmes suivants : profit et
caractéristiques de l'entrepreneur ; innovation et création
de valeur, création d'entreprise et d'activité, reprise
d'entreprise, croissance et transition, internationalisation de
l'entrepreneuriat. Bâti à partir de très nombreux cas
réels et largement testé en formation. 5(*)
Sur même ordre d'idées, Guy Kawasaki pense ce qui
suit : vous êtes entrepreneur et vous êtes sur tous les
fronts. Comment lever de l'argent ? Comment constituer une équipe
et bien s'entourer ? Comment vendre ? Communiquer et utiliser au
mieux les réseaux ?
Après le best-seller l'art de se lancer, voici à
présent la réalité de l'entrepreneuriat, pour vous aider
à avancer lorsque surviennent les premiers problèmes, quel que
soit le stade où vous en êtes. Un bon entrepreneur est celui qui
tient la route au-delà de la première année de lune de
miel, où tout est espoir et euphorie. Ce livre ouvre des perspectives
nouvelles sur les difficultés de l'entrepreneuriat au début de la
vie d'une entreprise et vous donne les moyens de les résoudre. Pas de
meilleur guide que Guy Kawasaki ; Il parle vrai, avec une humeur qui
décape, et il sait mieux que personne ne se mette à votre place.
Guy Kawasaki vous signale tous les pièges, ce qui vous évitera
bien des bévues. Ce livre vous fera gagner un temps fou, vous
économisera es milliers d'euros en honoraires de Consultant et vous
renforcera dans votre conviction. 6(*)
Sur le même ordre d'idées, Bernard Largillier
comprend qu'il apparait que la culture joue un rôle important et parfois
déterminant dans les motivations des dirigeants, et donc dans leurs
décisions. Il importe donc de savoir comment les composantes culturelles
d'une famille, d'une personne, d'une société ou d'actionnaires
vont dans le sens de l'intérêt de l'entreprise ou bien leur sens
contraire. L'objectif de cet ouvrage est de donner des repères au
lecteur en acquérant une véritable culture d'entreprise et
d'aider les dirigeants à mieux décider ce qu'ils veulent, de ce
qu'ils sont en droit en devoir, à l'aide de témoignages et de
leçons d'expériences pour les entrepreneurs actuels et
futurs ; ainsi que de nombreux exemples historiques de réussite
d'entreprises et de leurs causes. Comme l'indique Thibault Lanxade dans sa
préface, l'ouvrage réalisé par Bernard Largillier a une
approche diamétralement opposée et fait le choix de revenir
à l'essentiel : La création d'une entreprise est une
incroyable aventure humaine. [...]. L'auteur défend l'unique solution
qui permettra de résoudre la très grande majorité des
défis auxquels nous sommes confrontés. Cet ouvrage s'adresse en
premier lieu aux étudiants et stagiaires. Il est aussi
dédié à ceux qui veulent entreprendre et acquérir
une vraie culture d'entreprendre, non pas pour réussir une
carrière, mais pour réussir simplement leur vie, pour servir
toujours lieux leurs clients. Il est aussi dédié à tous
ceux qui cherchent des vérités plus humaines et autres que celles
du pouvoir et de l'argent. 7(*)
Nous pouvons aussi constater que Stéphane
Dégonde qui stipule qu'il y a 4ans pour lancer une start-up... 4minutes
pour la liquider ! la création d'entreprise n'est pas toujours
synonyme de succès : on dénombre chaque année
près de 63.000 faillites d'entreprises. Confronté à la fin
brutale et inattendue de son entreprise, Stéphane Dégonde s'est
interrogé, au-delà des causes externes, sur sa propre
responsabilité de dirigeant dans ce destin trop vite interrompu. Le
résultat est sans appel : La fragilité de l'entreprise avait
été cultivée sans même en prendre conscience. Une
conclusion s'est alors imposée à lui : l'entrepreneur, par
ses excès et ses émotions, constitue la première source de
risques de son entreprise. En rencontrant 51 entrepreneurs aux parcours
singuliers, et en tirant profit de sa propre expérience, Stéphane
Dégonde a imaginé le guide du créateur d'entreprise qu'il
aurait aimé avoir : majeur que tout entrepreneur doit connaitre
pour mieux les éviter, les surmonter, voire parfois les accepter, afin
de rendre son entreprise pérenne. Chaque risque est
évalué, statistiques et témoignages à l'appui, et
des solutions, souvent pleines et bon sens, sont proposés. Un livre qui
poursuit un seul objectif : la réussite des entrepreneurs. 8(*)
Franck Janssen stipule que l'entrepreneuriat est un moteur
majeur du développement économique et social ? C'est
pourquoi il est essentiel de sensibiliser les étudiants
à l'entrepreneuriat, afin de les amener à envisager de lancer
une activité nouvelle créatrice de valeur.
Plus généralement, une approche entrepreneuriale
peut être utile au sein ou à l'extérieur d'entreprises ou
d'autres organisations poursuivant ou non un but de profit et notre
société, dans son ensemble, a besoin d'individus ayant l'esprit
d'entreprendre. Cet ouvrage constitue une introduction. Il a pour objectif de
sensibiliser le lecteur aux aspects humains, économiques, financiers et
managériaux de la démarche entrepreneuriale, ainsi que de
démystifier cette dernière. Son approche est résolument
interdisciplinaire et il présente les multiples visages de
l'entrepreneuriat. Au terme de sa lecture, les étudiants auront acquis
et développé les outils d'analyse et de réflexion qui les
aideront à comprendre les processus entrepreneuriaux. Il est
divisé en 4 grandes parties : Le cadre de l'entrepreneuriat, la
démarche entrepreneuriale, l'évolution de l'activité
entrepreneuriale et, enfin, les différentes facettes de
l'entrepreneuriat. Il s'adresse à un public d'étudiants en
sciences humaine, exactes et appliquées, de même qu'à toute
personne désireuse de mieux comprendre l'entrepreneuriat. Il a
été conçu pour des auditoires diversifiés et ne
nécessite aucun prérequis. 9(*)
LUKIENI lu NYIMI, à son tour comprend qu'en RD Congo,
nombreux sont ceux et celles de tous les âges et de toutes les
catégories sociales, qui nourrissent l'ardent désir
d'entreprendre, en vue d'améliorer tant peu vécu quotient.
Tout le problème pur ces entrepreneurs potentiels,
c'est de savoir comment s'y prendre, comment faire le premier pas et comment
réussir dans un contexte qualifié de très difficiles aux
dires de ceux qui s'y sont déjà engagés. Où trouver
l'argent (source de financement) quand on est chômeur et dans un
environnement où les banques accordent difficilement des
crédits ? Quel type d'activité exercer ? Quelle forme
d'entreprise créer ? Et surtout, comment obtenir le bon conseil
dans un univers où les entrepreneurs qui ont réussi ne sont pas
toujours disposés à communiquer le secret de leur réussite
à des concurrents potentiels ?
Autant de questions et bien d'autres auxquelles cet ouvrage se
propose d'apporter des réponses pratiques.
Dédié à tous les candidats entrepreneurs
de la RDC, et écris avec empathie, ce livre s'assigne pour objectif de
fournir au lecteur l'information essentielle le rendant capable d'entreprendre
tout seul, « dès demain matin » les démarches
nécessaires à la création d'une PME.
« De la misère ou la pauvreté
écrasante, écris notamment l'auteur, évoluons
progressivement vers l'enrichissement licite, car s'enrichir licitement est
glorieux ». 10(*)
4.2 0.2.
PROBLEMATIQUE
Il nous est demandé de définir tous les concepts
clés selon les différents auteurs et dictionnaires dans cette
partie...
Le moteur de recherche Google définit
« l'importance » comme un caractère de ce qui est
important ; une autorité, un prestige que confèrent un rang
social élevé ; de graves responsabilités, un talent,
important. Selon le Dictionnaire Larousse, l'importance c'est un degré
de force, d'intensité, de valeur d'intérêt,... de quelque
chose ou de quelqu'un. Le même dictionnaire stipule qu'elle est le
caractère de quelque chose ou de quelqu'un qui est important,
considérable par son rôle, son intérêt, son
influence. Le site
www.cntr.fr définit l'importance
comme ordre de grandeur, de qualité ou d'intensité, c'est le fait
que quelque chose se compte, joue un rôle plus ou moins décisif,
ait de l'intérêt aux yeux de quelqu'un. L'entrepreneuriat est
défini selon wikipédia comme étant les activités
qui concourent à la formation et à la croissance d'une entreprise
dont la conséquence première est la création de valeur.
D'après Oxfam (2013), l'entrepreneuriat correspond
à la création de richesses économiques et sociales
à partir de l'initiative, l'imagination et la volonté d'une
personne qui le développera une activité à partir de
ressources existantes. L'entrepreneuriat est l'action de créer une
nouvelle entreprise ; est une activité difficile et bon nombre de
création d'entreprises se soldent par un échec.
Comme cela apparait, lorsqu'on aborde le conflit
d'entrepreneuriat on est tenté de le limiter au phénomène
de création d'entreprises ou encore aux aspects liés à la
création ou à l'évolution d'entreprises.11(*)
Cependant, Pierre-André JULIEN & Louise CADIEN sont
allés plus loin et ont avancé que la définition de
l'entrepreneuriat englobe non seulement la création d'entreprises et le
rôle des entrepreneurs dans celle-ci, mais également les
changements au niveau de la direction et de la propriété, tels
que le rachat ou la reprise d'une entreprise existante, l'innovation sous
toutes ses formes à l'intérieur des entreprises pérennes,
ou encore les ajustements dans ces entreprises pérennes pour faire face
à l'évolution des marchés et satisfaire les besoins
socio-économiques des individus.12(*)
L'avenir est défini sur internet13(*), comme une situation, sort de
quelqu'un dans le temps à venir, évolution, destinée de
quelque chose. Un autre encore le définit comme un temps à venir,
une situation future de quelqu'un, il a comme synonyme
« horizon », « futur »,
« temps »...14(*)
Sur le même ordre idées, une encyclopédie,
toujours sur internet le définit l'avenir comme un futur, ce qui va
arriver.15(*)
En revanche, prometteur se définit comme quelque chose
de plein de promesses. C'est une personne qui promet, qui donne à
espérer.
D'où dans le cadre de notre travail, avenir prometteur
nous faisons allusion à un futur qui promet quelque chose de positif,
qui nous rassure le futur.
Dans ce sens, nous pouvons poser la question de savoir si
réellement en étant entrepreneur, en cherchant à
créer son propre start-up, son avenir est garanti.
Est-ce que plonger dans l'entrepreneuriat est le seul moyen de
se rassurer de son avenir ? Ce sont ces deux questions que nous allons
tenter de répondre dans les lignes ci-dessous.
4.3 0.3. HYPOTHESE
A titre d'hypothèse, on pourrait émettre qu'il
est possible de se rassurer de son avenir si on arrivait à créer
sa propre entreprise, même s'il n'est pas le seul moyen mais au moins
c'est un moyen plus ou moins sûr pour les jeunes, surtout pour un pays
comme le nôtre(RD Congo) où les gens se trouvent dans l'obligation
de passer dans le chômage ; où même les gens qui
travaillent se plaignent qu'ils sont mal payés, le taux de chômage
est extrêmement élevé.
4.4 0.4. CHOIX ET
INTERET DU SUJET
Jeune et Entrepreneur que je suis, le choix sur ce sujet est
d'autant plus pour moi de réveiller les jeunes qui attendent finir les
études pour lancer leurs start-ups, ceux qui ont déjà fini
les études mais attendent toujours décrocher un job qui pourrait
être une utopie et de motiver ceux qui les créent en étant
étudiant ; bref, de susciter les entrepreneurs du
XXIème siècle.
Cela nous parait très crucial car il va nous permettre
de réduire le taux de chômage à la baisse.
4.5 0.5. DELIMITATION
DU TRAVAIL
Pour arriver à bien mener l'étude de ce
thème, il sied de délimiter le champ dans lequel seront
analysées les données relatives à l'entrepreneuriat qui
nous rassure l'avenir. Ainsi, ce travail sera limité dans le temps et
dans l'espace. Dans le temps, nous avons effectué nos investigations
suivant d`une période de huit(8) mois, allant de Décembre
à Juillet 2018 ; tandis que dans l'espace, nous nous sommes
resté uniquement sur notre propre projet.
4.6 0.6. METHODE ET
TECHNIQUES UTILISEES
Il est à signaler que l'importance des méthodes
et techniques dans un travail scientifique est sans commentaires ; car
elles permettent la découverte de la vérité. Pour notre
travail, nous allons utiliser les méthodes et techniques
suivants :
ü La méthode analytique qui nous
aidera à analyser toutes les informations ayant trait à notre
travail ;
ü La technique documentaire nous
permettra à fouiller tous les documents susceptibles ayant trait
à notre travail ;
ü La technique d'interview, très
capitale, nous aidera à aborder par l'entremise de
questions-Réponse tous les interlocuteurs, ceux qui ont eu à
entreprendre, qui ont réussi ou carrément
échoué.
5 Ière
PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
6 Chapitre 1: REVUE
LITTERAIRE SUR L'ENTREPRENEURIAT
6.1 Section 1 : Notion sur l'entrepreneuriat
6.1.1 1.1. Définition de
l'entrepreneuriat
L'entrepreneuriat est particulièrement difficile
à définir, le concept relevant d'un grand nombre de disciplines
et répondant à des considérations ou des objectifs
opérationnels fort divers. Selon la littérature scientifique et
professionnelle consultée dans le cadre de ce travail de recherche, la
définition de l'entrepreneuriat englobe non seulement la création
d'entreprises, et le rôle des entrepreneurs dans celle-ci, mais
également les changements au niveau de la direction et de la
propriété, tels que le rachat ou la reprise d'une entreprise
existante, l'innovation sous toutes ses formes à l'intérieur des
entreprises pérennes, ou encore les ajustements dans ces entreprises
pérennes pour faire face à l'évolution des marchés
et satisfaire les besoins socio-économiques des individus.
Autrement dit, l'entrepreneuriat peut être
considéré sous différents angles, selon la position
épistémologique ou les objectifs du chercheur. De façon
plus particulière, le concept de l'entrepreneuriat tient compte de
l'impact sur le milieu et de l'influence de ce milieu pour susciter le
développement des entreprises en fournissant ressources et conventions
plus ou moins stimulantes. Mis en contexte, l'entrepreneuriat relève
donc d'une réalité multidimensionnelle, souvent difficile
à cerner dans sa totalité. C'est la raison pour laquelle un site
web du gouvernement Canadien le définit comme « l'action
humaine, soutenue par le milieu environnant, pour générer de la
valeur sur le marché à travers la création ou le
développement d'une activité économique, évoluant
avec cette valeur et finalement affectant l'économie, et ce, dans le but
de mieux répondre aux besoins individuels et collectifs d'un
territoire »16(*).
6.1.2 1.2. Bref historique de l'Entrepreneuriat
Le début de ce troisième millénaire est
marqué par le renouveau de l'esprit d'entreprendre et du comportement
entrepreneurial, lesquels affectent tous les pays et tous les domaines de la
vie économique et sociale : les créations et les reprises
d'entreprises, les entreprises existantes, les associations et même le
service public. Cet intérêt marqué pour l'entrepreneuriat
concerne également tous les publics, jeunes, séniors, femmes,
cadres en activité, demandeurs d'emploi, fonctionnaires.
Pendant de nombreuses années on a pensé que
l'esprit et la capacité d'entreprendre relevaient principalement, voire
exclusivement, du goût du risque et de traits de personnalité
particuliers, comme le besoin d'indépendance ou d'accomplissement.
Depuis le début des années 1980, cette vision d'un entrepreneur
inné est remise en question. Entreprendre aujourd'hui, c'est aussi et
surtout une discipline, dont les règles et les principes peuvent
s'apprendre et être systématiquement appliqués. Savoir
entreprendre est, au moins partiellement, une technique17(*) .
Esprit d'initiative et de création inédit,
évolution des mentalités et du regard sur l'entreprise,
multiplication de parcours singuliers ayant valeur d`exemple,
modélisation d'un écosystème stimulant, culture
diffusée dans les établissements d'enseignement supérieur:
entreprendre jouit désormais d'une image florissante.
Tout n'est pas encore parfait, loin de là,
néanmoins les progrès sont incontestables. Le vocable n'est plus
un phénomène de mode mais un état d'esprit qui prend
racine dès le plus jeune âge ; un acte d`engagement dont les
milieux politiques et associatifs s'arrogeaient jusqu'alors le monopole ;
un désir de prendre, aussi, en main sa vie.
Jamais, jusqu'au premier choc pétrolier en 1973,
l'esprit d`entreprendre n'avait été réellement soutenu,
victime d`une image parfois jugée « ringarde »
et confiné aux artisans et « petits patrons.» Inculquer
l'esprit d`entreprendre n'était pas dans l'air u temps. Pourtant,
quelques acteurs, à l'époque, ont permis de façonner ce
qu'est devenu en 2017 l'esprit d'entreprendre, contribuant à la
recomposition intégrale du paysage-culture, institutionnel,
réglementaire-grâce à laquelle, désormais, ledit
esprit connait son âge d'or.
Encouragé par les technologies numériques et
propulsé par l'Etat « enfin » conscient de sa
responsabilité et de l'intérêt de soutenir. L'acte
d'entreprendre est dorénavant un pilier de l'économie domestique,
mais aussi un révélateur des potentialités humaines de
créer, d'oser, de bâtir, de diffuser.18(*)
6.1.3 1.3. L'entrepreneuriat un champ de recherche
multidisciplinaire
Tableau N°01 : L'entrepreneuriat : un
champ de recherche multidisciplinaire
Discipline
|
Niveau d'analyse
|
Unité d'analyse
|
Exemple de questions posées
|
Psychosociologie
|
Individuel
|
L'entrepreneur
|
Comment un entrepreneur se distingue-t-il?
Qui devient un entrepreneur?
Quelles sont les motivations pour devenir un entrepreneur?
|
Comportement organisationnel
|
Individuel/ organisationnel
|
L'organisation entrepreneuriale
|
Comment les changements se font-ils dans les organisations?
Comment l'entrepreneur influence-t-il les autres acteurs?
Comment les autres parties prenantes influencent
l'organisation?
|
Sciences administratives
|
L'entreprise
|
Le fonctionnement et la stratégie des entreprises
|
Comment démarre-t-on une nouvelle entreprise et comment
la gère-t-on?
|
Théorie inter- organisationnelle
|
Relation entre l'organisation et son environnement
(méso)
|
Les réseaux, le capital social
|
Comment l'entrepreneur utilise-t-il ses réseaux
personnels et obtient-il les ressources dont il a besoin?
|
Théorie écologique de population
|
Le secteur industriel
|
Les processus évolutionnaires des organisations et des
populations
|
Qu'est-ce qui caractérise la survie, le
développement et le décès des nouvelles entreprises?
Quels facteurs environnementaux influencent la création
et le maintien des nouvelles entreprises?
|
Sociologie
|
Société
|
Le système social
|
Comment le démarrage et la croissance d'une entreprise
sont-ils considérés dans la société? Quel
rôle l'entrepreneur assume-t-il dans la société?
Quel est le rôle de l'environnement social dans le
processus entrepreneurial?
|
Anthropologie sociale
|
Société
|
La culture du système
|
Comment les nouvelles connaissances sont-elles
transférées aux entrepreneurs et aux entreprises?
|
Économie
|
Société
|
Le système économique
|
Quelles sont les retombées économiques de
l'entrepreneuriat?
|
Source : Internet, page Google (séminaire sur
entrepreneuriat)
Commentaires :
Ce tableau nous explique que l'entrepreneuriat n'est pas une
affaire d'une seule discipline ; Il nous incite à embrasser
plusieurs disciplines; Selon certains chercheurs en entrepreneuriat, la taille
et le type d'entreprises importent peu, d'autant qu'elles participent
activement à la création d'emploi et au maintien de la
vitalité du tissu économique (Luke et coll., 2007;
Landström, 2008). Par exemple, ne se réfère-t-on pas
à des entreprises comme le Cirque du Soleil, le Groupe Jean Coutu ou
Bombardier pour illustrer la réussite « entrepreneuriale »?
Pour d'autres chercheurs, les PME représentent un champ (ou un «
objet ») de recherche à part entière, et leurs
différentes dimensions ou spécificités (Fayolle, 2004;
Torrès, 1997) permettent d'entretenir le dynamisme entrepreneurial tant
recherché. Parmi les sujets liés à ce champ, mentionnons
les typologies qui servent à distinguer les PME entre elles ou à
comprendre les différents profils stratégiques des
propriétaires dirigeants de PME (Julien et Marchesnay, 1996; Julien,
2005; Smith et Miner, 1983), le phénomène du travail autonome
(Laferté, 2007), les entreprises artisanales ou de très petite
taille (Fourcade et Polge, 2006; Picard, 2006; Jouaen et Torrès, 2008)
ou encore les PME familiales (Cadieux, 2005a, 2005b). Soulignons que pendant
plusieurs années, les chercheurs ont confondu les « entreprises
familiales » et les PME, sous prétexte que l'implication d'un ou de
plusieurs membres de la famille dans l'entreprise suffisait pour les
catégoriser, alors que cela est beaucoup plus une question de
positionnement du chercheur face à la population étudiée
et à l'impact recherché sur l'ensemble de ses résultats
(Astrachan et Schanker, 2003). Dans la foulée des recherches faites sur
l'entrepreneuriat, on peut voir au tableau 3 la liste des thèmes
dominant le domaine selon Filion (2005).
6.1.4 1.4. Les différentes formes de
l'entrepreneuriat
Tableau N°02: Les différentes
formes de l'entrepreneuriat
Formes entrepreneuriales
|
Définitions
|
Sources
|
Création pure d'entreprise
|
Une création est dite pure si l'activité
exercée ne constitue pas la poursuite d'une activité de
même type exercée antérieurement au même endroit par
une autre entreprise.
|
Counot et Mulic (2004)
|
Essaimage
|
Pratique par laquelle une entreprise favorise le départ
de certains de ses salariés et les aide à créer leur
propre entreprise.
|
Office québécois de la langue française
(2007)
|
Reprise d'entreprise
|
Achat, donation ou héritage d'une entreprise
déjà existante.
|
Counot et Mulic (2004)
|
Développement et croissance d'une entreprise
|
Nouveaux débouchés commerciaux (produits,
services, procédés) ou mise en application de meilleurs moyens de
répondre à la demande du moment.
|
OCDE (1998)
|
Intrapreneuriat
|
Conception de nouveaux projets ou de nouvelles
activités ou développement des activités actuelles,
à partir d'une entreprise existante, quelle que soit la taille de
l'entreprise.
|
Carrier (2008)
Dumais et coll. (2005)
|
Sources : Les auteurs cités dans le
tableau, à la dernière colonne
Commentaires
Comme il faut trouver une définition plus inclusive,
nous partirons ici avec celle présentée par l'OCDE en 2007
stipulant que l'entrepreneuriat est le résultat de « toute action
humaine pour entreprendre en vue de générer de la valeur via la
création ou le développement d'une activité
économique identifiant et exploitant de nouveaux produits, de nouveaux
procédés ou de nouveaux marchés ». Toutes les
variables qui favorisent ces actions humaines en vue d'un résultat
économique contribuent à expliquer l'entrepreneuriat.
Toutefois, cette définition demeure restrictive,
puisque, comme le rappellent Bygrave et Hofer (1991) ou Aldrich (1990), elle
peut limiter l'action humaine en question au résultat de l'intervention
d'un ou de quelques acteurs seulement, alors que l'environnement
général et les relations, par exemple avec la famille, les
modèles provenant du milieu ou encore les réseaux jouent un
rôle très important dans le développement de chaque firme.
Cette ouverture à l'environnement n'est-elle pas d'ailleurs le but
ultime de cette analyse pour l'ISQ, qui est de pouvoir comprendre les raisons
extérieures favorisant la multiplication, le maintien, la croissance ou
la transformation des entreprises, soit au plan local ou régional, soit
finalement au plan national, et donc de mesurer l'évolution du nombre
d'entreprises sur le territoire et d'analyser les déterminants
expliquant cette évolution ?
Dans notre analyse de l'entrepreneuriat, il faut donc aller
encore plus loin que les raisons individuelles à la création ou
à l'innovation et tenir compte des facteurs favorisant celles-ci.
En effet, toute création ou tout changement dans
l'environnement a non seulement une incidence sur la nouvelle entreprise, mais
aussi sur le marché local et possiblement national ou international, ce
qui finit par influer sur le tissu industriel territorial et, finalement, sur
les entreprises et les entrepreneurs qui le composent.
L'entrepreneuriat entraîne la création plus ou
moins régulière de valeurs nouvelles sur les marchés
territoriaux ou extérieurs, telles que de nouvelles structures de
production et la création de nouveaux biens ou le choix de nouvelles
localisations. Cette création affecte d'autres entreprises et les
acteurs ou joueurs économiques de la région ou de
l'extérieur qui profitent ou non de l'évolution du marché.
À son tour, la création de valeurs nouvelles perturbe le ou les
marchés, ce qui pousse plus ou moins rapidement le territoire à
évoluer, pour finalement se développer et mieux répondre
aux besoins de ses citoyens et des clients extérieurs en favorisant la
création de plus d'entreprises, donc plus d'emplois et plus de
richesse..
6.1.5 1.5. Une typologie de l'entrepreneuriat
Nous retenons pour notre travail cinq(5) types
d'entrepreneuriat :
Ø Entrepreneuriat Formel et Entrepreneuriat
Informel
o Entrepreneuriat formel comprend les
activités relatives à l'économie formalisée
c'est-à-dire les activités autorisées et reconnues par
l'Etat ;
o Entrepreneuriat Informel est relatif aux
activités qui s'exercent dans le noir, non enregistrées par
l'Etat. On peut aussi avoir l'entrepreneuriat sectoriel, par analogie à
l'économie sectorielle qui concerne les activités
prohibées et illicites.
Ø Entrepreneuriat Individuel et Entrepreneuriat
Collectif
o Entrepreneuriat Individuel c'est la
volonté d`une personne de se débarquer, d'acquérir plus
d`indépendance et de liberté sans qu'intervienne une
autorité.19(*)
o Entrepreneuriat Collectif est
caractérisé par un groupe d'individus qui décèlent
un même besoin et qui unissent leurs efforts pour répondre
à un besoin de la communauté.
Ø Entrepreneuriat Occasionnel et
L'Entrepreneuriat Durable
o Entrepreneuriat Occasionnel reprend les
activités temporaires, journalières,...
o Entrepreneuriat Durable, selon la
durée de l'activité, correspond aux activités et surtout
les sociétés dont l'exploitation ure longtemps.
Ø Entrepreneuriat Féminin et
L'Entrepreneuriat Masculin
Certaines activités peuvent être exclusivement
exercées par des femmes, alors que d`autres peuvent être
spécifiques aux hommes.
Ø Entrepreneuriat Privé, Entrepreneuriat
Public et Entrepreneuriat Social
Ici le critère est le statut juridique de l'entreprise.
Le privé concerne les entreprises du secteur privé ; le
public, les entreprises du secteur public et l'entrepreneuriat social concerne
les différentes entreprises du statut de l'économie sociale.
6.1.6 1.6. Modes de financement de l'entrepreneuriat
Le financement correct d'un projet est
une des conditions de réussite de ce projet. Il distingue selon
Professeur NSIMBA LUZOLO trois(3) sources des capitaux dont les capitaux
propres, les capitaux empruntés et les aides.
Ø Les capitaux propres comprennent le capital social et
l'autofinancement (on le trouve dans les comptes réserves, reports
à nouveau, provisions, amortissement).
Ø Les capitaux empruntés sont constitués
des dettes à long et moyen terme, ces fonds peuvent provenir des
institutions financières bancaires et non bancaires (banques
commerciales et de caisses d'épargne et de crédit). Mais aussi
des obligations.
Ø Les aides, sont généralement
distribuées par l'Etat ou la collectivité locale. Elles sont de
nature financière (subventions, avances remboursables, garanties
d'emprunt), fiscale (exonération d'impôt, réductions et
abattement fiscaux) ou encore sociale (exonération des charges
sociales).20(*)
Charles HOANG pense que pour
lancer son entreprise, le créateur doit faire un choix optimal de ses
ressources financières. Il distingue ainsi deux ressources
principales : les fonds propres et les dettes.
- Les fonds propres représentent les apports
effectués par les associés et les subventions obtenues par les
organismes gouvernementaux. Pour lui, les subventions deviennent aussi
directement de fonds propres.
- Les dettes, l'endettement représente les montants
qu'il faudra emprunter (à court terme, moyen et long terme) pour
compenser l'insuffisance de fonds propres.21(*)
6.2 Section 2 :
L'Entrepreneur
6.2.1 2.1. Définition de
l'Entrepreneur
Plusieurs personnes définissent le terme
« entrepreneur » comme ils veulent. Nous le
définissons par quelqu'un qui a un plan bien déterminé
d'investir en soi, qui se forme dans tous ou quasiment tous les domaines, qui
sait modéliser, qui brave la peur et la remplace par la certitude, qui
croit en soi et en fin qui pose des actes au départ font peur, des actes
de foi.
6.2.2 2.2. Le Profit de
l'Entrepreneur
Qui n'a pas rêvé une seule fois dans sa vie de
devenir son propre patron ? Se demanda Robert PAPIN22(*). Le terme
« créateur d'entreprise » concerne bien
évidement les créatrices d`entreprises ».
Tout le monde n'a pas une carrure d`entrepreneur, un
entrepreneur est celui qui mène une vie stressante, libératrice,
difficile, stimulante, très occupée, épuisante, amusante,
gaie, productivité, incertaine. C'est celui qui accepte de risquer de
l'argent pour l'argent.
Le statut de « chef d'entreprise » est un
es plus facile à obtenir : pas de Curriculum vitae à
rédiger, ni lettre de motivation, pas d'entretiens d'embauche avec plus
de 50 autres candidats...Les créateurs d'entreprises n'ont pas à
suivre un parcours unique. Les chemins pour y arriver sont très divers
et variés : cadre se faisant licencier par son entreprise, jeune
diplômé ayant de développé une idée durant
ses études, ouvrier ayant des compétences lui permettant de
s'installer en tant qu'artisan, femme ou foyer ayant décidé de
transformer en activité professionnelle ses compétences
personnelles...23(*)
Aujourd'hui plus que jamais, les trois critères
fondamentaux de la réussite sont le courage, le goût du challenge
et de l'inconnu, et la connaissance de son métier. On ne nait pas
entrepreneur, on le devient. Le fait pour une minorité d'avoir eu de la
chance, dès l'enfance, d'observer dans leur entourage proche un ou
plusieurs chefs d`entreprises est un plus incontestable, pourtant insuffisant,
quand on pense ou grand nombre d'enfants e patrons qui ne veulent surtout pas
devenir entrepreneur ; l'environnement culturel professionnel de
départ étant celui du salariat pour une grande majorité.
Parfois, pour d'autre plus isolés, il suffit d'avoir croisé
enfant ou adolescent, un artisan ou un commerçant pour se sentir en soi
la baisse du commerce.
Le métier de patron (ou d'entrepreneur) est très
spécifique, très différent des autres. Le créateur
(l'entrepreneur) devra être technicien et patron ou commercial et
patron...ou patron tout court, en ce sens qu'il lui faudra toujours ajouter
à une spécialité, plus ou moins bien maitrisée, le
sens de l'entreprise, la vision de l'avenir, prévoir et décider.
C'est quelqu'un qui est constamment en éveil et à l'affût
de ce qui se passe sur le marché afin de détecter des niches
d'activités.
6.2.3 2.3. Types d'Entrepreneur
Nous pensons souvent à tort que tous les entrepreneurs
se valent, du moment qu'ils sont à leur propre compte et qu'ils
participent au développement de leur secteur d'activité, et, pour
quelques-uns d'entre eux, de leur communauté. Mais en
réalité, tel n'est pas le cas. Il y a différents types
d'entrepreneurs. Et ce qui fait la différence entre les entrepreneurs
n'est pas le fait que certains se définissent comme entrepreneurs
sociaux, tandis que les autres optent plutôt pour l'entrepreneuriat
classique où ce n'est que le profit qui compte. Non ! La
véritable différence entre les entrepreneurs se trouve beaucoup
plus loin. Joe Abraham, le fondateur de BosiDNA, dira que c'est dans leurs ADN.
En effet, ça l'est. Mais au-delà de l'ADN, c'est dans leurs
motivations que les entrepreneurs se distinguent. C'est la motivation qui
détermine la vision de l'entrepreneur. Et une fois qu'on découvre
la motivation d'un entrepreneur, on peut aisément le placer dans l'une
des quatre catégories que je m'en vais présenter.
Qu'est-ce qui vous motive ? Voici la question à se
poser :
Pourquoi voulez-vous entreprendre ? Est-ce pour être
riche ? Est-ce pour valoriser votre personne ? Est-ce pour résoudre un
problème dans votre communauté ? Ou est-ce plutôt parce que
cela est la seule chose que vous puissiez faire ? A chaque motivation
correspond un entrepreneur. On peut tricher en se faisant passer pour un
entrepreneur social, alors qu'au fond on ne se soucie guère des autres ;
mais on ne peut pas tricher avec sa motivation, car cette dernière est
intrinsèque à notre personne. Les entrepreneurs sociaux ne
choisissent pas d'être des entrepreneurs sociaux. Ils ne peuvent tout
simplement pas se départir de cela. C'est plus fort qu'eux. Et chaque
fois qu'ils se tournent vers l'entrepreneuriat classique, ils se sentent mal,
et finissent par revenir à l'entrepreneuriat social. Il en est de
même pour les entrepreneurs classiques pour lesquels seul le profit
compte. Lorsque vous les entendez parler, vous notez aisément la
différence entre eux. Cela pour dire qu'on ne peut pas tricher en se
faisant passer pour l'un ou l'autre, car notre réelle motivation nous
trahira tôt ou tard.
Etant un observateur avant tout, j'ai pris du plaisir à
écouter avec toute l'attention possible chacun des entrepreneurs
à être intervenu lors de cette réunion. Et en me basant sur
leurs motivations - celles qui se dégageaient de leurs dires -, j'ai pu
établir ces quatre types d'entrepreneurs que sont : les
Bâtisseurs, les
Opportunistes, les
Spécialistes et les
Innovateurs.
Ø LES BATISSEURS
Les bâtisseurs ne sont motivés que par une seule
chose : le nombre. Pour eux, il faut créer un maximum d'entreprises
possibles pour être considéré comme un entrepreneur. Ils
passent donc d'entreprises à entreprises. Pour toutes leurs
boîtes, ils utilisent la même stratégie qui a fait leur
première réussite, et ça marche. Ce sont habituellement
des conservateurs. Ils ne veulent rien changer à leur méthode
tant que celle-ci leur réussit. Ils sont fiers de dire qu'ils comptent
trois, quatre et même cinq entreprises créées. Lorsque vous
voyez leur réussite, vous vous demandez : mais comment font-ils
? Et s'ils écrivaient un livre, vous vous hâterez de
l'acheter, mais vous ne parviendrez pas à faire comme eux, ce qui est
assez frustrant du reste. Ces gens-là mesurent le succès à
la grandeur et au nombre d'infrastructures. Ils se vantent de la taille de
leurs entreprises, de leur bureau, de leur voiture, et même de leur
maison. Et ce qui est encore plus intéressant avec les bâtisseurs,
c'est qu'ils sont capables d'attirer les investisseurs, les capitaux, les
talents, avec une facilité déconcertante. C'est vraiment
frustrant de ne pas être ces gens. Cependant, les bâtisseurs ont
une faiblesse : ils utilisent et détruisent les gens comme s'ils
étaient des outils. Ce ne sont donc clairement pas des entrepreneurs
sociaux.
Ø LES OPPORTUNISTES
Les opportunistes, eux, ne sont motivés que par une
seule chose : la réussite. Ceux-là voient l'entrepreneuriat comme
un véhicule pouvant les conduire à une vie de nantis. Ils
n'entreprennent que pour leur seul bien-être et, dans une certaine
mesure, pour celui de leurs proches. Ce sont des gens qui sont prêts
à donner le maximum d'eux-mêmes pour atteindre cet objectif. Et
une fois celui-ci atteint, ils ne travaillent plus, ne font plus d'efforts. Ils
vont se la couler douce sur une plage, ou profiter du maximum de filles ou
d'hommes possibles. Etant des opportunistes, ils ne font ce qu'ils font que
pour le luxe et la valorisation, et rien d'autre. Innover n'est pas leur souci.
Résoudre un problème l'est encore moins. Ce sont aussi de
très mauvais partenaires car, ils n'auront aucun état d'âme
à vous quitter pour une affaire plus alléchante où ils
auront la chance d'atteindre leur objectif. Ils sont toujours à la
quête de la meilleure opportunité. Et la plupart du temps, ce sont
de grands optimistes. Ils pourraient perdre des millions dans une affaire, et
le lendemain vous appeler et dire : « Ok ! Je sais qu'on a perdu dans
cette affaire-là, mais celle-ci, c'est sûr que ça va
marcher. » Et ce genre de personnes sont toujours sur plusieurs
projets en même temps.
Ø LES SPECIALISTES
Les spécialistes ne sont motivés que par une
seule chose : la valorisation personnelle. Il s'agit de ces personnes qui sont
allées apprendre de nombreuses choses, la plupart du temps à
l'étranger, où ils ont également développé
des compétences, et qui décident un beau jour de revenir chez eux
avec l'idée d'entreprendre. Ils se considèrent déjà
comme des experts, pouvant vous dire avec une quasi-certitude ce qui va marcher
ce qui ne va pas marcher. Ces gens-là sont difficiles à
conseiller car ils se considèrent eux-mêmes comme des conseillers.
Habituellement, ils ne choisissent qu'une seule affaire, celle qu'à
leurs yeux d'experts est sure de marcher, et ils y investissent aussi bien leur
argent, leur temps que toute leur énergie. Mais en tant que
spécialistes, avant de faire quoi que ce soit, de prendre la moindre
décision, ils vont prendre le maximum de temps pour analyser, tourner et
retourner l'affaire dans tous les sens, s'assurer d'avoir toute la paperasse
afin de diminuer tous les risques possibles. Ces gens-là ont une limite,
et lorsqu'ils l'atteignent, ils ne bougent plus, parce qu'ils ne mesurent pas
le succès comme tous les autres entrepreneurs. Ils mesurent le
succès à partir de leur apport personnel. Ils aiment les phrases
du genre « j'ai fait ceci et cela », « grâce
à ma vision... » etc... Et ce sont encore eux qui parleront de
Business Plan, de Business Model, de Valo etc...
Ø LES INNOVATEURS
Les innovateurs ne sont motivés que par une seule chose
: changer le monde. Ce sont des entrepreneurs accidentels. Tout ce qu'ils
veulent, c'est faire ce qu'ils aiment. Quand vous leur parlez de business, ils
vous répondent que ça ne les intéresse pas. Ils ne veulent
juste que faire ce qu'ils aiment : créer, innover. L'argent n'est pas
leur motivation. Ils sont motivés par leur passion. On a l'exemple de
Mark Zuckerberg dans le film The Social Network, où l'on voit bien qu'il
n'est pas intéressé par l'argent. Tout ce qu'il veut, c'est avoir
un impact, changer le monde, faire quelque chose d'énorme, apporter un
truc nouveau. Voilà pourquoi il dit dans le film que Facebook doit
être un truc cool et pas payant. Pour les innovateurs, changer le monde
et la vie des gens est une mission. Mais le problème avec les
innovateurs, c'est qu'ils sont difficiles à trouver. Ils
préfèrent la solitude de leur chambre aux objectifs des
caméras et appareils photos. Ces gens-là, vous ne les entendrez
jamais parler de business plan, ni utiliser ces autres termes techniques
à l'instar des spécialistes. Les innovateurs se disent toujours
qu'ils n'ont pas à faire les choses comme tout le monde. Ils veulent
toujours se démarquer, faire ce qu'eux seuls peuvent faire. La plupart
du temps, les opportunistes les traquent afin de transformer leur génie
en argent. Les innovateurs sont plus enclins à l'entrepreneuriat social,
lequel leur convient bien, car ils peuvent aussi bien innover que changer
positivement la vie des gens.
Voici donc en somme les quatre types d'entrepreneurs que j'ai
pu dégager. Vous vous rendrez compte que tous les entrepreneurs qui
existent s'inscrivent dans l'une de ces catégories. Il suffit de
connaître leur motivation, non pas celle qu'ils disent, mais celle qui se
dégagent de leurs dires et comportements.24(*)
6.3 Section
3 : Conclusion partielle
Durant ce chapitre dénommé revue
littéraire sur l'entrepreneuriat qui contient d'une
manière générale trois(3) sections, nous avons
cherché à la première section dénommée
notion sur l'entrepreneuriat à définir
l'entrepreneuriat, de chercher à le comprendre d'une manière
superficielle, de son bref historique qui nous explique noir sur blanc que
l'entrepreneuriat date du longtemps, depuis belle lurette(avant
Jésus-Christ) les gens entreprenaient même s'il paraissait non
ordonné et c'est au début de1980 que cette vision innée de
l'entrepreneur est remise en question. Entreprendre aujourd'hui, c'est aussi et
surtout une discipline, dont les règles et les principes peuvent
s'apprendre et être systématiquement appliqués. Savoir
entreprendre est, au moins partiellement, une technique ; de ses
différents formes et types auxquelles les gens peuvent se retrouver et
la manière de s'appliquer correctement, ainsi que les modes de qui
financement qui interviennent à la concrétisation de
l'idée à l'action. A la seconde section dénommé
l'entrepreneur nous avons cherché à comprendre qui est un
entrepreneur, qui peut le devenir, nous avons essayé d'expliquer d'une
manière claire la vie qui mène un entrepreneur qui est un tout
petit peu stressante et nous avons aussi parlé de trois critères
fondamentaux de la réussite qui sont le courage, le goût du
challenge et de l'inconnu, et la connaissance de son métier dans le
cadre de nous encager à aimer ce que nous voulons faire ainsi que
les différents types y afférents et la troisième et
dernière section nous a aidé à résumé toutes
les deux précitées.
7 Chapitre 2 : BREF APERCU SUR L'ENTREPRENEURIAT EN
AFRIQUE
7.1 Section
1 : L'entrepreneuriat en Afrique
7.1.1 1.1. La Jeunesse Africaine face
à l'entrepreneuriat
L'entrepreneuriat, déjà dans la tête de
nos ancêtres depuis belle lurette, constituait un moyen très fort
pour leur survie. (Pêche, chasse, cueillette...)
Nous vivons dans un continent où quand nous finissons
les études, nous sommes dans l'obligation de passer automatiquement au
chômage. Décrocher un job fait partie des exceptions, c'est un
parcourt de combattant. Beaucoup de gens, ceux qui travaillent se plaignent
d'un salaire médiocre qui ne leur permet pas de joindre les 2 bouts du
mois, ceux qui sont chômeurs et sans-emplois continuent à chercher
dans l'espoir de trouver un travail de rêve.
La Jeunesse Africaine doit se prendre en charge en
créant des activités génératrices de revenus.
7.1.2 1.2. Développement de la
culture entrepreneuriale
L'entrepreneuriat a trait à la dimension
économique et sociétale. Si l'entrepreneuriat participe du
développement individuel, il est aussi le moteur de la croissance
économique dans une économie de marché.
Élément central du processus entrepreneurial, l'entrepreneur est
toujours à l'affût de nouvelles opportunités pour agencer
et mettre en oeuvre les ressources appropriées afin de transformer ces
opportunités en activité économique ou sociale. Ce
faisant, l'entrepreneur met en marche un processus de « création
destructrice », pour emprunter l'expression de Schumpeter : « il
crée une entreprise qui produit des innovations, lesquelles forceront
les entreprises existantes à s'adapter ou à
disparaître. » Les niveaux de développement et de
croissance économique dans différents pays à un moment
donné ou dans un même pays à différents moments sont
corrélés à l'intensité de l'activité
entrepreneuriale qui y règne.
L'enseignement de l'entrepreneuriat constitue donc un outil
essentiel pour développer une culture entrepreneuriale dans un pays.
Au-delà même du développement du goût d'entreprendre
et de l'esprit d'entreprise, l'enseignement peut contribuer à
l'amélioration de l'image de l'entrepreneuriat et de l'entreprise, et
à mettre en valeur le rôle de l'entrepreneur dans la
société. Cela est d'autant plus important que les pays
concernés, c'est le cas, par exemple, de la RD Congo et beaucoup de pays
africains qui sont encore peu sensibles à cette culture.
7.1.3 1.3. Contraintes liées
à l'entrepreneuriat en Afrique
Le continent africain en général, la RDC en
particulier est une terre d'opportunités et entame sa phase de
développement de l'entrepreneuriat. Dans cette partie, nous avons pu
identifier certaines difficultés qui, selon nous seraient des
barrières à lever afin de permettre le soutien et le
développement de l'entrepreneuriat. Nous avons cependant :
7.1.4 1.4. La difficulté à
dissocier la question de la propriété
Comme stipule un des principes comptables que «
l'entreprise doit être considérée comme une personne
distincte de celle du commerçant », nous devons comprendre
qu'une entreprise quand elle est créée, est une personne morale
et non, physique.
Or en Afrique, nous avons encore du mal à dissocier la
vie professionnelle de la vie personnelle.
L'argent de la société ne doit pas être
utilisé à des fins personnels (entre-autres : payer son
loyer, aides à la famille, faire des achats personnels) mais
plutôt servir aux intérêts de la société.
Cependant, quelques fois le chef d'entreprise est contraint
d'abdiquer sous la pression de son entourage.
Ainsi donc, le manque d'évolution rapide des
mentalités n'est pas encore favorable à la culture de
l'entreprise. Et pourtant, le porteur de projet a besoin d'être en phase
avec cela et être compris au sein de sa famille pour mener à bien
son projet. Ce qui reste compliquer, difficile, mais non
désespérant.
7.1.5 1.5. Une culture entrepreneuriale
peu développée sur le continent
Nous savons toujours que se lancer dans l'entrepreneuriat est
une vraie aventure avec son lot d'obstacles et d'étapes à
valider, mais en Afrique c'est pour le moment encore plus difficile. La culture
entrepreneuriale est moins répandue auprès notamment des jeunes
africains et encore des femmes.
Heureusement qu'actuellement, nous voyons émerger des
créateurs oeuvres en la matière et innover de façon
incroyable sur des projets d'entreprise. Et ces entrepreneurs doivent
être des exemples et modèles de réussite et de motivation
pour les candidats à la création d'entreprise.
Communiquer et promouvoir, développer, encourager et
soutenir les initiatives seraient une première grande étape
importante pour le développement et de soutient pourront ainsi avoir
plus d'impact.
7.1.6 1.6. Le manque de diversification
des sources de financement pour les porteurs de projet
Une des difficultés majeures rencontrées par un
porteur de projet que ce soit en Afrique, en Europe ou encore sur d'autres
continents, c'est l'accès au financement.
Comment pouvoir financer son projet ? Quelle personne
pourrait croire en notre projet au point d'y investir ? Quel organisme
serait prêt à nous accompagner financièrement dans ce
projet ? Quelles sont les personnes au sein de notre entourage qui
pourraient nous aider à investir dans ce projet ?
Toutes ces questions nous ont pour la plupart au moins
traversé l'esprit ?
Et un entrepreneur a besoin disons le
« cash »pour investir dans son capital, l'achat de ses
marchandises, le besoin en fonds de roulement, son installation physique, le
financement de ses équipements, etc.
7.1.7 1.7. Le manque de solutions
concrètes pour accompagner les porteurs de projets à toutes les
étapes de la création.
Allant de l'idée jusqu'à la gestion de la
structure en passant par l'étape de la création, l'entrepreneur a
toujours besoin d'être accompagné et ne pas être seul.
Pour échanger sur ses différentes
inquiétudes, interrogations, pouvoir tester la viabilité de son
projet, pouvoir bénéficier de conseils appropriés sur des
sujets financiers, juridique de communication... sont essentiels.
7.1.8 1.8. Le manque de motivation
Parmi l'ensemble des freins précités, le seul
qui ne présente aucune solution semble être le manque de
motivation. Si vous n'êtes pas passionné par votre projet, inutile
de vous lancer, un entrepreneur se doit d'être ambitieux mais aussi
motivé par ses idées en toutes circonstances. Le manque d'envie
n'a pas sa place dans l'univers entrepreneurial. Si vous estimez, en revanche
posséder une motivation sans faille ainsi qu'une réelle confiance
en vos projets, alors forcez !
Prenez votre destin en main et devenez le dirigeant que vous
avez toujours souhaité être.
7.2 Section
2 : L'entrepreneur Africain
7.2.1 2.1 L'entrepreneur : Moteur
de la dynamique économique
L'entrepreneur a un rôle particulier et indispensable
dans l'évolution du système économique libéral. Il
est, très souvent, à l'origine des innovations de rupture, il
crée des entreprises, des emplois et participe au renouvellement et
à la restructuration du tissu économique. L'entrepreneur est
souvent l'innovateur qui apporte la destruction créatrice (Schumpeter,
1935). Tout cela a été parfaitement mis en valeur, dès la
fin des années 1970, par Octave Gélinier (1978) qui insiste sur
l'importance des apports de l'entrepreneur à l'économie : «
Les pays, les professions, les entreprises qui innovent et se
développent sont surtout ceux qui pratiquent l'entrepreneuriat. Les
statistiques de croissance économique, d'échanges internationaux,
de brevets, licences et innovations pour les 30 dernières années
établissent solidement ce point : il en coûte cher de se passer
d'entrepreneurs ».
7.2.2 2.2 Les Compétences que
tout entrepreneur africain doit posséder afin de réussir
Que faut-il pour démarrer une entreprise
prospère ? Les compétences qu'il faut pour mener à
bien une entreprise varient en fonction du type d'entreprise et de la
façon dont vous êtes impliqué dans les opérations
quotidiennes réelles. Bien que les compétences varient, il y a
certains traits sur les entrepreneurs qui sont assez cohérents.
7.2.2.1 2.2.1 Possibilité de
déléguer
Chaque entrepreneur est limité par le temps. Il y a
tellement que cela peut être fait par une personne et la capacité
d'un entrepreneur à reconnaître cela et à
déléguer des tâches déterminera directement la
réussite de l'entreprise. Si tous les petits détails doivent
être faits par le propriétaire de l'entreprise, il est peu
probable qu'il réussisse ou augmente beaucoup plus qu'une
opération d'une seule personne. La clé de la
délégation consiste à décharger les tâches
les moins précieuses afin que le temps du propriétaire puisse
être axé sur les tâches qui ont le meilleur retour sur
investissement et ajouter la plus grande valeur à l'entreprise.
7.2.2.2 2.2.2 Capacité d'apprendre
Laisser tomber une tâche sur le bureau de quelqu'un et
simplement lui dire de « comprendre » n'est probablement
pas la meilleure stratégie pour réussir à long terme. Cela
entraînera probablement votre frustration car la tâche peut ne pas
être complétée correctement. Lorsque les tâches sont
déléguées pour la première fois ou que les attentes
sont définies sur le rendement, il faut un certain niveau de formation
pour que les employés soient clairs sur la façon d'accomplir la
tâche et qu'elle répondra à vos attentes. Développer
les gens autour de vous est la clé du succès car, à mesure
qu'ils s'améliorent et deviennent plus efficaces, plus ils deviennent
productifs.
7.2.2.3 2.2.3 Aimer travailler
L'une des plus grandes idées fausses à propos
d'être un entrepreneur est la liberté de définir votre
propre horaire. Bien que cela n'existe, pour la plupart des entrepreneurs de
12 à 18 heures par jours, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps
libre à programmer. Ces heures ne sont pas toujours nécessaire
pour réussir, mais elles ne sont rares. La plupart des entrepreneurs
peuvent travailler à travers cela sans cligner un oeil parce que leur
attention et les entreprises réussissent. Si vous avez une vision de
travailler à partir de 9-5 et la liberté de simplement prendre
des congés à chaque fois que vous obtenez le caprice, votre
succès en tant qu'entrepreneur peut être une lutte. Il y a une
certaine flexibilité dans la vie d'un entrepreneur, mais c'est beaucoup
moins que la plupart des gens qui n'ont jamais couru une entreprise pourrait
croire.
7.2.2.4 2.2.4 Possibilité de vendre
Peu importe la qualité de votre produit ou service, il
doit toujours être vendu et vendu souvent. Comme l'a
déclaré le propriétaire de Dallas Mavericks, Mark Cuban
« Il n'y jamais eu de commerce qui ait réussi sans vente. Cela
commence avec le propriétaire de l'entreprise pour le sortir du terrain.
Le concept doit être vendu aux clients, la vision doit être vendue
aux employés, etc. Chaque jour dans la vie d'un entrepreneur implique un
certain niveau de vente ou au moins devrait. Si personne ne vend
réellement le produit ou le service avec succès, il est peu
probable les entreprises puissent réussir avec succès. De toute
évidence, il existe de nombreux autres traits d'entrepreneurs
réussis, mais ce sont quelques-uns des traits de base que vous
trouverez. Les entreprises échouent simplement en raison d'idées
ou de mauvais produits, mais souvent d'un échec à
exécuter. Un entrepreneur réussi accomplit
généralement les tâches impopulaires et fait tout ce qui
est nécessaire pour que son entreprise réussisse.
7.3 Section
3 : Conclusion partielle
Dans ce second chapitre dénommé Bref
aperçu sur l'entrepreneuriat en Afrique qui contient
essentiellement 3 sections, nous avons recherché à évoquer
à la première section intitulé l'entrepreneuriat en
Afrique où nous avons parlé de la jeunesse africaine
où les jeunes souffrent, finissent les études supérieures
arrivent pour certains à décrocher un job dont la
rémunération parfois n'arrive presque pas à nouer les 2
bouts du mois et les autres d'ailleurs ne le trouvent pas ou presque
jamais ; aussi de contraintes qui sont liées au
non-développement de l'entrepreneuriat, une culture entrepreneuriale peu
développée sur le continent, le manque de stratégies et
surtout de diverses sources de financement pour arriver à
concrétiser les projets qui engendre enfin le manque de motivation pour
les autres. A la seconde section intitulé l'entrepreneur
Africain, nous avons parlé de l'entrepreneuriat d'une manière
un peu particulière, nous avons sur ce compris que seul
l'entrepreneuriat peut sortir l'Afrique à la misère
indescriptible dans laquelle elle est plongée, il est le moteur de la
dynamique économie ; nous avons aussi rappelé ses
compétences dans le cadre de réveiller l'esprit entrepreneuriat
en soi afin de réussir , nous avons poussé l'entrepreneur
Africain à apprendre car à mesure qu'il s'améliore et
devienne plus efficace, plus il devient productif et surtout à aimer
travailler, aimer l'aventure qu'il veut s'embarquer.
8 Chapitre 3 : LA CREATION D'UNE ENTREPRISE
8.1 Section
1 : Procédure pour créer sa propre Entreprise
8.1.1 IDEE DE CREATION
Avoir une idée reste un élément
très capital si l'on veut créer une entreprise, elle constitue le
premier pas vers une affaire nouvelle.
IDEE
VOLONTE
CREATION
OPPORTUNITE
+ + =
Vous êtes, en tant que futur créateur d'une
entreprise, en possession d'une idée ou d'une opportunité de
reprendre une entreprise existante. De nombreuses questions se posent alors:
Ø Quels seront les dangers auxquels je devrais faire
face?
Ø Comment «vendre» mon projet à des
partenaires éventuels?
Ø Quelles sont les formalités administratives
à remplir?
Ce guide est destiné à vous soutenir tout au
long de ce processus décisionnel. Il vous fournit les bases de
réflexion et les critères de choix qui vous permettront:
? D'analyser la faisabilité de votre projet;
? De faire les choix adéquats au niveau de la forme
juridique, de la stratégie de votre entreprise et du financement de
votre projet;
? De disposer en fin de compte d'un plan d'entreprise
prêt à être réalisé.
Il convient dès lors de bien garder à l'esprit
les causes d'échec les plus fréquentes, afin d'en tirer les
conclusions.
Voici un bref aperçu des principales causes
d'échecs:
Surestimation de soi-même;
? Manque de qualification du créateur;
? Mauvaise estimation de la réalité
économique (potentiel de marché, ventes);
? Manque de fonds propres;
? Planification rudimentaire;
? Absence de recherche de conseils auprès d'experts.
8.2 1.2 ANALYSE
PERSONNELLE
Il s'agit ici d'apprendre à se connaitre, de
déterminer si l'on dispose des capacités :
Ø Professionnelles ;
Ø Personnelles et sociales ;
Ø Financières.
Il faut impérativement et honnêtement
répondre aux questions suivantes :
? Suis-je un esprit entrepreneur?
? Ai-je suffisamment d'expérience professionnelle?
Ai-je les qualifications professionnelles et techniques suffisantes? Est-ce que
je remplis les exigences légales?
? Ai-je la santé?
? Est-ce que je dispose du soutien de mon entourage proche?
Est-ce que je dispose d'assez de moyens financiers?
? ...
Cette analyse critique de sa propre personnalité
fournit une première indication sur la faisabilité du projet.
Les principaux traits caractéristiques que doit
posséder le futur créateur sont: le dynamisme, l'ambition et
l'audace, l'esprit créatif, une capacité à diriger. Le
créateur doit être à la fois un bon technicien, un bon
vendeur, un bon gestionnaire. Il doit savoir déléguer une partie
de sa tâche et s'entourer. Le créateur doit être tenace et
avoir une forte volonté de réussir, malgré le peu de
crédit qu'on lui accordera au début. La mise en oeuvre du projet
d'entreprise nécessite tant la possession des qualifications
professionnelles, techniques et sociales que le respect des dispositions
légales en matière de création d'entreprise. A cet effet,
l'analyse personnelle doit se faire sous différentes perspectives,
à savoir du point de vue:
Ø Professionnel;
Ø Légal;
Ø Personnel et social;
Ø Financier. (Il est essentiel de répondre
objectivement au questionnaire ci-après.)
Complétez chaque affirmation par:
? Parfaitement correct (2 points).
? En partie correct (1 point).
? Pas correct (0 points).
8.2.1 1.2.1 ANALYSE DU POINT DE VUE
PROFESSIONNEL
? Vous disposez des qualifications professionnelles
? Nécessaires pour réussir dans la branche
visée.......... pts
? Vous disposez d'une expérience soutenue dans le
métier envisagé.......pts
? Vous disposez des bases nécessaires à la
gestion d'une entreprise. (gestion du personnel, financier,
projets,...).......... pts
? Vous envisagez de réaliser des formations
complémentaires..........Pts
? Dans votre vie professionnelle antérieure, on vous a
déjà confié des missions relatives à la gestion du
personnel, à la gestion de projets......pts
8.2.2 ANALYSE DU POINT DE VUE LEGAL
Du point de vue légal, la procédure est vraiment
facilitée avec la mise en place du Guichet Unique de création
d'entreprise. C'est depuis 2012 que ce système existe. Il adopte un
certain nombre de mesures visant aux détails de traitement des dossiers.
Aussi le nombre de pièces à fournir.
8.2.2.1 1.2.2.1 Les formalités à remplir
Il s'agit ici de l'ensemble des pièces que le
créateur d'entreprise doit fournir à la direction
générale du guichet unique pour la création de son
entreprise et aussi de celles qui lui seront en retour délivrées.
Ces pièces diffèrent selon qu'il s'agit d'une personne physique
ou morale.
8.2.2.2 1.2.2.2. Les éléments constitutifs du
dossier de création d'une personne physique
Dans le cadre de la création d'une personne physique,
les éléments suivants sont à fournir :
Ø Un formulaire de demande de création
d'entreprise déjà rempli, un titre de résidence ou un visa
(pour les étrangers) ;
Ø Un titre de propriété ou contrat de
bail ;
Ø Un document indiquant les informations
suivantes : la dénomination de l'établissement, de nature
des activités.
Ø La photocopie d'une pièce d'identité
valide (passeport ou carte d'électeur) ;
Il est à souligner que les détails légaux
de traitement de dossiers sont de trois(3) jours (Normalement).
Avec ces 3 jour, les pièces suivantes sont
délivrées à l'intéresse :
Ø Le registre de Commerce et Crédit Mobilier
(RCCM) ;
Ø L'identification Nationale (ID Nat) ;
Ø Le Numéro d'impôt ( Num Impot)
Ø Une autorisation d'exercer les activités
Ø Un numéro INSS
Ø Un numéro INPP
8.2.2.3 1.2.2.3 Les éléments constitutifs du
dossier de création d'une personne morale
Pour la création d'une personne morale, l'investisseur
est tenu de produire les pièces suivantes :
Ø Un formulaire de demande de création
d'entreprise déjà rempli par le demandeur, les statuts de
l'entreprise produit en quatre(4) exemplaires ;
Ø Un fichier Word de ces statuts pour leur publication
au journal officiel ;
Ø Une déclaration de souscription et de
versement de chaque associé ou factionnaire. Aussi la preuve de
libération du capital social ou un extrait de compte bancaire ;
Les pièces demandées sont les
suivantes :
? Un spécimen de signature du gérant
? Une photocopie de la pièce d'identité du
gérant
? Un visa pour les étrangers ou le titre de redise pour
les nationaux
? Un contrat de mariage pour les étrangers (si
nécessaire)
? Le pouvoir de mandataire en cas d'absence du gérant.
25(*)
8.2.3 1.2.3 ANALYSE DU POINT DE VUE
PERSONNEL ET SOCIAL
Ø Vous êtes prêt à travailler
pendant les premières années, 60 heures et plus par
semaine?......... pts
Ø Vous bénéficiez d'une bonne
santé et vous êtes rarement malade.......... pts
Ø Votre famille est prête à vous soutenir
dans votre projet......... pts
Ø Vous êtes prêt à renoncer à
un salaire régulier et vous exposer à des
rémunérations plus aléatoires.......... pts
Ø Vous affrontez aisément des situations de
stress et de tension soutenue......... pts
Ø Lorsque vous rencontrez des problèmes, vous
vous mettez immédiatement à la recherche d'une solution..........
pts
Ø Dans votre vie professionnelle vous n'avez pas
éprouvé de difficultés à atteindre les objectifs
fixés.......... pts
Ø Vous avez le contact aisé.......... pts
Ø Vous êtes une personne
organisée.......... pts
Ø Vous êtes persévérant et
décidé face à un objectif.......... pts
Ø Vous êtes prêt à prendre des
risques, mais vous analysez soigneusement les conséquences
éventuelles avant de prendre une décision
8.2.4 1.2.4 ANALYSE DU POINT DE VUE
FINANCIER
Ø Vous disposez de ressources financières qui
vous permettent de vous mettre à votre compte avec une certaine
indépendance à l'égard d'institutions financières,
de partenaires.......... pts
Ø Vous avez les réserves financières
suffisantes pour pouvoir passer le cap de la première phase de vie de
votre entreprise.......... pts
Ø Vous avez évalué les risques qu'un
échec éventuel peut avoir sur votre patrimoine
privé.........pts
Il est évident qu'il n'est pas nécessaire de
répondre à la fois à toutes les caractéristiques
évoquées. De nombreux attributs peuvent encore être acquis
par étapes. Cependant, cet échantillon de qualités permet
déjà à ce stade une première réflexion sur
le bien-fondé de l'ambition de s'établir à son propre
compte.
RÉSULTAT DU TEST:
0 ?15 POINTS
Deux options s'ouvrent à vous. Soit vous en concluez
qu'après tout, le salariat vous convient mieux. Soit vous décidez
de vous établir avec un partenaire qui dispose des points forts, qui
permettront de combler vos faiblesses.
15 ? 30 POINTS
Le résultat n'est pas tout à fait concluant.
Apparemment vous vous trouvez dans une phase importante de prise de
décision. Vérifiez les points sur lesquels vous avez
hésité et déterminez les sujets auxquels vous pouvez
apporter des améliorations (études, réflexions
complémentaires, formations...) et ceux qui sont intimement liés
à votre personnalité.
30 ?42 POINTS
Avez-vous répondu objectivement? Si oui, vous
bénéficiez vraiment de l'esprit d'entreprise. Rien ne s'oppose a
priori à la création de votre entreprise.
8.3 1.3
CRÉATION INDIVIDUELLE OU EN PARTENARIAT
Ø DÉVELOPPER DES CRITÈRES DE
CHOIX ;
Ø EXPOSER LES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS
Après une analyse personnelle, on est amené
à se poser la question comment on envisage de créer sa propre
affaire. Faut-il créer sa propre entreprise ou vaut-il mieux reprendre
une entité déjà en place? La réponse dépend
évidemment de la situation particulière. Mais lorsqu'il s'agit de
créer sa propre entreprise, il y a lieu de choisir entre créer
une entreprise tout seul ou d'envisager éventuellement un projet
d'entreprise en équipe. Les réponses à ces questions ne
sont pas évidentes, mais il s'agit ici de faire le choix entre synergie
et flexibilité.
Créer seul ou participer? Chaque porteur de projet se
trouve confronté à cette question. Tout dépend
évidemment de la situation personnelle de départ de chacun. Le
présent module présentera des critères de choix permettant
de répondre à cette question. Dans le cadre de la création
d'une entreprise par initiative individuelle, toute la structure de
l'entreprise est à mettre en place. La clientèle est à
conquérir et à fidéliser. Le partenariat, quant à
lui, permet de bénéficier dès le départ d'une
certaine synergie, tant au plan des compétences qu'au plan financier. Il
comporte cependant certains risques liés à la gestion en commun
de l'entreprise. Enfin lors d'une reprise, l'entreprise peut s'appuyer sur des
relations avec la clientèle et les fournisseurs, l'expérience des
collaborateurs. Une reprise peut aussi se caractériser par un manque de
flexibilité. Les caractéristiques relatives à la reprise
d'entreprise ne seront pas traitées dans ce guide, car la reprise
nécessite une démarche particulière. Il convient de garder
à l'esprit les avantages et inconvénients des deux modes de
gestion de l'entreprise (initiative individuelle et partenariat). Le choix de
la forme juridique de la future entreprise est intimement lié au choix
entre l'initiative individuelle et le partenariat.
8.3.1 1.3.1. LE PARTENARIAT
La création d'une entreprise en partenariat permet de
bénéficier d'un certain effet de synergie tant au niveau des
compétences qu'au niveau financier.
Quels sont les avantages et les inconvénients du
partenariat?
v AVANTAGES
? Synergie: Le partenariat peut permettre la
mise en commun de ressources plus développées. Il peut s'agir
d'une complémentarité des qualifications, des expériences
respectives (le commercial et le gestionnaire), mais aussi d'une plus grande
capacité de financement.
? Responsabilité: La
responsabilité et donc le risque sont partagés entre les
participants à l'entreprise.
? Répartition des tâches: Les
partenaires peuvent s'entraider dans la gestion de l'entreprise par une
répartition des tâches, notamment en cas d'absence ou de
maladie.
v INCONVÉNIENTS
? Partage du pouvoir: prise de
décision est partagée entre les partenaires, d'où une
certaine rigidité et la possibilité de conflits
d'intérêts, à l'occasion par exemple de la
définition des orientations stratégiques de l'entreprise
(investissement, embauches...). Ces désaccords entre les partenaires
peuvent faire manquer à l'entreprise des opportunités, conduire
à un blocage de l'entreprise et entraîner sa disparition.
? Responsabilité: Chacun des
partenaires doit être prêt à assumer la
responsabilité de l'ensemble des décisions adoptées par
l'entreprise.
? Répartition des
bénéfices: Les bénéfices devront
être répartis entre les partenaires.
v RECOMMANDATIONS
Lorsque la décision est prise en faveur d'un
partenariat, voici quelques conseils en vue de la constitution de la
société.
? Réfléchissez au choix de vos partenaires.
Vérifiez que vos qualifications et vos
compétences sont complémentaires, et surtout assurez-vous que
vous partagez avec vos partenaires la même philosophie de l'entreprise et
de la
vie.
? Définissez ensemble dès le départ les
objectifs de l'entreprise. Mettez-vous d'accord sur un plan d'entreprise
commun. Quels marchés veut-on conquérir?
Quel sera le plan d'investissement?
? Déterminez les modalités du partenariat.
Degré de participation, répartition des droits
et devoirs, ...
Constatez par écrit les modalités du
partenariat.
? Etablissez un planning. Déterminez qui fait quoi et
quand.
? Assurez-vous de l'accord de tous les conjoints.
L'environnement familial doit adhérer au projet.
? Déterminez les modes de décision. Etablissez
une liste des décisions qui doivent être prises à
l'unanimité, celles qui peuvent être prises à la
majorité et celles qui peuvent être prises par chaque partenaire
individuellement.
? Tenez compte de votre régime matrimonial. Il est
essentiel pour la sécurité de votre famille d'harmoniser vos
affaires et votre situation privée.
? Soyez à l'écoute de conseils.
Avant de prendre une décision, renseignez-vous
auprès des personnes compétentes (administrations, organisations
professionnelles, chambres professionnelles, comptables, avocats, notaires,
consultants...).
8.3.2 1.3.2. L'INITIATIVE
INDIVIDUELLE
Les avantages que présente le partenariat ne vont pas
se retrouver dans l'initiative individuelle et vont en constituer les
inconvénients. A l'inverse, les inconvénients que présente
le partenariat vont constituer les avantages de l'initiative individuelle.
v AVANTAGES
? Prise de décision: La prise de
décision est entièrement dans les mains du chef d'entreprise, ce
qui constitue un atout considérable sur le marché. Les
décisions peuvent être prises rapidement (investissements,
embauches, orientations stratégiques...).
? Bénéfices: La distribution
des résultats reste à la discrétion du chef
d'entreprise.
v INCONVÉNIENTS
? Responsabilité: La
responsabilité du chef d'entreprise est entière. Il supporte donc
tous les risques liés à l'activité.
Répartition des tâches: Une division des
tâches n'est guère possible dans une entreprise individuelle.
? Recommandations: Réfléchissez
sur le choix de la forme juridique de votre entreprise. Tenez compte du
régime fiscal et social, de votre situation matrimoniale ainsi que des
responsabilités et des risques liés à chaque forme
envisagée. Déterminez dès le départ si votre
conjoint est prêt à vous aider dans votre affaire. Soyez à
l'écoute de conseils: contactez les organismes compétents
(chambres professionnelles, administrations, organisations professionnelles,
comptables, avocats, notaires...), qui apporteront un soutien tout au long de
votre processus de création
8.4 1.4. LA FORME
JURIDIQUE
Le choix de la forme juridique à adopter fait
référence à de multiples critères objectifs (c'est
à dire les contraintes fixées par la loi) et subjectifs (c'est
à dire ceux directement liés au projet et à son avenir).
Cependant on peut distinguer deux «choix de base» pour lesquelles
différentes formes sont possibles:
Ø Démarrer seul ou en partenariat;
Ø Société de personnes ou
société de capitaux. En fonction du choix, c'est-à-dire
une création seule ou en partenariat, différentes formes
juridiques sont possibles ; Les différentes formes juridiques
possibles:
Chaque forme juridique a ses avantages et ses
inconvénients. Il faut la choisir soigneusement en tenant compte:
Ø De l'exploitation envisagée (importance des
Investissements, ...);
Ø Des ressources financières propres;
Ø Du degré d'indépendance
envisagé;
Ø Du régime fiscal et matrimonial. Le
présent chapitre est destiné à donner un bref
aperçu sur les formes juridiques existantes et d'en exposer les
avantages et inconvénients ainsi que de fournir quelques critères
de choix.
8.4.1 1.4.1. L'ENTREPRISE
INDIVIDUELLE
L'entrepreneur est maître de son affaire. Il finance
seul et il décide seul; Il est seul responsable à l'égard
des tiers. Il assume seul les risques de son entreprise et il engage son
patrimoine privé.
v AVANTAGES
Cette forme est la moins rigide: pas de statut à
rédiger, ni de capital minimum à avoir; Le pouvoir de
décision n'est pas divisé.
v INCONVÉNIENTS
L'entrepreneur assume seul les risques de l'entreprise
puisqu'il y a confusion entre les biens de l'entreprise et les biens
privés;
En cas de décès de l'entrepreneur, l'entreprise
est soumise au droit commun des successions. Il y a donc risque de
démantèlement de l'entreprise.
8.4.2 1.4.2 LA SOCIÉTÉ
À RESPONSABILITÉ LIMITÉE (SARL)
La SARL constitue un type hybride de société.
Elle comporte en effet des traits des sociétés de personnes et
des sociétés de capitaux. Ses caractéristiques principales
sont:
? Les associés de la SARL ne sont responsables
qu'à hauteur de leurs apports;
? Le capital social est divisé en parts sociales. Ces
parts ne peuvent être cédées à des tiers qu'avec
l'accord de la majorité des associés de la SARL.
v AVANTAGES
? Le capital minimum qui doit être entièrement
souscrit et libéré est nettement inférieur à celui
d'une société anonyme;
? Les décisions sont prises en principe à la
majorité et non à l'unanimité.
8.4.3 1.4.3. LA SOCIÉTÉ EN
NOM COLLECTIF (SNC)
La SNC se forme entre deux ou plusieurs personnes sous une
raison sociale comprenant le nom des associés ou de certains entre eux.
Chaque associé a la qualité de commerçant.
v AVANTAGES
? Cette forme est apte à exprimer les liens souvent
familiaux qui unissent les associés;
? Aucun capital minimum n'est requis;
? Il y a possibilité de partage des risques
financiers;
? Il n'y a pas nécessité d'acte
notarié.
v INCONVÉNIENTS
? La responsabilité est illimitée. Ici aussi il
y a confusion entre patrimoine de l'entreprise et biens privés;
? La cession des parts est en principe impossible, cependant
les statuts peuvent prévoir des tempéraments à cette
règle;
? En principe, le décès d'un des partenaires
entraîne la dissolution de la société.
8.4.4 1.4.4. LA SOCIÉTÉ EN
COMMANDITE SIMPLE (SCS)
Ce type de société est formé sous une
raison sociale par un ou plusieurs associés qui sont de deux types:
? Les commandités: ils sont solidairement et
indéfiniment responsables;
? Les commanditaires: ils sont simples bailleurs de fonds et
ne peuvent exercer la gestion de la société. La raison sociale
doit comporter l'un ou plusieurs des noms des associés
commandités. Cette forme de société est en net
déclin depuis l'institution de la société à
responsabilité limitée.
8.4.5 1.4.5. LA SOCIÉTÉ
ANONYME (SA)
La personnalité de la SA est complètement
indépendante de celles de ses actionnaires. Les actionnaires peuvent
transmettre librement leurs parts qui peuvent donc sans cesse changer de
propriétaire. Ils ne sont cependant responsables qu'à concurrence
de leur apport. Le nombre minimum d'actionnaires est de deux
v AVANTAGES
? La responsabilité des actionnaires est limitée
à leur apport;
? Les parts sociales peuvent en principe être librement
cédées.
v INCONVÉNIENTS
? Le capital minimum qui doit être entièrement
souscrit est nettement supérieur à celui d'une
société à responsabilité limitée;
? La SA est caractérisée par une certaine
lourdeur au niveau de son fonctionnement (conseil d'administration, organes de
contrôle);
? Les comptes sociaux (Bilan, Compte de résultat et
annexes) doivent être déposés au Registre de Commerce et
des Sociétés. Lorsque toutes les actions sont réunies
entre les mains d'un seul actionnaire, on est en présence d'une
société anonyme unipersonnelle. La forme juridique de la
société anonyme est donc adaptée pour les entreprises
d'une certaine importance, en raison d'une part, de l'anonymat des
associés et, d'autre part, d'une certaine lourdeur au niveau de son
fonctionnement.
8.5 1.5. LE CONCEPT
DE L'ENTREPRISE
Le Business Plan joue un rôle fondamental dans la
préparation d'une activité indépendante. Un concept
d'entreprise soigneusement élaboré constitue le fondement d'un
démarrage réussi. Il permet d'évaluer correctement les
perspectives économiques d'un projet et sert de base aux instituts de
crédit, à la Chambre des Métiers ou à d'autres
organismes pour examiner la faisabilité du projet de création
d'entreprise.
Naturellement, le Business Plan doit satisfaire à
différentes exigences en fonction de l'idée et de l'importance de
la nouvelle entreprise. Ainsi, un «petit» projet ne nécessite
certainement pas l'élaboration de plans intensifs de marketing ou le
calcul approfondi des projets d'investissement. Une «petite»
entreprise doit toutefois également être planifiée avec
soin afin de mettre en lumière les faiblesses éventuelles et de
minimiser les risques.
Le but de ce module est d'établir un concept concis
pour l'entreprise future, de formuler en quelque sorte une définition de
l'objet, des aspirations et de la politique de l'affaire envisagée.
En outre, le résultat de cette analyse permettra de
quantifier le projet et d'établir par la suite le plan financier de
l'entreprise. En effet, la conceptualisation et l'établissement du plan
financier constituent «le coeur» du processus de planification, car
c'est notamment sur la base de ces données que, par exemple le banquier
s'appuiera pour accorder ou non un crédit. Par ailleurs, ce sera
grâce à ces développements qu'un contrôle effectif
des résultats réalisés sera possible .Le présent
module est constitué de plusieurs parties. Tout d'abord, il s'agit de
fixer le cadre de réflexion permettant de saisir l'objet,
l'étendu et la philosophie de l'affaire envisagée.
Une deuxième partie essaiera de contribuer à
l'élaboration des objectifs marketings et de formuler une politique
d'entreprise adéquate. On donnera ensuite un bref aperçu des
assurances qui peuvent permettre de minimiser les risques financiers en cas de
problème. Un dernier point proposera quelques conseils. Il s'agit ici
d'une approche marketing, c'est-à-dire que les problèmes et
désirs des clients actuels et potentiels doivent être au centre
des réflexions. Il faut d'abord analyser le projet du point de vue du
consommateur potentiel et définir ensuite les ressources à mettre
en oeuvre. Ceci permettra d'analyser si le potentiel de marché est
suffisant pour garantir la survie de l'entreprise.
Une dernière remarque: gardez trace de vos
réflexions, fixez-les sur papier. Il est important de garder le concept,
les idées sous forme écrite. Ceci permettra par la suite de
revoir, reformuler les idées et d'y apporter, si nécessaire, des
modifications.
8.5.1 1.5.1. DE L'IDÉE AU
CONCEPT
Il s'agit ici de représenter la future entreprise, de
l'imaginer dans son fonctionnement futur. Cependant il faut réconcilier
aspiration et faisabilité, c'est-à-dire comparer ce qui est voulu
à ce qui est possible. Le point de départ de chaque
réflexion doit être le client car c'est lui qui décide de
la réussite ou de la disparition de l'entreprise. Les questions
auxquelles il s'agit de répondre sont orientées suivant trois
volets:
? Le service/marché: Qu'est-ce que je propose et
à qui?
? Le prix: politique de prix à adopter;
? La communication: comment vais-je vendre mon service ainsi
que l'image de mon entreprise.
8.5.1.1 1.5.1.1. Le service/marché
? Quel est le service que je propose?
? Est-ce que je dispose déjà de contacts sur ce
marché? Est-ce que je suis déjà rentré en contact
avec des clients potentiels?
? Quelle est ma concurrence? A quel type de concurrence
vais-je être confronté? Quelle sera sa réaction
probable?
? Quelle sera l'évolution future probable de ce
service/marché? Est-ce un marché stable, indépendant des
effets de mode ...? La pression concurrentielle, tend-elle à augmenter?
Est-ce que le marché est en expansion, saturation, déclin?
8.5.1.2 1.5.1.2. Le prix
? Quel est le niveau de prix actuel pour un service semblable?
Pour ce genre de service, le consommateur est-il sensible au prix? Est-ce que
le service présente des caractéristiques ou est-ce que l'on peut
offrir des prestations additionnelles justifiant un prix plus
élevé? Quelle est la part de marché qu'on peut
espérer et à quel niveau de prix? Qu'est-ce que cela signifie en
termes de chiffre d'affaires?
? Quelle sera l'évolution future probable des prix?
Est-ce que les prix dépendent fortement de facteurs externes
(conjoncture, évolution technique, ...)? Dans quelle mesure le prix
dépend de l'évolution du marché et dans quelle mesure il
est dépendant de l'évolution des coûts de production?
? Quelles conditions est-ce qu'on peut offrir au client?
Est-ce l'habitude dans ce type d'affaires d'offrir des
escomptes, des rabais, ...? Quels sont habituellement les délais de
paiement?
8.5.1.3 1.5.1.3. La communication
? Comment est-ce que je vais approcher ma clientèle?
Comment me ferais-je connaître, surtout en phase de lancement?
? Comment vais-je pouvoir fidéliser ma
clientèle?
? Comment l'entreprise doit-elle être perçue de
l'extérieur? Quelle image, quelle identité est-ce que je veux
donner à mon affaire?
Il est évident l'importance des différents
sujets varie avec chaque projet examiné. Néanmoins l'étude
de ces quelques réflexions ainsi que la recherche d'informations au
sujet du marché, de la concurrence, ... permettent déjà de
situer et d'apprécier l'ensemble du projet.
8.5.2 1.5.2. OBJECTIFS
Etablir les objectifs pour une entreprise est chose
relativement facile: on veut en faire un succès! L'affinement de cet
objectif nécessite cependant un peu plus de détails. Les
objectifs peuvent être classés en deux catégories:
Ø Les objectifs qualitatifs, ayant
trait à la philosophie de l'entreprise: qui veux-je être, comment
est-ce que je veux que l'on me perçoive, ...
Ø Les objectifs quantitatifs:
objectifs mesurables et chiffrables.
Les objectifs qualitatifs ont été fixés
par les réponses aux questions de la première partie et ne
nécessitent pas de commentaires supplémentaires.
En ce qui concerne les objectifs quantitatifs, il s'agit de
quantifier les aspirations en termes de:
? Chiffre d'affaires;
? Unités de volume;
? Parts de marché;
? Temps;
? Nombre de clients;
? Etc.
L'objectif va donc être formulé comme une course
en plusieurs étapes (6 mois, 1an, 2 ans ...) avec des résultats
attendus pour chaque étape.
Il est clair que l'on ne propose ici que le cadre
général d'une telle démarche. En effet la formulation
précise dans le cas d'un projet concret dépend de nombreuses
variables et notamment celles évoquées plus haut.
Il est aussi utile de concevoir différents
scénarios: pessimiste, réaliste, optimiste, ... afin d'analyser
l'impact d'une sur- ou sous-estimation de l'un ou l'autre élément
du projet.
En outre il peut être intéressant de
procéder à une segmentation des services/marché. Ceci
revient simplement à distinguer par exemple entre clients par zone
géographique, entre types de clients (privés ou professionnels)
etc. ... Ceci facilitera par la suite le contrôle de la
réalisation des objectifs ainsi que la recherche de déviations
éventuelles.
8.5.3 1.5.3. ASSURANCES
Le chef d'entreprise devra veiller à choisir les
assurances adaptées à l'activité de son entreprise, en
tenant compte dans le même temps du coût engendré pour
l'entreprise. Il s'agira de s'entourer des conseils de spécialistes,
tout en faisant jouer le jeu de la concurrence.
8.5.4 1.5.4. QUELQUES CONSEILS
v PRENEZ VOTRE TEMPS
En effet, cette phase du processus de planification est
cruciale car elle est à la base du business plan. De plus un concept
d'entreprise bien préparé contribue dès le départ
au succès de votre projet. D'une part, un concept et une
stratégie bien faits facilitent le contrôle et la recherche de
déviations futures, et d'autre part, le concept de votre entreprise
témoignera de votre sérieux et de votre professionnalisme en vue
des négociations avec votre banquier.
v SOYEZ PRÉCIS
Bien que cette étape de planification puisse avoir
l'air d'être plutôt vague et générale dans ses
idées, essayez de formuler vos idées de manière aussi
précise que possible. Ainsi par exemple, la recherche d'informations sur
le ou les marchés, sur la clientèle ou sur la concurrence sera
facilitée.
v SOYEZ CONSISTANT
Evitez des contradictions dans votre approche. Si par exemple,
votre philosophie d'entreprise va à l'encontre de la
réalité vécue ou est à l'opposé de l'image
de votre entreprise, repensez votre concept. A défaut de mesures
correctrices soit dans vos actions, soit dans votre philosophie, il
apparaîtra tôt ou tard des dysfonctionnements dans votre projet.
v CONSACREZ-VOUS À VOTRE CLIENT
N'oubliez jamais que le client fidèle est votre bien le
plus précieux. Le client a besoin d'être rassuré,
conseillé, réconforté afin que peu à peu il
acquiert la certitude d'avoir fait le bon choix. Le temps consacré au
client n'est jamais du temps perdu mais constitue une plus-value latente.
v ÉTABLISSEZ UN BUDGET PUBLICITAIRE
Le budget publicitaire pour une entreprise nouvellement
installée devrait se chiffrer à environ 5% du chiffre d'affaires.
N'hésitez surtout pas à impliquer un professionnel du sujet
(graphiste, agence publicitaire ...). En effet, une annonce bien
élaborée par exemple, peut valoir plus que son emplacement.
v CHOISISSEZ JUDICIEUSEMENT VOTRE
EMPLACEMENT
Evaluez différentes alternatives en fonction de
l'accessibilité par le client, des coûts, de l'infrastructure, de
la présence de la concurrence, des restrictions administratives, etc.
... Un local qui satisfait à un maximum de ces critères constitue
un actif réel pour votre entreprise.
8.6 1.6. LE
FINANCEMENT ET LE BUSINESS PLAN
Le but de ce module :
Ø QUANTIFIER LES MOYENS FINANCIERS À METTRE EN
OEUVRE ;
Ø ÉTABLIR UN BILAN, COMPTES DE RÉSULTATS
ET PLAN DE TRÉSORERIE PRÉVISIONNELS
Enfin la partie-clé du processus de planification. Il
s'agira ici:
? D'établir les besoins en capital, c'est-à-dire
de déterminer le montant des investissements nécessaires à
la réalisation du projet;
? D'explorer les sources possibles de capital;
? D'établir un plan prévisionnel des ventes;
? De vérifier ainsi la rentabilité du projet;
? De vérifier la liquidité de l'entreprise.
Cette démarche aboutira finalement à
l'élaboration:
? D'un bilan prévisionnel;
? D'un compte de résultats prévisionnel;
? D'un plan de trésorerie.
v FINANCEMENT ET BUSINESS PLAN
Le succès de votre future entreprise dépend
essentiellement d'un plan financier (Business Plan) soigneusement
établi. Un tel plan comprend non seulement une prévision des
ventes mais en outre:
? Une analyse des besoins en capital, en vue des
investissements initiaux et besoins courants;
? Un plan de financement qui met en évidence les
sources de capital;
? Une analyse de rentabilité du projet;
? Un plan de trésorerie;
? Un bilan prévisionnel. Notons encore que vous
trouverez en annexe un fichier informatique qui fournit un modèle de
Business Plan. Ce modèle peut servir comme base pour
l'établissement d'un plan financier calqué sur votre projet.
8.6.1 1.6.1. ERREURS À
ÉVITER
Il existe un certain nombre d'erreurs typiques qui se
rencontrent fréquemment lors de cette phase du processus de
planification. En voici un bref aperçu.
? Manque de fonds propres.
En effet, la part de fonds propres dans l'ensemble du capital
de l'entreprise est un indicateur important pour le banquier qui juge du
sérieux de l'affaire. On estime que la part minimale des fonds propres
devrait être de 20 %. Analysez donc soigneusement toutes les
possibilités afin d'augmenter vos fonds propres.
? Utilisation de crédits court terme pour le
financement d'investissements. Pour garantir un équilibre
financier et un fonds de roulement adéquat, il faut veiller à ce
qu'emplois et ressources financières aient la même
périodicité.
? Besoins en capitaux sous-estimés.
Le besoin en capital ne couvre pas seulement les
investissements mais aussi en partie les besoins en ressources d'exploitation,
les frais d'établissements, le financement initial des stocks, ... Par
contre, il ne faut pas non plus être trop large dans l'estimation du
capital nécessaire car ceci a un impact immédiat sur la
rentabilité de l'entreprise via des charges financières
augmentées.
? Négociations tardives avec le
banquier.
Il importe d'impliquer dès la phase de planification le
banquier, afin de lui démontrer une certaine confiance.
Cela peut également éviter la recherche,
coûteuse en temps et en ressources, de solutions de dernière
minute en cas de problèmes.
8.6.2 1.6.2. LE BESOIN EN CAPITAL
Avant de réfléchir au financement de votre
projet, il convient d'établir les besoins de capitaux nécessaires
à sa réalisation. Mais attention: 95 % des créateurs
d'entreprise sous-estiment le besoin en capital. Souvent il s'agit d'un simple
manque de rigueur lors de l'établissement du plan. Il faut distinguer
entre les besoins en capital à long terme et les besoins en capital
à court terme.
8.6.2.1 1.6.2.1. Besoin en capital à long terme
Il s'agit essentiellement des nécessités en
termes de:
? Terrains et constructions;
? Moyens de production: machines et outillage;
? Mobilier de bureau et des locaux commerciaux;
? Matériel roulant: voitures et camions, camionnettes,
...
? Stocks: il faut constituer un stock de matières
premières;
? Frais d'établissement: frais de notaire,
inscriptions, conseil, ...
Faites une liste de tous les investissements
nécessaires. Moyennant des devis il devrait être relativement
simple de chiffrer les différents postes. L'ordre de grandeur de ces
investissements est évidemment dépendant de la branche et du
chiffre d'affaires escompté. Comment minimiser les investissements?
? Achetez du matériel d'occasion. En achetant les
machines, l'outillage, le mobilier de bureau d'occasion, vous pouvez
épargner jusqu'à ¾ du prix du matériel neuf;
? Les travaux de peinture, de déménagement, ...
peuvent être réalisés par vous-même;
? Vérifiez si, au lieu d'acheter un immeuble, il est
plus intéressant de le louer. De même pour le parc automobile:
vérifiez si un contrat de leasing n'est pas plus intéressant.
8.6.2.2 1.6.2.2. Besoin en capital à court terme
En phase de lancement il faut préfinancer certains
coûts liés à l'exploitation car les délais de
production, de livraison, de montage et de paiement s'accumulent. Il passera
ainsi un certain laps de temps avant que les premiers encaissements soient
réalisés. L'ensemble des coûts et dépenses qui
s'accumulent durant ce laps de temps constitue un besoin en capital
additionnel. Ce deuxième volet du besoin en capital est de par sa nature
difficilement quantifiable. Sa structure est largement dépendante de la
nature de l'activité. Il y a notamment lieu de considérer les
charges suivantes:
? Frais de personnel;
? Frais de loyer;
? Frais d'électricité, de chauffage, d'eau;
? Frais du parc automobile;
? Frais de bureau et d'administration;
? Charges d'intérêts;
? Créances potentielles;
? Prélèvements personnels du chef
d'entreprise;
? Réserve pour imprévus.
En aucun cas ces dépenses ne doivent être
sous-estimées. La résultante en serait un déficit de
trésorerie et des négociations difficiles avec votre banquier. Il
y a en outre lieu de prévoir une réserve assez importante pour
événements non prévus ou non prévisibles. D'autre
part une surestimation de ces dépenses pèsera sur votre
trésorerie en raison de charges financières accrues.
v Comment minimiser le besoin en capital?
? En utilisant les services d'indépendants ou d'autres
externes vous pouvez réduire vos frais de personnel;
? Structurez votre production de manière à
minimiser le temps de production;
? Facturez immédiatement après livraison;
? Utilisez un escompte en cas de paiement avant
l'échéance normale du délai de paiement;
? Gestion stricte du crédit client. Dès le
dépassement des délais de paiement établissez un
rappel;
? Formez vos collaborateurs afin de minimiser les rebuts et
autres pertes lors de la production. En annexe vous trouverez un exemple
simplifié de calcul de besoins de capital.
8.6.3 1.6.3. FINANCEMENT
Après avoir établi les besoins de capital il
faudra dès à présent s'occuper de l'origine des fonds. A
cet effet, on peut distinguer cinq types de moyens de financement:
? Fonds propres: épargne, voitures, machines, ... dont
le créateur est propriétaire;
? Emprunts: prêt bancaire, ...
? Aides: aides publiques, programmes communautaires, ...
? Financement par participation;
? Leasing.
8.6.3.1 1.6.3.1. Fonds propres
Il est important que la part des fonds propres dans l'ensemble
du capital de l'entreprise soit aussi élevée que possible. Ils
contribuent positivement à votre solvabilité et augmentent vos
chances de crédit.
Dès lors, il est nécessaire d'établir un
bilan financier de sa situation personnelle:
? Quel est le montant de mon épargne?
? Est-il possible d'apporter des machines, véhicules
automobiles,... dans l'entreprise?
? Est-il possible d'emprunter à long terme des fonds
auprès d'amis, de membres de la famille?
? Est-il possible de faire participer une ou plusieurs
personnes dans mon affaire?
? Est-ce que je dispose de biens (terrains, immeubles,
assurance vie,...) qui puissent constituer une garantie?
Il n'existe cependant pas de règles pour
déterminer la part minimale nécessaire de fonds propres.
Généralement on estime que 20 % constituent un minimum, mais
à nouveau cela dépend essentiellement du projet, de la branche,
...
Les services rendus à l'entreprise par soi-même
(transformation, rénovation, ...) ne sont pas à considérer
comme fonds propres mais ils réduisent néanmoins le besoin en
capitaux étrangers.
8.6.3.2 1.6.3.2. Emprunts
Après avoir constitué vos fonds propres, il vous
reste généralement un montant important à financer. Vous
êtes donc amené à contracter un prêt. Quelques
conseils
? Vous avez le choix de l'institution financière.
? Evitez le crédit fournisseur.
En effet le crédit fournisseur est le crédit le
plus cher.
Le crédit fournisseur est un crédit qu'un
fournisseur accorde à ses clients à travers la fixation d'une
échéance de paiement. Un délai de 30 jours est
généralement prévu dans les conditions de paiement pour
l'acquittement des factures. À l'intérieur de cette
période, il existe un autre délai, par exemple de 10 jours,
pendant lequel le client peut bénéficier d'un escompte. Si le
client ne respecte pas ce délai, le crédit fournisseur est en
général extrêmement coûteux. Donc seule une
entreprise n'ayant plus de ligne de crédit accepte le crédit
fournisseur. Dans les autres cas, il faut profiter de l'escompte offert, toute
ligne de crédit - ou bien sûr le financement par fonds propres -
revient moins cher.
Ø Tenez compte de l'ensemble des conditions de
crédit.
Le coût d'un crédit ne se calcule pas uniquement
à l'aide des seules valeurs de taux d'intérêt, de
durée et de montant. Renseignez-vous aussi sur d'éventuels
coûts accessoires, provisions, ...
Ø Vérifiez la cohérence entre emplois et
ressources.
En règle générale, un investissement
à long terme doit être financé par du capital permanent.
Evitez de financer des biens de valeur importante et à durée de
vie élevée par des crédits à courte
échéance. Votre trésorerie ainsi que la rentabilité
de votre entreprise s'en trouvent détériorées. En principe
la durée de vie du bien, sa durée d'amortissement doivent
concorder avec la durée du prêt engagé.
Ø Soyez préparé. Préparez-vous
bien aux entretiens avec votre banquier. Présentez-lui un concept
convainquant et sous forme écrite.
Ø Assurez-vous d'une ligne de crédit. Cette
ligne de crédit vous permettra de surmonter des moments passagers de
déficit de trésorerie. Elle constitue ainsi une certaine
sécurité dans votre gestion financière et doit servir
uniquement pour passer des périodes courtes de découvert de
trésorerie.
8.6.3.3 1.6.3.3. Aides
Il existe des aides publiques pour le créateur
d'entreprise: exonérations sociales, fiscales, bonifications
d'intérêts, crédits d'équipements...
N'hésitez pas à faire appel à la Chambre
des Métiers, à la
Mutualité d'Aide aux Artisans ou à votre
banque.
Le détail des aides publiques sera traité dans
la deuxième partie de ce guide.
8.6.3.4 1.6.3.4. Financement par participation
Une manière d'augmenter les fonds propres de
l'entreprise consiste à s'engager à plusieurs dans l'aventure.
Les avantages et inconvénients d'un partenariat éventuel ont
été envisagés précédemment. Notons
simplement que faute de moyens propres élevés, le financement par
participation constitue une méthode efficace de parvenir à une
part raisonnable de fonds propres dans le capital de l'entreprise.
8.6.3.5 1.6.3.5. Le leasing
Afin de ne pas alourdir la gestion financière de
l'entreprise par une nouvelle acquisition et très souvent par faute de
fonds propres suffisants, on peut faire appel à une autre forme de
financement: le leasing.
Il s'agit en fait d'une location d'un bien durant une certaine
période de temps, le contrat offrant le transfert de
propriété ou au moins une option d'achat à la fin du
contrat.
Cependant le leasing est une forme de financement plus cher en
général qu'un emprunt comparable.
8.6.3.6 1.6.3.6. Plan de financement
Maintenant vous devriez être à même
d'établir votre plan de financement. Il reprend tout simplement sous
forme tabulaire l'ensemble des sources de capital de votre entreprise:
? Les montants;
? Les durées des prêts respectifs;
? Les dates de premier remboursement;
? Le coût des prêts (taux d'intérêt,
commissions, ...);
? Les fréquences d'échéance;
? ...
Il vous permet de présenter à toute partie
intéressée (banquier, partenaire, conjoint, ...) comment vous
aller réaliser le financement de votre projet. En outre, il permet
l'établissement d'un tableau des décaissements nécessaires
pour remplir les obligations de votre financement.
Vous trouverez en annexe un exemple d'un plan de
financement.
8.6.4 1.6.4. LA RENTABILITÉ DU
PROJET
L'objectif principal de chaque entreprise est
évidemment de générer un surplus, un
bénéfice. En ce qui concerne une entreprise nouvelle, cette
affirmation doit cependant être nuancée quelque peu. En effet, en
observant les statistiques de défaillance des entreprises nouvelles, on
constate que le souci primordial de ces entreprises doit tout simplement
être de survivre! On remarque à nouveau la nécessité
de ne pas sous-estimer le besoin de capital en phase de démarrage.
Retenons donc:
Ø LIQUIDITÉ AVANT
RENTABILITÉ
L'analyse de la rentabilité consiste à
établir si les recettes de l'entreprise sont suffisantes pour couvrir
les achats de matières premières, frais généraux,
frais de personnel, loyers, charges financières, impôts,
amortissements, prélèvements personnels, ... A cet effet on
établit les comptes prévisionnels de résultats.
Tandis que ce type d'analyse ne tient pas forcément
compte des encaissements et décaissements effectifs des montants en
question, l'analyse de la liquidité tient compte des disparités
qui peuvent exister entre entrée et sortie des liquidités et
analyse si l'entreprise est en mesure de remplir ses obligations
financières à chaque moment. Ce qui distingue cette analyse du
premier est la prise en compte des dates d'exécutions réelles des
paiements en question. Les informations nécessaires à cet effet
sont quasiment les mêmes dans les deux cas. Nous commencerons par
l'analyse de rentabilité pour nous pencher en un deuxième temps
sur l'analyse de la liquidité.
8.6.4.1 1.6.4.1. La rentabilité
Tableau N°03 : Compte de
résultat Prévisionnel
Le compte prévisionnel de résultats se
présente comme suit:
(1) CHIFFRE D'AFFAIRES
|
Ventes et prestations de services (hors TVA)
+ Produits divers d'exploitation
- Remises, ristournes et rabais
|
(2) COÛT DES MATIÈRES
UTILISÉES
|
Matières utilisées
+ Variations de stock
+ Fournitures (carburant, petit outillage, emballages,...)
+ Frais accessoires sur achat (transport, droits de douane,
TVA non récupérable,...)
|
(3) SOUS-TRAITANTS
|
Facturation des sous-traitants
|
(4) MARGE BRUTE
|
= (1) - (2) - (3)
|
(5) SERVICES ET BIENS DIVERS
|
Frais de locaux
+ Frais de matériel
+ Frais de ventes
+ Frais généraux d'administration
+ Imprévus et omissions
|
(6) VALEUR AJOUTÉE
|
= (4) - (5)
|
(7) FRAIS DE PERSONNEL
|
Rémunération du créateur
+ Salaires et rémunérations
+ Cotisations patronales d'assurance sociale
+ Autres frais de personnel
|
(8) TAXES DIVERSES
|
Hors TVA déductible et impôts sur le
résultat
|
(9) RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION
|
= (6) - (7) - (8)
|
(10) RÉSULTAT FINANCIER
|
Produits financiers
- Charges d'intérêts court terme
- Charges d'intérêts long terme
- Autres charges financières
|
(11) CAPACITÉ BRUTE
D'AUTOFINANCEMENT
|
= (9) - (10)
|
(12) AMORTISSEMENTS
|
|
(13) RÉSULTAT AVANT IMPÔTS
|
= (11) - (12)
|
(14) IMPÔTS SUR RÉSULTAT
|
|
(15) RÉSULTAT NET
|
= (13) - (14)
|
(16) TANTIÈMES, DIVIDENDES,
RÉMUNÉRATIONS
CRÉATEUR OU ASSOCIÉS
|
|
(17) AMORTISSEMENTS
|
= (12)
|
(18) MARGE NETTE D'AUTOFINANCEMENT
|
= (15) - (16) + (17)
|
Source : La Chambre des Métiers, cabinet
d'audit à Luxembourg.
Commentaires :
8.6.4.2 1.6.4.2. Le chiffre d'affaires
Ce montant comprend l'ensemble des ventes
réalisées, hors TVA, pour la période
considérée. Il y a cependant lieu de retirer de ce montant la
somme des rabais, ristournes et remises accordées. Il est évident
que d'une part, cette valeur dépend fortement du projet
considéré et qu'elle n'est que difficilement à
évaluer à ce stade d'avancement. Afin de simplifier l'analyse, ce
montant peut être omis.
Notons encore que les escomptes accordés sont à
considérer comme charges financières (10) et non comme montant
réduisant les ventes.
8.6.4.3 1.6.4.3. Le coût des matières
utilisées
Ce montant comprend le coût d'obtention des
matières premières, des biens accessoires, ainsi que le
coût des matières nécessaires à la fabrication des
produits de l'entreprise. De plus, la variation de stocks est à
considérer comme charge (si les stocks baissent) ou comme produit (si
les stocks augmentent).
Est à considérer de même le petit
outillage, les emballages, les carburants des machines, ..., ainsi que les
frais accessoires sur achats (transport, assurances, droits de douane, TVA non
récupérable, ...) et les variations de stocks.
A nouveau ce degré de détail n'étant pas
possible ici, il suffira dans cette approche-ci de distinguer le coût
unitaire du produit.
Cependant ces deux notions doivent couvrir toutes les
composantes décrites avant.
8.6.4.4 1.6.4.4. Le coût des sous-traitants
Autant qu'il s'agit de produits destinés soit à
la revente soit à l'intégration dans le produit final, il y a
lieu de reprendre sous cette rubrique les factures des sous-traitants.
8.6.4.5 1.6.4.5. La marge brute
La marge brute, ou marge commerciale est la résultante
de 3 premières rubriques: Ventes - Coût des matières -
Coût des sous-traitants.
8.6.4.6 1.6.4.6. Les services et biens divers
Il s'agit ici de l'ensemble des frais permettant le
fonctionnement de l'entreprise, hormis les charges décrites plus haut et
les frais de personnel et frais financiers.
On reprend sous cette rubrique:
? Frais de locaux: loyers et charges
locatives, charges de copropriété, assurances, frais d'entretien
et de réparation, électricité, eau gaz, chauffage, ....
? Frais de matériel: loyers et
redevances, frais d'entretien et de réparation, acquisition de petit
matériel (non amortissable), assurances, ...
? Frais de vente: frais accessoires sur vente
(transport, assurances, droits de douane, ...), publicité et promotion,
frais de présentation, frais de déplacement, commissions,
brevets, redevances, royalties, ...
? Frais généraux
d'administration: fournitures de bureau, postes, télex,
téléphone, cotisations et abonnements, honoraires à des
tiers (expert-comptable, fiduciaire, secrétariat social, ...)
? Imprévus
On constate qu'il s'agit ici de l'ensemble des frais à
caractère fixe, c'est-à-dire indépendants des volumes
vendus. Ne sont pas à considérer ici les acquisitions qui font
objet d'amortissements.
Vu le caractère fixe de ces charges et
considérant le fait qu'une large partie de ces dépenses fut
déjà considérée lors de l'établissement des
besoins en capital, la quantification de ces montants ne devrait pas poser de
problème.
8.6.4.7 1.6.4.7. La valeur ajoutée
On obtient la valeur ajoutée en soustrayant les
services et biens divers de la marge brute.
8.6.4.8 1.6.4.8. Les frais de personnel
Les frais de personnel comprennent:
? La rémunération du créateur;
? Les autres salaires et rémunérations;
? Les cotisations patronales d'assurance sociale;
? Les autres frais de personnel: indemnités diverses,
abonnements sociaux, vêtements de travail, ...
Ces charges constituent probablement une part
élevée dans l'ensemble des frais de l'entreprise. D'autant plus
que ce sont des charges fixes au vrai sens du terme, tandis qu'une partie des
frais dits fixes tendent à diminuer légèrement avec une
production ralentie (électricité, eau, petit outillage, ...).
8.6.4.9 1.6.4.9. Les taxes diverses
On reprend ici toutes les taxes à subir par
l'entreprise à l'exception de la TVA déductible et les
impôts sur le résultat.
8.6.4.10 1.6.4.10.
Le résultat brut d'exploitation
Le résultat brut d'exploitation (avant charges
financières, amortissements et impôts) est obtenu en soustrayant
les frais de personnel et les taxes diverses de la valeur ajoutée.
8.6.4.11 1.6.4.11. Le résultat
financier
Le résultat financier reprend les montants
résultants des opérations financières de l'entreprise,
telles par exemple les charges d'intérêts relatives à des
emprunts, les opérations de vente ou d'achat d'actions, les recettes
résultant de placement de fonds, ...
Notons que les escomptes, aussi bien ceux accordés aux
clients (= charge) que ceux obtenus auprès de fournisseurs (= produit),
sont à inclure sous cette rubrique. Comme il s'agit ici d'un pur
exercice de prévision, il ne convient pas de spéculer sur
résultats éventuellement à obtenir dans le futur. On
omettra donc cette rubrique dans la prévision, sauf en ce qui concerne
les charges d'intérêt relatives aux emprunts engagés.
8.6.4.12 1.6.4.12. La capacité
brute d'autofinancement
Celle-ci est obtenue en soustrayant du résultat brut
d'exploitation le résultat financier.
Elle représente les ressources dont dispose
réellement l'entreprise par le biais de ses bénéfices.
8.6.4.13 1.6.4.13. Les
amortissements
La notion d'amortissement donne lieu à de nombreuses
confusions. L'action d'amortir ne sert pas à constituer une
réserve en vue d'un remplacement futur du bien acquis. Par contre, il
s'agit de répartir dans le temps, et notamment sur la durée de
vie des biens considérés, l'impact des frais d'acquisition de ces
biens. On le conçoit aisément si on se rappelle qu'il existe des
biens à durée d'utilisation dépassant une année. Le
but de l'amortissement est alors de répartir cette charge unique d'achat
sur toute la durée de vie de ce bien.
Pour notre projet, il suffit de considérer la
durée de vie estimée du bien en question et d'y appliquer un
amortissement linéaire. Par exemple un bien dont la durée de vie
est de 5 ans est amorti de 100 / 5 = 20 % chaque année.
8.6.4.14 1.6.4.14. Résultat avant
impôts
En soustrayant le montant des amortissements à la
capacité brute d'autofinancement, on obtient le résultat avant
impôts. L'impôt à payer sera calculé sur ce
montant.
Le problème réel de l'établissement du
compte de résultat prévisionnel est d'estimer les ventes pour les
différentes périodes ainsi que le coût du matériel,
qui est fortement lié à la branche d'activité du
métier objet du projet. Il est utile de se renseigner auprès de
la Chambre des Métiers ainsi que dans la documentation
professionnelle.
La quantification des autres postes du compte de
résultat est plus facile, car un bon nombre de ces rubriques ont
déjà été chiffrées lors d'étapes
antérieures.
8.6.4.15 1.6.4.15. La
liquidité
Comme déjà évoqué, l'importance de
la liquidité prime celle de la rentabilité en phase de
démarrage de l'entreprise. Il s'agit dans un premier temps simplement de
survivre, c'est-à-dire de garantir à l'entreprise d'être
à même de satisfaire à ses obligations
financières.
L'analyse de la liquidité utilise en principe les
mêmes données que celle de la rentabilité mais l'approche
est en quelque sorte plus «réelle» puisqu'elle ne s'occupe que
de la réalité des encaissements et des décaissements
réalisés par l'entreprise.
Par exemple, l'impact sur la trésorerie (compte en
banque) de l'acquisition d'une camionnette est immédiat. Dans l'analyse
de rentabilité cet impact est réparti sur plusieurs
périodes via l'amortissement du bien. L'analyse de la liquidité
tient compte du fait que le décaissement est immédiat.
Il en est de même en ce qui concerne les ventes. Bien
que réalisés à la date X, le client règle son
compte seulement à une date X + 30 jours (en principe).
Le plan de trésorerie tient compte de ces
disparités et permet d'escompter des problèmes éventuels
dans la liquidité de l'entreprise.
v QUELQUES CONSEILS
? Ne pas sous-estimer le besoin en capital
d'exploitation.
Bon nombre de créateurs établissent correctement
leur besoin en capital en vue d'investissements à long terme: machines,
immeubles, outillage, ... Par contre, ils sous-estiment
régulièrement leurs besoins en fonds de roulement. Cette
sous-estimation des liquidités nécessaires conduit directement
vers une trésorerie fragile, voire négative.
? Mauvaise prévision du chiffre
d'affaires.
Le chiffre d'affaires étant le générateur
principal de liquidités, il est primordial de préparer
soigneusement sa prévision. Utilisez toutes les informations qui vous
sont accessibles: presse professionnelle, experts, votre Chambre des
Métiers, ...
? Déséquilibre entre administration et
production.
En cas de mauvaise marche de l'entreprise, il ne faut pas
faire les économies aux mauvais endroits. Afin de rationaliser il ne
faut pas couper le potentiel productif (les ouvriers par exemple) et laisser en
place l'administration générant des charges fixes.
? Calcul des prix de revient.
Le calcul des prix de revient est essentiel pour
déterminer si un projet est acceptable ou non. Cependant il convient
parfois d'accepter des projets à faible rendement ou même à
rendement négatif s'ils contribuent à un plein emploi des
capacités existantes. De plus une vérification du rendement des
projets à posteriori est absolument nécessaire car cette analyse
permet d'une part d'établir le rendement réel du projet, et
d'autre part de vérifier l'exactitude des prix de revient
utilisés.
? Un «Crédit Management» efficace.
Une facturation rapide est essentielle mais pas suffisante.
Avant d'accepter un projet il convient de vérifier la santé
financière du client. Les créances échues mais non encore
réglées doivent faire l'objet de contrôles
réguliers. Mettez en place à cet effet un plan d'action
permettant le contrôle, l'envoi de rappels, ...
8.6.4.16 1.6.4.16. Le bilan
prévisionnel
Le bilan d'une entreprise permet de juxtaposer emplois et
ressources des capitaux de l'entreprise. Il fournit ainsi une «photo»
du patrimoine de l'entreprise à un moment donné et permet ainsi
d'analyser la santé financière de la société
à cet instant. On distingue ainsi dans un bilan fonctionnel des
éléments permanents et des éléments circulants, le
critère étant la liquidité des rubriques respectives.
Tableau N°04: Bilan condensé
Prévisionnel
Sans aller trop dans le détail, le bilan
prévisionnel est généralement présenté comme
suit:
ACTIF (OU EMPLOIS)
|
PASSIF (OU RESSOURCES)
|
Frais d'établissement
|
Capital
|
Immobilisé
|
Résultat
|
Stocks
|
Dettes à court terme
|
Clients
|
Dettes à long terme
|
Trésorerie
|
? dettes bancaires
? dettes commerciales
|
Autres emplois
|
Autres ressources
|
TOTAL ACTIF
|
TOTAL PASSIF
|
Source : Ibidem
Les comptes de l'actif expriment à quelle fin les
capitaux de l'entreprise sont utilisés. On distingue ici:
? Frais d'établissement:
dépenses lors de la création telles que frais de notaire, frais
d'enregistrement, etc. ...
? Immobilisé: valeurs utilisées
de manière durable comme instrument de travail tels terrains et
constructions, machines et outillage, etc. ...
? Stocks: stocks de matières
premières, de produits semi-finis, etc. ...
? Clients: créances vis-à-vis
de clients, c'est-à-dire des montants facturés aux clients mais
non encore réglés par ceux-ci.
? Trésorerie: les liquidités de
l'entreprise telles que les avoirs en compte bancaire, en caisse...
Les comptes du passif de l'autre côté
définissent les sources du capital de l'entreprise. On distingue
ici:
? Capital: le capital propre de l'entreprise
lors de sa constitution plus d'éventuelles augmentations de capital.
? Résultat: le report éventuel
de résultats non distribués de l'entreprise.
? Dettes à long terme: les dettes que
l'entreprise a envers des tiers dont l'échéance est
supérieure à un an, tels emprunts etc. ...
? Dettes à court terme: les dettes de
l'entreprise à échéance inférieure à un an.
On distingue en principe les dettes commerciales (envers des fournisseurs) et
les dettes bancaires.
? Autres ressources.
Les emplois et ressources sont classés en ordre
croissant de leur liquidité. Ainsi frais d'établissement,
immobilisé, capital, résultat et dettes à long terme ont
un caractère permanent: les actifs ne sont que difficilement
transformables en espèces et les passifs sont exigibles seulement dans
un horizon plus ou moins éloigné. Les stocks, comptes clients et
trésorerie sont en principe facilement transformables en espèces
: on parle d'actifs circulants. De même, les dettes à court terme
sont exigibles dans un plus bref délai : on parle de dettes circulantes.
On perçoit l'importance d'un financement des immobilisés par des
ressources permanentes: en effet emplois et ressources doivent avoir même
«durée». La différence entre ressources permanentes et
actif stable est appelée fonds de roulement. Il devrait être
positif. Il exprime dans quelle mesure les activités normales de
l'entreprise sont financées par des ressources permanentes. Les
données dégagées lors de ce module permettent
d'établir un bilan prévisionnel de l'entreprise future. On
constitue ce bilan d'une part au moment du départ de l'entreprise (bilan
d'ouverture) et d'autre part lors du premier exercice de l'entreprise.26(*)
8.7 Section
2 : Conclusion partielle
Le troisième chapitre intitulé La
Création d'une entreprise dont nous avons cherché
à connaitre comment nous pouvons arriver à créer notre
propre entreprise, les procédures essentielles pour y arriver.
Sur ce, nous remarquons que l'idée reste
l'élément très capital pour la création d'une
entreprise, avoir d'abord l'idée, quelle que soit sa source de
provenance (provient de vous ou d'une autre personne), en suite la rendre
mature en consultant les experts, les personnes qui sont passées avant
vous et enfin vous déterminez les objectifs (spécifiques que
globaux) ;
en commençant par se connaitre, ses capacités
personnelles pour arriver à faire une analyse du point de vue
professionnel c'est-à-dire il est question d'étudier les
qualifications professionnelles ; du point de vue légal
c'est-à-dire les formalités à remplir, du point de vue
financier où nous allons chercher à connaitre si nous sommes en
mesure de financer totalement ou en partenariat notre projet, et ensuite
l'analyse de tous les ratios possible pour arriver étudier la
santé financière de notre projet, c'est-à-dire savoir s'il
faut entreprendre ou non.
9 IIème PARTIE : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE
Dans cette partie qui ne contient qu'un seul chapitre, nous
avons pu évaluer un de nos projets qui nous tient à coeur,
de purification et vente d'eau, «
AquaMkb »
10 Chapitre 4 : CONCEPTION RT
EVALUATION DU PROJET DE PURICATION ET VENTE D'EAU
11 Résumé
Nous sommes en train de vivre dans un monde où la crise
financière occupe une place prépondérante ; le cas de
notre pays (RD Congo) où la population se sent abandonner à son
sort, où décrocher le boulot devient exception, dès qu'on
finit les études, on devrait passer automatiquement par la règle
générale qui est le chômage. Tous ces faits entrainent de
pertes de vies humaines et revoient le taux d'analphabétisation à
la hausse...
En effet, les jeunes, pour ne pas déposer les dossiers
à la Société Congolaise de Chômeurs(SOCOCHOM), ils
doivent cependant créer une activité génératrice de
revenus. Nous avons présenté à travers ce travail un
projet consistant à la purification et vente d'eau, communément
appelé « EAU PURE & MAYI YA SACHET » dans
la commune de MAKALA.
Cependant, le souci viscéral reste de sortir de cette
crise qui génère de terribles conséquences entre autre la
décroissance, l'insatisfaction des besoins.
La sortie ne pourrait se faire que par une auto prise en
charge moyennant la création de Petites et Moyennes Entreprises(PME).
A. Données Personnelles
Noms : MOKOBI LINDUKE Jonathan
Niveau d'étude : Gradué en COMPTABILITE,
L2 en MICROFINANCE ET ENTREPRENEURIAT(2018)
Nationalité Congolaise
Etat-civil : Célibataire
Adresse physique : Av. SUMBI N° 92
C/BANDALUNGWA
Contacts : +243 82 093 56 70/ 89 65
99 129
v Expérience
ü Agent d'une équipe Marketing dans la
publicité de l'Offre TOZALAZALA et KISELA Vert-Vert chez
ORANGE (Ex TIGO) du 22 au 29 Décembre 2016 ;
ü Stage académique à la
Générale d'Agro-alimentaire Nationale
Adaptée « GAANA » en sigle,
ü Facturier au CENTRE HOSPITALIER BIOPHARM
2 du 01 décembre à nos jours.
ü Cofondateur d'ELYKYA SERVICES, une
société à multiservice : agricole, de nettoyage, de
vente depuis 2016...
B. Profil du Projet
ü Nom de l'Entreprise :
AquaMKB
ü Activité : Purification et vente d'EAU,
communément appelé « Eau Pure & MAYI YA
SACHET »
ü Siège Social : 42A, Av.
KONGO Q/ NTAMPA C/ MAKALA
ü Forme juridique : SARL
ü Période du plan d'affaire :
Novembre 2019 à Juillet 2023
ü Mission du projet : Offrir
à la population de Commune de MAKALA une eau pure, à bon prix
pour éviter certaines maladies provenant d'eaux non traitée.
C. Contribution du projet
11.1.1 C.1. Sur le
plan social
Il contribue, ce projet, à la diminution de
chômage, en créant les emplois et il permet à la population
de prendre de l'eau saine.
11.1.2 C.2. Sur le
plan économique
Ce projet participe à la promotion de lutte contre les
maladies, bref pour la santé. L'eau bien traitée c'est la vie,
dit-on !
11.1.3 C.3.
Procédures Administratives à engager :
ü Obtenir auprès du Guichet Unique l'autorisation
d'exercer cette activité ;
ü Obtenir les documents nécessaires me permettant
d'exercer l'activité ;
ü Ouvrir un numéro impôt auprès de la
Direction Générale des Impôts(DGI) ;
ü Adhérer l'INSS ;
ü Adhérer l'INPP.
D. Gestion et Organisation
11.1.4 D .1 Du
point de vue comptable
Pour assurer la fluidité des informations et de garder
les traces des opérations à effectuer, nous allons tenir une
comptabilité allégée (limitée à
l'établissement du bilan, du compte des résultats de l'exercice
et d'un état annexé).
Pour une bonne gestion, il faudra ouvrir un compte bancaire,
initier un journal de caisse et de banque, et organiser la documentation des
pièces comptables avec des classeurs de bureau.
La comptabilité sera tenue en monnaie national (Franc
Congolais) en vertus du principe de l'unité de mesure
monétaire qui stipule que la comptabilité doit
être tenue en une unité monétaire de
référence pour permettre le quantification des
éléments différents sur une base commune. Le taux de
change retenu est de 1.650CDF le dollar.
11.1.5 D.2 Du point
de vue Marketing
Pour nous faire connaitre, nous allons utiliser l'Internet, la
distribution de Flayers et l'utilisation de lance-voix...
11.1.6 D.3
Organisation des Postes
Du point de vue organisation des postes, nous comptons
engager :
ü 1 Chef comptabilité pour s'occuper de la
comptabilité toute entière et tout ce qui concerne les
matières pécuniaires ;
ü 1 Secrétéro-Caissière pour
percevoir l'argent et faire rapport à chaque clôture au comptable
mais aussi s'occuper de courriels ;
ü 2 Livreurs afin de livrer les paquets aux clients, un
agent marqueteur ;
ü 1 intendant comme l'administrateur ;
ü 2 Chauffeurs pour de courses.
1. ANALYSE FFOM
Tableau N°05 : Idée du
Projet : Purification et vente d'eau
FORCES
|
FAIBLESSES
|
ü Bonne réputation dans le milieu ;
ü Disponibilité de vendeurs ambulants ;
ü Possessions de l'eau froide en cas de coupure de
d'électricité...
|
ü Capitaux insuffisants ;
ü Manque d'expérience dans le domaine ;
ü Insécurité dans milieu...
|
OPPORTUNITES
|
MENACES
|
ü Exonération de certaines Taxes et
Impôts
ü Une très forte confiance à nos clients
|
ü Tracasserie policière et agents de
l'Etat ;
ü Forte pression fiscale ;
ü Trop de coupures en énergie électrique et
en eau ;
ü La promulgation de nouvelle mesure interdisant la
fabrication et l'utilisation des emballages en plastique.
|
Source : Nous-même à travers
les investigations internes
Commentaires
Dans ce tableau, nous voulons bel et bien expliquer nos forces
que nous allons plus affermir et les exploiter davantage à
l'intérieur de l'entreprise ; et les faiblesses que nous allons
parer, les changer en forces toujours à l'intérieur de
l'entreprise ; et opportunités que nous allons saisir et en
profiter à l'extérieur de l'entreprise et menaces que nous allons
éviter à extérieur de l'entreprise.
2. ETUDE DE MARCHE
11.1.7 A.
Principaux clients et segments du marché
11.1.8 A.1.
Principaux clients
Nous avons comme les principaux clients :
ü Tous les vendeurs ambulants qui viennent acheter de
paquets d'eaux froides en gros afin de les vendre en détails (pour
eau pure) ;
ü Les autres vendeurs qui vendent « MAYI YA BA
SACHET » ;
ü Les boutiquiers, alimentations...
11.1.9 A.2.
Segments du marché
Cette segmentation se fait selon que nous avons, ce qui nous
différentie :
ü EAU PURE qui est eau
traitée, mise dans les emballages signés en nom de la
société et toute coordonnée possible ;
ü MAYI YA SACHET qui est aussi
traitée mais mise dans les emballages de 05 ; 08... qui ne sont pas
signés.
11.1.10 A.2.1 Offre globale prévisionnelle
Dans la commune de MAKALA, il est à noter qu'il n'y a
pas vraiment beaucoup d'établissements qui sont plongés dans
l'affaire.
A travers les investigations qui nous sont difficilement
livrées, nous avons pu découvrir 3 établissements.
A.2.2. Demande globale
prévisionnelle
La commune de MAKALA est l'une de grandes communes de la ville
province de Kinshasa. Ses 253.844 habitant(2009) souffrent d'un manque
d'eau pure et cherchent pour certains à se procurer d'un produit
« pure » acheté dans de pharmacies afin d'avoir une
eau.
11.1.11 A.3.Marché potentiel du projet
Le point de rencontre entre l'offre et la demande en ce
service de traitement d'eau dans la commune de MAKALA prouve à
suffisance que le besoin d'inventer dans ce secteur est énorme.
D'où, AquaMKB compte exploiter ces opportunités qu'offre ce
secteur.
11.1.12 A.4. Marché concurrentiel
ü eliEau-pure, traite et vend
unique EAU PURE, avec une capacité de livrer jusqu'aux 30 vendeurs (dont
15 ambulants et 15 dans des boutiques, pharmacies, alimentations...).
ü Guypure, lui traite et vend
jusqu'à 20 vendeurs, au Prix Unitaire de 800fc= 0.48$. (1$=1.650fc)
ü PharmoProduction qui lui aussi
commercialise le même produit et vend à plus ou moins 35 vendeurs
au prix unitaire de 750fc= 0.45$.
11.1.13 3. Evaluation de l'Investissement Global du projet
« AquaMKB »
Tableau N°06 : Matériels
nécessaires à utiliser
N°
|
Catégories
|
Unités
|
Quantités
|
P.U en CDF
|
PT en CDF
|
1.
|
Matériels de construction
|
|
Ciment
|
Sac
|
80
|
19.000
|
1.600.000
|
Sable
|
T
|
30
|
14.000
|
420.000
|
Caillasse
|
T
|
30
|
45.000
|
1.350.000
|
Barre de fer 6
|
Pce
|
30
|
7.500
|
225.000
|
Barre de fer 10
|
Pce
|
100
|
15.000
|
1.500.000
|
Fils de recuit
|
Kg
|
50
|
75.000
|
375.000
|
Planche
|
M3
|
15
|
4.500
|
675.000
|
Chevrons
|
M3
|
15
|
250.000
|
3.750.000
|
Chevrons 5x5
|
M2
|
15
|
270.000
|
4.050.000
|
Clou
|
Kg
|
19
|
12.000
|
228.000
|
Clou tôle
|
Kg
|
9
|
11.500
|
103.500
|
Bloc
|
Kg
|
25
|
1.050
|
26.250
|
Carreaux
|
M2
|
45
|
10.750
|
483.750
|
Faux plafond
|
M2
|
30
|
45.000
|
1.350.000
|
Poutre en Aluminium
|
Pce
|
3
|
275.000
|
825.000
|
Fenêtre en Aluminium
|
Pce
|
2
|
260.250
|
520.000
|
Porte en bois
|
Pce
|
5
|
160.000
|
800.000
|
|
Sous-total(1)
|
-
|
-
|
-
|
18.282.000
|
2.
|
Matériels d'immobilisation
|
|
1.
|
Matériels électriques
|
|
|
|
800.050
|
2.
|
Matériels de Plombiers
|
|
|
|
10.500.750
|
3.
|
Matériels de climatisation
|
|
|
|
1.050.700
|
4.
|
Matériels d'équipement
|
|
|
|
8.500.350
|
5.
|
Matériels Roulants
|
|
|
|
756.450
|
6.
|
Matériels de Bureau
|
|
|
|
10.785.200
|
7.
|
Matériels de transport
|
|
|
|
8.992.500
|
|
Sous-total(2)
|
-
|
-
|
-
|
41.386.000
|
|
TOTAL MATERIELS (1+2)
|
-
|
-
|
-
|
59.6668.000
|
Source : Marché de MOMBELE
(dans la commune de LIMETE, RDC-Kinshasa), vente spécialement des bois
et matériels de construction.
Commentaires :
Dans ce tableau, nous avons pu connaitre le montant total de
la somme qui va nous permettre d'acheter et les matériels pour la
construction et installation de notre chantier et les matériels à
l'intérieur de l'entreprise qui vont nous permettre de bien
concrétiser notre rêve.
1. Structure organisationnelle et charge du
personnel.
FONCTIONS
|
Nomb.
|
Sal. Unit. CDF
|
Sal. Tot. CDF
|
Sal. Annuel CDF
|
Chef Comptable
|
1
|
320.000
|
320.000
|
3.840.000
|
Secrétaire et caissier
|
1
|
240.000
|
240.000
|
2.880.000
|
Livreurs et Chef de buanderie
|
2
|
400.000
|
800.000
|
9.600.000
|
Intendant
|
1
|
200.000
|
200.000
|
2.400.000
|
Chauffeur et Agent Marqueteur
|
2
|
250.000
|
500.000
|
6.000.000
|
TOTAL
|
|
|
20.60.000
|
24.720.000
|
Charges sociales
|
19%
|
|
|
4.696.800
|
Tableau N° 07: Charges du
personnel.
Source : Nous-mêmes.
Commentaires :
Ce tableau nous retrace clairement que nous aurons
à engager :
ü 1 Chef comptable pour s'occuper de la
comptabilité toute entière et tout ce qui concerne la
matière pécuniaire ;
ü 1 Caissière qui jouera en même temps le
rôle de Secrétaire pour percevoir l'argent et faire rapport
à chaque clôture au comptable mais aussi sera à la
disposition de courriers, lettres reçues et envoyés ;
ü 2 Livreurs en même temps chef de buanderie afin
de livrer les paquets d'eaux aux clients et s'occuper de tout ce qui concerne
la propreté de nos tenues ;
ü 2 agents marqueteurs en même temps chauffeurs
pour le marketing et les courses ;
ü 1 Intendant comme Administrateur.
Planning des activités
Tableau N°08 : Ordonnancement, plan
d'actions
N°
|
Tâches
|
5 mois (150 jours)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
1
|
Etudes et contrôle
|
|
|
|
|
|
2
|
Achat Mat. de Cont.
|
|
|
|
|
|
3
|
Install. Chantier
|
|
|
|
|
|
4
|
Achat matériels (électr, plombiers, climat.)
|
|
|
|
|
|
5
|
Recrutement du personnel
|
|
|
|
|
|
6
|
Construction des bureaux
|
|
|
|
|
|
7
|
Installation Matériels de traitement
|
|
|
|
|
|
Source : Tracé par
nous-même.
Commentaires :
Ce tableau nous est très intéressent car il nous
permet de prioriser certaines tâches qui paraient trop importantes et
repousser les autres ; à connaitre le temps nécessaire qui
peut prendre une tâche du point de vue son exécution.
TableauN°09: Evaluation
des Investissements
RUBRIQUES
|
MONT. EN USD
|
MONT. EN CDF
|
FRAIS D'ETABLISSEMENTS
Frais de constitution
Frais divers d'établissements
Frais d'études
|
553
195
273
85
|
478.500
189.750
239.250
33.000
|
CONSTRUCTION BATIMENTS
|
14.380
|
23.727.000
|
Matériels de Construction
Main d'oeuvre
Installation chantier
|
11.080
1.500
1.800
|
18.282.000
2.475.000
2.970.000
|
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
|
25.557,420
|
42.169.743
|
Equipements
Matériels de Plomberie
Matériels de bureaux
Installation et agencements
Terrain
Matériels électriques
Matériels Roulants
Matériels de climatisation
Matériels de transport
|
5.151,720
4.564,10
6.536,48
1.800
475
484,88
458,45
636,79
5.450
|
8.500.350
10.500.750
10.785.200
2.970.000
783.750
800.050
756.450
1.050.700
8.992.500
|
Taxes Administratives
|
200
|
330.000
|
TOTAL INVESTISSEMENT
|
40.690,42
|
67.139.300
|
Source : Tracé par
nous-même
Commentaires : Ce tableau nous
permet juste de savoir combien nous allons mettre en termes de moyens
financiers pour arriver à acheter nos matériels pour la
construction ainsi que les outils de travail au sein de notre
société.
a. Amortissements.
Il est prévu d'appliquer un amortissement
linéaire suivant :
Tableau N10 :
Amortissement linéaire
LIBELLE
|
VAL. D'ACQ. (CDF)
|
DUREE
|
ANNUITE (CDF)
|
Frais d'Etablissements
|
912.450
|
5ans
|
182.500
|
Matériels d'équipement
|
8.500.350
|
5ans
|
1.700.070
|
Matériels de Plombiers
|
10.500.750
|
6ans
|
2.100.150
|
Matériels de Bureau
|
10.785.200
|
5ans
|
2.157.050
|
Matériels électriques
|
800.050
|
5ans
|
160.050
|
Matériels Roulants
|
756.450
|
5ans
|
151.300
|
Matériels de Climatisation
|
1.050.700
|
5ans
|
210.150
|
Matériels de transport
|
8.992.500
|
5ans
|
1.798.500
|
Total
|
42.298.450
|
5ans
|
8.459.770
|
|
Source : Nous-même,
à travers les informations récoltées.
Commentaires :
Ce tableau nous montre comment nos matériels vont
être utilisés, leurs durés avant qu'ils soient totalement
amortis et cédés.
Les frais d'établissements seront étalés
pendant toute la durée du projet.
a. Evaluation du besoin en fonds de
roulement.
Tableau N°11 : Charges
prévisionnelles d'exploitation
N°
|
LIBELLE
|
MENS. CDF
|
ANNUEL CDF
|
1
2
3
4
5
|
Impôts et Taxes
Communications
Transports
Charges du personnel
Autres charges
|
380.000
24.750
500.000
2.060.000
200.000
|
4.560.000
297.000
6.000.000
24.720.000
2.400.000
|
TOTAL
|
3.164.750
|
37.977.000
|
Source : Nous-mêmes
Commentaires :
Ce tableau nous fait voir la totalité de nos charges
d'exploitation et la manière à laquelle elles sont
réparties.
a. Cout total du projet.
Tableau N°12 : Coût
total du projet
N°
|
LIBELLE
|
COUT CDF
|
1
2
3
|
Dépenses d'investissement
Besoins en fonds de roulement
Aléas
|
67.139.300
37.977.000
9.675.155,14
|
TOTAL
|
114.791.455,14
|
Source : Nous-mêmes.
Commentaires :
Ce tableau nous montre le coût total de notre projet,
provenant de dépenses d'investissement, les besoins en fonds de
roulement et les imprévus qui pourraient nous surprendre pendant
l'exécution.
a. Modalité de financement du
projet.
Tableau N° 13 : Mode de
financement du projet.
LIBELLE
|
MONTANT CDF
|
Capitaux propres (Apports)
Capitaux empruntés (Emprunts)
|
62.262.255,14
52.529.200
|
COUT TOTAL DU PROJET
|
76.145.000
|
Source : Nous-même
Commentaires :
Ce tableau nous montre le mode de financement de notre
projet, qui sera financé une partie par nous-même (fondspropres)
soit en 54,24% et le reste, soit 45,76% par le fonds empruntés.
A. CRITERES DE CHOIX D'INVESTISSEMENT.
D'où, toutes ces informations récoltées
vont nous permettre de dresser le tableau des flux de trésorerie
générés par le projet. L'évaluation d'un projet
s'appuie sur des critères de choix d'un investissement. Mais nous devons
commencer par détermination de taux d'actualisation.
a. Détermination du taux
d'actualisation.
Pour déterminer le taux d'actualisation, les
différentes sources de financement d'un projet serons
considérés. Dans le cadre de ce projet nous avons deux sources de
financement à savoir : Les Capitaux propres qui sont de
39.114.500CDF et Les Capitaux Empruntés qui sont estimés à
37.030.500CDF
Le taux de rentabilité des associés et le taux
d'intérêt bancaire, permet de calculer le taux d'actualisation. Ce
faisant, la détermination du taux d'actualisation consiste à
calculer le coût moyen pondéré du capital
« K » ; tout en sachant que les associés ont
un taux de rentabilité estimé à 15% et que la banque fixe
son taux d'intérêt à 9% l'an. Celui-ci est donc
calculé de la manière suivante :
E= Capitaux propres ;
D= Capitaux empruntés à LT ;
k= Rentabilité estimée par les investisseurs
(15%) ; = Taux d'intérêt bancaire constant (9%) ;
Ts= Taux d'imposition de société (35%).
Donc K= =8%. Le taux d'actualisation est de 8%.
a. Critère de la Valeur Actuelle Nette
(VAN).
La VAN étant exprimée en unité
monétaire ; si elle est positive, cela veut dire que le projet est
rentable car, fondamentalement :
ü Tous les capitaux investis peuvent
être « récupérés » par les
flux de revenus de l'investissement ;
ü Ces mêmes flux de revenus permettent aussi
entre-temps de rémunérer ceux qui apportent les fonds pour
financer le projet ;
ü Il reste un surplus (précisément
égal à la VAN) qui revient à l'entreprise et qui enrichit
donc cette dernière.27(*)
Tableau N°14 : Projection des
recettes et charges prévisionnelles.
RUBRIQUES
|
1er Année CDF
|
CDF
|
CDF
|
CDF
|
CDF
|
Recettes
Charges
|
47.250.000
23.740.700
|
51.975.000
26.114.770
|
56.700.000
28.488.840
|
63.785.500
32.049.445
|
70.875.000
35.611.050
|
Evolution
|
|
10%
|
10%
|
15%
|
15%
|
Source : Nous-mêmes.
Commentaires :
Le chiffre d'affaire global connaitra un accroissement de 10%
en deuxième et troisième année, de 15% en quatrième
et dernière année.
Tableau N°15:
Détermination des flux nets actualisés engendrés par le
projet.
Année
|
Recettes
|
Charges
|
Flux nets
|
Fact. d'act. 8%
|
Flux nets Act.
|
0
|
|
|
-114.791.455,14
|
1,000
|
-114.769.611,80
|
1
|
47.250.000
|
23.740.700
|
23.509.230
|
0,926
|
21.769.611,80
|
2
|
51.975.000
|
26.114.770
|
25.860.300
|
0,857
|
22.162.217,11
|
3
|
56.700.000
|
28.488.840
|
28.211.160
|
0.794
|
22.399.661,04
|
4
|
63.785.500
|
32.049.945
|
31.735.555
|
0,735
|
23.293.897,37
|
5
|
70.875.000
|
35.611.050
|
35.263.950
|
0,680
|
23.979.486
|
VALEUR ACTUELLE NETTE
|
1.154.846,28
|
Source : Nous-mêmes.
Commentaires :
ü L'année zéro correspond à
l'investissement initial ;
ü On décide de se lancer dans ce projet car sa
valeur actualisée nette est supérieure à zéro,
c'est-à-dire ; qu'elle est positive, donc le projet est
rentable.
b. Critère de Délais de
Récupération (DR).
Ce critère nous permet de déterminer le temps
nécessaire pour que les flux nets du projet équilibrent le
montant du coût d'investissement.
Tableau N°16: Délais de
récupération du capital investi.
Année
|
Flux nets
|
Flux cumulés
|
Fact. d'act 8%
|
Flux nets Act.
|
Flux nets cumul.
|
0
|
-114.791.455,14
|
-114.791.455,14
|
1,000
|
-114.791.455,14
|
-114.791.455,14
|
1
|
23.509.230
|
-91.282.155,14
|
0,926
|
21.769.611,80
|
-93.021.843,34
|
2
|
25.860.300
|
-65.421.925,14
|
0,857
|
22.162.217,11
|
-70.859 .626, 23
|
3
|
28.211.160
|
-40.210.765,14
|
0.794
|
20.706.991,14
|
-50.152.634,79
|
4
|
31.735.555
|
-8.475.210,14
|
0,735
|
23.293.897,37
|
-26.858.797,42
|
5
|
35.263.950
|
26.788.739,86
|
0,680
|
23.979.486
|
-2.879.251,42
|
Source : Nous-mêmes.
Commentaire :
En se référant à ce tableau, il ressort
que le cumul des flux de trésorerie actualisé atteint le capital
initialement investi à la 2ème année de
réalisation du projet c'est-à-dire la valeur nette
déjà de la 2ème
année (156.704.080,28 CDF) est supérieur au
capital investi (114.791.455,14).
B. PRISE EN COMPTE DU MODE DE FINANCEMENT.
La prise en compte du mode de financement consiste à
calculer le plan de remboursement de l'emprunt (en utilisant la méthode
d'annuité) ainsi que la détermination de la valeur
actualisée nette de financement.
a. Plan de remboursement de l'emprunt.
En considérant la source de financement, qui consiste
à emprunter 37.030.500CDF au taux de 9% l'an, le plan de remboursement
du banquier sous la forme d'amortissement constant se présente comme
suit :
= 13.504.861, 09CDF
A= Annuité ; Co=
Capitaux emprunté ; r= Taux d'actualisation ;
n= Echéance (durée).
Tableau N°17: Plan de
remboursement de l'emprunt
RUBRIQUES
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Cap. Restant dû
|
52.529.200
|
43.751.966,91
|
34.184.782,84
|
23.756.552,21
|
12.389.780,82
|
Charges fin.
|
4.727.628
|
3.937.677,02
|
3.076.630,23
|
2.138.089,70
|
1.115.080,27
|
Amort. Du Capital
|
8.777.233,09
|
9.567.184,07
|
10.428.230,63
|
11.366.771,39
|
12.389.780,82
|
Annuité
|
13.504.861,09
|
13.504.861,09
|
13.504.861,09
|
13.504.861,09
|
13.504.861,09
|
Eco.D'impôt( 35%)
|
1.654.669,8
|
1.378.186,96
|
1.076.820,66
|
748.331,40
|
390.278.09
|
Annuité nette
|
11.850.191,29
|
12.126.674,13
|
12.428.040,43
|
12.756.529,69
|
13.114.584
|
Source : Nous-même
Commentaire :
Ce tableau nous montre à combien nous avons une gestion
optimale des ressources, preuve en est que nous sommes arrivé à
rembourser intégralement la dette, à la cinquième
année.
Tableau n°18 : Calcul de la
valeur actuelle nette des flux de financement.
RUBRIQUES
|
Ann. nette
|
Emprunt
|
Fact. d'act.
|
Flux act.
|
Année 0
|
|
52.259.200
|
1,000
|
52.259.200
|
Année 1
|
11.850.191,29
|
|
0,926
|
10.973.277,13
|
Année 2
|
12.126.674,13
|
|
0.857
|
10.392.559,73
|
Année 3
|
12.428.040,43
|
|
0,734
|
9.867.864,10
|
Année 4
|
12.756.529,69
|
|
0,735
|
9.376.047,12
|
Année 5
|
13.114.584
|
|
0,687
|
8.917.917,12
|
Source : Nous-même
VAN de financement =52.259.200- = 3.001.534,80CDF.
Commentaires :
v La VAN de financement est positif au taux d'actualisation du
projet de 3.001.534,80CDF. Ce financement est donc favorable
au taux choisi car la somme des flux décaissés est
inférieure au montant de l'emprunt reçu. Nous pouvons
aisément montrer le taux actuariel (celui qui annule la VAN de
financement), qui exprime le coût de financement est égal à
5,85% ; c'est-à-dire 9%*(1-0,35) ;
v La valeur actuelle nette corrigée (valeur nette
totale), de l'investissement en tenant compte du mode de financement, sera
modifié. Elle est égale à la VAN économique + la
VAN de financement soit 1.154.846,28+3.001.534,80CDF
=4.156.381,08CDF.
Il est à signaler qu'à travers ce tableau, nous
pouvons constater que notre projet continu à être rentable bien
que l'on a effectué les remboursements.
C. LES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
Les comptes de résultat et bilan prévisionnels
de la société AquaMkb arrêtés le 31
Décembre N se présentent comme suit :
Tableau
n°19 : Compte de résultat prévisionnel
RUBRIQUES
|
EXERCICE N (CDF)
|
+Production vendue
|
23.166.000
|
+Produits accessoires
|
12.436.000
|
+Produits d'exploitation divers
|
9.282.400
|
+Reprise des provisions
|
14.125.400
|
Total Produit d'exploitation
|
59.009.800
|
-Transports
|
6.000.000
|
-Charges externes (communications)
|
297.000
|
-Impôts et taxes
|
4.560.000
|
Charges du personnel
|
24.720.000
|
-Dotations aux amortissements
|
8.459.770
|
Totale Charge d'exploitation
|
44.036.770
|
RESULTAT D'EXPLOITATION
|
14.973.030
|
+Produits financiers
|
12.327.800
|
-Charges financières
|
11.869.800
|
RESULTAT FINANCIER
|
458.000
|
+Produits exceptionnels
|
0,00
|
-Charges exceptionnelles
|
0,00
|
RESULTAT AVANT IMPOTS ET TAXES
|
15.431.030
|
-Impôts des sociétés (35%)
|
5.400.860,5
|
Source : Nous-mêmes.
RESULTAT DE L'EXERCICE
Commentaire :
Ce tableau nous permet de voir combien nous avons fait
d'affaires sur l'exercice comptable et ce dernier en a retiré un
résultat positif soit un bénéfice de
10.031.000CDF.
Tableau
N°20 : Bilan prévisionnel
ACTIF
|
EXERCICE N+1 (CDF)
|
FRAIS D'ETABLISSEMENT
|
729.950
|
Frais de constitution
|
321.450
|
Frais divers d'établissement
|
450.450
|
Frais d'études
|
140.250
|
Amortissements
|
182.500
|
IMMOBILISATION CORPORELLES
|
33.892.473
|
Matériels d'Equipements
|
8.500.350
|
Matériels de Plomberie
|
10.500.200
|
Matériels de bureaux
|
800.050
|
Matériels électriques
|
756.450
|
Matériels roulants
|
1.050.700
|
Matériels Climatisation
|
8.992.500
|
Matériels de transport
|
783.750
|
Terrain
|
2.970.000
|
Installation et agencement
|
2.970.000
|
Amortissements
|
8.277.270
|
ACTIFS-CIRCULANTS
|
45.312.253
|
Stocks
|
17.041.503
|
Clients
|
28.270.750
|
TRESORERIE-CIRCULANT
|
50.972.309,14
|
Banques
|
27.456.179,57
|
Caisse
|
23.516.129,57
|
TOTAL ACTIF
|
130.906.985,14
|
PASSIF
|
EXERCICE N (CDF)
|
CAPITAUX PROPRES ET RESS. ASS.
|
124.822.455,14
|
Capital
|
62.262.255,14
|
Résultat
|
10.031.000
|
Emprunt
|
52.529.200
|
DETTES FINANCIERES ET RESS. ASS.
|
1.327.400
|
Provisions pour risques et charges
|
1.327.400
|
PASSIF CIRCULANT
|
4.757.130
|
Dettes fiscales
|
2.370.556
|
Dettes sociales
|
2.386.574
|
TOTAL PASSIF
|
130.906.985,14
|
Source :
Nous-mêmes.
Commentaire :
Ce tableau nous récapitule le patrimoine de notre
entreprise. Dans le total de frais d'établissement qui est de 912.450
CDF, nous avons soustrait 182.500CDF pour l'amortissement et reste c'est ce qui
est mis dans le tableau ; et nous avons appliqué la même
procédure pour les immobilisations corporelles, en ce qui concerne son
montant.
A. ANALYSE DE QUELQUES
RATIOS.
Tableau N°21 : Analyses des
Ratios.
NATURE
|
FORMULES
|
APPLICATION NUMERIQUE
|
RESULTATS
|
Autonomie financière
|
*100
|
*100
|
59.87%
|
Protection des créances
|
|
|
0,59
|
Rentabilité Eco. ROI Net
|
*100
|
*100
|
44,57%
|
Source : Nous-mêmes.
Commentaires :
§ L'autonomie financière est de 59.87%. Cela
démontre que l'entreprise dispose d'une autonomie
financière car plus de moitié de ressources apportées
proviennent de ses capitaux propres.
§ Le ratio d'endettement (protection de créances)
est inferieur a l'unité, cela signifie que l'entreprise dispose d'une
autonomie financière et par conséquent la protection des
créances diminue du fait de la croissance de l'endettement ;
§ Le ROI Nette de notre Société
dégage une rentabilité satisfaisante (de 44,57%) ce qui confirme
la rentabilité de notre projet et cette rentabilité provient
essentiellement de l'activité Ordinaire.
B. ANALYSE
ECONOMIQUE.
1. Budget de trésorerie.
Les prévisions des entrées en termes
d'encaissements et des décaissements, pour assurer un minimum de
trésorerie pouvant permettre de faire face aux dépenses
d'investissement afin de d'entretenir les matériels et d'engager les
différentes charges d'exploitation. Le budget de trésorerie est
élaboré pour le premier semestre du projet.
Tableau N°22 : Tableau des
encaissements et des décaissements prévisionnels.
RUBRIQUES
|
1er mois
|
2eme mois
|
3eme mois
|
4eme mois
|
5eme mois
|
6eme mois
|
ENCAISSEMENTS
Production vendue
Produits accessoires
Reprise des provisions
Produits d'exp. Div.
Clients
|
23.166.000
12.436.000
9.282.400
14.125.400
28.270.750
|
20.475.500
12.000.000
8.400.000
13.100.500
27.150.000
|
20.475.500
12.000.000
8.400.000
13.100.500
27.150.000
|
20.475.500
12.000.000
8.400.000
13.100.500
27.150.000
|
20.475.500
12.000.000
8.400.000
13.100.500
27.150.000
|
20.475.500
12.000.000
8.400.000
13.100.500
27.150.000
|
TOT. DES ENC.
|
87.280.550
|
81.126.000
|
81.126.000
|
81.126.000
|
81.126.000
|
81.126.000
|
DECAISSEMENTS
Transport
Services ext. A(Co)
Dot. Aux Amort.
Charge du pers.
Impôts et taxes
|
6.000.000
297.000
8.459.770
24.720.000
4.560.000
|
5.700.800
260.000
7.100.000
24.720.000
3.250.000
|
5.700.800
260.000
7.100.000
24.720.000
3.250.000
|
5.700.800
260.000
7.100.000
24.720.000
3.250.000
|
5.700.800
260.000
7.100.000
24.720.000
3.250.000
|
5.700.800
260.000
7.100.000
24.720.000
3.250.000
|
TOTAL DEC.
|
44.039.770
|
41.030.800
|
41.030.800
|
41.030.800
|
41.030.800
|
41.030.800
|
Source : Nous-mêmes
Tableau N°23 : Tableau de budget
de trésorerie
RUB.
|
1er mois
|
2eme mois
|
3eme mois
|
4eme mois
|
5eme mois
|
6eme mois
|
Encaissements
|
87.280.550
|
81.126.000
|
81.126.000
|
81.126.000
|
81.126.000
|
81.126.000
|
Apport
|
62.262.255,14
|
|
|
|
|
|
Emprunt
|
52.529.200
|
|
|
|
|
|
TOT. ENC.
|
202.072.005,14
|
81.126.000
|
81.126.000
|
81.126.000
|
81.126.000
|
81.126.000
|
Décaissements
|
44.039.770
|
41.030.800
|
41.030.800
|
41.030.800
|
41.030.800
|
41.030.800
|
Acq. Immo
|
42.169.743
|
|
|
|
|
|
Remb.Emp.
|
8.777.233,09
|
8.777.233,09
|
8.777.233,09
|
8.777.233,09
|
8.777.233,09
|
8.777.233,09
|
Charges fin.
|
4.727.628
|
4.101.250
|
4.101.250
|
4.101.250
|
4.101.250
|
4.101.250
|
TOT. DEC.
|
99.714.374,09
|
53.909.283,09
|
53.909.283,09
|
53.909.283,09
|
53.909.283,09
|
53.909.283,09
|
Sol caisse
|
102.357.631,05
|
27.216.716,91
|
27.216.716,91
|
27.216.716,91
|
27.216.716,91
|
27.216.716,91
|
Tres. Initiale
|
|
102.357.631.05
|
129.574.347,96
|
156.791.064,87
|
184.007.781,78
|
211.224.498,69
|
TRES. FIN.
|
102.357.631.05
|
129.574.347,96
|
156.791.064,87
|
184.007.781,78
|
211.224.498,69
|
238.441.215,6
|
Source : Nous-même
2. Deuil de rentabilité (SR).
Il sied de signaler que les charges fixes ou de
structures ont en principe un montant constant et indépendamment du
volume de production. Donc les amortissements, les frais d'impôts et
taxes, les frais de communication et de transports ; ainsi que les
commissions (services extérieurs A). Les charges variables sont
liées aux opérations de production et de vente
(commercialisation) ; il s'agit donc des charges du personnel.28(*) Sachant que : Charges
fixes =19.298.770CDF ; Charges variables =24.720.000CDF ;
Chiffres d'affaires =35.602.000CDF
Tableau N°24 : Calcul du
seuil de rentabilité
FACTEURS
|
FORMULES
|
APPLICAT° NUMERIQUE
|
RESULTATS
|
Marges sur coût var.
|
|
|
10.882.000CDF
|
Taux de marge
|
|
*100
|
30,57%
|
SR en valeur
|
|
*100
|
63.129.768CDF
|
Marge de sécurité
|
100
|
*100
|
77,32%
|
Source : Nous-mêmes.
Commentaires : Au regard de ce
qui précède, on peut dire que si notre chiffre d'affaire atteint
un niveau minimal de 63.129.768 CDF c'est à partir de ce niveau que la
rentabilité est dégagée. En dessous de ce niveau
d'activité, l'entreprise ne parvient pas à couvrir ces
coûts fixes, elle sera donc en perte.
12 Conclusion Générale
Nous voici arrivé à la fin de notre travail qui
s'est intitulé « de l'importance de l'entrepreneuriat pour un
futur prometteur».
L'objectif poursuivi dans cette étude est d'encourager
les jeunes, les motiver, leur faire comprendre qu'un autre moyen hormis celui
de décrocher un vrai job pour réussir existe, de leur dire de ne
pas croiser les bras après l'obtention de leurs diplômes, de ne
pas toujours attendre un meilleur travail qui peut-être ne viendra aussi
jamais mais de concevoir une idée afin de créer leurs propres
entreprises.
Dans toute initiative entrepreneuriale, qu'elle se situe
à un niveau individuel ou collectif, la réussite et
l'échec dépendent largement des démarches et des
méthodes utilisées, en définitive, et pour être plus
précis, de la façon de penser et d'agir dans des situations
singulières
L'entrepreneur préparé, entraîné,
formé à l'acte d'entreprendre est donc un individu qui suit des
buts personnels, il est guidé par des motivations et cherche, à
travers l'approche qu'il utilise, le meilleur compromis possible entre la
satisfaction de ses objectifs, le niveau de risques (ou de pertes) acceptable
et le degré espéré de création de valeur, pour lui
et pour l'environnement dans lequel il envisage d'opérer. Dans son
parcours, l'entrepreneur va rechercher, collecter et analyser de nombreuses
données. Ces dernières doivent lui permettre de prendre de
multiples décisions, opérationnelles et stratégiques, de
dimensionner et d'orienter (ou de faire pivoter, pour reprendre une expression
à la mode) le projet et d'agir dans de nombreuses directions.
. L'entrepreneuriat permet aux individus de développer
leurs talents et leur créativité, de réaliser leurs
rêves, d'acquérir une certaine indépendance, une sensation
de liberté. Et même si l'« entreprendre » est souvent
difficile (il y a beaucoup d'échecs), le fait d'avoir essayé de
lancer une entreprise est un processus d'apprentissage en soi qui aide au
développement de l'individu. L'enseignement de l'entrepreneuriat
devrait, à ce niveau, surtout viser à développer le
goût d'entreprendre (au sens large) et à stimuler l'esprit
d'entreprise (entrepreneuriat dans un sens mercantile, dans le but d'obtenir un
profit).
Pour ce faire, notre présent travail a
été divisé en quatre chapitres dont le premier a
traité sur la revue sur l'entrepreneuriat où
nous avons eu à parler suffisamment sur l'entrepreneuriat, d'une
manière générale, ses différentes formes,
dimensions... Le second chapitre porte aussi sur pour
l'entrepreneuriat mais cette fois-ci d'une manière un
peu particulière, en Afrique ; le troisième
chapitre parle de la création d'une entreprise qui comme étant
les clés de la réussite où nous avons montré
comment avec précision créer son entreprise avec toutes les
procédures possibles permettant voire à un profane, qui n'est pas
du tout du domaine de pouvoir arriver à concrétiser son projet et
le quatrième et dernier chapitre intitulé conception et
évaluation du projet de purification et vente d'eau où
nous avons évalué notre projet avec soin pour le
concrétiser au moment propice.
Effectivement nous sommes au courant des nouvelle mesures
gouvernementales (décret n° 0017/018 du 30 décembre 2017
signé par le 1er ministre Bruno TSHIBALA) interdisant la
production, l'importation, l'utilisation et la commercialisation des sacs en
plastiques (depuis 01juillet 2018), une décision compliquée pour
nous.
Cependant, nous nous sommes rencardés sur le site de
digitalcongo29(*)
là où nous avons appris que le décret prévoit des
autorisations à obtenir auprès des ministères
concernés pour quiconque voudrait importer, produire, commercialiser et
les utiliser localement. Et le ministère de l'industrie Marcel LEWU
encourage les entreprises en ce secteur à recycler leurs produits et
salue la collaboration des gouverneurs des provinces issue de l'ancien katanga
dans la mise en application de cette mesure du gouvernement.
Parmi les propositions que le ministre a faites, le recyclage
par chacune de ces entreprises en ce secteur, le recyclage par l'entremise
d'une entreprises chinoise de recyclage... nous avons porté notre choix
en s'unissant avec nos concurrents pour arriver à créer notre
entreprise de recyclage afin de rester dans ce secteur ;
« Je suis heureux de vous informer que dans la
province du haut Katanga j'ai eu des entretiens avec le gouverneur, il est
déjà sur un projet de recyclage avec les chinois, j'ai
été à Kolwezi, j'ai été à Kalemie,
donc tous les gouverneurs s'activent pour accompagner les opérateurs
économiques de sorte qu'on ait des entreprises qui recyclent »
30(*)conseille-il.
Nous avons apporté le plus grand soin à la
rédaction du présent travail. Toutefois, nous déclinons
toute responsabilité concernant les erreurs éventuelles.
13 Bibliographie
A. Ouvrages
1. A .FAYOLLE & P. MOLLE, Entrepreneuriat :
apprendre à entreprendre,publié en France, éd. Dunod
2004.
2. B..Largillier, Entrepreneuriat et culture
d'entreprise : il ne suffit pas d'entreprendre, publié en France
aux éditions de EMS, Management & société 2015.
3. C. HOANG Abdelhamid. et SADI, Choix de la structure
financière, Dunod, paris 2004,
4. C. Leger-Jarniou Le grand livre de l'entrepreneuriat,
publié en France Amazone éd.2013
5. Janssen, Entreprendre : une introduction
à l'entrepreneuriat publié en France aux éditions de Boeck
Supérieur, 2019
6. G. KAWASAKI, La réalité de
l'entrepreneuriat : le guide irrévérencieux pour
dépasser, devancer, discuter vos concurrents 2015;
7. Lu NYIMI, Perspectives entrepreneuriales, éd
ISC-Kinshasa 2018
8. MAKALA NZENGU Patrick, Initiation pratique aux cycles
de création d'Entreprises, éd. Griged 2015.
9. Marylène PATOU-MATHIS, entreprendre hier, la
quête d'aventure, éd. Acteurs e l'économie 2017
10. P.A JULIE, La mesure de l'entrepreneuriat,
éd. Québec 2010.
11. P. DRUCKER, les entrepreneurs, éd. Amazone paris
1985
12. P. NSIMBA LUZOLO, Entrepreneuriat, petites & moyennes
entreprises, notes de cours G3 Economie UCG-Butembo 2005-2006
13. R. LABEAUME, »type d'entrepreneuriat » [
en ligne], [réf.du 30janvier 2009] disponible sur
http://www.defigouv.qc.ca.
14. R. PAPIN, Stratégie pour la création
d'entreprise, Dunod, Paris, 1983. p2
15. S. Dégone, J'ose entreprendre :
créer et diriger son entreprise : 100 risques à
éviter pour réussir publié en France, éd. Le
passeur Editeur 2015 ;
B. Notes de cours
1. Edgard MAKUNZA KEKE ; Notes des cours de Gestion
Budgétaire, ISC-Kinshasa 2015 ; page 79-80 ;
2. Jacques SABITI, note de cours Méthodes
Quantitatives, deuxième Graduat ; isc-kin 2013.
C. SITES INTERNETS
1.
Https://www.commentcreersonentreprise.fr/le-parcours-ducreateur-d-entreprise
2. Https://
www.digitalcongo.net
3. Https://www.investinrdc.cd
4. Https://
www.larousse.frN
5. Https://
www.linternaute.com
6. Https://
www.m.wiktionary.org
7. Ministre actuel de l'industrie(2018)/rdcongo, propos recueilli
sur
www.radiookapi.net concernant
l'interdiction des sacs en plastiques.
8. Https://
www.stat.gouv.qc.ca,
extrait tiré du rapport, commandé par l'Institut de la
statistique du Québec (ISQ) à l'Institut de recherche sur les
PME.
D. Autres
1. Chambre des métiers, la création
d'entreprise : les clés de réussir, Luxembourg, nov. 2008
2. Marcus DAWRITTER, Réunion des jeunes entrepreneurs
africains, Douala, le 14Juillet 2014
3. Notions Unies, Promouvoir l'entrepreneuriat dans la
région de la commission économique pour l'Europe »
publié à New-York et Genève, édition nations unies
2018
4. Oxfam, entrepreneuriat 2013
14 Liste des tableaux
Ø Tableau N°01 :
L'entrepreneuriat : un champ de recherche multidisciplinaire ;
Ø Tableau N°02: Les
différentes formes de l'entrepreneuriat ;
Ø Tableau N°03 : Compte de
résultat Prévisionnel ;
Ø Tableau N°04: Bilan
condensé Prévisionnel
Ø Tableau N°05 : Idée
du Projet : Purification et vente d'eau ;
Ø Tableau N°06 :
Matériels nécessaires à utiliser ;
Ø Tableau N° 07: Charges du
personnel ;
Ø Tableau N°08 :
Ordonnancement, plan d'actions ;
Ø TableauN°09: Evaluation des
Investissements ;
Ø Tableau N10 : Amortissement
linéaire ;
Ø Tableau N°11 : Charges
prévisionnelles d'exploitation ;
Ø Tableau N°12 : Coût
total du projet ;
Ø Tableau N° 13 : Mode de
financement du projet. ;
Ø Tableau N°14 : Projection des
recettes et charges prévisionnelles;
Ø Tableau N°15:
Détermination des flux nets actualisés engendrés par le
projet ;
Ø Tableau N°16: Délais de
récupération du capital investi ;
Ø Tableau N°17: Plan de
remboursement de l'emprunt ;
Ø Tableau N°18 : Calcul de
la valeur actuelle nette des flux de financement ;
Ø Tableau N°19 : Compte de
résultat prévisionnel ;
Ø Tableau N°20 : Bilan
prévisionnel ;
Ø Tableau N°21 : Analyses
des Ratios ;
Ø Tableau N°22 : Tableau des
encaissements et des décaissements prévisionnels ;
Ø Tableau N°23 : Tableau de
budget de trésorerie ;
Ø Tableau N°24 : Calcul du
seuil de rentabilité.
15 Table des matières
0. INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
5
0.3. HYPOTHESE
6
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
6
0.5. DELIMITATION DU TRAVAIL
7
0.6. METHODE ET TECHNIQUES UTILISEES
7
Ière PARTIE : CADRE THEORIQUE
DE L'ETUDE
8
Chapitre 1: REVUE LITTERAIRE SUR
L'ENTREPRENEURIAT
9
Section 1 : Notion sur
l'entrepreneuriat
9
1.1. Définition de l'entrepreneuriat
9
1.2. Bref historique de l'Entrepreneuriat
10
1.3. L'entrepreneuriat un champ de recherche
multidisciplinaire
11
1.4. Les différentes formes de
l'entrepreneuriat
13
1.5. Une typologie de l'entrepreneuriat
14
1.6. Modes de financement de l'entrepreneuriat
15
Section 2 :
L'Entrepreneur
16
2.1. Définition de l'Entrepreneur
16
2.2. Le Profit de l'Entrepreneur
16
2.3. Types d'Entrepreneur
17
Section 3 : Conclusion partielle
20
Chapitre 2 : BREF APERCU SUR L'ENTREPRENEURIAT
EN AFRIQUE
21
Section 1 : L'entrepreneuriat en
Afrique
21
1.1. La Jeunesse Africaine face à
l'entrepreneuriat
21
1.2. Développement de la culture
entrepreneuriale
21
1.3. Contraintes liées à
l'entrepreneuriat en Afrique
22
1.4. La difficulté à dissocier la
question de la propriété
22
1.5. Une culture entrepreneuriale peu
développée sur le continent
22
1.6. Le manque de diversification des sources de
financement pour les porteurs de projet
23
1.7. Le manque de solutions concrètes pour
accompagner les porteurs de projets à toutes les étapes de la
création.
23
1.8. Le manque de motivation
24
Section 2 : L'entrepreneur
Africain
24
2.1 L'entrepreneur : Moteur de la dynamique
économique
24
2.2 Les Compétences que tout entrepreneur
africain doit posséder afin de réussir
24
2.2.1 Possibilité de
déléguer
24
2.2.2 Capacité d'apprendre
25
2.2.3 Aimer travailler
25
2.2.4 Possibilité de vendre
25
Section 3 : Conclusion partielle
26
Chapitre 3 : LA CREATION D'UNE ENTREPRISE
27
Section 1 : Procédure pour
créer sa propre Entreprise
27
1.1. IDEE DE
CREATION
27
1.2 ANALYSE PERSONNELLE
28
1.2.1 ANALYSE DU POINT DE VUE PROFESSIONNEL
29
1.2.2 ANALYSE DU POINT DE VUE LEGAL
29
1.2.2.1 Les formalités à remplir
29
1.2.2.2. Les éléments constitutifs du
dossier de création d'une personne physique
29
1.2.2.3 Les éléments constitutifs du
dossier de création d'une personne morale
30
1.2.3 ANALYSE DU POINT DE VUE PERSONNEL ET
SOCIAL
30
1.2.4 ANALYSE DU POINT DE VUE FINANCIER
31
1.3 CRÉATION INDIVIDUELLE OU EN
PARTENARIAT
32
1.3.1. LE PARTENARIAT
32
1.3.2. L'INITIATIVE INDIVIDUELLE
34
1.4. LA FORME JURIDIQUE
34
1.4.1. L'ENTREPRISE INDIVIDUELLE
35
1.4.2 LA SOCIÉTÉ À
RESPONSABILITÉ LIMITÉE (SARL)
35
1.4.3. LA SOCIÉTÉ EN NOM COLLECTIF
(SNC)
36
1.4.4. LA SOCIÉTÉ EN COMMANDITE
SIMPLE (SCS)
36
1.4.5. LA SOCIÉTÉ ANONYME (SA)
36
1.5. LE CONCEPT DE L'ENTREPRISE
37
1.5.1. DE L'IDÉE AU CONCEPT
38
1.5.1.1. Le service/marché
38
1.5.1.2. Le prix
38
1.5.1.3. La communication
39
1.5.2. OBJECTIFS
39
1.5.3. ASSURANCES
40
1.5.4. QUELQUES CONSEILS
40
1.6. LE FINANCEMENT ET LE BUSINESS PLAN
41
1.6.1. ERREURS À ÉVITER
42
1.6.2. LE BESOIN EN CAPITAL
42
1.6.2.1. Besoin en capital à long terme
43
1.6.2.2. Besoin en capital à court terme
43
1.6.3. FINANCEMENT
44
1.6.3.1. Fonds propres
44
1.6.3.2. Emprunts
45
1.6.3.3. Aides
46
1.6.3.4. Financement par participation
46
1.6.3.5. Le leasing
46
1.6.3.6. Plan de financement
46
1.6.4. LA RENTABILITÉ DU PROJET
47
1.6.4.1. La rentabilité
48
1.6.4.2. Le chiffre d'affaires
49
1.6.4.3. Le coût des matières
utilisées
49
1.6.4.4. Le coût des sous-traitants
50
1.6.4.5. La marge brute
50
1.6.4.6. Les services et biens divers
50
1.6.4.7. La valeur ajoutée
51
1.6.4.8. Les frais de personnel
51
1.6.4.9. Les taxes diverses
51
1.6.4.10. Le résultat brut
d'exploitation
51
1.6.4.11. Le résultat financier
51
1.6.4.12. La capacité brute
d'autofinancement
52
1.6.4.13. Les amortissements
52
1.6.4.14. Résultat avant impôts
52
1.6.4.15. La liquidité
53
1.6.4.16. Le bilan prévisionnel
54
Section 2 : Conclusion partielle
56
IIème PARTIE : CADRE
PRATIQUE DE L'ETUDE
57
Chapitre 4 : CONCEPTION RT EVALUATION DU
PROJET DE PURICATION ET VENTE D'EAU
58
1. Résumé
58
A. Données Personnelles
58
B. Profil du Projet
59
C. Contribution du projet
59
C.1. Sur le plan social
59
C.2. Sur le plan économique
59
C.3. Procédures Administratives à
engager :
59
D. Gestion et Organisation
60
D .1 Du point de vue comptable
60
D.2 Du point de vue Marketing
60
D.3 Organisation des Postes
60
2. ETUDE DE MARCHE
62
A. Principaux clients et segments du
marché
62
A.1. Principaux clients
62
A.2. Segments du marché
62
A.2.1 Offre globale prévisionnelle
62
A.3.Marché potentiel du projet
63
A.4. Marché concurrentiel
63
3. Evaluation de l'Investissement Global du projet
« AquaMKB »
63
A. ANALYSE DE
QUELQUES RATIOS.
73
B. ANALYSE ECONOMIQUE.
74
1. Budget de trésorerie.
74
2. Deuil de rentabilité (SR).
75
Conclusion Générale
76
Bibliographie
78
Liste des tableaux
80
Table des matières
81
(c)MKB Paradoxe 2015
* 1P.A JULIE, La
mesure de l'entrepreneuriat, éd. Québec 2010.
* 2 MAKALA NZENGU Patrick,
Initiation pratique aux cycles de création d'Entreprises,
éd. Griged 2015.
* 3 Notions Unies,
Promouvoir l'entrepreneuriat dans la région de la commission
économique pour l'Europe » publié à New-York et
Genève, édition nations unies 2018
* 4 C. Leger-Jarniou Le
grand livre de l'entrepreneuriat, publié en France Amazone
éd.2013
* 5 A. FAYOLLE & P.
MOLLE, Entrepreneuriat : apprendre à
entreprendre,publié en France, éd. Dunod 2004.
* 6G. KAWASAKI, La
réalité de l'entrepreneuriat : le guide
irrévérencieux pour dépasser, devancer, discuter vos
concurrents 2015;
* 7B. Largillier,
Entrepreneuriat et culture d'entreprise : il ne suffit pas d'entreprendre,
publié en France aux éditions de EMS, Management &
société 2015.
* 8 S. Dégone,
J'ose entreprendre : créer et diriger son entreprise : 100
risques à éviter pour réussir publié en France,
éd. Le passeur Editeur 2015 ;
* 9 F. Janssen,
Entreprendre : une introduction à l'entrepreneuriat
publié en France aux éditions de Boeck Supérieur, 2019
* 10 L. Lu NYIMI,
Perspectives entrepreneuriales, éd ISC-Kinshasa 2018
* 11 Oxfam, entrepreneuriat
2013
* 12 P.A JULIEN, La mesure de
l'entrepreneuriat, rapport d'étude de l'inst. De la statistique du
Québec, 2010.
* 13
www.larousse.fr
* 14
www.linternaute.com
* 15
www.m.wiktionary.org
* 16
www.stat.gouv.qc.ca,
extrait tiré du rapport, commandé par l'Institut de la
statistique du Québec (ISQ) à l'Institut de recherche sur les
PME.
* 17 P. DRUCKER, les
entrepreneurs, éd. Amazone paris 1985
* 18 M. PATOU-MATHIS,
entreprendre hier, la quête d'aventure, éd. Acteurs e
l'économie 2017
* 19 R.
LABEAUME, »type d'entrepreneuriat » [ en ligne],
[réf.du 30janvier 2009] disponible sur http://www.defigouv.qc.ca.
* 20 P. NSIMBA LUZOLO,
Entrepreneuriat, petites & moyennes entreprises, notes de cours G3 Economie
UCG-Butembo 2005-2006.
* 21 C. HOANG Abdelhamid. et
SADI, Choix de la structure financière, Dunod, paris 2004,
* 22 R. PAPIN, Stratégie
pour la création d'entreprise, Dunod, Paris, 1983. p2
* 23
http://www.commentcreersonentreprise.fr/le-parcours-ducreateur-d-entreprise
* 24 Marcus DAWRITTER,
Réunion des jeunes entrepreneurs africains, Douala, le 14Juillet 2014
* 25
Https://www.investinrdc.cd
* 26 Chambre des
métiers, la création d'entreprise : les clés de
réussir, Luxembourg, nov. 2008
* 27 Prof Dr Jacques SABITI,
note de cours Méthodes Quantitatives,
deuxième Graduat ; isc-kin 2013.
* 28 Edgard
MAKUNZA KEKE ; Notes des cours de Gestion Budgétaire,
ISC-Kinshasa 2015 ; page 79-80
* 29 www.digitalcongo.net
* 30 Ministre actuel de
l'industrie(2018)/rdcongo, propos recueilli sur
www.radiookapi.net concernant
l'interdiction des sacs en plastiques.
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