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De l'importance de l'entrepreneuriat pour un futur prometteur.


par Jonathan MOKOBI
Institut supérieur de commerce/ Kinshasa - Licence en Sciences commerciales et financières 2018
  

Disponible en mode multipage

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République Démocratique du Congo

MINISTERE D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE

« ISC »

B.P. 16.596

Kinshasa /Gombe

Section : Sciences Commerciales et Financières

DE L'IMPORTANCE DE L'ENTREPRENEURIAT POUR UN FUTUR PROMETTEUR.

Option : Microfinance et Entrepreneuriat

MOKOBI LINDUKE Jonathan

L2

Mémoire lu et défendu en vue de l'obtention de titre de Licence en sciences commerciales et financières.

Dirigé par :

Patrick MAKALA NZENGU

Professeur Ordinaire

Année Académique 2017-2018

1 Epigraphes

ü « Si vous ne pouvez faire de grandes choses, faites de petites d'une manière grandiose »

ü « Si l'on veut manger une mangue demain, il faut planter un manguier dès aujourd'hui »

ü « Chaque tentation est une opportunité de devenir grand ».

Jonathan MOKOBI

2 DEDICACE

A mes chères Mamans Noëlla MAMBU, Néné LUZALA, MAKINDU, SOUZANE et les autres non citées, vous qui par une multitude de sacrifices, et tout moyen susceptible, avez toujours voulu que nous soyons HEUREUX, ainsi par vos conseils sages pour mon éducation, ma vie, qui me permettent de dépasser les difficultés du moment pour garder l'essentiel ;

A mes Tantes, Oncles, Roger MOKOBI, Blaise MOKOBI, Tito ZAYAKANA, Willy WANDO, Nsimba NSEKA, Belinda MOKOBI, Coquette MBENGA, Néné MBENGA, Bébé YONDO, Ma² Francine KOPERE de nous avoir soutenu de notre parcours durant la vie estudiantine ;

A mes soeurs, frères, cousines et cousins Diora LIHAU, Tchoutchou LIHAU, Geno MOKOBI, Guy MOKOBI, Winner LUZALA, Néhémie MOKOBI, Hostin MOKOBI, Hervé MOKOBI, Lionel MOKOBI, Sephora MOKOBI, ZIZINA NZONGO, Nzuzi & Nsimba ZAYAKANA, Cédric ZAYAKANA, Norris et Chuck ZOLA, Glodi, Divin, Davina, Rabi et Randy MAKWALA que ce travail vous rend entièrement fiers ;

Jonathan MOKOBI

In memoriam

A mon père GUY MOKOBI NGODI, vous que le ciel a arraché la vie d'une manière inopinée et à fleur de l'âge, au moment où nous avions encore besoin de vous ; que la terre de nos ancêtres te soit encore et surtout bien accueillie ;

A mes grands-parents Julienne PONDA, Alice AKUAYI et Faustin ZAYAKANA, vous par vos sages-conseils avez toujours voulu que nous soyons studieux, veuillez trouver ici l'expression de notre profonde reconnaissance même si vous êtes non-présents.

Jonathan MOKOBI

3 Avant-propos

Il est de coutume qu'à la fin d'une formation d'un cycle complet de l'étude supérieure et universitaire, de procéder à la rédaction d'un travail de fin de cycle, pour l'obtention d'un titre académique.

Pour ne pas être ingrat, tout travail scientifique n'a jamais été l'oeuvre d'une seule personne.

Nous rendons grâce à Dieu qui est omniscient, omnipotent et omniprésent, qui avait la possibilité de dire « NON », mais il a prononcé « OUI » pour que ce travail soit achevé  avec beaucoup de lacunes;

Nous tenons à remercier le Professeur Ordinaire Patrick MAKALA NZENGU ainsi que toute son équipe qui, en dépit de leurs multiples préoccupations, ont accepté de nous diriger ;

A toutes les autorités académiques de l'Institut Supérieur de Commerce « ISC » pour une formation optimale dont nous sommes reconnaissants ;

Nous n'omettons jamais de remercier nos compagnons de lutte, aux Amis du savoir et les essentiels Dorcas MPONGO, Gloire MBALA, Kleddy MILAMBO, Nelson MENA, Johnson LIKALI, Naômie KEBEBE, Fallone TEDIKA que ce travail soit pour vous un moyen de s'unir plus ;

Nos sincères remerciements à, Rubeinsky MAKENGO, Pathy MAGWA, Jonathan MALAMBA, Pachard MAMBOTE, Fanny MABANDWE, Dieu KUYANGISA, Ajuno BUKANGAMA, Nipho MENGI, Déborah MUTOBA, Marleinne MALEKAMA, Joêl MADEKO, Fabien BOSAKO, Joêl DJEDJE, Ma² Ange KATULA, Ma² Tina WALO, Arlette NIANGI, BALAYI, Elliot KAZADI, Lavis MBANDANZO, DAMAS MONTANA, Ma² ODETTE IKOPO, Pa² Nico KAMULETE, Bedie MIELA, Flory MANTANTU, Annie MAKIA, Britanie MAKUALA, CHRISTELLE( p'te soeur propre), Ibrahim BONDOKI Gustave MBELENGE, Océan MENGI, TIWEDI Exaucé, Gédéon KABEYA...

Nous remercions également Collinet LOSA, Kevine LIKONGO, Propheta DIZOLELE, Charlène KONGO, Sicia MASANKA, Pa² ALEXANDRE, DOKOTA, Joël MABIALA, Hermite NDJOLI, Heridie YUMINA, Dorcas MAMBA, Christopher MANGETE, Damson BINGANA, Diedo SHIDI, Gloire MBENZA...

Très spécialement à Monsieur PATRICK BUKANGAMA (le Comptable), Madame Noëlla MUSUAMBA (La Cassière), aux Professeurs JB PUNA, José NDUKUMA, Elefteria MAKUNGA, Propheta DIZOLELE(Secrétaire), Maître Christian BOSEMBE (RTG@), Pa² Manacé KONDE que mon DIEU vous bénisse abondamment.

A toutes nos amies spéciales, Marie MANDE, Merveille MEYA, Christelle, spécialement à VALERIE MUTOKE MBUYI.

Que tous ceux qui de prêt ou de loin, ont contribué à l'élaboration de ce travail, trouvent ici l'expression de notre profonde reconnaissance, même si leurs noms ne sont pas figurés sur la liste.

Jonathan MOKOBI

4 0. INTRODUCTION

4.1 0.1. ETAT DE LA QUESTION

Le domaine scientifique, plus précisément celui de la recherche reste un domaine complexe, où complémentarité, reformulation et critique se succèdent. Ainsi, il nous est semblé judicieux de chercher si notre préoccupation a été précédemment étudiée par certains auteurs.

Certes que la question de l'entrepreneuriat a été déjà au coeur de plusieurs auteurs à l'instar de Pierre-André Julien et Louise Cadieux considèrent l'entrepreneuriat comme un instrument clé permettant d'améliorer la compétitivité entre les nations, de favoriser la croissance économique et d'accroître les possibilités d'emplois ; Ils vont loin en disant que les chercheurs et preneurs de décisions s'accordent pour dire qu'une économie entrepreneuriale est une économie dynamique et innovatrice c'est-à-dire qui expérimente de nouvelles idées, de nouveaux produits ou processus, ce qui permet de se renouveler. 1(*)

MAKALA NZENGU Patrick considère la culture entrepreneuriale comme un préalable à l'entrepreneuriat ; elle se situe en amont. Elle est une ressource précieuse qui permet d'accroître nos richesses individuelles et collectives et est un gage de la prospérité sociale et économique, mais le développement de cette culture exige du temps et surtout de l'engagement de décideurs à tous les niveaux. 2(*)

Les notions unies notent à leur tour que l'entrepreneuriat peut se définir comme étant l'activité économique à but de lucre (et les processus décisionnels associés) menée dans des conditions de risque t d'incertitude. Il a un lien avec l'innovation parce que les entrepreneurs cherchent à découvrir de nouvelles combinaisons de facteurs de production pour réaliser un profit. Elles ajoutent que le développement de l'entrepreneuriat accroit la richesse nationale et bénéfique pour les consommateurs parce qu'il met sur le marché de produits nouveaux et moins couteux. L'emploi de nouvelles technologies et solutions novatrices contribuent à l'efficience macroéconomique. En outre, les nouvelles entreprises créent des emplois t contribuent ainsi à la réalisation des objectifs généraux de développement.3(*)

En outre, Catherine Leger-Jarniou, quant à elle, l'entrepreneuriat prend de l'ampleur, tant sur le plan politique que sociétal. C'est un vaste domaine qui regroupe des secteurs et des réalités différents. Ce livre collectif vise à faire un état des lieux de toutes les problématiques liées à l'entrepreneuriat, se posant comme la référence sur le sujet. Chaque chapitre se construit de la manière suivante ; les enjeux de la thématique, les faits marquants depuis dix ans, les points importants actuels, les challenges et l'essentiel à retenir. Les développements théoriques sont ponctuels de cas pratiques et de témoignages, faisant de cet ouvrage un « tout-en-un » opérationnel. 4(*)

Quant à Alain Fayolle, l'entrepreneuriat est destiné aux étudiants en sciences et gestion des universités, des écoles de commerce et des écoles d'ingénieur, ainsi qu'aux enseignants, entrepreneurs, consultants, cadre et dirigeants d'entreprises qui souhaitent devenir acteurs de la création d'entreprises. Son ouvrage qu'il a travaillé avec Patrick Molle a pour objectif d'accompagner les personnes qui envisagent d'entreprendre, quel que soit leur projet. Articulé autour de la notion de processus et axé sur les principales situations entrepreneuriales, il analyse en profondeur les thèmes suivants : profit et caractéristiques de l'entrepreneur ; innovation et création de valeur, création d'entreprise et d'activité, reprise d'entreprise, croissance et transition, internationalisation de l'entrepreneuriat. Bâti à partir de très nombreux cas réels et largement testé en formation. 5(*)

Sur même ordre d'idées, Guy Kawasaki pense ce qui suit : vous êtes entrepreneur et vous êtes sur tous les fronts. Comment lever de l'argent ? Comment constituer une équipe et bien s'entourer ? Comment vendre ? Communiquer et utiliser au mieux les réseaux ?

Après le best-seller l'art de se lancer, voici à présent la réalité de l'entrepreneuriat, pour vous aider à avancer lorsque surviennent les premiers problèmes, quel que soit le stade où vous en êtes. Un bon entrepreneur est celui qui tient la route au-delà de la première année de lune de miel, où tout est espoir et euphorie. Ce livre ouvre des perspectives nouvelles sur les difficultés de l'entrepreneuriat au début de la vie d'une entreprise et vous donne les moyens de les résoudre. Pas de meilleur guide que Guy Kawasaki ; Il parle vrai, avec une humeur qui décape, et il sait mieux que personne ne se mette à votre place. Guy Kawasaki vous signale tous les pièges, ce qui vous évitera bien des bévues. Ce livre vous fera gagner un temps fou, vous économisera es milliers d'euros en honoraires de Consultant et vous renforcera dans votre conviction. 6(*)

Sur le même ordre d'idées, Bernard Largillier comprend qu'il apparait que la culture joue un rôle important et parfois déterminant dans les motivations des dirigeants, et donc dans leurs décisions. Il importe donc de savoir comment les composantes culturelles d'une famille, d'une personne, d'une société ou d'actionnaires vont dans le sens de l'intérêt de l'entreprise ou bien leur sens contraire. L'objectif de cet ouvrage est de donner des repères au lecteur en acquérant une véritable culture d'entreprise et d'aider les dirigeants à mieux décider ce qu'ils veulent, de ce qu'ils sont en droit en devoir, à l'aide de témoignages et de leçons d'expériences pour les entrepreneurs actuels et futurs ; ainsi que de nombreux exemples historiques de réussite d'entreprises et de leurs causes. Comme l'indique Thibault Lanxade dans sa préface, l'ouvrage réalisé par Bernard Largillier a une approche diamétralement opposée et fait le choix de revenir à l'essentiel : La création d'une entreprise est une incroyable aventure humaine. [...]. L'auteur défend l'unique solution qui permettra de résoudre la très grande majorité des défis auxquels nous sommes confrontés. Cet ouvrage s'adresse en premier lieu aux étudiants et stagiaires. Il est aussi dédié à ceux qui veulent entreprendre et acquérir une vraie culture d'entreprendre, non pas pour réussir une carrière, mais pour réussir simplement leur vie, pour servir toujours lieux leurs clients. Il est aussi dédié à tous ceux qui cherchent des vérités plus humaines et autres que celles du pouvoir et de l'argent. 7(*)

Nous pouvons aussi constater que Stéphane Dégonde qui stipule qu'il y a 4ans pour lancer une start-up... 4minutes pour la liquider ! la création d'entreprise n'est pas toujours synonyme de succès : on dénombre chaque année près de 63.000 faillites d'entreprises. Confronté à la fin brutale et inattendue de son entreprise, Stéphane Dégonde s'est interrogé, au-delà des causes externes, sur sa propre responsabilité de dirigeant dans ce destin trop vite interrompu. Le résultat est sans appel : La fragilité de l'entreprise avait été cultivée sans même en prendre conscience. Une conclusion s'est alors imposée à lui : l'entrepreneur, par ses excès et ses émotions, constitue la première source de risques de son entreprise. En rencontrant 51 entrepreneurs aux parcours singuliers, et en tirant profit de sa propre expérience, Stéphane Dégonde a imaginé le guide du créateur d'entreprise qu'il aurait aimé avoir : majeur que tout entrepreneur doit connaitre pour mieux les éviter, les surmonter, voire parfois les accepter, afin de rendre son entreprise pérenne. Chaque risque est évalué, statistiques et témoignages à l'appui, et des solutions, souvent pleines et bon sens, sont proposés. Un livre qui poursuit un seul objectif : la réussite des entrepreneurs. 8(*)

Franck Janssen stipule que l'entrepreneuriat est un moteur majeur du développement économique et social ? C'est pourquoi il est essentiel de sensibiliser les étudiants à l'entrepreneuriat, afin de les amener à envisager de lancer une activité nouvelle créatrice de valeur.

Plus généralement, une approche entrepreneuriale peut être utile au sein ou à l'extérieur d'entreprises ou d'autres organisations poursuivant ou non un but de profit et notre société, dans son ensemble, a besoin d'individus ayant l'esprit d'entreprendre. Cet ouvrage constitue une introduction. Il a pour objectif de sensibiliser le lecteur aux aspects humains, économiques, financiers et managériaux de la démarche entrepreneuriale, ainsi que de démystifier cette dernière. Son approche est résolument interdisciplinaire et il présente les multiples visages de l'entrepreneuriat. Au terme de sa lecture, les étudiants auront acquis et développé les outils d'analyse et de réflexion qui les aideront à comprendre les processus entrepreneuriaux. Il est divisé en 4 grandes parties : Le cadre de l'entrepreneuriat, la démarche entrepreneuriale, l'évolution de l'activité entrepreneuriale et, enfin, les différentes facettes de l'entrepreneuriat. Il s'adresse à un public d'étudiants en sciences humaine, exactes et appliquées, de même qu'à toute personne désireuse de mieux comprendre l'entrepreneuriat. Il a été conçu pour des auditoires diversifiés et ne nécessite aucun prérequis. 9(*)

LUKIENI lu NYIMI, à son tour comprend qu'en RD Congo, nombreux sont ceux et celles de tous les âges et de toutes les catégories sociales, qui nourrissent l'ardent désir d'entreprendre, en vue d'améliorer tant peu vécu quotient.

Tout le problème pur ces entrepreneurs potentiels, c'est de savoir comment s'y prendre, comment faire le premier pas et comment réussir dans un contexte qualifié de très difficiles aux dires de ceux qui s'y sont déjà engagés. Où trouver l'argent (source de financement) quand on est chômeur et dans un environnement où les banques accordent difficilement des crédits ? Quel type d'activité exercer ? Quelle forme d'entreprise créer ? Et surtout, comment obtenir le bon conseil dans un univers où les entrepreneurs qui ont réussi ne sont pas toujours disposés à communiquer le secret de leur réussite à des concurrents potentiels ?

Autant de questions et bien d'autres auxquelles cet ouvrage se propose d'apporter des réponses pratiques.

Dédié à tous les candidats entrepreneurs de la RDC, et écris avec empathie, ce livre s'assigne pour objectif de fournir au lecteur l'information essentielle le rendant capable d'entreprendre tout seul, « dès demain matin » les démarches nécessaires à la création d'une PME.

«  De la misère ou la pauvreté écrasante, écris notamment l'auteur, évoluons progressivement vers l'enrichissement licite, car s'enrichir licitement est glorieux ». 10(*)

4.2 0.2. PROBLEMATIQUE

Il nous est demandé de définir tous les concepts clés selon les différents auteurs et dictionnaires dans cette partie...

Le moteur de recherche Google définit « l'importance » comme un caractère de ce qui est important ; une autorité, un prestige que confèrent un rang social élevé ; de graves responsabilités, un talent, important. Selon le Dictionnaire Larousse, l'importance c'est un degré de force, d'intensité, de valeur d'intérêt,... de quelque chose ou de quelqu'un. Le même dictionnaire stipule qu'elle est le caractère de quelque chose ou de quelqu'un qui est important, considérable par son rôle, son intérêt, son influence. Le site www.cntr.fr définit l'importance comme ordre de grandeur, de qualité ou d'intensité, c'est le fait que quelque chose se compte, joue un rôle plus ou moins décisif, ait de l'intérêt aux yeux de quelqu'un. L'entrepreneuriat est défini selon wikipédia comme étant les activités qui concourent à la formation et à la croissance d'une entreprise dont la conséquence première est la création de valeur.

D'après Oxfam (2013), l'entrepreneuriat correspond à la création de richesses économiques et sociales à partir de l'initiative, l'imagination et la volonté d'une personne qui le développera une activité à partir de ressources existantes. L'entrepreneuriat est l'action de créer une nouvelle entreprise ; est une activité difficile et bon nombre de création d'entreprises se soldent par un échec.

Comme cela apparait, lorsqu'on aborde le conflit d'entrepreneuriat on est tenté de le limiter au phénomène de création d'entreprises ou encore aux aspects liés à la création ou à l'évolution d'entreprises.11(*)

Cependant, Pierre-André JULIEN & Louise CADIEN sont allés plus loin et ont avancé que la définition de l'entrepreneuriat englobe non seulement la création d'entreprises et le rôle des entrepreneurs dans celle-ci, mais également les changements au niveau de la direction et de la propriété, tels que le rachat ou la reprise d'une entreprise existante, l'innovation sous toutes ses formes à l'intérieur des entreprises pérennes, ou encore les ajustements dans ces entreprises pérennes pour faire face à l'évolution des marchés et satisfaire les besoins socio-économiques des individus.12(*)

L'avenir est défini sur internet13(*), comme une situation, sort de quelqu'un dans le temps à venir, évolution, destinée de quelque chose. Un autre encore le définit comme un temps à venir, une situation future de quelqu'un, il a comme synonyme « horizon », « futur », « temps »...14(*)

Sur le même ordre idées, une encyclopédie, toujours sur internet le définit l'avenir comme un futur, ce qui va arriver.15(*)

En revanche, prometteur se définit comme quelque chose de plein de promesses. C'est une personne qui promet, qui donne à espérer.

D'où dans le cadre de notre travail, avenir prometteur nous faisons allusion à un futur qui promet quelque chose de positif, qui nous rassure le futur.

Dans ce sens, nous pouvons poser la question de savoir si réellement en étant entrepreneur, en cherchant à créer son propre start-up, son avenir est garanti.

Est-ce que plonger dans l'entrepreneuriat est le seul moyen de se rassurer de son avenir ? Ce sont ces deux questions que nous allons tenter de répondre dans les lignes ci-dessous.

4.3 0.3. HYPOTHESE

A titre d'hypothèse, on pourrait émettre qu'il est possible de se rassurer de son avenir si on arrivait à créer sa propre entreprise, même s'il n'est pas le seul moyen mais au moins c'est un moyen plus ou moins sûr pour les jeunes, surtout pour un pays comme le nôtre(RD Congo) où les gens se trouvent dans l'obligation de passer dans le chômage ; où même les gens qui travaillent se plaignent qu'ils sont mal payés, le taux de chômage est extrêmement élevé.

4.4 0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Jeune et Entrepreneur que je suis, le choix sur ce sujet est d'autant plus pour moi de réveiller les jeunes qui attendent finir les études pour lancer leurs start-ups, ceux qui ont déjà fini les études mais attendent toujours décrocher un job qui pourrait être une utopie et de motiver ceux qui les créent en étant étudiant ; bref, de susciter les entrepreneurs du XXIème siècle.

Cela nous parait très crucial car il va nous permettre de réduire le taux de chômage à la baisse.

4.5 0.5. DELIMITATION DU TRAVAIL

Pour arriver à bien mener l'étude de ce thème, il sied de délimiter le champ dans lequel seront analysées les données relatives à l'entrepreneuriat qui nous rassure l'avenir. Ainsi, ce travail sera limité dans le temps et dans l'espace. Dans le temps, nous avons effectué nos investigations suivant d`une période de huit(8) mois, allant de Décembre à Juillet 2018 ; tandis que dans l'espace, nous nous sommes resté uniquement sur notre propre projet.

4.6 0.6. METHODE ET TECHNIQUES UTILISEES

Il est à signaler que l'importance des méthodes et techniques dans un travail scientifique est sans commentaires ; car elles permettent la découverte de la vérité. Pour notre travail, nous allons utiliser les méthodes et techniques suivants :

ü La méthode analytique qui nous aidera à analyser toutes les informations ayant trait à notre travail ;

ü La technique documentaire nous permettra à fouiller tous les documents susceptibles ayant trait à notre travail ;

ü La technique d'interview, très capitale, nous aidera à aborder par l'entremise de questions-Réponse tous les interlocuteurs, ceux qui ont eu à entreprendre, qui ont réussi ou carrément échoué.

5 Ière PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE

6 Chapitre 1: REVUE LITTERAIRE SUR L'ENTREPRENEURIAT

6.1 Section 1 : Notion sur l'entrepreneuriat

6.1.1 1.1. Définition de l'entrepreneuriat

L'entrepreneuriat est particulièrement difficile à définir, le concept relevant d'un grand nombre de disciplines et répondant à des considérations ou des objectifs opérationnels fort divers. Selon la littérature scientifique et professionnelle consultée dans le cadre de ce travail de recherche, la définition de l'entrepreneuriat englobe non seulement la création d'entreprises, et le rôle des entrepreneurs dans celle-ci, mais également les changements au niveau de la direction et de la propriété, tels que le rachat ou la reprise d'une entreprise existante, l'innovation sous toutes ses formes à l'intérieur des entreprises pérennes, ou encore les ajustements dans ces entreprises pérennes pour faire face à l'évolution des marchés et satisfaire les besoins socio-économiques des individus.

Autrement dit, l'entrepreneuriat peut être considéré sous différents angles, selon la position épistémologique ou les objectifs du chercheur. De façon plus particulière, le concept de l'entrepreneuriat tient compte de l'impact sur le milieu et de l'influence de ce milieu pour susciter le développement des entreprises en fournissant ressources et conventions plus ou moins stimulantes. Mis en contexte, l'entrepreneuriat relève donc d'une réalité multidimensionnelle, souvent difficile à cerner dans sa totalité. C'est la raison pour laquelle un site web du gouvernement Canadien le définit comme « l'action humaine, soutenue par le milieu environnant, pour générer de la valeur sur le marché à travers la création ou le développement d'une activité économique, évoluant avec cette valeur et finalement affectant l'économie, et ce, dans le but de mieux répondre aux besoins individuels et collectifs d'un territoire »16(*).

6.1.2 1.2. Bref historique de l'Entrepreneuriat

Le début de ce troisième millénaire est marqué par le renouveau de l'esprit d'entreprendre et du comportement entrepreneurial, lesquels affectent tous les pays et tous les domaines de la vie économique et sociale : les créations et les reprises d'entreprises, les entreprises existantes, les associations et même le service public. Cet intérêt marqué pour l'entrepreneuriat concerne également tous les publics, jeunes, séniors, femmes, cadres en activité, demandeurs d'emploi, fonctionnaires.

Pendant de nombreuses années on a pensé que l'esprit et la capacité d'entreprendre relevaient principalement, voire exclusivement, du goût du risque et de traits de personnalité particuliers, comme le besoin d'indépendance ou d'accomplissement. Depuis le début des années 1980, cette vision d'un entrepreneur inné est remise en question. Entreprendre aujourd'hui, c'est aussi et surtout une discipline, dont les règles et les principes peuvent s'apprendre et être systématiquement appliqués. Savoir entreprendre est, au moins partiellement, une technique17(*) .

Esprit d'initiative et de création inédit, évolution des mentalités et du regard sur l'entreprise, multiplication de parcours singuliers ayant valeur d`exemple, modélisation d'un écosystème stimulant, culture diffusée dans les établissements d'enseignement supérieur: entreprendre jouit désormais d'une image florissante.

Tout n'est pas encore parfait, loin de là, néanmoins les progrès sont incontestables. Le vocable n'est plus un phénomène de mode mais un état d'esprit qui prend racine dès le plus jeune âge ; un acte d`engagement dont les milieux politiques et associatifs s'arrogeaient jusqu'alors le monopole ; un désir de prendre, aussi, en main sa vie.

Jamais, jusqu'au premier choc pétrolier en 1973, l'esprit d`entreprendre n'avait été réellement soutenu, victime d`une image parfois jugée « ringarde » et confiné aux artisans et « petits patrons.» Inculquer l'esprit d`entreprendre n'était pas dans l'air u temps. Pourtant, quelques acteurs, à l'époque, ont permis de façonner ce qu'est devenu en 2017 l'esprit d'entreprendre, contribuant à la recomposition intégrale du paysage-culture, institutionnel, réglementaire-grâce à laquelle, désormais, ledit esprit connait son âge d'or.

Encouragé par les technologies numériques et propulsé par l'Etat « enfin » conscient de sa responsabilité et de l'intérêt de soutenir. L'acte d'entreprendre est dorénavant un pilier de l'économie domestique, mais aussi un révélateur des potentialités humaines de créer, d'oser, de bâtir, de diffuser.18(*)

6.1.3 1.3. L'entrepreneuriat un champ de recherche multidisciplinaire

Tableau N°01 : L'entrepreneuriat : un champ de recherche multidisciplinaire

Discipline

Niveau d'analyse

Unité d'analyse

Exemple de questions posées

Psychosociologie

Individuel

L'entrepreneur

Comment un entrepreneur se distingue-t-il?

Qui devient un entrepreneur?

Quelles sont les motivations pour devenir un entrepreneur?

Comportement organisationnel

Individuel/ organisationnel

L'organisation entrepreneuriale

Comment les changements se font-ils dans les organisations?

Comment l'entrepreneur influence-t-il les autres acteurs?

Comment les autres parties prenantes influencent l'organisation?

Sciences administratives

L'entreprise

Le fonctionnement et la stratégie des entreprises

Comment démarre-t-on une nouvelle entreprise et comment la gère-t-on?

Théorie inter- organisationnelle

Relation entre l'organisation et son environnement (méso)

Les réseaux, le capital social

Comment l'entrepreneur utilise-t-il ses réseaux personnels et obtient-il les ressources dont il a besoin?

Théorie écologique de population

Le secteur industriel

Les processus évolutionnaires des organisations et des populations

Qu'est-ce qui caractérise la survie, le développement et le décès des nouvelles entreprises?

Quels facteurs environnementaux influencent la création et le maintien des nouvelles entreprises?

Sociologie

Société

Le système social

Comment le démarrage et la croissance d'une entreprise sont-ils considérés dans la société? Quel rôle l'entrepreneur assume-t-il dans la société?

Quel est le rôle de l'environnement social dans le processus entrepreneurial?

Anthropologie sociale

Société

La culture du système

Comment les nouvelles connaissances sont-elles transférées aux entrepreneurs et aux entreprises?

Économie

Société

Le système économique

Quelles sont les retombées économiques de l'entrepreneuriat?

Source : Internet, page Google (séminaire sur entrepreneuriat)

Commentaires :

Ce tableau nous explique que l'entrepreneuriat n'est pas une affaire d'une seule discipline ; Il nous incite à embrasser plusieurs disciplines; Selon certains chercheurs en entrepreneuriat, la taille et le type d'entreprises importent peu, d'autant qu'elles participent activement à la création d'emploi et au maintien de la vitalité du tissu économique (Luke et coll., 2007; Landström, 2008). Par exemple, ne se réfère-t-on pas à des entreprises comme le Cirque du Soleil, le Groupe Jean Coutu ou Bombardier pour illustrer la réussite « entrepreneuriale »? Pour d'autres chercheurs, les PME représentent un champ (ou un « objet ») de recherche à part entière, et leurs différentes dimensions ou spécificités (Fayolle, 2004; Torrès, 1997) permettent d'entretenir le dynamisme entrepreneurial tant recherché. Parmi les sujets liés à ce champ, mentionnons les typologies qui servent à distinguer les PME entre elles ou à comprendre les différents profils stratégiques des propriétaires dirigeants de PME (Julien et Marchesnay, 1996; Julien, 2005; Smith et Miner, 1983), le phénomène du travail autonome (Laferté, 2007), les entreprises artisanales ou de très petite taille (Fourcade et Polge, 2006; Picard, 2006; Jouaen et Torrès, 2008) ou encore les PME familiales (Cadieux, 2005a, 2005b). Soulignons que pendant plusieurs années, les chercheurs ont confondu les « entreprises familiales » et les PME, sous prétexte que l'implication d'un ou de plusieurs membres de la famille dans l'entreprise suffisait pour les catégoriser, alors que cela est beaucoup plus une question de positionnement du chercheur face à la population étudiée et à l'impact recherché sur l'ensemble de ses résultats (Astrachan et Schanker, 2003). Dans la foulée des recherches faites sur l'entrepreneuriat, on peut voir au tableau 3 la liste des thèmes dominant le domaine selon Filion (2005).

6.1.4 1.4. Les différentes formes de l'entrepreneuriat

Tableau N°02: Les différentes formes de l'entrepreneuriat

Formes entrepreneuriales

Définitions

Sources

Création pure d'entreprise

Une création est dite pure si l'activité exercée ne constitue pas la poursuite d'une activité de même type exercée antérieurement au même endroit par une autre entreprise.

Counot et Mulic (2004)

Essaimage

Pratique par laquelle une entreprise favorise le départ de certains de ses salariés et les aide à créer leur propre entreprise.

Office québécois de la langue française (2007)

Reprise d'entreprise

Achat, donation ou héritage d'une entreprise déjà existante.

Counot et Mulic (2004)

Développement et croissance d'une entreprise

Nouveaux débouchés commerciaux (produits, services, procédés) ou mise en application de meilleurs moyens de répondre à la demande du moment.

OCDE (1998)

Intrapreneuriat

Conception de nouveaux projets ou de nouvelles activités ou développement des activités actuelles, à partir d'une entreprise existante, quelle que soit la taille de l'entreprise.

Carrier (2008)

Dumais et coll. (2005)

Sources : Les auteurs cités dans le tableau, à la dernière colonne

Commentaires

Comme il faut trouver une définition plus inclusive, nous partirons ici avec celle présentée par l'OCDE en 2007 stipulant que l'entrepreneuriat est le résultat de « toute action humaine pour entreprendre en vue de générer de la valeur via la création ou le développement d'une activité économique identifiant et exploitant de nouveaux produits, de nouveaux procédés ou de nouveaux marchés ». Toutes les variables qui favorisent ces actions humaines en vue d'un résultat économique contribuent à expliquer l'entrepreneuriat.

Toutefois, cette définition demeure restrictive, puisque, comme le rappellent Bygrave et Hofer (1991) ou Aldrich (1990), elle peut limiter l'action humaine en question au résultat de l'intervention d'un ou de quelques acteurs seulement, alors que l'environnement général et les relations, par exemple avec la famille, les modèles provenant du milieu ou encore les réseaux jouent un rôle très important dans le développement de chaque firme. Cette ouverture à l'environnement n'est-elle pas d'ailleurs le but ultime de cette analyse pour l'ISQ, qui est de pouvoir comprendre les raisons extérieures favorisant la multiplication, le maintien, la croissance ou la transformation des entreprises, soit au plan local ou régional, soit finalement au plan national, et donc de mesurer l'évolution du nombre d'entreprises sur le territoire et d'analyser les déterminants expliquant cette évolution ?

Dans notre analyse de l'entrepreneuriat, il faut donc aller encore plus loin que les raisons individuelles à la création ou à l'innovation et tenir compte des facteurs favorisant celles-ci.

En effet, toute création ou tout changement dans l'environnement a non seulement une incidence sur la nouvelle entreprise, mais aussi sur le marché local et possiblement national ou international, ce qui finit par influer sur le tissu industriel territorial et, finalement, sur les entreprises et les entrepreneurs qui le composent.

L'entrepreneuriat entraîne la création plus ou moins régulière de valeurs nouvelles sur les marchés territoriaux ou extérieurs, telles que de nouvelles structures de production et la création de nouveaux biens ou le choix de nouvelles localisations. Cette création affecte d'autres entreprises et les acteurs ou joueurs économiques de la région ou de l'extérieur qui profitent ou non de l'évolution du marché. À son tour, la création de valeurs nouvelles perturbe le ou les marchés, ce qui pousse plus ou moins rapidement le territoire à évoluer, pour finalement se développer et mieux répondre aux besoins de ses citoyens et des clients extérieurs en favorisant la création de plus d'entreprises, donc plus d'emplois et plus de richesse..

6.1.5 1.5. Une typologie de l'entrepreneuriat

Nous retenons pour notre travail cinq(5) types d'entrepreneuriat :

Ø Entrepreneuriat Formel et Entrepreneuriat Informel

o Entrepreneuriat formel comprend les activités relatives à l'économie formalisée c'est-à-dire les activités autorisées et reconnues par l'Etat ;

o Entrepreneuriat Informel est relatif aux activités qui s'exercent dans le noir, non enregistrées par l'Etat. On peut aussi avoir l'entrepreneuriat sectoriel, par analogie à l'économie sectorielle qui concerne les activités prohibées et illicites.

Ø Entrepreneuriat Individuel et Entrepreneuriat Collectif

o Entrepreneuriat Individuel c'est la volonté d`une personne de se débarquer, d'acquérir plus d`indépendance et de liberté sans qu'intervienne une autorité.19(*)

o Entrepreneuriat Collectif est caractérisé par un groupe d'individus qui décèlent un même besoin et qui unissent leurs efforts pour répondre à un besoin de la communauté.

Ø Entrepreneuriat Occasionnel et L'Entrepreneuriat Durable

o Entrepreneuriat Occasionnel reprend les activités temporaires, journalières,...

o Entrepreneuriat Durable, selon la durée de l'activité, correspond aux activités et surtout les sociétés dont l'exploitation ure longtemps.

Ø Entrepreneuriat Féminin et L'Entrepreneuriat Masculin

Certaines activités peuvent être exclusivement exercées par des femmes, alors que d`autres peuvent être spécifiques aux hommes.

Ø Entrepreneuriat Privé, Entrepreneuriat Public et Entrepreneuriat Social

Ici le critère est le statut juridique de l'entreprise. Le privé concerne les entreprises du secteur privé ; le public, les entreprises du secteur public et l'entrepreneuriat social concerne les différentes entreprises du statut de l'économie sociale.

6.1.6 1.6. Modes de financement de l'entrepreneuriat

Le financement correct d'un projet est une des conditions de réussite de ce projet. Il distingue selon Professeur NSIMBA LUZOLO trois(3) sources des capitaux dont les capitaux propres, les capitaux empruntés et les aides.

Ø Les capitaux propres comprennent le capital social et l'autofinancement (on le trouve dans les comptes réserves, reports à nouveau, provisions, amortissement).

Ø Les capitaux empruntés sont constitués des dettes à long et moyen terme, ces fonds peuvent provenir des institutions financières bancaires et non bancaires (banques commerciales et de caisses d'épargne et de crédit). Mais aussi des obligations.

Ø Les aides, sont généralement distribuées par l'Etat ou la collectivité locale. Elles sont de nature financière (subventions, avances remboursables, garanties d'emprunt), fiscale (exonération d'impôt, réductions et abattement fiscaux) ou encore sociale (exonération des charges sociales).20(*)

Charles HOANG pense que pour lancer son entreprise, le créateur doit faire un choix optimal de ses ressources financières. Il distingue ainsi deux ressources principales : les fonds propres et les dettes.

- Les fonds propres représentent les apports effectués par les associés et les subventions obtenues par les organismes gouvernementaux. Pour lui, les subventions deviennent aussi directement de fonds propres.

- Les dettes, l'endettement représente les montants qu'il faudra emprunter (à court terme, moyen et long terme) pour compenser l'insuffisance de fonds propres.21(*)

6.2 Section 2 : L'Entrepreneur

6.2.1 2.1. Définition de l'Entrepreneur

Plusieurs personnes définissent le terme « entrepreneur » comme ils veulent. Nous le définissons par quelqu'un qui a un plan bien déterminé d'investir en soi, qui se forme dans tous ou quasiment tous les domaines, qui sait modéliser, qui brave la peur et la remplace par la certitude, qui croit en soi et en fin qui pose des actes au départ font peur, des actes de foi.

6.2.2 2.2. Le Profit de l'Entrepreneur

Qui n'a pas rêvé une seule fois dans sa vie de devenir son propre patron ? Se demanda Robert PAPIN22(*). Le terme « créateur d'entreprise » concerne bien évidement les créatrices d`entreprises ».

Tout le monde n'a pas une carrure d`entrepreneur, un entrepreneur est celui qui mène une vie stressante, libératrice, difficile, stimulante, très occupée, épuisante, amusante, gaie, productivité, incertaine. C'est celui qui accepte de risquer de l'argent pour l'argent.

Le statut de « chef d'entreprise » est un es plus facile à obtenir : pas de Curriculum vitae à rédiger, ni lettre de motivation, pas d'entretiens d'embauche avec plus de 50 autres candidats...Les créateurs d'entreprises n'ont pas à suivre un parcours unique. Les chemins pour y arriver sont très divers et variés : cadre se faisant licencier par son entreprise, jeune diplômé ayant de développé une idée durant ses études, ouvrier ayant des compétences lui permettant de s'installer en tant qu'artisan, femme ou foyer ayant décidé de transformer en activité professionnelle ses compétences personnelles...23(*)

Aujourd'hui plus que jamais, les trois critères fondamentaux de la réussite sont le courage, le goût du challenge et de l'inconnu, et la connaissance de son métier. On ne nait pas entrepreneur, on le devient. Le fait pour une minorité d'avoir eu de la chance, dès l'enfance, d'observer dans leur entourage proche un ou plusieurs chefs d`entreprises est un plus incontestable, pourtant insuffisant, quand on pense ou grand nombre d'enfants e patrons qui ne veulent surtout pas devenir entrepreneur ; l'environnement culturel professionnel de départ étant celui du salariat pour une grande majorité. Parfois, pour d'autre plus isolés, il suffit d'avoir croisé enfant ou adolescent, un artisan ou un commerçant pour se sentir en soi la baisse du commerce.

Le métier de patron (ou d'entrepreneur) est très spécifique, très différent des autres. Le créateur (l'entrepreneur) devra être technicien et patron ou commercial et patron...ou patron tout court, en ce sens qu'il lui faudra toujours ajouter à une spécialité, plus ou moins bien maitrisée, le sens de l'entreprise, la vision de l'avenir, prévoir et décider. C'est quelqu'un qui est constamment en éveil et à l'affût de ce qui se passe sur le marché afin de détecter des niches d'activités.

6.2.3 2.3. Types d'Entrepreneur

Nous pensons souvent à tort que tous les entrepreneurs se valent, du moment qu'ils sont à leur propre compte et qu'ils participent au développement de leur secteur d'activité, et, pour quelques-uns d'entre eux, de leur communauté. Mais en réalité, tel n'est pas le cas. Il y a différents types d'entrepreneurs. Et ce qui fait la différence entre les entrepreneurs n'est pas le fait que certains se définissent comme entrepreneurs sociaux, tandis que les autres optent plutôt pour l'entrepreneuriat classique où ce n'est que le profit qui compte. Non ! La véritable différence entre les entrepreneurs se trouve beaucoup plus loin. Joe Abraham, le fondateur de BosiDNA, dira que c'est dans leurs ADN. En effet, ça l'est. Mais au-delà de l'ADN, c'est dans leurs motivations que les entrepreneurs se distinguent. C'est la motivation qui détermine la vision de l'entrepreneur. Et une fois qu'on découvre la motivation d'un entrepreneur, on peut aisément le placer dans l'une des quatre catégories que je m'en vais présenter.

Qu'est-ce qui vous motive ? Voici la question à se poser :

Pourquoi voulez-vous entreprendre ? Est-ce pour être riche ? Est-ce pour valoriser votre personne ? Est-ce pour résoudre un problème dans votre communauté ? Ou est-ce plutôt parce que cela est la seule chose que vous puissiez faire ? A chaque motivation correspond un entrepreneur. On peut tricher en se faisant passer pour un entrepreneur social, alors qu'au fond on ne se soucie guère des autres ; mais on ne peut pas tricher avec sa motivation, car cette dernière est intrinsèque à notre personne. Les entrepreneurs sociaux ne choisissent pas d'être des entrepreneurs sociaux. Ils ne peuvent tout simplement pas se départir de cela. C'est plus fort qu'eux. Et chaque fois qu'ils se tournent vers l'entrepreneuriat classique, ils se sentent mal, et finissent par revenir à l'entrepreneuriat social. Il en est de même pour les entrepreneurs classiques pour lesquels seul le profit compte. Lorsque vous les entendez parler, vous notez aisément la différence entre eux. Cela pour dire qu'on ne peut pas tricher en se faisant passer pour l'un ou l'autre, car notre réelle motivation nous trahira tôt ou tard.

Etant un observateur avant tout, j'ai pris du plaisir à écouter avec toute l'attention possible chacun des entrepreneurs à être intervenu lors de cette réunion. Et en me basant sur leurs motivations - celles qui se dégageaient de leurs dires -, j'ai pu établir ces quatre types d'entrepreneurs que sont : les Bâtisseurs, les Opportunistes, les Spécialistes et les Innovateurs.

Ø LES BATISSEURS

Les bâtisseurs ne sont motivés que par une seule chose : le nombre. Pour eux, il faut créer un maximum d'entreprises possibles pour être considéré comme un entrepreneur. Ils passent donc d'entreprises à entreprises. Pour toutes leurs boîtes, ils utilisent la même stratégie qui a fait leur première réussite, et ça marche. Ce sont habituellement des conservateurs. Ils ne veulent rien changer à leur méthode tant que celle-ci leur réussit. Ils sont fiers de dire qu'ils comptent trois, quatre et même cinq entreprises créées. Lorsque vous voyez leur réussite, vous vous demandez : mais comment font-ils ? Et s'ils écrivaient un livre, vous vous hâterez de l'acheter, mais vous ne parviendrez pas à faire comme eux, ce qui est assez frustrant du reste. Ces gens-là mesurent le succès à la grandeur et au nombre d'infrastructures. Ils se vantent de la taille de leurs entreprises, de leur bureau, de leur voiture, et même de leur maison. Et ce qui est encore plus intéressant avec les bâtisseurs, c'est qu'ils sont capables d'attirer les investisseurs, les capitaux, les talents, avec une facilité déconcertante. C'est vraiment frustrant de ne pas être ces gens. Cependant, les bâtisseurs ont une faiblesse : ils utilisent et détruisent les gens comme s'ils étaient des outils. Ce ne sont donc clairement pas des entrepreneurs sociaux.

Ø LES OPPORTUNISTES

Les opportunistes, eux, ne sont motivés que par une seule chose : la réussite. Ceux-là voient l'entrepreneuriat comme un véhicule pouvant les conduire à une vie de nantis. Ils n'entreprennent que pour leur seul bien-être et, dans une certaine mesure, pour celui de leurs proches. Ce sont des gens qui sont prêts à donner le maximum d'eux-mêmes pour atteindre cet objectif. Et une fois celui-ci atteint, ils ne travaillent plus, ne font plus d'efforts. Ils vont se la couler douce sur une plage, ou profiter du maximum de filles ou d'hommes possibles. Etant des opportunistes, ils ne font ce qu'ils font que pour le luxe et la valorisation, et rien d'autre. Innover n'est pas leur souci. Résoudre un problème l'est encore moins. Ce sont aussi de très mauvais partenaires car, ils n'auront aucun état d'âme à vous quitter pour une affaire plus alléchante où ils auront la chance d'atteindre leur objectif. Ils sont toujours à la quête de la meilleure opportunité. Et la plupart du temps, ce sont de grands optimistes. Ils pourraient perdre des millions dans une affaire, et le lendemain vous appeler et dire : « Ok ! Je sais qu'on a perdu dans cette affaire-là, mais celle-ci, c'est sûr que ça va marcher. » Et ce genre de personnes sont toujours sur plusieurs projets en même temps.

Ø LES SPECIALISTES

Les spécialistes ne sont motivés que par une seule chose : la valorisation personnelle. Il s'agit de ces personnes qui sont allées apprendre de nombreuses choses, la plupart du temps à l'étranger, où ils ont également développé des compétences, et qui décident un beau jour de revenir chez eux avec l'idée d'entreprendre. Ils se considèrent déjà comme des experts, pouvant vous dire avec une quasi-certitude ce qui va marcher ce qui ne va pas marcher. Ces gens-là sont difficiles à conseiller car ils se considèrent eux-mêmes comme des conseillers. Habituellement, ils ne choisissent qu'une seule affaire, celle qu'à leurs yeux d'experts est sure de marcher, et ils y investissent aussi bien leur argent, leur temps que toute leur énergie. Mais en tant que spécialistes, avant de faire quoi que ce soit, de prendre la moindre décision, ils vont prendre le maximum de temps pour analyser, tourner et retourner l'affaire dans tous les sens, s'assurer d'avoir toute la paperasse afin de diminuer tous les risques possibles. Ces gens-là ont une limite, et lorsqu'ils l'atteignent, ils ne bougent plus, parce qu'ils ne mesurent pas le succès comme tous les autres entrepreneurs. Ils mesurent le succès à partir de leur apport personnel. Ils aiment les phrases du genre « j'ai fait ceci et cela », « grâce à ma vision... » etc... Et ce sont encore eux qui parleront de Business Plan, de Business Model, de Valo etc...

Ø LES INNOVATEURS

Les innovateurs ne sont motivés que par une seule chose : changer le monde. Ce sont des entrepreneurs accidentels. Tout ce qu'ils veulent, c'est faire ce qu'ils aiment. Quand vous leur parlez de business, ils vous répondent que ça ne les intéresse pas. Ils ne veulent juste que faire ce qu'ils aiment : créer, innover. L'argent n'est pas leur motivation. Ils sont motivés par leur passion. On a l'exemple de Mark Zuckerberg dans le film The Social Network, où l'on voit bien qu'il n'est pas intéressé par l'argent. Tout ce qu'il veut, c'est avoir un impact, changer le monde, faire quelque chose d'énorme, apporter un truc nouveau. Voilà pourquoi il dit dans le film que Facebook doit être un truc cool et pas payant. Pour les innovateurs, changer le monde et la vie des gens est une mission. Mais le problème avec les innovateurs, c'est qu'ils sont difficiles à trouver. Ils préfèrent la solitude de leur chambre aux objectifs des caméras et appareils photos. Ces gens-là, vous ne les entendrez jamais parler de business plan, ni utiliser ces autres termes techniques à l'instar des spécialistes. Les innovateurs se disent toujours qu'ils n'ont pas à faire les choses comme tout le monde. Ils veulent toujours se démarquer, faire ce qu'eux seuls peuvent faire. La plupart du temps, les opportunistes les traquent afin de transformer leur génie en argent. Les innovateurs sont plus enclins à l'entrepreneuriat social, lequel leur convient bien, car ils peuvent aussi bien innover que changer positivement la vie des gens.

Voici donc en somme les quatre types d'entrepreneurs que j'ai pu dégager. Vous vous rendrez compte que tous les entrepreneurs qui existent s'inscrivent dans l'une de ces catégories. Il suffit de connaître leur motivation, non pas celle qu'ils disent, mais celle qui se dégagent de leurs dires et comportements.24(*)

6.3 Section 3 : Conclusion partielle

Durant ce chapitre dénommé revue littéraire sur l'entrepreneuriat qui contient d'une manière générale trois(3) sections, nous avons cherché à la première section dénommée notion sur l'entrepreneuriat à définir l'entrepreneuriat, de chercher à le comprendre d'une manière superficielle, de son bref historique qui nous explique noir sur blanc que l'entrepreneuriat date du longtemps, depuis belle lurette(avant Jésus-Christ) les gens entreprenaient même s'il paraissait non ordonné et c'est au début de1980 que cette vision innée de l'entrepreneur est remise en question. Entreprendre aujourd'hui, c'est aussi et surtout une discipline, dont les règles et les principes peuvent s'apprendre et être systématiquement appliqués. Savoir entreprendre est, au moins partiellement, une technique ; de ses différents formes et types auxquelles les gens peuvent se retrouver et la manière de s'appliquer correctement, ainsi que les modes de qui financement qui interviennent à la concrétisation de l'idée à l'action. A la seconde section dénommé l'entrepreneur nous avons cherché à comprendre qui est un entrepreneur, qui peut le devenir, nous avons essayé d'expliquer d'une manière claire la vie qui mène un entrepreneur qui est un tout petit peu stressante et nous avons aussi parlé de trois critères fondamentaux de la réussite qui sont le courage, le goût du challenge et de l'inconnu, et la connaissance de son métier dans le cadre de nous encager à aimer ce que nous voulons faire  ainsi que les différents types y afférents et la troisième et dernière section nous a aidé à résumé toutes les deux précitées.

7 Chapitre 2 : BREF APERCU SUR L'ENTREPRENEURIAT EN AFRIQUE

7.1 Section 1 : L'entrepreneuriat en Afrique

7.1.1 1.1. La Jeunesse Africaine face à l'entrepreneuriat

L'entrepreneuriat, déjà dans la tête de nos ancêtres depuis belle lurette, constituait un moyen très fort pour leur survie. (Pêche, chasse, cueillette...)

Nous vivons dans un continent où quand nous finissons les études, nous sommes dans l'obligation de passer automatiquement au chômage. Décrocher un job fait partie des exceptions, c'est un parcourt de combattant. Beaucoup de gens, ceux qui travaillent se plaignent d'un salaire médiocre qui ne leur permet pas de joindre les 2 bouts du mois, ceux qui sont chômeurs et sans-emplois continuent à chercher dans l'espoir de trouver un travail de rêve.

La Jeunesse Africaine doit se prendre en charge en créant des activités génératrices de revenus.

7.1.2 1.2. Développement de la culture entrepreneuriale

L'entrepreneuriat a trait à la dimension économique et sociétale. Si l'entrepreneuriat participe du développement individuel, il est aussi le moteur de la croissance économique dans une économie de marché. Élément central du processus entrepreneurial, l'entrepreneur est toujours à l'affût de nouvelles opportunités pour agencer et mettre en oeuvre les ressources appropriées afin de transformer ces opportunités en activité économique ou sociale. Ce faisant, l'entrepreneur met en marche un processus de « création destructrice », pour emprunter l'expression de Schumpeter : « il crée une entreprise qui produit des innovations, lesquelles forceront les entreprises existantes à s'adapter ou à disparaître. » Les niveaux de développement et de croissance économique dans différents pays à un moment donné ou dans un même pays à différents moments sont corrélés à l'intensité de l'activité entrepreneuriale qui y règne.

L'enseignement de l'entrepreneuriat constitue donc un outil essentiel pour développer une culture entrepreneuriale dans un pays. Au-delà même du développement du goût d'entreprendre et de l'esprit d'entreprise, l'enseignement peut contribuer à l'amélioration de l'image de l'entrepreneuriat et de l'entreprise, et à mettre en valeur le rôle de l'entrepreneur dans la société. Cela est d'autant plus important que les pays concernés, c'est le cas, par exemple, de la RD Congo et beaucoup de pays africains qui sont encore peu sensibles à cette culture.

7.1.3 1.3. Contraintes liées à l'entrepreneuriat en Afrique

Le continent africain en général, la RDC en particulier est une terre d'opportunités et entame sa phase de développement de l'entrepreneuriat. Dans cette partie, nous avons pu identifier certaines difficultés qui, selon nous seraient des barrières à lever afin de permettre le soutien et le développement de l'entrepreneuriat. Nous avons cependant :

7.1.4 1.4. La difficulté à dissocier la question de la propriété

Comme stipule un des principes comptables que «  l'entreprise doit être considérée comme une personne distincte de celle du commerçant », nous devons comprendre qu'une entreprise quand elle est créée, est une personne morale et non, physique.

Or en Afrique, nous avons encore du mal à dissocier la vie professionnelle de la vie personnelle.

L'argent de la société ne doit pas être utilisé à des fins personnels (entre-autres : payer son loyer, aides à la famille, faire des achats personnels) mais plutôt servir aux intérêts de la société.

Cependant, quelques fois le chef d'entreprise est contraint d'abdiquer sous la pression de son entourage.

Ainsi donc, le manque d'évolution rapide des mentalités n'est pas encore favorable à la culture de l'entreprise. Et pourtant, le porteur de projet a besoin d'être en phase avec cela et être compris au sein de sa famille pour mener à bien son projet. Ce qui reste compliquer, difficile, mais non désespérant.

7.1.5 1.5. Une culture entrepreneuriale peu développée sur le continent

Nous savons toujours que se lancer dans l'entrepreneuriat est une vraie aventure avec son lot d'obstacles et d'étapes à valider, mais en Afrique c'est pour le moment encore plus difficile. La culture entrepreneuriale est moins répandue auprès notamment des jeunes africains et encore des femmes.

Heureusement qu'actuellement, nous voyons émerger des créateurs oeuvres en la matière et innover de façon incroyable sur des projets d'entreprise. Et ces entrepreneurs doivent être des exemples et modèles de réussite et de motivation pour les candidats à la création d'entreprise.

Communiquer et promouvoir, développer, encourager et soutenir les initiatives seraient une première grande étape importante pour le développement et de soutient pourront ainsi avoir plus d'impact.

7.1.6 1.6. Le manque de diversification des sources de financement pour les porteurs de projet

Une des difficultés majeures rencontrées par un porteur de projet que ce soit en Afrique, en Europe ou encore sur d'autres continents, c'est l'accès au financement.

Comment pouvoir financer son projet ? Quelle personne pourrait croire en notre projet au point d'y investir ? Quel organisme serait prêt à nous accompagner financièrement dans ce projet ? Quelles sont les personnes au sein de notre entourage qui pourraient nous aider à investir dans ce projet ?

Toutes ces questions nous ont pour la plupart au moins traversé l'esprit ?

Et un entrepreneur a besoin disons le « cash »pour investir dans son capital, l'achat de ses marchandises, le besoin en fonds de roulement, son installation physique, le financement de ses équipements, etc.

7.1.7 1.7. Le manque de solutions concrètes pour accompagner les porteurs de projets à toutes les étapes de la création.

Allant de l'idée jusqu'à la gestion de la structure en passant par l'étape de la création, l'entrepreneur a toujours besoin d'être accompagné et ne pas être seul.

Pour échanger sur ses différentes inquiétudes, interrogations, pouvoir tester la viabilité de son projet, pouvoir bénéficier de conseils appropriés sur des sujets financiers, juridique de communication... sont essentiels.

7.1.8 1.8. Le manque de motivation

Parmi l'ensemble des freins précités, le seul qui ne présente aucune solution semble être le manque de motivation. Si vous n'êtes pas passionné par votre projet, inutile de vous lancer, un entrepreneur se doit d'être ambitieux mais aussi motivé par ses idées en toutes circonstances. Le manque d'envie n'a pas sa place dans l'univers entrepreneurial. Si vous estimez, en revanche posséder une motivation sans faille ainsi qu'une réelle confiance en vos projets, alors forcez !

Prenez votre destin en main et devenez le dirigeant que vous avez toujours souhaité être.

7.2 Section 2 : L'entrepreneur Africain

7.2.1 2.1 L'entrepreneur : Moteur de la dynamique économique

L'entrepreneur a un rôle particulier et indispensable dans l'évolution du système économique libéral. Il est, très souvent, à l'origine des innovations de rupture, il crée des entreprises, des emplois et participe au renouvellement et à la restructuration du tissu économique. L'entrepreneur est souvent l'innovateur qui apporte la destruction créatrice (Schumpeter, 1935). Tout cela a été parfaitement mis en valeur, dès la fin des années 1970, par Octave Gélinier (1978) qui insiste sur l'importance des apports de l'entrepreneur à l'économie : « Les pays, les professions, les entreprises qui innovent et se développent sont surtout ceux qui pratiquent l'entrepreneuriat. Les statistiques de croissance économique, d'échanges internationaux, de brevets, licences et innovations pour les 30 dernières années établissent solidement ce point : il en coûte cher de se passer d'entrepreneurs ».

7.2.2 2.2 Les Compétences que tout entrepreneur africain doit posséder afin de réussir

Que faut-il pour démarrer une entreprise prospère ? Les compétences qu'il faut pour mener à bien une entreprise varient en fonction du type d'entreprise et de la façon dont vous êtes impliqué dans les opérations quotidiennes réelles. Bien que les compétences varient, il y a certains traits sur les entrepreneurs qui sont assez cohérents.

7.2.2.1 2.2.1 Possibilité de déléguer 

Chaque entrepreneur est limité par le temps. Il y a tellement que cela peut être fait par une personne et la capacité d'un entrepreneur à reconnaître cela et à déléguer des tâches déterminera directement la réussite de l'entreprise. Si tous les petits détails doivent être faits par le propriétaire de l'entreprise, il est peu probable qu'il réussisse ou augmente beaucoup plus qu'une opération d'une seule personne. La clé de la délégation consiste à décharger les tâches les moins précieuses afin que le temps du propriétaire puisse être axé sur les tâches qui ont le meilleur retour sur investissement et ajouter la plus grande valeur à l'entreprise.

7.2.2.2 2.2.2 Capacité d'apprendre

Laisser tomber une tâche sur le bureau de quelqu'un et simplement lui dire de « comprendre » n'est probablement pas la meilleure stratégie pour réussir à long terme. Cela entraînera probablement votre frustration car la tâche peut ne pas être complétée correctement. Lorsque les tâches sont déléguées pour la première fois ou que les attentes sont définies sur le rendement, il faut un certain niveau de formation pour que les employés soient clairs sur la façon d'accomplir la tâche et qu'elle répondra à vos attentes. Développer les gens autour de vous est la clé du succès car, à mesure qu'ils s'améliorent et deviennent plus efficaces, plus ils deviennent productifs.

7.2.2.3 2.2.3 Aimer travailler

L'une des plus grandes idées fausses à propos d'être un entrepreneur est la liberté de définir votre propre horaire. Bien que cela n'existe, pour la plupart des entrepreneurs de 12  à 18 heures par jours, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps libre à programmer. Ces heures ne sont pas toujours nécessaire pour réussir, mais elles ne sont rares. La plupart des entrepreneurs peuvent travailler à travers cela sans cligner un oeil parce que leur attention et les entreprises réussissent. Si vous avez une vision de travailler à partir de 9-5 et la liberté de simplement prendre des congés à chaque fois que vous obtenez le caprice, votre succès en tant qu'entrepreneur peut être une lutte. Il y a une certaine flexibilité dans la vie d'un entrepreneur, mais c'est beaucoup moins que la plupart des gens qui n'ont jamais couru une entreprise pourrait croire.

7.2.2.4 2.2.4 Possibilité de vendre

Peu importe la qualité de votre produit ou service, il doit toujours être vendu et vendu souvent. Comme l'a déclaré le propriétaire de Dallas Mavericks, Mark Cuban « Il n'y jamais eu de commerce qui ait réussi sans vente. Cela commence avec le propriétaire de l'entreprise pour le sortir du terrain. Le concept doit être vendu aux clients, la vision doit être vendue aux employés, etc. Chaque jour dans la vie d'un entrepreneur implique un certain niveau de vente ou au moins devrait. Si personne ne vend réellement le produit ou le service avec succès, il est peu probable les entreprises puissent réussir avec succès. De toute évidence, il existe de nombreux autres traits d'entrepreneurs réussis, mais ce sont quelques-uns des traits de base que vous trouverez. Les entreprises échouent simplement en raison d'idées ou de mauvais produits, mais souvent d'un échec à exécuter. Un entrepreneur réussi accomplit généralement les tâches impopulaires et fait tout ce qui est nécessaire pour que son entreprise réussisse.

7.3 Section 3 : Conclusion partielle

Dans ce second chapitre dénommé Bref aperçu sur l'entrepreneuriat en Afrique qui contient essentiellement 3 sections, nous avons recherché à évoquer à la première section intitulé l'entrepreneuriat en Afrique où nous avons parlé de la jeunesse africaine où les jeunes souffrent, finissent les études supérieures arrivent pour certains à décrocher un job dont la rémunération parfois n'arrive presque pas à nouer les 2 bouts du mois et les autres d'ailleurs ne le trouvent pas ou presque jamais ; aussi de contraintes qui sont liées au non-développement de l'entrepreneuriat, une culture entrepreneuriale peu développée sur le continent, le manque de stratégies et surtout de diverses sources de financement pour arriver à concrétiser les projets qui engendre enfin le manque de motivation pour les autres. A la seconde section intitulé l'entrepreneur Africain, nous avons parlé de l'entrepreneuriat d'une manière un peu particulière, nous avons sur ce compris que seul l'entrepreneuriat peut sortir l'Afrique à la misère indescriptible dans laquelle elle est plongée, il est le moteur de la dynamique économie ; nous avons aussi rappelé ses compétences dans le cadre de réveiller l'esprit entrepreneuriat en soi afin de réussir , nous avons poussé l'entrepreneur Africain à apprendre car à mesure qu'il s'améliore et devienne plus efficace, plus il devient productif et surtout à aimer travailler, aimer l'aventure qu'il veut s'embarquer.

8 Chapitre 3 : LA CREATION D'UNE ENTREPRISE 

8.1 Section 1 : Procédure pour créer sa propre Entreprise

8.1.1 IDEE DE CREATION

Avoir une idée reste un élément très capital si l'on veut créer une entreprise, elle constitue le premier pas vers une affaire nouvelle.

IDEE

VOLONTE

CREATION

OPPORTUNITE

+ + =

Vous êtes, en tant que futur créateur d'une entreprise, en possession d'une idée ou d'une opportunité de reprendre une entreprise existante. De nombreuses questions se posent alors:

Ø Quels seront les dangers auxquels je devrais faire face?

Ø Comment «vendre» mon projet à des partenaires éventuels?

Ø Quelles sont les formalités administratives à remplir?

Ce guide est destiné à vous soutenir tout au long de ce processus décisionnel. Il vous fournit les bases de réflexion et les critères de choix qui vous permettront:

? D'analyser la faisabilité de votre projet;

? De faire les choix adéquats au niveau de la forme juridique, de la stratégie de votre entreprise et du financement de votre projet;

? De disposer en fin de compte d'un plan d'entreprise prêt à être réalisé.

Il convient dès lors de bien garder à l'esprit les causes d'échec les plus fréquentes, afin d'en tirer les conclusions.

Voici un bref aperçu des principales causes d'échecs:

Surestimation de soi-même;

? Manque de qualification du créateur;

? Mauvaise estimation de la réalité économique (potentiel de marché, ventes);

? Manque de fonds propres;

? Planification rudimentaire;

? Absence de recherche de conseils auprès d'experts.

8.2 1.2 ANALYSE PERSONNELLE

Il s'agit ici d'apprendre à se connaitre, de déterminer si l'on dispose des capacités :

Ø Professionnelles ;

Ø Personnelles et sociales ;

Ø Financières.

Il faut impérativement et honnêtement répondre aux questions suivantes :

? Suis-je un esprit entrepreneur?

? Ai-je suffisamment d'expérience professionnelle? Ai-je les qualifications professionnelles et techniques suffisantes? Est-ce que je remplis les exigences légales?

? Ai-je la santé?

? Est-ce que je dispose du soutien de mon entourage proche? Est-ce que je dispose d'assez de moyens financiers?

? ...

Cette analyse critique de sa propre personnalité fournit une première indication sur la faisabilité du projet.

Les principaux traits caractéristiques que doit posséder le futur créateur sont: le dynamisme, l'ambition et l'audace, l'esprit créatif, une capacité à diriger. Le créateur doit être à la fois un bon technicien, un bon vendeur, un bon gestionnaire. Il doit savoir déléguer une partie de sa tâche et s'entourer. Le créateur doit être tenace et avoir une forte volonté de réussir, malgré le peu de crédit qu'on lui accordera au début. La mise en oeuvre du projet d'entreprise nécessite tant la possession des qualifications professionnelles, techniques et sociales que le respect des dispositions légales en matière de création d'entreprise. A cet effet, l'analyse personnelle doit se faire sous différentes perspectives, à savoir du point de vue:

Ø Professionnel;

Ø Légal;

Ø Personnel et social;

Ø Financier. (Il est essentiel de répondre objectivement au questionnaire ci-après.)

Complétez chaque affirmation par:

? Parfaitement correct (2 points).

? En partie correct (1 point).

? Pas correct (0 points).

8.2.1 1.2.1 ANALYSE DU POINT DE VUE PROFESSIONNEL

? Vous disposez des qualifications professionnelles

? Nécessaires pour réussir dans la branche visée.......... pts

? Vous disposez d'une expérience soutenue dans le métier envisagé.......pts

? Vous disposez des bases nécessaires à la gestion d'une entreprise. (gestion du personnel, financier, projets,...).......... pts

? Vous envisagez de réaliser des formations complémentaires..........Pts

? Dans votre vie professionnelle antérieure, on vous a déjà confié des missions relatives à la gestion du personnel, à la gestion de projets......pts

8.2.2 ANALYSE DU POINT DE VUE LEGAL

Du point de vue légal, la procédure est vraiment facilitée avec la mise en place du Guichet Unique de création d'entreprise. C'est depuis 2012 que ce système existe. Il adopte un certain nombre de mesures visant aux détails de traitement des dossiers. Aussi le nombre de pièces à fournir.

8.2.2.1 1.2.2.1 Les formalités à remplir

Il s'agit ici de l'ensemble des pièces que le créateur d'entreprise doit fournir à la direction générale du guichet unique pour la création de son entreprise et aussi de celles qui lui seront en retour délivrées. Ces pièces diffèrent selon qu'il s'agit d'une personne physique ou morale.

8.2.2.2 1.2.2.2. Les éléments constitutifs du dossier de création d'une personne physique

Dans le cadre de la création d'une personne physique, les éléments suivants sont à fournir :

Ø Un formulaire de demande de création d'entreprise déjà rempli, un titre de résidence ou un visa (pour les étrangers) ;

Ø Un titre de propriété ou contrat de bail ;

Ø Un document indiquant les informations suivantes : la dénomination de l'établissement, de nature des activités.

Ø La photocopie d'une pièce d'identité valide (passeport ou carte d'électeur) ;

Il est à souligner que les détails légaux de traitement de dossiers sont de trois(3) jours (Normalement).

Avec ces 3 jour, les pièces suivantes sont délivrées à l'intéresse :

Ø Le registre de Commerce et Crédit Mobilier (RCCM) ;

Ø L'identification Nationale (ID Nat) ;

Ø Le Numéro d'impôt ( Num Impot)

Ø Une autorisation d'exercer les activités

Ø Un numéro INSS

Ø Un numéro INPP

8.2.2.3 1.2.2.3 Les éléments constitutifs du dossier de création d'une personne morale

Pour la création d'une personne morale, l'investisseur est tenu de produire les pièces suivantes :

Ø Un formulaire de demande de création d'entreprise déjà rempli par le demandeur, les statuts de l'entreprise produit en quatre(4) exemplaires ;

Ø Un fichier Word de ces statuts pour leur publication au journal officiel ;

Ø Une déclaration de souscription et de versement de chaque associé ou factionnaire. Aussi la preuve de libération du capital social ou un extrait de compte bancaire ;

Les pièces demandées sont les suivantes :

? Un spécimen de signature du gérant

? Une photocopie de la pièce d'identité du gérant

? Un visa pour les étrangers ou le titre de redise pour les nationaux

? Un contrat de mariage pour les étrangers (si nécessaire)

? Le pouvoir de mandataire en cas d'absence du gérant. 25(*)

8.2.3 1.2.3 ANALYSE DU POINT DE VUE PERSONNEL ET SOCIAL

Ø Vous êtes prêt à travailler pendant les premières années, 60 heures et plus par semaine?......... pts

Ø Vous bénéficiez d'une bonne santé et vous êtes rarement malade.......... pts

Ø Votre famille est prête à vous soutenir dans votre projet......... pts

Ø Vous êtes prêt à renoncer à un salaire régulier et vous exposer à des rémunérations plus aléatoires.......... pts

Ø Vous affrontez aisément des situations de stress et de tension soutenue......... pts

Ø Lorsque vous rencontrez des problèmes, vous vous mettez immédiatement à la recherche d'une solution.......... pts

Ø Dans votre vie professionnelle vous n'avez pas éprouvé de difficultés à atteindre les objectifs fixés.......... pts

Ø Vous avez le contact aisé.......... pts

Ø Vous êtes une personne organisée.......... pts

Ø Vous êtes persévérant et décidé face à un objectif.......... pts

Ø Vous êtes prêt à prendre des risques, mais vous analysez soigneusement les conséquences éventuelles avant de prendre une décision

8.2.4 1.2.4 ANALYSE DU POINT DE VUE FINANCIER

Ø Vous disposez de ressources financières qui vous permettent de vous mettre à votre compte avec une certaine indépendance à l'égard d'institutions financières, de partenaires.......... pts

Ø Vous avez les réserves financières suffisantes pour pouvoir passer le cap de la première phase de vie de votre entreprise.......... pts

Ø Vous avez évalué les risques qu'un échec éventuel peut avoir sur votre patrimoine privé.........pts

Il est évident qu'il n'est pas nécessaire de répondre à la fois à toutes les caractéristiques évoquées. De nombreux attributs peuvent encore être acquis par étapes. Cependant, cet échantillon de qualités permet déjà à ce stade une première réflexion sur le bien-fondé de l'ambition de s'établir à son propre compte.

RÉSULTAT DU TEST:

0 ?15 POINTS

Deux options s'ouvrent à vous. Soit vous en concluez qu'après tout, le salariat vous convient mieux. Soit vous décidez de vous établir avec un partenaire qui dispose des points forts, qui permettront de combler vos faiblesses.

15 ? 30 POINTS

Le résultat n'est pas tout à fait concluant. Apparemment vous vous trouvez dans une phase importante de prise de décision. Vérifiez les points sur lesquels vous avez hésité et déterminez les sujets auxquels vous pouvez apporter des améliorations (études, réflexions complémentaires, formations...) et ceux qui sont intimement liés à votre personnalité.

30 ?42 POINTS

Avez-vous répondu objectivement? Si oui, vous bénéficiez vraiment de l'esprit d'entreprise. Rien ne s'oppose a priori à la création de votre entreprise.

8.3 1.3 CRÉATION INDIVIDUELLE OU EN PARTENARIAT

Ø DÉVELOPPER DES CRITÈRES DE CHOIX ;

Ø EXPOSER LES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS

Après une analyse personnelle, on est amené à se poser la question comment on envisage de créer sa propre affaire. Faut-il créer sa propre entreprise ou vaut-il mieux reprendre une entité déjà en place? La réponse dépend évidemment de la situation particulière. Mais lorsqu'il s'agit de créer sa propre entreprise, il y a lieu de choisir entre créer une entreprise tout seul ou d'envisager éventuellement un projet d'entreprise en équipe. Les réponses à ces questions ne sont pas évidentes, mais il s'agit ici de faire le choix entre synergie et flexibilité.

Créer seul ou participer? Chaque porteur de projet se trouve confronté à cette question. Tout dépend évidemment de la situation personnelle de départ de chacun. Le présent module présentera des critères de choix permettant de répondre à cette question. Dans le cadre de la création d'une entreprise par initiative individuelle, toute la structure de l'entreprise est à mettre en place. La clientèle est à conquérir et à fidéliser. Le partenariat, quant à lui, permet de bénéficier dès le départ d'une certaine synergie, tant au plan des compétences qu'au plan financier. Il comporte cependant certains risques liés à la gestion en commun de l'entreprise. Enfin lors d'une reprise, l'entreprise peut s'appuyer sur des relations avec la clientèle et les fournisseurs, l'expérience des collaborateurs. Une reprise peut aussi se caractériser par un manque de flexibilité. Les caractéristiques relatives à la reprise d'entreprise ne seront pas traitées dans ce guide, car la reprise nécessite une démarche particulière. Il convient de garder à l'esprit les avantages et inconvénients des deux modes de gestion de l'entreprise (initiative individuelle et partenariat). Le choix de la forme juridique de la future entreprise est intimement lié au choix entre l'initiative individuelle et le partenariat.

8.3.1 1.3.1. LE PARTENARIAT

La création d'une entreprise en partenariat permet de bénéficier d'un certain effet de synergie tant au niveau des compétences qu'au niveau financier.

Quels sont les avantages et les inconvénients du partenariat?

v AVANTAGES

? Synergie: Le partenariat peut permettre la mise en commun de ressources plus développées. Il peut s'agir d'une complémentarité des qualifications, des expériences respectives (le commercial et le gestionnaire), mais aussi d'une plus grande capacité de financement.

? Responsabilité: La responsabilité et donc le risque sont partagés entre les participants à l'entreprise.

? Répartition des tâches: Les partenaires peuvent s'entraider dans la gestion de l'entreprise par une répartition des tâches, notamment en cas d'absence ou de maladie.

v INCONVÉNIENTS

? Partage du pouvoir: prise de décision est partagée entre les partenaires, d'où une certaine rigidité et la possibilité de conflits d'intérêts, à l'occasion par exemple de la définition des orientations stratégiques de l'entreprise (investissement, embauches...). Ces désaccords entre les partenaires peuvent faire manquer à l'entreprise des opportunités, conduire à un blocage de l'entreprise et entraîner sa disparition.

? Responsabilité: Chacun des partenaires doit être prêt à assumer la responsabilité de l'ensemble des décisions adoptées par l'entreprise.

? Répartition des bénéfices: Les bénéfices devront être répartis entre les partenaires.

v RECOMMANDATIONS

Lorsque la décision est prise en faveur d'un partenariat, voici quelques conseils en vue de la constitution de la société.

? Réfléchissez au choix de vos partenaires.

Vérifiez que vos qualifications et vos compétences sont complémentaires, et surtout assurez-vous que vous partagez avec vos partenaires la même philosophie de l'entreprise et de la

vie.

? Définissez ensemble dès le départ les objectifs de l'entreprise. Mettez-vous d'accord sur un plan d'entreprise commun. Quels marchés veut-on conquérir?

Quel sera le plan d'investissement?

? Déterminez les modalités du partenariat.

Degré de participation, répartition des droits et devoirs, ...

Constatez par écrit les modalités du partenariat.

? Etablissez un planning. Déterminez qui fait quoi et quand.

? Assurez-vous de l'accord de tous les conjoints.

L'environnement familial doit adhérer au projet.

? Déterminez les modes de décision. Etablissez une liste des décisions qui doivent être prises à l'unanimité, celles qui peuvent être prises à la majorité et celles qui peuvent être prises par chaque partenaire individuellement.

? Tenez compte de votre régime matrimonial. Il est essentiel pour la sécurité de votre famille d'harmoniser vos affaires et votre situation privée.

? Soyez à l'écoute de conseils.

Avant de prendre une décision, renseignez-vous auprès des personnes compétentes (administrations, organisations professionnelles, chambres professionnelles, comptables, avocats, notaires, consultants...).

8.3.2 1.3.2. L'INITIATIVE INDIVIDUELLE

Les avantages que présente le partenariat ne vont pas se retrouver dans l'initiative individuelle et vont en constituer les inconvénients. A l'inverse, les inconvénients que présente le partenariat vont constituer les avantages de l'initiative individuelle.

v AVANTAGES

? Prise de décision: La prise de décision est entièrement dans les mains du chef d'entreprise, ce qui constitue un atout considérable sur le marché. Les décisions peuvent être prises rapidement (investissements, embauches, orientations stratégiques...).

? Bénéfices: La distribution des résultats reste à la discrétion du chef d'entreprise.

v INCONVÉNIENTS

? Responsabilité: La responsabilité du chef d'entreprise est entière. Il supporte donc tous les risques liés à l'activité.

Répartition des tâches: Une division des tâches n'est guère possible dans une entreprise individuelle.

? Recommandations: Réfléchissez sur le choix de la forme juridique de votre entreprise. Tenez compte du régime fiscal et social, de votre situation matrimoniale ainsi que des responsabilités et des risques liés à chaque forme envisagée. Déterminez dès le départ si votre conjoint est prêt à vous aider dans votre affaire. Soyez à l'écoute de conseils: contactez les organismes compétents (chambres professionnelles, administrations, organisations professionnelles, comptables, avocats, notaires...), qui apporteront un soutien tout au long de votre processus de création

8.4 1.4. LA FORME JURIDIQUE

Le choix de la forme juridique à adopter fait référence à de multiples critères objectifs (c'est à dire les contraintes fixées par la loi) et subjectifs (c'est à dire ceux directement liés au projet et à son avenir). Cependant on peut distinguer deux «choix de base» pour lesquelles différentes formes sont possibles:

Ø Démarrer seul ou en partenariat;

Ø Société de personnes ou société de capitaux. En fonction du choix, c'est-à-dire une création seule ou en partenariat, différentes formes juridiques sont possibles ; Les différentes formes juridiques possibles:

Chaque forme juridique a ses avantages et ses inconvénients. Il faut la choisir soigneusement en tenant compte:

Ø De l'exploitation envisagée (importance des Investissements, ...);

Ø Des ressources financières propres;

Ø Du degré d'indépendance envisagé;

Ø Du régime fiscal et matrimonial. Le présent chapitre est destiné à donner un bref aperçu sur les formes juridiques existantes et d'en exposer les avantages et inconvénients ainsi que de fournir quelques critères de choix.

8.4.1 1.4.1. L'ENTREPRISE INDIVIDUELLE

L'entrepreneur est maître de son affaire. Il finance seul et il décide seul; Il est seul responsable à l'égard des tiers. Il assume seul les risques de son entreprise et il engage son patrimoine privé.

v AVANTAGES

Cette forme est la moins rigide: pas de statut à rédiger, ni de capital minimum à avoir; Le pouvoir de décision n'est pas divisé.

v INCONVÉNIENTS

L'entrepreneur assume seul les risques de l'entreprise puisqu'il y a confusion entre les biens de l'entreprise et les biens privés;

En cas de décès de l'entrepreneur, l'entreprise est soumise au droit commun des successions. Il y a donc risque de démantèlement de l'entreprise.

8.4.2 1.4.2 LA SOCIÉTÉ À RESPONSABILITÉ LIMITÉE (SARL)

La SARL constitue un type hybride de société. Elle comporte en effet des traits des sociétés de personnes et des sociétés de capitaux. Ses caractéristiques principales sont:

? Les associés de la SARL ne sont responsables qu'à hauteur de leurs apports;

? Le capital social est divisé en parts sociales. Ces parts ne peuvent être cédées à des tiers qu'avec l'accord de la majorité des associés de la SARL.

v AVANTAGES

? Le capital minimum qui doit être entièrement souscrit et libéré est nettement inférieur à celui d'une société anonyme;

? Les décisions sont prises en principe à la majorité et non à l'unanimité.

8.4.3 1.4.3. LA SOCIÉTÉ EN NOM COLLECTIF (SNC)

La SNC se forme entre deux ou plusieurs personnes sous une raison sociale comprenant le nom des associés ou de certains entre eux. Chaque associé a la qualité de commerçant.

v AVANTAGES

? Cette forme est apte à exprimer les liens souvent familiaux qui unissent les associés;

? Aucun capital minimum n'est requis;

? Il y a possibilité de partage des risques financiers;

? Il n'y a pas nécessité d'acte notarié.

v INCONVÉNIENTS

? La responsabilité est illimitée. Ici aussi il y a confusion entre patrimoine de l'entreprise et biens privés;

? La cession des parts est en principe impossible, cependant les statuts peuvent prévoir des tempéraments à cette règle;

? En principe, le décès d'un des partenaires entraîne la dissolution de la société.

8.4.4 1.4.4. LA SOCIÉTÉ EN COMMANDITE SIMPLE (SCS)

Ce type de société est formé sous une raison sociale par un ou plusieurs associés qui sont de deux types:

? Les commandités: ils sont solidairement et indéfiniment responsables;

? Les commanditaires: ils sont simples bailleurs de fonds et ne peuvent exercer la gestion de la société. La raison sociale doit comporter l'un ou plusieurs des noms des associés commandités. Cette forme de société est en net déclin depuis l'institution de la société à responsabilité limitée.

8.4.5 1.4.5. LA SOCIÉTÉ ANONYME (SA)

La personnalité de la SA est complètement indépendante de celles de ses actionnaires. Les actionnaires peuvent transmettre librement leurs parts qui peuvent donc sans cesse changer de propriétaire. Ils ne sont cependant responsables qu'à concurrence de leur apport. Le nombre minimum d'actionnaires est de deux

v AVANTAGES

? La responsabilité des actionnaires est limitée à leur apport;

? Les parts sociales peuvent en principe être librement cédées.

v INCONVÉNIENTS

? Le capital minimum qui doit être entièrement souscrit est nettement supérieur à celui d'une société à responsabilité limitée;

? La SA est caractérisée par une certaine lourdeur au niveau de son fonctionnement (conseil d'administration, organes de contrôle);

? Les comptes sociaux (Bilan, Compte de résultat et annexes) doivent être déposés au Registre de Commerce et des Sociétés. Lorsque toutes les actions sont réunies entre les mains d'un seul actionnaire, on est en présence d'une société anonyme unipersonnelle. La forme juridique de la société anonyme est donc adaptée pour les entreprises d'une certaine importance, en raison d'une part, de l'anonymat des associés et, d'autre part, d'une certaine lourdeur au niveau de son fonctionnement.

8.5 1.5. LE CONCEPT DE L'ENTREPRISE

Le Business Plan joue un rôle fondamental dans la préparation d'une activité indépendante. Un concept d'entreprise soigneusement élaboré constitue le fondement d'un démarrage réussi. Il permet d'évaluer correctement les perspectives économiques d'un projet et sert de base aux instituts de crédit, à la Chambre des Métiers ou à d'autres organismes pour examiner la faisabilité du projet de création d'entreprise.

Naturellement, le Business Plan doit satisfaire à différentes exigences en fonction de l'idée et de l'importance de la nouvelle entreprise. Ainsi, un «petit» projet ne nécessite certainement pas l'élaboration de plans intensifs de marketing ou le calcul approfondi des projets d'investissement. Une «petite» entreprise doit toutefois également être planifiée avec soin afin de mettre en lumière les faiblesses éventuelles et de minimiser les risques.

Le but de ce module est d'établir un concept concis pour l'entreprise future, de formuler en quelque sorte une définition de l'objet, des aspirations et de la politique de l'affaire envisagée.

En outre, le résultat de cette analyse permettra de quantifier le projet et d'établir par la suite le plan financier de l'entreprise. En effet, la conceptualisation et l'établissement du plan financier constituent «le coeur» du processus de planification, car c'est notamment sur la base de ces données que, par exemple le banquier s'appuiera pour accorder ou non un crédit. Par ailleurs, ce sera grâce à ces développements qu'un contrôle effectif des résultats réalisés sera possible .Le présent module est constitué de plusieurs parties. Tout d'abord, il s'agit de fixer le cadre de réflexion permettant de saisir l'objet, l'étendu et la philosophie de l'affaire envisagée.

Une deuxième partie essaiera de contribuer à l'élaboration des objectifs marketings et de formuler une politique d'entreprise adéquate. On donnera ensuite un bref aperçu des assurances qui peuvent permettre de minimiser les risques financiers en cas de problème. Un dernier point proposera quelques conseils. Il s'agit ici d'une approche marketing, c'est-à-dire que les problèmes et désirs des clients actuels et potentiels doivent être au centre des réflexions. Il faut d'abord analyser le projet du point de vue du consommateur potentiel et définir ensuite les ressources à mettre en oeuvre. Ceci permettra d'analyser si le potentiel de marché est suffisant pour garantir la survie de l'entreprise.

Une dernière remarque: gardez trace de vos réflexions, fixez-les sur papier. Il est important de garder le concept, les idées sous forme écrite. Ceci permettra par la suite de revoir, reformuler les idées et d'y apporter, si nécessaire, des modifications.

8.5.1 1.5.1. DE L'IDÉE AU CONCEPT

Il s'agit ici de représenter la future entreprise, de l'imaginer dans son fonctionnement futur. Cependant il faut réconcilier aspiration et faisabilité, c'est-à-dire comparer ce qui est voulu à ce qui est possible. Le point de départ de chaque réflexion doit être le client car c'est lui qui décide de la réussite ou de la disparition de l'entreprise. Les questions auxquelles il s'agit de répondre sont orientées suivant trois volets:

? Le service/marché: Qu'est-ce que je propose et à qui?

? Le prix: politique de prix à adopter;

? La communication: comment vais-je vendre mon service ainsi que l'image de mon entreprise.

8.5.1.1 1.5.1.1. Le service/marché

? Quel est le service que je propose?

? Est-ce que je dispose déjà de contacts sur ce marché? Est-ce que je suis déjà rentré en contact avec des clients potentiels?

? Quelle est ma concurrence? A quel type de concurrence vais-je être confronté? Quelle sera sa réaction probable?

? Quelle sera l'évolution future probable de ce service/marché? Est-ce un marché stable, indépendant des effets de mode ...? La pression concurrentielle, tend-elle à augmenter? Est-ce que le marché est en expansion, saturation, déclin?

8.5.1.2 1.5.1.2. Le prix

? Quel est le niveau de prix actuel pour un service semblable? Pour ce genre de service, le consommateur est-il sensible au prix? Est-ce que le service présente des caractéristiques ou est-ce que l'on peut offrir des prestations additionnelles justifiant un prix plus élevé? Quelle est la part de marché qu'on peut espérer et à quel niveau de prix? Qu'est-ce que cela signifie en termes de chiffre d'affaires?

? Quelle sera l'évolution future probable des prix? Est-ce que les prix dépendent fortement de facteurs externes (conjoncture, évolution technique, ...)? Dans quelle mesure le prix dépend de l'évolution du marché et dans quelle mesure il est dépendant de l'évolution des coûts de production?

? Quelles conditions est-ce qu'on peut offrir au client?

Est-ce l'habitude dans ce type d'affaires d'offrir des escomptes, des rabais, ...? Quels sont habituellement les délais de paiement?

8.5.1.3 1.5.1.3. La communication

? Comment est-ce que je vais approcher ma clientèle? Comment me ferais-je connaître, surtout en phase de lancement?

? Comment vais-je pouvoir fidéliser ma clientèle?

? Comment l'entreprise doit-elle être perçue de l'extérieur? Quelle image, quelle identité est-ce que je veux donner à mon affaire?

Il est évident l'importance des différents sujets varie avec chaque projet examiné. Néanmoins l'étude de ces quelques réflexions ainsi que la recherche d'informations au sujet du marché, de la concurrence, ... permettent déjà de situer et d'apprécier l'ensemble du projet.

8.5.2 1.5.2. OBJECTIFS

Etablir les objectifs pour une entreprise est chose relativement facile: on veut en faire un succès! L'affinement de cet objectif nécessite cependant un peu plus de détails. Les objectifs peuvent être classés en deux catégories:

Ø Les objectifs qualitatifs, ayant trait à la philosophie de l'entreprise: qui veux-je être, comment est-ce que je veux que l'on me perçoive, ...

Ø Les objectifs quantitatifs: objectifs mesurables et chiffrables.

Les objectifs qualitatifs ont été fixés par les réponses aux questions de la première partie et ne nécessitent pas de commentaires supplémentaires.

En ce qui concerne les objectifs quantitatifs, il s'agit de quantifier les aspirations en termes de:

? Chiffre d'affaires;

? Unités de volume;

? Parts de marché;

? Temps;

? Nombre de clients;

? Etc.

L'objectif va donc être formulé comme une course en plusieurs étapes (6 mois, 1an, 2 ans ...) avec des résultats attendus pour chaque étape.

Il est clair que l'on ne propose ici que le cadre général d'une telle démarche. En effet la formulation précise dans le cas d'un projet concret dépend de nombreuses variables et notamment celles évoquées plus haut.

Il est aussi utile de concevoir différents scénarios: pessimiste, réaliste, optimiste, ... afin d'analyser l'impact d'une sur- ou sous-estimation de l'un ou l'autre élément du projet.

En outre il peut être intéressant de procéder à une segmentation des services/marché. Ceci revient simplement à distinguer par exemple entre clients par zone géographique, entre types de clients (privés ou professionnels) etc. ... Ceci facilitera par la suite le contrôle de la réalisation des objectifs ainsi que la recherche de déviations éventuelles.

8.5.3 1.5.3. ASSURANCES

Le chef d'entreprise devra veiller à choisir les assurances adaptées à l'activité de son entreprise, en tenant compte dans le même temps du coût engendré pour l'entreprise. Il s'agira de s'entourer des conseils de spécialistes, tout en faisant jouer le jeu de la concurrence.

8.5.4 1.5.4. QUELQUES CONSEILS

v PRENEZ VOTRE TEMPS

En effet, cette phase du processus de planification est cruciale car elle est à la base du business plan. De plus un concept d'entreprise bien préparé contribue dès le départ au succès de votre projet. D'une part, un concept et une stratégie bien faits facilitent le contrôle et la recherche de déviations futures, et d'autre part, le concept de votre entreprise témoignera de votre sérieux et de votre professionnalisme en vue des négociations avec votre banquier.

v SOYEZ PRÉCIS

Bien que cette étape de planification puisse avoir l'air d'être plutôt vague et générale dans ses idées, essayez de formuler vos idées de manière aussi précise que possible. Ainsi par exemple, la recherche d'informations sur le ou les marchés, sur la clientèle ou sur la concurrence sera facilitée.

v SOYEZ CONSISTANT

Evitez des contradictions dans votre approche. Si par exemple, votre philosophie d'entreprise va à l'encontre de la réalité vécue ou est à l'opposé de l'image de votre entreprise, repensez votre concept. A défaut de mesures correctrices soit dans vos actions, soit dans votre philosophie, il apparaîtra tôt ou tard des dysfonctionnements dans votre projet.

v CONSACREZ-VOUS À VOTRE CLIENT

N'oubliez jamais que le client fidèle est votre bien le plus précieux. Le client a besoin d'être rassuré, conseillé, réconforté afin que peu à peu il acquiert la certitude d'avoir fait le bon choix. Le temps consacré au client n'est jamais du temps perdu mais constitue une plus-value latente.

v ÉTABLISSEZ UN BUDGET PUBLICITAIRE

Le budget publicitaire pour une entreprise nouvellement installée devrait se chiffrer à environ 5% du chiffre d'affaires. N'hésitez surtout pas à impliquer un professionnel du sujet (graphiste, agence publicitaire ...). En effet, une annonce bien élaborée par exemple, peut valoir plus que son emplacement.

v CHOISISSEZ JUDICIEUSEMENT VOTRE EMPLACEMENT

Evaluez différentes alternatives en fonction de l'accessibilité par le client, des coûts, de l'infrastructure, de la présence de la concurrence, des restrictions administratives, etc. ... Un local qui satisfait à un maximum de ces critères constitue un actif réel pour votre entreprise.

8.6 1.6. LE FINANCEMENT ET LE BUSINESS PLAN

Le but de ce module :

Ø QUANTIFIER LES MOYENS FINANCIERS À METTRE EN OEUVRE ;

Ø ÉTABLIR UN BILAN, COMPTES DE RÉSULTATS ET PLAN DE TRÉSORERIE PRÉVISIONNELS

Enfin la partie-clé du processus de planification. Il s'agira ici:

? D'établir les besoins en capital, c'est-à-dire de déterminer le montant des investissements nécessaires à la réalisation du projet;

? D'explorer les sources possibles de capital;

? D'établir un plan prévisionnel des ventes;

? De vérifier ainsi la rentabilité du projet;

? De vérifier la liquidité de l'entreprise.

Cette démarche aboutira finalement à l'élaboration:

? D'un bilan prévisionnel;

? D'un compte de résultats prévisionnel;

? D'un plan de trésorerie.

v FINANCEMENT ET BUSINESS PLAN

Le succès de votre future entreprise dépend essentiellement d'un plan financier (Business Plan) soigneusement établi. Un tel plan comprend non seulement une prévision des ventes mais en outre:

? Une analyse des besoins en capital, en vue des investissements initiaux et besoins courants;

? Un plan de financement qui met en évidence les sources de capital;

? Une analyse de rentabilité du projet;

? Un plan de trésorerie;

? Un bilan prévisionnel. Notons encore que vous trouverez en annexe un fichier informatique qui fournit un modèle de Business Plan. Ce modèle peut servir comme base pour l'établissement d'un plan financier calqué sur votre projet.

8.6.1 1.6.1. ERREURS À ÉVITER

Il existe un certain nombre d'erreurs typiques qui se rencontrent fréquemment lors de cette phase du processus de planification. En voici un bref aperçu.

? Manque de fonds propres.

En effet, la part de fonds propres dans l'ensemble du capital de l'entreprise est un indicateur important pour le banquier qui juge du sérieux de l'affaire. On estime que la part minimale des fonds propres devrait être de 20 %. Analysez donc soigneusement toutes les possibilités afin d'augmenter vos fonds propres.

? Utilisation de crédits court terme pour le financement d'investissements. Pour garantir un équilibre financier et un fonds de roulement adéquat, il faut veiller à ce qu'emplois et ressources financières aient la même périodicité.

? Besoins en capitaux sous-estimés.

Le besoin en capital ne couvre pas seulement les investissements mais aussi en partie les besoins en ressources d'exploitation, les frais d'établissements, le financement initial des stocks, ... Par contre, il ne faut pas non plus être trop large dans l'estimation du capital nécessaire car ceci a un impact immédiat sur la rentabilité de l'entreprise via des charges financières augmentées.

? Négociations tardives avec le banquier.

Il importe d'impliquer dès la phase de planification le banquier, afin de lui démontrer une certaine confiance.

Cela peut également éviter la recherche, coûteuse en temps et en ressources, de solutions de dernière minute en cas de problèmes.

8.6.2 1.6.2. LE BESOIN EN CAPITAL

Avant de réfléchir au financement de votre projet, il convient d'établir les besoins de capitaux nécessaires à sa réalisation. Mais attention: 95 % des créateurs d'entreprise sous-estiment le besoin en capital. Souvent il s'agit d'un simple manque de rigueur lors de l'établissement du plan. Il faut distinguer entre les besoins en capital à long terme et les besoins en capital à court terme.

8.6.2.1 1.6.2.1. Besoin en capital à long terme

Il s'agit essentiellement des nécessités en termes de:

? Terrains et constructions;

? Moyens de production: machines et outillage;

? Mobilier de bureau et des locaux commerciaux;

? Matériel roulant: voitures et camions, camionnettes, ...

? Stocks: il faut constituer un stock de matières premières;

? Frais d'établissement: frais de notaire, inscriptions, conseil, ...

Faites une liste de tous les investissements nécessaires. Moyennant des devis il devrait être relativement simple de chiffrer les différents postes. L'ordre de grandeur de ces investissements est évidemment dépendant de la branche et du chiffre d'affaires escompté. Comment minimiser les investissements?

? Achetez du matériel d'occasion. En achetant les machines, l'outillage, le mobilier de bureau d'occasion, vous pouvez épargner jusqu'à ¾ du prix du matériel neuf;

? Les travaux de peinture, de déménagement, ... peuvent être réalisés par vous-même;

? Vérifiez si, au lieu d'acheter un immeuble, il est plus intéressant de le louer. De même pour le parc automobile: vérifiez si un contrat de leasing n'est pas plus intéressant.

8.6.2.2 1.6.2.2. Besoin en capital à court terme

En phase de lancement il faut préfinancer certains coûts liés à l'exploitation car les délais de production, de livraison, de montage et de paiement s'accumulent. Il passera ainsi un certain laps de temps avant que les premiers encaissements soient réalisés. L'ensemble des coûts et dépenses qui s'accumulent durant ce laps de temps constitue un besoin en capital additionnel. Ce deuxième volet du besoin en capital est de par sa nature difficilement quantifiable. Sa structure est largement dépendante de la nature de l'activité. Il y a notamment lieu de considérer les charges suivantes:

? Frais de personnel;

? Frais de loyer;

? Frais d'électricité, de chauffage, d'eau;

? Frais du parc automobile;

? Frais de bureau et d'administration;

? Charges d'intérêts;

? Créances potentielles;

? Prélèvements personnels du chef d'entreprise;

? Réserve pour imprévus.

En aucun cas ces dépenses ne doivent être sous-estimées. La résultante en serait un déficit de trésorerie et des négociations difficiles avec votre banquier. Il y a en outre lieu de prévoir une réserve assez importante pour événements non prévus ou non prévisibles. D'autre part une surestimation de ces dépenses pèsera sur votre trésorerie en raison de charges financières accrues.

v Comment minimiser le besoin en capital?

? En utilisant les services d'indépendants ou d'autres externes vous pouvez réduire vos frais de personnel;

? Structurez votre production de manière à minimiser le temps de production;

? Facturez immédiatement après livraison;

? Utilisez un escompte en cas de paiement avant l'échéance normale du délai de paiement;

? Gestion stricte du crédit client. Dès le dépassement des délais de paiement établissez un rappel;

? Formez vos collaborateurs afin de minimiser les rebuts et autres pertes lors de la production. En annexe vous trouverez un exemple simplifié de calcul de besoins de capital.

8.6.3 1.6.3. FINANCEMENT

Après avoir établi les besoins de capital il faudra dès à présent s'occuper de l'origine des fonds. A cet effet, on peut distinguer cinq types de moyens de financement:

? Fonds propres: épargne, voitures, machines, ... dont le créateur est propriétaire;

? Emprunts: prêt bancaire, ...

? Aides: aides publiques, programmes communautaires, ...

? Financement par participation;

? Leasing.

8.6.3.1 1.6.3.1. Fonds propres

Il est important que la part des fonds propres dans l'ensemble du capital de l'entreprise soit aussi élevée que possible. Ils contribuent positivement à votre solvabilité et augmentent vos chances de crédit.

Dès lors, il est nécessaire d'établir un bilan financier de sa situation personnelle:

? Quel est le montant de mon épargne?

? Est-il possible d'apporter des machines, véhicules automobiles,... dans l'entreprise?

? Est-il possible d'emprunter à long terme des fonds auprès d'amis, de membres de la famille?

? Est-il possible de faire participer une ou plusieurs personnes dans mon affaire?

? Est-ce que je dispose de biens (terrains, immeubles, assurance vie,...) qui puissent constituer une garantie?

Il n'existe cependant pas de règles pour déterminer la part minimale nécessaire de fonds propres. Généralement on estime que 20 % constituent un minimum, mais à nouveau cela dépend essentiellement du projet, de la branche, ...

Les services rendus à l'entreprise par soi-même (transformation, rénovation, ...) ne sont pas à considérer comme fonds propres mais ils réduisent néanmoins le besoin en capitaux étrangers.

8.6.3.2 1.6.3.2. Emprunts

Après avoir constitué vos fonds propres, il vous reste généralement un montant important à financer. Vous êtes donc amené à contracter un prêt. Quelques conseils

? Vous avez le choix de l'institution financière.

? Evitez le crédit fournisseur.

En effet le crédit fournisseur est le crédit le plus cher.

Le crédit fournisseur est un crédit qu'un fournisseur accorde à ses clients à travers la fixation d'une échéance de paiement. Un délai de 30 jours est généralement prévu dans les conditions de paiement pour l'acquittement des factures. À l'intérieur de cette période, il existe un autre délai, par exemple de 10 jours, pendant lequel le client peut bénéficier d'un escompte. Si le client ne respecte pas ce délai, le crédit fournisseur est en général extrêmement coûteux. Donc seule une entreprise n'ayant plus de ligne de crédit accepte le crédit fournisseur. Dans les autres cas, il faut profiter de l'escompte offert, toute ligne de crédit - ou bien sûr le financement par fonds propres - revient moins cher.

Ø Tenez compte de l'ensemble des conditions de crédit.

Le coût d'un crédit ne se calcule pas uniquement à l'aide des seules valeurs de taux d'intérêt, de durée et de montant. Renseignez-vous aussi sur d'éventuels coûts accessoires, provisions, ...

Ø Vérifiez la cohérence entre emplois et ressources.

En règle générale, un investissement à long terme doit être financé par du capital permanent. Evitez de financer des biens de valeur importante et à durée de vie élevée par des crédits à courte échéance. Votre trésorerie ainsi que la rentabilité de votre entreprise s'en trouvent détériorées. En principe la durée de vie du bien, sa durée d'amortissement doivent concorder avec la durée du prêt engagé.

Ø Soyez préparé. Préparez-vous bien aux entretiens avec votre banquier. Présentez-lui un concept convainquant et sous forme écrite.

Ø Assurez-vous d'une ligne de crédit. Cette ligne de crédit vous permettra de surmonter des moments passagers de déficit de trésorerie. Elle constitue ainsi une certaine sécurité dans votre gestion financière et doit servir uniquement pour passer des périodes courtes de découvert de trésorerie.

8.6.3.3 1.6.3.3. Aides

Il existe des aides publiques pour le créateur d'entreprise: exonérations sociales, fiscales, bonifications d'intérêts, crédits d'équipements...

N'hésitez pas à faire appel à la Chambre des Métiers, à la

Mutualité d'Aide aux Artisans ou à votre banque.

Le détail des aides publiques sera traité dans la deuxième partie de ce guide.

8.6.3.4 1.6.3.4. Financement par participation

Une manière d'augmenter les fonds propres de l'entreprise consiste à s'engager à plusieurs dans l'aventure. Les avantages et inconvénients d'un partenariat éventuel ont été envisagés précédemment. Notons simplement que faute de moyens propres élevés, le financement par participation constitue une méthode efficace de parvenir à une part raisonnable de fonds propres dans le capital de l'entreprise.

8.6.3.5 1.6.3.5. Le leasing

Afin de ne pas alourdir la gestion financière de l'entreprise par une nouvelle acquisition et très souvent par faute de fonds propres suffisants, on peut faire appel à une autre forme de financement: le leasing.

Il s'agit en fait d'une location d'un bien durant une certaine période de temps, le contrat offrant le transfert de propriété ou au moins une option d'achat à la fin du contrat.

Cependant le leasing est une forme de financement plus cher en général qu'un emprunt comparable.

8.6.3.6 1.6.3.6. Plan de financement

Maintenant vous devriez être à même d'établir votre plan de financement. Il reprend tout simplement sous forme tabulaire l'ensemble des sources de capital de votre entreprise:

? Les montants;

? Les durées des prêts respectifs;

? Les dates de premier remboursement;

? Le coût des prêts (taux d'intérêt, commissions, ...);

? Les fréquences d'échéance;

? ...

Il vous permet de présenter à toute partie intéressée (banquier, partenaire, conjoint, ...) comment vous aller réaliser le financement de votre projet. En outre, il permet l'établissement d'un tableau des décaissements nécessaires pour remplir les obligations de votre financement.

Vous trouverez en annexe un exemple d'un plan de financement.

8.6.4 1.6.4. LA RENTABILITÉ DU PROJET

L'objectif principal de chaque entreprise est évidemment de générer un surplus, un bénéfice. En ce qui concerne une entreprise nouvelle, cette affirmation doit cependant être nuancée quelque peu. En effet, en observant les statistiques de défaillance des entreprises nouvelles, on constate que le souci primordial de ces entreprises doit tout simplement être de survivre! On remarque à nouveau la nécessité de ne pas sous-estimer le besoin de capital en phase de démarrage.

Retenons donc:

Ø LIQUIDITÉ AVANT RENTABILITÉ

L'analyse de la rentabilité consiste à établir si les recettes de l'entreprise sont suffisantes pour couvrir les achats de matières premières, frais généraux, frais de personnel, loyers, charges financières, impôts, amortissements, prélèvements personnels, ... A cet effet on établit les comptes prévisionnels de résultats.

Tandis que ce type d'analyse ne tient pas forcément compte des encaissements et décaissements effectifs des montants en question, l'analyse de la liquidité tient compte des disparités qui peuvent exister entre entrée et sortie des liquidités et analyse si l'entreprise est en mesure de remplir ses obligations financières à chaque moment. Ce qui distingue cette analyse du premier est la prise en compte des dates d'exécutions réelles des paiements en question. Les informations nécessaires à cet effet sont quasiment les mêmes dans les deux cas. Nous commencerons par l'analyse de rentabilité pour nous pencher en un deuxième temps sur l'analyse de la liquidité.

8.6.4.1 1.6.4.1. La rentabilité

Tableau N°03 : Compte de résultat Prévisionnel

Le compte prévisionnel de résultats se présente comme suit:

(1) CHIFFRE D'AFFAIRES

Ventes et prestations de services (hors TVA)

+ Produits divers d'exploitation

- Remises, ristournes et rabais

(2) COÛT DES MATIÈRES UTILISÉES

Matières utilisées

+ Variations de stock

+ Fournitures (carburant, petit outillage, emballages,...)

+ Frais accessoires sur achat (transport, droits de douane, TVA non récupérable,...)

(3) SOUS-TRAITANTS

Facturation des sous-traitants

(4) MARGE BRUTE

= (1) - (2) - (3)

(5) SERVICES ET BIENS DIVERS

Frais de locaux

+ Frais de matériel

+ Frais de ventes

+ Frais généraux d'administration

+ Imprévus et omissions

(6) VALEUR AJOUTÉE

= (4) - (5)

(7) FRAIS DE PERSONNEL

Rémunération du créateur

+ Salaires et rémunérations

+ Cotisations patronales d'assurance sociale

+ Autres frais de personnel

(8) TAXES DIVERSES

Hors TVA déductible et impôts sur le résultat

(9) RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION

= (6) - (7) - (8)

(10) RÉSULTAT FINANCIER

Produits financiers

- Charges d'intérêts court terme

- Charges d'intérêts long terme

- Autres charges financières

(11) CAPACITÉ BRUTE D'AUTOFINANCEMENT

= (9) - (10)

(12) AMORTISSEMENTS

 

(13) RÉSULTAT AVANT IMPÔTS

= (11) - (12)

(14) IMPÔTS SUR RÉSULTAT

 

(15) RÉSULTAT NET

= (13) - (14)

(16) TANTIÈMES, DIVIDENDES, RÉMUNÉRATIONS

CRÉATEUR OU ASSOCIÉS

 

(17) AMORTISSEMENTS

= (12)

(18) MARGE NETTE D'AUTOFINANCEMENT

= (15) - (16) + (17)

Source : La Chambre des Métiers, cabinet d'audit à Luxembourg.

Commentaires :

8.6.4.2 1.6.4.2. Le chiffre d'affaires

Ce montant comprend l'ensemble des ventes réalisées, hors TVA, pour la période considérée. Il y a cependant lieu de retirer de ce montant la somme des rabais, ristournes et remises accordées. Il est évident que d'une part, cette valeur dépend fortement du projet considéré et qu'elle n'est que difficilement à évaluer à ce stade d'avancement. Afin de simplifier l'analyse, ce montant peut être omis.

Notons encore que les escomptes accordés sont à considérer comme charges financières (10) et non comme montant réduisant les ventes.

8.6.4.3 1.6.4.3. Le coût des matières utilisées

Ce montant comprend le coût d'obtention des matières premières, des biens accessoires, ainsi que le coût des matières nécessaires à la fabrication des produits de l'entreprise. De plus, la variation de stocks est à considérer comme charge (si les stocks baissent) ou comme produit (si les stocks augmentent).

Est à considérer de même le petit outillage, les emballages, les carburants des machines, ..., ainsi que les frais accessoires sur achats (transport, assurances, droits de douane, TVA non récupérable, ...) et les variations de stocks.

A nouveau ce degré de détail n'étant pas possible ici, il suffira dans cette approche-ci de distinguer le coût unitaire du produit.

Cependant ces deux notions doivent couvrir toutes les composantes décrites avant.

8.6.4.4 1.6.4.4. Le coût des sous-traitants

Autant qu'il s'agit de produits destinés soit à la revente soit à l'intégration dans le produit final, il y a lieu de reprendre sous cette rubrique les factures des sous-traitants.

8.6.4.5 1.6.4.5. La marge brute

La marge brute, ou marge commerciale est la résultante de 3 premières rubriques: Ventes - Coût des matières - Coût des sous-traitants.

8.6.4.6 1.6.4.6. Les services et biens divers

Il s'agit ici de l'ensemble des frais permettant le fonctionnement de l'entreprise, hormis les charges décrites plus haut et les frais de personnel et frais financiers.

On reprend sous cette rubrique:

? Frais de locaux: loyers et charges locatives, charges de copropriété, assurances, frais d'entretien et de réparation, électricité, eau gaz, chauffage, ....

? Frais de matériel: loyers et redevances, frais d'entretien et de réparation, acquisition de petit matériel (non amortissable), assurances, ...

? Frais de vente: frais accessoires sur vente (transport, assurances, droits de douane, ...), publicité et promotion, frais de présentation, frais de déplacement, commissions, brevets, redevances, royalties, ...

? Frais généraux d'administration: fournitures de bureau, postes, télex, téléphone, cotisations et abonnements, honoraires à des tiers (expert-comptable, fiduciaire, secrétariat social, ...)

? Imprévus

On constate qu'il s'agit ici de l'ensemble des frais à caractère fixe, c'est-à-dire indépendants des volumes vendus. Ne sont pas à considérer ici les acquisitions qui font objet d'amortissements.

Vu le caractère fixe de ces charges et considérant le fait qu'une large partie de ces dépenses fut déjà considérée lors de l'établissement des besoins en capital, la quantification de ces montants ne devrait pas poser de problème.

8.6.4.7 1.6.4.7. La valeur ajoutée

On obtient la valeur ajoutée en soustrayant les services et biens divers de la marge brute.

8.6.4.8 1.6.4.8. Les frais de personnel

Les frais de personnel comprennent:

? La rémunération du créateur;

? Les autres salaires et rémunérations;

? Les cotisations patronales d'assurance sociale; ? Les autres frais de personnel: indemnités diverses, abonnements sociaux, vêtements de travail, ...

Ces charges constituent probablement une part élevée dans l'ensemble des frais de l'entreprise. D'autant plus que ce sont des charges fixes au vrai sens du terme, tandis qu'une partie des frais dits fixes tendent à diminuer légèrement avec une production ralentie (électricité, eau, petit outillage, ...).

8.6.4.9 1.6.4.9. Les taxes diverses

On reprend ici toutes les taxes à subir par l'entreprise à l'exception de la TVA déductible et les impôts sur le résultat.

8.6.4.10 1.6.4.10. Le résultat brut d'exploitation

Le résultat brut d'exploitation (avant charges financières, amortissements et impôts) est obtenu en soustrayant les frais de personnel et les taxes diverses de la valeur ajoutée.

8.6.4.11 1.6.4.11. Le résultat financier

Le résultat financier reprend les montants résultants des opérations financières de l'entreprise, telles par exemple les charges d'intérêts relatives à des emprunts, les opérations de vente ou d'achat d'actions, les recettes résultant de placement de fonds, ...

Notons que les escomptes, aussi bien ceux accordés aux clients (= charge) que ceux obtenus auprès de fournisseurs (= produit), sont à inclure sous cette rubrique. Comme il s'agit ici d'un pur exercice de prévision, il ne convient pas de spéculer sur résultats éventuellement à obtenir dans le futur. On omettra donc cette rubrique dans la prévision, sauf en ce qui concerne les charges d'intérêt relatives aux emprunts engagés.

8.6.4.12 1.6.4.12. La capacité brute d'autofinancement

Celle-ci est obtenue en soustrayant du résultat brut d'exploitation le résultat financier.

Elle représente les ressources dont dispose réellement l'entreprise par le biais de ses bénéfices.

8.6.4.13 1.6.4.13. Les amortissements

La notion d'amortissement donne lieu à de nombreuses confusions. L'action d'amortir ne sert pas à constituer une réserve en vue d'un remplacement futur du bien acquis. Par contre, il s'agit de répartir dans le temps, et notamment sur la durée de vie des biens considérés, l'impact des frais d'acquisition de ces biens. On le conçoit aisément si on se rappelle qu'il existe des biens à durée d'utilisation dépassant une année. Le but de l'amortissement est alors de répartir cette charge unique d'achat sur toute la durée de vie de ce bien.

Pour notre projet, il suffit de considérer la durée de vie estimée du bien en question et d'y appliquer un amortissement linéaire. Par exemple un bien dont la durée de vie est de 5 ans est amorti de 100 / 5 = 20 % chaque année.

8.6.4.14 1.6.4.14. Résultat avant impôts

En soustrayant le montant des amortissements à la capacité brute d'autofinancement, on obtient le résultat avant impôts. L'impôt à payer sera calculé sur ce montant.

Le problème réel de l'établissement du compte de résultat prévisionnel est d'estimer les ventes pour les différentes périodes ainsi que le coût du matériel, qui est fortement lié à la branche d'activité du métier objet du projet. Il est utile de se renseigner auprès de la Chambre des Métiers ainsi que dans la documentation professionnelle.

La quantification des autres postes du compte de résultat est plus facile, car un bon nombre de ces rubriques ont déjà été chiffrées lors d'étapes antérieures.

8.6.4.15 1.6.4.15. La liquidité

Comme déjà évoqué, l'importance de la liquidité prime celle de la rentabilité en phase de démarrage de l'entreprise. Il s'agit dans un premier temps simplement de survivre, c'est-à-dire de garantir à l'entreprise d'être à même de satisfaire à ses obligations financières.

L'analyse de la liquidité utilise en principe les mêmes données que celle de la rentabilité mais l'approche est en quelque sorte plus «réelle» puisqu'elle ne s'occupe que de la réalité des encaissements et des décaissements réalisés par l'entreprise.

Par exemple, l'impact sur la trésorerie (compte en banque) de l'acquisition d'une camionnette est immédiat. Dans l'analyse de rentabilité cet impact est réparti sur plusieurs périodes via l'amortissement du bien. L'analyse de la liquidité tient compte du fait que le décaissement est immédiat.

Il en est de même en ce qui concerne les ventes. Bien que réalisés à la date X, le client règle son compte seulement à une date X + 30 jours (en principe).

Le plan de trésorerie tient compte de ces disparités et permet d'escompter des problèmes éventuels dans la liquidité de l'entreprise.

v QUELQUES CONSEILS

? Ne pas sous-estimer le besoin en capital d'exploitation.

Bon nombre de créateurs établissent correctement leur besoin en capital en vue d'investissements à long terme: machines, immeubles, outillage, ... Par contre, ils sous-estiment régulièrement leurs besoins en fonds de roulement. Cette sous-estimation des liquidités nécessaires conduit directement vers une trésorerie fragile, voire négative.

? Mauvaise prévision du chiffre d'affaires.

Le chiffre d'affaires étant le générateur principal de liquidités, il est primordial de préparer soigneusement sa prévision. Utilisez toutes les informations qui vous sont accessibles: presse professionnelle, experts, votre Chambre des Métiers, ...

? Déséquilibre entre administration et production.

En cas de mauvaise marche de l'entreprise, il ne faut pas faire les économies aux mauvais endroits. Afin de rationaliser il ne faut pas couper le potentiel productif (les ouvriers par exemple) et laisser en place l'administration générant des charges fixes.

? Calcul des prix de revient.

Le calcul des prix de revient est essentiel pour déterminer si un projet est acceptable ou non. Cependant il convient parfois d'accepter des projets à faible rendement ou même à rendement négatif s'ils contribuent à un plein emploi des capacités existantes. De plus une vérification du rendement des projets à posteriori est absolument nécessaire car cette analyse permet d'une part d'établir le rendement réel du projet, et d'autre part de vérifier l'exactitude des prix de revient utilisés.

? Un «Crédit Management» efficace.

Une facturation rapide est essentielle mais pas suffisante. Avant d'accepter un projet il convient de vérifier la santé financière du client. Les créances échues mais non encore réglées doivent faire l'objet de contrôles réguliers. Mettez en place à cet effet un plan d'action permettant le contrôle, l'envoi de rappels, ...

8.6.4.16 1.6.4.16. Le bilan prévisionnel

Le bilan d'une entreprise permet de juxtaposer emplois et ressources des capitaux de l'entreprise. Il fournit ainsi une «photo» du patrimoine de l'entreprise à un moment donné et permet ainsi d'analyser la santé financière de la société à cet instant. On distingue ainsi dans un bilan fonctionnel des éléments permanents et des éléments circulants, le critère étant la liquidité des rubriques respectives.

Tableau N°04: Bilan condensé Prévisionnel

Sans aller trop dans le détail, le bilan prévisionnel est généralement présenté comme suit:

ACTIF (OU EMPLOIS)

PASSIF (OU RESSOURCES)

Frais d'établissement

Capital

Immobilisé

Résultat

Stocks

Dettes à court terme

Clients

Dettes à long terme

Trésorerie

? dettes bancaires

? dettes commerciales

Autres emplois

Autres ressources

TOTAL ACTIF

TOTAL PASSIF

Source : Ibidem

Les comptes de l'actif expriment à quelle fin les capitaux de l'entreprise sont utilisés. On distingue ici:

? Frais d'établissement: dépenses lors de la création telles que frais de notaire, frais d'enregistrement, etc. ...

? Immobilisé: valeurs utilisées de manière durable comme instrument de travail tels terrains et constructions, machines et outillage, etc. ...

? Stocks: stocks de matières premières, de produits semi-finis, etc. ...

? Clients: créances vis-à-vis de clients, c'est-à-dire des montants facturés aux clients mais non encore réglés par ceux-ci.

? Trésorerie: les liquidités de l'entreprise telles que les avoirs en compte bancaire, en caisse...

Les comptes du passif de l'autre côté définissent les sources du capital de l'entreprise. On distingue ici:

? Capital: le capital propre de l'entreprise lors de sa constitution plus d'éventuelles augmentations de capital.

? Résultat: le report éventuel de résultats non distribués de l'entreprise.

? Dettes à long terme: les dettes que l'entreprise a envers des tiers dont l'échéance est supérieure à un an, tels emprunts etc. ...

? Dettes à court terme: les dettes de l'entreprise à échéance inférieure à un an. On distingue en principe les dettes commerciales (envers des fournisseurs) et les dettes bancaires.

? Autres ressources.

Les emplois et ressources sont classés en ordre croissant de leur liquidité. Ainsi frais d'établissement, immobilisé, capital, résultat et dettes à long terme ont un caractère permanent: les actifs ne sont que difficilement transformables en espèces et les passifs sont exigibles seulement dans un horizon plus ou moins éloigné. Les stocks, comptes clients et trésorerie sont en principe facilement transformables en espèces : on parle d'actifs circulants. De même, les dettes à court terme sont exigibles dans un plus bref délai : on parle de dettes circulantes. On perçoit l'importance d'un financement des immobilisés par des ressources permanentes: en effet emplois et ressources doivent avoir même «durée». La différence entre ressources permanentes et actif stable est appelée fonds de roulement. Il devrait être positif. Il exprime dans quelle mesure les activités normales de l'entreprise sont financées par des ressources permanentes. Les données dégagées lors de ce module permettent d'établir un bilan prévisionnel de l'entreprise future. On constitue ce bilan d'une part au moment du départ de l'entreprise (bilan d'ouverture) et d'autre part lors du premier exercice de l'entreprise.26(*)

8.7 Section 2 : Conclusion partielle

Le troisième chapitre intitulé La Création d'une entreprise dont nous avons cherché à connaitre comment nous pouvons arriver à créer notre propre entreprise, les procédures essentielles pour y arriver.

Sur ce, nous remarquons que l'idée reste l'élément très capital pour la création d'une entreprise, avoir d'abord l'idée, quelle que soit sa source de provenance (provient de vous ou d'une autre personne), en suite la rendre mature en consultant les experts, les personnes qui sont passées avant vous et enfin vous déterminez les objectifs (spécifiques que globaux) ;

en commençant par se connaitre, ses capacités personnelles pour arriver à faire une analyse du point de vue professionnel c'est-à-dire il est question d'étudier les qualifications professionnelles ; du point de vue légal c'est-à-dire les formalités à remplir, du point de vue financier où nous allons chercher à connaitre si nous sommes en mesure de financer totalement ou en partenariat notre projet, et ensuite l'analyse de tous les ratios possible pour arriver étudier la santé financière de notre projet, c'est-à-dire savoir s'il faut entreprendre ou non.

9 IIème PARTIE : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE

Dans cette partie qui ne contient qu'un seul chapitre, nous avons pu évaluer un de nos projets qui nous tient à coeur, de purification et vente d'eau, «  AquaMkb »

10 Chapitre 4 : CONCEPTION RT EVALUATION DU PROJET DE PURICATION ET VENTE D'EAU

11 Résumé

Nous sommes en train de vivre dans un monde où la crise financière occupe une place prépondérante ; le cas de notre pays (RD Congo) où la population se sent abandonner à son sort, où décrocher le boulot devient exception, dès qu'on finit les études, on devrait passer automatiquement par la règle générale qui est le chômage. Tous ces faits entrainent de pertes de vies humaines et revoient le taux d'analphabétisation à la hausse...

En effet, les jeunes, pour ne pas déposer les dossiers à la Société Congolaise de Chômeurs(SOCOCHOM), ils doivent cependant créer une activité génératrice de revenus. Nous avons présenté à travers ce travail un projet consistant à la purification et vente d'eau, communément appelé « EAU PURE & MAYI YA SACHET » dans la commune de MAKALA.

Cependant, le souci viscéral reste de sortir de cette crise qui génère de terribles conséquences entre autre la décroissance, l'insatisfaction des besoins.

La sortie ne pourrait se faire que par une auto prise en charge moyennant la création de Petites et Moyennes Entreprises(PME).

A. Données Personnelles

Noms : MOKOBI LINDUKE Jonathan

Niveau d'étude : Gradué en COMPTABILITE, L2 en MICROFINANCE ET ENTREPRENEURIAT(2018)

Nationalité Congolaise

Etat-civil : Célibataire

Adresse physique : Av. SUMBI N° 92 C/BANDALUNGWA

Contacts : +243 82 093 56 70/ 89 65 99 129

v Expérience 

ü Agent d'une équipe Marketing dans la publicité de l'Offre TOZALAZALA et KISELA Vert-Vert chez ORANGE (Ex TIGO) du 22 au 29 Décembre 2016 ;

ü Stage académique à la Générale d'Agro-alimentaire Nationale Adaptée « GAANA » en sigle,

ü Facturier au CENTRE HOSPITALIER BIOPHARM 2 du 01 décembre à nos jours.

ü Cofondateur d'ELYKYA SERVICES, une société à multiservice : agricole, de nettoyage, de vente depuis 2016...

B. Profil du Projet

ü Nom de l'Entreprise  : AquaMKB

ü Activité  : Purification et vente d'EAU, communément appelé « Eau Pure & MAYI YA SACHET »

ü Siège Social : 42A, Av. KONGO Q/ NTAMPA C/ MAKALA

ü Forme juridique : SARL

ü Période du plan d'affaire : Novembre 2019 à Juillet 2023

ü Mission du projet  : Offrir à la population de Commune de MAKALA une eau pure, à bon prix pour éviter certaines maladies provenant d'eaux non traitée.

C. Contribution du projet

11.1.1 C.1. Sur le plan social

Il contribue, ce projet, à la diminution de chômage, en créant les emplois et il permet à la population de prendre de l'eau saine.

11.1.2 C.2. Sur le plan économique

Ce projet participe à la promotion de lutte contre les maladies, bref pour la santé. L'eau bien traitée c'est la vie, dit-on !

11.1.3 C.3. Procédures Administratives à engager :

ü Obtenir auprès du Guichet Unique l'autorisation d'exercer cette activité ;

ü Obtenir les documents nécessaires me permettant d'exercer l'activité ;

ü Ouvrir un numéro impôt auprès de la Direction Générale des Impôts(DGI) ;

ü Adhérer l'INSS ;

ü Adhérer l'INPP.

D. Gestion et Organisation

11.1.4 D .1 Du point de vue comptable

Pour assurer la fluidité des informations et de garder les traces des opérations à effectuer, nous allons tenir une comptabilité allégée (limitée à l'établissement du bilan, du compte des résultats de l'exercice et d'un état annexé).

Pour une bonne gestion, il faudra ouvrir un compte bancaire, initier un journal de caisse et de banque, et organiser la documentation des pièces comptables avec des classeurs de bureau.

La comptabilité sera tenue en monnaie national (Franc Congolais) en vertus du principe de l'unité de mesure monétaire qui stipule que la comptabilité doit être tenue en une unité monétaire de référence pour permettre le quantification des éléments différents sur une base commune. Le taux de change retenu est de 1.650CDF le dollar.

11.1.5 D.2 Du point de vue Marketing

Pour nous faire connaitre, nous allons utiliser l'Internet, la distribution de Flayers et l'utilisation de lance-voix...

11.1.6 D.3 Organisation des Postes

Du point de vue organisation des postes, nous comptons engager :

ü 1 Chef comptabilité pour s'occuper de la comptabilité toute entière et tout ce qui concerne les matières pécuniaires ;

ü 1 Secrétéro-Caissière pour percevoir l'argent et faire rapport à chaque clôture au comptable mais aussi s'occuper de courriels ;

ü 2 Livreurs afin de livrer les paquets aux clients, un agent marqueteur ;

ü 1 intendant comme l'administrateur ;

ü 2 Chauffeurs pour de courses.

1. ANALYSE FFOM

Tableau N°05 : Idée du Projet : Purification et vente d'eau

FORCES

FAIBLESSES

ü Bonne réputation dans le milieu ;

ü Disponibilité de vendeurs ambulants ;

ü Possessions de l'eau froide en cas de coupure de d'électricité...

ü Capitaux insuffisants ;

ü Manque d'expérience dans le domaine ;

ü Insécurité dans milieu...

OPPORTUNITES

MENACES

ü Exonération de certaines Taxes et Impôts

ü Une très forte confiance à nos clients

ü Tracasserie policière et agents de l'Etat ;

ü Forte pression fiscale ;

ü Trop de coupures en énergie électrique et en eau ;

ü La promulgation de nouvelle mesure interdisant la fabrication et l'utilisation des emballages en plastique.

Source : Nous-même à travers les investigations internes

Commentaires

Dans ce tableau, nous voulons bel et bien expliquer nos forces que nous allons plus affermir et les exploiter davantage à l'intérieur de l'entreprise ; et les faiblesses que nous allons parer, les changer en forces toujours à l'intérieur de l'entreprise ; et opportunités  que nous allons saisir et en profiter à l'extérieur de l'entreprise et menaces que nous allons éviter à extérieur de l'entreprise.

2. ETUDE DE MARCHE

11.1.7 A. Principaux clients et segments du marché

11.1.8 A.1. Principaux clients

Nous avons comme les principaux clients :

ü Tous les vendeurs ambulants qui viennent acheter de paquets d'eaux froides en gros afin de les vendre en détails (pour eau pure) ;

ü Les autres vendeurs qui vendent « MAYI YA BA SACHET » ;

ü Les boutiquiers, alimentations...

11.1.9 A.2. Segments du marché

Cette segmentation se fait selon que nous avons, ce qui nous différentie :

ü EAU PURE qui est eau traitée, mise dans les emballages signés en nom de la société et toute coordonnée possible ;

ü MAYI YA SACHET qui est aussi traitée mais mise dans les emballages de 05 ; 08... qui ne sont pas signés.

11.1.10 A.2.1 Offre globale prévisionnelle

Dans la commune de MAKALA, il est à noter qu'il n'y a pas vraiment beaucoup d'établissements qui sont plongés dans l'affaire.

A travers les investigations qui nous sont difficilement livrées, nous avons pu découvrir 3 établissements.

A.2.2. Demande globale prévisionnelle

La commune de MAKALA est l'une de grandes communes de la ville province de Kinshasa. Ses 253.844 habitant(2009)  souffrent d'un manque d'eau pure et cherchent pour certains à se procurer d'un produit « pure » acheté dans de pharmacies afin d'avoir une eau.

11.1.11 A.3.Marché potentiel du projet

Le point de rencontre entre l'offre et la demande en ce service de traitement d'eau dans la commune de MAKALA prouve à suffisance que le besoin d'inventer dans ce secteur est énorme. D'où, AquaMKB compte exploiter ces opportunités qu'offre ce secteur.

11.1.12 A.4. Marché concurrentiel

ü eliEau-pure, traite et vend unique EAU PURE, avec une capacité de livrer jusqu'aux 30 vendeurs (dont 15 ambulants et 15 dans des boutiques, pharmacies, alimentations...).

ü Guypure, lui traite et vend jusqu'à 20 vendeurs, au Prix Unitaire de 800fc= 0.48$. (1$=1.650fc)

ü PharmoProduction qui lui aussi commercialise le même produit et vend à plus ou moins 35 vendeurs au prix unitaire de 750fc= 0.45$.

11.1.13 3. Evaluation de l'Investissement Global du projet « AquaMKB »

Tableau N°06 : Matériels nécessaires à utiliser

Catégories

Unités

Quantités

P.U en CDF

PT en CDF

1.

Matériels de construction

 

Ciment

Sac

80

19.000

1.600.000

Sable

T

30

14.000

420.000

Caillasse

T

30

45.000

1.350.000

Barre de fer 6

Pce

30

7.500

225.000

Barre de fer 10

Pce

100

15.000

1.500.000

Fils de recuit

Kg

50

75.000

375.000

Planche

M3

15

4.500

675.000

Chevrons

M3

15

250.000

3.750.000

Chevrons 5x5

M2

15

270.000

4.050.000

Clou

Kg

19

12.000

228.000

Clou tôle

Kg

9

11.500

103.500

Bloc

Kg

25

1.050

26.250

Carreaux

M2

45

10.750

483.750

Faux plafond

M2

30

45.000

1.350.000

Poutre en Aluminium

Pce

3

275.000

825.000

Fenêtre en Aluminium

Pce

2

260.250

520.000

Porte en bois

Pce

5

160.000

800.000

 

Sous-total(1)

-

-

-

18.282.000

2.

Matériels d'immobilisation

 

1.

Matériels électriques

 
 
 

800.050

2.

Matériels de Plombiers

 
 
 

10.500.750

3.

Matériels de climatisation

 
 
 

1.050.700

4.

Matériels d'équipement

 
 
 

8.500.350

5.

Matériels Roulants

 
 
 

756.450

6.

Matériels de Bureau

 
 
 

10.785.200

7.

Matériels de transport

 
 
 

8.992.500

 

Sous-total(2)

-

-

-

41.386.000

 

TOTAL MATERIELS (1+2)

-

-

-

59.6668.000

Source : Marché de MOMBELE (dans la commune de LIMETE, RDC-Kinshasa), vente spécialement des bois et matériels de construction.

Commentaires :

Dans ce tableau, nous avons pu connaitre le montant total de la somme qui va nous permettre d'acheter et les matériels pour la construction et installation de notre chantier et les matériels à l'intérieur de l'entreprise qui vont nous permettre de bien concrétiser notre rêve.

1. Structure organisationnelle et charge du personnel.

FONCTIONS

Nomb.

Sal. Unit. CDF

Sal. Tot. CDF

Sal. Annuel CDF

Chef Comptable

1

320.000

320.000

3.840.000

Secrétaire et caissier

1

240.000

240.000

2.880.000

Livreurs et Chef de buanderie

2

400.000

800.000

9.600.000

Intendant

1

200.000

200.000

2.400.000

Chauffeur et Agent Marqueteur

2

250.000

500.000

6.000.000

TOTAL

 
 

20.60.000

24.720.000

Charges sociales

19%

 
 

4.696.800

Tableau N° 07: Charges du personnel.

Source : Nous-mêmes.

Commentaires :

Ce tableau nous retrace clairement que nous aurons à engager :

ü 1 Chef comptable pour s'occuper de la comptabilité toute entière et tout ce qui concerne la matière pécuniaire ;

ü 1 Caissière qui jouera en même temps le rôle de Secrétaire pour percevoir l'argent et faire rapport à chaque clôture au comptable mais aussi sera à la disposition de courriers, lettres reçues et envoyés ;

ü 2 Livreurs en même temps chef de buanderie afin de livrer les paquets d'eaux aux clients et s'occuper de tout ce qui concerne la propreté de nos tenues ;

ü 2 agents marqueteurs en même temps chauffeurs pour le marketing et les courses ;

ü 1 Intendant comme Administrateur.

Planning des activités

Tableau N°08 : Ordonnancement, plan d'actions

Tâches

5 mois (150 jours)

1

2

3

4

5

1

Etudes et contrôle

 
 
 
 
 

2

Achat Mat. de Cont.

 
 
 
 
 

3

Install. Chantier

 
 
 
 
 

4

Achat matériels (électr, plombiers, climat.)

 
 
 
 
 

5

Recrutement du personnel

 
 
 
 
 

6

Construction des bureaux

 
 
 
 
 

7

Installation Matériels de traitement

 
 
 
 
 

Source : Tracé par nous-même.

Commentaires :

Ce tableau nous est très intéressent car il nous permet de prioriser certaines tâches qui paraient trop importantes et repousser les autres ; à connaitre le temps nécessaire qui peut prendre une tâche du point de vue son exécution.

TableauN°09: Evaluation des Investissements

RUBRIQUES

MONT. EN USD

MONT. EN CDF

FRAIS D'ETABLISSEMENTS

Frais de constitution

Frais divers d'établissements

Frais d'études

553

195

273

85

478.500

189.750

239.250

33.000

CONSTRUCTION BATIMENTS

14.380

23.727.000

Matériels de Construction

Main d'oeuvre

Installation chantier

11.080

1.500

1.800

18.282.000

2.475.000

2.970.000

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

25.557,420

42.169.743

Equipements

Matériels de Plomberie

Matériels de bureaux

Installation et agencements

Terrain

Matériels électriques

Matériels Roulants

Matériels de climatisation

Matériels de transport

5.151,720

4.564,10

6.536,48

1.800

475

484,88

458,45

636,79

5.450

8.500.350

10.500.750

10.785.200

2.970.000

783.750

800.050

756.450

1.050.700

8.992.500

Taxes Administratives

200

330.000

TOTAL INVESTISSEMENT

40.690,42

67.139.300

Source : Tracé par nous-même

Commentaires : Ce tableau nous permet juste de savoir combien nous allons mettre en termes de moyens financiers pour arriver à acheter nos matériels pour la construction ainsi que les outils de travail au sein de notre société.

a. Amortissements.

Il est prévu d'appliquer un amortissement linéaire suivant :

Tableau N10 : Amortissement linéaire

LIBELLE

VAL. D'ACQ. (CDF)

DUREE

ANNUITE (CDF)

Frais d'Etablissements

912.450

5ans

182.500

Matériels d'équipement

8.500.350

5ans

1.700.070

Matériels de Plombiers

10.500.750

6ans

2.100.150

Matériels de Bureau

10.785.200

5ans

2.157.050

Matériels électriques

800.050

5ans

160.050

Matériels Roulants

756.450

5ans

151.300

Matériels de Climatisation

1.050.700

5ans

210.150

Matériels de transport

8.992.500

5ans

1.798.500

Total

42.298.450

5ans

8.459.770

 

Source : Nous-même, à travers les informations récoltées.

Commentaires :

Ce tableau nous montre comment nos matériels vont être utilisés, leurs durés avant qu'ils soient totalement amortis et cédés.

Les frais d'établissements seront étalés pendant toute la durée du projet.

a. Evaluation du besoin en fonds de roulement.

Tableau N°11 : Charges prévisionnelles d'exploitation

LIBELLE

MENS. CDF

ANNUEL CDF

1

2

3

4

5

Impôts et Taxes

Communications

Transports

Charges du personnel

Autres charges

380.000

24.750

500.000

2.060.000

200.000

4.560.000

297.000

6.000.000

24.720.000

2.400.000

TOTAL

3.164.750

37.977.000

Source : Nous-mêmes

Commentaires :

Ce tableau nous fait voir la totalité de nos charges d'exploitation et la manière à laquelle elles sont réparties.

a. Cout total du projet.

Tableau N°12 : Coût total du projet

LIBELLE

COUT CDF

1

2

3

Dépenses d'investissement

Besoins en fonds de roulement

Aléas

67.139.300

37.977.000

9.675.155,14

TOTAL

114.791.455,14

Source : Nous-mêmes.

Commentaires :

Ce tableau nous montre le coût total de notre projet, provenant de dépenses d'investissement, les besoins en fonds de roulement et les imprévus qui pourraient nous surprendre pendant l'exécution.

a. Modalité de financement du projet.

Tableau N° 13 : Mode de financement du projet.

LIBELLE

MONTANT CDF

Capitaux propres (Apports)

Capitaux empruntés (Emprunts)

62.262.255,14

52.529.200

COUT TOTAL DU PROJET

76.145.000

Source : Nous-même

Commentaires :

Ce tableau nous montre le mode de financement de notre projet, qui sera financé une partie par nous-même (fondspropres) soit en 54,24% et le reste, soit 45,76% par le fonds empruntés.

A. CRITERES DE CHOIX D'INVESTISSEMENT.

D'où, toutes ces informations récoltées vont nous permettre de dresser le tableau des flux de trésorerie générés par le projet. L'évaluation d'un projet s'appuie sur des critères de choix d'un investissement. Mais nous devons commencer par détermination de taux d'actualisation.

a. Détermination du taux d'actualisation.

Pour déterminer le taux d'actualisation, les différentes sources de financement d'un projet serons considérés. Dans le cadre de ce projet nous avons deux sources de financement à savoir : Les Capitaux propres qui sont de 39.114.500CDF et Les Capitaux Empruntés qui sont estimés à 37.030.500CDF

Le taux de rentabilité des associés et le taux d'intérêt bancaire, permet de calculer le taux d'actualisation. Ce faisant, la détermination du taux d'actualisation consiste à calculer le coût moyen pondéré du capital « K » ; tout en sachant que les associés ont un taux de rentabilité estimé à 15% et que la banque fixe son taux d'intérêt à 9% l'an. Celui-ci est donc calculé de la manière suivante :

E= Capitaux propres ; D= Capitaux empruntés à LT ; k= Rentabilité estimée par les investisseurs (15%) ; = Taux d'intérêt bancaire constant (9%) ; Ts= Taux d'imposition de société (35%).

Donc K= =8%. Le taux d'actualisation est de 8%.

a. Critère de la Valeur Actuelle Nette (VAN).

La VAN étant exprimée en unité monétaire ; si elle est positive, cela veut dire que le projet est rentable car, fondamentalement :

ü Tous les capitaux investis peuvent être « récupérés » par les flux de revenus de l'investissement ;

ü Ces mêmes flux de revenus permettent aussi entre-temps de rémunérer ceux qui apportent les fonds pour financer le projet ;

ü Il reste un surplus (précisément égal à la VAN) qui revient à l'entreprise et qui enrichit donc cette dernière.27(*)

Tableau N°14 : Projection des recettes et charges prévisionnelles.

RUBRIQUES

1er Année CDF

CDF

CDF

CDF

CDF

Recettes

Charges

47.250.000

23.740.700

51.975.000

26.114.770

56.700.000

28.488.840

63.785.500

32.049.445

70.875.000

35.611.050

Evolution

 

10%

10%

15%

15%

Source : Nous-mêmes.

Commentaires :

Le chiffre d'affaire global connaitra un accroissement de 10% en deuxième et troisième année, de 15% en quatrième et dernière année.

Tableau N°15: Détermination des flux nets actualisés engendrés par le projet.

Année

Recettes

Charges

Flux nets

Fact. d'act. 8%

Flux nets Act.

0

 
 

-114.791.455,14

1,000

-114.769.611,80

1

47.250.000

23.740.700

23.509.230

0,926

21.769.611,80

2

51.975.000

26.114.770

25.860.300

0,857

22.162.217,11

3

56.700.000

28.488.840

28.211.160

0.794

22.399.661,04

4

63.785.500

32.049.945

31.735.555

0,735

23.293.897,37

5

70.875.000

35.611.050

35.263.950

0,680

23.979.486

VALEUR ACTUELLE NETTE

1.154.846,28

Source : Nous-mêmes.

Commentaires :

ü L'année zéro correspond à l'investissement initial ;

ü On décide de se lancer dans ce projet car sa valeur actualisée nette est supérieure à zéro, c'est-à-dire ; qu'elle est positive, donc le projet est rentable.

b. Critère de Délais de Récupération (DR).

Ce critère nous permet de déterminer le temps nécessaire pour que les flux nets du projet équilibrent le montant du coût d'investissement.

Tableau N°16: Délais de récupération du capital investi.

Année

Flux nets

Flux cumulés

Fact. d'act 8%

Flux nets Act.

Flux nets cumul.

0

-114.791.455,14

-114.791.455,14

1,000

-114.791.455,14

-114.791.455,14

1

23.509.230

-91.282.155,14

0,926

21.769.611,80

-93.021.843,34

2

25.860.300

-65.421.925,14

0,857

22.162.217,11

-70.859 .626, 23

3

28.211.160

-40.210.765,14

0.794

20.706.991,14

-50.152.634,79

4

31.735.555

-8.475.210,14

0,735

23.293.897,37

-26.858.797,42

5

35.263.950

26.788.739,86

0,680

23.979.486

-2.879.251,42

Source : Nous-mêmes.

Commentaire :

En se référant à ce tableau, il ressort que le cumul des flux de trésorerie actualisé atteint le capital initialement investi à la 2ème année de réalisation du projet c'est-à-dire la valeur nette déjà de la 2ème année (156.704.080,28 CDF) est supérieur au capital investi (114.791.455,14).

B. PRISE EN COMPTE DU MODE DE FINANCEMENT.

La prise en compte du mode de financement consiste à calculer le plan de remboursement de l'emprunt (en utilisant la méthode d'annuité) ainsi que la détermination de la valeur actualisée nette de financement.

a. Plan de remboursement de l'emprunt.

En considérant la source de financement, qui consiste à emprunter 37.030.500CDF au taux de 9% l'an, le plan de remboursement du banquier sous la forme d'amortissement constant se présente comme suit :

= 13.504.861, 09CDF

A= Annuité ; Co= Capitaux emprunté ; r= Taux d'actualisation ; n= Echéance (durée).

Tableau N°17: Plan de remboursement de l'emprunt

RUBRIQUES

Année 1

Année 2

Année 3

Année 4

Année 5

Cap. Restant dû

52.529.200

43.751.966,91

34.184.782,84

23.756.552,21

12.389.780,82

Charges fin.

4.727.628

3.937.677,02

3.076.630,23

2.138.089,70

1.115.080,27

Amort. Du Capital

8.777.233,09

9.567.184,07

10.428.230,63

11.366.771,39

12.389.780,82

Annuité

13.504.861,09

13.504.861,09

13.504.861,09

13.504.861,09

13.504.861,09

Eco.D'impôt( 35%)

1.654.669,8

1.378.186,96

1.076.820,66

748.331,40

390.278.09

Annuité nette

11.850.191,29

12.126.674,13

12.428.040,43

12.756.529,69

13.114.584

Source : Nous-même

Commentaire :

Ce tableau nous montre à combien nous avons une gestion optimale des ressources, preuve en est que nous sommes arrivé à rembourser intégralement la dette, à la cinquième année.

Tableau n°18 : Calcul de la valeur actuelle nette des flux de financement.

RUBRIQUES

Ann. nette

Emprunt

Fact. d'act.

Flux act.

Année 0

 

52.259.200

1,000

52.259.200

Année 1

11.850.191,29

 

0,926

10.973.277,13

Année 2

12.126.674,13

 

0.857

10.392.559,73

Année 3

12.428.040,43

 

0,734

9.867.864,10

Année 4

12.756.529,69

 

0,735

9.376.047,12

Année 5

13.114.584

 

0,687

8.917.917,12

Source : Nous-même

VAN de financement =52.259.200- = 3.001.534,80CDF.

Commentaires :

v La VAN de financement est positif au taux d'actualisation du projet de 3.001.534,80CDF. Ce financement est donc favorable au taux choisi car la somme des flux décaissés est inférieure au montant de l'emprunt reçu. Nous pouvons aisément montrer le taux actuariel (celui qui annule la VAN de financement), qui exprime le coût de financement est égal à 5,85% ; c'est-à-dire 9%*(1-0,35) ;

v La valeur actuelle nette corrigée (valeur nette totale), de l'investissement en tenant compte du mode de financement, sera modifié. Elle est égale à la VAN économique + la VAN de financement soit 1.154.846,28+3.001.534,80CDF =4.156.381,08CDF.

Il est à signaler qu'à travers ce tableau, nous pouvons constater que notre projet continu à être rentable bien que l'on a effectué les remboursements.

C. LES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS

Les comptes de résultat et bilan prévisionnels de la société AquaMkb arrêtés le 31 Décembre N se présentent comme suit :

Tableau n°19 : Compte de résultat prévisionnel

RUBRIQUES

EXERCICE N (CDF)

+Production vendue

23.166.000

+Produits accessoires

12.436.000

+Produits d'exploitation divers

9.282.400

+Reprise des provisions

14.125.400

Total Produit d'exploitation

59.009.800

-Transports

6.000.000

-Charges externes (communications)

297.000

-Impôts et taxes

4.560.000

Charges du personnel

24.720.000

-Dotations aux amortissements

8.459.770

Totale Charge d'exploitation

44.036.770

RESULTAT D'EXPLOITATION

14.973.030

+Produits financiers

12.327.800

-Charges financières

11.869.800

RESULTAT FINANCIER

458.000

+Produits exceptionnels

0,00

-Charges exceptionnelles

0,00

RESULTAT AVANT IMPOTS ET TAXES

15.431.030

-Impôts des sociétés (35%)

5.400.860,5

Source : Nous-mêmes.

RESULTAT DE L'EXERCICE

 

10.031.000

Commentaire :

Ce tableau nous permet de voir combien nous avons fait d'affaires sur l'exercice comptable et ce dernier en a retiré un résultat positif soit un bénéfice de 10.031.000CDF.

Tableau N°20 : Bilan prévisionnel

ACTIF

EXERCICE N+1 (CDF)

FRAIS D'ETABLISSEMENT

729.950

Frais de constitution

321.450

Frais divers d'établissement

450.450

Frais d'études

140.250

Amortissements

182.500

IMMOBILISATION CORPORELLES

33.892.473

Matériels d'Equipements

8.500.350

Matériels de Plomberie

10.500.200

Matériels de bureaux

800.050

Matériels électriques

756.450

Matériels roulants

1.050.700

Matériels Climatisation

8.992.500

Matériels de transport

783.750

Terrain

2.970.000

Installation et agencement

2.970.000

Amortissements

8.277.270

ACTIFS-CIRCULANTS

45.312.253

Stocks

17.041.503

Clients

28.270.750

TRESORERIE-CIRCULANT

50.972.309,14

Banques

27.456.179,57

Caisse

23.516.129,57

TOTAL ACTIF

130.906.985,14

PASSIF

EXERCICE N (CDF)

CAPITAUX PROPRES ET RESS. ASS.

124.822.455,14

Capital

62.262.255,14

Résultat

10.031.000

Emprunt

52.529.200

DETTES FINANCIERES ET RESS. ASS.

1.327.400

Provisions pour risques et charges

1.327.400

PASSIF CIRCULANT

4.757.130

Dettes fiscales

2.370.556

Dettes sociales

2.386.574

TOTAL PASSIF

130.906.985,14

Source : Nous-mêmes.

Commentaire :

Ce tableau nous récapitule le patrimoine de notre entreprise. Dans le total de frais d'établissement qui est de 912.450 CDF, nous avons soustrait 182.500CDF pour l'amortissement et reste c'est ce qui est mis dans le tableau ; et nous avons appliqué la même procédure pour les immobilisations corporelles, en ce qui concerne son montant.

A. ANALYSE DE QUELQUES RATIOS.

Tableau N°21 : Analyses des Ratios.

NATURE

FORMULES

APPLICATION NUMERIQUE

RESULTATS

Autonomie financière

*100

*100

59.87%

Protection des créances

 
 

0,59

Rentabilité Eco. ROI Net

*100

*100

44,57%

Source : Nous-mêmes.

Commentaires :

§ L'autonomie financière est de 59.87%. Cela démontre que l'entreprise dispose d'une autonomie financière car plus de moitié de ressources apportées proviennent de ses capitaux propres.

§ Le ratio d'endettement (protection de créances) est inferieur a l'unité, cela signifie que l'entreprise dispose d'une autonomie financière et par conséquent la protection des créances diminue du fait de la croissance de l'endettement ;

§ Le ROI Nette de notre Société dégage une rentabilité satisfaisante (de 44,57%) ce qui confirme la rentabilité de notre projet et cette rentabilité provient essentiellement de l'activité Ordinaire.

B. ANALYSE ECONOMIQUE.

1. Budget de trésorerie.

Les prévisions des entrées en termes d'encaissements et des décaissements, pour assurer un minimum de trésorerie pouvant permettre de faire face aux dépenses d'investissement afin de d'entretenir les matériels et d'engager les différentes charges d'exploitation. Le budget de trésorerie est élaboré pour le premier semestre du projet.

Tableau N°22 : Tableau des encaissements et des décaissements prévisionnels.

RUBRIQUES

1er mois

2eme mois

3eme mois

4eme mois

5eme mois

6eme mois

ENCAISSEMENTS

Production vendue

Produits accessoires

Reprise des provisions

Produits d'exp. Div.

Clients

23.166.000

12.436.000

9.282.400

14.125.400

28.270.750

20.475.500

12.000.000

8.400.000

13.100.500

27.150.000

20.475.500

12.000.000

8.400.000

13.100.500

27.150.000

20.475.500

12.000.000

8.400.000

13.100.500

27.150.000

20.475.500

12.000.000

8.400.000

13.100.500

27.150.000

20.475.500

12.000.000

8.400.000

13.100.500

27.150.000

TOT. DES ENC.

87.280.550

81.126.000

81.126.000

81.126.000

81.126.000

81.126.000

DECAISSEMENTS

Transport

Services ext. A(Co)

Dot. Aux Amort.

Charge du pers.

Impôts et taxes

6.000.000

297.000

8.459.770

24.720.000

4.560.000

5.700.800

260.000

7.100.000

24.720.000

3.250.000

5.700.800

260.000

7.100.000

24.720.000

3.250.000

5.700.800

260.000

7.100.000

24.720.000

3.250.000

5.700.800

260.000

7.100.000

24.720.000

3.250.000

5.700.800

260.000

7.100.000

24.720.000

3.250.000

TOTAL DEC.

44.039.770

41.030.800

41.030.800

41.030.800

41.030.800

41.030.800

Source : Nous-mêmes

Tableau N°23 : Tableau de budget de trésorerie

RUB.

1er mois

2eme mois

3eme mois

4eme mois

5eme mois

6eme mois

Encaissements

87.280.550

81.126.000

81.126.000

81.126.000

81.126.000

81.126.000

Apport

62.262.255,14

 
 
 
 
 

Emprunt

52.529.200

 
 
 
 
 

TOT. ENC.

202.072.005,14

81.126.000

81.126.000

81.126.000

81.126.000

81.126.000

Décaissements

44.039.770

41.030.800

41.030.800

41.030.800

41.030.800

41.030.800

Acq. Immo

42.169.743

 
 
 
 
 

Remb.Emp.

8.777.233,09

8.777.233,09

8.777.233,09

8.777.233,09

8.777.233,09

8.777.233,09

Charges fin.

4.727.628

4.101.250

4.101.250

4.101.250

4.101.250

4.101.250

TOT. DEC.

99.714.374,09

53.909.283,09

53.909.283,09

53.909.283,09

53.909.283,09

53.909.283,09

Sol caisse

102.357.631,05

27.216.716,91

27.216.716,91

27.216.716,91

27.216.716,91

27.216.716,91

Tres. Initiale

 

102.357.631.05

129.574.347,96

156.791.064,87

184.007.781,78

211.224.498,69

TRES. FIN.

102.357.631.05

129.574.347,96

156.791.064,87

184.007.781,78

211.224.498,69

238.441.215,6

Source : Nous-même

2. Deuil de rentabilité (SR).

Il sied de signaler que les charges fixes  ou de structures ont en principe un montant constant et indépendamment du volume de production. Donc les amortissements, les frais d'impôts et taxes, les frais de communication et de transports ; ainsi que les commissions (services extérieurs A). Les charges variables sont liées aux opérations de production et de vente (commercialisation) ; il s'agit donc des charges du personnel.28(*) Sachant que : Charges fixes =19.298.770CDF ; Charges variables =24.720.000CDF ; Chiffres d'affaires =35.602.000CDF

Tableau N°24 : Calcul du seuil de rentabilité

FACTEURS

FORMULES

APPLICAT° NUMERIQUE

RESULTATS

Marges sur coût var.

 
 

10.882.000CDF

Taux de marge

 

*100

30,57%

SR en valeur

 

*100

63.129.768CDF

Marge de sécurité

100

*100

77,32%

Source : Nous-mêmes.

Commentaires : Au regard de ce qui précède, on peut dire que si notre chiffre d'affaire atteint un niveau minimal de 63.129.768 CDF c'est à partir de ce niveau que la rentabilité est dégagée. En dessous de ce niveau d'activité, l'entreprise ne parvient pas à couvrir ces coûts fixes, elle sera donc en perte.

12 Conclusion Générale

Nous voici arrivé à la fin de notre travail qui s'est intitulé « de l'importance de l'entrepreneuriat pour un futur prometteur».

L'objectif poursuivi dans cette étude est d'encourager les jeunes, les motiver, leur faire comprendre qu'un autre moyen hormis celui de décrocher un vrai job pour réussir existe, de leur dire de ne pas croiser les bras après l'obtention de leurs diplômes, de ne pas toujours attendre un meilleur travail qui peut-être ne viendra aussi jamais mais de concevoir une idée afin de créer leurs propres entreprises.

Dans toute initiative entrepreneuriale, qu'elle se situe à un niveau individuel ou collectif, la réussite et l'échec dépendent largement des démarches et des méthodes utilisées, en définitive, et pour être plus précis, de la façon de penser et d'agir dans des situations singulières

L'entrepreneur préparé, entraîné, formé à l'acte d'entreprendre est donc un individu qui suit des buts personnels, il est guidé par des motivations et cherche, à travers l'approche qu'il utilise, le meilleur compromis possible entre la satisfaction de ses objectifs, le niveau de risques (ou de pertes) acceptable et le degré espéré de création de valeur, pour lui et pour l'environnement dans lequel il envisage d'opérer. Dans son parcours, l'entrepreneur va rechercher, collecter et analyser de nombreuses données. Ces dernières doivent lui permettre de prendre de multiples décisions, opérationnelles et stratégiques, de dimensionner et d'orienter (ou de faire pivoter, pour reprendre une expression à la mode) le projet et d'agir dans de nombreuses directions.

. L'entrepreneuriat permet aux individus de développer leurs talents et leur créativité, de réaliser leurs rêves, d'acquérir une certaine indépendance, une sensation de liberté. Et même si l'« entreprendre » est souvent difficile (il y a beaucoup d'échecs), le fait d'avoir essayé de lancer une entreprise est un processus d'apprentissage en soi qui aide au développement de l'individu. L'enseignement de l'entrepreneuriat devrait, à ce niveau, surtout viser à développer le goût d'entreprendre (au sens large) et à stimuler l'esprit d'entreprise (entrepreneuriat dans un sens mercantile, dans le but d'obtenir un profit).

Pour ce faire, notre présent travail a été divisé en quatre chapitres dont le premier a traité sur la revue sur l'entrepreneuriat où nous avons eu à parler suffisamment sur l'entrepreneuriat, d'une manière générale, ses différentes formes, dimensions... Le second chapitre porte aussi sur pour l'entrepreneuriat mais cette fois-ci d'une manière un peu particulière, en Afrique ; le troisième chapitre parle de la création d'une entreprise qui comme étant les clés de la réussite où nous avons montré comment avec précision créer son entreprise avec toutes les procédures possibles permettant voire à un profane, qui n'est pas du tout du domaine de pouvoir arriver à concrétiser son projet et le quatrième et dernier chapitre intitulé conception et évaluation du projet de purification et vente d'eau où nous avons évalué notre projet avec soin pour le concrétiser  au moment propice.

Effectivement nous sommes au courant des nouvelle mesures gouvernementales (décret n° 0017/018 du 30 décembre 2017 signé par le 1er ministre Bruno TSHIBALA) interdisant la production, l'importation, l'utilisation et la commercialisation des sacs en plastiques (depuis 01juillet 2018), une décision compliquée pour nous.

Cependant, nous nous sommes rencardés sur le site de digitalcongo29(*) là où nous avons appris que le décret prévoit des autorisations à obtenir auprès des ministères concernés pour quiconque voudrait importer, produire, commercialiser et les utiliser localement. Et le ministère de l'industrie Marcel LEWU encourage les entreprises en ce secteur à recycler leurs produits et salue la collaboration des gouverneurs des provinces issue de l'ancien katanga dans la mise en application de cette mesure du gouvernement.

Parmi les propositions que le ministre a faites, le recyclage par chacune de ces entreprises en ce secteur, le recyclage par l'entremise d'une entreprises chinoise de recyclage... nous avons porté notre choix en s'unissant avec nos concurrents pour arriver à créer notre entreprise de recyclage afin de rester dans ce secteur ;

« Je suis heureux de vous informer que dans la province du haut Katanga j'ai eu des entretiens avec le gouverneur, il est déjà sur un projet de recyclage avec les chinois, j'ai été à Kolwezi, j'ai été à Kalemie, donc tous les gouverneurs s'activent pour accompagner les opérateurs économiques de sorte qu'on ait des entreprises qui recyclent » 30(*)conseille-il.

Nous avons apporté le plus grand soin à la rédaction du présent travail. Toutefois, nous déclinons toute responsabilité concernant les erreurs éventuelles.

13 Bibliographie

A. Ouvrages

1. A .FAYOLLE & P. MOLLE, Entrepreneuriat : apprendre à entreprendre,publié en France, éd. Dunod 2004.

2. B..Largillier, Entrepreneuriat et culture d'entreprise : il ne suffit pas d'entreprendre, publié en France aux éditions de EMS, Management & société 2015.

3. C. HOANG Abdelhamid. et SADI, Choix de la structure financière, Dunod, paris 2004,

4. C. Leger-Jarniou Le grand livre de l'entrepreneuriat, publié en France Amazone éd.2013

5. Janssen, Entreprendre : une introduction à l'entrepreneuriat publié en France aux éditions de Boeck Supérieur, 2019

6. G. KAWASAKI, La réalité de l'entrepreneuriat : le guide irrévérencieux pour dépasser, devancer, discuter vos concurrents 2015;

7. Lu NYIMI, Perspectives entrepreneuriales, éd ISC-Kinshasa 2018

8. MAKALA NZENGU Patrick, Initiation pratique aux cycles de création d'Entreprises, éd. Griged 2015.

9. Marylène PATOU-MATHIS, entreprendre hier, la quête d'aventure, éd. Acteurs e l'économie 2017

10. P.A JULIE, La mesure de l'entrepreneuriat, éd. Québec 2010.

11. P. DRUCKER, les entrepreneurs, éd. Amazone paris 1985

12. P. NSIMBA LUZOLO, Entrepreneuriat, petites & moyennes entreprises, notes de cours G3 Economie UCG-Butembo 2005-2006

13. R. LABEAUME, »type d'entrepreneuriat » [ en ligne], [réf.du 30janvier 2009] disponible sur http://www.defigouv.qc.ca.

14. R. PAPIN, Stratégie pour la création d'entreprise, Dunod, Paris, 1983. p2

15. S. Dégone, J'ose entreprendre : créer et diriger son entreprise : 100 risques à éviter pour réussir publié en France, éd. Le passeur Editeur 2015 ;

B. Notes de cours

1. Edgard MAKUNZA KEKE ; Notes des cours de Gestion Budgétaire, ISC-Kinshasa 2015 ; page 79-80 ;

2. Jacques SABITI, note de cours Méthodes Quantitatives, deuxième Graduat ; isc-kin 2013.

C. SITES INTERNETS

1. Https://www.commentcreersonentreprise.fr/le-parcours-ducreateur-d-entreprise

2. Https:// www.digitalcongo.net

3. Https://www.investinrdc.cd

4. Https:// www.larousse.frN

5. Https:// www.linternaute.com

6. Https:// www.m.wiktionary.org

7. Ministre actuel de l'industrie(2018)/rdcongo, propos recueilli sur www.radiookapi.net concernant l'interdiction des sacs en plastiques.

8. Https:// www.stat.gouv.qc.ca, extrait tiré du rapport, commandé par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) à l'Institut de recherche sur les PME.

D. Autres

1. Chambre des métiers, la création d'entreprise : les clés de réussir, Luxembourg, nov. 2008

2. Marcus DAWRITTER, Réunion des jeunes entrepreneurs africains, Douala, le 14Juillet 2014

3. Notions Unies, Promouvoir l'entrepreneuriat dans la région de la commission économique pour l'Europe » publié à New-York et Genève, édition nations unies 2018

4. Oxfam, entrepreneuriat 2013

14 Liste des tableaux

Ø Tableau N°01 : L'entrepreneuriat : un champ de recherche multidisciplinaire ;

Ø Tableau N°02: Les différentes formes de l'entrepreneuriat ;

Ø Tableau N°03 : Compte de résultat Prévisionnel ;

Ø Tableau N°04: Bilan condensé Prévisionnel

Ø Tableau N°05 : Idée du Projet : Purification et vente d'eau ;

Ø Tableau N°06 : Matériels nécessaires à utiliser ;

Ø Tableau N° 07: Charges du personnel ;

Ø Tableau N°08 : Ordonnancement, plan d'actions ;

Ø TableauN°09: Evaluation des Investissements ;

Ø Tableau N10 : Amortissement linéaire ;

Ø Tableau N°11 : Charges prévisionnelles d'exploitation ;

Ø Tableau N°12 : Coût total du projet ;

Ø Tableau N° 13 : Mode de financement du projet. ;

Ø Tableau N°14 : Projection des recettes et charges prévisionnelles;

Ø Tableau N°15: Détermination des flux nets actualisés engendrés par le projet ;

Ø Tableau N°16: Délais de récupération du capital investi ;

Ø Tableau N°17: Plan de remboursement de l'emprunt ;

Ø Tableau N°18 : Calcul de la valeur actuelle nette des flux de financement ;

Ø Tableau N°19 : Compte de résultat prévisionnel ;

Ø Tableau N°20 : Bilan prévisionnel ;

Ø Tableau N°21 : Analyses des Ratios ;

Ø Tableau N°22 : Tableau des encaissements et des décaissements prévisionnels ;

Ø Tableau N°23 : Tableau de budget de trésorerie ;

Ø Tableau N°24 : Calcul du seuil de rentabilité.

15 Table des matières

0. INTRODUCTION 1

0.1. ETAT DE LA QUESTION 1

0.2. PROBLEMATIQUE 5

0.3. HYPOTHESE 6

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 6

0.5. DELIMITATION DU TRAVAIL 7

0.6. METHODE ET TECHNIQUES UTILISEES 7

Ière PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE 8

Chapitre 1: REVUE LITTERAIRE SUR L'ENTREPRENEURIAT 9

Section 1 : Notion sur l'entrepreneuriat 9

1.1. Définition de l'entrepreneuriat 9

1.2. Bref historique de l'Entrepreneuriat 10

1.3. L'entrepreneuriat un champ de recherche multidisciplinaire 11

1.4. Les différentes formes de l'entrepreneuriat 13

1.5. Une typologie de l'entrepreneuriat 14

1.6. Modes de financement de l'entrepreneuriat 15

Section 2 : L'Entrepreneur 16

2.1. Définition de l'Entrepreneur 16

2.2. Le Profit de l'Entrepreneur 16

2.3. Types d'Entrepreneur 17

Section 3 : Conclusion partielle 20

Chapitre 2 : BREF APERCU SUR L'ENTREPRENEURIAT EN AFRIQUE 21

Section 1 : L'entrepreneuriat en Afrique 21

1.1. La Jeunesse Africaine face à l'entrepreneuriat 21

1.2. Développement de la culture entrepreneuriale 21

1.3. Contraintes liées à l'entrepreneuriat en Afrique 22

1.4. La difficulté à dissocier la question de la propriété 22

1.5. Une culture entrepreneuriale peu développée sur le continent 22

1.6. Le manque de diversification des sources de financement pour les porteurs de projet 23

1.7. Le manque de solutions concrètes pour accompagner les porteurs de projets à toutes les étapes de la création. 23

1.8. Le manque de motivation 24

Section 2 : L'entrepreneur Africain 24

2.1 L'entrepreneur : Moteur de la dynamique économique 24

2.2 Les Compétences que tout entrepreneur africain doit posséder afin de réussir 24

2.2.1 Possibilité de déléguer 24

2.2.2 Capacité d'apprendre 25

2.2.3 Aimer travailler 25

2.2.4 Possibilité de vendre 25

Section 3 : Conclusion partielle 26

Chapitre 3 : LA CREATION D'UNE ENTREPRISE 27

Section 1 : Procédure pour créer sa propre Entreprise 27

1.1. IDEE DE CREATION 27

1.2 ANALYSE PERSONNELLE 28

1.2.1 ANALYSE DU POINT DE VUE PROFESSIONNEL 29

1.2.2 ANALYSE DU POINT DE VUE LEGAL 29

1.2.2.1 Les formalités à remplir 29

1.2.2.2. Les éléments constitutifs du dossier de création d'une personne physique 29

1.2.2.3 Les éléments constitutifs du dossier de création d'une personne morale 30

1.2.3 ANALYSE DU POINT DE VUE PERSONNEL ET SOCIAL 30

1.2.4 ANALYSE DU POINT DE VUE FINANCIER 31

1.3 CRÉATION INDIVIDUELLE OU EN PARTENARIAT 32

1.3.1. LE PARTENARIAT 32

1.3.2. L'INITIATIVE INDIVIDUELLE 34

1.4. LA FORME JURIDIQUE 34

1.4.1. L'ENTREPRISE INDIVIDUELLE 35

1.4.2 LA SOCIÉTÉ À RESPONSABILITÉ LIMITÉE (SARL) 35

1.4.3. LA SOCIÉTÉ EN NOM COLLECTIF (SNC) 36

1.4.4. LA SOCIÉTÉ EN COMMANDITE SIMPLE (SCS) 36

1.4.5. LA SOCIÉTÉ ANONYME (SA) 36

1.5. LE CONCEPT DE L'ENTREPRISE 37

1.5.1. DE L'IDÉE AU CONCEPT 38

1.5.1.1. Le service/marché 38

1.5.1.2. Le prix 38

1.5.1.3. La communication 39

1.5.2. OBJECTIFS 39

1.5.3. ASSURANCES 40

1.5.4. QUELQUES CONSEILS 40

1.6. LE FINANCEMENT ET LE BUSINESS PLAN 41

1.6.1. ERREURS À ÉVITER 42

1.6.2. LE BESOIN EN CAPITAL 42

1.6.2.1. Besoin en capital à long terme 43

1.6.2.2. Besoin en capital à court terme 43

1.6.3. FINANCEMENT 44

1.6.3.1. Fonds propres 44

1.6.3.2. Emprunts 45

1.6.3.3. Aides 46

1.6.3.4. Financement par participation 46

1.6.3.5. Le leasing 46

1.6.3.6. Plan de financement 46

1.6.4. LA RENTABILITÉ DU PROJET 47

1.6.4.1. La rentabilité 48

1.6.4.2. Le chiffre d'affaires 49

1.6.4.3. Le coût des matières utilisées 49

1.6.4.4. Le coût des sous-traitants 50

1.6.4.5. La marge brute 50

1.6.4.6. Les services et biens divers 50

1.6.4.7. La valeur ajoutée 51

1.6.4.8. Les frais de personnel 51

1.6.4.9. Les taxes diverses 51

1.6.4.10. Le résultat brut d'exploitation 51

1.6.4.11. Le résultat financier 51

1.6.4.12. La capacité brute d'autofinancement 52

1.6.4.13. Les amortissements 52

1.6.4.14. Résultat avant impôts 52

1.6.4.15. La liquidité 53

1.6.4.16. Le bilan prévisionnel 54

Section 2 : Conclusion partielle 56

IIème PARTIE : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE 57

Chapitre 4 : CONCEPTION RT EVALUATION DU PROJET DE PURICATION ET VENTE D'EAU 58

1. Résumé 58

A. Données Personnelles 58

B. Profil du Projet 59

C. Contribution du projet 59

C.1. Sur le plan social 59

C.2. Sur le plan économique 59

C.3. Procédures Administratives à engager : 59

D. Gestion et Organisation 60

D .1 Du point de vue comptable 60

D.2 Du point de vue Marketing 60

D.3 Organisation des Postes 60

2. ETUDE DE MARCHE 62

A. Principaux clients et segments du marché 62

A.1. Principaux clients 62

A.2. Segments du marché 62

A.2.1 Offre globale prévisionnelle 62

A.3.Marché potentiel du projet 63

A.4. Marché concurrentiel 63

3. Evaluation de l'Investissement Global du projet « AquaMKB » 63

A. ANALYSE DE QUELQUES RATIOS. 73

B. ANALYSE ECONOMIQUE. 74

1. Budget de trésorerie. 74

2. Deuil de rentabilité (SR). 75

Conclusion Générale 76

Bibliographie 78

Liste des tableaux 80

Table des matières 81

(c)MKB Paradoxe 2015

* 1P.A JULIE, La mesure de l'entrepreneuriat, éd. Québec 2010.

* 2 MAKALA NZENGU Patrick, Initiation pratique aux cycles de création d'Entreprises, éd. Griged 2015.

* 3 Notions Unies, Promouvoir l'entrepreneuriat dans la région de la commission économique pour l'Europe » publié à New-York et Genève, édition nations unies 2018

* 4 C. Leger-Jarniou Le grand livre de l'entrepreneuriat, publié en France Amazone éd.2013

* 5 A. FAYOLLE & P. MOLLE, Entrepreneuriat : apprendre à entreprendre,publié en France, éd. Dunod 2004.

* 6G. KAWASAKI, La réalité de l'entrepreneuriat : le guide irrévérencieux pour dépasser, devancer, discuter vos concurrents 2015;

* 7B. Largillier, Entrepreneuriat et culture d'entreprise : il ne suffit pas d'entreprendre, publié en France aux éditions de EMS, Management & société 2015.

* 8 S. Dégone, J'ose entreprendre : créer et diriger son entreprise : 100 risques à éviter pour réussir publié en France, éd. Le passeur Editeur 2015 ;

* 9 F. Janssen, Entreprendre : une introduction à l'entrepreneuriat publié en France aux éditions de Boeck Supérieur, 2019

* 10 L. Lu NYIMI, Perspectives entrepreneuriales, éd ISC-Kinshasa 2018

* 11 Oxfam, entrepreneuriat 2013

* 12 P.A JULIEN, La mesure de l'entrepreneuriat, rapport d'étude de l'inst. De la statistique du Québec, 2010.

* 13 www.larousse.fr

* 14 www.linternaute.com

* 15 www.m.wiktionary.org

* 16 www.stat.gouv.qc.ca, extrait tiré du rapport, commandé par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) à l'Institut de recherche sur les PME.

* 17 P. DRUCKER, les entrepreneurs, éd. Amazone paris 1985

* 18 M. PATOU-MATHIS, entreprendre hier, la quête d'aventure, éd. Acteurs e l'économie 2017

* 19 R. LABEAUME, »type d'entrepreneuriat » [ en ligne], [réf.du 30janvier 2009] disponible sur http://www.defigouv.qc.ca.

* 20 P. NSIMBA LUZOLO, Entrepreneuriat, petites & moyennes entreprises, notes de cours G3 Economie UCG-Butembo 2005-2006.

* 21 C. HOANG Abdelhamid. et SADI, Choix de la structure financière, Dunod, paris 2004,

* 22 R. PAPIN, Stratégie pour la création d'entreprise, Dunod, Paris, 1983. p2

* 23 http://www.commentcreersonentreprise.fr/le-parcours-ducreateur-d-entreprise

* 24 Marcus DAWRITTER, Réunion des jeunes entrepreneurs africains, Douala, le 14Juillet 2014

* 25 Https://www.investinrdc.cd

* 26 Chambre des métiers, la création d'entreprise : les clés de réussir, Luxembourg, nov. 2008

* 27 Prof Dr Jacques SABITI, note de cours Méthodes Quantitatives, deuxième Graduat ; isc-kin 2013.

* 28 Edgard MAKUNZA KEKE ; Notes des cours de Gestion Budgétaire, ISC-Kinshasa 2015 ; page 79-80

* 29 www.digitalcongo.net

* 30 Ministre actuel de l'industrie(2018)/rdcongo, propos recueilli sur www.radiookapi.net concernant l'interdiction des sacs en plastiques.






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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote