UNIVERSITE DE
KISANGANI
B.P. : 2012
KISANGANI
FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES
HUMAINES
Département des Sciences de l'Information et
de la Communication
ANALYSE COMPAREE DES GRILLES DES PROGRAMMES DE LA RADIO
TELEVISION NATIONALE CONGOLAISE, STATION DE KISANGANI ET DE LA VOICE OF
AMERICA
Par
Alphonse YALINGO Nangole
MEMOIRE
Présenté et défendu en vue de l'obtention
du grade de Licencié en Sciences de l'Information et de la
Communication.
Option : Journalisme
Orientation : Politique
extérieure
Directeur : Pr Henri-Paul IYELE Batsu
Encadreur : Ass. Aloïs YENGA
Walo
ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021
Première session
Epigraphe
« La grille des programmes constitue un
repère, un guide pour les téléspectateurs dans la masse
d'émissions diffusées ».
Guy Lochard et Jean-Claude Soulages.
Dédicace
A vous Armandine Yalingo et Steve Yalingo.
Remerciements
Au terme de ce travail qui sanctionne la fin de nos
études en Sciences de l'Information et de la Communication, Option
Journalisme et Politique Extérieure, nous voudrions nous acquitter d'un
auguste devoir, celui de remercier tous ceux qui ont concouru,de près ou
de loin, à sa réalisation.
Nous pensons, de prime à bord, à Dieu
Tout-puissant, Maître des temps et des circonstances et source de toute
connaissance, pour le souffle de vie, la force et l'intelligence dont il nous a
comblés le long de notre parcours académique.
Nous pensons aussi aux autorités académiques et
au corps enseignant de l'Université de Kisangani, en
général et celui de la Faculté des Lettres et Sciences
Humaines pour la formation de haute facture nous assurée. Qu'ils
trouvent ici, l'expression de notre reconnaissance.
Nos vifs remerciements s'adressent, particulièrement,
au Professeur Henri-Paul IYELE Batsu pour avoir accepté, de tout coeur,
la direction de ce mémoire. Les mêmes sentiments de gratitude
s'adressent également à l'Assistant Aloïs YENGA Walo,
encadreur de ce travail avec qui nous avons passé un bon moment de
partage des connaissances scientifiques. A lui toute notre reconnaissance.
Notre expression de gratitude, va tout droit, à nos
très chers parents Marcel NANGOLE Yalingo et Justine ISEKA Afaisho pour
leur soutien moral, spirituel et financier à la conception de cette
oeuvre scientifique.
Nous serions très ingrat si nous n'osions pas, de
manière très particulière, dire grand merci à notre
chère épouse Odette LIMENGO Ikatila pour sa
persévérance et les sacrifices consentis le long de notre
cheminement académique, sans oublier nos enfants Armandine Yalingo et
Steve Yalingo.
Nous pensons aussi au couple Sébastien TABU Amayi Seta
etElysée ITCHWAMA Litoka, initiateurs de l'ONGD Opala
Développement ASBLpour leur soutien tant moral que financier à
notre scolarisation. Qu'ils trouvent, à travers ces mots, toute notre
reconnaissance.
Nous disons aussi merci à nos frères
Bénit Lotika, Ramazani Safari et Cédric Etukumalo pour leurs
diverses contributions.
A nos frères et soeurs : Marie Nangole, Jina Nangole,
Alexis Nangole, Freddy Nangole, Mireille Nangole, Félicien Nangole, et
Grâce Nangole, pour leur amour incommensurable à notre personne,
nous disons merci.
Que nos oncles et tantes : Augustin Yalingo,Trésor
Etema, Michel Akanda, Christophe Yalingo, Gédéon Yalingo, Looho
Yalingo et tous les autres se sentent remercier par le présent travail,
sans oublier le soutien indéfectible de madame Madeleine Mosali.
A nos amis et compagnons de lutte : Séraphin Losua,
Emmanuel Mfulamabondo, James Lolenga, Christian Mandela, Guylain Yaokombe,
Jimmy Djunga, Fanny Bwambo, Sarah Nagirana, Pierre Koy, Jimmy Djunga, Sarah
Kabwita, Judith Batimba, Ghislaine Elikya, Pascal Karakadoy, Colette Yalanga,
Elysée Alombe, Sandra Ngalungalu, Marlène Eboko et tous les
autres, nous disons merci pour tous les moments passés ensemble.
Que nos cousins et cousines, neveux et nièces, amis,
camarades et connaissances se sentent ici, remercier pour leur apport à
notre égard.
Enfin, que tous ceux qui, de près ou de loin, ont
concouru à la matérialisation de ce travail dont leurs noms n'y
figurent, trouvent ici, l'expression de notre gratitude.
Alphonse YALINGO Nangole
Sigles et
abréviations
AIMO : Affaires Intérieures et Main-d'oeuvre
BBC : Board Broadcasting
BBG : Broadcasting Board of Governors
CCTV : Canal Congo Télévision
CIAA : Coordination for Inter-American Affairs
DG : Directeur Général
Éd. : Edition
FIS : Foreign Information Service
FLSH : Faculté des Lettres et Sciences
Humaines
IBB : International Broadcasting Bureau
ONG : Organisation Non Gouvernementale
ONGD : Organisation Non Gouvernementale pour le
Développement
OWI : Office of War Information
OZRT : Office Zaïrois de la Radio et de la
Télévision
p. : page
RFI : Radio France Internationale
RTA : Radio Télévision Amani
RTNC : Radio Télévision Nationale Congolaise
SIC : Sciences de l'Information et de la
Communication
TFC : Travail de Fin de Cycle
TMB : Trusk Merchant Bank
TV : Télévision
UNIKIS : Université de Kisangani
USIA : United States Information Agency
VOA : Voice of America
INTRODUCTIONGENERALE
1. Problématique
1.1. Objet
d'étude
L'étude que nous entreprenons porte sur
l'« Analyse comparée des grilles des programmes de la
Radiotélévision Nationale Congolaise, station de Kisangani et de
la Voice of América».
Il est question, à travers cette étude,
d'examiner les contenus des grilles des programmes de ces deux médias
afin de déterminer les facteurs et les éléments de
ressemblance ou de différence existant dans ces deux grilles.
1.2. Problème général de
recherche
Le rôle que les médias jouent dans notre
société est aujourd'hui indéniable. Ceux-ci ont pour
rôle primordial d'informer, éduquer et divertir le public. Les
médias, en animant les émissions liées à
l'éducation, au social, à l'environnement, ... peuvent influencer
l'opinion publique ; ils ont le pouvoir de donner des nouvelles
orientations économique, politique, sociale, etc.
Cependant, ces missions, pour être remplies, exigent le
concours de plusieurs facteurs, notamment la programmation, le personnel
qualifié, les matériels disponibles, les moyens financiers, ce,
en tenant compte de la zone de couverture, etc.
Les programmes d'une station de radio ou d'une chaîne
de télévision sont consignés dans une grille des
programmes. Les responsables ou chefs des programmes élaborent une
grille des programmes à partir des besoins, des habitudes et des
disponibilités du public cible.
Pour une large audience, la grille des programmes se doit de
traduire la compréhension qu'un média audiovisuel a de son
public. Son élaboration devra s'appuyer sur certaines techniques, en
l'occurrence la prise en compte des objectifs de la chaine ainsi que des
résultats des études sur les habitudes d'écoute de la
population.
Il convient, dans cette démarche, de composer la grille
en déterminant les types de programmes que l'on veut diffuser, puis
rechercher, selon leurs compétences, les collaborateurs capables d'en
assurer la réalisation, comme le souligne Guillaume-Godefroid Elite
Ipondo.1(*)
La grille des programmes est appelée à changer,
généralement suivant une périodicité annuelle. Le
changement peut également affecter les animateurs et les formules
d'émissions. Dans tous les cas, les responsables des médias
doivent être à l'écoute de la population desservie.
Les études menées sur le degré
d'attention du public ont relevé les principes suivants, dont doit tenir
compte tout rédacteur des informations audiovisuelles2(*) :
- La capacité d'attention des
téléspectateurs est limitée ;
- Ils ne peuvent assimiler une grande quantité
d'informations à la fois ;
- Les téléspectateurs sont susceptibles de se
laisser distraire par leur entourage et ce qui se passe autour d'eux ;
- Les téléspectateurs s'intéressent,
davantage, à ce qui concerne leur vie, leurs amis, leurs voisins,
etc. ;
- Il est facile de tourner le bouton mentalement puis
physiquement. Si les gens en viennent à tourner le bouton lorsque
survient le bulletin d'information, ce sont les responsables de la chaîne
qui perdent ;
- Les téléspectateurs ne sont pas
nécessairement des génies, mais ils ne sont pas non plus
stupides. Le journaliste ou l'animateur doit s'assurer que les moins instruits
des téléspectateurs pourront le comprendre, sans pour autant
froisser la susceptibilité de l'expert.
Cela démontre l'importance d'une grille des programmes
bien élaborée dans une chaine pour obtenir la confiance des
auditeurs ou téléspectateurs. La grille des programmes est alors
considérée comme la force motrice, la colonne vertébrale
d'une maison de presse audiovisuelle.
Cependant, nous constatons que la plupart des médias ne
respectent pas ces règles de programmation ; ils insèrent
dans leurs grilles des émissions qui ne répondent pas aux
attentes, aux habitudes de vie du public. Leurs contenus et emplacements
horaires sont inadaptés aux réalités sociales pouvant leur
permettre d'atteindre les principaux objectifs de tout média et ainsi
influencer leur audience auprès de public cible.
Face à cette situation, notre question de départ
se présente comme suit : quels sont les critères pris en
compte par les médias audiovisuels dans l'élaboration de leurs
grilles des programmes ?
La question de départ ci-dessus se simplifie
à des sous-questions suivantes :
- Comment se conçoit une grille des programmes ?
- Quelles sont les techniques de programmation ?
- Quels sont les contenus d'une grille des programmes ?
1.3. Revue de la littérature
Pour enrichir et éclairer notre question de
départ, nous avons pu répertorier quelques travaux
réalisés par nos prédécesseurs.
Dans son étude sur la « Contribution de la
grille des programmes télévisés de la
Radiotélévision Amani à l'éducation des
adolescents », Rashidi Mwikandji3(*), a cherché à savoir s'il existait un
hebdomadaire bien élaboré à la RTA et si cette
dernière contribue à l'éducation des adolescents.
A l'issue de ses analyses, il a abouti aux résultats
selon lesquels la Radiotélévision Amani dispose d'une grille des
programmes occasionnelle qui ne tient pas compte des émissions
éducatives des adolescents. Sur les 241 espaces des programmes, juste 15
espaces soit 6,1% sont réservés à l'éducation des
adolescents.
Mideso Ndamuso4(*) s'est intéressé aux « Contrats
médiatiques dans les grilles des programmes de la
Télévision Amani et de la Radio Télévision
Nationale Congolaise ». A l'issue de sa recherche, elle a abouti
à la conclusion selon laquelle la RTA et la RTNC n'ont pas de grilles
annuelles bien élaborées et fixes. Les deux chaînes
fonctionnent avec des grilles improvisées. Les résultats suivants
dénotent un déséquilibre des contrats dans les grilles de
ces chaînes. Pour la RTA, le contrat pédagogique est
prédominant (soit 42%). Tel est aussi le cas à la RTNC (36%)
d'ailleurs. Enfin, les émissions à la RTA ne sont pas
susceptibles d'atteindre les objectifs assignés à cette
télévision du fait que peu d'émissions cadrent avec la
mission de cette maison de presse.
Marlène Eboko Malele5(*) s'est préoccupée à
l'« Etude comparée de consommation des médias locaux en
mode bouquet numérique : Cas de la RTNC/Kisangani et Canal Orient
».Il était question pour cette chercheure de comparer le taux de
consommation de ces deux médias locaux (la RTNC/Kisangani et Canal
Orient) en mode numérique sur le bouquet StarTimes en vue de connaitre
l'audience de chacun d'eux et connaitre les facteurs de cette audience.
S'étant servie de la méthode analytique et
comparative, matérialisées par la technique documentaire,
d'enquête et l'observation participante, elle a montré que la
consommation d'un média par rapport à un autre en mode bouquet
numérique dépend à la fois de la qualité de contenu
et de l'image diffusée.
Nono Esanda6(*) a mené une étude sur :
« L'analyse comparée des grilles des programmes des
Télévisions de la Ville de Kisangani. Cas de la
Radiotélévision Nationale Congolaise, Canal Orient, Canal Congo
Télévision et la Radio Télévision
Amani ». Son objectif était de connaitre la configuration des
programmes des chaînes de Télévision implantées dans
la Ville.
A l'issue de ses analyses, elle a constaté une tendance
de copier-coller dans l'élaboration des grilles des programmes : la
configuration du système télévisuel reste
périodique dans la programmation : un seul programme, plusieurs
organes.
Trésor Timothée Boyongo Kaya7(*), quant à lui, a
mené sa recherche sur la « Politique de programmation des
chaînes de télévision de Kisangani ».Sa
problématique a tourné autour de l'ignorance des indicateurs ou
facteurs qui déterminent la (politique de) programmation d'une
chaîne de télévision, et ceux qui permettent de
reconstruire la politique qui gouverne ladite programmation.
Après analyse des contenus des grilles des programmes
de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC), station de
Kisangani, la Radio Télévision Amani (RTA), Canal orient et Canal
Congo Télévision (CCTV), le chercheur a abouti aux
résultats selon lesquels les chaînes de Télévision
de Kisangani sont gouvernées, certes, par une politique de
programmation. En effet, certaines lacunes sont mises en exergue liées
au caractère aléatoire qui fonde cette politique de
programmation.8(*)
S'agissant de la programmation, toutes ces entreprises
audiovisuelles possèdent des grilles des programmes, expression
même de la politique de chacune. Cependant, celles-ci s'élaborent
dans les conditions et principes proches de l'expérience de la
chaîne qui a précédé les autres. Ainsi, c'est
l'expérience ou mieux l'empirisme qui découle du suivisme
entretenu qui dicte l'agencement, la production et la diffusion des contenus
médiatiques. Pour cette raison, les grilles s'élaborent sur base
des besoins supposés des publics, ensuite elles n'obéissent pas
à la logique du découpage qui permet de déterminer le
public majoritaire pour telle case horaire, et enfin, le choix des programmes
tient son âme à des programmes de flux, malheureusement
transformés en stock (ils sont rediffusés à maintes
fois).9(*)
Les travaux répertoriés ci-dessus nous montrent
les facteurs qui entrent en considération dans l'élaboration
d'une grille des programmes entre autres le statut de la chaine, les
préférences et les habitudes de vie du public cible, les moyens
disponibles, etc. Les auteurs de ces travaux se sont limités à
analyser le contenu des grilles des programmes des chaines émettant dans
la Ville de Kisangani.
Notre travail se propose de comparer les grilles des
programmes de la Radiotélévision Nationale Congolaise/Kisangani
qui est une chaine publique locale de celle de la Voix de l'Amérique qui
est une chaine internationale, ce qui constitue notre
spécificité.
1.4. Problème spécifique
Le problème de recherche de ce travail soulève
le constat selon lequel il y a une différence considérable dans
les contenus des grilles des programmes de la RTNC Kisangani et de la VOA et
même de leur audience dans la Ville de Kisangani. Le public boyomais
préfère plus suivre la VOA qui est une chaine internationale que
la RTNC/Kisangani, une chaine publique locale.
Une descente sur terrain ou une étude d'audience suffit
pour voir la déperdition de l'audience de cette chaine locale en face de
la VOA à Kisangani.
Il se fait remarquer qu'à l'ère actuelle,
caractérisée plus par la prolifération des réseaux
sociaux, le public aime plus se distraire. Le temps de suivre les médias
classiques est sensiblement réduit. Les informations et quelques
émissions riches en contenus et en intérêt, ainsi qu'une
bonne détente musicale, sont là quelques facteurs qui retiennent
encore l'attention de différents publics de la Ville de Kisangani
à suivre telle ou telle autre radio.
Ainsi, la programmation joue un rôle déterminant
dans cette quête d'audience par chacune des radios locales ou
étrangères, émettant ou captées à Kisangani.
Souvent, il s'observe que le public boyomais s'attache beaucoup à des
médias étrangers, notamment la VOA, que de suivre longtemps la
RTNC qui leur diffuse des informations de proximité et des
émissions parlant de leur environnement et leurs affaires. Les
programmes de cette radio étrangère présentent certaines
particularités répondant aux attentes, habitudes et mode de vie
des boyomais.
C'est l'intérêt pour eux de suivre la VOA que la
RTNC Kisangani qui constitue, pour nous, une méconnaissance de
l'écart de contenu qu'il y a entre les grilles des programmes de ces
deux médias sous étude.
Notre problème spécifique demeure la
méconnaissance l'inadéquation entre la grille de la Radiotélévision Nationale Congolaise,
station de Kisangani et celle de la VOA.
Au regard du problème soulevé ci-dessus, cette
recherche s'emploie à répondre à la question
spécifique suivante :
- Qu'est-ce qui explique
l'inadéquation entre la grille des programmes de la Radio
Télévision Nationale Congolaise et de la Voice of
America ?
2. Hypothèse de la
recherche
Selon Madeleine Grawitz10(*), l'hypothèse est une proposition de
réponses aux questions posées dans la problématique.
Pour Raymond Quivy et Luc Van Campenhoudt11(*), l'hypothèse
« procure un fil conducteur particulièrement efficace qui,
à partir du moment où elle est formulée, remplace la
question de recherche dans cette fonction, même si celle-ci doit rester
présente à l'esprit ».
Eu égard à notre question spécifique,
nous postulons l'hypothèse selon laquelle :
- La non-maîtrise des principes de programmation des
contenus médiatiques et la prise en compte de la culture des publics de
chaque zone de couverture d'émission radiotélévisée
expliquent l'inadéquation entre la grille des programmes des
médias locaux et étrangers.
3. Objectifs du
travail
L'objectif principal de ce travail est de connaître
l'écart qui existe entre les programmes diffusés par la
RTNC/Kisangani et ceux de VOA.
De cet objectif général, découlent les
objectifs spécifiques suivants :
- Analyser le contenu des grilles des programmes de ces deux
chaînes de radios locale et internationale pour dégager les
principes communs de politique de programmation audiovisuelle de la RTNC
Kisangani et de la VOA
- Comparer les différents contrats, types
d'émissions, nombre d'heures de diffusion des programmes ainsi que les
différents contenus des grilles de ces deux médias
radiophoniques.
4. Méthode et
techniques
4.1.
Méthode
Selon René Descartes, « la méthode est
un ensemble des règles pour bien conduire la
pensée »12(*).
Jean-Louis Loubet Del Bayle13(*) définit la méthode comme « un
ensemble des opérations intellectuelles permettant d'analyser, de
comprendre et d'expliquer la réalité
étudiée ».
De leur côté, Madeleine Grawitz et Robert
Pinto14(*)
définissent la méthode comme
étant « l'ensemble des opérations intellectuelles
par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie d'une manière générale ».
Dans le cadre de ce travail, nous avons fait recours à
la méthode analytique et comparative.
La première méthode nous a permis d'analyser les
grilles des programmes de la RTNC/Kisangani et de la VOA pour connaitre leurs
contenus et dégager les facteurs qui expliquent l'écart de
programmation de l'une par rapport à l'autre.
La seconde nous a permis de confronter les contenus de ces
deux chaînes afin de connaitre celle qui est mieux suivie par le
public.
4.2.
Techniques
L'achèvement complet du présent travail a
été possible par l'association de la technique documentaire et
l'analyse de contenu quantitatif et qualitatif.
La technique documentaire nous a permis d'explorer la
littérature existante par rapport à notre thème de
recherche, mais aussi à exploiter les grilles des programmes de la VOA
et celle de la RTNC Kisangani.
L'analyse de contenu quantitatif et qualitatif nous a permis
de faire une lecture systématique des grilles des programmes de ces deux
chaines en vue de repérer leur convergence et dissemblance, mais aussi
catégoriser les différents contrats d'émissions, les
quantifier et mesurer leurs volumes horaires dans les programmes
diffusés par chacune de ces radios.
5. Intérêt
du travail
Ce travail revêt un triple
intérêt à savoir, scientifique, pratique et
personnel.
Sur le plan scientifique, ce travail constituenotre
contribution dans le domaine du journalisme, en apportant dans la programmation
les nouveaux facteurs de différenciation et de succès d'un
média sur les autres dans un milieu concurrentiel.De ce point de vue, il
aidera plusieurs chercheurs s'intéressant à l'analyse des grilles
des programmes des médias à l'aborder sous d'autres angles.
Sur le plan pratique, les résultats de cette recherche
vont aider les responsables des médias de comprendre le
bien-fondé de la bonne politique de programmation pour influencer
l'audience du public cible.
Sur le plan personnel, nous nous intéressons beaucoup
plus à la thématique liée à la programmation qui
est la colonne vertébrale de tout média audiovisuel. La
réalisation de cette étude nous a permis de comprendre et
d'approfondir les notions essentielles liées aux contenus des
médias, à leur qualité et répondre aux attentes,
habitudes, mode de vie du public cible, pour augmenter l'audience d'une radio,
d'une télévision, etc.
6. Délimitation
du travail
Notre travail est limité dans le temps et dans
l'espace. Sur le plan spatial, notre étude a été
menée dans la Ville de Kisangani où nous avons tiré la
grille des programmes de VOA Africa à travers l'internet.
Sur le plan temporel, cette étude s'étale sur
une période allant de mai à novembre 2021, période durant
laquelle nous avons observé le phénomène et
rédigé notre travail.
7. Structure du travail
En plus de l'introduction et la conclusion, le présent
travail est structuré en quatre chapitres. Le premier chapitre porte sur
les cadres conceptuel et théorique. Le deuxième décrit le
contexte général de l'étude. Le troisième
s'attèle au modèle d'analyse et choix méthodologique. Le
quatrième et le dernier, c'estl'analyse des grilles des programmes et
interprétation des résultats.
PREMIERCHAPITRE :
CADRES CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Ce chapitre est consacré à l'explication des
concepts clés de notre sujet de recherche et aussi à
l'évocation d'une théorie pour élucider notre
problématique. Il est divisé en deux sections, à savoir le
cadre conceptuel et le cadre théorique.
1.1. Cadre
conceptuel
1.1.1.
Médias
1.1.1.1.
Définitions
Du latin « medium » qui veut dire milieu;
le terme média désigne à la fois un moyen d'expression et
un intermédiaire pour indiquer le procédé
général utilisé dans la transmission d'un message
publicitaire.
Le terme média désigne tout moyen de
communication, nature ou technique qui autorise la transmission d'un message.
Son usage courant renvoie, de façon limitée aux médias de
masse, c'est-à-dire aux moyens de diffusion collective permettant
d'atteindre des publics vastes et hétérogènes.
Francis Balle dit que « les médias sont
l'un des milieux privilégiés d'où la société
s'interroge sur elle-même ».15(*)
Le média peut aussi être conçu comme un
ensemble des techniques de production des messages et de transmission
(instantanée) de message par un canal vers un terminal; mais aussi
équivalent au produit résultant de cette technique.
Pratiquement, il désigne un groupe de supports de
même nature, constituant ainsi un même moyen d'expression et de
diffusion de l'information d'un message à l'intention d'un groupe.
Christine Leteinturier et Remy le Champion, cités par
Cécile Losolo, définissent les médias comme
« l'ensemble des dispositifs techniques permettant l'expression de la
pensée, et assurant la médiation entre un ou plusieurs
émetteurs et le(s) récepteur(s) individus particuliers ou public
de masse. »16(*)
Remy Rieffel pense que les médias désignent
aussi une organisation économique, sociale, et symbolique voire un
milieu professionnel particulier avec divers acteurs.17(*)
Fréderic B. et Catherine Bertho Lavenir pensent que les
médias sont « tout système de communication permettant
à une société de remplir toutes ou une partie de trois
fonctions essentielles de la communication à distance, de transmission
des messages et de réactualisation des pratiques culturelles.18(*)
Le grand dictionnaire encyclopédique Larousse
définit le média comme étant une abréviation de
mass média. Il désigne toute technique de distribution, de
diffusion des oeuvres de l'esprit, écrites, sonores ou visuelles. C'est
aussi un moyen naturel ou artificiel permettant l'expression et la
communication de la pensée19(*).
Les médias sont des moyens de diffusion, de
distribution ou transmission de signaux porteurs des messages écrits,
sonores, visuel (presse, cinéma, radiodiffusion,
télédiffusion, vidéographie,
télédistribution, télématique,
télécommunication20(*).
En ce qui nous concerne, nous définissons le
média comme tout support de communication de masse capable de
transmettre un message(Radio, TV, Internet, ...).
1.1.1.2. Typologie des
médias
Les médias sont classifiés selon leur familles
et selon leurs statuts :
v Selon les familles
Francis Balle classe les médias dans trois
familles : les médias autonomes, les médias de communication
et les médias de télédiffusion.21(*)
- Les médias autonomes sont les supports qui n'ont
besoin d'aucun câble de raccordement à un réseau
quelconque. Leur diffusion dépend de la volonté du
récepteur de se les procurer. C'est le cas du livre, du journal, du
disque, ...
- Les médias de communication : sont ceux qui
utilisent les moyens de communication à distance et à double sens
à travers lesquels naît une relation entre individus, entre deux
groupes sociaux ou entre une personne et un groupe ;
- Les médias de diffusion sont ces médias
partant de la radio, la télévision jusqu'à la presse
électronique. Ils fonctionnent grâce à des émetteurs
et autres relais qui font rayonner des ondes hertziennes porteuses des messages
à sens unique.
v Selon le statut22(*)
On distingue :
- Les médias publics : sont ceux qui appartiennent
au pouvoir public et sont financés par le trésor public ;
- Les médias privés : sont ceux appartenant
à des particuliers et qui relèvent de leur initiative
privée. Ils sont à but lucratif.
Les médias privés quant à eux, se
regroupent en :
- Média commercial : celui dont les programmes
sont axés plus sur la publicité et la vente des espaces
médiatiques ainsi que le divertissement. Ce média ne vit que des
recettes de la publicité et des tranches d'occupation d'antenne
achetées par des tiers.
- Média Communautaire : géré par une
communauté ou groupe d'individus avec comme objectif, la production des
émissions axées sur le développement et sur la vie
quotidienne des membres de cette communauté.
- Média confessionnel : est géré par une
confession religieuse avec comme mission principale
l'évangélisation.
v Selon le contenu de diffusion23(*)
On en distingue :
- Les médias généralistes : ceux qui
diffusent tous les contenus possibles : information, éducation,
divertissement, dans tous les domaines ou secteurs de la vie en
société.
- Les médias spécialisés : ce sont
les radios ou télévisions qui diffusent les programmes
axés sur une thématique. Il peut s'agir du sport, musique,
information, des émissions ou magazines sur un domaine donné.
v Selon la zone de couverture24(*)
On distingue :
- Médias internationaux : ceux qui couvrent tous
les continents du monde ;
- Médias régionaux : qui couvrent seulement
une région de la planète, à l'instar d'un continent ou
d'une partie continentale ;
- Médias transnationaux : ceux qui couvrent au
moins deux pays en dehors de son lieu d'implantation et ;
- Médias nationaux : ceux dont la couverture
s'étend sur tout le territoire national du pays dans lequel ils sont
implantés.
- Médias locaux : sont ceux qui arrosent ou
couvrent seulement le milieu local de diffusion par ses ondes.
1.1.1.3. Fonctions des médias
Les médias jouent plusieurs fonctions dans la
société à savoir informative, éducative et
distractive ou de divertissement.
La première fonction des médias est de
véhiculer les informations que le public ou encore le consommateur
reçoit avec certitude, les nouvelles de quelle nature que ce soit, selon
laquelle les médias jouent un rôle social très
impérieux, et cela, selon les entendements de chaque individu. Si pour
les uns l'information renseigne les différentes situations ; pour
les autres elle sécurise, elle avise à prendre des dispositions
de sorte que pour résoudre un rôle déterminant.25(*)
Cette fonction fait allusion à l'opinion ou au jugement
que peut émettre le consommateur du message reçu de média.
De ce fait, nous pouvons aussi dire que les organes de presse n'interviennent
pas sur la place des uns et des autres pour émettre des opinions.
En ce qui concerne la fonction éducative, les
médias sont des sources d'informations de masses dans leur valeur
intrinsèque, atouts importants à offrir aux consommateurs dans
leur formation éducative. La consommation des médias peut aussi
avoir des effets sur l'éducation d'un individu. Ces effets peuvent
paraître positifs ou encore négatifs. Ils sont positifs parce que
certaines de ses émissions, séries
télévisées abordent des sujets intéressants,
susceptibles d'accroitre et d'orienter les connaissances. Ils sont
négatifs quand d'autres émissions et séries
télévisées proposent au public des visions
étrangères du monde, c'est-à-dire des visions qui ne
correspondent pas à son modèle, et ces médias donnent
l'impression d'organiser le monde à la place de son public.26(*)
Enfin, la société moderne exhale, de plus en
plus, l'ère d'une nouvelle culture basée sur les médias.
Autant les médias prolifèrent, autant la communauté trouve
une source indéniable, non seulement d'information et de formation, mais
aussi de distraction. La société étant ambiante, la presse
de son côté se rallie à elle, tout en oubliant ses missions
les plus précieuses, à savoir l'information et la formation.
1.1.2. Grille des
programmes
1.1.2.1. Notions
Selon Francis Balle27(*), la grille des programmes est la répartition,
selon des heures et des durées de diffusion fixes, des
différentes émissions d'une station de radio ou d'une
chaîne de télévision. Ce qui équivaut à
l'établissement d'un véritable agenda, avec des rendez-vous
fixes, sources d'habitude et de fidélisation de la part de l'audience
potentielle.
Ado Falconi et François-Xavier Bundim'bani
Yambu28(*)
élargissent l'explication. Pour pouvoir diffuser un programme de
radiotélévision, on doit d'abord le construire sur papier. La
grille est donc la répartition de ces programmes selon un horaire
régulier. Son organisation est verticale à la journée,
horizontale à la semaine, au mois et à l'année (...)
Elle permet de fixer certains rendez-vous, les journaux
d'information, variétés, débats, ... elle intègre
un certain nombre d'obligations de programmation prévues dans le cahier
des charges. La construction de la grille est le reflet de la politique de la
chaîne.
Elite Ipondo29(*) complète cette définition en
renseignant que la « grille » est une prévision, plus ou moins
détaillée, pour chaque jour de la semaine et pour les
différents moments de la journée, des programmes
identifiés seulement par grands genres et, ce, pendant une
période de temps délimitée.
Pour nous, une grille des programmes est un document
détaillant toutes les activités qu'un organe de presse
audiovisuelle est appelé à diffuser au cours d'une période
donnée.
1.1.2.2. Rôle d'une
grille des programmes
La grille des programmes joue un rôle
indéniable à la radio comme à la télévision.
Ce rôle est, sans doute, celui d'aider la maison de produire ce qui est
programmé en vue d'atteindre les objectifs fixés par la
chaine.
Ainsi, l'équilibre général de la
grille demeure à la station une image et une identité propres
indispensables à son succès. Grâce à la grille des
programmes, à n'importe quel moment de la journée, le
téléspectateur ou l'auditeur, reconnaitra immédiatement sa
radio ou sa télévision parmi toutes les autres.
1.1.2.3. La politique de
programmation
La grille des programmes est le résultat de la
répartition des diverses sortes d'émissions dans le
déroulement de chaque journée. Elle tient compte, en
général, des catégories de publics qui sont plus
fréquemment disponibles à telle ou telle heure.
Par exemple, la période qui suit le dîner est
considérée comme celle de la plus grande audience. Durant les
jours de congés scolaires hebdomadaires et pendant les soirées
qui les précèdent, les programmes font une grande place aux
émissions pour les enfants. Par contre, on réserve souvent pour
la fin de la soirée celles qui sont destinées aux adultes ou
à des publics spécialisés et celles qui sont
réputées peu accessibles au grand public. Il importe, de toute
façon, de connaître aussi bien que possible les
préférences des diverses catégories de
téléspectateurs ou auditeurs. 30(*)
A cet effet, la plupart des organismes de diffusion effectuent
des sondages pour mesurer l'audience en même temps que pour
contrôler le succès des diverses émissions. Les
méthodes employées sont diverses : appels
téléphoniques, questionnaires distribués, visites à
domicile. Dans tous les cas, les enquêtes sont faites sur des
échantillons représentatifs de la population à
étudier. Souvent, cet échantillon est un panel,
c'est-à-dire, un certain nombre de personnes qui consignent le choix de
leurs émissions et leurs appréciations, ou dont les pratiques
d'écoute sont enregistrées automatiquement par un appareil
adapté au récepteur. 31(*)
Les produits fabriqués vont prendre place dans la
grille des programmes. Chaque chaîne met du soin dans la confection de sa
grille. Elle tient compte des heures de l'ouverture de l'antenne, des habitudes
de vie des téléspectateurs, des rendez-vous quotidiens avec les
informations. Une grille des programmes doit à la fois fidéliser
des publics et permettre d'élargir l'audience de la chaîne. La
concurrence entre les différents programmes de télévision
ou de radio oblige à des ajustements, à des modifications, qui
doivent, toutefois, prendre en compte le caractère dominant de la
chaîne.
Quand on parle de programme, on sous-entend à la fois
de contenu et de contenant, autrement dit la grille abstraite et la grille
réelle. Toute décision de programmer suppose, d'une part, de
déterminer les genres d'émissions et, d'autre part, de
déterminer l'oeuvre à produire. La première dimension de
l'acte intéresse la grille des programmes. En fait, il s'agit de la
grille abstraite qui consiste en une case horaire associant deux
éléments : un genre (dramatique) et un horaire daté
(samedi, à 21 heures). La deuxième dimension concerne le contenu
de la case. On pense, ici, aux éléments d'identification (titre,
auteur, concepteur, animateur, artistes, interprètes, etc.). Telle est
la grille réelle.
Programmer constitue un acte complexe et relève d'une
fonction où l'analyse distingue trois éléments32(*):
- Un mécanisme de décision (la suite des actes
qui déterminent case par case la grille
générale) ;
- Les auteurs de ces actes, les décideurs (quels que
soient leurs titres officiels, ce sont de programmateurs) ;
- La grille des programmes, à savoir le
résultat.
Même si dans les faits, une seule personne arrête
en même temps le contenant et le contenu de la grille, les deux
dimensions de son acte diffèrent intellectuellement. Car, on ne part pas
de mêmes critères, selon qu'on apprécie la grille abstraite
des programmes ou les émissions particulières qui la rempliront.
Un seul responsable peut jouer le rôle de programmateur et de producteur.
Malgré cette identification dans la même personne, il s'agit de
deux actes distincts.
Le programmateur doit être jugé sur base de la
conception de l'équilibre global de la grille, la répartition par
genre et tranche horaire, du choix des publics que cette grille voudrait
satisfaire. La qualité de la grille reste indépendante de la
qualité des émissions qui la composent. Le producteur, quant
à lui, se juge sur base de la richesse et de la valeur de
l'émission elle-même.
Mais qui élabore réellement la grille des
programmes, voire la politique de programmation ? Contrairement à
l'apparence, la réponse n'est pas facile. Les programmes passent par
plusieurs filtres que l'on pourrait désigner sous le nom
d'autorités gouvernementales, de conseil d'administration d'entreprises,
de direction d'entreprise, de direction des programmes...Il ne faut pas oublier
dans cette liste deux acteurs importants que sont le public qui inspire des
programmes en fonction de ses goûts et les groupes financiers qui
apportent de l'argent pour matérialiser les rêves de
créateurs.33(*)
1.1.2.4. Les techniques de la
programmation
On distingue deux périodes dans le cycle d'une
programmation. Il y a, d'une part, l'essentiel de la grille des programmes (day
time) et une période relativement courte pendant laquelle on observe une
affluence du public devant le poste récepteur (prime time). Cette
dernière période constitue la période de grande audience.
La durée de cette période varie entre trois et cinq heures. Elle
varie également selon les pays. Il y a des pays où le prime time
arrive plutôt et il y en a d'autres où il arrive plus tard.
Généralement c'est autour de 18 heures que le prime time commence
pour prendre fin autour de 22 heures.34(*)
Cette tranche est décisive dans la détermination
de l'audience d'une chaîne de télévision ou d'une station
de radio. Trois éléments structurent le prime time. Il s'agit du
mode de vie, de la diffusion du journal et des programmes offerts. De
manière générale, le sommet du prime time est atteint avec
le journal télévisé. C'est le moment le plus important
dans la grille d'une chaîne.
Dans certains pays, du fait de son caractère
stratégique, le prime time fait l'objet de réglementation. La
publicité sur certains biens, par exemple, est prohibée.
L'époque où la programmation était une simple
opération technique est révolue. Les émissions
obéissaient à l'impératif de l'offre. Les programmes
étaient conçus, du point de vue de la production et des
créateurs, rarement en prenant en compte l'appréciation globale
de la diffusion à l'antenne. Les choses ont beaucoup changé,
notamment à la faveur de l'émergence des organes de
radiodiffusion et de télévision privés. Le modèle
concurrentiel issu du système télévisuel américain
a lancé la programmation dans une quête vers le marché
publicitaire. Pour être éligible comme support devant
véhiculer les messages publicitaires, une radio ou une
télévision devait justifier d'une audience importante. Autrement
dit, l'audience est le critère ou la condition du gain du marché
publicitaire.
Par conséquent, l'audience constitue le
référent central de la conception d'une grille des
programmes. C'est ce qui fait dire à Michel Souchon: «La
programmation est un art de la rencontre: elle consiste à favoriser la
rencontre du public et des émissions».35(*) Cette rencontre repose sur un
certain nombre de principes :
- Programmer, c'est connaître son public :
La disponibilité du public reste le maître mot. Tout au long de la
journée, les emplois du temps du public varient et déterminent le
potentiel d'auditeurs disponibles à une heure donnée. Pour le
programmateur, la sociologie des habitudes de vie est une donnée
fondamentale : horaires de travail, temps de transport, habitudes alimentaires,
loisirs, etc. Ces informations permettent de connaître le nombre de
personnes qui seraient devant le petit écran ou à
côté d'un poste récepteur radio à un moment
donné et de déterminer les caractéristiques
sociodémographiques de ces personnes.
- Le découpage de la journée : Le
programmateur divise la journée en plusieurs tranches. L'objectif est de
concevoir des programmes en fonction du public disponible. Dans les villes
modernes, le matin et l'après-midi, les femmes ménagères,
les retraités, les malades, les chômeurs sont à la maison,
et donc disponibles et disposés à regarder la
télévision ; entre 12 et 17 heures les enfants ont regagné
la maison du retour de l'école ; alors que le soir entre 19 et 22
heures, l'ensemble de la famille a retrouvé le foyer, c'est l'heure de
grande écoute, etc. Toutes ces données intéressent le
programmateur. Le programmateur doit rester attentif à l'entrée
et à la sortie de différentes couches du public. Il ne suffit pas
seulement de découper la journée pour construire la grille des
programmes, mais il faut régulièrement rester à
l'écoute du public pour déceler le changement d'habitude et
l'émergence des problèmes nouveaux qui puissent susciter des
programmes appropriés. Il convient également d'ausculter les
habitudes des personnes suivant les saisons. Ainsi l'arrivée des
vacances scolaires constitue un moment important d'adaptation des programmes.
Il en est de même lors d'événements importants, comme la
Coupe du Monde.
- La durée des programmes : Il y a certes
des tranches horaires destinées à des publics différents.
Chaque public a ses habitudes, son goût et ses aspirations. Ainsi, les
durées des émissions sont-elles calibrées sur les
habitudes de chaque couche. Selon des tranches horaires, on retrouve des
durées différentes : la longue durée (90 minutes) pour le
prime time avec des films de cinéma, du sport ou des
variétés, des émissions plus courtes (30 à 60
minutes) dans la journée et la deuxième partie de la
soirée. Les programmes les plus chers sont prévus pour le prime
time. Le programmateur est tenu d'adapter la définition et la conception
des programmes au style de la grille ainsi qu'aux exigences de celle-ci.
- L'offre télévisuelle : Il semble
que toute chaîne de télévision propose à son public
les mêmes types de programmes. En tout état de cause, tout
programmateur est toujours hanté par le souci de concilier le plus
possible la télévision offerte et la télévision
consommée. Il n'existerait pas beaucoup de différences entre les
habitudes de consommation des différentes couches du public. La seule
différence pertinente concerne la distinction entre ceux qui regardent
beaucoup la télévision et ceux qui regardent peu la
télévision. Les gros consommateurs attendent tout de la
télévision : information, distraction, formation, etc.
PourMichel Souchon: «Le public des émissions
spécifiques n'est pas le public spécifique visé par ces
émissions, mais les gros consommateurs de
télévision...»36(*)La télévision joue, ainsi, son
rôle des médias de masse, même si l'audience peut, de temps
en temps, varier suivant des données sociodémographiques, mais
dont le programmateur doit tenir compte.
- L'observation de la concurrence : La
programmation doit prendre en considération la présence des
programmes des chaînes concurrentes. Selon que la chaîne
détient le statut de leader ou occupe la position de challenger, les
stratégies de programmation diffèrent. D'une part, les
chaînes leaders doivent à chaque moment proposer le programme le
plus attractif pour la grande masse du public et repousser le minimum de
personnes, surtout en prime time. Les chaînes challengers
doivent, au contraire, faire des contre-programmes pour conquérir les
publics délaissés ou repoussés par les programmes trop
attrape tout.
- La grille des programmes, reflet de l'image de la
chaîne : La programmation doit instaurer de la cohérence
qui permet de reconstruire l'image de la chaîne. Cela signifie,
qu'à travers la grille des programmes, le public doit être capable
de reconnaître l'identité de la chaîne. L'image de la
chaîne doit être bien identifiée, et non pas
dispersée. On ne doit pas, par exemple, retrouver des programmes
antagonistes. De même, il faut se prémunir contre le risque de
succomber à la monotonie en voulant rester trop conformiste. Les
éléments relevant de l'habillage et de l'autopromotion sont le
plus souvent mobilisés pour construire l'identité de la
chaîne. Ces éléments ne doivent pas être
utilisés de manière isolée ou mécanique. Ils
doivent participer à la philosophie générale de la
programmation. Les animateurs d'un autre programme sont invités dans le
programme en cours et l'animateur de tel programme annonce le contenu ou les
thèmes relatifs aux programmes suivants. Cela permet non seulement
d'assurer la fluidité de la grille des programmes, mais aussi de donner
une image unique et cohérente du discours proposé par la
chaîne. La télévision moderne, du fait de la concurrence
ambiante, sollicitent largement la diffusion des bandes d'autopromotion qui
reviennent à intervalles réguliers, l'objectif étant de se
distinguer des autres, étant entendu que des chaînes peuvent
diffuser le même type de programme à la même heure.
- Les trois principes de la construction de la grille des
programmes : C'est Jean Stock qui a énoncé les
principes d'horizontalité, de verticalité et de participation du
public. Selon le principe d'horizontalité, la chaîne doit
permettre au public de connaître les différents rendez-vous pour
le fidéliser au menu qu'elle propose. Le principe de verticalité
consiste pour la chaîne de gérer la compatibilité des
publics des programmes qui se suivent afin que ces programmes puissent
être vus le plus longtemps possibles. Suivant le dernier principe, la
participation du public, la chaîne doit organiser le mode d'animation qui
doit inciter, en permanence ou régulièrement, le public à
se manifester par courrier, au téléphone ou dans le cadre
d'émission en direct.
- Quelques techniques de confection de la grille des
programmes37(*) :
Ce sont des techniques qui ont été largement
expérimentées aux Etats-Unis d'Amérique et rependues
à travers à le monde. Le programmateur est appelé à
les appliquer pour parvenir à une programmation qui puisse non seulement
répondre aux aspirations du public, mais aussi instaurer de la
cohérence dans la grille des programmes, en fonction des règles
et des contraintes que suppose la diffusion des programmes.
Il s'agit de :
- Stripping : c'est la programmation d'une
série à la même heure, cinq jours par semaine. Cela
facilite la promotion du programme et favorise la fidélisation de
l'audience.
- Checkerboarding : c'est la programmation de cinq
séries différentes par semaine à la même heure.
Cette technique a l'avantage de pallier le nombre insuffisant d'épisodes
disponibles pour le stripping.
- Leadin : c'est la diffusion des programmes les plus
populaires au début d'une tranche pour assurer l'audience des programmes
suivants. Ainsi, on change le programme à succès de son horaire
habituel, ce qui peut lui causer du tort. Cependant, cette technique permet de
conserver une bonne partie de l'audience entre deux programmes sans changer des
chaînes.
- Hammocking : c'est l'insertion entre deux
programmes à succès d'un nouveau programme compatible pour
faciliter son lancement. Cette technique est dangereuse dans le cas d'un
programme repoussé.
- Tentpoling : c'est l'insertion d'une série
à succès entre deux programmes nouveaux afin de les faire
bénéficier de son audience. C'est une stratégie
employée lors qu'une chaîne manque de programmes pour appliquer le
hammocking.
- Stunting : c'est la modification surprise de la
grille régulière des programmes incluant la programmation de
mini-séries ou de programmes-événements, le changement
brutal de la durée d'un programme régulier, la diffusion continue
de specials sur plusieurs jours (stacting) au moment des sondages
d'écoute trimestriels (sweeps). Cette stratégie coûte cher
à la chaîne, elle mobilise les meilleures ressources en
programmes.
- Spinoffs : c'est la création d'une
série à partir des personnages secondaires d'une série
à succès. La technique permet d'assurer au nouveau programme une
audience immédiate.
- Crossover : c'est le passage d'une vedette, d'une
série à succès à une série adjacente pour
améliorer son écoute.
- Agingthedemos : c'est une technique qui consiste
à gérer des courants d'audience de manière à capter
successivement l'audience enfantine puis adulte...
L'ensemble de ces principes et techniques sont
résumés par les auteurs de Médias. Ainsi,
écrivent-ils, « l'heure à laquelle passe une émission
et la nature des émissions diffusées à la même heure
par les deux rivaux peuvent décider de leur survie. Comme des
généraux manoeuvrant leurs troupes, les responsables de la
programmation des trois réseaux font bouger leurs émissions
figurant sur leurs grilles, de tranches en tranches horaires.
S'il opte pour l'offensive, un directeur de la programmation
placera peut-être une nouvelle émission prometteuse à une
heure où les programmes offerts par ses rivaux sont relativement
faibles. Ce qui devait lui assurer un maximum de spectateurs. S'il est plus
porté vers la défensive, il pourra déplacer une
émission bien établie sur une case horaire correspondant à
une des émissions très suivies des autres réseaux, dans
l'espoir de « souffler » des téléspectateurs à
la concurrence38(*).
L'une des pratiques les plus courantes consiste à
programmer une nouvelle émission tout de suite après un des
« tubes » du réseau, afin de profiter de l'audience
déjà en place qui a regardé l'émission
précédente et qui décide de jeter un coup d'oeil à
la nouvelle, plutôt que de se lever pour changer de chaîne.
Un autre truc est d'offrir un hamac à la
nouvelle émission, en la plaçant entre deux émissions qui
marchent très fort. Il est aussi très courant de concentrer
plusieurs des grands succès du réseau, sur des émissions
comiques, le même soir de la semaine ; la direction espère que
l'impact combiné de tous les bons indices d'écoute permettra
à son réseau de revendiquer que cette soirée-là lui
« revient » de droit, dans la guerre incessante qui l'oppose aux
organisations rivales.
Il y a des myriades de ruses à faire jouer dans le
domaine de la programmation. Si l'une d'entre elles fait monter l'indice
d'écoute d'une émission en difficulté ou fait baisser
celui d'un des tubes de la concurrence, la manoeuvre fait figure de
succès, même si certains téléspectateurs sont
ulcérés d'être ainsi tirés de leur confortable
routine»39(*)
Comme l'indique l'ensemble de ces techniques, la programmation
constitue une activité scientifiquement calculée et
mesurée. Rien ne se fait plus au hasard. L'impératif du service
public et du gain de l'audience amène les propriétaires des
médias audiovisuels à mener des études, en amont et en
aval, pour offrir au public exactement les réponses qu'il recherche dans
la consommation des médias.
On a pu établir que, dans l'ensemble, une certaine
catégorie de téléspectateurs (classe inférieure,
vieillards et jeunes enfants) est intéressée par la
majorité des programmes, cependant qu'une autre catégorie (classe
moyenne supérieure, intellectuels) se caractérise par des
jugements très critiques.
Une troisième catégorie (cadre moyen, habitants
de grandes villes) accepte bien la plupart des émissions, mais les
choisit avec discernement. Enfin, certains types d'émissions (sports,
musique, magazines) ont la faveur d'une catégorie
déterminée du public.
Dans presque tous les pays, ce sont les programmes de fiction
(dramatiques, films, séries) qui recueillent le plus
d'approbations.40(*)
1.2. Cadre
théorique
Toute recherche scientifique en Sciences de l'Information et
de la Communication, pour être opérationnelle, évoque une
ou des théories appropriées à l'objet d'étude et
à l'hypothèse construite, afin de permettre l'explication du
phénomène étudié.
C'est ainsi que dans le cadre de notre étude, nous
avons évoqué la théorie de la programmation.
Elaborée par Guy Lochard et Jean-Claude Soulage, la
théorie de programmation vise à coïncider les contenus
à proposer avec la disponibilité du public. C'est ce que nous
appelons correspondre « le temps social » au
« temps télévisuel ». Elle poursuit les buts
et des objectifs contenus dans le cahier des charges et dans la ligne
éditoriale de chaque entreprise de radio ou
télédiffusion.
En tant que processus, les deux auteurs trouvent dans la
programmation et établissent des types de programmes qui trouvent leur
fondement dans des buts actionnels et des visées énonciatives.
Ils conçoivent ces buts comme « des contrats » que
la chaine tient avec son public.
Lochard et Soulages ont ajouté les notions de contrat
commercial à une théorie d'après laquelle des buts et des
objectifs doivent être repris dans le cahier des charges et être
visés suivant la ligne éditoriale ou politique
rédactionnelle de chaque média. En développant cette
théorie, ils trouvent dans chaque programmation quatre buts actionnels
:
- Faire-savoir : correspond au contrat de journal, de bulletin
d'information, flash, d'information, etc. ;
- Faire-plaire : correspond au contrat de divertissement
(fiction, sport, jeux, musique, théâtre, etc.) ;
- Faire-comprendre : correspond au contrat explicatif et
pédagogique (magazines, documentaire) ;
- Faire-faire : caractérise le contrat d'assistance
(téléthon).
De là, on peut retenir les déterminants d'une
programmation, la masse financière, les dispositions
réglementaires, les durées de programmes, les temps que les
téléspectateurs accordent à la concurrence et
l'inscription de la grille des programmes.
Cette dernière est capitale pour une chaîne de
télévision car, elle constitue un repère, un guide pour
les téléspectateurs dans la masse d'émissions
diffusées. Elle implique donc une idée de
régularité, de rendez-vous et crée des habitudes de se
retrouver devant l'écran de télévision.41(*)
Il est évident que l'analyse des programmes d'une
station de télévision peut être évaluée
suivant deux principaux modes de comptage. Il s'agit, d'une part de, la
fréquence avec laquelle une unité pertinente
apparaît, en l'occurrence l'émission et d'autre part le
volume horaire qu'occupe chaque type d'émission.
Conclusion partielle
Ce chapitre a été consacré à
l'explication des concepts clés de notre sujet de recherche et aussi
à l'évocation d'une théorie pour élucider notre
problématique. Ainsi le chapitre suivant porte sur le contexte
général de l'étude.
DEUXIEMECHAPITRE :
CONTEXTE GENERAL DE L'ETUDE
Ce chapitre procède à la présentation de
la RTNC Kisangani et la VOA, dont leurs grilles des programmes font l'objet de
notre étude.
2.1. Présentation de
la RTNC Kisangani
2.1.1. Historique de la RTNC
La Radiotélévision Nationale Congolaise
appelée à l'époque coloniale, la Radio Congo-Belge,
était créée par les colonisateurs et inaugurée par
le Roi des Belges, Baudouin 1er, en 1955. Son centre de production
était toujours, sur l'avenue de la Radio dans la Commune Makiso, tandis
que son centre d'émission se trouvait dans la Commune Tshopo (actuelle),
au quartier Kapalata, au nord de la Rivière Tshopo.42(*)
La Radio Congo-Belge était d'un émetteur onde
courte de 1000 watts logé dans son centre d'émission. Cette
puissance permettait une large couverture ; autrement dit, la Radio
Congo-Belge était captée au-delà des frontières de
la Province Orientale (actuellement Province de la Tshopo). Elle
émettait sur 49m bande.43(*)
La mission de la Radio Congo-Belge était d'asseoir
l'autorité de la colonisation parmi les autochtones et en même
temps informer les blancs et les affranchis Congolais des nouvelles de la
métropole.44(*)
De l'année 1955 jusqu'à 1960, la Radiodiffusion
ainsi que la Direction des informations (c'est-à-dire la presse
écrite) dépendaient de la Direction Provinciale des Affaires
Intérieures et Main-d'oeuvre (AIMO). Après 1960, la Radio ainsi
que les informations ont été détachées de la
Direction des Affaires Intérieures pour devenir des Directions
indépendantes. Ensuite, vers 1972, les deux Directions ont cessé
d'être indépendantes et sont mises sous l'autorité de la
Division de l'information et de la presse.45(*)
Enfin, en 1975, la chaîne de la Télévision
a été inaugurée par le Président de la
République du Zaïre (actuellement République
Démocratique du Congo), le Maréchal Mobutu, le 24 novembre
1975.46(*)
2.1.2. Situation
géographique47(*)
Pour des raisons d'espace, les deux Centres de production
n'étaient pas ensemble au départ. Depuis le 14 janvier 1955, le
Centre de production de la Radio se trouvait sur l'Avenue de la Radio, non loin
de l'Hôtel de Poste et en diagonale de l'ex-Banque du peuple
(actuellement ONG-Bamanisa, où fonctionne actuellement la Banque TMB).
Mais à dater du 10 mars 2012, les installations de la Radio ont
été délocalisées au 1er niveau du
Bâtiment abritant la Télévision sur l'Avenue Matabo, en
face de la Division Provinciale du Plan dans la Commune Makiso.
Avec l'acquisition de ses propres émetteurs Radio et TV
de 1.000 watts chacun, installés toujours sur l'Avenue Matabo,
grâce au Gouvernement Provincial sous le règne du Gouverneur
Médard Autsai Asenga, la RTNC a cessé de dépendre depuis
le 03 Novembre 2010, de Centre d'émission de Konga Konga, situé
dans la Commune Kisangani et qui s'occupait de la diffusion de ses programmes.
2.1.3. Du statut de la
RTNC48(*)
Par ordonnance-loi n°81-050 du 2 avril 1981 portant sur
la création et le statut de la RTNC, celle-ci était devenu
l'Office Zaïrois de la Radio et de la Télévision (OZRT).
Ainsi, son fonctionnement est, dès lors, soumis à l'ordonnance
n°78-002 du 6 janvier 1978 portant dispositions générales
applicables aux entreprises de l'Etat avec son statut propre. En ce qui la
concerne, c'est donc un établissement public à caractère
éducatif, industriel et commercial.
En effet, l'OZRT a reçu une mission d'exploitation de
la radio et de la télévision pour informer, former
(éduquer) et divertir sainement le public ; créer et
promouvoir les productions cinématographiques et autres activités
y rapportant.
Enfin, suite au changement du régime en 1997, par la
prise du pouvoir par le Président Laurent-Désiré Kabila,
l'OZRT est redevenu RTNC. Elle est placée toujours sous la tutelle du
Ministère de l'Information et de la Presse.
2.1.4. Structure et
fonctionnement de la RTNC/Kisangani
Depuis 1998 jusqu'à ces jours, la structure officielle
de la RTNC est celle issue de la décision n°009/PCR/RTNC/98 portant
révision des grades et fonctions de cadres et agents de la
Radiotélévision Nationale Congolaise de la Province Orientale.
Cette décision reconnaît la structure organique suivante :
- 1 Directeur Provincial ;
- 3 Sous-directeurs ;
- 6 Chefs de Service ;
- 16 Chefs de Section ;
- 26 Attachés de Bureau de 1ère
classe ;
- 7 Attachés de Bureau de 2ème
classe ;
- 9 Agents de Bureau de 1ère
classe ;
- 8 Agents de Bureau de 2ème
classe ;
- 2 Agents auxiliaires de
1èreclasse ;
- Agents auxiliaires de 2ème classe, et il
n'y a pas d'huissier.
Ø 2.1.4.1. Organigramme de la
RTNC/Kisangani
DIRECTION PROVINCIALE
Service Intendance
Moyens Communs
Technique Maintenance
Section Prog. Radio
Section Prog. TV
Section Rég. TV
Section Rég. Radio
S/Direction Technique
Service Régie Radio/TV
Service/Prog. Radio/TV
Service/Infos Radio/TV
S/Direction Audiovisuel
Section Actualité Filmées
Section Infos Radio
Section Enquêtes et Magasines
Section Infos TV
Section Techn. Radio Expl.
Section Commerciale
Section Finances
Section Personnel
Section Techn. TV Expl.
Maintenance
Service Tech. Radio
Service Tech. TV
Service Logistique
S/Direction Logistique
Secrétaire de Direction
De la lecture de cet organigramme, il se dégage que la
Direction Provinciale est assistée par trois Directions à
savoir :
- La sous-direction logistique, autrement dit administration,
finances et patrimoine ;
- La sous-direction de l'audiovisuel ;
- La sous-direction technique.
2.1.4.2. Fonctionnement49(*)
1° La Direction Provinciale
La Direction Provinciale est dirigée par un Directeur
Provincial qui :
- Représente le Directeur Général (DG) ou
national au niveau de la Province et coordonne toutes les activités de
la RTNC en Province ;
- Gère les ressources humaines, financières et
patrimoniales de l'entreprise ;
- Elabore le budget annuel de l'entreprise en application des
directives et instructions émanant de la hiérarchie ;
- Applique la politique de l'information et de programmes
Radio et Télévision ;
- Approuve les grilles saisonnières et permanentes des
programmes Radio-TV de sa station ;
- Préside les réunions hebdomadaires avec le
Comité afin d'évaluer et critiquer la marche de
l'entreprise ;
- Préside mensuellement ou trimestriellement des
assemblées générales regroupant tout le personnel de
l'entreprise en cas de besoin ;
- Est le gestionnaire n°1 de la station et doit
répondre à toute interpellation de la hiérarchie ;
- Assiste aux colloques, conférences et
séminaires d'intérêt provincial ou national qui concerne
les problèmes d'informations, des programmes ou la technique
Radio/TV ;
- Commande les enquêtes de l'auditoire pour
connaître le goût et les réactions du public dans le domaine
des émissions TV ;
- Signe le contrat publicitaire avec les annonceurs et
différents partenaires ;
- Garde des bonnes relations avec les responsables des
institutions publiques et privées ;
- Rédige un rapport d'activités à
l'intention de la hiérarchie à la fin de chaque année.
2° Le Secrétariat de
Direction
Le Secrétariat de Direction de la RTNC a pour
tâches essentielles :
- Préparer l'agenda de la Direction (journalier et
hebdomadaire et même mensuel) ;
- Initier et élaborer des correspondances de la
Direction ;
- Recevoir et expédier des courriers (tant internes
qu'externes) ;
- Classer les correspondances reçues et copier les
correspondances expédiées.
3° La Sous-direction de la
logistique
C'est l'une des trois sous-directions de la RTNC qui est
dirigée par un Sous-directeur logistique. Il se charge de
l'administration, des finances et du patrimoine. Il signe conjointement avec la
Direction, les correspondances tant internes qu'externes en matière
administrative, financière et patrimoniale. Pour assurer sa fonction,
cette sous-direction se sert également de deux services qui
sont :
- Le service de la logistique et ;
- Le service de l'intendance.
A leurs tours, ces services gèrent les sections
structurées de la manière suivante :
1° Service de la logistique, avec trois sections
suivantes :
- La section des finances ;
- La section commerciale ;
- La section du personnel.
Le service de l'intendance n'a qu'une
section :
- La section des moyens communs.
Ø La section des finances
Elle est dirigée par un Chef de Section. Celui-ci est
secondé par quelques agents de collaboration. Comme la
comptabilité de la RTNC ne se fait qu'à Kinshasa, pour toute la
République, les Provinces ne se limitent qu'au niveau de la
trésorerie et d'autres opérations des comptes avec les
partenaires locaux et même lointains.
Le rôle de la section des finances (ou de
trésorerie) est de gérer les renseignements des recettes, les
décaissements pour les différentes charges et dépenses,
les comptes des clients, des fournisseurs, du personnel, des créditeurs
et débiteurs divers, de recouvrements, des comptes de services
réciproques.
Ø La caisse
La caisse se charge des opérations d'encaissement des
recettes, de leur garde et de leur décaissement. Pour assurer ces
opérations, le caissier se sert des documents suivants : un livre
de caisse, un carnet des reçus et un carnet des bons de sortie caisse.
Puisque deux monnaies sont utilisées, le trésorier dispose alors
de deux livres de caisse, deux carnets des reçus et de deux carnets de
bons de sortie caisse : les uns pour la monnaie nationale et les autres
pour la devise (précisément le dollar américain) ;
les deux opérations de monnaie et devise étant faites
séparément par la même trésorerie.
Ø La section commerciale
Elle est la section qui s'occupe des activités
commerciales de la RTNC. Concrètement, elle s'occupe de :
- La prospection des marchés publicitaires ;
- La vente des productions audiovisuelles ;
- La location de l'espace d'antenne :
o Tranche antenne pour émissions ;
o Tranche antenne pour retransmission ;
o Information commerciale dans le corps du journal radio ou
TV ;
o Reportage et/ou publi-reportage ;
o Télé promotion.
- La rentabilisation du patrimoine : communiqués,
location matériel (caméra...) ;
- Les préparations des conducteurs de diffusion
commerciale ;
- La facturation ;
- La lutte contre la diffusion des éléments
frauduleux ;
- L'établissement du document de statistique de
vente.
Pour bien remplir ces tâches, le travail est reparti en
trois niveaux :
- Cellule de vente ;
- La préparation de conducteurs, le suivi des
éléments en cours ;
- La facturation et la statistique.
v La cellule de vente : c'est elle qui est en contact
avec la clientèle. On trouve, ici, deux catégories du
personnel : ceux qui cherchent le marché à
l'extérieur et ceux qui reçoivent les clients sur place. Deux
possibilités se présentent :
o Le cas qui aboutit à la signature d'un contrat, et
o Le cas de la vente au cash.
Pour le cas qui aboutit à la signature d'un contrat de
diffusion sur antenne d'un service demandé, la procédure monte la
filière jusqu'à la Direction. Après la signature du
contrat, l'étape qui suit est la même que la vente au cash.
Le document utilisé à ce niveau est le registre
d'entrée qui enregistre tous les cas de vente conclue. L'enregistrement
se fait en deux temps, avant et après l'encaissement de fond à la
caisse.
Le client se fait d'abord enregistré sur le registre
d'entrée, puis il passe à la caisse pour le paiement. Ensuite, la
caisse retourne les jeux « élément-
2ème volet de reçu », à la
commerciale et la cellule de vente complète, l'enregistrement avec les
informations venues de la caisse. Les communiqués officiels ont leur
registre à part.
Après ce niveau, vient l'étape de la
programmation de diffusion des communiqués et publicités. Tout se
fait dans un conducteur de publicités. Celle-ci n'est qu'une liste qui
comprend les noms de tous les communiqués et publicités à
diffuser au cours d'une journée. Puisque tout élément
payé s'annexe avec un volet de reçu, celui-ci se détache
de l'élément à l'échéance de la diffusion et
c'est après avoir été dûment signé par le
Chef commercial que le reçu rentre aux finances pour annuler
l'écriture « avance et acompte reçu ».
Concomitamment, les en-cours continuent à être
cochés dans un registre de suivi. Ceci permet de connaître
à tout moment le nombre de diffusions réellement diffusé
et celles qui reste à diffuser pour un élément, les
ratés et leurs causes, pour une récupération
éventuelle à la fin de la période convenue.
Pour les cas des éléments frauduleux, ce sont
les éléments qui n'ont pas de reçu, ni autre autorisation
expresse de la hiérarchie. Celle-ci statue sur le cas des fraudes et
éventuellement sanctionne.
A la fin de chaque mois, le service de facturation
établit les factures pour les clients liés par contrat avec la
RTNC et, enfin, la statistique est établie. Le tout faisant le rapport
d'activité mensuelle qui est transmis à la hiérarchie.
Ø La section du personnel
Cette section s'occupe essentiellement de :
- Elaborer le rapport administratif ;
- Mettre à jour les dossiers du personnel ;
- Etablir des états de paie ;
- Contrôler les factures en provenance des Centres
Médicaux et Pharmaceutiques ;
- Connaître la position administrative des cadres et
agents en congé, en mutation, en déplacement ou malades ;
- Suivre le mouvement de chaque agent.
Les opérations de paie, de soins médicaux et
pharmaceutiques et les frais funéraires lient la section du personnel
aux finances.
Ø Les opérations de paie de salaire
du personnel50(*)
Le salaire qui vient de comptable d'Etat est d'abord
présenté à la caisse avec les documents y
afférents. Après la vérification de la conformité
des sommes sur le document et la liquidité, le caissier établit
un reçu qui reprend le montant présenté et l'encaisse.
L'opération se termine en faisant la mise à jour
des documents. A la paie du personnel, l'agent du service de personnel apporte
les documents de paie annexés à celui de l'ordre de paiement
dûment signé par la hiérarchie compétente à
la caisse ; le caissier lui remet le fond et met à jour ses livres.
Après la paie, un rapport de paie est établi. Ce rapport reprend
la somme obtenue de la caisse, la somme effectivement payée au personnel
ainsi que la somme restante retournée à la caisse.
Une copie de la liste signée par les agents et une
copie de rapport de paie sont remises à la caisse pour constituer des
justificatifs de rapport de caisse et de l'opération de paie du
personnel.
Une autre opération entre la trésorerie et la
section du personnel est celle de soins médicaux et pharmaceutiques. Il
en est de même des cas sociaux, des primes, etc.
Ø La section des moyens
communs
Elle dépend du service de l'intendance qui est l'un des
deux services de la sous-direction de la logistique. Les tâches
attribuées à la section des moyens communs sont :
- Entretien et réparation des immobiliers et mobiliers,
matériels, réseau électrique ;
- Achat et conservation des fournitures et des
matériels ;
- Conservation des titres des immeubles, sites,
matériels et des mobiliers ;
- Conservation de charroi automobile et autre matériel
roulant ;
- Faire l'inventaire extracomptable et conserver le livre de
l'inventaire.
Cette section produit également des recettes souvent
hors exploitation. Il s'agit de :
- Utilisation de son matériel du transport à de
faits de transport des personnes et/ou des biens ;
- Assurer la vente des matériels, mobiliers qui sont
considérés comme amortis.
La même filière d'encaissement est suivie comme
expliquée dans la partie section commerciale.
4° La sous-direction de
l'audiovisuel
Le concept « audiovisuel », mot qui se
traduit par « audition-vision », veut dire audition des
sons (parole, musique) et vision (des images). De là, la gestion des
images et des sons produits et diffusés par la RTNC est assurée
par la sous-direction audiovisuelle à travers les informations,
émissions, ....
La sous-direction audiovisuelle est la raison même de
l'existence de la Radiotélévision Nationale Congolaise. Enfin,
elle miroite l'entreprise vers son environnement extérieur.
La sous-direction de l'audiovisuel gère deux services
qui, à leur tour, gèrent chacun un nombre des sections (voir
l'organigramme). Il s'agit de Services des programmes et celui des
informations. Le service des programmes est celui qui initie, élabore et
gère les programmes à diffuser. Un programme est tout ce qui se
passe à l'antenne. Il y a trois sortes des programmes :
- Programme spécialisé (thématique) qui
fait appel à un spécialiste extérieur ;
- Programme normal qui est produit par la RTNC,
elle-même (panier de ménagère, antenne publicitaire,
journaux, détente en musique, etc.) ; et
- Programme libre c'est-à-dire qui n'est pas
préparé.
Le service des programmes gère 4 sections dont, deux de
programmes (Radio et TV) et deux sections de régie (Radio et TV). Le
service des informations contrôle également quatre
secteurs :
- Rédaction : récolte, traitement et
diffusion des informations au quotidien ;
- Enquêtes et magazines qui traitent de façon
détaillée, après enquête et vérification
auprès des experts attitrés, un dossier ;
- Les sports : tout ce qui concerne les sports ;
- Actualités filmées : pour les
actualités en images.
5° La sous-direction
technique
Elle est la première collaboratrice de la Direction en
matière technique. A l'instar des autres sous-directions, elle signe
conjointement avec le directeur tout document qui engage la RTNC en
matière technique. Concrètement, elle gère les
matériels électroniques de production dans le studio et des
émetteurs Radio et TV (choix d'achat, installation, exploitation,
entretien et réparation de mise hors service...).51(*)
Il est secondé par deux Chefs de service, à
savoir le Service technique Radio et TV, dont chacun a sous sa gestion deux
Chefs de Section.
Selon le cas, les Chefs des Sections Radio et TV ont sous
leurs autorités :
- Les opérateurs de prise des vues (cameramen en
TV) ;
- Les opérateurs de prise de son (Radio et
TV) ;
- Les techniciens d'exploitation; et
- Les techniciens de maintenance pour l'entretien et
réparation des matériels.
2.2. Présentation de
Voice of America
2.2.1. Description
Voice of America est une chaine du Gouvernement
fédéral des Etats-Unis diffusant les émissions
hertziennes, par voie de câble et Internet. Située à
Washington (siège social), VOA a été créée
le 1er Février 1942.52(*)
Voice of America (VOA), ou en français la Voix de
l'Amérique, est le
service
de diffusion internationale par radio et télévision du
gouvernement américain. Contrairement à la
Deutsche Welle,
Radio
France internationale ou
BBC World
Service, VOA est directement contrôlé par l'État. Son
organisme de tutelle est l'International Broadcasting Bureau. Il y a aussi
plusieurs stations de radio affiliées ou engagées avec VOA qui
diffusent ses programmes. Ceux-ci sont également disponibles sur
internet.53(*)
VOA fut d'abord installé à Union Township
(aujourd'hui : West Chester Township), dans l'État de l'Ohio. Parmi
d'autres sites de VOA se trouvent ceux de
Dixon (
Californie),
Hawaï,
Okinawa, au
Liberia, au
Costa Rica et au
Belize.54(*)
L'auditoire de Voice of America dépasserait 116
millions d'auditeurs et de téléspectateurs en
2006, contre 163 millions pour
BBC World Service
et 44 millions pour
RFI.55(*)
2.2.2. Objectifs
Les buts de VOA sont définis dans une charte
établie en
1960 et devenue loi, le
12
juillet
1976 (Public Law 94-350). Ils
sont au nombre de trois56(*) :
- Être une source fiable d'information, avec
précision et objectivité ;
- Présenter la société américaine,
ses modes de pensée et ses institutions ;
- Présenter avec clarté la politique
américaine.
2.2.3. Histoire
L'histoire de la
création de VOA est divisée en trois phases :
2.2.3.1. Seconde Guerre
mondiale
En matière de diffusion radiophonique internationale,
les
États-Unis
ont fait preuve de retard : dans les années 1930, ils sont le seul
grand pays à ne pas disposer de radio publique émettant vers
l'étranger. Seule une douzaine d'émetteurs ondes courtes de
faible puissance et appartenant au secteur privé existaient alors dans
ce pays.57(*)
En
1941, plusieurs d'entre eux
sont loués par la Coordination for Inter-American Affairs (CIAA) pour
diffuser des programmes vers l'Amérique Latine. Le
Columbia
Broadcasting System a collaboré avec la CIAA et le
Département
d'Etat des États-Unis pour diffuser des programmes musicaux à
l'appui de ses initiatives de
diplomatie
culturelle dans toute l'Amérique latine (1942-1949).58(*)
Au milieu de
1941, le Président
américain Roosevelt crée le Foreign Information Service (FIS)
chargé d'émettre vers l'étranger. L'entrée en
guerre des États-Unis contre le Japon et l'Allemagne à la fin de
cette même année facilite les choses.59(*)
Dès décembre 1941, le F.I.S. lance ses
premières émissions à destination de l'Asie. Le
24
février
1942, le FIS débute sa
diffusion vers l'Europe grâce aux émetteurs à ondes courtes
de la
BBC. En juin
1942, Voice of America est
placée sous l'autorité de l'Office of War Information
(OWI).60(*)
Avec la fin de la guerre, Voice of America ferme plusieurs de
ses services en langues étrangères. À la fin de
1945, un comité
désigné par le Gouvernement des États-Unis et
présidé par Arthur McMahon de l'Université de Columbia lui
demande de prêter plus d'attention à VOA. Ainsi la station, de
même que la CIAA passe sous le contrôle du '
Département
d'État le
31
décembre
1945.61(*)
2.2.3.2. Début de la Guerre froide : 1947
-1953
L'apparition de la
Guerre froide en
1947 donne une nouvelle
justification à l'existence de Voice of America : faire entendre la
voix de l'Amérique face à celle de l'
Union
soviétique. En
1948 est voté le
Smith-Mundt
Act qui fait dépendre les services de diffusion à
l'étranger de l'Office of International Information of Department of
State.62(*)
La Voix de l'Amérique connaît une grave crise en
1953. C'est à partir du
16
février
1953 que le Sénateur
Joseph McCarthy
s'intéresse à VOA, dont il accuse certains employés de
« négligence favorisant le
communisme ».
Plusieurs salariés doivent démissionner ou sont licenciés,
le budget de la station est diminué, passant de 21 à 16 millions
de dollars, le projet de construction d'
émetteurs
est arrêté et plusieurs services en langues
étrangères sont supprimés.63(*)
2.2.3.3. Suite de la Guerre froide :
1953-1990
La même année une commission
désignée par le Président Eisenhower conclut que les
services d'information destinés à l'étranger ne doivent
plus être contrôlés par le Département d'État.
Aussi l'United States Information Agency (USIA) est créée le
1er
août
1953, dont dépend Voice
of America. De plus, la station déménage de New-York à
Washington.64(*)
En
1960, le Directeur de l'USIA
adopte la charte de Voice of America qui établit les principes
guidant la station de radio. En
1969, elle connaît sa
meilleure audience : 800 millions de personnes suivent sa retransmission
des premiers pas de l'être humain sur la
Lune.
Le
12
juillet
1976, la charte de VOA devient
loi fédérale (Public Law 94-350). En
1977, la station devient le
premier diffuseur international à utiliser en permanence le satellite
pour transmettre des émissions.65(*)
En Amérique latine, le Gouvernement américain
employa Voice of America dans les campagnes médiatiques qui ont
précédé le renversement de
Jacobo
Arbenz au
Guatemala (1954), la
tentative d'
invasion
de la Baie des Cochons (1961), le coup d'État contre
Juan Bosch
en
République
Dominicaine (1963) et l'
invasion
de ce pays (1965).66(*)
Au cours des années 1980, VOA lance ses programmes de
télévision. En
1983, elle initie un programme
de reconstruction et de modernisation de ses équipements techniques,
devenus obsolètes.67(*)
En
1997, le gouvernement albanais
coupe la diffusion des programmes de Voice of America par des stations locales.
La même année les diffuseurs américains vers
l'international accèdent au satellite Asia SAT 2. Un changement
important a lieu avec le Foreign Affairs Reform and Restructuring Act de
1998 qui, le
21
octobre
1998, place les diffuseurs
publics non-militaires de programmes destinés à l'étranger
sous la tutelle du Broadcasting Board of Directors, composé de neuf
membres.68(*)
Dès les mois suivant les
attentats
du 11 septembre 2001, Voice of America subit d'importantes pressions de la
part du gouvernement américain pour ne pas diffuser d'interviews de
personnes liées au terrorisme.
La volonté du gouvernement américain de
renforcer ses médias à l'étranger se traduit par une
augmentation de 30,96 % des crédits alloués à la Voix
de l'Amérique entre
2001 et
2002, ainsi que par le
maintien en
2002 d'un effectif important.
Depuis lors, le nombre d'employés a diminué, mais le budget de la
station de radio et de télévision ne cesse d'augmenter (166
millions de dollars en
2006).69(*)
Les troubles agitant la Somalie en
2006 et
2007 incitent la Voix de
l'Amérique à relancer ses programmes en
Somalie. Le nouveau budget
pour 2008, pas encore approuvé par le Congrès, entrainera
l'abandon des 14 heures quotidiennes de VOA News Now English et l'abandon de la
diffusion radiophonique en
cantonais, ouzbek,
croate, grec, hindi et russe. Les programmes destinés à la
Corée du
Nord, à
Cuba et au
Venezuela devraient
connaître une augmentation de leur volume. Le 12 août 2014, pour
des raisons budgétaires, Voice of America cesse d'émettre en grec
(couvrant la
Grèce et
Chypre).70(*)
Le 25 septembre 2018, l'
administration togolaise et
l'ambassade des
États-Unis
signent une convention pour permettre à « la Voix de
l'Amérique » de diffuser au
Togo en
FM. Le
14
décembre
2018, une
cérémonie à
Lomé lance
officiellement les activités de Voice of America au
Togo.71(*)
Le 6 mars 2020, Voice of America, qui diffuse sur le continent
africain depuis 60 ans, organise une cérémonie
commémorative au siège de la radio à
Washington.72(*)
2.2.4. Langues
Actuellement, la Voix de
l'Amérique émet actuellement en plus de 45 langues pour ses
émissions radiophoniques, et en 24 pour la
télévision73(*) :
2.2.5. Organisation
A. Lois
régissant VOA et l'IBB
Le Smith-Mundt Act de
1948 interdit à Voice
of America d'émettre directement pour les citoyens américains. Le
but originel de cette loi est d'éviter que le gouvernement
américain ait un impact direct sur sa population, au contraire de
nombreux pays d'
Europe.
Dans certains cas, l'approbation du Congrès a
été sollicitée pour diffuser des programmes aux
États-Unis,
comme pour l'émission télévisée Let Poland be
Poland. VOA est audible en ondes courtes et sur internet, ce dernier moyen
permettant aux Américains d'écouter cette station.74(*)
B.
Tutelle
L'organisme de tutelle de VOA est l'International Broad
casting Bureau (IBB), lui-même dépendant du Broad casting Board of
Governors(BBG). Le Directeur de l'IBB est nommé par le
Président
des États-Unis.75(*)
Bien que l'IBB ait fait figure de mur protégeant VOA et
les autres diffuseurs à vocation mondiale de toute interférence
politique, des critiques se sont levées ces dernières
années pour remettre en question le degré d'indépendance
des programmes d'information de VOA par rapport à la politique
gouvernementale.76(*)
Ainsi en
2001, Voice of America a subi
les pressions directes du gouvernement américain : en septembre
2001 le
département
d'État américain demande à la Voix de
l'Amérique de ne pas retransmettre l'interview qu'un de ses journalistes
avait fait du Mollah Omar, mais elle est tout de même diffusée le
25
septembre
2001.77(*)
Deux mois plus tard, le Directeur de la radio demande à
ses rédactions de respecter une loi américaine imposant de ne pas
diffuser d'interviews de personnes ou de gouvernants liés au
terrorisme.78(*)
Le
Broad
casting Board of Governors (BBG) est un organisme composé de neuf
personnes. Huit sont désignées par le Président des
États-Unis d'Amérique, leur nomination étant
confirmée ou infirmée par le Sénat.
Le Secrétaire d'État est membre d'office de cet
organisme. Ces membres appartiennent aux deux partis les plus importants aux
États-Unis,
le parti démocrate et le parti républicain. C'est l'organisme qui
dirige les diffuseurs d'État américains émettant pour
l'étranger. En plus de VOA, il a sous sa responsabilité Radio
Martí et TV Martí, destinés au
Cuba. D'autres entreprises
publiques dépendent du BBG, comme
Radio Sawa
destinée aux jeunes arabes,
Radio Free Europe
et
Radio Free
Asia.79(*)
En
2005, le budget de l'IBB et du
BBG
s'élevait à 248 millions de dollars, contre 233 millions en
200480(*)
C. Organisation
interne
Le Directeur gère les différents
départements et services composant la Voix de l'Amérique. Voici
la liste des directeurs81(*):
Voice of America comptait, en
2005, 1149 employés, un
nombre comparable à celui de
1998, qui s'élevait
à 1143. Toutefois, il est possible de distinguer trois périodes
dans l'évolution du nombre de salariés : de
1998 à
2000, l'effectif est stable,
et diminue même de
1999 à
2000, passant de 1152 à
1118 personnes. En
2001 l'effectif
s'accroît pour passer à 1353. Conséquence des attentats du
11 septembre, le nombre de personnes travaillant à VOA reste stable
l'année suivante (1353). Puis il diminue passant de 1353 en
2002 à 1212 en
2003 et 1149 en
2005.82(*)
D. Budget
Voice of America fonctionne grâce aux crédits
alloués par le
Congrès
des États-Unis. En
2006, le budget
s'élevait à 166 millions de dollars, soit 124,7 millions d'euros
ou 195,2 millions de dollars canadiens.83(*)
Le budget de VOA augmente constamment de
1998 à
2006. De
1998 à
2001, il passe de 102,478
à 112,7 millions de dollars. Les attentats du 11 septembre 2001 incitent
le gouvernement à renforcer la puissance d'action de VOA. qui voit son
budget augmenter de 30,96 % entre
2001 et
2002. Entre
2002 et
2006, il s'est accru de
12,48 %, passant de 147,588 à 166 millions de dollars.84(*)
E. Controverses
1° Souveraineté
nationale
Il a parfois été suggéré que le
gouvernement américain violait la souveraineté nationale des pays
étrangers en y diffusant des émissions. En mars
2006, cinq journalistes
éthiopiens travaillant pour Voice of America ont été
arrêtés par le gouvernement
éthiopien pour
trahison.85(*)
En 2017, le ministère russe de la Justice classe VOA
dans la liste des « agents de l'étranger ».86(*)
2° Paiement pour des
apparitions
VOA a payé des journalistes pour apparaitre dans ses
émissions. Selon le El Nuevo Herald et le Miami Herald, cela
impliquerait David Lightman, le chef du bureau de Washington de Hartford
Courant, Tom De Frank, dirigeant du bureau de Washington du New York Daily
News, Helle Dale ancienne directrice de la rubrique Opinions du Washington
Times, Géorgie Ann Meyer, Pablo Alfonso, reporter de El Nuevo Herald, et
Wilfredo Cancio.
En réponse un porte-parole du
Broadcasting
Board of Governors a déclaré au El Nuevo Herald que ce genre
de paiements ne posait pas de conflit d'intérêt :
« Durant des décennies, durant beaucoup, beaucoup
d'années, certains des journalistes les plus respectés ont
reçu des paiements pour participer à des programmes de Voice of
America »87(*).
Conclusion partielle
Ce chapitre a consisté à la description de la
RTNC et de VOA qui sont nos milieux d'études. Nous avons
présenté leur situation géographique, historique et
organisation. Ainsi, le chapitre qui suit porte sur le modèle
d'analyse.
TROISIEMECHAPITRE : LE
MODELE D'ANALYSE ET CHOIX METHODOLOGIQUE
Ce chapitre consiste à présenter les outils de
collecte des données et les indicateurs qui nous permettront de bien
vérifier l'hypothèse de ce travail. Il est structuré en
deux sections, à savoir la construction du modèle d'analyse et
les choix méthodologiques.
3.1. Construction du modèle d'analyse
3.1.1. Rappel de
l'hypothèse de recherche
Notre hypothèse se présente de la manière
suivante : La non-maîtrise des principes
de programmation des contenus médiatiques et la prise en compte de la
culture des publics de chaque zone de couverture d'émission
radiotélévisée expliquent l'inadéquation entre la
grille des programmes des médias locaux et étrangers.
3.1.2. Identification et
mise en relation des variables
Nous avons dans notre hypothèse trois variables en
relation dont l'une est la variable à expliquer et deux autres sont les
variables explicatives.
1. Concepts à
opérationnaliser
Les concepts opérationnels de notre hypothèse
sont :
- Inadéquation entrela grille des programmes des
médias locaux et étrangers ;
- La non-maîtrise des principes de programmation des
contenus médiatiques;
- Prise en compte de la culture des publics de chaque zone de
couverture d'émission radiotélévisée.
2. Types des variables
- Variable
indépendante1 :La non-maîtrise des
principes de programmation des contenus médiatiques ;
- Variable
indépendante2 :Prise en compte de la culture
des publics de chaque zone de couverture d'émission
radiotélévisée ;
- Variable
dépendante :Inadéquation entre la grille des
programmes des médias locaux et étrangers.
3. Mise en relation des variables
La non-maîtrise des principes de programmation des
contenus médiatiques
Inadéquation entre la grille des programmes des
médias locaux et étrangers.
Variable
indépendante1
Variable dépendante
Prise en compte de la culture des publics de chaque zone de
couverture d'émission radiotélévisée
Variable
indépendante2
3.1.3. Opérationnalisation des concepts
Dans cette section, nous nous efforçons à
élucider chaque concept qui compose notre hypothèse avec une
double définition : une définition conceptuelle ou
théorique et une définition opérationnelle.
Opérationnaliser un concept consiste à tracer
un tableau constitué des éléments suivants : la
dimension, les composantes, les indicateurs et les techniques qui permettront
au chercheur de descendre sur terrain afin de vérifier son
hypothèse auprès des enquêtés.
A ce stade de l'opérationnalisation, le chercheur doit
préparer ses conjectures pour la prochaine étape de la
démarche scientifique. Dans cette prochaine étape,
l'hypothèse de recherche sera soumise à des tests empiriques afin
de les corroborer ou de les réfuter. Pour procéder à ces
tests, il faut d'abord traduire l'hypothèse de recherche en
données observables afin de « voir » si les
phénomènes réels se comportent comme le prédit
l'hypothèse.
Autrement dit, opérationnaliser une hypothèse en
phénomènes concrets et précis qu'on peut
expérimenter, c'est-à-dire observer, toucher, sentir,
goûter ou entendre.
1. La non-maîtrise des principes de
programmation des contenus médiatiques
a. Définition
théorique
La non maîtrise des principes de programmation des
contenus médiatiques est compris comme le manque de connaissances
suffisantes sur les normes qui guident l'élaboration d'une grille des
programmes d'un média.
C'est également un des facteurs très important
qui déterminent l'audience d'un média chez un public
donné. C'est pourquoi des grands médias mettent beaucoup leur
attention sur le contenu destiné à être diffusé au
grand public recourant ainsi à des professionnels qualifiés pour
l'élaboration de la grille des programmes.
b. Définition
opérationnelle
Concept
|
Dimension
|
Composantes
|
Indicateurs
|
Techniques
|
La non-maîtrise des principes de programmation des
contenus médiatiques
|
Programmes ou émissions
|
Types des programmes
|
- Programmes de flux ;
- Programmes de stock.
|
- Analyse documentaire ;
- Analyse documentaire.
|
Contenu de diffusion
|
- Informations
- Séries
- Sports
- Dossiers
- Magazines
- Emissions
- Théâtres
|
- Analyse de contenu ;
- Analyse de contenu ;
- Analyse de contenu ;
- Analyse de contenu ;
- Analyse de contenu ;
- Analyse de contenu ;
- Analyse de contenu.
|
Emplacement horaire des contenus
|
- Early morning time ;
- Early-Fringe-time ;
- Acess-time ;
- Late frange ;
- Prime time.
|
- Analyse documentaire ;
- Analyse documentaire ;
- Analyse documentaire ;
- Analyse documentaire.
|
Volume horaire des contenus
|
- Court métrage (15-30min.) ;
- Moyen métrage (30-45 min.) ;
- Long métrage (plus de 45 min.)
|
- Observation directe ;
- Observation directe ;
- Observation directe.
|
2. Prise en compte de la culture des publics de chaque
zone de couverture d'émission
radiotélévisée
a. Définition
théorique
La prise en compte de la culture des publics de chaque zone de
couverture est compris comme la considération des habitudes, des modes
de vie, des préférences, des comportements, ... des auditeurs ou
téléspectateurs considérée comme cible de tout
média dans son rayon d'action.
a. Définition
opérationnelle
Concept
|
Dimension
|
Composantes
|
Indicateurs
|
Techniques
|
Prise en compte de la culture des publics de chaque zone de
couverture
|
Connaissance des modes de vie de cible
|
Cible
|
- Préférences ;
- Habitudes ;
- Comportements ;
- Niveau d'étude.
|
- Analyse documentaire ;
- Analyse documentaire.
|
Rayon d'action
|
- International ;
- Régional ;
- Transnational ;
- National ;
- Local.
|
- Analyse documentaire ;
- Analyse documentaire ;
- Analyse documentaire ;
- Analyse documentaire ;
- Analyse documentaire.
|
3. Inadéquation entre la grille des programmes
des médias locaux et étrangers
a. Définition
théorique
Ce concept est compris comme la différence, la
distinction ou l'écart existant entre deux grilles des programmes
émettant aux niveaux local et étranger.
Cette inadéquationdépend du statut, du public
cible, de la zone de couverture de chaque média. Cela est aussi
justifié par les attentes, les habitudes, le mode de vie du public cible
de la chaine.
b. Définition
opérationnelle
Concept
|
Dimension
|
Indicateurs
|
Techniques
|
inadéquation entre la grille grilles des programmes des
médias locaux et étrangers
|
Divergence des contrats
|
- Informatif ;
- Explicatif ;
- Educatif ;
- Distractif ;
- Commercial ;
- Assistance.
|
- Analyse de contenu ;
- Analyse de contenu ;
- Analyse de contenu ;
- Analyse de contenu ;
- Analyse de contenu ;
- Analyse de contenu.
|
3.2. Choix
méthodologiques
3.2.1. Population
d'étude
Mucchielli Roger, lui, définit la population
d'étude comme « un ensemble de personnes sur lequel porte
l'enquête et qui constitue une collectivité »88(*).
La population d'étude est définie comme
« un ensemble d'individus auxquels s'applique
l'étude »89(*).
Pour cette étude, notre population est
constituée des
grilles des programmes de la VOA et de la RTNC Kisangani.
3.2.2. Echantillon d'étude
Gilbert De Landsheere définit l'échantillon
comme « le choix d'un nombre limité d'individus ou
d'événements concernés par l'étude et dont
l'observation permet de tirer des conclusions applicables à la
population toute entière, à l'intérieur de laquelle le
choix a été opéré »90(*).
Pour cette recherche, nous avons choisi un échantillon
d'une grille par média étudié, notamment la
Radiotélévision Nationale Congolaise et la Voice Of America,
région francophone d'Afrique.
3.2.3. Techniques d'analyse
des données
La mise en oeuvre du modèle d'analyse est
concrétisée par les techniques d'analyse documentaire et
d'analyse de contenu.
Conclusion partielle
Ce chapitre s'est penché sur la construction du
modèle d'analyse qui nous permis de ressortir les indicateurs devant
nous guider dans l'analyse des informations recherchées sur les grilles
des programmes des médias sous-étude et sur la
présentation des outils méthodologiques ayant facilité la
collecte et l'analyse des informations, afin de vérifier notre
hypothèse de recherche. Ainsi le chapitre qui suit est consacré
à l'analyse des grilles des programmes et interprétation des
résultats.
QUATRIEMECHAPITRE : ANALYSE DES
GRILLES DES PROGRAMMES ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Ce chapitre se propose de développe trois grandes
sections. La première porte sur l'analyse de corpus. La deuxième
est basée sur la catégorisation des programmes diffusés.
La troisième et la dernière section du chapitre porte sur les
résultats de recherche.
4.1. Analyse du corpus
Cette étape consiste à dresser des tableaux pour
chaque grille dans une rubrique, les émissions ayant un contenu dans un
type de programmes et dont le format et les occurrences génèrent
le volume horaire.
4.1.1. Codage et
unités de comptage
A cette étape, nous voulons classer et
catégoriser le contenu du corpus de travail en déterminant les
types d'unités afin de mener à bien l'opération de
codage.
Nous retenons trois types d'unités : l'unité
d'enregistrement, l'unité de numération et l'unité de
contexte.
L'unité d'enregistrement est le segment de contenu qui
doit être classé. Nous considérons l'« émission
» comme notre unité d'enregistrement. La deuxième
unité, celle de numération, nous permet de quantifier en termes
de volume horaire chaque émission. L'occurrence et le format de
l'émission en sens verticale ou horizontale, constitue notre
unité de numération. Enfin, l'unité contextuelle, c'est
celle qui aide à affecter l'unité d'enregistrement dans une
catégorie. Nous considérons le type de programmes comme
unité de contexte.
4.1.2. Repérage des
émissions dans la grille des programmes de la RTNC/Kisangani
N°
|
Emission
|
Contenu
|
Contrat
|
Fréquence
|
Volume horaire/ semaine
|
01
|
A l'écoute des auditeurs
|
Paroles aux auditeurs
|
Explicatif
|
1
|
30'
|
02
|
A l'heure du changement
|
Changement de mentalité
|
Educatif
|
1
|
30'
|
03
|
A nous dimanche
|
Animation d'antenne
|
Divertissement
|
1
|
30'
|
04
|
actualités/Kinshasa
|
Infos nationales
|
Informatif
|
21
|
669'
|
05
|
Afia ni amani
|
Promotion de l'ONG
|
commercial
|
3
|
90'
|
06
|
Alfajiri njema
|
Sensibilisation
|
Educatif
|
1
|
30'
|
07
|
Antenne religieuse
|
Activités religieuses
|
Educatif
|
1
|
60'
|
08
|
Apéritif en musique
|
Animation en musique
|
Divertissement
|
1
|
30'
|
09
|
Appétit sur antenne
|
Préparation des recettes
|
Explicatif
|
1
|
30'
|
10
|
Autant savoir
|
Connaissance
|
Explicatif
|
1
|
30'
|
11
|
Biso baboti
|
Education civique
|
Educatif
|
1
|
30'
|
12
|
Biso bateki
|
Encadrement des commerçants
|
Educatif
|
1
|
30'
|
13
|
Bomoto bwa biso
|
Vertus citoyennes
|
Educatif
|
1
|
30'
|
14
|
Bonjour dimanche
|
Animation libre
|
Divertissement
|
1
|
30'
|
15
|
Bopeto mpe tombwa
|
Magazine de développement
|
Educatif
|
1
|
30'
|
16
|
Bricolage et technicité
|
Technologie dans tous les domaines
|
Educatif
|
1
|
30'
|
17
|
Bulletin d'information
|
Nouvelles en brève
|
Informatif
|
12
|
60'
|
18
|
Club 700
|
Promotion/religion
|
Commercial
|
2
|
60'
|
19
|
Communiqués officiels, nécro et spots
|
Publicité et annonces
|
Commercial
|
20
|
587'
|
20
|
Comprendre votre monde
|
Histoire politique
|
Educatif
|
1
|
30'
|
21
|
Conseil pratique
|
Savoir vivre
|
Educatif
|
1
|
30'
|
22
|
Construction et environnement
|
Architecture dans tous ses aspects
|
Educatif
|
1
|
30'
|
23
|
Détente en musique
|
Plages musicales
|
Divertissement
|
11
|
320'
|
24
|
Échos de la croix rouge
|
Magazine de la C.R
|
Explicatif
|
1
|
30'
|
25
|
Échos de l'assemblée
|
Magazine
|
Explicatif
|
1
|
30'
|
26
|
Éducation à la vie
|
Enseignement
|
Educatif
|
1
|
30'
|
27
|
Eglise de Jésus-Christ
|
Prédication
|
Educatif
|
1
|
27'
|
28
|
Espace marketing
|
Autopromotion
|
Assistance
|
1
|
27'
|
29
|
Explorateur
|
Découverte scientifique
|
Educatif
|
1
|
30'
|
30
|
Ezaleli ya mwana mboka
|
Civisme
|
Educatif
|
1
|
30'
|
31
|
Femme et éducation
|
Genre
|
Educatif
|
1
|
30'
|
32
|
Génération ovi
|
Promotion
|
Commercial
|
2
|
60'
|
33
|
Hygiène et assainissement
|
Sensibilisation
|
Educatif
|
1
|
25'
|
34
|
Hymne national et speakage
|
Ouverture d'antenne
|
Assistance
|
7
|
35'
|
35
|
Il est temps
|
Magazine sociopolitique
|
Explicatif
|
1
|
85'
|
36
|
Indicateur économique
|
Magazine
|
Explicatif
|
1
|
25'
|
37
|
Jambo Kisangani
|
Sensibilisation
|
Educatif
|
1
|
30'
|
38
|
Journal en français
|
Nouvelles locales en français
|
Informatif
|
21
|
603'
|
39
|
Journal en lingala
|
Nouvelles en langues
|
Informatif
|
7
|
255'
|
40
|
Journal en swahili
|
Nouvelles en langues
|
Informatif
|
17
|
255'
|
41
|
Juré-tabernacle
|
Prédication
|
Educatif
|
1
|
30'
|
42
|
Karibu barazani
|
Coutumes
|
Educatif
|
1
|
30'
|
43
|
Kazi na maendeleo
|
Développement
|
Educatif
|
1
|
25'
|
44
|
Kisangani simama
|
Sensibilisation
|
Educatif
|
1
|
30'
|
45
|
L'oeil sur l'environnement
|
Environnement
|
Educatif
|
1
|
30'
|
46
|
La voix des FARDC
|
Magazine
|
Explicatif
|
3
|
87'
|
47
|
La voix de la P.N.C
|
Magazine
|
Explicatif
|
2
|
60'
|
48
|
Langues et cultures
|
Langues et cultures
|
Educatif
|
1
|
25'
|
49
|
Le panier de la ménagère
|
Gestion d'un foyer
|
Educatif
|
1
|
30'
|
50
|
Les auditeurs et développement
|
Eveil de conscience
|
Educatif
|
1
|
25'
|
51
|
Les saintes écritures
|
Promotion/religion
|
Commercial
|
6
|
180'
|
52
|
Likambo ya somo
|
Insolite ; culture
|
Educatif
|
1
|
30'
|
53
|
Malako ma munganga
|
Vulgarisation de la science/santé
|
Educatif
|
1
|
30'
|
54
|
Masolo ma nzanga
|
Divertissement
|
Divertissement
|
1
|
30'
|
55
|
Message du graa
|
Réligion
|
Commercial
|
1
|
30'
|
56
|
Molangi pembe
|
Civisme
|
Educatif
|
1
|
30'
|
57
|
Momekano
|
Jeux de questions-réponses
|
Divertissement
|
1
|
30'
|
58
|
Monde scolaire
|
Enseignement
|
Educatif
|
1
|
30'
|
59
|
Mosala mpe tombwa
|
Développement
|
Educatif
|
1
|
25'
|
60
|
Musique d'un continent à l'autre
|
Musique du monde entier
|
Divertissement
|
1
|
60'
|
61
|
Musique souvenir
|
Musique
|
Divertissement
|
2
|
60'
|
62
|
Muziki na amana yake
|
Musique et leçon morale
|
Educatif
|
1
|
25'
|
63
|
Mwanamke wa sasa
|
Mutation de la femme
|
Educatif
|
1
|
25'
|
64
|
Mwasi ya lelo
|
Mutation de la femme
|
Educatif
|
1
|
30'
|
65
|
Nutrition et santé
|
Alphabétisation
|
Educatif
|
1
|
30'
|
66
|
Nzela mpe bomoi
|
Religion
|
Educatif
|
1
|
30'
|
67
|
Panorama de sport
|
Informations sportives
|
Divertissement
|
1
|
30'
|
68
|
PHV vous parle
|
Personnes vivant avec handicap
|
Educatif
|
1
|
30'
|
69
|
Place aux vedettes
|
Promotion des artistes
|
Divertissement
|
1
|
60'
|
70
|
Ponanini boye
|
Eveil de conscience
|
Educatif
|
1
|
25'
|
71
|
Question des sociétés
|
Magazine sociopolitique
|
Explicatif
|
1
|
30'
|
72
|
Radio promotion
|
Publicité
|
Commercial
|
6
|
180'
|
73
|
Religion mpe société
|
Religion
|
Educatif
|
1
|
30'
|
74
|
Rencontre et profil
|
Partenaire allemand
|
Commercial
|
4
|
115'
|
75
|
Rendez-vous avec les auditeurs
|
Interaction
|
Divertissement
|
1
|
30'
|
76
|
Samcop
|
Publicité
|
Commercial
|
6
|
165'
|
77
|
Samedi sport detente
|
Commentaires sportifs
|
Divertissement
|
2
|
60'
|
78
|
Santé pour tous
|
Enseignement
|
Educatif
|
1
|
30'
|
79
|
Savoir vivre
|
Civisme
|
Educatif
|
1
|
30'
|
80
|
Scoutisme et nous
|
Magazine des scouts
|
Explicatif
|
1
|
30'
|
81
|
Sisi kwa sisi
|
Dialogue
|
Explicatif
|
1
|
30'
|
82
|
Spécial concert à la carte
|
Animation libre
|
Divertissement
|
1
|
60'
|
83
|
Sport dimanche
|
Décryptage sportif
|
Divertissement
|
1
|
90'
|
84
|
Tango ya bawendo
|
Culture
|
divertissement
|
1
|
60'
|
85
|
Témoin de Jéhovah
|
Religion
|
Educatif
|
1
|
60'
|
86
|
Tongo mosala
|
Sensibilisation
|
Educatif
|
1
|
30'
|
87
|
Tourisme et développement
|
Promotion du tourisme
|
Educatif
|
1
|
30'
|
88
|
Tout en vrac
|
Magazine
|
Explicatif
|
1
|
60'
|
89
|
Troisième Age et la santé
|
Prise en charge des vieillards
|
Educatif
|
1
|
30'
|
90
|
Vie et société
|
Tribune des journalistes
|
Explicatif
|
1
|
30'
|
91
|
Week-end pour tous
|
Animation libre
|
Divertissement
|
1
|
30'
|
TOTAL
|
242
|
6 335'
|
La lecture que nous pouvons faire de ce tableau est que la
RTNC Kisangani, dispose, dans sa grille des programmes, d'un total de 92
émissions, dont les programmes à contrats informatif,
éducatif, distractif ou de divertissement, explicatif, commercial et
d'assistance. Ces émissions sont reparties en 242 fréquences de
diffusion avec un volume horaire hebdomadaire de 6 335 minutes.
4.1.3. Repérage des
émissions dans la grille des programmes de la VOA/Afrique
N°
|
Emission
|
Contenu
|
Contrat
|
Fréquence
|
Volume horaire/ semaine
|
01
|
Le monde aujourd'hui
|
Actualités
|
Informatif
|
45
|
1350'
|
02
|
Votre santé, votre avenir
|
Conseils du médecin
|
Educatif
|
1
|
30'
|
03
|
Journal
|
Nouvelles en brève
|
Informatif
|
5
|
25'
|
04
|
A votre avis
|
Interaction
|
Assistance
|
5
|
125'
|
05
|
Sporama
|
Infos sport
|
Distractif
|
1
|
25'
|
06
|
RM Show le hit-parade-américain
|
Musique
|
Distractif
|
1
|
60'
|
07
|
RM Show-antenne libre
|
Musique
|
Distractif
|
1
|
60'
|
08
|
RM Show internationale et comédie
|
Musique
|
Distractif
|
1
|
60'
|
09
|
RM Show-afro music et RM Show afro-hit parade
|
Musique
|
Distractif
|
1
|
60'
|
10
|
RM Show-Musique de la Caraïbe
|
Musique
|
Distractif
|
1
|
60'
|
11
|
RM Show-R&B et Rock
|
Musique
|
Distractif
|
1
|
30'
|
12
|
RM Show-Free du Blues au jazz
|
Musique
|
Distractif
|
1
|
30'
|
13
|
Le monde au féminin
|
Magazine
|
Explicatif
|
2
|
50'
|
14
|
Réligion
|
Dialogue
|
Éducatif
|
1
|
25'
|
15
|
L'Amérique et vous
|
Auto promotion
|
Assistance
|
1
|
25'
|
16
|
Apprenez l'anglais
|
Connaissance
|
Éducatif
|
7
|
240'
|
17
|
Musique Seoul USA
|
Musique
|
Distractif
|
2
|
55'
|
18
|
Washington forum
|
Magazine
|
Explicatif
|
1
|
25'
|
TOTAL
|
78
|
2335'
|
Il ressort de ce tableau que la grille des programmes de VOA
Afrique dispose d'un total de 18 émissions qui sont diffusées en
78 fréquences pendant 2335 minutes par semaine. Ces émissions ont
des contenus divers et plusieurs contrats dont les contrats informatif,
distractif, éducatif, explicatif, et le contrat d'assistance. La VOA
Afrique n'a pas dans sa grille une émission à contrat
commercial.
4.2. Catégorisation
de programmes diffusées par la RTNC Kisangani et la VOA Africa
A cette étape, nous allons opérationnaliser les
types de programmes, selon la classification de la programmation
médiatique énoncée par Soulage et Lochard. Ces types de
programmes sont regroupés en contrats.
Ensuite, nous allons déterminer les types de programmes
dans chaque grille, et d'autre part, dégager les fréquences de
chaque type dans la grille ainsi que le volume horaire consacré à
chaque type.
4.2.1.
Opérationnalisation des types de programmes par contrat
Type de contrat
|
Types de
programmes
|
Indicateurs
|
Contrat informatif
|
Programme d'information
|
- Journaux ;
- Bulletins d'informations ;
- Les bulletins météo.
|
Contrat explicatif
|
Programme de connaissance
|
- Magazines ;
- Documentaires.
|
Contrat éducatif
|
Programmes d'éducation
|
- Enseignement ;
- Alphabétisation ;
- Vulgarisation des sciences ;
- Développement rural ;
- Education civique ;
- Sensibilisation.
|
Programmes religieux et philosophiques
|
- Les questions religieuses et théologiques ;
- Les prédications, cultes et autres manifestations
religieuses ;
- Diffusion des chorales, des cantiques et de la musique
religieuse ;
- Les questions mystiques, mystérieuses et des groupes
secrets.
|
Programmes culturels
|
- Les programmes sur les sciences humaines ;
- Les programmes sur les beaux-arts ;
- Les programmes sur les belles lettres ;
- Les programmes sur la musique, les autres arts de
spectacle.
|
Contrat de divertissement
|
Les fictions
|
- Films et téléfilms ;
- Feuilletons, séries et comédies de
situation ;
- Adaptation d'oeuvres littéraires.
|
Les sports
|
- Les retransmissions des événements
sportifs ;
- Les magazines sportifs.
|
Variétés et divertissement
|
- Animations libres et à thèmes ;
- Les hits parades ;
- Les variétés musicales et mixtes ;
- Les théâtres populaires, les sketches et les
saynètes ;
- Les jeux télévisés et
concours ;
- La chanson réclamée ;
- Les plages musicales.
|
Contrat commercial
|
Programme de promotion commercial/d'achat d'espace
|
- Spots publicitaires ;
- Publireportages ;
- Achat d'espaces antenne(émission/journal) ;
- Sponsoring et réclames ;
- Les lotos tombolas et loteries ;
- Anniversaires.
|
Programme de service communiqué
|
- Communiqués de service et
nécrologiques ;
- Avis de recherche ;
- Annonces et offres d'emploi.
|
Contrat d'assistance
|
Emissions d'autopromotion
|
- Les formules d'autopromotion ;
- Les annonces speakerines ;
- Les voeux de la chaine au public ;
- Les synthés et les spots.
|
Les programmes phatiques
|
- Les ruptures de faisceaux, problèmes
techniques ;
- Les ouvertures et fermeture d'antenne ;
- La mire.
|
4.2.2. Catégorisation
des émissions par station de radio
La catégorisation des émissions par station de
radio consiste pour nous à répartir les émissions
contenues dans chacune des grilles sous examen, en l'occurrence la
Radiotélévision Nationale Congolaise, station de Kisangani et de
Voice of Africa, en différents contrats et à déterminer
leurs fréquences afin de dégager, en terme de pourcentage, le
seuil de représentativité et la valeur au mieux la place
accordée à chaque contrat. Cette opération va aussi nous
permettre à ressortir le volume horaire de chacun des contrats.
4.2.2.1.
Catégorisation des émissions de la RTNC/Kisangani
Tableau 1. Présentation des
émissions selon les contrats
N°
|
Contrat
|
Nombre d'émissions
|
Pourcentage
|
01
|
Informatif
|
5
|
5,5
|
02
|
Educatif
|
45
|
49,45
|
03
|
Explicatif
|
13
|
14,28
|
04
|
Distractif
|
16
|
17,58
|
05
|
Commercial
|
9
|
9,9
|
06
|
Assistance
|
3
|
3,29
|
TOTAL
|
91
|
100
|
Lalecture que nous pouvons faire de ce tableau est que de 91
émissions contenues dans la grille des programmes de la Radio
Télévision Nationale congolaise, 45 émissions soit 49,45%
sont à contrat éducatif ; 16 programmes, soit 17,58% sont
à contrat distractif ou de divertissement ; le contrat explicatif
possède 13 émissions, soit 14,28% ; le contrat
commercialdispose de 9 programmes, soit 9,9%. 5 émissions, soit 5,5%
concerne le contrat informatif et, enfin, le contrat d'assistance comprend3
émissions, soit 3,29%.
Tableau 2. Présentation des
émissions selon le volume horaire
N°
|
Contrat
|
Volume horaire
|
Pourcentage
|
01
|
Informatif
|
1842'
|
29
|
02
|
Educatif
|
1367'
|
21,58
|
03
|
Explicatif
|
557'
|
8,8
|
04
|
Distractif
|
1010'
|
16
|
05
|
Commercial
|
1467'
|
23,16
|
06
|
Assistance
|
92'
|
1,46
|
TOTAL
|
6335'
|
100
|
Sur un total volume horaire hebdomadaire de 6 335
minutes, il s'observe une prépondérance du contrat informatif
avec 1842 minutes soit 29%, suivi du contrat commercial qui comprend 1467
minutes soit 23,16 % ; le contrat éducatif vient en
troisième position avec un timing de 1367 minutes soit 21,58% ; le
contrat distractif occupe 1010 minutes, soit 16%. Les contrats explicatif et
d'assistance occupent respectivement, 557 minutes, soit 8,8% et 92 minutes,
soit 1,46% de volume horaire.
4.2.2.2.
Catégorisation des émissions de VOA Africa
Tableau 1. Catégories des émissions
en terme de contrat
N°
|
Contrat
|
Nombre d'émissions
|
Pourcentage
|
01
|
Informatif
|
2
|
11,11
|
02
|
Educatif
|
3
|
16,67
|
03
|
Explicatif
|
2
|
11,11
|
04
|
Distractif
|
9
|
50
|
06
|
Assistance
|
2
|
11,1
|
TOTAL
|
18
|
100
|
Il ressort de ce tableau que sur 18 émissions contenues
dans la grille des programmes de VOA Afrique, soit 100%, le contrat distractif
en lui seul, occupe 50%, soit 9 émissions ; le contrat
éducatif comprend 3 émissions, soit 16,67% des programmes ;
les contrats informatif, explicatif et d'assistance, occupent chacun 11,11%
soit 2émissions chacun. Aucune émission de cette chaine n'est
commerciale.
Tableau 2. Catégories des contrats en terme
de volume horaire
N°
|
Contrat
|
Volume horaire
|
Pourcentage
|
01
|
Informatif
|
1375
|
58,89
|
02
|
Educatif
|
295
|
12,63
|
03
|
Explicatif
|
75
|
3,21
|
04
|
Distractif
|
440
|
18,85
|
06
|
Assistance
|
150
|
6,42
|
TOTAL
|
2335
|
100
|
Eu égard le tableau ci-dessus, il se dégage que
la grille des programmes de VOA dispose d'un volume horaire hebdomadaire de
2 335 minutes. Ces minutes sont reparties comme suit : 1 375
minutes, soit 58,89% pour le contrat informatif ; le contrat
distractif occupe 440 minutes, soit 18,85% ; 295 minutes, soit 12,63% sont
réservés au contrat éducatif ; 75 minutes, soit 3,21%
des programmes concernent le contrat explicatif ; 6,42 % soit 150 minutes
à contrat d'assistance et aucune minute n'est accordé au contrat
commercial.
4.3. Résultats de
recherche
Cette section présente les résultats obtenus
après analyse des grilles des programmes de la RTNC et de VOA Africa.
Elle comprend deux sous-points. Le premier présente les résultats
de comparaison en terme de volume horaire et selon les contrats ;
tandis que le secondinterprète les résultats obtenus.
4.3.1. Comparaison des
programmes de deux chaines
Stations
Contrats
|
RTNC Kisangani
|
VOA Africa
|
Nombre d'émissions
|
%
|
Volume horaire
|
%
|
Nombre d'émissions
|
%
|
Volume horaire
|
%
|
Informatif
|
5
|
5,5
|
1842
|
29
|
2
|
11,11
|
1375
|
58,89
|
Educatif
|
45
|
49,45
|
1367
|
21,58
|
3
|
16,67
|
295
|
12,63
|
Explicatif
|
13
|
14,28
|
557
|
8,8
|
2
|
11,11
|
75
|
3,21
|
Distractif
|
16
|
17,58
|
1010
|
16
|
9
|
50
|
440
|
18,85
|
Commercial
|
09
|
9,9
|
1467
|
23,16
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Assistance
|
3
|
3,29
|
92
|
1,46
|
2
|
11,11
|
150
|
6,42
|
Total
|
91
|
100
|
6335
|
100
|
18
|
100
|
2335
|
100
|
Le tableau comparatif ci-dessus montre ce qui suit :
- La RTNC Kisangani dispose de 5 émissions à
contrat informatif, équivalent à 5,5% de ses programmes et qui
occupent 1842 minutes par semaine, soit 29% de son volume horaire ; alors
que la VOA Africa n'a que 2 émissions, soit 11,1% avec 1375 minutes,
soit 58,89 % de son volume horaire ;
- S'agissant du contrat éducatif, la RTNC y accorde
d'importance avec 45 émissions représentant 49,45% de ses
programmes et consacre 1367 minutes par semaine, soit 21,58% ; par contre
la VOA Africa, n'a que 2 émissions qui valent 11,11%, occupant 295
minutes, soit 13% de son volume horaire hebdomadaire ;
- Le contrat explicatif de la RTNC comporte 13
émissions représentant 14,28% et occupe 557 minutes, soit 8,8% de
volume horaire ; tandis que la VOA Africa n'en dispose que 2, soit 11,
11%, pour un volume horaire de 295 minutes, soit 3,21% ;
- Pendant que la RTNC dispose de 16 émissions de
contrat distractif, soit 17,58% de ses programmes occupant 1010 minutes, soit
16% de son temps d'antenne hebdomadaire, la VOA Africa en a 9 émissions,
soit 50% de ses programmes, mais avec seulement 440 minutes, soit 18,85% de
volume horaire hebdomadaire ;
- Au moment où la RTNC Kisangani accorde dans sa
programmation 9 émissions au contrat commercial, soit 9,9% de ses
programmes, avec 1467 minutes, soit 23, 16 % de son antenne par semaine ;
la VOA Africa, par contre, ne dispose d'aucun programme commercial, soit
0% ;
- Enfin, concernant le contrat d'assistance, la RTNC/Kisangani
a 3 émissions, soit 3,29% avec 92 minutes par semaine, soit 1,46% ;
la VOA Africa en possède 2 émissions, soit 11,11%, avec 150
minutes, soit 6,42% de son volume horaire.
4.3.2.
Interprétation des résultats
Au regard des tableaux comparatifs ci-dessus, nous constatons
ce qui suit :
- La RTNC Kisangani accorde moins d'un tiers de son volume
horaire de la semaine aux informationsalors que la VOA consacre près de
deux tiers de temps aux d'informations d'actualité. Ceci revient
à dire que les médias internationaux accordent une place
plus-value ou très considérable aux informations que les
médias locaux ;
- Près d'un quart des programmes de la RTNC Kisangani
est consacré à l'éducation ; tandis que la VOA Africa
en accorde environ un dixième de son volume horaire. Cela signifie que
les médias tant locaux qu'internationaux n'accordent pas plus
d'importance aux programmes éducatifs. Pour les médias
étrangers, cela s'explique par leur mission principale d'informer et de
commenter l'actualité, surtout les médias internationaux
respectifs ; mais pour les médias locaux et surtout ceux qui sont
publics, ceux-ci pèchent contre leur mission éducative, car selon
la législation, leurs programmes doivent être remplis
majoritairement des émissions éducatives pour la promotion de
l'éducation nationale, de la citoyenneté et des émissions
informatives ;
- Les programmes de contrat explicatif de la RTNC Kisangani et
de la VOA Africa varient de 11 à 14% de leur volume horaire
hebdomadaire. Les médias tant locaux qu'internationaux ont peu de
considération pour les émissions explicatives ;
- Moins d'un tiers des programmes de la RTNC est
consacré aux émissions distractives. Il en est de même pour
la VOA Africa.Cela signifie que les médias locaux tout comme les
médias étrangers accordent un espace minimum et
modéré aux émissions de divertissement ;
- Près d'un quart des programmes de la RTNC Kisangani
(23%) concernent les émissions commerciales, alors que la VOA Afrique
n'a aucune occurrence commerciale.De là, nous soulignons que les
médias internationaux n'ont pas la vocation commerciale ou ne
commercialisentpas les tranches de ses programmes, pendant que les
médias locaux en dépendent pour leur fonctionnement à
travers la publicité et les tranches d'antenne payantes. Cependant, dans
le cas de notre pays, les médias publics pèchent contre la
législation en la matière telle que contenue dans
l'Arrêté ministériel n° 035/2011 du 14 juin 2011
modifiant et complétant l'Arrêté 04/MIP/020/96 portant
mesures d'application de la Loi 96-002 du 22 juin 1996 fixant les
modalités de l'exercice de la liberté de la presse qui n'accorde
que 5% des programmes à la publicité pour tous les médias
généralistes en RDC ;
- Le contrat d'assistance de la RTNC ne représente que
1,46%, alors que celui de la VOA va jusqu'à 6,42%.C'est-à-dire
que les médias internationaux valorisent six fois plus le contrat
d'assistance que les médias locaux.
Conclusion partielle
Ce chapitre a
consisté à l'analyse des données issues de grilles des
programmes de deux chaines sous examen. Aussi a-t-il procédé
à la comparaison des programmes de ces médias, à la
présentation des résultats de recherche et à leur
interprétation. Ainsi, le point suivant porte sur la conclusion
générale.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de ce travail ayant porté sur
l'« Analyse comparée des grilles des programmes de la
Radiotélévision Nationale Congolaise, Station de Kisangani et de
la Voice of América».
En menant cette étude, il était question, pour,
d'examiner les contenus des grilles des programmes de ces deux médias
afin de déterminer les facteurs et les éléments de
ressemblance et de différence existant dans ces deux grilles.
En effet, nous sommespartis du constat selon lequel, il y a
évidemment une différence considérable dans les contenus
des grilles des programmes de la RTNC Kisangani et de la VOA et même de
leur audience dans la Ville de Kisangani. Le public boyomais
préfère plus suivre la VOA qui est une chaine internationale que
la RTNC/Kisangani, une chaine publique locale. Connaitre à quel niveau
se situe la dissemblance entre ces deux grilles a constitué notre
principale préoccupation le long de ce voyage intellectuel.
Pour ce faire, nous sommes posé la question
spécifique suivante : Qu'est-ce qui explique l'inadéquation entre
la grille des programmes de la Radio Télévision Nationale
Congolaise et de la Voice of America ?
En guise d'hypothèse, nous avons estimé que La
non-maîtrise des principes de programmation des contenus
médiatiques et la prise en compte de la culture des publics de chaque
zone de couverture d'émission radiotélévisée
expliquent l'inadéquation entre la grille des programmes des
médias locaux et étrangers.
L'objectif principal de ce travail était de
connaître l'écart qui existe entre les programmes diffusés
par la RTNC/Kisangani et ceux de VOA.
De cet objectif général, découlaient les
objectifs spécifiques suivants :
- Analyser le contenu des grilles des programmes de ces deux
chaînes de radios locale et internationale pour dégager les
principes communs de politique de programmation audiovisuelle de la RTNC
Kisangani et de la VOA
- Comparer les différents contrats, types
d'émissions, nombre d'heures de diffusion des programmes ainsi que les
différents contenus des grilles de ces deux médias
radiophoniques.
Pour vérifier notre hypothèse et atteindre nos
objectifs, nous avons recouru aux méthodes analytique et comparative qui
nous ontpermis, d'une part, d'analyser les grilles des programmes de la
RTNC/Kisangani et de la VOA pour connaitre leur contenu etdégager les
facteurs qui expliquent l'écart de programmation de l'une par rapport
à l'autre et,d'autre part, de confronter les contenus de ces deux
chaines afin de connaitre celle qui est mieux suivie par le public. Ces
méthodes ont été extériorisées par les
techniques documentaire et d'analyse de contenu quantitatif et qualitatif.
En plus de l'introduction et la conclusion, le présent
travail est réparti en quatre chapitres. Le premier chapitre a
porté sur les cadres conceptuel et théorique. Le deuxième
a décrit le contexte général de l'étude. Le
troisième s'est attelé au modèle d'analyse et choix
méthodologiques. Le quatrième et le dernier, a
étél'analyse des grilles des programmes et interprétation
des résultats.
Après analyse systématique de deux grilles sous
examen, nous avons abouti aux résultats suivants :
- La RTNC Kisangani accorde moins d'un tiers de son volume
horaire de la semaine aux informations alors que la VOA consacre près de
deux tiers de temps aux d'informations d'actualité. Ceci revient
à dire que les médias internationaux accordent une place
plus-value ou très considérable aux informations que les
médias locaux ;
- Près d'un quart des programmes de la RTNC Kisangani
est consacré à l'éducation ; tandis que la VOA Africa
en accorde environ un dixième de son volume horaire. Cela signifie que
les médias tant locaux qu'internationaux n'accordent pas plus
d'importance aux programmes éducatifs. Pour les médias
étrangers, cela s'explique par leur mission principale d'informer et de
commenter l'actualité, surtout les médias internationaux
respectifs ; mais pour les médias locaux et surtout ceux qui sont
publics, ceux-ci pèchent contre leur mission éducative, car selon
la législation, leurs programmes doivent être remplis
majoritairement des émissions éducatives pour la promotion de
l'éducation nationale, de la citoyenneté et des émissions
informatives ;
- Les programmes de contrat explicatif de la RTNC Kisangani et
de la VOA Africa varient de 11 à 14% de leur volume horaire
hebdomadaire. Les médias tant locaux qu'internationaux ont peu de
considération pour les émissions explicatives ;
- Moins d'un tiers des programmes de la RTNC est
consacré aux émissions distractives. Il en est de même pour
la VOA Africa.Cela signifie que les médias locaux tout comme les
médias étrangers accordent un espace minimum et
modéré aux émissions de divertissement ;
- Près d'un quart des programmes de la RTNC Kisangani
(23%) concernent les émissions commerciales, alors que la VOA Afrique
n'a aucune occurrence commerciale.De là, nous soulignons que les
médias internationaux n'ont pas la vocation commerciale ou ne
commercialisentpas les tranches de ses programmes, pendant que les
médias locaux en dépendent pour leur fonctionnement à
travers la publicité et les tranches d'antenne payantes. Cependant, dans
le cas de notre pays, les médias publics pèchent contre la
législation en la matière telle que contenue dans
l'Arrêté ministériel n° 035/2011 du 14 juin 2011
modifiant et complétant l'Arrêté 04/MIP/020/96 portant
mesures d'application de la Loi 96-002 du 22 juin 1996 fixant les
modalités de l'exercice de la liberté de la presse qui n'accorde
que 5% des programmes à la publicité pour tous les médias
généralistes en RDC ;
- Le contrat d'assistance de la RTNC ne représente que
1,46%, alors que celui de la VOA va jusqu'à 6,42%.C'est-à-dire
que les médias internationaux valorisent six fois plus le contrat
d'assistance que les médias locaux.
Au regard de ces résultats, nous disons que notre
hypothèse de départ a été bel et bien
vérifiée et confirmée. Ainsi, nous suggérons ce qui
suit :
- Que la RTNC veille au respect de la programmation
édictée dans la loi organique de 2011 portant sur le Conseil
Supérieur de l'Audiovisuel ;
- De réduire son volume horaire de la publicité
pour ne pas se confondre avec les chaines privées commerciales ;
- De veiller au respect de la diffusion de tout ce qui
est mentionné dans sa grille ;
- Que la VOA Afrique veille au respect de sa grille en
diffusant le contenu de la grille concrète ou réelle ;
- De réduire le temps de divertissement en y
intégrant des émissions de débat sur les vrais
problèmes des africains.
Par ailleurs, loin de nous l'idée d'avoir abordé
tous les aspects de notre thématique. Les quelques points
soulevés ici, constituent pour nous l'essentiel. L'opportunité
est donc accordée aux futurs chercheurs d'aborder d'autres aspects
liés à notre étude, notamment : Place de la
publicité dans les médias étrangers ; Problématique
de la programmation des médias publics en RDC, etc.
Enfin, étant une oeuvre humaine, notre travail ne peut,
en aucun cas, manquer des imperfections. C'est ainsi que nous restons
réceptifs aux les remarques, apports et suggestions pour son
éventuelle amélioration.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
BALLE Francis, Médias et
société, Paris, Montchretien, 2005.
BALLE Francis., Dictionnaire des médias,
Paris, Larousse, 1998.
BARBIER Frédéric et LAVENIR, Catherine,
Histoire des médias, Paris, Armand Colin, 2009.
CHAUCHAT Hélène, Enquête en
psychologie sociale, Paris, PUF, 1989.
DE LANDSHEERE Gilbert, Introduction à la
méthode de recherche en éducation, Paris, PUF, 1972.
DESCARTES René, Discours de la méthode,
Paris, PUF, 1967.
FALCONI Ado et BUNDIM'BANI, François- Xavier,
Lexique des Médias, internet et multimédias, Kinshasa,
Mediaspaul, 2009.
GRAWITZ Madeleine, Méthodes en sciences
sociales, 6ème éd, Paris, Dalloz, 1984.
LOCHARD Guy et SOULAGES Jean-Claude, La communication
télévisuelle, Paris, Armand colin, 1998.
LOUBET Jean-Louis, Initiation aux méthodes des
sciences sociales, Paris et Montréal, Harmattan, 2000.
MUCCHIELLI Roger, Le questionnaire dans l'enquête
psychosociale, Paris, PUF, 1989.
PINTO Robert et GRAWITZ Madeleine, Méthodes des
sciences sociales, Paris, Dalloz, 1971.
QUIVY Raymond et V. CAMPENHOUT Luc, Manuel de recherche en
sciences sociales, 2e éd., Paris, Dunod, 1995.
SFEZ Lucain, Dictionnaire critique de la communication,
Paris, PUF, 1993.
WARREN K. AGEE, Philip, AULT. H et Edwin EMERY,
Médias, Bruxelles, 1989.
II. DICTIONNAIRES
Grand dictionnaire encyclopédique Larousse,
Paris, 1984.
Le Grand Robert, dictionnaire de la langue
française, 2005.
Le Petit Larousse illustré, Paris, Cedex,
édition la semeuse, 2010.
III. MEMOIRES ET TFC
BOYONGO Trésor-Timothée, Politique de
programmation des chaînes de télévision de Kisangani,
Mémoire inédit en SIC/journalisme et politique
extérieure, UNIKIS, 2010-2011.
EBOKO Marlène,Etude comparée de consommation
des médias locaux en mode bouquet numérique. Cas de la
RTNC/Kisangani et Canal Orient, TFC inédit en SIC, UNIKIS, 2009.
ESANDA Nono, L'analyse comparée des grilles des
programmes des télévisions de la Ville de Kisangani. Cas de la
Radio Télévision Nationale Congolaise, Canal Orient, Canal Congo
Télévision et la Radio Télévision Amani,
Mémoire de Licence inédit en SIC/journalisme et politique
extérieure, UNIKIS, 2014-2015.
MIDESO Ndamuso, Contrats médiatiques dans les
grilles des programmes de la Télévision Amani et de la Radio
Télévision Nationale Congolaise, Mémoire de Licence
inédit en SIC/ Journalisme et politique extérieure, UNIKIS,
2013-2014.
RASHIDI Mwikanji, Contribution de la grille des programmes
télévisés de la Radio Télévision Amani
à l'éducation des adolescents, TFC inédit en SIC,
UNIKIS, 2009.
IV. NOTES DE COURS
ELITE Guillaume-Godefroid, Méthodologie de
l'Information I, Cours inédit en L1 SIC/Journalisme, UNIKIS,
2020.
LOSOLOCécile, Tableau de la presse contemporaine,
cours inédit, G3 SIC, FLSH, UNIKIS, 2018-2019.
YENGA Arthur, Droit de presse, éthique et
déontologie professionnel, Cours inédit en G3 SIC, FLSH,
UNIKIS, 2015-2016.
V. WEBOGRAPHIE
https://fr.m.wikipedia.org./Voice-of-America,
consulté à Kisangani, le 28 septembre 2021, à 6 heures 28
min.
TABLE DES MATIERES
Epigraphe
i
Dédicace
ii
Remerciements
iii
Sigles et abréviations
v
INTRODUCTION GENERALE
1
1. Problématique
1
1.1. Objet d'étude
1
1.2. Problème général de
recherche
1
1.3. Revue de la littérature
3
1.4. Problème spécifique
5
2. Hypothèse de la recherche
7
3. Objectifs du travail
7
4. Méthode et techniques
7
4.1. Méthode
7
4.2. Techniques
8
5. Intérêt du travail
9
6. Délimitation du travail
9
7. Structure du travail
9
PREMIER CHAPITRE : CADRES CONCEPTUEL ET
THEORIQUE
9
1.1. Cadre conceptuel
10
1.1.1. Médias
10
1.1.1.1.
Définition
10
1.1.1.2. Typologie des
médias
11
1.1.1.3. Fonctions des
médias
13
1.1.2. Grille des
programmes
14
1.1.2.1. Notions
14
1.1.2.2. Rôle d'une grille
des programmes
15
1.1.2.3. La politique de
programmation
15
1.1.2.4. Les techniques de la
programmation
17
1.2. Cadre théorique
23
DEUXIEMECHAPITRE : CONTEXTE GENERAL DE
L'ETUDE
26
2.1. Présentation de la RTNC
Kisangani
26
2.1.1. Historique de la
RTNC
26
2.1.2. Situation
géographique
27
2.1.3. Du statut de la
RTNC
27
2.1.4. Structure et
fonctionnement de la RTNC/Kisangani
28
2.1.4.1. Organigramme de la
RTNC/Kisangani
29
2.1.4.2. Fonctionnement
30
2.2. Présentation de Voice of America
37
2.2.1. Description
37
2.2.2. Objectifs
37
2.2.3. Histoire
38
2.2.3.1. Seconde Guerre mondiale
38
2.2.3.2. Début de la
Guerre froide : 1947 -1953
39
2.2.3.3. Suite de la Guerre
froide : 1953-1990
39
2.2.4. Langues
41
2.2.5. Organisation
42
TROISIEME CHAPITRE : LE MODELE D'ANALYSE ET
CHOIX METHODOLOGIQUE
47
3.1. Construction du modèle d'analyse
47
3.1.1. Rappel de l'hypothèse de
recherche
47
3.1.2. Identification et mise en relation des
variables
47
3.1.3. Opérationnalisation des
concepts
48
3.2. Choix méthodologiques
51
3.2.1. Population d'étude
51
3.2.2. Echantillon d'étude
52
3.2.3. Techniques d'analyse des
données
52
QUATRIEME CHAPITRE : ANALYSE DES GRILLES DES
PROGRAMMES ET INTERPRETATION DES RESULTATS
53
4.1. Analyse du corpus
53
4.1.1. Codage et unités de
comptage
53
4.1.2. Repérage des émissions dans
la grille des programmes de la RTNC/Kisangani
54
4.1.3. Repérage des émissions dans
la grille des programmes de la VOA/Afrique
57
4.2. Catégorisation de programmes
diffusées par la RTNC Kisangani et la VOA Africa
58
4.2.1. Opérationnalisation des types de
programmes par contrat
58
4.2.2. Catégorisation des
émissions par station de radio
60
4.2.2.1. Catégorisation des
émissions de la RTNC/Kisangani
61
4.2.2.2. Catégorisation des
émissions de VOA Africa
62
4.3. Résultats de recherche
63
4.3.1. Comparaison des programmes de deux
chaines
63
4.3.2. Interprétation des
résultats
64
Conclusion partielle
65
CONCLUSION GENERALE
66
BIBLIOGRAPHIE
70
ANNEXES
République Démocratique du
Congo
Radiodiffusion Télévision Nationale
Congolaise
Province de la Tshopo
PROGRAMMES RADIO
CONDUCTEUR D'ANTENNE RADIO/LUNDI
MATIN SERVICE
|
HEURE
|
INTITULE DE L'EMISSION
|
ANIMATEUR
|
DUREE
|
OBS
|
05H55'
|
HYMNE NATIONAL ET SPEAKAGE
|
OPS
|
05'
|
|
06H00'
|
TONGO MOSALA
|
EDDY ABASIKO
|
30'
|
|
06H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANCAIS
|
Rédaction
|
25'
|
|
06H55'
|
COMMUNIQUES OFFICIEL ET NEC
|
Rédaction
|
05'
|
|
07H00'
|
MATIN ACTUALITES/KIN
|
RELAIS KIN
|
30'
|
|
07H30'
|
COMMUNIQUES ET SPOTS
|
RTP
|
45'
|
|
08H15'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
08H30'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
08H45'
|
SUITE SPOT PUB
|
OPS
|
15'
|
|
09H00'
|
BRICOLAGE ET TECHNICITE
|
YAFWANA Lucien
|
30'
|
|
09H30'
|
DETENTE MUSICALE
|
OPS
|
30'
|
|
10H00'
|
BULLETIN D'INFOS
|
Rédaction
|
05'
|
|
10H05'
|
MWANAMKE WA SASA
|
LUFUSU
|
25'
|
|
10H30'
|
CLUB 700
|
OPS/CD
|
30'
|
|
11H00'
|
BOMOTO BWA BISO
|
SHUWA
|
30'
|
|
11H30'
|
A L'HEURE DU CHANGEMENT
|
BILEU ANGEL
|
30'
|
|
|
12H00'
|
IL EST TEMPS
|
DP/TSHOPO
|
85'
|
|
13H25'
|
JOURNAL PARLE
|
OPS
|
32'
|
|
13H57'
|
MIDI ACTUALITES/KIN
|
KIN
|
33'
|
|
14H30'
|
SPOTS PUBLICITAIRES
|
OPS
|
30'
|
|
15H00'
|
CONSEIL PRATIQUE
|
LUCIE MASENOZO
|
30'
|
|
15H30'
|
PANORAMA DE SPORT
|
SPORT
|
30'
|
|
16H00'
|
BULLETIN D'INFOS
|
Rédaction
|
05'
|
|
16H05'
|
DETENTE MUSICALE
|
OPS
|
25'
|
|
16H30'
|
KARIBU BARAZANI
|
MONGALI
|
30'
|
|
17H00'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
17H15'
|
JOURNAL PARLE EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
17H30
|
LES SAINTES ECRITURES
|
OSEE
|
30'
|
|
18H00'
|
RADIO PROMOTION
|
RTP
|
30'
|
|
18H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANCAIS
|
Rédaction
|
25'
|
|
18H55'
|
COMMUNIQUES OFFICIEL
|
RTP
|
05'
|
|
19H00'
|
MESSAGE DU GRAAL
|
ONYUMBE
|
30'
|
|
19H30'
|
VOIX DE FARDC
|
FARDC
|
30'
|
|
20H00'
|
SOIR ACTUALITE/KIN
|
KIN
|
30'
|
|
20H30'
|
TOURISME ET DEVELOPPEMENT
|
MUKUTA
|
30'
|
|
21H00'
|
FIN D'ANTENNE
|
République Démocratique du
Congo
Radiodiffusion Télévision Nationale
Congolaise
Province de la Tshopo
PROGRAMMES RADIO
CONDUCTEUR D'ANTENNE RADIO/MARDI
MATIN SERVICE
|
HEURE
|
INTITULE DE L'EMISSION
|
ANIMATEUR
|
DUREE
|
OBS
|
05H55'
|
HYMNE NATIONAL
|
OPS
|
05'
|
|
06H00'
|
JAMBO KISANGANI
|
YANGAMBI, SEKA
|
30'
|
|
06H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANCAIS
|
Rédaction
|
27'
|
|
06H57'
|
MATIN ACTUALITES/KIN
|
RELAIS KIN
|
33'
|
|
07H30'
|
COMMUNIQUES ET SPOTS
|
RTP
|
45'
|
|
08H15'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
08H30'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
08H45'
|
SUITE SPOT PUB
|
OPS
|
15'
|
|
09H00'
|
KISANGANI SIMAMA
|
FUNDI
|
30'
|
|
09H30'
|
NUTRITION ET SANTE
|
ETETA
|
30'
|
|
10H00'
|
BULLETIN D'INFOS
|
Rédaction
|
05'
|
|
10H05'
|
MUZIKI NA AMANA YAKE
|
NGALULA
|
25'
|
|
10H30'
|
MWASI YA LELO
|
Angel AMBALU
|
30'
|
|
11H00'
|
BISO BATEKI
|
Angel BILEU
|
30'
|
|
11H30'
|
EZALELI YA MWANA MBOKA
|
SEKA
|
30'
|
|
|
12H00'
|
APPETIT SUR ANTENNE
|
AROYO
|
30'
|
|
12H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANCAIS
|
Rédaction
|
30'
|
|
13H00'
|
JOURNAL PARLE EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
13H15'
|
JOURNAL PARLE EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
13H30'
|
SPOTS PUB
|
OPS
|
27'
|
|
13H57'
|
MIDI ACTUALITES/KIN
|
RELAIS KIN
|
33'
|
|
14H30'
|
SAMCOP
|
RTP
|
30'
|
|
15H00'
|
AUTANT SAVOIR
|
DIKINGO
|
30'
|
|
15H30'
|
EDUCATION A LA VIE
|
SENENGE
|
30'
|
|
I. 16H00'
|
II. BULLETIN D'INFORMATION
|
III. REDACTION
|
IV. 05'
|
|
16H05'
|
LANGUES ET CULTURES
|
EMMANUEL NGBANGA
|
25'
|
|
16H30'
|
GENERATION OVI
|
SEKESEKE
|
30'
|
|
17H00'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
17H15'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
17H30'
|
LES SAINTES ECRITURES
|
OSEE TRIBUNAL
|
30'
|
|
18H00'
|
RADIO PROMOTION
|
RTP
|
30'
|
|
18H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANCAIS
|
Rédaction
|
30'
|
|
19H00'
|
AFYA NI AMANI
|
ABEDI
|
30'
|
|
19H30'
|
LA VOIX DE LA PNC
|
CMD DIMANDJA
|
30'
|
|
20H00'
|
SOIR ACTUALITE
|
KIN
|
30'
|
|
20H30'
|
DETENTE MUSICALE
|
OPS
|
30'
|
|
21H00'
|
FIN D'ANTENNE
|
République Démocratique du
Congo
Radiodiffusion Télévision Nationale
Congolaise
Province de la Tshopo
PROGRAMMES RADIO
CONDUCTEUR D'ANTENNE RADIO/MERCREDI
MATIN SERVICE
|
HEURE
|
INTITULE DE L'EMISSION
|
ANIMATEUR
|
DUREE
|
OBS
|
05H55'
|
HYMNE NATIONAL
|
OPS
|
05'
|
|
06H00'
|
RENCONTRE ET PROFIL
|
OPS
|
30'
|
|
06H30'
|
JOURNAL PARLE
|
Rédaction
|
25'
|
|
06H55'
|
COMMUNIQUES OFFICIEL ET NECR
|
Rédaction
|
02'
|
|
06H57'
|
MATIN ACTUALITES/KIN
|
RELAIS KIN
|
33'
|
|
07H30'
|
COMMUNIQUE ET SPOTS
|
RTP
|
45'
|
|
08H15'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
08H30'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
08H45'
|
SUITE SPOT PUB
|
OPS
|
15'
|
|
09H00'
|
L'OEIL SUR L'ENVIRONNEMENT
|
KANOPABLO
|
30'
|
|
09H30'
|
MALAKO MA MUNGANGA
|
ETETA
|
30'
|
|
10H00'
|
BULLETIN D'INFOS
|
Rédaction
|
05'
|
|
10H05'
|
KAZI NA MAENDELEO
|
RAMAZANI, LUFUSU
|
25'
|
|
10H30'
|
DETENTE MUSICALE
|
OPS
|
30'
|
|
11H00'
|
BOPETO MPE TOMBWA
|
YANYONGO
|
30'
|
|
11H30'
|
A L'ECOUTE DES AUDITEURS
|
IDRISSA
|
30'
|
|
|
12H00'
|
APERITIF EN MUSIQUE
|
NFWAMBA
|
30'
|
|
12H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANCAIS
|
Rédaction
|
25'
|
|
12H55'
|
COMMUNIQUES OFFICIEL ET NECRO
|
Rédaction
|
05'
|
|
13H00'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
13H15'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
13H30'
|
SPOTS PUB
|
OPS
|
27'
|
|
13H57'
|
MIDI ACTUALITES/KIN
|
RELAIS KIN
|
33'
|
|
14H30'
|
SAMCOP
|
RTP
|
30'
|
|
15H00'
|
MASOLO MA NZANGA
|
ABUBAKAR, NDEKE B
|
30'
|
|
15H30'
|
ECHO DE LA CROIX ROUGE
|
MOKILI Prosper
|
30'
|
|
16H00'
|
BULLETIN D'INFOS
|
Rédaction
|
05'
|
|
16H05'
|
DETENTE MUSICALE
|
OPS
|
25'
|
|
16H30'
|
CONSRUCTION ET ENVIRONNEMENT
|
GEANDJA
|
30'
|
|
17H00'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
17H15'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
17H30'
|
SCOUTISME ET NOUS
|
KAKIAU
|
30'
|
|
18H00'
|
RADIO PROMOTION
|
RTP
|
30'
|
|
18H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANCAIS
|
Rédaction
|
30'
|
|
19H00'
|
ECHOS DE L'ASSEMBLEE
|
BOYELA
|
30'
|
|
19H30'
|
LA VOIX DES FARDC
|
Maj. KAWAYA
|
27'
|
|
19H57'
|
SOIR ACTUALITES/KIN
|
RELAIS KIN
|
33'
|
|
20H30'
|
DETENTE MUSICALE
|
OPS
|
30'
|
|
21H00'
|
FIN D'ANTENNE
|
République Démocratique du
Congo
Radiodiffusion Télévision Nationale
Congolaise
Province de la Tshopo
PROGRAMMES RADIO
CONDUCTEUR D'ANTENNE RADIO/JEUDI
MATIN SERVICE
|
HEURE
|
INTITULE DE L'EMISSION
|
ANIMATEUR
|
DUREE
|
OBS
|
05H55'
|
HYMNE NATIONAL
|
OPS
|
05'
|
|
06H00'
|
ALFAJIRI NJEMA
|
MONGALA, NDEKE
|
30'
|
|
06H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANCAIS
|
Rédaction
|
25'
|
|
06H55'
|
COMMUNIQUES OFFICIEL ET NECRO
|
Rédaction
|
02'
|
|
06H57'
|
MATIN ACTUALITES/KIN
|
RELAIS KIN
|
33'
|
|
07H30'
|
COMMUNIQUES ET SPOTS
|
RTP
|
30'
|
|
08H00'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
08H15'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
08H30'
|
SUITE SPOTS PUB
|
COMMERCIALE
|
30'
|
|
09H00'
|
SIX KWA SIX
|
NGALULA
|
30'
|
|
09H30'
|
GENERATION OVI
|
SEKESEKE
|
30'
|
|
10H00'
|
BULLETIN D'INFOS
|
Rédaction
|
05'
|
|
10H05'
|
PONANI BOYE
|
ANGEL AMBALU
|
25'
|
|
10H30'
|
MOLANGI PEMBE
|
LIFINO Dédé
|
30'
|
|
11H00'
|
EXPLORATEUR
|
LOSILO
|
30'
|
|
11H30'
|
FEMME ET EDUCATION
|
CHRISTINE NGOY
|
30'
|
|
|
12H00'
|
SAVOIR VIVRE
|
KAYUMBA
|
30'
|
|
12H30'
|
JOURNAL EN FRANCAIS
|
Rédaction
|
25'
|
|
12H55'
|
COMMUNIQUES OFFICIEL ET NECRO
|
Rédaction
|
05'
|
|
13H00'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
13H15'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
13H30'
|
ESPACE MARKETING
|
RAMAZANI
|
27'
|
|
13H57'
|
MIDI ACTUALITE/KIN
|
RELAIS KIN
|
33'
|
|
14H30'
|
SAMCOP
|
RTP
|
30'
|
|
15H00'
|
RENCONTRE ET PROFIL
|
OPS/CD
|
30'
|
|
15H30'
|
DETENTE MUSICALE
|
OPS
|
30'
|
|
16H00'
|
BULLETIN D'INFOS
|
REDACTION
|
05'
|
|
16H05'
|
HYGIENE ET ASSAINISSEMENT
|
KANUPABO
|
25'
|
|
16H30'
|
DETENTE MUSICALE
|
POS
|
30'
|
|
17H00'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
17H15'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
17H30'
|
QUESTION DES SOCIETES
|
BONJUNDJA
|
30'
|
|
18H00'
|
RADIO PROMOTION
|
RTP
|
30'
|
|
18H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANÇAIS
|
Rédaction
|
30'
|
|
19H00'
|
LES SAINTES ECRITURES
|
OSE TRIBUNAL
|
30'
|
|
19H30'
|
LA VOIX DE LA P.N.C
|
DIMANDJA
|
30'
|
|
19H57'
|
SOIR ACTUALITE
|
RELAIS KIN
|
30'
|
|
20H30'
|
LIKAMBO YA SOMO
|
ELONGA
|
30'
|
|
21H00'
|
FIN D'ANTENNE
|
République Démocratique du
Congo
Radiodiffusion Télévision Nationale
Congolaise
Province de la Tshopo
PROGRAMMES RADIO
CONDUCTEUR D'ANTENNE RADIO/VENDREDI
HEURE
|
INTITULE DE L'EMISSION
|
ANIMATEUR
|
DUREE
|
OBS
|
05H55'
|
HYMNE NATIONAL
|
OPS
|
05'
|
|
06H00'
|
MUSIQUE SOUVENIR
|
MFWAMBA
|
30'
|
|
06H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANCAIS
|
Rédaction
|
27'
|
|
06H57'
|
MATIN ACTUALITE/KIN
|
RELAIS KIN
|
33'
|
|
07H30'
|
COMMUNIQUES ET SPOTS PUB
|
RTP
|
45'
|
|
08H15'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
08H30'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
08H45'
|
SUITE SPOT PUB
|
OPS
|
15'
|
|
09H00'
|
MUSIQUE SOUVENIR
|
MFWAMBA
|
30'
|
|
09H30'
|
SANTE POUR TOUS
|
KASONGA
|
30'
|
|
10H00'
|
BULLETIN D'INFOS
|
Rédaction
|
05'
|
|
10H05'
|
RENCONTRE ET PROFIL
|
OPS
|
25'
|
|
10H30'
|
CLUB 700
|
OPS
|
30'
|
|
11H00'
|
PHV VOUS PARLE
|
GEANDJA
|
30'
|
|
11H30'
|
LE PANIER DE LA MENAGERE
|
AROYO
|
30'
|
|
12H00'
|
MOMEKANO
|
LOTIKA
|
30'
|
|
12H30'
|
JOURNAL EN FRANÇAIS
|
Rédaction
|
30'
|
|
13H00'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
13H15'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
13H30'
|
SPOTS PUB
|
OPS
|
27'
|
|
13H57'
|
MIDI ACTUALITES/KIN
|
RELAIS KIN
|
33'
|
|
14H30'
|
SAMCOP
|
RTP
|
30'
|
|
15H00'
|
MUSIQUE D'UN CONTINENT A L'AUTRE
|
MACENEZO
|
60'
|
|
16H00'
|
BULLETIN D'INFOS
|
Rédaction
|
05'
|
|
16H05'
|
MOSALA MPE TOMBWA
|
MONGALI
|
25'
|
|
16H30'
|
NZELA MPE BOMOI
|
BOSUNGA
|
30'
|
|
17H00'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
17H15'
|
JP EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
17H30'
|
LES SAINTES ECRITURES
|
OSE TRIBUNAL
|
30'
|
|
18H00'
|
RADIO PROMOTION
|
RTP
|
30'
|
|
18H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANCAIS
|
Rédaction
|
30'
|
|
19H00'
|
AFIA NI AMANI
|
ABEDI
|
30'
|
|
19H30'
|
LA VOIX DES FARDC
|
Maj. KAWAYA
|
30'
|
|
20H00'
|
SOIR ACTUALITE KIN
|
RELAIS KIN
|
30'
|
|
20H30'
|
DÉTENTE
|
OPS
|
30'
|
|
21H00'
|
FIN D'ANTENNE
|
République Démocratique du
Congo
Radiodiffusion Télévision Nationale
Congolaise
Province de la Tshopo
PROGRAMMES RADIO
CONDUCTEUR D'ANTENNE RADIO/SAMEDI
HEURE
|
INTITULE DE L'EMISSION
|
ANIMATEUR
|
DUREE
|
OBS
|
05H55'
|
HYMNE NATIONAL
|
OPS
|
05'
|
|
06H00'
|
SAMEDI SPORT DETENTE
|
DESK SPORT
|
30'
|
|
06H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANCAIS
|
Rédaction
|
27'
|
|
06H57'
|
MATIN ACTUALITES/KIN
|
RELAIS KIN
|
33'
|
|
07H30'
|
COMMUNIQUES ET SPOTS
|
RTP
|
45'
|
|
08H15'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
08H30'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
08H45'
|
DETENTE ET SUITE SPOT PUB
|
OPS
|
15'
|
|
09H00'
|
SAMEDI SPORT DETENTE
|
DESK SPORT
|
30'
|
|
09H30'
|
TROISIEME AGE ET LA SANTE
|
ETETA
|
30'
|
|
10H00'
|
BULLETIN D'INFOS
|
Rédaction
|
05'
|
|
10H05'
|
INDICATEUR ECONOMIQUE
|
TEPATONDE
|
25'
|
|
10H30'
|
BISO BABOTI
|
SEKA, ELONGA
|
30'
|
|
11H00'
|
RENCONTRE ET PROFIL
|
OPS/CD
|
30'
|
|
11H30'
|
COMPRENDRE VOTRE MONDE
|
KALE
|
30'
|
|
12H00
|
WEEK-END POUR TOUS
|
LIFINO Dédé
|
30'
|
|
12H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANÇAIS
|
Rédaction
|
30'
|
|
13H00'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
13H15'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
13H30'
|
SPOT PUBLICITAIRE
|
COMMERCIAL
|
27'
|
|
13H57'
|
MIDI ACTUALITES/KIN
|
RELAIS KIN
|
33'
|
|
14H30'
|
SAMCOP
|
RTP
|
30'
|
|
15H00'
|
SPECIAL CONCERT A LA CARTE
|
KAYUMBA
|
60'
|
|
16H00'
|
BULLETIN D'INFOS
|
Rédaction
|
05'
|
|
16H05'
|
LES AUDITEURS ET DEVELOPPEMENT
|
IDRISS
|
25'
|
|
16H30'
|
RENDEZ-VOUS AVEC LES AUDITEURS
|
LIGUMA
|
30'
|
|
17H00'
|
JOURNAL EN SWAHILI
|
Rédaction
|
15'
|
|
17H15'
|
JOURNAL EN LINGALA
|
Rédaction
|
15'
|
|
17H30'
|
DETENTE MUSICALE
|
OPS
|
30'
|
|
18H00'
|
RADIO PROMOTION
|
RTP
|
30'
|
|
18H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANCAIS
|
Rédaction
|
30'
|
|
19H00'
|
LES SAINTES ECRITURES
|
OSE TRIBUNAL
|
30'
|
|
19H30'
|
EGLISE DE JESUS-CHRIST
|
PASTEUR DJOKU
|
27'
|
|
19H57'
|
SOIR ACTUALITES/KIN
|
RELAIS KIN.
|
33'
|
|
20H30'
|
DETENTE EN MUSIQUE
|
OPS
|
30'
|
|
21H00'
|
FIN D'ANTENNE
|
République Démocratique du
Congo
Radiodiffusion Télévision Nationale
Congolaise
Province de la Tshopo
PROGRAMMES RADIO
CONDUCTEUR D'ANTENNE RADIO/DIMANCHE
HEURE
|
INTITULE DE L'EMISSION
|
ANIMATEURS
|
DUREE
|
OBS
|
05H55'
|
HYMNE NATIONAL ET SPEAKAGE
|
OPS
|
05'
|
|
06H00'
|
BONJOUR DIMANCHE
|
ROGER DIKONGO
|
30'
|
|
06H30'
|
JOURNAL PARLE EN FRANÇAIS
|
REDACTION
|
25'
|
|
06H55'
|
COMMUNIQUES OFFICIEL ET NECR
|
REDACTION
|
05'
|
|
07H00'
|
MATIN ACTUALITES/KIN
|
RTNC/KIN
|
30'
|
|
07H30'
|
SPOTS PUBLICITAIRES
|
RTP
|
30'
|
|
08H00'
|
ANTENNE RELIGIEUSE/ KIMBANGU
|
IKANDA
|
60'
|
|
09H00'
|
TEMOIN DE JEHOVAH
|
OPS
|
60'
|
|
10H00'
|
TANGO YA BAWENDO
|
BAMBALATIW0
|
60'
|
|
11H00'
|
TOUT EN VRAC
|
MBONDA
|
60'
|
|
12H00'
|
A NOUS DIMANCHE
|
KAYUMBA
|
30'
|
|
12H30'
|
JOURNAL MAGAZINE
|
REDACTION
|
45'
|
|
13H15'
|
SAMCOP
|
RTP
|
15'
|
|
13H30'
|
VIE ET SOCIETE
|
LOSILO
|
30'
|
|
14H00'
|
MIDI ACTUALITE/KIN
|
RTNC/KIN.
|
30'
|
|
14H30'
|
SPOTS PUBLICITAIRES
|
OPS
|
30'
|
|
15H00'
|
PLACE AUX VEDETTES
|
MFUAMBA
|
60'
|
|
16H00
|
SPORT DIMANCHE SUITE
|
DESK SPORT
|
90'
|
|
17H30'
|
LES SAINTES ECRITURES
|
OSEE
|
30'
|
|
18H00'
|
AFIA NI AMANI
|
ABEDI
|
30'
|
|
18H30'
|
JOURNAL PARLE
|
REDACTION
|
30'
|
|
19H00'
|
MONDE SCOLAIRE
|
LOMBELE
|
30'
|
|
19H30'
|
JURE-TABERNACLE
|
PASTA MOPAYA
|
30'
|
|
20H00'
|
SOIR ACTUALITE
|
RTNC/KIN
|
30'
|
|
20H30'
|
RELIGION MPE SOCIETE
|
MONGALI
|
30'
|
|
21H00'
|
FIN ANTENNE
|
HEURE
|
LUNDI
|
MARDI
|
MERCREDI
|
JEUDI
|
VENDREDI
|
SAMEDI
|
DIMANCHE
|
5H30-6H
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30
|
|
|
6H-6H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30 (rediff)
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30 (rediff)
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30 (rediff)
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30 (rediff)
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30 (rediff)
|
|
|
6H30-7h00
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30 (rediff)
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30 (rediff)
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30 (rediff)
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30 (rediff)
|
Le monde aujourd'hui éd. 5h30 (rediff)
|
|
|
7H00-7H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H
|
|
|
7H30-8H00
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H (rediff)
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H (rediff)
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H (rediff)
|
|
|
8H00-8H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H (rediff)
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H (rediff)
|
Le monde aujourd'hui éd. 7H (rediff)
|
|
|
8H30-9H00
|
|
|
|
|
|
Votre santé, votre avenir
|
|
17H30-18H00
|
Le monde aujourd'hui éd. 17H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 17H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 17H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 17H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 17H30
|
|
|
18H-18H5
|
Journal
|
Journal
|
Journal
|
Journal
|
Journal
|
|
|
18H05-18H30
|
A votre avis
|
A votre avis
|
A votre avis
|
A votre avis
|
A votre avis
|
|
|
18H30-19H
|
Le monde aujourd'hui éd. 18H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 18H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 18H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 18H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 18H30
|
|
Apprenez l'anglais (18H35-19H00)
|
19H05-19H30
|
Sporama
|
Le monde au féminin
|
Religion
|
Washington forum
|
L'Amérique et vous
|
Le Monde au féminin
|
Musique-Seoul USA (19H00-19H30)
|
19H30-20H00
|
Le monde aujourd'hui éd. 19H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 19H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 19H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 19H30
|
Le monde aujourd'hui éd. 19H30
|
|
Musique-Seoul USA (19H35-20H00)
|
20H00-21H00
|
RM show-le hit-parade américain
|
RM show-antenne libre
|
RM show-Musique internationale et comédie
|
RM show-Afro music et RM Afro hit-parade
|
RM show-Musique de la caraïbe
|
RM Show-R&B et Rock
(20H00-20H30)
|
RM Show-French du blues au jazz
(20H00-20H30)
|
21H-21H30
|
Apprenez l'anglais
|
Apprenez l'anglais
|
Apprenez l'anglais
|
Apprenez l'anglais
|
Apprenez l'anglais
|
Apprenez l'anglais (20H30-21H00)
|
|
GRILLE DES PROGRAMMES RADIO DE VOA Afrique
* 1 ELITE Ipondo,
Méthodologie de l'Information I, Cours inédit en
Première Licence Journalisme et Politique Extérieure, UNIKIS,
2019-2020.
* 2Ibid.
* 3RASHIDI Mwikanji.,
Contribution de la grille des programmes télévisés de
la Radio Télévision Amani à l'éducation des
adolescents, TFC inédit en SIC, UNIKIS, 2009.
* 4MIDESO Ndamuso,
Contrats médiatiques dans les grilles des programmes de la
Télévision Amani et de la Radio Télévision
Nationale Congolaise, Mémoire de Licence inédit en SIC/
Journalisme et politique extérieure, UNIKIS, 2014.
* 5EBOKO Marlène,
Etude comparée de consommation des médias locaux en mode bouquet
numérique. Cas de la RTNC/Kisangani et Canal Orient, TFC
inédit en SIC, UNIKIS, 2019.
* 6ESANDA Nono, L'analyse
comparée des grilles des programmes des télévisions de la
Ville de Kisangani. Cas de la Radio Télévision Nationale
Congolaise, Canal Orient, Canal Congo Télévision et la Radio
Télévision Amani, Mémoire de Licence inédit en
SIC/journalisme et politique extérieure, UNIKIS, 2015.
* 7 BOYONGO
Trésor-Timothée, Politique de programmation des chaînes
de télévision de Kisangani, Mémoire inédit en
SIC/journalisme et politique extérieure, UNIKIS, 2011.
* 8BOYONGO KAYA
T-T., Op. cit.
* 9
Ibidem.
* 10 GRAWITZ Madeleine,
Méthodes en sciences sociales, 6ème
éd, Paris, Dalloz, 1984, p.408.
* 11 QUIVY, Raymond et
CAMPENHOUT Luc., Manuel de recherche en sciences sociales,
2e éd., Paris, Dunod, 1995, p.118.
* 12 DESCARTES René,
Discours de la méthode, Paris, PUF, 1967, p.112.
* 13LOUBET
Jean-Louis, Initiation aux méthodes des sciences sociales,
Paris et Montréal, Harmattan, 2000, p.27.
* 14PINTO Robert et GRAWITZ
Madeleine, Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1971,
p. 289.
* 15 BALLE Francis,
Médias et société, Paris, Montchrestien, 2005,
p.8.
* 16LETEINTURIER Christine et
REMY Le Champion cités par LOSOLO Cécile, Tableau de la
presse contemporaine, cours inédit, G3 SIC, FLSH, UNIKIS,
2018-2019.
* 17 RIEFFEL Remmy. cité
par LOSOLOCécile, Tableau de la presse contemporaine, cours
inédit, G3 SIC, FLSH, UNIKIS, 2018-2019.
* 18 BARBIER
Frédéric et LAVENIR Catherine, Histoire des
médias, Paris, Armand Colin, 2009, p.7.
* 19Grand dictionnaire
encyclopédique Larousse, Paris, 1984.
* 20 YENGA Arthur, Droit
de presse, éthique et déontologie professionnel, Cours
inédit en G3 SIC, FLSH, UNIKIS, 2015-2016
* 21 BALLE Francis,
Dictionnaire des médias, Paris, PUF, 1997.
* 22 LOSOLOCécile,
Tableau de la presse contemporaine, cours inédit, G3 SIC, FLSH,
UNIKIS, 2018-2019.
* 23 Op. cit.
* 24 LOSOLO,
Cécile, ibidem.
*
25www.playmentdroit.com, les fonctions solides de la presse,
consulté à Kisangani, le 21 septembre 2021, à 17 heures 30
min.
*
26www.playmentdroit.com, les fonctions solides de la presse,
consulté à Kisangani, le 21 septembre 2021, à 17 heures 30
min.
* 27 BALLE Francis,
Dictionnaire des médias, Paris, Larousse, 1998 p. 112.
* 28FALCONI Ado et
BUNDIM'BANI François-Xavier, Lexique des Médias, internet et
multimédia, Kinshasa, Mediaspaul, 2009, p.80.
* 29ELITE
Guillaume-Godefroid., Méthodologie de l'information I, Cours
inédit en L1 SIC/Journalisme et politique extérieure, UNIKIS,
2020.
* 30 ELITE
Guillaume-Godefroid, op. cit.
* 31 ELITE
Guillaume-Godefroid, op. cit.
* 32Ibid.
* 33 ELITE
Guillaume-Godefroid, op. cit.
*
34Ibid.
* 35 SFEZ Lucain,
Dictionnaire critique de la communication, Paris, PUF, 1993 p.1032.
* 36 SOUCHON Michel,
cité par Lucien SFEZ, op. cit, p.1033.
* 37 ELITE
Guillaume-Godefroid, op. cit.
* 38 WARREN K. AGEE, Philip,
AULT. H et Edwin EMERY, Médias, Bruxelles, 1989, p.282-283.
* 39 WARREN K. AGEE, Philip,
AULT. H et Edwin EMERY, op. cit.
* 40CAZENEUVE Jean,
cité parELITE Guillaume-Godefroid, Méthodologie de
l'Information I, Cours inédit en L1 SIC/Journalisme, UNIKIS,
2020.
* 41 LOCHARD Guy et SOULAGES
Jean-Claude, La communication télévisuelle, Paris,
Armand colin, 1998.
* 42 EBOKO Marlène,
Etude comparée de consommation des médias locaux en mode bouquet
numérique. Cas de la RTNC/Kisangani et Canal Orient, TFC
inédit en SIC, UNIKIS, 2019.
* 43Ibid.
* 44 Ibid.
* 45Ibid.
* 46 EBOKO Marlène,
op. cit., 2019..
* 47Ibid.
* 48Ibid.
* 49 EBOKO Marlène,
op.cit., 2019.
* 50 EBOKO Marlene,
op.cit. 2019.
* 51 EBOKO Marlène,
op.cit. 2019.
* 52
https://fr.m.wikipedia.org./Voice-of-America,
consulté à Kisangani, le 28 septembre 2021, à 6 heures 28
min.
* 53 Ibid.
* 54 Ibid.
* 55 Ibid.
* 56 Ibid.
* 57
https://fr.m.wikipedia.org./Voice-of-America,
consulté à Kisangani, le 28 septembre 2021, à 6 heures 28
min.
* 58 Ibid.
* 59 Ibid.
* 60 Ibid.
* 61 Ibid.
* 62
https://fr.m.wikipedia.org./Voice-of-America,
consulté à Kisangani, le 28 septembre 2021, à 6 heures 28
min.
* 63 Ibid.
* 64 Ibid.
* 65Ibid.
* 66
https://fr.m.wikipedia.org./Voice-of-America,
consulté à Kisangani, le 28 septembre 2021, à 6 heures 28
min.
* 67 Ibid.
* 68 Ibid.
* 69 Ibid.
* 70 Ibid.
* 71
https://fr.m.wikipedia.org./Voice-of-America,
consulté à Kisangani, le 28 septembre 2021, à 6 heures 28
min.
* 72Ibid.
* 73 Ibid.
* 74
https://fr.m.wikipedia.org./Voice-of-America,
consulté à Kisangani, le 28 septembre 2021, à 6 heures 28
min.
* 75 Ibid.
* 76 Ibid.
* 77 Ibid.
* 78
https://fr.m.wikipedia.org./Voice-of-America,
consulté à Kisangani, le 28 septembre 2021, à 6 heures 28
min.
* 79Ibid.
* 80 Ibid.
* 81
https://fr.m.wikipedia.org./Voice-of-America,
consulté à Kisangani, le 28 septembre 2021, à 6 heures 28
min.
* 82
https://fr.m.wikipedia.org./Voice-of-America,
consulté à Kisangani, le 28 septembre 2021, à 6 heures 28
min.
* 83 Ibid.
* 84 Ibid.
* 85 Ibid.
* 86 Ibid.
* 87
https://fr.m.wikipedia.org./Voice-of-America,
consulté à Kisangani, le 28 septembre 2021, à 6 heures 28
min.
* 88 MUCCHIELLI Roger,
Le questionnaire dans l'enquête psychosociale, Paris, PUF, 1989,
p.24.
* 89 CHAUCHAT
Hélène, Enquête en psychologie sociale, Paris,
PUF, 1989, p. 27.
* 90 DE LANDSHEERE Gilbert,
Introduction à la méthode de recherche en
éducation, Paris, PUF, 1972, p.250.