II.2. Méthode
Etant donné que l'usage d'une méthode
dépend de la nature ou mieux de l'essence de l'objet d'étude et
des objectifs poursuivis par le chercheur, pour saisirles conditions de vie de
la population locale du secteur Durba après l'industrialisation de
l'exploitation minière aurifère afin de déceler et
d'expliquer les conséquences qui en découlent, et
préconiser des actions visant à les résorber et proposer
des solutions en vue d'un changement, l'approche méthodologique
utilisée pour cette recherche a été essentiellement
qualitative.
Pour ce faire, nous faisons le recours à la
phénoménologie. Cette méthode consiste en la
réduction du phénomène étudié dans le sens
de purification et non dans le sens de diminution. Elle utilise l'approche
eidétique, c'est-à-dire elle cherche à observer,
contempler le phénomène étudié sans
considérer au préalable les dires des autres savants. MWAMBA
(2015). Avec cette méthode, nous avons contemplé le
phénomène et chercher en savoir plus àl'aide de notre
guide d'entretien sans prendre en premier vu les travaux d'autres chercheurs,
elle nous a permis de nous intéresser aux situations concrètes de
la vie quotidienne et àleur vécu dont la description
attachée ànos implications dans l'action davantage qu'aux
représentations qui devraient nous faire accéder au
sens«Science de l'expérience que fait la conscience»,
conscience de l'objet en même temps que "conscience de soi"(Hegel
cité par Marie Santiago, s.d).
II.3. Population
d'étude
Notre population d'étude est composée de la
population du secteur Minier de Durba, vu qu'ils sont les premières
victimes et bénéficiaires de l'industrialisation de
l'exploitation minière aurifère.
II.4 Echantillon.
Pour Savoie(2007 : 104), une
considération importante est celle du nombre. Combien de personnes
vais-je inclure dans mon étude? Il est difficile à
répondre à cette question précisémentdans une
recherche qualitative/interprétative car il n'y a pas de
paramètresstatistiques pour nous dire qu'en bas d'un tel nombre le test
ne sera pasapplicable ou qu'en haut d'un certain nombre, cela ne vaut plus la
peinestatistiquement parlant. La réponse est souvent arbitraire ou
vague, du genre, ça dépend...
Pour la saturation, nous nous sommes basés dur le
degré de confiance que nous avons envers nos enquêtes, vu que nous
avons une certaine connaissance sur nosenquêtés, nous avons
recouru à 60 ménages. Cela étant nous avons
organisé 5 focus group avec le total de 10 ménages par groupe
pour totaliser 50 ménages enquêtés et des entretiens semi -
structurés avec 10 autres ménages pour atteindre la taille des
60 ménages enquêtés au total. Avec cette taille de 60
enquêtés dont les chefs de ménages, nous pensons avoir des
données pour cette recherche.
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