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Biologie et écologie des rapaces sympatriques malgache accipiter madagascariensis et falco zoniventris dans la forêt sèche de Mangily, sud-ouest de Madagascar


par Mauhamed Galien Rakotoson
Université de Toliara - Master 2 2021
  

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I.4.2.3. Méthode de point d'écoute et visite de sentier

La recherche des individus et du nid a été faite par la méthode de « point d'écoute » (Blondel et al, 1970) à part de l'observation directe. Pour ce faire, on a marché lentement sur un transect de 1km, avec 10 points d'écoute distant de 100m. On est resté de 10 min sur chaque point d'écoute. Dans ce site nous avons fait 12 transects de 1km : 6 à l'intérieur de l'aire protégée et 6 aux alentours. Chaque transect est subdivisé en 10 points d'écoute distant de 100m, est passé 3 fois dans trois jours différents afin d'avoir des données fiables. Cette activité est particulièrement faite pour le comptage des individus.

I.4.3. Observation du nid

Dès que les nids ont été trouvé, l'observation a été faite jusqu'à la dispersion des poussins. Dans cette activité, nous avons adopté deux types d'observations :

- l'observation directe pour voir le contenu du nid, la caractéristique du nid et de l'arbre de nidification, l'habitat environnent...

- et l'observation directe à l'aide d'une paire de jumelles et d'un télescope constituent les techniques appropriées à l'étude des nids, en se positionnant à une distance allant de 10 à 50m afin de bien suivre les mouvements et les comportements qui se sont passés à l'intérieur du nid et aux alentours de site nidification.

Pour chaque nid, nos investigations ont été effectuées de 5h30 du matin jusqu'à 18h de l'après-midi (13h d'observation). Les deux nids ont été observés simultanément.

I.4.4. Capture et relâchement

Le but pour la méthode de capture c'est d'identifier la morphologie des individus adultes et de permettre la mensuration individuelle. Trois sortes de piège ont été choisies selon leur efficacité :

? Bal chatri : c'est une sorte de cage en grillage (L : 40cm, l : 20cm, h : 20cm) muni de plusieurs noeuds en fil de nylon de 15cm de long à l'extérieur (Berger et Muller, 1959 ; Thorstrom, 1996). Ces noeuds servent à coincer les serres du prédateur quand il se pose sur la

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cage. Pour attirer l'attention de ces rapaces, des appâts ont été mis tels que des caméléons ou des lézards sur la paroi extérieure de la cage. Le piège est placé sur terre et fixé à l'aide de deux cordes sur les deux côtés pour avoir un équilibre stable. Le bal-chatri est le plus utilisé pour capturer les Accipitridés de Madagascar (René de Roland, 2000).

? Bal chatri modifié où les séries de rangées de noeuds sont étalées au-dessus d'une plaquette de grillage en plastique (L : 60cm, l : 50cm). Ce piège est monté soit avec des appâts posés entre les noeuds, soit cachés seulement tout près de gros cadavres (ex : lézard) et de façon à ne pas laisser apparaître que les noeuds. Un individu peut être capturé par cette dernière démarche lorsque les individus se mêlent dans la dissection du cadavre. Ce piège a été choisi par son efficacité lors du baguage des Pygargues de Madagascar, une rapace 17 fois plus de grande taille que le faucon à ventre rayé et l'épervier de Madagascar (Andriamalala, 2006). La différence repose principalement sur le fait que le grillage est caché sous les sables ou des buissons.

? Piège à bâton : c'est un dispositif formé d'un bâton d'un mètre de long ayant un poids de 2kg environ et muni de deux noeuds de 40cm de long chacun. Les appâts qui sont des intestins de volailles ou des cadavres des petits animaux sont posés sous les noeuds au sol. Cette mode de capture peut appliquer souvent à la surface du sol en faisant flotter l'appât sur des buissons, souvent des poussins, gecko ou de petit lézard. Ce type de piège a été emprunté chez la population locale. Son avantage repose sur le nombre réduit des noeuds utilisés, donc plus facile et rapide à fabriquer. Les pièges sont installés à l'intérieur ou à la périphérie du territoire de nidification du couple choisi. Il est à noter que ces rapaces ont l'habitude de raser le sol pour saisir leur proie (Milon et al, 1973). La mensuration des individus ainsi capturé se fait sur place puis relâché après avoir mis une marque (coloration ou bague) sur leurs pattes droites.

 

Figure n° 8 : Piège à bâton (Andriamalala, 2006)

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Figure n° 9 : Filet de Bal chatri et Bal chatri modifié

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