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Biologie et écologie des rapaces sympatriques malgache accipiter madagascariensis et falco zoniventris dans la forêt sèche de Mangily, sud-ouest de Madagascar


par Mauhamed Galien Rakotoson
Université de Toliara - Master 2 2021
  

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III.5.2. Incubation, éclosion et couvaison

La plupart de rapaces, l'incubation débute avant que leur ponte soit complète (Newton, 1979) mais ceci n'a pas été vue pour le cas des espèces étudiées. L'Epervier de Madagascar débute cette activité après la dernière ponte. Tandis que pour le Faucon ventre rayé, cette étude a raté l'identification le début de l'incubation mais Thorstrom comm pers, Raveloson (2017) ont bien signalé que cette activité débute juste avant que le pénultième oeuf soit pondu c'est-à-dire au moment de l'avant dernier oeuf. Ces mêmes auteurs ont bien précisé que cette activité commence entre la deuxième semaine de mois d'octobre et se termine à la première semaine de mois de décembre, qui dure environ 30 à 32 jours qui correspond bien aux résultats de cette présente étude.

L'activité incubatrice dure environ 35 jours, une période identique à celle de l'espèce africaine Accipiter rufiventris (Grobler, 1980) est assurée seulement par la femelle pour l'Epervier de Madagascar même cas pour la couvaison. Ce cas est trouvé pour les espèces de rapaces ayant un dimorphisme sexuel marqué comme l'Autour de Henst Accipiter henstii, la femelle avec une plus grande surface de plaque incubatrice assure la majorité de l'incubation (79,5%) (Rene de Roland, 2000). La femelle ne quitte pas leur nid qu'au moment où le mâle apporte la proie et le transfert de proies se réalise plus souvent au niveau d'une branche d'arbre autre que l'arbre de nidification. Mais à partir de la deuxième semaine pour cette présente étude, nous avons trouvé que la femelle assure aussi la sécurité territoriale et parfois effectue la chasse pour se nourrir et nourrir ses poussins surtout en cas de défaillance de chasse de son conjoint. Mais en général, la femelle reste sur le nid pendant plus de 80% de temps de notre observation tandis que le mâle assure la sécurité du territoire et la recherche des proies. A partir de 36 à 38éme jours de l'âge, les poussins commence à quitter leurs nids pour apprendre à voler et à

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chasser mais encore ils retournent au nid chaque soir. A ce moment, le couple continue à ravitailler ses poussins en matière alimentaire mais la quantité livrée diminue puis voire absente à partir de 60é jour. Cette dernière entraine la dispersion des poussins à l'âge de 65 à 66 é jours. Pour cette présente étude, le taux de réussite de la reproduction est 100% alors que Rene De Roland, (2000) a trouvé aussi 99%. Ceci peut entrainer l'augmentation de taille de la population si aucune menace n'est survenue.

Pour le Faucon à ventre rayé, la durée de l'incubation pour cette présente étude est mal précisée mais Rene de Roland L. A (2010), Raveloson (2017) ont dit que la durée de cette activité varie entre 29 à 32jours. Cette durée est similaire à celle de la crécerelle des Seychelles Falco araea (Watson, 1981) et de la crécerelle d'Amérique Falco sparverius (Balgooyen, 1976) qui ont toutes de tailles proches au faucon à ventre rayé. Ceci conforme aux informations vécu pendant notre terrain vue la période d'éclosion de poussins par rapport aux informations concernant la période de ponte. La différence de période d'incubation d'une espèce est en fonction de taille de l'oeuf et leur masse, principalement en raison de perte d'eau (Newton, 1979 ; Gill, 1989 et Burnham, 1997). Tout cela pourrait donc justifier cette légère variation de période d'incubation sur cette espèce et même cas pour l'espèce précédente. L'activité incubatrice est assurée par la femelle tandis que le mâle assure la recherche des proies même cas pour l'Epervier de Madagascar. La femelle commence à quitter le nid à la deuxième semaine de l'éclosion pour aider le mâle pour la chasse Rene de Roland (2010). Pour cette présente étude, le taux de réussite pour l'éclosion est 100% (n=5oeufs donne 5poussins). Malgré, l'un de ces poussins a été tué lors de la pluie violente du mois 16 décembre 2019 qui entraine le taux de réussite pour le succès de la reproduction comme 80%. Raveloson, (2017) avait un taux de réussite lors de son étude à Masoala 83,3 % pour l'éclosion et 0% pour les poussins indépendants. Il a signalé que cette défaillance est due un facteur climatique défavorable et une perturbation de l'habitat de nidification par l'action anthropique et d'autres rapaces. Robenarimangason (1999) a mentionné que l'insuccès de cette espèce à Masoala est dérivé de l'abandon du nid avant l'éclosion lors de la perturbation du Rollier malgache Eurystomus glaucurus. Ceci pourrait donc l'un facteur qui entraine certain couple des faucons à installer leur nid dans un habitat ouvert pour fuir les prédateurs sympatriques dans leur habitat.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein