III.2. RECHERCHE DE NIDS
Après avoir inventorié les individus, la
recherche de nids a été faite et ne semble pas être
difficile après l'identification des individus couple. La combinaison
des méthodes telles que la localisation des individus, l'écoute
des cris et le suivi des individus nous donnent la chance pour cette recherche.
Tous cela a été effectué dans deux sites :
protégé (=site 1) et non protégée =site2)
grâce à la collaboration avec les villageois, les autres
collègues et les guides locaux. Pour cette étude, nous avons
trouvé 2 nids pour l'Epervier de Madagascar, tout a été
trouvé dans le site 1(nid 1et nid2) tandis que pour le Faucon à
ventre rayé, nous en avons trouvé 03, un dans le site 1 et deux
dans le site 2. L'un nid de ce dernier a été déjà
abandonné.
Ceux-ci expliquent que l'Epervier de Madagascar se reproduit
seulement dans le milieu forestier mais non dans les habitats ouvert ou
dégradé. Ceci a été prouvé par John
(1899), lors de son étude bioécologique. Cette
espèce peut être considérée comme une espèce
bioindicatrice d'un habitat. Le nombre des nids trouvés semble moins
nombreux par rapport au nombre des individus trouvés et à la
surface de l'habitat. Rene de Roland (2000) n'a trouvé que 5 nids
lors
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de son étude dans les presqu'îles de Masoala.
Alors, l'insuffisance des nids est l'une raison qui conditionne l'insuffisance
d'effectif de cette espèce à Madagascar.
Pour le Faucon à ventre rayé, le choix du site
de reproduction n'est pas obligatoire dans le milieu forestier
c'est-à-dire certains individus utilisent l'habitat ouvert et les autres
préfèrent l'habitat forestier. Vue l'effectif des nids
trouvé par site, cette espèce préfère l'habitat
ouvert ou dégradé pour la reproduction que le milieu forestier.
Mais le type d'arbre du nid est tellement considérable (Voir chap
écologie). Pour cette étude, le nombre des nids rencontré
parait faible. Un nid en 1997 et deux nids en 1998 ont été
trouvés par (Robenarimangason ,1999) et il a signalé que cette
espèce est difficile à localiser car elle ne crie pas beaucoup.
Cette particularité a été considérée comme
un problème pendant la localisation du nid (Raveloson, 2017).
René de Roland et al, (2000) n'a trouvé que deux nids
même cas au Raveloson, 2017.
Notre méthode d'enquête envers la population
locale nous a permis de signaler que les enquêtés n'ont pas bien
connus les espèces étudiées, ils confondent par exemple
les Faucons à ventre rayé avec les Faucons Concolore et Faucons
de Newton ; L'Epervier de Madagascar avec l'Epervier de France et l'Autour de
Henst. Raveloson 2017, a signalé que les villageois au Nord-ouest de
Madagascar confondent le Faucon à ventre rayé avec le Faucons de
Newton et avec l'Epervier de France. Cela signifie que cette méthode ne
nous a pas efficacement aidés pour cette recherche. Cette confusion de
ces rapaces a déjà été relatée comme un
sujet ; Langrand (1990) et Morris & Hawkins (1998). D'après ces
auteurs, la morphologie quasi-semblable entre les espèces
étudiées et ceux des autres rapaces reflètent cette
circonstance.
Les deux espèces étudiées sont
discrètes, quasiment rare et difficile à trouver Morris &
Hawkins (1998). Ces caractères sont donc considérables l'un
facteur de l'insuffisance des nids trouvés pour cette étude ou
certains couples pourraient se reproduisent dans un habitat plus loin de notre
zone d'étude. Tout cela signifie que la méthode adoptée
pour cette recherche parait moins efficace et beaucoup de raisons peuvent
être l'origine de l'insuffisance des nids trouvés.
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