REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple -Un But- Une Foi
MINISTERE DE L'EDUCATION
Ecole des Hautes Etudes de Gestion
(HEG) ETABLISSEMENT D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AGREE MEN/des/N°004254
du 24 Septembre 1996 BP: 12698 DAKAR; Tél.: +221 33 8822
51
PROJET DE CREATION D'UNE UNITE DE PRODUCTION DE MIEL ET
DE CIRE DANS LA LOCALITE DE VIRUNGA
(RWANDA).
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES DE MASTER II EN GESTION
DE
PROJETS
Présenté et soutenu par: Directeur de
Mémoire:
M. Pascal NYABINWA M. Mamadou Moustapha DIENG
Professeur à l' Ecole des HEG.
ANNEE ACADEMIQUE: 2008 - 2009
AVANT- PROPOS
A l'interface de l'enseignement théorique, il y a
l'enseignement pratique visant la mise en pratique du premier. En effet,
à l'issue de ces deux sortes d'enseignements, la formation est
sanctionnée par un diplôme équivalent au niveau de
formation suivi. Ce diplôme est souvent déterminé par la
présentation d'une étude sous forme de mémoire. Ainsi, ce
mémoire est présenté pour coiffer la formation du niveau
Master II en gestion de projets; permettant ainsi d'obtenir le diplôme
équivalent à l'Ecole des Hautes Etudes de Gestion (HEG).
Aujourd'hui l'école assure la formation en Premier,
Deuxième, Troisième cycle dans les domaines suivants
· Finances;
· Gestion des projets;
· Audit et contrôle de gestion;
· Comptabilité gestion;
· Banque Assurance;
· Marketing et Commerce International.
La présente étude qui est la mise en exergue des
théories apprises au cours de la formation permettant ainsi de tester
nos acquis; contribuera à l'amélioration de l'apiculture au
Rwanda.
II
DEDICACES
Je dédie ce travail:
A Dieu Tout Pouissant, le Détenteur de tout savoir;
A mes parents, Papa Joseph BIGARAGARA et MamanLaurence
MUKANKUSI; pour tous les sacrifices consentis pour mon éducation;
A mes petits frères et à mes soeurs: puisse ce
travail, vous servir d'exemple et vous encourager à aller plus loin;
A tous mes neveux et nièces, vous êtes mes
enfants et je vous aime tous;
A ma grand-mère maternelle KAMUREHE, chaque jour je
pense à toi. Que Dieu te protège;
A mes grandes soeurs et ses maris: Vous m'avez
encouragé et soutenus; ce travail est aussi le vôtre. Soyez
heureux et puisse Dieu bénir vos foyers;
A tous mes oncles, merci pour tout. Que Dieu bénisse
vos foyers; A toutes mes tantes, merci pour votre affection;
A ma cousine Olive MUTETELI, votre admiration et votre
prière pour la grande cousine que vous soyez en moi m'a toujours
touché. Sois rassurée de ma profonde reconnaissance;
Aux familles amies du sénégal et du Rwanda; A
tous les membres de l'ACRS,AERS,AEVR;
A ma chère patrie le Rwanda, pays des milles collines
et berceau de mes ancêtres, merci de m'avoir donné
l'opportunité de poursuivre mes études au
Sénégal;
Au Sénégal, la Teranga, merci pour ton accueil
chaleureux et les merveilleuses années passées. «
Boki Sénégal yepp DIEUREDIEUF »;
A tous ceux que je ne saurais citer, mais que je porte dans
mon coeur.
III
REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer notre immense gratitude à
l'endroit de tous ceux qui ont oeuvré de près ou de loin à
l'accomplissement de ce travail:
Au gouvernement Rwandais, pour avoir permis de réaliser
mon rêve; A Monsieur Mamadou SARR, Directeur de l'Ecole de HEG;
A notre encadreur, Monsieur Mamadou Moustapha DIENG, pour sa
disponibilité et son apport dans l'élaboration de ce
mémoire;
Tous les enseignants de l'école des HEG; Tous les membres
de jury;
Tous ceux que je n'ai pas cités et qui de près ou
de loin nous ont soutenus et contribués à rendre agréable
notre passage au Sénégal.
iv
LISTE DES ABREVIATIONS
ARDI: Association Rwandaise pour la Promotion
du Développement Intégré
CAPMER: Centre d'Appui aux Petites et
Moyennes Entreprises au Rwanda
Frw: Franc Rwandais
Ha: Hectare
Km2: Kilometre carré
PIB: Produit Intérieur Brut
PRODEV: Projet de développement
SUARL: Sociète Unipersonnelle A
Responsabilité Limitée
U.K: Unite of Kingdom
USA: Unite State of America (Etats unies
d'Amerique)
V
FICHE
Titre du projet: Projet de création d'une
unité de production de miel et de cire Localisation:
Localité de VIRUNGA au Rwanda
Objectifs: Contribuer à la
sécurité alimentaire de la population
Composantes du projet: Le projet porte sur la
production et la distribution de miel et de cire
Promoteur: Docteur Pascal NYABINWA
Contact: Dr Pascal NYABINWA, BYUMBA,
e-mail: nyabpas@yahoo.fr
Tél: +250788642733/+250783474801
Coût du projet: 4 188 818 Frws
Schémas de financement:
+ Apport de promoteur: 1 256 645 Frws
+ Emprunt : 2 932 172 Frws
+ Durée: 5 ans
+ Taux : 9%
+ Montant des investissements: 2 215 080 Frws
+ Montant des BFR : 1 973 738 Frws
Rentabilité:
- Financière : Les indicateurs
financiers présentent une rentabilité du projet avec un TRI de
50%, IP de 6,015 et un délai de
récupération de 1 an et 11
mois.
- Socio-économique : le projet
créera 5 emplois.
Avantages sollicités: Financement du
projet par le Fonds du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage
à travers les projets: ARDI, CAPMER.
Date de démarrage: Dès
l'acquisition du financement NB: 1 FRW
équivaut à environ 0,8 FCFA.
vi
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Carte du Rwanda 15
Figure 2: Circuit de commercialisation du miel sur le
marché local 26
Figure 3: Circuit de commercialisation du miel sur
marché d'exportation 27
Figure 4: Traitement de miel des ruches modernes 32
Figure 5: Schèma organisationnel du projet 34
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I: Importations du miel en 2006 par le UK 18
Tableau II: Estimation du volume de la demande
19
Tableau III: Prix de vente pratiqués par les
unités du miel emballé 20
Tableau IV: Prix des produits substituables
21
Tableau V: Chronogramme des activités 36
Tableau VI: Planning d'évaluation du projet 36
Tableau VII: Frais d'établissement 38
Tableau VIII: Coût du matériel d'exploitation
38
Tableau IX: Coût du matériel et mobilier de
bureau 39
Tableau X: Résume des investissements 39
Tableau XI: Dépenses des investissements 40
Tableau XII: Investissements et renouvellements 43
Tableau XIII: Dépenses du projet 44
Tableau XIV: Estimation du BFR 45
Tableau XV: Recettes d'exploitations 46
Tableau XVI: Amortissement 48
vii
Tableau XVII : Les flux du projet 49
Tableau XVIII: Tableau du coût du projet et ressources
des fonds 50
Tableau XIX:Tableau de remboursement 50
Tableau XX: Compte de résultat prévisionnel
51
Tableau XXI: Etude économique 56
Tableau XXII: Actualisation des salaires 56
SOMMAIRE
Introduction 1
PREMIERE PARTIE CADRE THEORIQUE , CADRE
METHODOLOGIQUE
ET PRESENTATION GENERALE DU PROJET. 3
CHAPITRE I: CADRE THEORIQUE 4
CHAPITRE II. Cadre methodologique 10
CHAPITREIII : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET ET DU
PROMOTEUR ... 11
DEUXIEME PARTIE: ETUDE DE MARCHE, FINANCIERE ET
ECONOMIQUE17
CHAPITRE I. ETUDE DE MARCHE 18
CHAPITRE II: ANALYSE FINANCIERE 37
CHAPITRE III: ETUDE ECONOMIQUE ET SOCIALE
56
VIII
CONCLUSION 61
1
Introduction
L'élevage est une activité importante dans
l'économie des pays d'Afrique. Pour beaucoup de pays africains, il
représente l'une des plus importantes sources d'emplois et de revenus
(LY,2001).
Au Rwanda, le secteur agricole y compris l'élevage et
la pêche constituent, un maillon essentiel de l'économie à
travers la promotion des exportations, la création d'emplois et la
satisfaction des besoins alimentaires des populations rurales et urbaines. En
effet, le sous secteur de l'élevage contribue à hauteur de 8% du
PIB (Produit Intérieur Brut). Toutefois, le développement de ce
sous secteur connaît un frein majeur qui est la pression
démographique. En effet, sur une superficie totale de 26 340
km2, la population rwandaise s'élève à environ
9 millions d'habitants soit une densité de 350 habitants/km2
(INSR, 2008).
Néanmoins, le Rwanda est un pays à vocation
apicole. Le pays est riche en biotopes (forêts naturelles, boisements,
plantes cultivées) favorables au développement de l'apiculture.
Malheureusement, ce potentiel de production du miel n'est pas suffisamment
exploité et l'offre nationale reste insuffisante (NYILIMANA,
1997).
La satisfaction de la demande demeure ainsi tributaire des
importations de miel. Ainsi, les importations de miel d'après
«l'Etude de diagnostic rapide de la filière miel»
réalisée par PRODEV CONSULT SARL pour le compte du CAPMER(Centre
d'Appui aux Petites et Moyennes Entreprises au Rwanda) en Juillet 2005, les
importations du miel brut à traiter peuvent être estimées
à 45 tonnes et celles du miel conditionné à 10 tonnes par
an (CAPMER, 2002).
Conscient de l'enjeu du problème, l'Etat Rwandais
à travers l'ARDI (Association Rwandaise pour la Promotion du
Développement Intégré) propose de stratégies de
développement de la filière apicole. Ces stratégies
doivent aboutir à terme à rendre le miel accessible aux
consommateurs à des prix raisonnables et à supprimer la facture
des importations du miel.
2
Ainsi, la contrainte majeure de cette politique est le niveau
bas de technicité des apiculteurs rwandais et de la faible
productivité des ruches traditionnelles à rayons fixes (9 kg de
miel/ruche/an) qui sont de loin les plus nombreuses par rapport à la
productivité des ruches modernes (de type Langstroth) à cadre
mobile qui donnent 40 kg de miel/ruche/an.
Ainsi, il est important que nous apportons notre pierre
à l'édifice. Pour contribuer au développement de la
filière apicole du Rwanda d'une part, initier le système de
valorisation de miel et de ses produits derivés , et d'autre part
réduire le chômage, lutter contre la pauvreté et
l'insécurité alimentaire dans la localité de VIRUNGA en
particulier et à l'échelle du pays en général,
C'est pourquoi nous avons choisi d'orienter nos travaux de
mémoire vers l'étude d'un projet qui s'intitule
«Projet de création d'une unite de production de miel et de
cire dans la localité de VIRUNGA au Rwanda», afin de
contribuer à l'autosuffisance alimentaire qui est un défi qui
s'est posé dans les pays comme le nôtre.
L'objectif général de notre travail est de
contribuer à augmenter la production apicole en proposant un projet de
création d'une unité de production de miel et de cire.
De façon spécifique, il s'agit de:
? Proposer un plan de mise en oeuvre,
celle-ci est déterminant pour l'acceptabilité du projet.
? Evaluer les aspects socio-économiques,
techniques et financiers du projet Ce travail se présente en deux
parties:
Pour la première partie : Chapitre 1 concerne un cadre
théorique, chapitre 2 cadres méthodologiques et chapitre 3
présentations générales du projet. Pour la deuxième
partie : chapitre 1 étude commerciale, chapitre 2 études
financière et chapitre 3 études économiques.
3
PREMIERE PARTIE
CADRE THEORIQUE , CADRE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION
GENERALE DU PROJET.
4
CHAPITRE I: CADRE THEORIQUE
Dans ce chapitre, nous parlerons respectivement de la
problématique de la filière apicole, les objectifs et les
intérêts de la recherche, l'analyse conceptuelle d'une part et la
méthodologie d'investigation et les difficultés
rencontrées pour mener ce travail d'autre part.
I.1. CADRE THEORIQUE
I.1.1. Problèmatique et justification du projet
Le Rwanda possède une diversité de biotopes
favorables au développement de l'apiculture constitué de
forêts naturelles, des reboisements, des cultures industrielles et
vivrières et de la végétation de post récolte
(jachère). Cette flore mellifère riche et variée est
susceptible d'être exploitée pour la production de miel abondante
et de bonne qualité. Le pays est doté, sur tout son territoire,
d'un climat propice à la promotion de l'élevage des abeilles.
Deux systèmes d'apiculture sont rencontrés
actuellement, à savoir: l'apiculture traditionnelle et l'apiculture
moderne. Le métier d'apiculteur est pratiqué par des apiculteurs
individuels et les groupements d'apiculteurs. Les groupements d'apiculteurs se
retrouvent presque exclusivement chez ceux qui pratiquent l'apiculture moderne.
Les produits de la ruche exploités sont le miel principalement, et la
cire à petite échelle.
La production nationale de miel est estimée à
748 tonnes en 2000, 760 tonnes en 2001, à 819 tonnes en 2002 et à
982 en 2003 (AKAYEZU, 2008). Cette production est
réalisée par les apiculteurs en groupements ou individuels.
Le miel injecté dans le circuit de commercialisation
peut être estimé à 55 % de la production nationale
estimée à 982 tonnes en 2003 soit 540 tonnes.
Malheureusement, ce potentiel de production du miel n'est pas
suffisamment exploité et l'offre nationale reste insuffisante
(NYILIMANA, 1997). La satisfaction de la demande demeure ainsi
tributaire des importations de miel.
En plus, la filière apicole est confrontée
à d'importantes contraintes, notamment les difficultés d'
approvisionnement; une qualité des produits à renforcer et
à améliorer (bonne pratiques d'hygiène, emballage,
étiquetage); des équipements et techniques
5
de transformations simple, une manque de formation
professionnelle, des débouchés locaux limités, l'absence
d'une véritable politique de la filière apicole et le manque
d'une reglementation adaptée.
Dans un tel contexte, il conviendrait tout d'abord de penser
à minimiser les contraintes ci-haut citées et de promouvoir
ensuite l'accroissement de la filière apicole. Ainsi, le projet de
création d'une unite de production de miel et de cire représente
la première voie d'approche pour accroître la production locale de
miel et de cire et pour améliorer l'apiculture en
général.
I.1.2. Objectifs de l'étude
I.1.2.1. Objectif général
Etudier les conditions de faisabilité d'une unité
de production de miel et de cire. I.1.2.2. Objectifs
specifiques
Les objectifs spécifiques du projet sont:
V' Identifier l'équipement nécessaire pour
une unité de production de miel et de cire;
V' Montrer la rentabilité aussi bien
financière qu'économique; V' Montrer rentabilité
commerciale.
I.1.3. Cadre conceptuel
Pour une meilleure compréhension des principes et des
concepts que nous allons utiliser tout au long de ce travail, nous jugeons
opportun de définir certains termes. Ainsi, notre travail de recherche
sera bâti autour d'un certains nombre de concepts.
I.1.3.1. Produits de la ruche
L'apiculture est principalement pratiquée en vue de la
production du miel, de la cire, du pollen, de la propolis et de la gelée
royale. La présentation succincte des différents produits de la
ruche est donnée ci-dessous:
6
? Le miel
Le miel est fabriqué par les abeilles à partir
du nectar:substance sucrée cachée au creux du calice des fleurs.
Les abeilles rapportent à la ruche le nectar prélevé sur
les fleurs. Elles reviennent avec un sac à miel plein (une cavité
de l'oesophage), qu'elles vident de son contenu dans la bouche d'une jeune
ouvrière, appelée abeille nourricière. Cette
dernière dépose le nectar dans une alvéole et effectue les
opérations nécessaires à sa conversion en miel. Lorsque le
miel est bien épais, l'alvéole est scellée avec une fine
opercule de cire imperméable à l'air ( operculation).
Dans le processus de transformation du nectar en miel, la
teneur en eau passe de 70 % dans le nectar à 17 jusqu'à 20 % dans
le miel. En apiculture moderne, la récolte des cadres est
effectuée lorsqu'ils sont operculés au moins au 3/4 afin que le
miel ait une faible teneur en eau et garantisse ainsi une bonne
conservation.
Après la récolte, on procède à
l'extraction du miel qui est suivie de la maturation et du conditionnement.
L'extraction peut se faire par égouttage, par pressage ou par
centrifugation. Le miel connaît beaucoup d'utilisations dans
l'alimentation, dans l'industrie et possède des qualités
thérapeutiques.
Le miel est composé de fructose (appelé
lévulose ou encore sucre des fruits), de glucose, d'eau, d'enzymes et
d'huiles. Dans le miel c'est le lévulose qui est presque toujours
dominant (38 % lévulose contre 32 % de glucose).
? La Cire
La cire est produite par les glandes cirières des
abeilles âgées de 13 à 18 jours, elle sert à la
fabrication des alvéoles qui abriteront les larves et les stocks. Pour
fabriquer un kilo de cire, on estime que les abeilles doivent consommer 10
kilos de miel. La cire sert entre autres à la fabrication des cires
gaufrées (utilisées dans les cadres des ruches modernes) et des
encaustiques.
? Le Pollen
Le pollen est rapporté à la ruche sur les pattes
postérieures des ouvrières. De retour à la ruche, elles
amassent le pollen dans des cellules préparées à cet effet
à proximité du couvain. Les jeunes abeilles se chargent de le
tasser dans les cellules.
7
Elles s'en servent pour préparer une bouillie avec de
l'eau et du miel pour nourrir les larves (couvain) pendant les deux derniers
jours précédant l'operculation.
Pour récupérer le pollen, l'apiculteur place
devant l'entrée de la ruche une trappe à pollen composé
d'une grille calibrée, et d'un panier. En passant au travers des trous
de la grille, les pelotes de pollen se décrochent et tombent dans le
panier.
Le pollen est un super aliment pour l'homme, c'est un
rééquilibrant et un désintoxiquant
? La Propolis
La propolis est une substance résineuse
récoltée par les abeilles sur les bourgeons, écorces ,
tiges de certains végétaux. Les abeilles en tapissent la ruche,
elles s'en servent pour colmater les issues, consolider tout ce qui leur semble
un peu fragile, enduire les alvéoles, "momifier" tout intrus qui serait
mort dans la ruche afin d'éviter sa décomposition. Elle assure la
défense et la protection de la ruche contre les agressions
bactériennes : elle est l'antiseptique et l'antibiotique des
abeilles.
On récolte la propolis en grattant la surface des
cadres ou des hausses ou bien en plaçant une grille à propolis
que les abeilles s'empressent de colmater d'où on récoltera la
propolis. La propolis possède beaucoup de propriétés
thérapeutiques (antibiotiques).
? Gelée royale
La gelée royale est sécrétée par
les jeunes abeilles (âgées de 6 à 12 jours). C'est un
produit blanchâtre, laiteux, une gelée acide et
légèrement sucrée. C'est l'élément le plus
important de l'alimentation de la reine et des larves des autres
catégories pendant les 2 premiers jours.
I.1.3.2. Le marché
Un marché est constitué par l'ensemble des
personnes et organisations de toutes sortes, qui ont, ou peuvent avoir une
influence sur la consommation ou l'utilisation, et
8
par conséquent sur les conséquent sur les ventes
des produits ou d'un service considéré.
En d'autres termes, on parle de marché, lorsqu'il y a
confrontation entre une offre et une demande de bien et service. C'est ce qui
justifie qu'on a autant de marchés que produits.
I.1.3.3. L' Offre et la demande
L'offre et la demande sont les déterminants du
marché. On appelle offre, les quantités produites de biens et
services pour tout prix possible de ces derniers. En dehors des prix, l'offre
est fonction des coûts des facteurs de production et du progrès
technique.
La demande exprime quant à elle, les qualités
désirées d'un bien ou d'un service. En dehors des prix, elle est
fonction du revenu mais aussi des goûts et préférences des
consommateurs et des prix des autres biens.
I.1.3.4. Politique commerciale
La politique commerciale peut se résumer en quatre
points: la politique de produit, la politique de prix, la politique de
communication et la politique de distribution.
? La politique de produit
La politique de produit consiste à déterminer
son niveau de qualité et service dont il est assorti, la marque et le
conditionnement qu'il recevra, les marchés qu'il attaquera. Elle
intervient aussi sur son prix et son positionnement.
? La politique de prix
La pratique du prix du marché est assez rependue.
Lorsqu'il est difficile de mesurer les coûts, on considère que le
prix du marché traduit la sagesse collective de l'industrie pour
dégager une rentabilité satisfaisante. La détermination du
prix est capitale à plus d'un titre, car elle agit à la fois sur
le volume des ventes et le profit du magasin.
9
Les éléments collecteurs du prix sont fonction
de l'évolution du niveau de vie, de la concurrence de la politique de
l'entreprise, de la réputation de la firme sur le marché.
? La politique de communication
La communication vise généralement deux
objectifs:
V' Un objectif à long terme, on cherche à donner
une valeur, une quantité particulière, une image au point de
vente;
V' Un objectif à court terme, on cherche à
rendre plus grand, plus intense. ? La politique de
distribution
La distribution est l'un des moyens d'action qui permet de
rapprocher le produit au consommateur afin de le rendre plus accessible.
10
CHAPITRE II. Cadre methodologique
Dans cette section, nous traiterons des politiques
d'investigation mais aussi des difficultés rencontrées lors de ce
travail.
II.1. Techniques d'investigation
La collecte des informations, pour mener à bien notre
étude, s'est déroulée en deux phases: La première
phase s'est passée sur le terrain par l'observation des
difficultés que rencontrent les apiculteurs individuels, les
associations et coopératives d'apiculteurs. Cette phase a
été couplée avec nos travaux de stage durant la
période allant de Septembre 2008 à Novembre 2008.
Ce stage avait pour objectif principal contribuer au
développement de l'agriculture orientée vers le marché par
la promotion et la création d'unités industrielles de ces
produits agricoles non traditionnels(lait, miel, banane, épices, manioc,
pomme de terre, fleurs, maracuja et ricin). C'est à l'issue de celui-ci
que nous avons recueilli les informations au près des services officiels
à savoir le CAPMER, Ministère de l'agriculture et
d'élevage, les services vétérinaires de la province du
Nord , etc. Toutefois, vu le temps qui nous a été accordé,
nous n'avons pas pu recueillir à base d'un questionnaire les
informations au près des apiculteurs et autres acteurs de la
filière apicole. En Mai 2009, ces informations ont été
complétées et actualisées par la documentation via
l'internet et les rapports annuels des institutions ayant l'élevage en
charge.
II.2. Les difficultés rencontrés
Les difficultés rencontrées dans le cadre de ce
travail sont liées principalement à l'accès aux
informations relatives à la filière apicole, et certaines des
informations n'étaient pas mises à jour. Il faudra noter aussi le
caractère erratique des statistiques relatives aux concurrents car
beaucoup d'acteurs du marché du miel et de la cire oeuvrent surtout dans
le secteur informel.
II.3. Hypothèses de recherche
Pour mèner à bien notre étude, les
hypothèses suivantes ont été émises:
11
& Hypothèse 1 (H1): La
création d'une unité de production de miel et de cire permettra
d'assurer une insertion économique et sociale des jeunes
diplômés et d'apiculteurs;
& Hypothèse 2 (H2): Ce projet
d'Activités Génératrices de Revenus est perenne, et
constitue une autre façon de rentabiliser la filière apicole;
& Hypothèse 3 (H3): La mise en
place du projet est la première étape qui permettra à
l'Etat de developper la filière apicole.
CHAPITREIII : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET ET DU
PROMOTEUR
III.1. Présentation du promoteur du projet
Docteur Pascal NYABINWA âgé de 28 ans est le
promoteur du projet de création d'une unité de production de miel
et de cire dans la localité de VIRUNGA au Rwanda.
Il a fait ses études primaires à l'Ecole
Complexe de GATEBE au Rwanda. Après son Baccalauréat
scientifique, option Agri-Vétérinaire obtenu en 2002 à
l'Ecole agri-Vétérinaire de Kabutare au Rwanda, il a poursuivi
ses études universitaires à Dakar au Sénégal:
> 2003-2004: Certificat Préparatoire aux Etudes
Vétérinaires à l'Ecole Inter-Etats des Sciences et
Médecine Vétérinaires de Dakar (E.I.S.M.V.);
> 2004-2009: Doctorat en Sciences et Médecine
Vétérinaires à l'EISMV-Dakar;
> 2008-2009: Master II en Gestion de Projets à
l'Ecole des Hautes Etudes de Gestion. En plus de ce cursus, le promoteur est
titulaire d'un Master II en Economie et Politiques d'Elevage.
Le promoteur, est un passionné de productions animales
et développement durable, et de la Sécurité Alimentaire.
Il aime travailler, surtout sur le côté des populations
démunies les plus menacées par l'exclusion sociale et la
précarité. En plus de ces qualités, le promoteur est un
naturaliste et est très attaché à la valorisation des
potentialités de la nature et en particulier celle des abeilles.
12
En effet, ces dernières offrent à partir de
leurs produits (miel, cire, etc.) des vertus nutritionnelles,
thérapeutiques, esthétiques, etc.
Au terme de ses études de Master II, il entend à
contribuer au développement socio-économique de son pays en
s'inscrivant dans le dynamique d'une part de réduction de la
pauvreté, d'assurer la sécurité alimentaire des
consommateurs et de créer des emplois, d'autre part de jouer un
rôle d'interface entre la production en zones rurales et le marché
essentiellement urbain en servant de débouchés aux producteurs,
par la création d'une unité de production de miel dans la
localité de VIRUNGA au Rwanda.
L'objectif du projet est de contribuer à la
réduction de la pauvreté en milieu rural par la production de
miel et de cire, ce qui va en droite ligne avec la politique de
réduction de la pauvreté en milieu rural par l'Etat.
III.2. DESCRIPTION GENERALE DU
PROJET
III.2.1. L'idée de création du projet
L'idée de création d'une unité de
production de miel et de cire dans la localité de Virunga a vu le jour
suite aux observations que le promoteur a eu à faire auprès des
apiculteurs, des coopératives et associations de la dite
localité. Il s'agit notamment des observations relatives aux techniques
de récolte et de transformations de miel, manque de formation
professionnelle et enfin le manque de bon savoir et le matériel requis
pour exécuter certaines tâches de l'apiculture etc...
Ainsi, l'apiculture est une spéculation très
ancienne au Rwanda mais telle qu'elle est menée actuellement, elle
n'arrive pas à générer suffisamment de revenus à
ceux qui la pratiquent. Parmi les six produits de la ruche seuls, le miel et la
cire sont exploités à l'heure actuelle. Les quantités
obtenues de ces deux produits sont importants mais n'arrivent pas à
couvrir la demande locale.
A la lumière de ces constats, Il y a lieu
d'accroître les productions apicoles obtenues actuellement en agissant
essentiellement au niveau du renforcement des capacités techniques et
organisationnelles des apiculteurs et de leur structure d'encadrement, de la
disponibilisation et de la diffusion du matériel apicole, de
l'organisation, de la
13
commercialisation, de la production des apiculteurs, de
l'augmentation et de la préservation d'un bon environnement
mellifère.
Cependant, le projet de création d'une unité de
production de miel et de cire sise dans la localité de Virunga au Rwanda
servira à satisfaire une partie de la demande locale en miel et cire.
Ce projet s'inscrit non seulement dans la dynamique de
l'autosuffisance en produits apicoles, de la réduction de la
pauvreté et aide au développement du milieu rural
mais également dans la dynamique du développement
de l'apiculture.
III.2.2. Orientation stratégique du projet
> Objectif général du projet
L'objectif général de ce projet est de contribuer
à l'autosuffisance alimentaire, grâce à l'exploitation de
l'apiculture.
> Objectifs spécifiques du projet De
façon spécifique il s'agit de:
V' Développer une activité de
production de miel et de cire efficace; V' contribuer à
l'accroissement sensible de revenus des apiculteurs; V' Et
enfin, faire émerger la filière apicole.
> Résultats attendus
? Une unité de production de miel et de cire qui
créera 5 emplois;
? Pour la première année , une production de 1500kg
de miel et 150 Kg de cire est attendue.
III.2.3. Intérêts et opportunités du
projet
Les raisons suivantes font ressortir tout l'intérêt
de ce projet et les opportunités qu'il offre:
14
? Une raison d'ordre économique: la
nécessité de saisir une opportunité de marché dans
une zone insuffisamment couverte par l'offre et la volonté de se
procurer des revenus supplémentaires;
? La volonté de mettre en commun et de rentabiliser des
compétences capitalisées en matière de gestion d'une
unité de production de miel;
? La volonté d'exploiter au maximum les
potentialités de la nature envue de créer les conditionsd'un
meilleur épanouissement personnel tout en participant à l'effort
de développement national.
? La possibilité de fabrication des produits
dérivés notamment des vins et bières à base de
miel.
III.2.4. Les activités prévues par le
projet
Les activités prévues par le projet au cours de
la première année sont les suivantes:
o Installation du rucher;
o Aménagement des locaux pour le projet;
o Production du miel et de cire;
o Commercialisation.du miel et de cire.
III.2.5. Site d'implantation du projet
Notre exploitation sera située dans la zone Nord du
Rwanda (Carte 1), plus précisément dans la localité de
Virunga. C'est une zone à forte activité touristique et
commerciale. Le projet comportera deux sites:
? Un site de production en brousse: il s'agira d'un terrain de
1,25ha(hectare) d'une valeur de 625 000 Frws qui est une
propriété personnelle.
? Un site de transformation, de stockage et de
commercialisation en ville: ce sera un appartement à trois
pièces; la 1ère servira de bureau, la seconde tiendra
lieu de laboratoire pour l'extraction et la maturation du miel et la
3ème de pièce de stockage.
Cette localité a été choisie pour deux
raisons:
15
? sur le plan technique: la localité
regorge d'atouts naturels favorables à la production du miel:
végétation dense caractérisée par la
présence de nombreux arbres fruitiers à intérêt
mellifère surtout au niveau des parcs nationaux, une hydrographie
adéquate (supérieure à la moyenne nationale);
RDC
BURUNDI
OUGANDA
TANZANIA
? sur le plan économique: c'est une
région d'attrait touristique. Les touristes et les grossistes sont les
clients potentiels.
Figure 1: Carte du Rwanda. (Source:
MINALOC, 2009) III.2.6. Structure
juridique
Le projet sera organisé en
SUARL(Sociète Unipersonnelle A Responsabilité
Limitée). Ce statut donne une autonomie d'administration au
promoteur.
16
III.2.7. Forces et faiblesses du projet et du
promoteur
III.2.7.1. Conditions naturelles
La localisation du projet au Virunga, lui donne un
accès facile, un approvisionnement en intrant et une proximité de
la métropole économique pour un bon écoulement des
produits. Les activités sont essentillement la gestion de l'exploitation
apicole et la production de miel et de cire.
III.2.7.2. Forces et faiblesses du projet et du
promoteur
L'administration du projet, la gestion de rucher et la
production de miel sont assurées par le Dr Pascal NYABINWA qui, en plus
de ses compétences en sciences et Médecines
Vétérinaires, dispose d'un diplôme de master II en Gestion
de Projets.
Afin de permettre une meilleure exécution de la
politique commerciale du projet, le promoteur compte être
accompagné par Monsieur BENIJAMBO alias KAYUKI, commerçant de
profession qui dispose une solide expérience dans la vente du miel
depuis une décennie.Le dynamisme, l'expérience de Monsieur
BENIJAMBO alias KAYUKI, sont autant d'élements qui jouent en faveur de
la réussite du projet.
Signalons cependant l'experience professionnelle insuffisante
du promoteur, manquement qui peut être comblé par la mise en
application d'outils techniques en sciences et médecine
vétérinaires et d'outils de management des projets.
D'autres points de faiblesse du projet sont:
V' Lorsqu'elle butine, l'abeille visite des milieux
variés et peut entrer en contact avec les polluants présents dans
son environnement. L'impact des produits agrochimiques sur la diminution du
cheptel apicole est un problème pouvant compromettre notre projet.
V' D'autres facteurs peuvent également être
à l'origine du phénomène d'affaiblissement des colonies,
parmi lesquels la raréfaction des plantes mellifères pendant la
saison sèche.
DEUXIEME PARTIE
17
ETUDE DE MARCHE, FINANCIERE ET ECONOMIQUE
18
CHAPITRE I. ETUDE DE MARCHE
L'étude commerciale consiste à analyser l'offre,
les circuits de commercialisation et la demande pour déboucher sur le
choix des stratégies optimales de commercialisation.Cette étude
concerne respectivement l'étude de marché et l'étude
technique.
I.1. ETUDE DE MARCHE
I.1.1. LE MIEL
I.1.1.1. Analyse de la demande
I.1.1.1.1. Demande régionale et
internationale
Internationalement, il est connu que l'Union Européenne
est le plus grand
importateur du miel suivi des USA. Il est rapporté
qu'en 2006, les importations de l'U.K.(Tableau I).
Tableau I: Importations du miel en 2006 par le
UK
Pays
|
Qté en Tonnes
|
Valeur CIF en £
|
£/Tonne
|
£/Kg
|
Frw/kg
|
Chine
|
0,03
|
623,00
|
24.920,00
|
24,92
|
17.942,40
|
Israël
|
4,00
|
10.222,00
|
2.763,00
|
2,76
|
1.989,36
|
Jamaïque
|
10,00
|
13.100,00
|
1.365,00
|
1,37
|
982,80
|
Ukraine
|
21,00
|
26.162,00
|
1.271,00
|
1,27
|
915,12
|
Croatie
|
44,00
|
90.931,00
|
2.090,00
|
2,09
|
1.504,80
|
Canada
|
91,00
|
177.444,00
|
1.940,00
|
1,94
|
1.396,80
|
Tanzanie
|
118,00
|
111.125,00
|
943,00
|
0,94
|
678,96
|
USA
|
128,00
|
180.253,00
|
1.411,00
|
1,41
|
1.015,92
|
Chili
|
163,00
|
313.991,00
|
1.923,00
|
1,92
|
1.384,56
|
Zambie
|
174,00
|
228.080,00
|
1.311,00
|
1,31
|
943,92
|
Turquie
|
278,00
|
540.494,00
|
1.943,00
|
1,94
|
1.398,96
|
Uruguay
|
376,00
|
504.839,00
|
1.343,00
|
1,34
|
966,96
|
Inde
|
548,00
|
188.522,00
|
344,00
|
0,34
|
247,68
|
Bulgarie
|
651,00
|
975.143,00
|
1.497,00
|
1,50
|
1.077,84
|
Total
|
23.676,03
|
27.005.970,00
|
|
|
|
Source: AKAYEZU,2007
En posant que la demande de ce pays représente 10 % de
la demande européenne, celle-ci peut être estimée à
23.676,03 Tonnes/10 % x 100 % soit 236.760,3 Tonnes. Cette quantité
étant estimée représenter 30 % de la demande mondiale ce
qui fait le demande mondiale peut être estimée à 789.200
Tonnes.
I.1.1.1.2. Demande nationale
Toujours est - il qu'il n'est pas facile de déterminer
les chiffres sur la quantité de la demande nationale, mais il faut
retenir que la demande est de loin supérieure à l'offre.
La demande du miel traité est composée:
· des unités de fabrication moderne de boissons
alcoolisées qui utilisent le miel dans leur procédé;
· des laiteries pour la fabrication de yaourt;
· des alimentations et magasins;
· des ménages ordinaires;
· des ménages collectifs: hôtels et
restaurants;
· des personnes qui suivent un régime
alimentaire.
Selon AKAYEZU(2007), le volume de la demande
s'éleve à 1,327 tonnes (Tableau
II).
Tableau II: Estimation du volume de la
demande
DESIGNATION
|
Base
|
Quantité
|
|
Unité
|
,000
|
Taux
|
Qté/Unité
|
,000
|
Miel brut auto - consommé
|
|
|
|
|
442
|
Les unités de fabrication moderne de boissons
alcoolisées
|
|
|
|
|
|
? Bière de banane
|
Litres
|
1,081
|
10.00%
|
|
108
|
? Bière de sorgho
|
Litres
|
403
|
2.00%
|
|
8
|
Les laiteries pour la fabrication de yaourt
|
Litres
|
13,880
|
0.10%
|
|
14
|
Les alimentations et magasins
|
Kgs
|
23
|
100.00%
|
|
23
|
Les ménages ordinaires
|
Effectif
|
94,408
|
|
0.012
|
1,133
|
Les ménages collectifs: hôtels et restaurants
|
Effectif
|
150
|
|
0.240
|
36
|
Les personnes qui suivent un régime
alimentaire.
|
Effectif
|
5,665
|
|
0.001
|
6
|
TOTAL
|
|
|
|
|
1,327
|
|
Source: CAPMER, 2002 19
Il faut toujours noter que cette demande estimée est
supérieure à l'offre nationale estimée 982,0 Tonnes.
I.1.1.1.3. Les prix du miel sur le marché
rwandais
I.1.1.1.3.1. Prix aux apiculteurs
Les prix d'achat du miel dépendent de sa qualité
et de son origine. Les apiculteurs
reçoivent en général les prix compris entre
400 Frws et 800 Frws par kilo. I.1.1.1.3.2. Prix de Vente du miel
traité
Les prix de vente pratiqués par les unités de
ventes du miel emballé sont rapportés dans le tableau III.
Tableau III: Prix de vente pratiqués par
les unités du miel emballé
N°
|
Unité de traitement de miel
|
Prix par kilo
|
1
|
CESAPI
|
2 400
|
2
|
IBYIWACU
|
2 400
|
3
|
Est SINA
|
2 300
|
4
|
SHEMA FRUIT
|
2 300
|
5
|
FAV
|
2 200
|
6
|
RULINDO
|
2 200
|
7
|
SOVU
|
2 300
|
8
|
BAIR
|
2 200
|
|
Source: CAPMER, 2002
I.1.1.3.3. Les prix des produits substituables
Les produits substituables au miel sont les sucres, la
confiture et la margarine. Les prix accordés à ces produits sont
résumés dans le tableau IV:
20
.
21
Tableau IV: Prix des produits substituables
N°
|
Produit
|
Prix par Kg
|
1
|
Sucre
|
800 Frw
|
2
|
Confiture
|
1.000 Frw
|
3
|
Margarine
|
1 800 Frw
|
|
Source: CAPMER, 2002
I.1.1.4. Exigences du marché
Le marché demande un produit de qualité. Les
normes sur le miel ne sont pas encore définies par l'Office Rwandais de
Normalisation. Les consommateurs se contentent de la qualité physique:
apparence et la texture. Les unités de traitement et de conditionnement
de miel disposent du matériel leur permettant de mesurer la teneur en
eau: réfractomètre. Le miel avec une teneur supérieure
à 19 % devrait être rejeté car il se
détériore facilement (fermentation).
Le miel produit au Rwanda se présente sous deux
aspects: miel de teinture claire et le miel de teinture noire.
L'appréciation dépend des clients. Il y avait un moment où
le miel de teinture claire coûtait, plus cher que le miel noir
foncé. Certains vendeurs de miel trichent en mélangeant le miel
avec le caramel de sucre ce qui affecte la qualité du miel.
En ce qui concerne la texture, le miel peut avoir une
viscosité légère ou peut présenter des cristaux.
Dans un cas comme dans un 'autre l'appréciation dépend de l'usage
et du goût du client. L'emballage et l'étiquette jouent aussi un
rôle prépondérant dans la présentation du produit et
ainsi peuvent lui rendre plus attrayant
En milieu rural, les producteurs de bières de banane
et de sorgho, préfère du miel cru ou brut mélangé
avec de la cire.
22
I.1.1.5. Tendances d'évolution de la demande
La demande du miel devrait connaître une
évolution positive si l'on tient compte de ses vertus, mais sa promotion
s'avère nécessaire pour augmenter sa consommation. La promotion
du miel dans les habitudes alimentaires des rwandais doit se baser sur les
éléments suivants:
? Le miel n'est pas encore encré dans les habitudes
alimentaires des rwandais alors que par rapport au sucre, il présente
beaucoup d'avantages du point de vu santé et financier;
? Du point de vue financier, le miel est produit dans les
conditions les plus simples en milieu rural avec un minimum d'investissement.
Les apiculteurs peuvent eux-mêmes fabriquer les ruches
traditionnelles.
Côté prix, le miel est plus accessible aux
paysans que le sucre. Chose étonnante est de constater que l'apiculteur
utilise du sucre dans la bouillie de sorgho/maïs/ blé au lieu du
miel qui est moins cher et beaucoup plus utile sur le plan alimentaire;
? Pour ce qui est de la santé, le miel n'a aucun effet
négatif sur l'organisme, alors que le sucre peut avoir des
conséquences catastrophiques. En consommant du miel à la place du
sucre on peut éviter toutes sortes de maladies dont la plupart sont
causées par la consommation excessive de sucre et de graisse;
? Contenant plus de 79% de sucre inverti (directement
assimilable), le miel peut remplacer le sucre dans le thé, café,
bouillie et pratiquement dans tout ce qui est habituellement consommé
avec du sucre;
? Le miel peut remplacer la margarine et la confiture sur le
pain et ainsi éviter toutes les maladies liées aux graisses et au
sucre;
Utilisé dans les bières de banane et de sorgho,
le miel en augmente la qualité et ces bières sont très
appréciées par les consommateurs.
23
I.1.1.6. Analyse de l'environnement
I.1.1.6.1. Menaces de l'environnement
La demande des produits substituables reste beaucoup plus
grande par rapport à celle du miel. Le sucre est très familier
des habitudes alimentaires des population et sa consommation au niveau des
ménages individuel, collectif, dans les industrie et de loin
supérieure à celle du miel. De même, la margarine et la
confiture sont beaucoup utilisées sur le pain que le miel. Ces produits
ont longtemps connu la campagne de promotion qui les a rendu plus populaire
bien que moins intéressantes du point de vue valeur organoleptique et
thérapeutique.
I.1.1.6.2. Opportunités de
l'environnement
Le miel présente beaucoup de vertus et les personnes
avisées le préfèrent aux produits de substitution.
Dès que les apiculteurs auront maîtrisées les techniques
améliorées de production du miel, ceux-ci pourront
accroître le rendement qualitatif et quantitatif. Au niveau du prix, on
remarque que le miel est moins cher chez l'apiculteur, que les autres produits
de substitutions.
I.1.2. Analyse de l'offre
I.1.2.1. Production nationale
La production nationale de miel est estimée à
748 Tonnes en 2000, 760 tonnes en 2001, à 819 tonnes en 2002 et à
982 en 2003. Cette production est réalisée par les apiculteurs en
groupements ou individuels (AKAYEZU,2007).
La quantité du miel offert au marché pourrait
être fournie par les principales entités de traitement de miel
citées ci - haut mais la collecte des statistiques à leur niveau
est pour le moment très délicate. Certaines d'entre elles ne s'en
occupent pas simplement, d'autres ne sont pas disposées à les
fournir.
Le miel injecté dans le circuit de commercialisation
peut être estimé à 55 % de la production nationale
estimée à 982 tonnes en 2003 soit 540 tonnes.
24
I.1.2.2. Importations et leur provenance
D'après l'«Etude de diagnostic rapide de la
filière miel» réalisée par PRODEV CONSULT SARL pour
le compte du CAPMER en Juillet 2005, «Les importations du miel brut
à traiter peuvent être estimées à 45 tonnes (soit 80
% du miel traitées par les grandes industries pendant la période
d'absence de récolte d'environ 6 mois) et celles du miel
conditionné à 10 tonnes par an (CAPMER,
2002).
Le miel importé à conditionner vient des pays
limitrophes: la Tanzanie, l'Ouganda et le Congo. Le miel conditionné
vient des pays européens.
I.1.2.3. Offre totale
Ainsi donc, l'offre totale du miel peut être
estimée à 595 tonnes de miel. Compte tenu des quantités de
miel conditionnées par les différentes unités de
conditionnement, la quantité de la production nationale de miel
conditionnée (CESAPI, Shema fruits, IBYIWACU, Apiculteurs de Rulindo,
Apiculteurs de Sovu, etc....) peut être estimée à 100
tonnes soit environ 10 % de la production nationale».
I.1.2.4. Concurrence actuelle et l'évolution
des produits substituables
Le miel est essentiellement consommé par les
ménages consommateurs de pains. Il est donc facilement substituable aux
différents produits de même usage bien connus tels que la
margarine, la confiture et quelquefois par les buveurs de thé, de
café et de bouillie. La plupart du temps , il est
préféré aux produits concurrents du fait qu'il
présente plus d'avantages par rapport à ces produits de
substitution.
I.1.2.5. Les produits proposés par le projet et
leurs caractéristiques
Les produits proposés par le projet sont
composés par le miel et la cire. Ces produits sont proposés
conditionnés respectivement en pots de 500g, 250g et cartons de 20kg. Le
respect des normes de production permettra de mettre sur le marché des
produits de qualité.
25
I.1.3. Stratégies de commercialisation
I.1.3.1. Circuit de distribution et de
commercialisation
Le circuit de commercialisation du miel, pour le
marché local, passe par plusieurs voies.Certains circuits sont courts et
mettent directement en contact le consommateur final et le producteur.
Ces derniers cas concernent principalement le miel qui est
vendu localement par les apiculteurs aux consommateurs qui l'utilisent dans les
boissons traditionnelles alcoolisées (bière de banane ou de
sorgho) ou comme produits thérapeutiques.
Les circuits longs concernent les cas où le miel passe
par les unités de traitement et de conditionnement avant d'arriver au
consommateur final. Ces unités sont approvisionnées soit
directement par les apiculteurs, soit par les centres de collecte et
d'extraction, soit par les commerçants locaux qui font la collecte
auprès des producteurs. Les consommateurs peuvent s'approvisionner en
miel auprès de ces unités de conditionnement de miel ou
auprès des alimentations et magasins.
Le miel importé des pays limitrophes passe par les
unités de traitement et conditionnement qui le mettent sur le
marché via les mêmes voies ci - haut citées. Tandis que le
miel traité importé des pays européens est livré
emballé pour être vendu dans certaines alimentations de Kigali
comme la Galette.
Concernant l'exportation du miel, les apiculteurs qui seront
formés sur les techniques améliorées d'apiculture
récolteront du miel de qualité. Ce miel sera traité et
conditionné par les unités appropriées. Le miel
convenablement conditionné sera exporté et c'est l'importateur
qui se chargera de la vente de ce miel jusqu'au consommateur final.
26
Les schémas ci après illustrent le circuit de
commercialisation du miel sur le marché local et international
Figure 2: Circuit de commercialisation du miel
sur le marché local
Source: AKAYEZU, 2007
27
Figure 3: Circuit de commercialisation du miel
sur marché d'exportation Source: AKAYEZU, 2007
I.1.3.2. Stratégie de marketing
Le projet optera pour une stratégie de distribution
intensive qui consiste à distribuer le produit dans le plus grand nombre
de points de vente possible de la localité de Virunga donc à tous
les intermédiaires, en vue de rendre disponible le produit et de
profiter d'un chiffre d'affaire important et d'une notoriété
renforcée par une publicité intensive.
28
I.1.3.2.1. Politique de produit
Pour une bonne politique de marketing, il est
nécessaire de prendre les pouvoirs d'achat et les prédispositions
des consommateurs. Le projet est en face d'une population qui consomme beaucoup
des produits importés.
Le premier objectif sera donc axé sur ce niveau par
l'utilisation des meilleures techniques d'exploitation apicole afin de garantir
la qualité du poduit.
Qu'ils soient directement écoulés sur le site
de production ou bien acheminées sur les points de vente, nos produits
ne subissent aucune altération après la récolte
grâce notamment à un système de conservation les plus
rigoureux. Nos produits conservent ainsi leur goût naturel et leur
propriète nutritionnelle.
Afin de garantir la stabilité des produits, nous
réalisons notre propre conditionnement et étiquetage aux
goûts des consommateurs.
I.1.3.2.2. Politique de prix
Concernant la politique des prix, le projet va appliquer la
stratégie de pénétration: il faut appliquer des prix en
dessous des prix du marché pendant la première année par
mesure de prudence. Lorsque la clientèle sera fidélisée,
le projet va s'aligner aux prix du marché. Cependant, seuls les prix
pratiqués par le projet dès le début d'exploitation seront
pris en compte. En effet, le miel se vend à 2000 Frws le kg. Il est
conditionné en pots de 500g et 250g qui coûtent respectivement
1000 Frws et 500 Frws.
I.1.3.2.3. Politique de distribution
La distribution est l'un des moyens d'action qui permet de
rapprocher le produit au consommateur afin de le rendre plus accessible.
La politique de distribution du projet de création
d'une unité de production de miel et de cire est basée sur la
mise en place d'un circuit de distribution:
producteur-intermediaire-détaillant-consommateurs, qui permet de garder
un bon contact avec le marché.
29
Un service de gestion des stocks sera mise en place, ce qui
permettra de mieux gérer l'approvisionnement de produit chez les
détaillants afin d'éviter tout rupture de stocks dans les points
de vente à travers un système qui prendra en compte leurs besoins
et le suivi des commandes.
I.1.3.2.4. Publicité et promotion
Au cours de la première année, qui sera
l'année de lancement du produit, une campagne publicitaire axée
sur une distribution de dépliants sera effectuée. En outre, des
affiches publicitaires sur papier seront posées aux différents
endroits de grandes fréquentations de la localité de virunga et
la ville de Ruhengeri.
Des instructions seront données au fabricant de nos
pots de conditionnement, afin qu'il inscrive sur l'étiquette des
mentions de publicité de notre miel et cire.
A la première récolte, la publicité
consistera à repartir le miel en petites bouteilles de 33g. Ces
différents lots vont alors servir de dégustation dans les
différents hôtels et restaurants de Virunga. Les autres moyens
à utiliser seront la télévision avec démonstration
et la radio.
I.3.2. LA CIRE
I.3.2.1. Qualité, usages, exigence des
utilisateurs en qualité
Normalement la cire possède plusieurs usages
(encaustique, cirage, moulage, cosmétique, bougies, cire gaufrée)
mais ceux qui ont été mis en oeuvre sur une petite échelle
nationale sont : la transformation de la cire en cire gaufrée et en
bougies.
La petite quantité de cire collectée
actuellement est principalement utilisée pour la fabrication de la cire
gaufrée. La quantité fabriquée actuellement n'arrive pas
à satisfaire les besoins, d'ou l'idée de notre projet de
crée une unité de production de miel et de cire.
I.3.2.2. Concurrence
Il n'y a pas de produits concurrents à la cire dans sa
principale utilisation actuelle. En ce qui concerne les bougies, il existe des
bougies importées sur le marché.
30
I.3.2.3. Circuit de commercialisation
Le circuit de commercialisation de la cire n'existe que dans
certaine zone du pays. La quantité collectée est faible car la
cire n'est pas valorisée par les apiculteurs. A titre indicatif, en
2007, l'ARDI a collecté 700 kg dans la coordination régionale de
Cyangugu et 500 kg dans celle de Butare/Gikongoro.
Souvent, les rayons de cire sont jetés et constituent
dans ces conditions un lieu privilégié de développement de
la fausse teigne alors que la cire semi- purifiée, facile à
fabriquer à partir de ces rayons, n'est pas attaquée par ce
parasite et n'est pas non plus périssable.
I.3.2.3. Offre
L'offre est constituée par toute la cire
fabriquée car elle entre dans le circuit de commercialisation. Cette
quantité oscille autour de 2 tonnes par an, soit 8% de la production
potentielle estimée à 20 jusqu'à 28 tonnes.
Il n'y a pas de cire importée en provenance des pays
limitrophes parce que le prix y est relativement supérieur à
celui pratiqué au Rwanda (coût de 1300 Frw par kilogramme en
Tanzanie). Il semble que la cire qui y est produite est exportée vers
les pays du Moyen-Orient.
I.3.2.4. Demande
La demande actuelle est constituée principalement par
celle d'ARDI dont les besoins annuels en cire s'élèvent à
5 tonnes et ne sont jamais satisfaits.
I.3.2.5. Prix
La structure du prix de la cire est la suivante :
Le prix au producteur est 800 Frws par kilo de cire
semi-purifiée. La cire semi-purifiée achetée par ARDI est
donnée à l'association UMURAVA pour la fabrication de la cire
gaufrée et des bougies et ARDI paye les frais de main d'oeuvre à
raison de 400 Frws par kg de cire gaufrée et de 50 à 300 Frws par
bougie (prix variant avec la taille de la bougie). La cire gaufrée ainsi
produite est vendue à 1800 Frws le kilo.
31
I.2. ETUDE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE
Le but de cette étude est d'analyser la
faisabilité et l'organisation du projet.
I.2.1. ETUDE TECHNIQUE
I.2.1.1. Ressources materielles
I.2.1.1.1. Locaux du projet
Le projet comportera deux sites: Un site de production en
brousse: il s'agira d'un terrain de 1,25ha et un site de transformation, de
stockage et de commercialisation en ville: ce sera un appartement à
trois pièces; la 1ère servira de bureau, la seconde tiendra lieu
de laboratoire pour l'extraction et la maturation du miel et la
3ème de pièce de stockage.
I.2.1.1.2. Equipement et matériel du
projet
Les équipements et matériels de production ou de
traitement de miel sont:
· 50 ruches «Langstroth»;
· Des tenues de protection;
· Des enfumoirs; Grille à reine
· Des maturateur;lève cadre
· Des extracteurs (extracteur de 12 cadres et chevalet
à désoperculer);
· Une chaudière à cire;
· Des matériels de bureau (table et chaises,
ordinateur, imprimante, etc.)
· Des bidons;
· Le petit matériel: balance, seaux, peigne à
désoperculer,
· Gants, Couteau, etc.
32
Figure 4: Traitement de miel des ruches
modernes
I.2.1.2. Fonctionnement
Le miel récolté dans les ruches traditionnelles
et celui des ruches modernes sont traités différemment. Comme
notre projet va utiliser les ruches modernes, l'extraction du miel des ruches
modernes est faite par centrifugation dans un extracteur en vue de ne pas
abîmer les cadres qui sont réutilisés (Figure 4).
1500kg miel et 150 Kg de
cire
33
I.2.2. Faisabilité organisationnelle
I.2.2.1. Personnel d'exécution du projet
Notre projet embauchera des personnes de façon
permanente et des employés non permanents seront recrutés au
moment de la pose des ruches
et de la récolte.
Le personnel permanet comprend:
+ Le Dr Vétérinaire, promoteur et administrateur du
projet
+ Le technicien + Le gardien + 2 ouvriers
Le personnel temporaire est représenté par Mr
BENIJAMBO, commerçant de profession et Mr GAHIMA, pour la pose des
ruches et récolte.
I.2.2.2. Répartition des tâches
Le personnel permanent assure les activités
quotidiennes de l'apiculture et de production en général. De
façon spécifique, les tâches assignées à
chaque membre du personnel perment sont les suivants:
> Le Dr Vétérinaire étant en
même temps promoteur, administrateur technique et gestionnaire du projet,
il assumera les tâches suivantes:
+ Administrer le projet et gérer les relations entre
partenaires du projet;
+ Planifier et gérer les activites de l'apiculture;
+ Organiser les systèmes de production de miel;
+ Coordonner et suivre les activités du projet;
> Le technicien
? Il doit avoir au minimum un diplôme de niveau Bac+ 3
en productions animales ou santé animale
Dr Vétérinaire
Administrer, gérer et coordonner le projet
Technicien vétérinaire ou
agronome
Aider et exécuter les differentes tâches du
projet
Ouvriers
? Il sera chargé de suivre toutes les activités en
brousse, l'état sanitaire de rucher, etc...
? Les ouvriers:
? Ils doivent avoir au minimum la formation primaire;
? Ils sont au service du Dr vétérinaire et du
technicien. Ainsi, ils accompagneront le vétérinaire dans la mise
en oeuvre et exécution des différentes tâches.
? Le gardien
? Il doit avoir au minimum la formation primaire;
? Il sera chargé de veiller sur toute la ferme en
général.
Le personnel temporaire, representé d'abord par Mr
BENIJAMBO, est vu comme un conseiller commercial et aidera le promoteur dans
l'établissement de la politique commerciale, dans l'identification et
conquête des marchés. La livraison du produit sera quant à
elle, assurée par Mr GAHIMA et Mr BENIJAMBO.
I.2.2.3. Schèma organisationnel
Conseiller commercial
34
Légende: : relation professionnelle formelle et
réciproque
Figure 5: Schèma organisationnel du
projet
35
I.2.2.4. Plan de mise en oeuvre du projet
La mise en oeuvre du projet nécessite le chronogramme
d'activités ainsi que la mise en place d'un cadre de
suivi-évaluation.
I.2.2.4.1. Chronogramme des activités
Lors de la première année, la saison
sèche (Novembre- Janvier 2009) sera mise à profit pour installer
nos 50 ruches. De Mars à Juillet, nous pourrons procéder à
la récolte du miel.
Au cours de la phase d'installation du rucher, une fois par
semaine une ronde d'inspection sera effectuée. La récolte se fera
de préférence à la tombée de la nuit ou à
défaut, au très grand matin. Après sa récolte, le
miel est mis dans l'extracteur pour être séparé de la
cire.Le matériel complémentaire d'extraction est le chevalet
à désoperculer. Le miel extrait sera ensuite placé dans le
maturateur pendant 3 semaines.
Au bout de cette période, il sera conditionné
dans des pots de 500 et 250g avant d'être livré sur le
marché.La cire sera conditionnée dans les cartons de 20Kg.
En général, le projet démarrera en
novembre 2009 par la phase de la recherche des fonds et les formalités
réglementaires, puis viendra la phase d'installation des locaux et
l'acquisition des investissements et enfin la phase de production(Tableau
V).
36
Tableau V: Chronogramme des activités
Activité
|
Mois 1
|
Mois 2
|
Mois 3
|
Mois 4
|
Mois 5
|
Recherche des fonds et formalités réglementaires
|
xxxxx
|
xxxxx
|
|
|
|
Aménagement des locaux
|
|
|
xxxxx
|
|
|
Acquisition des investissements et installation du projet
|
|
|
|
xxxx
|
|
Phase de production
proprement dite
|
|
|
|
|
xxxxx
|
I.2.2.4.2. Suivi et évaluation I.2.2.4.2.1. Le
cadre de suivi
La régularité des activités sera
axée autour des contacts périodiques entre les partenaires du
projet et les bénéficiaires, sur la lecture des documents et
rapports d'avancement, les observations de la partie prenante du projet, sur
les suivis de terrain destinés à évaluer
concrètement les réalisations dèjà faites.
I.2.2.4.2.2. Evaluation
Le projet devra subir trois expertises destinées à
mesurer l'efficacité et efficience (Tableau VI).
Tableau VI: Planning d'évaluation du
projet
Evaluations
|
Périodes
|
Type d'évaluations
|
A mi parcours
|
2ème Année
|
Evaluation indép.interne
|
Finales
|
5ème Année
|
Evaluation indép.externe et/ou interne
|
Expost
|
1 ans après la clôture du projet
|
Evaluation indép.externe
|
37
CHAPITRE II: ANALYSE FINANCIERE
Dans ce chapitre, une étude financière basée
sur les investissements et les dépenses d'exploitation à
réaliser sera détaillée afin d'en déduire la
rentabilité du projet.
II.1. Hypothèses du projet
Les hypothèses qui ont été retenues sont les
suivants:
+ Evaluation menée sur 5 exercices ( année 1
à 5)
+ La durée du projet est de 5 ans
+ La production commence dès l'année 1
+ Le coût du capital est de 9%
+ Les investissements sont amortis sur un mode linéaire
+ La production annuelle est estimée à
1500kg miel et 150 Kg de cire
+ La vente est estimée à 2000 Frws /kg
de miel, 1200 Frws /kg de cire.
38
II.2. Les investissements
II.2.1. Détails des investissements
Les détails des investissement à réliser
sont presentés dans les tableaux suivants:
Tableau VII: Frais d'établissement
Rubriques
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Valeur (Frw)
|
Frais de publicité
|
1
|
5000
|
5000
|
enregistrement au RC
|
1
|
30 000
|
30000
|
enregistrement du bail
|
1
|
25 000
|
25000
|
Total
|
|
|
60000
|
Les frais d'établissement s'éleve à 60
000 Frws Tableau VIII: Coût du matériel
d'exploitation
Rubriques
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Valeur (Frw)
|
Ruche "langstroth"
|
50
|
25
|
000
|
1
|
250
|
000
|
Tenue de protection
|
3
|
5
|
000
|
|
15
|
000
|
Enfumoir
|
3
|
10
|
000
|
|
30
|
000
|
Spatule pour grattage de propolis
|
1
|
1
|
000
|
|
1
|
000
|
Brosse à abeille
|
3
|
1
|
000
|
|
3
|
000
|
Gants
|
12
|
2
|
500
|
|
30
|
000
|
Entonnoir filtre
|
2
|
8
|
000
|
|
16
|
000
|
Maturateur en inox
|
2
|
100
|
000
|
|
200
|
000
|
Bidon de 20 l
|
31
|
|
600
|
|
18
|
600
|
Lève cadre
|
1
|
1
|
000
|
|
1
|
000
|
Peigne à désoperculer
|
1
|
3
|
000
|
|
3
|
000
|
Couteau à désoperculer en inox
|
1
|
5
|
000
|
|
5
|
000
|
Chevalet à désoperculer
|
1
|
70
|
000
|
|
70
|
000
|
Extracteur de 12 cadres
|
1
|
50
|
000
|
|
50
|
000
|
Seau de 5l avec couvercle
|
6
|
|
600
|
|
3
|
600
|
Seau de 20l
|
6
|
1
|
500
|
|
9
|
000
|
Chaudière à cire
|
1
|
100
|
000
|
|
100
|
000
|
Bac à cire
|
1
|
1
|
000
|
|
1
|
000
|
Hygromètre
|
1
|
8
|
000
|
|
8
|
000
|
Balance
|
1
|
5
|
000
|
|
5
|
000
|
Total
|
|
|
|
1
|
819
|
200
|
39
Tableau IX: Coût du matériel et mobilier de
bureau
Rubriques
|
Qté
|
Prix unitaire
|
Valeur (Frw)
|
Table et chaise de bureau
|
1
|
50 000
|
50 000
|
Table de travail
|
1
|
10 000
|
10 000
|
Dateur
|
1
|
3 000
|
3 000
|
Imprimante
|
1
|
50 000
|
50 000
|
Calculatrice
|
1
|
1 500
|
1 500
|
Cachet
|
1
|
5 000
|
5 000
|
Ordinateur
|
1
|
100 000
|
100 000
|
Poubelles
|
3
|
300
|
900
|
Chaise plastique
|
5
|
2 000
|
10 000
|
Total
|
|
|
230 400
|
Le coût du matériel et mobilier de bureau
s'éleve à 230 400 Frws
II.2.2. Résume des investissements
Tableau X: Résume des investissements
Rubriques
|
Valeur (Frws)
|
Frais d'établissements
|
|
60000
|
Coût du matériel d'exploitation
|
1
|
819 200
|
Coût du matériel et mobilier de bureau
|
|
230400
|
Sous total
|
2
|
109 600
|
Divers et imprévus (5%)
|
|
105 480
|
Total investissement
|
2
|
215 080
|
Le coût des investissement à réaliser sont
estimés à 2 215 080 Frws.
II.2.3. Dépenses des investissements
Notre ferme constitue une entreprise privée au statut
de SARL Unipersonnelle. Pour la créer, on a mené un certain
nombre de démarche qui sont consignées dans le tableau
suivant:
40
Tableau XI: Dépenses des
investissements
Rubriques
|
Quantité
|
P.U
|
Valeur
|
Frais de dossiers
|
Forfait
|
Forfait
|
16000
|
Apport initial mutuel
|
Forfait
|
Forfait
|
100 000
|
Achat terrain (ha)
|
1,25
|
500 000
|
625 000
|
Raccordement électricité + eau
|
|
31 250
|
31 250
|
Achat de cire gaufrée (kg)
|
13
|
500
|
6500
|
Raccordement téléphone
|
|
18 750
|
18 750
|
|
Total
|
797 500
|
Source: Auteur
Le total de nos dépenses d'investissement est de
797 500 Frws. Cette somme provient d'un apport personnel.
II.2.4. Investissement et renouvellement
La création définitive de la ferme nécessite
au démarrage un investissement d'une valeur de 2 215 080
Frws. Cette somme constitue les dépenses à effectuer
pour les investissements et renouvellements.
De façon spécifique les investissements de chaque
année sont consignés dans le tableau suivant:
Tableau XII: Investissements et
renouvellements
43
|
Qté
|
Prix unitaire
|
Valeur (Frw)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
|
5
|
Frais de publicité
|
1
|
5000
|
|
5000
|
|
|
|
|
|
|
Enregistrement au RC
|
1
|
30 000
|
|
30000
|
|
|
|
|
|
|
Enregistrement du bail
|
1
|
25 000
|
|
25000
|
|
|
|
|
|
|
Ruche"langstroth"
|
50
|
25 000
|
1
|
250 000
|
|
|
|
|
1
|
250 000
|
Tenue de protection
|
3
|
5 000
|
|
15000
|
|
|
15 000
|
|
|
|
Enfumoir
|
3
|
10 000
|
|
30 000
|
|
|
30 000
|
|
|
|
Spatule pour grattage depropolis
|
1
|
1 000
|
|
1 000
|
|
|
1 000
|
|
|
|
Brosse à abeille
|
3
|
1 000
|
|
3 000
|
|
|
3 000
|
2000
|
|
|
Gants
|
12
|
2 500
|
|
30 000
|
|
|
|
|
|
|
Entonnoir filtre
|
2
|
8 000
|
|
16 000
|
|
|
|
|
|
|
Maturateur en inox
|
2
|
100 000
|
|
200 000
|
|
|
|
|
|
|
Bidon de 20 l
|
31
|
600
|
|
18 600
|
|
|
|
|
|
18 600
|
Lève cadre
|
1
|
1 000
|
|
1 000
|
|
|
|
1000
|
|
|
Peigne à désoperculer
|
1
|
3 000
|
|
3 000
|
|
|
3 000
|
|
|
|
Couteau à désoperculer en inox
|
1
|
5 000
|
|
5 000
|
|
|
|
|
|
5000
|
Chevalet à désoperculer
|
1
|
70 000
|
|
70 000
|
|
|
|
|
|
|
Extracteur de 12 cadres
|
1
|
50 000
|
|
50 000
|
|
|
|
|
|
|
Seau de 5l avec couvercle
|
6
|
600
|
|
3 600
|
|
3 600
|
|
36000
|
|
|
Seau de 20l
|
6
|
1 500
|
|
9 000
|
|
9 000
|
|
9000
|
|
|
Chaudière à cire
|
1
|
100 000
|
|
100 000
|
|
|
|
|
|
100000
|
Bac à cire
|
1
|
1 000
|
|
1 000
|
|
|
1 000
|
|
|
|
Hygromètre
|
1
|
8 000
|
|
8 000
|
|
|
8 000
|
|
|
|
Balance
|
1
|
5 000
|
|
5 000
|
|
|
5 000
|
|
|
|
Matériels et mobiliers de bureau
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Table et chaise de bureau
|
1
|
50 000
|
|
50 000
|
|
|
|
|
|
50000
|
Table de travail
|
1
|
10 000
|
|
10 000
|
|
|
|
|
|
10000
|
Dateur
|
1
|
3 000
|
|
3 000
|
|
|
|
|
|
|
Imprimante
|
1
|
50 000
|
|
50 000
|
|
|
|
50000
|
|
|
Calculatrice
|
1
|
1 500
|
|
1 500
|
|
|
|
|
|
|
Cachet
|
1
|
5 000
|
|
5 000
|
|
|
|
|
|
|
Ordinateur
|
1
|
100 000
|
|
100 000
|
|
|
|
|
|
100000
|
Poubelles
|
3
|
300
|
|
900
|
|
|
|
|
|
|
Chaise plastique
|
5
|
2 000
|
|
10 000
|
|
|
10 000
|
|
|
|
|
Sous total
|
|
|
2 109 600
|
|
12 600
|
76 000
|
98 000
|
|
1 533 600
|
Imprévus (5%)
|
|
|
105 480
|
|
630
|
3 800
|
4 900
|
|
76 680
|
Total
|
|
|
2 215 080
|
|
13 230
|
79 800
|
102 900
|
|
1 610 280
|
Source: Auteur
II.3. Dépenses du projet
Les dépenses constituent les charges courantes de la
gestion de la ferme(rucher). Après la pose des ruches notre ferme
requiert des charges d'entretien du rucher, de récolte, de
commercialisation, de personnel et services extérieurs. Ces
dépenses ont été estimées à 3 552
885 Frws la première année, 3 855 863 Frws
la deuxième et à 3 954 248Frws la
troisième année, 3 927 998 Frws la
quatrième année, 3 901 748 Frws la
cinquième année.
Tableau XIII: Dépenses du projet
Rubriques
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
|
A1
|
|
|
A2
|
|
|
A3
|
|
|
A4
|
|
A5
|
|
Pose des ruches
|
|
50
|
500
|
|
25
|
000
|
|
|
|
|
|
-
|
|
-
|
|
|
-
|
Agrandissement des ruches
|
|
50
|
3 000
|
|
150
|
000
|
|
150
|
000
|
|
|
|
|
-
|
|
|
-
|
Entretien du rucher
|
|
|
|
|
|
-
|
|
|
-
|
|
|
-
|
|
|
|
|
|
Désherbage autour du rucher
|
|
1
|
10 000
|
|
10
|
000
|
|
10
|
000
|
|
10
|
000
|
|
10 000
|
|
10
|
000
|
Désherbage autour des ruches
|
|
5
|
3 000
|
|
15
|
000
|
|
15
|
000
|
|
15
|
000
|
|
15 000
|
|
15
|
000
|
Récolte du miel et de la cire
|
|
|
|
|
|
-
|
|
|
-
|
|
|
-
|
|
|
|
|
|
Récolte par ruche
|
|
50
|
500
|
|
25
|
000
|
|
25
|
000
|
|
30
|
000
|
|
30000
|
|
30
|
000
|
Frais de transport des rayons
|
|
|
|
|
12
|
500
|
|
25
|
000
|
|
25
|
000
|
|
25000
|
|
25
|
000
|
Commercialisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Conditionnement miel (500g)
|
1
|
000
|
75
|
|
75
|
000
|
|
225
|
000
|
|
337
|
500
|
|
337 500
|
|
337
|
500
|
Cond .miel (250g)
|
2
|
000
|
50
|
|
100
|
000
|
|
300
|
000
|
|
450
|
000
|
|
450000
|
|
450
|
000
|
Cond.de la cire (cartons)
|
|
|
150
|
|
1
|
200
|
|
2
|
250
|
|
3
|
450
|
|
3 450
|
|
3
|
450
|
Publicité
|
|
|
|
|
150
|
000
|
|
100
|
000
|
|
75
|
000
|
|
50000
|
|
25
|
000
|
Frais du personnel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Salaire du promoteur
|
|
12
|
100 000
|
1
|
200
|
000
|
1
|
200
|
000
|
1
|
200
|
000
|
1
|
200 000
|
1
|
200
|
000
|
Salaire du technicien
|
|
12
|
50 000
|
|
600
|
000
|
|
600
|
000
|
|
600
|
000
|
|
600 000
|
|
600
|
000
|
Salaire du gardien
|
|
12
|
20 000
|
|
240
|
000
|
|
240
|
000
|
|
240
|
000
|
|
240 000
|
|
240
|
000
|
Salaire ouvriers (2)
|
|
12
|
10000
|
|
240
|
000
|
|
240
|
000
|
|
240
|
000
|
|
240 000
|
|
240
|
000
|
Autres charges
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Loyer
|
|
12
|
25 000
|
|
300
|
000
|
|
300
|
000
|
|
300
|
000
|
|
300 000
|
|
300
|
000
|
Frais d'électricité +eau
|
|
6
|
15 000
|
|
90
|
000
|
|
90
|
000
|
|
90
|
000
|
|
90 000
|
|
90
|
000
|
Frais de téléphone
|
|
6
|
25 000
|
|
150
|
000
|
|
150
|
000
|
|
150
|
000
|
|
150 000
|
|
150
|
000
|
|
|
Sous total
|
3
|
383
|
700
|
3
|
672
|
250
|
3
|
765
|
950
|
3
|
740 950
|
3
|
715
|
950
|
Imprévus
(5%)
|
|
169
|
185
|
|
183
|
613
|
|
188
|
298
|
|
187 048
|
|
185
|
798
|
TOTAL
|
3
|
552
|
885
|
3
|
855
|
863
|
3
|
954
|
248
|
3
|
927 998
|
3
|
901
|
748
|
44
Source: Auteur
II.4. Estimation du Besoin en Fond de roulement et du
coût du projet (BFR)
Pour le démarrage du projet, le besoin en fonds de
roulement à été estimé comme étant les
dépenses nécessaires pour la période de novembre à
mai de la première année. Ces dépenses prennent en compte
la pose des ruches, l'entretien du rucher, une première récolte
et commercialisation et la moitié des dépenses en personnel et
service extérieur. Ainsi le fonds de roulement est estimé
à 1 973738 Frws.
Tableau XIV: Estimation du BFR
Rubriques
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Coût total
|
Pose des ruches
|
50
|
500
|
25
|
000
|
Entretien du rucher
|
|
|
|
|
Désherbage autour du rucher
|
1
|
15 000
|
15
|
000
|
Désherbage autour des ruches
|
2
|
5 000
|
10
|
000
|
Récolte du miel et de la cire
|
|
|
|
|
Récolte par ruche
|
25
|
500
|
12
|
500
|
Frais de transport des rayons
|
|
|
7
|
500
|
Commercialisation
|
|
|
|
|
Conditionnement miel (500g)
|
750
|
110
|
82
|
500
|
Conditionnement miel (250g)
|
500
|
90
|
45
|
000
|
Conditionnement de la cire (cartons)
|
15
|
150
|
2
|
250
|
Publicité
|
|
|
150
|
000
|
Frais du personnel
|
|
|
|
|
Salaire du promoteur
|
6
|
100 000
|
600
|
000
|
Salaire du technicien
|
6
|
50 000
|
300
|
000
|
Salaire du gardien
|
6
|
20 000
|
120
|
000
|
Salaire d'ouvriers (2)
|
6
|
10000
|
120
|
000
|
Autres charges
|
|
|
|
|
Loyer
|
6
|
25000
|
150
|
000
|
Frais d'électricité + eau
|
6
|
15000
|
90
|
000
|
Frais de téléphone
|
6
|
25000
|
150
|
000
|
|
Sous total
|
1 859
|
750
|
Imprévus
(5%)
|
83
|
988
|
TOTAL
|
1 973
|
738
|
Source: Auteur
45
COUT DU PROJET= TOTAL INVESTISSEMENT = 2 215
080 + 1 973 738= 4 188 818 Frws
46
II.5. Recettes d'exploitations
Notre projet prévoit cinq (5) niveaux de production de
miel et de cire. La première année notre production s'estime
à 30 Kg de miel/ruche. Du fait de l'augmentation de la taille des ruches
au mois de novembre de cette même année, nous obtiendrons 60
Kg/ruche à la deuxième année puis 90 Kg/ruche les
années suivantes. La production de cire est estimée au
1/10e de celle de miel.
Chaque Kg de miel purifié est vendu au prix de 2000 FCFA
et le Kilo de cire est vendu à 1200 FCFA. Tableau XV: Recettes
d'exploitations
Rubriques
|
PU
|
A1
|
|
A2
|
|
A3
|
A4
|
|
A5
|
|
|
|
quantité
|
|
montant
|
quantité
|
|
montant
|
quantité
|
montant
|
quantité
|
|
montant
|
quantité
|
|
montant
|
Miel
|
2 000
|
1 500
|
3
|
000 000
|
3 000
|
6
|
000 000
|
4 500
|
9000000
|
4500
|
9
|
000 000
|
4500
|
9
|
000 000
|
Cire
|
1 200
|
150
|
|
180 000
|
300
|
|
360 000
|
450
|
540000
|
450
|
|
540 000
|
450
|
|
540 000
|
|
TOTAL
|
|
3
|
180 000
|
|
6
|
360 000
|
|
9540000
|
|
9
|
540 000
|
|
9
|
540 000
|
Source: Auteur
47
II.6. Tableau Financier des Ressources et Emplois
(TAFIRE)
Rubriques
|
A0
|
|
|
A 1
|
|
A 2
|
|
|
A 3
|
|
|
A 4
|
|
|
A 5
|
|
|
Recettes totales
|
4
|
188
|
817
|
-130
|
700
|
2
|
675
|
750
|
5
|
762
|
050
|
5
|
787
|
050
|
7
|
992
|
237
|
Apport
|
1
|
256
|
645
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
Emprunt
|
2
|
932
|
172
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
Valeur résiduelle des investissements
|
|
|
0
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
206
|
449
|
Reprise du FR
|
|
|
0
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
1
|
973
|
738
|
CAF
|
|
|
0
|
-130
|
700
|
2
|
675
|
750
|
5
|
762
|
050
|
5
|
787
|
050
|
5
|
812
|
050
|
Emploi
|
2
|
215
|
080
|
2 245
|
182
|
|
839
|
561
|
|
916
|
822
|
1
|
001
|
192
|
1
|
093
|
327
|
Investissements
|
2
|
215
|
080
|
|
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
Dotation en FR
|
|
|
|
1 973
|
738
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
0
|
Remboursement capital
|
|
|
|
271
|
444
|
|
839
|
561
|
|
916
|
822
|
1
|
001
|
192
|
1
|
093
|
327
|
Solde de la trésorerie
|
1
|
973
|
737
|
-2 375
|
882
|
1
|
836
|
189
|
4
|
845
|
228
|
4
|
785
|
858
|
6
|
898
|
910
|
Solde de la trésorerie Cumulé
|
1
|
973
|
737
|
-402
|
145
|
1
|
434
|
044
|
6
|
279
|
272
|
11
|
065
|
129
|
17
|
964
|
039
|
Source: Auteur
Ce projet disposera d'une trésorerie cumulée
négative pour la première année qui est rapidement
compensée par une deuxième année positive.
48
II.7. Amortissement
Tableau XVI: Amortissement
Rubriques
|
Durée
|
Valeur
|
1
|
2
|
3
|
A4
|
A5
|
Val. Rés
|
Ruche"langstroth"
|
5
|
1 250 000
|
250 000
|
250 000
|
250 000
|
250 000
|
250 000
|
-
|
Maturateur en inox
|
10
|
200 000
|
20 000
|
20 000
|
20 000
|
20 000
|
20 000
|
100 000
|
Bidon de 20 litres
|
5
|
18 600
|
3 720
|
3 720
|
3 720
|
3 720
|
3 720
|
-
|
Couteau à desoperculer en inox
|
5
|
5 000
|
1 000
|
1 000
|
1 000
|
1 000
|
1 000
|
-
|
Chevalet à désoperculer
|
7
|
70 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
20 000
|
Extracteur des 12 cadres
|
7
|
50 000
|
7 143
|
7 143
|
7 143
|
7 143
|
7 143
|
14 286
|
Chaudière à cire
|
5
|
100 000
|
20 000
|
20 000
|
20 000
|
20 000
|
20 000
|
-
|
Table et chaise de bureau
|
5
|
50 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
-
|
Table de travail
|
5
|
10000
|
2000
|
2000
|
2000
|
2000
|
2000
|
0
|
Chaise plastique
|
3
|
10000
|
3333
|
3333
|
3333
|
3333
|
3333
|
3333
|
calculatrice
|
5
|
2500
|
500
|
500
|
500
|
500
|
500
|
500
|
Poubelles
|
5
|
900
|
180
|
180
|
180
|
180
|
180
|
180
|
cachet
|
5
|
5000
|
1000
|
1000
|
1000
|
1000
|
1000
|
1000
|
Dateur
|
5
|
3000
|
600
|
600
|
600
|
600
|
600
|
600
|
Ordinateur
|
5
|
100000
|
20000
|
20000
|
20000
|
20000
|
20000
|
0
|
Imprimante
|
4
|
50000
|
12500
|
12500
|
12500
|
12500
|
12500
|
37500
|
Total
|
|
1 925 000
|
361 976
|
361 976
|
361 976
|
361 976
|
361 976
|
177 399
|
Source: Auteur
L'amortissement des matériels d'exploitation se fait par
mode linéaire.
La dotation aux amortissements annuels est 390 526 Frws
avec une valeur résiduelle de 206 449 Frws.
49
II.8. Les flux financiers
Les flux financiers sont négatifs de l'année 0
à l'année 2; puis ils deviennent positif jusqu'à la fin du
projet.
Tableau XVII : Les flux du projet
Rubriques
|
|
A0
|
|
|
1
|
|
|
2
|
|
|
3
|
|
4
|
5
|
Recettes totales
|
|
0
|
|
3
|
180
|
000
|
6
|
360
|
000
|
9
|
540
|
000
|
9 540 000
|
11 720 187
|
Recettes
|
|
0
|
|
3
|
180
|
000
|
6
|
360
|
000
|
9
|
540
|
000
|
9 540 000
|
9 540 000
|
Valeur résiduelle
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
206449,0476
|
Reprise fonds de roulement
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1973737,5
|
Dépenses totales
|
2
|
215
|
080
|
5
|
526
|
623
|
3
|
869
|
093
|
4
|
034
|
048
|
4030897,5
|
5512027,5
|
Investissements et renouvellement
|
2215080
|
|
-
|
|
|
13 230
|
|
79 800
|
102900
|
1610280
|
Dotation en fonds de roulement
|
|
|
|
1
|
973
|
738
|
|
0
|
|
|
0
|
|
0
|
0
|
Dépenses d'exploitation
|
|
0
|
|
3
|
552
|
885
|
3
|
855
|
863
|
3
|
954
|
248
|
3927998
|
3901748
|
Flux financiers avant financement
|
-2
|
215
|
080
|
-2
|
346
|
623
|
2
|
490
|
908
|
5
|
505
|
953
|
5 509 103
|
6 208 159
|
Rubriques
|
A0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Recettes totales
|
0
|
3 180 000
|
6 360 000
|
9 540 000
|
9 540 000
|
11 720 187
|
Recettes
|
0
|
3 180 000
|
6 360 000
|
9 540 000
|
9 540 000
|
9 540 000
|
Valeur résiduelle
|
0
|
|
|
-
|
|
206449,0476
|
Reprise fonds de roulement
|
0
|
|
|
|
|
1973737,5
|
Dépenses totales
|
2215080
|
5 526 623
|
3 869 093
|
4 034 048
|
4030897,5
|
5512027,5
|
Investissements et renouvellement
|
2215080
|
-
|
13 230
|
79 800
|
102900
|
1610280
|
Dotation en fonds de roulement
|
|
1 973 738
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Dépenses d'exploitation
|
0
|
3 552 885
|
3 855 863
|
3 954 248
|
3927997,5
|
3901747,5
|
Financement net
|
0
|
519 645
|
1 060 552
|
1 060 552
|
-1060552
|
-1060552
|
Flux financiers après financement
|
-2 215 080
|
-2 346 623
|
1 430 355
|
4 445 400
|
4 448 550
|
5 147 607
|
Flux cumulés
|
-2 215 080
|
-4 561 703
|
-3 131 347
|
1 314 053
|
5 762 603
|
10 910 210
|
Source: Auteur
50
II.9. Le coût du projet et ressources des
fonds
Le coût du projet est composé des investissements et
du Besoin en fonds de roulement. Quant aux ressources, elles sont
composées à 30% par l'apport des promoteurs et à 70% par
l'emprunt.
Tableau XVIII: Tableau du coût du projet et
ressources des fonds
Coût du projet
|
Montant
|
Ressources
|
Montant
|
%
|
Investissements
|
2
|
215
|
080
|
Apport
|
1
|
256
|
645
|
30%
|
Fonds de roulement
|
1
|
973
|
738
|
Emprunts
|
2
|
932
|
172
|
70%
|
TOTAL
|
4
|
188
|
818
|
TOTAL
|
4
|
188
|
818
|
100%
|
Source: Auteru
Le coût du projet s'éleve à 4 188 818
Frws dont 1 256 645 Frws soit 30% apportés par
le promoteur et 2 932 172 Frws soit 70% de l'emprunt.
II.10. Tableau des emprunts
Le remboursement de l'emprunt de 2 932 172 Frws
se fera en semestrialité au taux d'intérêt de 9%.
Après un différé de 6 mois sur le capital, la
semestrialité calculée s'élève à 403
392,043 Frws.L'intérêt total s'éleve à
655 202,14 Frws.
Tableau XIX:Tableau de remboursement
Semestre
|
capital restant
|
semestrialité
|
capital principal
|
intérêt
|
1
|
2 932 172
|
0
|
0
|
129 015,579
|
2
|
2 932 172,250
|
412 527,548
|
283 511,969
|
129 015,579
|
3
|
2 648 660,281
|
530 276,117
|
413 735,065
|
116 541,052
|
4
|
2 234 925,216
|
530 276,117
|
431 939,407
|
98 336,710
|
5
|
1 802 985,808
|
530 276,117
|
450 944,741
|
79 331,376
|
6
|
1 352 041,067
|
530 276,117
|
470 786,310
|
59 489,807
|
7
|
881 254,757
|
530 276,117
|
491 500,908
|
38 775,209
|
8
|
389 753,849
|
530 276,117
|
513 126,948
|
17 149,169
|
TOTAL
|
|
|
3 055 545,35
|
667 654,481
|
Source: Auteur
II.11. Compte de résultat
prévisionnel
Le projet disposera d'une CAF négative pour la
première année d'exploitation, qui sera rapidement
compensée à partir de la deuxième année. Le
payement d'impôt sur bénéfice de 30% permettra de
dégager un résultat net positif durant les quatres (4)
dernières années du projet (Tableau XX).
Tableau XX: Compte de résultat
prévisionnel
Compte de résultat prévisionnel
|
A1
|
A2
|
A3
|
A4
|
A5
|
PRODUITS
|
|
|
|
|
|
vente de miel
|
3000000
|
6000000
|
9000000
|
9000000
|
9000000
|
vente de cire
|
180000
|
360000
|
540000
|
540000
|
540000
|
TOTAL DES PRODUITS
|
3180000
|
6360000
|
9540000
|
9540000
|
9540000
|
CHARGES
|
|
|
|
|
|
-Achat de matières premières
|
|
|
|
|
|
Achat de cire gaufrée (kg)
|
12000
|
12000
|
12000
|
12000
|
12000
|
conditionnement miel (500g)
|
75000
|
225000
|
337500
|
337500
|
337500
|
conditionnement miel (250g)
|
100000
|
300000
|
450000
|
450000
|
450000
|
conditionnement de la cire (cartons)
|
1200
|
2250
|
3450
|
3450
|
3450
|
Sous total
|
188200
|
539250
|
802950
|
802950
|
802950
|
Transport
|
|
|
|
|
|
Frais de transport des rayons
|
12 500
|
25 000
|
25 000
|
25 000
|
25 000
|
Charge de personnel
|
2 280 000
|
2 280 000
|
2 280 000
|
2 280 000
|
2 280 000
|
Salaire du promoteur
|
1 200 000
|
1 200 000
|
1 200 000
|
1 200 000
|
1 200 000
|
Salaire du technicien
|
600 000
|
600 000
|
600 000
|
600 000
|
600 000
|
Salaire ouvrier
|
240 000
|
240 000
|
240 000
|
240 000
|
240 000
|
Salaire du gardien
|
240 000
|
240 000
|
240 000
|
240 000
|
240 000
|
Services extérieurs
|
|
|
|
|
|
Pose des ruches
|
25000,00
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Agrandissement des ruches
|
0
|
150000
|
|
0
|
0
|
Désherbage autour du rucher
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
Désherbage autour des ruches
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
Récolte des ruches
|
25 000
|
25 000
|
30 000
|
30000
|
30000
|
Loyer
|
300 000
|
300 000
|
300 000
|
300 000
|
300 000
|
Raccordement et frais d'électricité +eau
|
90 000
|
90 000
|
90 000
|
90 000
|
90 000
|
Raccordement et frais de téléphone
|
150 000
|
150 000
|
150 000
|
150 000
|
150 000
|
Publicité
|
150 000
|
100 000
|
75 000
|
50000
|
25000
|
Frais de dossier
|
15000
|
|
|
|
|
Assurance crédit
|
50000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Sous total
|
830 000
|
840000
|
670000
|
645000
|
620000
|
Intérêts
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Dotations aux provisions d'exploitation (3%)
|
169185
|
183612,5
|
188297,5
|
187047,5
|
185797,5
|
Dotations aux amortissements
|
390526,1905
|
390526,1905
|
390526,1905
|
390526,1905
|
390526,1905
|
Total des charges
|
3870411
|
4258389
|
4356774
|
4330524
|
4304274
|
VA (MB-Charg d'expl)
|
2161800
|
4980750
|
8067050
|
8092050
|
8117050
|
Marge brute (ventes -matières)
|
2991800
|
5820750
|
8737050
|
8737050
|
8737050
|
EBE (VA-charges du personnel)
|
-118200
|
2700750
|
5787050
|
5812050
|
5837050
|
R. Expl (ebe
dotatspvs+reprises)
|
-508726
|
2310224
|
5396524
|
5421524
|
5446524
|
Résultat financier
|
-508726
|
2310224
|
5396524
|
5421524
|
5446524
|
Résultat net (avant impôts)
|
-690411
|
2101611
|
5183226
|
5209476
|
5235726
|
Impôt sur bénéfice (30%)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Résultat net après impôt
|
-690411
|
2101611
|
5183226
|
5209476
|
5235726
|
CAF (RN+dotations)
|
-130700
|
2675750
|
5762050
|
5787050
|
5812050
|
51
Source : Auteur
II.12. Détérmination des indicateurs de
rentabilité du projet
Il s'agit des indicateurs qui déterminent la
rentabilité intrinsèque du projet du point de vue de l'ensemble
de l'investissement réalisé quelque soient les modes de
financement et d'imposition des bénéfices. Ces indicateurs sont
de deux catégories à savoir :
? Ceux qui nécessitent l'actualisation : valeur
actuelle nette (VAN) et le taux de rentabilité interne
(TRI)
? Ceux qui ne nécessitent pas l'actualisation : le
délai de récupération (d) et l'indice de
profitabilité (IP)
II.12.1. Valeur Actuelle Nette (VAN)
La VAN ou bénéfice total actualisé, est
égal à la différence entre la valeur actuelle des
excédents nets d'exploitation attendus et celle du capital investi,
à la date 0. En effet, il s'agit des avantages bruts annuels
actualisés diminués de la somme des coûts annuels
actualisés.Elle est donc égale à la somme des avantages
nets actualisés.
Elle s'obtient par la formule suivante :
52
Avec: Ip = investissement de l'année p
Rp = Recettes de l'année p
Dp = Dépenses d'exploitation de l'année p i = taux
d'actualisation
53
Tableau: Actualisation des flux nets annuels
(A)
Année
|
FLUX NETS
|
Facteur
d'actualisation (i=9%)
|
FN actualisés
|
0
|
-2 215 080
|
(1+0,09)-0
|
-2215080
|
1
|
-2 346 623
|
(1+0,09)-1
|
-2152865,14
|
2
|
2 504 137
|
(1+0,09)-2
|
2107682,01
|
3
|
5 585 752
|
(1+0,09)-3
|
4313225,42
|
4
|
5 612 002
|
(1+0,09)-4
|
3975683,7
|
5
|
7 818 439
|
(1+0,09)-5
|
5081448,9
|
Somme FN actualisés
|
11 110 094,9
|
Source:Auteur
La valeur actuelle nette (VAN) du projet est de 11 110
094,9 Frws Interprétation:
La VAN est positive, le projet est donc
acceptable c'est-à-dire que la rentabilité de cet investissement
est supérieure à 9%.
II.12.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI)
Le TRI est le taux d'actualisation qui annule la VAN. Autrement
dit, c'est le taux d'actualisation qu'il faut pour que le total des
dépenses soit égal au total des recettes.
Le TRI est le taux tel que:
Avec: Ip = investissement de l'année p
Rp = Recettes de l'année p
Dp = Dépenses d'exploitation de l'année p
i = taux d'actualisation = TRI
Le calcul à l'aide de l'ordinateur donne un TRI
égal à 50%. Ainsi, notre projet est
rentable car son TRI est supérieur au taux d'actualisation
de 12%.
54
II.12.3. Indice de profitabilité (IP)
L'IP ou rendement de l'unité monétaire investie
correspond au quotient du montant cumulé des recettes nettes
déduction faite des dépenses d'exploitation par le montant des
investissements.
Il est déterminé par la formule suivante :
IP =
Avec: Ip = investissement de l'année p Rp = Recettes de
l'année p
Dp = Dépenses d'exploitation de l'année p
Cette formule peut s'écrire aussi:
I = Total des investissements actualisés
IP =
IP = 6,015
Cet indice de profitabilité de 6,015
signifie que 1 Frws investi dans ce projet rapporte 6,015
Frws. Donc notre projet est acceptable car son IP est superieur
à 1.
II.12.4. Délai de récupération des
investissements (DRCI)
C'est simplement le temps nécessaire pour que
l'entreprise récupere l'investissement initial grâce aux
rentrées nettes de trésorerie résultant du projet. C'est
également le délai nécessaire pour que le montant des flux
financiers positifs équilibre le montant des flux financiers
négatifs.
Il est calculé à partir de la formule suivante:
55
Délai de récupération = d, tel que:
Ou bien; Délai de récupération = d, tel que:
Avec: Rp = Recettes ou avantages bruts
Dp = Dépenses ou coût de
fonctionnement
Ip = coût de l'investissement
Ainsi, en considérant le tableau des flux financiers, le
délai de récupération se situe entre l'année 3 et
l'année 4.
3 1 314 053
d 2 215 080
4 5 762 603
d = 3,203 ans
c'est-à-dire que le DRCI est égal à 3 ans et
2mois DRCI= 3 ans et 2 mois
Interprétation:
Les investissements engagés dans ce projet seront
récupérés au bout de 3 ans et 2 mois.
56
CHAPITRE III: ETUDE ECONOMIQUE ET SOCIALE
Une économique et sociale dont l'objectif principal est de
montrer l'impact du projet sur les finances publiques, et sur l'environnement
font l'objet de ce chapitre.
III.1. ETUDE ECONOMIQUE
L'effet économique du projet au bout de 5 ans se justifie
ainsi par sa contribution sur le PIB du pays qui s'éleve à
21 391 245,05 Frws (Tableau XXI).
Tableau XXI: Etude économique
Année
|
VA
|
Facteurs d'actualisation
|
VA actualisée
|
Cumul VA actualisée
|
1
|
2161800
|
(1+0,12)-1
|
1930178,571
|
1930178,571
|
2
|
4980750
|
(1+0,12)-2
|
3970623,406
|
5900801,977
|
3
|
8067050
|
(1+0,12)-3
|
5741966,848
|
11642768,83
|
4
|
8092050
|
(1+0,12)-4
|
5142644,066
|
16785412,89
|
5
|
8117050
|
(1+0,12)-5
|
4605832,159
|
21391245,05
|
III.2. EFFETS SOCIAUX DU PROJET
Il s'agit ici de voir le nombre d'emplois directs
générés par le projet. Nous savons que
la réalisation d'un projet entraîne la
création d'emplois qui génèrent des revenus. Ainsi, ces
revenus distribués aux ménages sont propagés au niveau
d'autres ménages ou individus.
Tableau XXII: Actualisation des salaires
Année
|
Salaires
|
Facteurs
d'actualisation
|
Salaires actualisée
|
Cumul salaires actualisée
|
1
|
2280000
|
(1+0,12)-1
|
2035714,286
|
2035714,286
|
2
|
2280000
|
(1+0,12)-2
|
1817602,041
|
3853316,327
|
3
|
2280000
|
(1+0,12)-3
|
1622858,965
|
5476175,292
|
4
|
2280000
|
(1+0,12)-4
|
1448981,219
|
6925156,51
|
5
|
2280000
|
(1+0,12)-5
|
1293733,231
|
8 218 889,741
|
Source: Auteur
57
La réalisation de notre projet entraînera la
création de 5 emplois correspondant à une masse salariale de
8 218 889,741 Frws au bout de 5 ans
d'exploitation.
En plus, cette création d'emplois contribue à la
réduction de chômage dans le pays. De même l'apiculture est
une activité rentable à cause des vertus nutritionnelles et
thérapeutiques du miel. En effet, le miel est recommandé et
recherché en alimentation humaine et ce quel que soit l'âge. Il
favorise la croissance des jeunes et aide leur mémoire; c'est
également un anti-diarrhéique, un anti-tussif, un cicatrisant
très efficace, un adoucissant, un stimulant sexuel. C'est donc un
produit très prisé. Quant à la cire elle sera
utilisée dans la fabrication de la bougie, dans les moulages, dans la
cordonnerie, dans la fabrication du cirage, dans les cosmétiques, en
industrie pharmaceutique par les specialistes de chaque domaines
concernés.
III.3. IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT
III.3.1 EXTERNALITES POSITIVES
V' Importance en agriculture: la
pollinisation
En effet, les abeilles et les autres insectes sauvages
(abeilles indigènes, bourdons...), qui se nourrissent du nectar des
fleurs, pollinisent les plantes qu'ils visitent. Autrement dit, en transportant
du pollen d'une fleur à l'autre, ces insectes favorisent la
fécondation croisée entre plantes de la même espèce.
En plus cette pollinisation entraîne par conséquent une
augmentation des possibilités de reboisement naturel du verger local.
V' Importance écologique
Les abeilles entretiennent la biodiversité des plantes
sauvages. De plus, elles sont essentielles pour la production de graines et de
fruits. Une bonne pollinisation permet notamment une amélioration des
rendements de certaines cultures et l'obtention de plus beaux fruits, plus
résistants à la chute, et dont les qualités
organoleptiques (goût et texture) et de conservation peuvent être
bien meilleures. C'est le cas pour les arbres fruitiers (pommier, cerisier,
amandier...) et les grandes cultures (colza, tournesol).
58
III.3.2. EXTERNALITES NEGATIVES
Notre projet de création d'une unité de
production de miel n'aura pas d'effets négatifs remarquable sur
l'environnement car tout matériel de l'apiculture ou processus de
production pouvant être à l'origine de ce phènomene sera
bien maîtrise.
III.4. LES RISQUES DU PROJET
Selon Dominique Vincent1 le risque
est défini comme étant la menace qu'un événement ou
une action ait un impact défavorable sur la capacité de la
structure à réaliser ses objectifs avec succès.
Ainsi, certaines ménaces peuvent agir sur la
rentabilité de notre projet notamment:
III.4.1. Ménaces naturelles
III.4.1.1. L'érosion
Le relief du Rwanda est constitué par de hautes
montagnes, de collines à fortes pentes et de bas fonds. Les zones de
haute altitude sont les plus arrosées et le ruissellement sur les fortes
pentes couplées à la fragilité naturelle des sols
entraîne les terres vers les vallées et les bas fonds.
Qu'elle soit éolienne ou hydrique, l' érosion
provoque à terme la baisse de la fertilité des sols par
l'enlèvement de la couche arable et par conséquent, participe
à la disparition de certaines formations végétales et
à la perte d'habitat pour la faune.
III.4.1.2. Les inondations
Le Rwanda connaît depuis un certain temps des
changements climatiques qui provoquent une augmentation de température
et un déficit pluviométrique remarquable, et par
conséquent une baisse de niveau d'eau des lacs ,des cours d' eau et le
tarissement des sources .La sécheresse prolongée affecte les
habitats da la biodiversité et entraîne une diminution drastique
des variétés et des espèces parce qu' elle ne permet pas
à certaines espèces de se régénérer. Ce
phénomène de sécheresse combinée à la forte
dégradation des terres favorise une avancée rapide du processus
de désertification dans certaines régions du pays.
1 VINCENT Dominique, Maîtrise des risques dans
la Gestion locale, édition Le MONITEUR, p 12.
59
III.4.2. Les menaces anthropiques
Dans le contexte rwandais, les menaces anthropiques sont
nombreuses et sont plus nuisibles que les menaces naturelles .Les principales
sont:
1. La pression démographique;
2. La réinstallation de la population;
3. La surexploitation de ressources biologiques;
4. Les feux de brousses;
5. Les conflits et les guerres.
Cependant, les feux de brousse representent une forte composante
de menaces
anthropiques car ils constituent une menace sérieuse pour
la flore et la faune.
Périodiquement, les aires protégées et
les aires non protégées sont ravagées par des incendies
volontaires, criminels ou accidentels. Les effets négatifs
résultant des feux de brousse sont notamment:
> La disparition de la microfaune et de la microflore;
> La perturbation et les dégâts à la
macrofaune et la macro flore;
> La perturbation du régime hydrique pouvant aller
jusqu'au tarissement des sources d' eau;
> L'accélération de l'érosion et la
modification de la composition physico-chimique du sol;
> La pollution atmosphérique pouvant contribuer aux
problèmes de changement Climatique par l'émission des gaz
à effets de serre.
La protection contre ces risques s'établit à
deux niveaux :
> une prévention préalable adaptée
(équipement spécifique, organisation du contrôle
interne).
> lors de la survenance des dommages par une protection
contre les conséquences financières, au travers d'une
assurance.
60
Pour neutraliser ces risques, la structure doit étudier
et maîtriser leurs principales caractéristiques à savoir
:
V' les faits générateurs qui les
déclenchent;
V' leurs manifestations;
V' Les conséquences, directes et indirectes,
qui les accompagnent ; V' Le coût des moyens de protection;
V' leur fréquence ou probabilité
d'intervention;
Le projet dispose des différents moyens pour se
protéger des risques. Il peut s'agir de la mise en place d'un
système de contrôle ou de la souscription d'un contrat
d'assurance.
Dans son acceptation idéale, l'assurance serait le
moyen de remettre la structure, en cas de sinistre, dans une position identique
à celle qui aurait été la sienne si celui-ci n'avait pas
eu lieu.
L'assurance peut effectivement rétablir la situation
matérielle du projet par la prise en charge du remplacement des
matériels détruits, en remboursant les pertes d'exploitation
subies.
Elle ne pourra toutefois jamais compenser les
conséquences indirectes telles que les pertes de marché ou les
pertes de confiance. Le projet devra, en la matière, compter sur sa
propre compétence à faire face aux risques.
61
CONCLUSION
Le Rwanda offre des potentialités apicoles non encore
pleinement exploitées et la politique agricole du Pays préconise
le développement de l'apiculture par la stratégie d'intervention
par filière dans ce secteur, c'est-à-dire , par le
développement des activités allant de la production à la
commercialisation des produits apicoles en passant par leur transformation.
L'apiculture est une spéculation très ancienne
au Rwanda mais telle qu'elle est menée actuellement, elle n'arrive pas
à générer suffisamment des revenus à ceux qui la
pratiquent. Parmi les six produits de la ruche seuls le miel et la cire sont
exploités à l'heure actuelle . Les quantités obtenues de
ces deux produits sont importantes mais n'arrivent pas à couvrir la
demande locale. C'est dans ce cadre que notre projet de création d'une
unité de production de miel et de cire intervient pour satisfaire la
demande locale en produits apicole.
Notre projet est un projet rentable est très porteur.
L'étude du plan de sa mise en oeuvre à travers l'analyse des
aspects techniques, financiers et économiques atteste un succès
certain qui sera conforté par les aptitudes de gestionnaire du
promoteur.
Sur le plan financier le projet dégage à travers
les principaux critères d'évaluation de rentabilité
financière c'est-à-dire une VAN d'une valeur de 11 110
094,9 Frws, un TRI à 50% qui dépasse le
taux d'emprunt de 9%, l'IP de 6,015 de un
DRCI de 1 an et 11 mois.
En plus de la participation à la satisfaction de la
demande nationale en produits apicoles, le projet permet de créer 5
emplois pour réduire le chômage, d'impliquer les specialistes de
l'apiculture dans la filière apicole et de contribuer aussi à la
valeur ajoutée de l'économie nationale.
En définitive, ce projet présente des perspectives
innovantes à savoir:
V' son extension envers l'unite de traitement de miel
et de cire pour le groupement des apiculteurs des autres zones du Rwanda;
V' Formation des apiculteurs en technique de gestion de
rucher; V' Faire un bureau d'étude et conseil en gestion
agricole.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. AKAYEZU D., 2005: Projet d'extension de
l'unite de traitement de miel pour le groupement des apiculteurs au rwanda
2. BA A.K., 2007. Insertion
économiques sportifs sénégalais: création d'une
unité de redistribution d'équipements d'arts martiaux.
Mémoire: Gestion de projet, HEG.
3. CAPMER, 2005. Programme de Promotion des
PME de l'Agri business orientées vers la transformation des produits non
traditionnels au Rwanda «Diagnostic rapide de la filière
apicole»
4. INSR, 2008: Enquête de la
croissance démographique au Rwanda
5. KANE O., 2008: Projet de création
d'un élevage de poulet de chair dans la commune de Sebakha (Mauritanie).
Mémoire: Gestion de projet, HEG.
6. LY C., 1994.Les politiques
agricoles.-Dakar: Cahier de l'EISMV.-150p
7. NYIRIMANA S., 1997. Politique de
développement apicole au Rwanda, ARDI-Kigali
8. RUKUNDO R., 2007. Projet de
création d'une ferme laitière. Mémoire: Gestion de projet,
HEG.
II
TABLE DES MATIERES
Introduction 1
PREMIERE PARTIE: CADRE THEORIQUE , CADRE METHODOLOGIQUE
ET
PRESENTATION GENERALE DU PROJET. 3
CHAPITRE I: CADRE THEORIQUE 4
I.1. CADRE THEORIQUE 4
I.1.1. Problèmatique et justification du projet
4
I.1.2. Objectifs de l'étude 5
I.1.2.1. Objectif général 5
I.1.2.2. Objectifs specifiques 5
I.1.3. Cadre conceptuel 5
I.1.3.1. Produits de la ruche 5
I.1.3.2. Le marché 7
I.1.3.3. L' Offre et la demande 8
I.1.3.4. Politique commerciale 8
CHAPITRE II. Cadre methodologique 10
II.1. Techniques d'investigation 10
II.2. Les difficultés rencontrés
10 CHAPITREIII : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET ET DU
PROMOTEUR ...11
III.1. Présentation du promoteur du projet 11
III.2. DESCRIPTION GENERALE DU PROJET 12
III.2.1. L'idée de création du projet
12
III.2.2. Orientation stratégique du projet 13
III.2.3. Intérêts et opportunités du
projet 13
III.2.4. Les activités prévues par le projet 14
III
III.2.5. Site d'implantation du projet 14
III.2.6. Structure juridique 15
III.2.7. Forces et faiblesses du projet et du promoteur
16
III.2.7.1. Conditions naturelles 16
III.2.7.2. Forces et faiblesses du projet et du promoteur
16
DEUXIEME PARTIE 17
CHAPITRE I. ETUDE DE MARCHE 18
I.1.1. LE MIEL 18
I.1.1.1. Analyse de la demande 18
I.1.1.1.1. Demande régionale et internationale 18
I.1.1.1.2. Demande nationale 19
I.1.1.1.3. Les prix du miel sur le marché rwandais 20
I.1.1.1.3.1. Prix aux apiculteurs 20
I.1.1.1.3.2. Prix de Vente du miel traité 20
I.1.1.3.3. Les prix des produits substituables 20
I.1.1.4. Exigences du marché 21
I.1.1.5. Tendances d'évolution de la demande 22
I.1.1.6. Analyse de l'environnement 23
I.1.1.6.1. Menaces de l'environnement 23
I.1.1.6.2. Opportunités de l'environnement 23
I.1.2. Analyse de l'offre 23
I.1.2.1. Production nationale 23
I.1.2.2. Importations et leur provenance 24
I.1.2.3. Offre totale 24
I.1.2.4. Concurrence actuelle et l'évolution des produits
substituables 24
I.1.2.5. Les produits proposés par le projet et
leurs caractéristiques 24
iv
I.1.3. Stratégies de commercialisation
25
I.1.3.1. Circuit de distribution et de commercialisation
25
I.1.3.2. Stratégie de marketing 27
I.1.3.2.1. Politique de produit 28
I.1.3.2.2. Politique de prix 28
I.1.3.2.3. Politique de distribution 28
I.1.3.2.4. Publicité et promotion 29
I.3.2. LA CIRE 29
I.3.2.1. Qualité, usages, exigence des
utilisateurs en qualité 29
I.3.2.2. Concurrence 29
I.3.2.3. Offre 30
I.3.2.4. Demande 30
I.3.2.5. Prix 30
I.2. ETUDE TECHNIQUE ET ORGANISATIONNELLE 31
I.2.1. ETUDE TECHNIQUE 31
I.2.1.1. Ressources materielles 31
I.2.1.1.1. Locaux du projet 31
I.2.1.1.2. Equipement et matériel du projet
31
I.2.1.2. Fonctionnement 32
I.2.2. Faisabilité organisationnelle
33
I.2.2.1. Personnel d'exécution du projet
33
I.2.2.2. Répartition des tâches
33
I.2.2.3. Schèma organisationnel 34
I.2.2.4. Plan de mise en oeuvre du projet 35
I.2.2.4.1. Chronogramme des activités
35
I.2.2.4.2. Suivi et évaluation 36
V
I.2.2.4.2.1. Le cadre de suivi 36
I.2.2.4.2.2. Evaluation 36
CHAPITRE II: ANALYSE FINANCIERE 37
II.1. Hypothèses du projet 37
II.2. Les investissements 38
II.2.1. Détails des investissements
38
II.2.2. Résume des investissements 39
II.2.3. Dépenses des investissements
39
II.2.4. Investissement et renouvellement 40
II.3. Dépenses du projet 44
II.4. Estimation du Besoin en Fond de roulement et du
coût du projet (BFR) 45
II.5. Recettes d'exploitations 46
II.6. Tableau Financier des Ressources et Emplois
(TAFIRE) 47
II.7. Amortissement 48
II.8. Les flux financiers 49
II.9. Le coût du projet et ressources des fonds
50
II.10. Tableau des emprunts 50
II.11. Compte de résultat prévisionnel
51
Source : Auteur 51
II.12. Détérmination des indicateurs de
rentabilité du projet 52
II.12.1. Valeur Actuelle Nette (VAN) 52
II.12.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI) 53
II.12.3. Indice de profitabilité (IP) 54
II.12.4. Délai de récupération des
investissements (DRCI) 54
vi
CHAPITRE III: ETUDE ECONOMIQUE ET SOCIALE 56
III.1. ETUDE ECONOMIQUE 56
III.2. EFFETS SOCIAUX DU PROJET 56
III.3. IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT 57
III.3.1 EXTERNALITES POSITIVES 57
III.3.2. EXTERNALITES NEGATIVES 58
III.4. LES RISQUES DU PROJET 58
III.4.1. Ménaces naturelles 58
III.4.1.1. L'érosion 58
III.4.1.2. Les inondations 58
III.4.2. Les menaces anthropiques 59
CONCLUSION 61
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