EPIGRAHE
«J'ai encore vu, sous le soleil, que la course
n'est pas réservée aux plus rapides, ni la
guerre aux vaillants, ni même le pain aux sages, la richesse aux
intelligents ou la faveur à ceux qui ont de la connaissance.
En effet, ils dépendent tous des circonstances,
favorables ou non».
ECCLESIASTE 9: 11
II
Remerciements
Le fruit de ce travail est l'émanation de plusieurs
« planteurs de l'esprit » qui ont labouré l'imagination pour
faire germer les épis des sciences naturelles, humaines et sociales.
C'est l'occasion, pour nous, de saluer leur persévérance à
apporter des sésames de clarté à certaines zones
d'ombre.
A ce terme, nous rendons grâce au bon Dieu qui nous a
éclairé et conduit durant l'élaboration de ce modeste
travail.
Nos remerciements et gratitudes sont adressés à
l'assistant Msc Aloïse BITAGIRWA qui a fait preuve d'une grande bravoure
et détermination de par ses suggestions, conseils et remarques qui ont
permis à ce travail de voir le jour. A tous les membres du corps
administratif et enseignant du département de l'Environnement.
Particulièrement au professeur Fils MAKANZU, titulaire du cours de
Système d'Information Géographique (SIG) et initiation à
la télédétection.
Nous ne pouvons toutefois oublier les personnes qui ont
forgé notre personnalité morale, scientifique et spirituelle afin
que nous puissions être sur cette voie lumineuse donnant ainsi un plus
dans la recherche des solutions aux problèmes environnementaux. C'est
ainsi que nous exprimons, avec un coeur sincère, notre gratitude envers
toute la famille BIRINGANINE. A vous très chers parents, Vincent
BIRINGANINE et Esperance KITOGA, pour la détermination et soutient dans
notre cursus universitaire. A vous mes frères, soeurs et amis, pour les
conseils et prières : Yvette BIRINGANINE, Fidèle BIRINGANINE,
Noëlla BIRINGANINE, Victor BIRINGANINE, Déogratias BIRINGANINE,
Claudine BIRINGANINE, Daniella BIRINGANINE, Benjamin BIRINGANINE, Marcellin
AMPIRE, Daniel NSHOKANO, Antony LUKANGA et Justin MURHULA.
III
Résumé
L'expansion croissante des zones urbaines influencée
par une pression démographique se manifeste de plus en plus dans les
pays en voie développement. Ce phénomène entraine une
dégradation prononcée du couvert végétal suite
à une demande foncière spectaculaire. La ville de Bukavu, site de
la présente étude, n'est pas exemptée de ce constat
funeste, qui subit chaque année un important flux migratoire. C'est dans
ce cadre que notre étude s'est fixée comme objectif d'analyser la
structure spatiale de la ville de Bukavu afin d'avoir une meilleure
connaissance de son occupation du sol. La télédétection,
le système d'information géographique et l'écologie du
paysage ont été utilisés comme outils principaux pour
réaliser cette étude. A l'aide de la matrice de confusion, la
classification a été jugée fiable à 78,89%
(coefficient kappa). Quatre classes pertinentes d'occupation du sol ont
été retenues, notamment le sol nu et les bâtis, les savanes
(boisée, arborée, et arbustive), les savanes herbeuses et les
forêts. Il ressort que le sol nu et les bâtis occupent 54,74% de la
surface totale de la zone d'étude qui est suivi par les savanes occupant
19,25%, par les savanes herbeuses occupant 15,11% et enfin par les forêts
occupant 10,92% de la superficie totale de la zone d'étude. Ceci
confirme l'intensification des activités anthropiques dans cette zone
d'étude qui modifie petit à petit les milieux naturels. Cette
situation peut être inversée en adoptant une meilleure politique
d'urbanisation tout en y intégrant la notion de restauration et
protection du couvert végétal, notamment la création des
réseaux écologiques qui relient les parcelles d'habitats le long
du gradient urbain rural, la restauration des espaces verts publics et la mise
en place de toits verts et de murs végétaux.
Mot clés : Urbanisation,
télédétection, SIG, ville de Bukavu, écologie du
paysage, dégradation du couvert végétal.
IV
|