République Tunisienne Ministère de
l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la
Technologie
Faculté des Sciences de
Bizerte
Université de Carthage Département
Informatique
Année Universitaire : 2020-2021
Code
Mémoire de Projet de Fin d'Etudes
Pour l'obtention d'un Mastère Professionnel en
Technologies des Réseaux
de Télécommunications Option: Techniques avancées
dans les réseaux Intitulé :
Etude des scénarios de clustering des
réseaux 4G de TT pour la migration vers une architecture 5G
Cloud-RAN
Réalisé par :
El Bouhani Abdel basset
Au sein de
Tunisie Télécom
Encadré par :
Mr Kais Ameur (Tunisie Télécom) Mme
Soumaya Hamouda (FSB)
Dédicaces
Je dédie ce travaille
A ma mère Najia, ma raison d'être, la
lanterne
Qui éclaire mon chemin et m'illumine d'affection et
d'amour.
A mon père Abderrahmane, en signe d'amour, et de
gratitude Pour tous les soutiens et les sacrifices dont il a fait preuve
à mon égard.
A mes chers frère et soeur,
A mes chères proches et amies,
Je vous souhaitant un avenir éclatant.
A tous les gens qui ont cru en moi et qui me donnent
l'envie D'aller en avant, je vous remercie tous, vos Encouragements et
votre soutien me donnent la force de continuer. A tous ceux que j'aime Merci
!
Remerciement
C'est avec grand plaisir que je réserve cette page en
signe de gratitude et de profonde reconnaissance à tous ceux qui m'ont
aidé à réaliser ce modeste travail. Mes plus vifs
remerciements à tous l'équipe professionnel de de la
Société « Tunisie Télécom » de leur
chaleureux accueil, leurs multitudes d'aides avec une grande
sincérité et gratitude. Je vous souhaite beaucoup de
réussite et une bonne continuation pour vos projets à venir !
Je remercie spécialement Mr Kais Ameur
mon encadrant, pour sa
Gentillesse et ses bonnes explications et conseils qui n'a
épargné aucun effort pour contribuer à la réussite
de mon travail.
Durant ce stage de 6 mois, j'ai eu l'occasion d'être
associé à votre travail et d'acquérir de nouvelles
connaissances et compétences.
Merci également par le temps, l'attention que vous
m'avez consacrée tout au long de ce stage et surtout l'apprentissage de
travail à distance par les meets.
Je tiens à remercier les membres du jury, qui ont
acceptée d'évaluer ce modeste travail. Ensuite, j'aimerais
particulièrement exprimer ma profonde gratitude à mon encadrante
de la Faculté des Sciences de Bizerte, Dr Soumaya Hamouda
qui n'a pas hésité à me communiquer et
transmettre son expertise pour mener à terme ce projet dans de bonnes
conditions.
Ma reconnaissance s'adresse enfin, à tous mes
enseignants, qui m'ont formé tout au long de ces deux années
à la Faculté des Sciences de Bizerte et spécialement une
autre foi à notre coordinatrice Mme Soumaya HAMOUDA qui
m'as recommandé à Tunisie Télécom.
Table des matières
Introduction générale 1
Chapitre 1 Cadre du projet 3
Introduction 3
1. Cadre du projet: 3
2 Présentation de l'entreprise d'accueil: 3
2.1 Les exploits et les objectifs de l'entreprise: 3
2.2 Organisation fonctionnelle: 5
2.3 Direction d'affectation de stage: 6
3 Contexte du projet: 6
3.1 Problématique : 6
3.2 Solutions proposées: 6
Conclusion: 7
Chapitre 2 Planification Des réseaux Et architectures
Des RAN 8
Introduction 8
I Planification des réseaux cellulaires 8
1.1 Le concept cellulaire 8
1.2 Modèle de propagation 11
1.3 Bilan de liaison 12
1.4 Outils et optimisation de l'emplacement 13
II Les architecture des RAN 14
1 le C-RAN 15
1.5 Structure logique du Cloud RAN 22
1.4 Les méthodes d'accès dans le C-RAN 25
1.5 Les aspects implémenté dans l'architecture
Cloud RAN 26
1.6 Core Network 27
1.7 Les avantages de l'architecture C-RAN pour les
opérateurs de réseau 29
2 V-RAN 30
2.1 Architecture 31
2.2 Avantages 32
2.3 Le rôle du V-RAN dans les réseaux 5G 32
2.4 Points clés sur le V-RAN 33
3 OPEN/RAN 33
3.1 Les principales organisations RAN ouvertes 34
3.2 Architecture 34
3.3 Avantage 37
3.4 Principaux points 37
Conclusion 38
Chapitre 3 Le réseaux 5G capacité et couverture
39
Introduction 39
1 Vision et objectifs du futur réseau 5G 39
1.1 Evolution des standards actuels 39
1.2 Les objectifs du standard 5G 40
1.3 Classes de communications supportées 41
1.4 Activités de standardisation 42
1.5 Architecture du réseau 5G 43
2 Les technologies émergentes de la 5G 46
2.1 Technologies liées à l'interface radio 46
2.2 Technologies liées à l'architecture du
réseau 47
3.Le réseau d'accès 5G 49
3.1. Architecture 49
3.2 Répartition fonctionnelle du NG-RAN 51
3.3 Couche physique de l'interface radio 52
4 Le réseau de transport 5G 56
5 5G couverture et capacité 57
5.1 calcule capacité 57
5.2 Dimensionnement d'un réseau 5G 59
6 SPECIFICATION DES BESOINS 70
7 Réalisation 71
1 Environnement matériel: 71
2 Environnement Logiciel 71
3 Langage de programmation 72
4 Description du fonctionnement de l'application et de ses
interfaces: 72
Conclusion 73
Chapitre 4 Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificielle 74
Introduction 74
1 Base band unit 74
1.1 BBU 74
1.2 couches 75
2 Concept de virtualisation 78
2.1 Coopération BBU 79
2.2 Types de coopération en mode grappe 80
2.3 Regroupement de cellules 81
3 Intelligence artificiel 81
3.1 Les types d'intelligence artificiel 81
3.2 Distinction entre intelligence artificiel, machine
Learning et deep Learning 81
3.2.1 Machine Learning 82
3.3 Deep Learning 83
4 La classification automatique « Clustering » 84
5 Déférente algorithme 85
6 Réalisation 86
1 les besoins 86
2 Environnement de travail: 86
2.1 Environnement matériel: 86
2.2 Environnement Logiciel: 87
3 Principales bloc du module avec description 88
Conclusion 94
Conclusion générale 95
Bibliographie 96
Listes des figures
Figure 1.Logo de Tunisie Télécom 5
Figure 2.Organisation fonctionnelle de Tunisie
Télécom 5
Figure 3.Différents types de cellules 10
Figure 4.Distance de réutilisation 10
Figure 5.Motif cellulaire 11
Figure 6.Modèle de propagation 11
Figure 7.Station de base traditionnelle 16
Figure 8.Station de base avec RRH 16
Figure 9.C-RAN avec des RRHs 17
Figure 10.les deux solutions Cloud-RAN 17
Figure 11.Architecture C-RAN complétement
centralisé 18
Figure 12.Architecture C-RAN partiellement centralisé
18
Figure 13.L'architecture Cloud RAN 21
Figure 14.Structure logique du Cloud RAN 22
Figure 15.les réseaux coeur sans l'utilisation du C-RAN
28
Figure 16.le réseau coeur avec l'utilisation du C-RAN
28
Figure 17.Composition de l'Architecture VRAN 31
Figure 18.Haut niveau de l'architecture openRan 35
Figure 19.Déférence entre le Ran traditionnelle
et open Ran 37
Figure 20.Evolution du trafic data mondial 40
Figure 21.Planification du processus de standardisation de la
5G 42
Figure 22.Architecture du réseau 5G 43
Figure 23.Architecture fonctionnelle du réseau 5G.
44
Figure 24.Modes de déploiement autonome (a) et
non-autonome (b) du réseau 5G 46
Figure 25.Principe du Network Slicing 49
Figure 26.Architecture du réseau d'accès 5G
50
Figure 27.Pile protocolaire du NG-RAN. 51
Figure 28.Répartition fonctionnelle du NG-RAN 52
Figure 29.Blocs de génération de la forme d'onde
de l'interface radio. 52
Figure 30.Réseau de transport 5G 56
Figure 31.Technologies de transport proposées pour le
fronthaul 5G. 57
Figure 32.Spécification 38.306 58
Figure 33.Calcul de Dimensionnement de couverture 59
Figure 34.Modèle de bilan de liaison uplink 66
Figure 35.Modèle de bilan de liaison downlink 67
Figure 36.Logo VS code 71
Figure 37.Logo JS 72
Figure 38.Interface application 72
Figure 39.Structure des couches 76
Figure 40.Virtualisation du pool BBU dans C-RAN 79
Figure 41.Cluster actif/passif 80
Figure 42.Cluster actif/actif 80
Figure 43.Schéma générale des notions de
l'intelligence artificielle 82
Figure 44.CNN 84
Figure 45.llustration de regroupement en clusters 85
Figure 46.Logo anaconda 87
Figure 47.Logo jupyter 88
Figure 48.Base de données BBU 88
Figure 49.Installation de les l'outils 89
Figure 50.Chemin d'accès à la base 89
Figure 51.Information sur la base 90
Figure 52.Décris la base 90
Figure 53.Séparation du cible 91
Figure 54.Donné escaladé 91
Figure 55.Préparation du paramètre 92
Figure 56.Data détaillé avec pair plot 92
Figure 57.Implémenté le cluster 93
Figure 58.Donné cible classé 93
Listes des tableaux
Tableau 1Exemple d'un bilan de liaison équilibre (cas
d'une cellule 2 w avec diversité d'antennes à
la BS) 13 Tableau 2Exemple d'un bilan de liaison
déséquilibre (cas d'une cellule 2 w avec diversité
d'antennes
à la BS) 13
Tableau 3Performances du réseau 5G ciblées par le
projet IMT-2020. 41
Tableau 4Description des fonctions du réseau 5G 45
Tableau 5Numérologies supportées par le NG-RAN
53
Tableau 6Bandes spectrales adoptées pour la 5G. 55
Tableau 7Paramètres pour le calcul de PIRE 63
Tableau 8Bilan de liaison Montant 65
Tableau 9Bilan de Liaison Descendant 67
Tableau 10Modèle OKUMURA-HATA 69
Tableau 11Modèle COST231-HATA 70
1
Introduction générale
Les réseaux de communication mobile ont toujours connu
une évolution continue et rapide depuis leur lancement en tant que
réseaux téléphoniques uniquement. D'une
génération à l'autre, les services se sont
multipliés et diversifiés pour inclure les données dans un
premier temps puis la vidéo et de nombreux autres services au fur et
à mesure.
Ce progrès a été suivi par une croissance
exponentielle du nombre d'utilisateurs et des dispositifs mobiles, et par
conséquence, du volume de trafic de données. Grâce aux
différentes générations de réseaux mobiles,
l'architecture a été et est toujours en évolution et de
nouveaux mécanismes sont encore proposés pour améliorer la
qualité des services et les performances pour l'intégration de
nouveaux services. Le réseau d'accès radio de la
5éme génération de réseaux mobiles doit supporter
des débits de données très élevés
indispensables pour délivrer des services large bande
améliorés, des communications à très faible latence
et une centralisation des traitements et des fonctionnalités principales
du réseau. Dans cette perspective, le 3GPP (3rd Generation Partenership
Project) a défini les principales caractéristiques du
réseau 5G dans la version R15 (Release 15) du standard.
Dans ce cadre s'inscrit notre projet de fin d'études
qui consiste à chercher une bibliographique sur la planification des
réseaux et les architectures Cloud, calcule du capacité et
couverture des réseaux et étudier l'implémentation de
l'intelligence artificiel dans le mécanisme de clustering des BBU.
Notre rapport sera décomposé en quatre chapitre
:
4 Le premier chapitre englobe la présentation de
l'entreprise d'accueil où se déroule notre stage de fin
d'étude tout en précisant ses approches et ses objectifs.
4Le deuxième chapitre est consacré à la
Recherche d'une bibliographique sur la planification des réseaux et les
architectures Cloud-RAN/V-RAN/Open-RAN.
4Au niveau du troisième chapitre nous
détailler le réseaux 5G et Développons un module pour le
calcul de capacité et de la couverture 5G.
4 Dans le dernier chapitre nous
Développons un module intelligent de clustering dynamique des BBU pour
une formation de BBU pools s'adaptant aux variations de la charge du trafic.
2
4 Ce rapport sera clôturé par une
conclusion générale
3
Chapitre 1 : Cadre du projet
Chapitre 1 Cadre du projet
Introduction
Dans ce chapitre, nous allons mettre en cadre notre projet et
présenter l'organisme d'accueil qui est Tunisie Telecom tout en
précisant ses activités ainsi que ses objectifs. Ensuite nous
allons faire une description de notre projet afin d'expliquer son contexte et
son objectif.
1. Cadre du projet:
Notre projet intitulé "L'étude des
scénarios de clustering des réseaux 4G de TT pour la migration
vers une architecture 5G Cloud-RAN " est réalisé dans le cadre de
présentation du projet de fin d'études en vue de l'obtention du
diplôme de master professionnel en technologies des réseaux et
télécommunications durant l'année universitaire
2020/2021.
2 Présentation de l'entreprise
d'accueil:
Tunisie Télécom (TT) est un opérateur de
télécommunications qui travaille à renforcer
l'infrastructure des télécommunications en Tunisie et à
améliorer le taux de couverture sur ses réseaux fixe et
mobile.
Sa politique de diversification des services lui a permis
d'offrir à ses clients une gamme de services au niveau de la
téléphonie fixe, de la téléphonie mobile, et
transmission par satellite et l'ADSL.
2.1 Les exploits et les objectifs de l'entreprise:
Tunisie Telecom a une grande position dans le marché
mobile sur les dernières années, grâce à la
fidélité, la mobilisation et la solidarité de son
personnel, elle a pu gagner plus des points de part de marché sur le
segment du mobile. Elle vise à gagner plus des parts de marché et
garder la première position, qui est la sienne, de leader sur le
marché mobile.
Elle a augmenté son résultat aussi bien pour le
fixe que pour l'ADSL. Grâce à l'offre SMART ADSL, qui était
un succès commercial, Elle est parvenue à vendre par semaine
entre 2500 et 3000 abonnements, et cela dénote l'intérêt
porté par ses clients à ce service, lui permettant ainsi de
réaliser une reprise sur le segment ADSL et d'accroitre son taux de
pénétration.
4
Chapitre 1 : Cadre du projet
Elle a également lancé plusieurs services et
plus récemment le service Rapido et celui du RBT (Ring Back Tone) trop
demandé sur le marché.
Le monde évolue à une grande vitesse grâce
aux nouvelles technologies numériques qui ont envahi tous les domaines:
la santé, l'éducation, la sécurité...ainsi que les
domaines socio-économiques.
Tunisie Telecom, étant acteur principal du secteur du
numérique, doit anticiper et se positionner sur ces nouveaux services et
participer à cette révolution, cette évolution de notre
monde vers le monde numérique.
Elle est sur le point de mettre en place un nouveau plan de
transformation qui est composé de trois axes :
- Le premier axe et le principal est celui de l'internet haut
débit : Elle continue à fournir la meilleure couverture et le
meilleur débit pour l'internet fixe et mobile. Elle a lancé le
service Rapido, le VDSL2+ qui lui a permis de moderniser son réseau fixe
et d'offrir un service unique sur le marché dédié à
ses clients allant jusqu'à 100 Mb/s, un débit que l'internet
mobile ne peut pas fournir, d'où son unicité sur le
marché.
D'autre part, elle est sur la dernière ligne droite
pour le lancement des services 5G, ce qui va permettre la création d'une
nouvelle dynamique et de nouveaux services 5G; et sur ce plan Tunisie Telecom
est bien positionnée nos stations sont raccordées à la
fibre optique depuis très longtemps. C'est grâce à cette
connectivité qu'elle pourra offrir les meilleurs services 4G, le
meilleur débit et la meilleure latence,
- Le 2ème axe est l'expérience client qui
demeure le plus important pour Tunisie Telecom. Le client doit être au
centre d'intérêt de la société car c'est lui qui
fait l'économie.
En outre, sa présence sur tout le territoire, dans
toutes les régions et localités est l'atout principal de Tunisie
Telecom pour assurer une meilleure proximité de ses clients et battre la
concurrence par cette relation privilégiée qu'elle a avec eux,
- Le 3ème axe est le contenu, désormais
très important pour Tunisie Telecom. Elle est lancée des services
qui donne accès à une bibliothèque numérique riche
en termes de films internationaux
5
Chapitre 1 : Cadre du projet
mais aussi de films tunisiens afin d'attirer ses clients et
les fidéliser davantage, et de renforcer la production
cinématographique tunisienne.
Figure 1.Logo de Tunisie Télécom
Cette nouvelle identité et ce logo pour montrer que
Tunisie Telecom est une entreprise proche de ses clients, qui se modernise, qui
change et qui innove.
2.2 Organisation fonctionnelle:
Comme suite à son innovation l'organigramme actuelle de
l'organisation fonctionnelle de Tunisie Télécom elle est
organisée comme le montre la figure
Figure 2.Organisation fonctionnelle de Tunisie
Télécom
6
Chapitre 1 : Cadre du projet
2.3 Direction d'affectation de stage:
Ce stage s'est déroulé dans la direction de la
berge du lac 1 de la planification, ingénierie et déploiement qui
m'a permis de comprendre le coté théorique de notre sujet.
3 Contexte du projet: 3.1 Problématique
:
En Tunisie, le réseau cellulaires 4G est actuellement
fonctionnel avec un débit maximal théorique de 300 Mbit/s en
téléchargement, et de 150 Mbit/s dans l'autre sens. Les
réseaux des opérateurs ne sont pas encore capables de soutenir
ces débits, pas plus que les téléphones mobiles actuels.
Alors le passage à la cinquième génération
s'impose. Le problème qui se pose est comment planifier ce réseau
tout en respectant la contrainte de coût.
En effet, la planification et l'implémentation des
nouvelle technologies d'un réseau constitue l'une des tâches
primordiales de l'opérateur. Elle conditionne de façon importante
la qualité de service offerte aux utilisateurs.
Certes, une planification et architecture robuste,
particulièrement du réseau d'accès, est nécessaire
pour éviter des coûts inutiles pouvant être assumés
pendant le démarrage de l'exploitation.
3.2 Solutions proposées:
Pour remédier à ce problème
d'installation de ces réseaux, nous détail le concept de
planification et le passage ver les cloud, nous développeront un module
qui calcule la capacité et la couverture de radio du réseau 4G
simple et efficace et ensuite un module intelligent de clustering des BBU pour
former des BBU pool.
Ce projet a comme objectifs:
-une bibliographie sur la planification et les cloud
utilisée.
-Développement et description un module de calcule du
capacité et couverture. -Développement un module intelligent de
clustering dynamique des BBU.
7
Chapitre 1 : Cadre du projet
Conclusion:
Dans ce premier chapitre, nous avons présenté
l'entreprise d'accueil, son classement à l'échelle national, sa
stratégie, ses exploits et ses objectifs tout en précisant
l'intérêt que lui apportera ce projet
8
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
Chapitre 2 Planification Des réseaux Et
architectures Des
RAN
Introduction
Les réseaux de télécommunications ont
pris de plus en plus d'importance dans notre société. Pour
satisfaire au mieux les besoins et les intérêts des clients, les
opérateurs doivent pouvoir offrir, au meilleur prix, des services
d'excellente qualité. C'est dans ce cadre que s'inscrit le
problème de planification des réseaux qui consiste à
optimiser les couts engendres par l'installation et l'utilisation du
système. Une planification bien effectuée a pour effet de
réduire le temps de mise en marché, le coût des
d'dépenses d'investissement ainsi que le coût des
d'dépenses opérationnelles.
I Planification des réseaux
cellulaires
La planification des réseaux mobiles sont basés
sur le concept de motif cellulaire. Une technique qui permet de
réutiliser les ressources du réseau d'accès radio sur
plusieurs zones géographiques données appelées cellule.
À une cellule est ainsi associée une ressource radio (une
fréquence, un code...) qui ne pourra être réutilisée
que par une cellule située suffisamment loin afin d'éviter tout
conflit intercellulaire dans l'utilisation de la ressource. Conceptuellement,
si une cellule permet d'écouler un certain nombre d'appels
simultanés, le nombre total d'appels pouvant être supportés
par le réseau peut être contrôlé en dimensionnant les
cellules selon des tailles plus ou moins importantes. Ainsi, la taille d'une
cellule située en zone urbaine est habituellement inférieure
à celle d'une cellule située en zone rurale.
1.1 Le concept cellulaire
Une cellule est contrôlée par un
émetteur/récepteur appelé station de base, qui assure la
liaison radio avec les terminaux mobiles sous sa zone de couverture. La
couverture d'une station de base est limitée par plusieurs facteurs,
notamment :
*la puissance d'émission du terminal mobile et de la
station de base ;
* la fréquence utilisée ;
9
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
* le type d'antennes utilisé à la station de base
et au terminal mobile ; * l'environnement de propagation (urbain, rural, etc.)
;
* la technologie radio employée.
Une cellule est représentée sous la forme d'un
hexagone ; en effet, l'hexagone est le motif géométrique le plus
proche de la zone de couverture d'une cellule qui assure un maillage
régulier de l'espace. Dans la réalité, il existe bien
entendu des zones de recouvrement entre cellules adjacentes, qui créent
de l'interférence intercellulaire.
On distingue plusieurs types de cellules en fonction de leur
rayon de couverture, lié à la puissance d'émission de la
station de base, et de leur usage par les opérateurs.
Les cellules macro sont des cellules larges, dont le rayon est
compris entre quelques centaines de mètres et plusieurs
kilomètres. Elles sont contrôlées par des stations de base
macro dont la puissance est typiquement de 40 W (46 dBm) pour une largeur de
bande de 10 MHz. Leurs antennes sont placées sur des points hauts, comme
des toits d'immeubles ou des pylônes.
Les cellules micro sont des cellules de quelques dizaines
à une centaine de mètres de rayon, destinées à
compléter la couverture des cellules macro dans des zones denses ou mal
couvertes. Les stations de base associées sont appelées des
stations de base micro.
Les cellules pico peuvent servir à couvrir des hot
spots, ou de grandes zones intérieures (indoor), tels que des
aéroports ou des centres commerciaux. Les antennes des stations de base
pico peuvent être placées comme celles des stations de base micro,
ou au plafond ou contre un mur à l'intérieur de
bâtiments.
Les cellules femto sont de petites cellules d'une dizaine de
mètres de rayon, principalement destinées à couvrir une
habitation ou un étage de bureaux. Elles sont généralement
déployées à l'intérieur des bâtiments.
10
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
Figure 3.Différents types de cellules
Le territoire est divisé en des cellules, chaque est
desservie par une station de base. La division n'est perceptible ni par un
usager du réseau fixe, ni par un usager mobile.
Les mêmes canaux de fréquences sont
réutilisés dans plusieurs cellules.
Figure 4.Distance de réutilisation
Un cluster ou Motif de taille K est un groupe de K cellules
utilisant l'ensemble de la bande de fréquence, la distance de
réutilisation D des fréquences (modèle hexagonal) est
donnée par : D=v3KR avec R rayon de la cellule
11
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
Figure 5.Motif cellulaire
1.2 Modèle de propagation
Une onde peut subir plusieurs altérations :
atténuation, diffraction, réflexion, diffusion,
interférences (Co-canal ou canal adjacent), bruit ambiant. Les
caractéristiques de propagation dépendent de la morphologie du
terrain, la végétation, hauteur, combinaison nature et
densité des bâtiments, conditions météo.
On définit un modèle de propagation a trois
étages :
Figure 6.Modèle de propagation
-Etage 1 affaiblissement de parcours ou path-loss :
atténuation du signal avec la distance entre l'émetteur et le
récepteur, modèle de okumara-HATA, cost231-HATA, walfish
ikegami.
-Etage 2 effet de masque ou évanouissement lent (ou
à grande échelle) ou shadowing : présence d'obstacles
autour du récepteur, Modélisé par une variable
aléatoire en log-normale.
-Etage 3 évanouissement rapide (à petite
échelle) ou fast fading : les trajets multiples subis par l'onde de
l'émetteur au récepteur (absence de trajet direct),
Modélisé par une variable aléatoire loi exponentielle ou
une loi de Rayleigh.
Puissance reçue : Pr = Pe+ge-gr-LAs-Af
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
-Pr : puissance reçue à une distance D
-Pe : puissance émise
-ge, gr : gains des antennes
-L : affaiblissement de parcours (path loss)
-As : effet de masque (shadowing)
-Af : évanouissement rapide (fading)
1.3 Bilan de liaison
Le calcul du bilan des puissances reçues sur les liens
UL et DL sert à l'ajustement des liaisons pour
les équilibrer, une liaison équilibrée
égale la fonction symétrique du système en tout point de
la
couverture.
Les paramètres à ajuster pour un bilan de
liaison sont les puissances démission, les gains et les
éléments tels que coupleurs, duplexeurs. Les
paramètres d'un bilan de liaison considérer comme
suivante :
-Pr MS : puissance reçue à la MS (en dBm),
-Pe MS : puissance émis à la MS (en dBm),
-Pr BTS : puissance reçue à la BTS (en dBm),
-Pe BTS : puissance émis à la BTS (en dBm),
-Lf MS : perte de câble d'alimentation à la MS
(en dB),
-Lf BTS : perte de câble d'alimentation à la BTS
(en dB),
-Lc BTS : perte du combineur de la BTS (en dB),
-Lp : perte de propagation entre la MS et la BTS en (dBi),
-G MS : gain de l'antenne de la MS (en dBi),
-Ga BTS : gain de l'antenne de la BTS (en dBi),
-Gd BTS : gain de diversité de l'antenne de la BTS (en
dB),
12
Quelque exemple sur les bilans de liaison équilibré
et déséquilibré :
13
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
Liaison descendante
|
Liaison montante
|
Emetteur BTS :
PeBTS = 8 W (39 dBm) LcBTS = 3.5 dB LfBTS = 3 dB GaBTS = 14 dBi
PIRE = 46.5 dBm
Récepteur MS :
Sensibilité = -102 dBm
|
Emetteur MS :
PeMS = 1 W PIRE = 30 dBm
Récepteur BTS : Sensibilité = -104 dBm
GaBTS = 14 dBi GdBTS = 3.5 dBi LfBTS = 3 dB
|
Perte de propagation maximal = 148.5 dB
|
Perte de propagation maximal = 148.5 dB
|
Tableau 1.Exemple d'un bilan de liaison équilibre (cas
d'une cellule 2 w avec diversité d'antennes
à la BS)
Liaison descendante
|
Liaison montante
|
Emetteur BTS :
PeBTS = 8 W (39 dBm) LcBTS = 3.5 dB LfBTS = 3 dB GaBTS = 14 dBi
PIRE = 46.5 dBm
Récepteur MS : Sensibilité = -102 dBm
|
Emetteur MS :
PeMS = 2 W PIRE = 33 dBm
Récepteur BTS : Sensibilité = -104 dBm GaBTS = 14
dBi
GdBTS = 3.5 dBi
LfBTS = 3 dB
|
Perte de propagation maximal = 148.5 dB
|
Perte de propagation maximal = 151.5 dB
|
Tableau 2.Exemple d'un bilan de liaison
déséquilibre (cas d'une cellule 2 w avec
diversité d'antennes à la BS)
1.4 Outils et optimisation de l'emplacement
Le positionnement des stations des bases ainsi que leurs
caractéristique (coordonnées GPS,
caractéristiques des antennes, plan de fréquences)
sont déterminées à l'aide d'outils de
planification.
-ces outils constituent pour l'opérateur un gain important
de temps et de cout, ils tiennent compte
de l'ensemble des sites (couverture des stations de base
individuellement et des interférences
générées).
Ils existent plusieurs outils comme :
-Attol (Forsk)
-Cell Expert (HNIT-Baltic)
-Planet (MSI)
-A955 RNP (Alcatel)
-NDT (Orange)
14
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
II Les architecture des RAN
Avec l'arrivé de l'internet mobile et la croissance
rapide du trafic de données, l'architecture traditionnelle du
réseau d'accès à du mal à faire face aux exigences
accrues des utilisateurs. L'idée d'installer d'autres station de bases
n'est plus acceptable par peur de causer des problèmes tels que :
- Le coût pour construire, exploiter et mettre à
niveau un réseau d'accès radio (RAN) devient très cher
alors que le chiffre d'affaires ne progresse pas au même rythme.
- Quand il y a beaucoup de BTS dans les zones
concentrées, l'utilisation moyenne de chaque BTS descend de
manière signifLe C-RAN (Cloud-RAN), parfois appelé
RAN-centralisé, est un nouveau paradigme pour les réseaux
d'accès mobile. Il a été introduit par China Mobile
Research Institute en Avril 2010 à Beijing (Chine), 9 ans après
qu'il a été décrit dans les demandes de brevet
déposées par des sociétés américaines.
Le C-RAN fait référence à la
virtualisation des fonctionnalités de la station de base au moyen du
cloud computing et qui prend en charge 2G, 3G, 4G et futures normes de
communication mobiles. Le C-RAN est basé sur le concept des quatre
« C » :
*Déploiement centralisé « Centralized
processing ».
* La radio collaborative « Collaborative radio ».
* Le C-RAN en temps réel « real-time Cloud Radio
Access Network ».
* Nettoyage du système « Clean ».icative bien
que le coût de chaque BTS reste le même.
* Augmentation de la consommation d'énergie.
* La rareté du spectre radio électrique.
* Des interférences Co-canal et intercellulaires dues
à la réutilisation de fréquence.
* La planification est devenue très difficile.
Pour surmonter ces problèmes, les opérateurs ont
besoin de manière rentable de combiner plusieurs normes (GSM, CDMA,
WCDMA, LTE et Wi-Fi, entre autres), des bandes de fréquences, des
couches cellulaires et de solutions de réseau de transport, tout en
réduisant en même temps
15
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
les latences et le taux de manipulation de données.
Cela signifie que, avant tout, l'infrastructure cellulaire doit être
souple et peut soutenir un déploiement et une gestion simplifiée
des réseaux d'accès radio de plus en plus
hétérogènes.
L'application du Cloud dans les réseaux d'accès
mobiles représente la nouvelle ère du réseau mobile haut
débit qui pourra répondre aux problématiques actuelles
à l'aide d'un nouveau concept nommé Cloud Radio Access Network
(C-RAN).
1 le C-RAN
Le C-RAN (Cloud-RAN), parfois appelé
RAN-centralisé, est un nouveau paradigme pour les réseaux
d'accès mobile. Il a été introduit par China Mobile
Research Institute en Avril 2010 à Beijing (Chine), 9 ans après
qu'il a été décrit dans les demandes de brevet
déposées par des sociétés américaines. Le
C-RAN fait référence à la virtualisation des
fonctionnalités de la station de base au moyen du cloud computing et qui
prend en charge 2G, 3G, 4G et futures normes de communication mobiles. Le C-RAN
est basé sur le concept des quatre « C » :
* Déploiement centralisé « Centralized
processing ».
* La radio collaborative « Collaborative radio ».
* Le C-RAN en temps réel « real-time Cloud Radio
Access Network ».
* Nettoyage du système « Clean ».
Il vise à réduire le nombre de sites cellulaires
tout en conservant une couverture similaire. Contrairement aux réseaux
cellulaires existants, où les ressources informatiques pour le
traitement bande de base sont situées au niveau de chaque site de
cellule, en C-RAN, les ressources informatiques sont situées dans un
Cloud où l'infrastructure est centralisée ce qui permet de
réduire les frais d'installation et de maintenance toute en offrant de
meilleurs services.
1.1 Architecture du C-RAN
L'architecture de réseau Cloud-RAN exploite une
combinaison de virtualisation, de centralisation et de coordination technique,
lesquels interagissent les uns avec les autres pour améliorer les
performances du réseau dans une variété de façons
dans le réseau.
16
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
1.2 Evolution des stations de base
Dans l'architecture traditionnelle, les fonctionnalités
radio et de traitement bande de base sont intégrées à
l'intérieur de la station de base. Le module d'antenne se trouve
généralement à proximité (quelques mètres)
du module radio comme représenté sur la figure au-dessus. Les
câbles coaxiaux utilisés pour relier les BS entre eux
présentent des pertes élevées. Cette architecture a
été populaire pour le déploiement des réseaux
mobiles 1G et 2G.
Figure 7.Station de base traditionnelle
Dans une architecture avec tête radio distante RRH
(Remote Radio Head), la station de base est divisée en une unité
radio appelée RU (Remote Unit) ou RRH et une unité de traitement
de signal bande de base appelée DU (Digital Unit) ou BBU (Base Band
Unit), comme représenté sur la figure au-dessus. Le lien entre
les deux est en fibre optique.
Figure 8.Station de base avec RRH
En C-RAN, afin d'optimiser l'utilisation des BBU fortement et
faiblement chargés, les BBU sont centralisés en une seule
entité appelée un pool BBU.
17
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
Figure 9.C-RAN avec des RRHs
1.3 Les types de centralisation
Selon les différents fractionnements de fonctions bande
de base entre BBU et RRH, il existe deux types de solutions Cloud-RAN
Figure 10.les deux solutions Cloud-RAN
Solution 1 : Centralisation Complète
Dans l'architecture C-RAN "Complétement
Centralisée", Les fonctions bande de base du BTS à savoir la
couche 1, la couche 2 et la couche 3 sont intégrées dans BBU.
Elle facilite la mise à niveau et l'expansion de la
capacité du réseau. Elle a également une meilleure
capacité pour supporter le fonctionnement multistandard et le maximum de
partage des ressources ainsi elle est plus commode pour supporter le traitement
de signal collaboratif de plusieurs cellules.
Son inconvénient majeur est l'exigence d'une bande
passante élevée entre le RRH et le pool BBU. Dans le cas
extrême, une antenne 8 TD-LTE avec une bande passante de 20MHz aura
besoin d'un taux de transmission de 10Gpbs.
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
Figure 11.Architecture C-RAN complétement
centralisé
Solution 2 : Centralisation partielle
Dans cette solution, le RRH intègre non seulement la
fonction radio, mais aussi la fonction de bande de base, tandis que toutes les
autres fonctions des couches supérieures sont toujours situées
dans le pool BBU. Dans ce cas, même si le BBU n'inclue pas la fonction de
bande de base, il est toujours appelé BBU pour la simplicité.
L'avantage de cette architecture est la
nécessité d'une bande passante de transmission beaucoup plus
faible entre le BBU et RRH.
Cependant, elle a aussi ses propres insuffisances. Elle est
moins souple dans la mise à niveau, et moins pratique pour le traitement
de signal collaboratif pour plusieurs cellules.
Figure 12.Architecture C-RAN partiellement centralisé
18
19
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
1.4 Les différents parties dans l'architecture
C-RAN
Comme tout autre réseau mobile, l'architecture Cloud
RAN est divisée en deux parties, une partie Fronthaul et une partie
Backhaul
La partie Fronthaul du réseau : Cette
partie est composée de :
4 RRH (Remote Radio Head)
Le RRH (Remote Radio Head ou tête radio distante) est un
réseau d'antennes intelligentes et des circuits RF placés
ensemble afin de réduire les pertes de câble. Il gère
également la conversion entre les données numériques et
les données modulées, le filtrage de fréquence,
l'amplification de puissance et transmis les signaux vers le mobile
adéquat.
Le RRH est déployé dans les sites cellulaires et
souvent installé sur des poteaux ou des toits des bâtiments avec
seulement une batterie de faible consommation d'énergie afin d'optimiser
le coût de construction.
4 D-Rof (Digital Radio over Fiber)
Il représente Le réseau de transport optique
à large bande et à faible latence qui relie le pool BBU aux RRHs.
Il coexiste plusieurs interfaces propres à ce réseau telles que
CPRI (Common Public Radio Interface), Open Base Station Architecture Initiative
(OBSAI) et Open Radio equipment Interface (ORI).
L'interface souvent utilisée pour jointer le pool BBU
au RRHs est la CPRI. Elle prend en charge la version numérique du signal
bande de base analogique. En d'autres termes, le signal bande de base complexe
est échantillonner, puis quantifiés et transmis dans une
structure de trame spécifique. Ce flux doit être transmis avec une
faible latence, une faible gigue et une contrainte de synchronisation.
La capacité requise du CPRI est de l'ordre de 10 Gbps,
avec des distances allant jusqu'à 40 km entre le RRH et BBU. Un certain
nombre d'options de transport CPRI sont valables pour la nouvelle architecture
C-RAN. En fonction de la latence, la gigue, le coût et la distance, le
mode approprié de transport est défini. Les options disponibles
sont :
4 La fibre dédiée
20
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
Elle peut être une option intéressante pour les
scénarios impliquant la disponibilité d'une grande base des
fibres installées. Le coût du déploiement des nouvelles
fibres limite l'applicabilité de cette option.
4 Open Transport Network (OTN)
L'OTN apporte des méthodes bien connues de la
correction d'erreur et peut augmenter la portée des réseaux
optiques métropolitains. L'utilisation de l'OTN pour le transport CPRI
exige des considérations de prudence comme la latence
élevée dans le système.
4 Réseau optique passif (PON)
Le PON est une option potentiellement intéressante pour
le transport CPRI dans les zones à fort trafic où le
déploiement des petites cellules (Small-Cell) est plus susceptible
à se produire. En raison de la nécessité de mettre des
dispositifs de séparation optiques pour séparer et collecter des
signaux optiques, le PON est vulnérable à la latence
supplémentaire et la perte de puissance, ce qui réduit encore le
rayon de la cellule et affecte de façon directe la couverture du
réseau et rend difficile l'isolement des pannes.
4 Faisceaux hertziennes (FH)
Pour les courtes distances (1 km ou moins), le transport FH
est vu comme une option possible. La distance est limitée à cause
des interférences et les exigences de la bande passante et de la
visibilité directe.
4 CPRI over Ethernet (CoE)
L'utilisation d'une telle option n'est pas souhaitable car
elle s'avère très couteuse pour ce genre de transport. Dans ce
type de lien, les données ne sont pas envoyées en continu, mais
en discret comme dans une trame Ethernet 802.3.
Pour répondre aux exigences de latence et da la gigue,
le CoE exige parfois des liens Ethernet dédiés entre les
extrémités, aussi des capacités de surveillance Ethernet
intégrées pour maintenir ces exigences strictes qui ne sont pas
incorporées dans la norme CPRI.
4 Wavelength-division multiplexing (WDM)
WDM représente une bonne option grâce aux offres
liées à ces caractéristiques pour ce type de transport. En
particulier, le CWDM (Coarse Wavelength-Division Multiplexing) prend en charge
les délais de propagation faibles et le débit élevé
des données, tout en étant un choix économique.
21
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
La partie Backhaul du réseau :
C'est la partie située entre le Fronthaul et le
réseau coeur Ip/Mpls (EPC), elle est composée essentiellement de
:
? Le Pool BBU
Un pool BBU (une pile BBU) est un cluster virtuel
composé de processeurs programmables de hautes performances apte
à la technologie de virtualisation en temps réel tel que le
processeur GPP (general purpose processors).
Le pool est partagé entre plusieurs RRH distants
placés sur les sites cellulaires afin de les gérés et les
contrôlés. L'interface X2 (souvent désigné par X2+)
organise la communication inter-cluster (inter-pool). Il est responsable des
principales fonctions de traitement bande de base telle que : le codage, la
modulation...
Figure 13.L'architecture Cloud RAN
L'architecture Cloud-RAN permet ainsi aux opérateurs
une grande souplesse et rapidité dans le déploiement de leur
réseau.
Pour étendre la couverture ou améliorer la
capacité du réseau, l'opérateur n'a qu'installer des
nouveaux RRH et les connecter au pool BBU.
Si la charge du réseau se développe,
l'opérateur n'a besoin que de mettre à niveau le pool BBU pour
accueillir le traitement de la capacité accrue.
En faisant de la RRH une unité active capable de
convertir de l'analogique au numérique, les opérateurs peuvent
désormais placer de nombreux BBU en un point géographique unique
tout en
22
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
distribuant les têtes Radio à distance (RRU) en
fonction des plans la fréquence radio (RF) (planification).
1.5 Structure logique du Cloud RAN
Le concept de C-RAN est basé sur une architecture
orientée services ce qui permet une gestion de contenu des services
Cloud. L'objectif est de servir les terminaux et les opérateurs avec une
meilleure performance du réseau. La structure logique proposée
est illustrée, qui se compose de trois plans : physique, contrôle
et service.
Figure 14.Structure logique du Cloud RAN
1.5.1 Le plan physique
Basé sur les derniers développements du cloud
computing et des techniques SDR (Software Defined Radio), le C-RAN est capable
d'utiliser des processeurs d'utilisation universelle GPPs (general-purpose
processors) avec des techniques multi coeurs et multithread pour mettre en
oeuvre une bande de base virtualisée et centralisée en plus des
protocoles de traitement, telles que la couche physique et la couche MAC
(medium access control).
23
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
Afin de réduire la consommation d'énergie et
d'améliorer la capacité de traitement, des
accélérateurs matériels sont utilisés pour des
tâches de calcul intensif dans le C-RAN comme les turbo décodeurs,
FFT (Fast Fourier Transform), et décodeurs MIMO.
Le plan physique traite principalement les trois tâches
suivantes :
4 Virtualisation pour le
Provisionnement des ressources
Dans le pool-BS virtuel, chaque BS peut être desservie
par plusieurs noeuds GPP (general-purpose processors) et plusieurs
accélérateurs. La couche physique et MAC d'une même BS
peuvent fonctionner sur différents noeuds GPP.
4 L'interconnexion du pool-bande de
base
Afin de faciliter la planification dynamique des ressources de
calcul et des accélérateurs pour les stations de base virtuelles,
certains schémas de la topologie sont nécessaires pour
l'interconnexion entre les processeurs du même BS et les BS du même
rack ainsi entre les différents racks. Les interconnexions sont
censées d'être avec une bande passante élevée, une
faible latence et un faible coût.
4 Traitement de signal
La totalité du RAN est censée être mis en
oeuvre dans un centre de données (Data center), qui est principalement
composé par des GPP et des accélérateurs. Après
avoir reçu les signaux venus du réseau de transmission optique
OTN (Optical Transport Network), les GPP et les accélérateurs de
coordonnées ont pour objectif d'effectuer des tâches de traitement
du signal telles que le décodage du canal, le démultiplexage et
transformée de Fourier rapide (FFT).
1.5.2 -Le plan de contrôle
Ce plan met en oeuvre des fonctionnalités basées
sur le plan physique sous-jacent, et soutient le plan de service. Ce plan
contient principalement le module de gestion de ressources RMM (resource
management module) et le module de maintenance des services SMM (service
maintenance module).
-Module de gestion de ressources (RMM) :
24
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
Ce module prend en charge les ressources radio disponibles et
les ressources de calcul coté réseau
et coté de terminal mobile pour réaliser une
meilleure qualité de service, une mobilité
transparente et l'efficacité de l'utilisation
d'énergie.
Il est composé de ces trois fonctions :
- La fonction Context-Aware
- La fonction de planification des ressources RSF
- La fonction de reconfiguration RF
-Module de maintenance des services (SMM)
:
Ce module prend en charge les services disponibles au niveau
du réseau, ainsi que la négociation
et la réalisation des services entre les fournisseurs
de réseaux et les consommateurs finaux. Il est
composé de trois fonctions :
- Fonction de service de diffusion
- Fonction de service de négociation
- Fonction de protocole de gestion
1.5.3 Le plan de service
Ce plan représente une plate-forme où les
services fixes et mobiles sont fournis et gérés par les
acteurs des télécommunications et TIC. Les
abonnés obtiennent les services à partir du cloud
comme si elle est une boîte noire, tandis que chaque
service peut être pris en charge par plusieurs
RAT (radio access technology) simultanément. Ce plan
comprend une bibliothèque évolutive de
services basés sur le réseau pour fournir des
services voix, données et applications multimédias
d'une manière cohérente, robuste et efficace.
Il existe plusieurs services dont on peut citer :
- Service de livraison des applications
- Service de communication
- Service de la mobilité
- Service Multimédia
- Service de gestion
- Service de sécurité
25
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
1.4 Les méthodes d'accès dans le
C-RAN
L'architecture de C-RAN permet d'installer un grand nombre des
têtes radio distantes RRH dans une zone géographique
étroite. Pour cela elle doit utiliser des méthodes d'accès
très sophistiqué afin d'accueillir le nombre accru des
utilisateurs de données mobile toute en évitant les
interférences entre les sites cellulaires.
1.4.1 La TD-SCDMA
La TD-SCDMA (Time Division Synchronous Code Division Multiple
Access) est une technique de transmission pour la téléphonie
mobile, dite de troisième génération (3G),
développée par la Chine. Elle avait pour but de concurrencer les
normes déjà bien installées dans le monde de la
téléphonie mobile telles que la WCDMA ou la CDMA 2000 et
d'éviter les dépendances aux technologies occidentales.
L'un des éléments clés du TD-SCDMA est le
fait qu'elle utilise un TDD, cela lui permet d'équilibrer
l'échange entre les liaisons montantes et descendantes pour tenir compte
des différents niveaux de transfert de données. Il
présente également des avantages en termes d'utilisation du
spectre non apparié, l'efficacité du spectre pour certaines
charges, et elle ne nécessite pas de duplexeurs coûteux dans les
mobiles pour permettre une transmission simultanée sur la liaison
montante et descendante.
La TD-SCDMA est capable de supporter des services IP, et elle
a été conçue pour intégrer de nouvelles
technologies telles que la détection conjointe, des antennes
adaptatives, et l'allocation dynamique de canal.
Comme avantage supplémentaire, la TD-SCDMA utilise le
même RAN que celui utilisé pour l'UMTS. De cette façon, il
est possible de faire fonctionner TD-SCDMA aux côtés de l'UMTS, et
ainsi
simplifier les conceptions multi-système.
26
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
1.4.2 La TD-LTE
Long Term Evolution Time-Division Duplex (LTE-TDD), aussi
appelé Time-Division à Long Terme Evolution (TD-LTE), est l'une
des technologies utilisée dans la 4G pour la transmission des
données mobiles. Elle permet d'utiliser la même fréquence
dans le sens montant et descendant de la communication (UL et DL) en alternance
temporelle entre les deux.
La TD-LTE utilise la bande 1850 MHz à 3800 MHz,
l'accès à cette bande est facile et moins cher, mais peut
engendrer une interférence cellulaire due aux utilisations de la
même fréquence dans les deux sens de communication ce qui rend
difficile le déploiement de cette technologie malgré ces nombreux
avantages.
L'arrivé du C-RAN qui comporte des techniques de
gestion efficace des interférences tel que CoMP nous a permis de
bénéficier des avantages du TD-LTE pour augmenter la
capacité du réseau.
1.5 Les aspects implémenté dans
l'architecture Cloud RAN
L'architecture du C-RAN permet l'utilisation des techniques
NFV (Network Function Virtualization) et des capacités de traitement des
centres de données (Data center) telles que la coordination, la
centralisation et la virtualisation dans les réseaux mobiles. Cela a
permet la mise en commun des ressource, l'évolutivité (extension
plus souple de la capacité du matériel), la couche
interfonctionnement (couplage serré entre la couche d'application et le
RAN) et une meilleure efficacité spectrale.
1.5.1 Virtualisation dans le C-RAN
Les termes de virtualisation et de cloud sont souvent
utilisés de manière interchangeable. Ils fonctionnent bien
ensemble dans de nombreux cas, y compris dans un contexte de RAN. Cependant,
chaque concept apporte des choses différentes à la table.
En général, la virtualisation du réseau
d'accès RAN impose un grand nombre des exigences de synchronisation qui
assurent l'exécution des protocoles d'accès radio en quelques
microsecondes, et dans certains cas, en quelques nanosecondes. Ainsi, la
fonctionnalité du RAN n'est pas facilement hébergée par un
modèle virtualisé PaaS (platform as à service), comme cela
est possible avec des applications simples et les fonctions de type serveur.
27
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
D'autre part, il n'est plus besoin de virtualiser toutes les
fonctionnalités du RAN pour fournir les avantages du Cloud RAN. La
virtualisation comme technique d'exécution de l'environnement peut
être utilisée pour assurer l'isolation,
l'évolutivité et l'élasticité, ainsi que pour la
couche de protocole RRC (Radio Ressource Control). Lorsqu'elle est
appliquée de cette manière, la virtualisation peut être
utilisée pour simplifier la gestion et le déploiement des noeuds
radio. 1.5.2 Centralisation dans le C-RAN
La centralisation du traitement des stations de bases avec le
C-RAN simplifie la gestion du réseau et permet la mise en commun
(pooling) et une meilleure coordination des ressources radio.
Le Pooling, ou le multiplexage statistique, offre une
plate-forme d'exécution pour effectuer les mêmes tâches avec
moins de matériels et de capacité. Ceci est le plus grand
intérêt pour des tâches qui nécessitent un grand
nombre de ressources de calcul. Cela signifie également que la
configuration la plus souhaité du pooling est une approche en bande de
base entièrement centralisée avec une connexion en étoile
CPRI entre la bande de base mis en commun et les têtes radio distantes
(RRH) distribuées. Ceci est parce que le traitement effectué au
niveau des couches inférieures constitue une grande partie de l'effort
de calcul.
1.5.3 Coordination dans le C-RAN
La coordination radio entre les cellules et les bandes est
utilisée pour maximiser l'efficacité spectrale et
l'expérience de l'utilisateur. Il est prévu qu'il y aura un
besoin de différentes largeurs de bandes de cellules dans
différentes bandes, ainsi que le déploiement des réseaux
de plus en plus hétérogènes, ce qui fera un
interfonctionnement plus étroit entre les technologies et les couches
cellulaires pour assurer une expérience transparente aux
utilisateurs.
La coordination centralisée permet de simplifier et
d'optimiser les performances du réseau, y compris handover,
agrégation de porteuses et la gestion des interférences.
1.6 Core Network
Le réseau coeur du C-RAN va être totalement
différent des autres backbone des autres architecture réseau car
le réseau d'accès a connu un changement radical vu la naissance
d'une nouvelle entité qui n'existait pas avant (le pool BBU) Des
recherches sont en cours en ce moment pour définir une architecture bien
spécifique et surtout qui permet de répondre le plus possible aux
exigences du CRAN. Certaine architecture a été proposé
dans ce contexte mais ça reste des propositions et non pas une
architecture standardisée tel que :
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
- Backbone basé sur le modèle SDN : le
Software-Defined Networking ajoute un niveau d'abstraction aux
fonctionnalités des équipements réseau (commutateurs,
routeurs,) afin de pouvoir les gérer de façon globale.
- Le backbone sera introduit directement dans le réseau
Internet.
- Le réseau coeur se basera aussi sur les principes de la
virtualisation et la centralisation et aura une architecture en Cloud.
Figure 15.les réseaux coeur sans l'utilisation du C-RAN
Figure 16.le réseau coeur avec l'utilisation du C-RAN
28
- Gardé le même backbone IP/MPLS de la 4G pour un
premier temps.
29
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
1.7 Les avantages de l'architecture C-RAN pour les
opérateurs de réseau
- Une faible consommation d'énergie
Etant donné que dans le C-RAN les stations de base sont
centralisées dans un lieu commun, le nombre de sites de cellules peut
être réduit par un facteur de 10. Ainsi, la climatisation et
d'autres équipements consommateurs d'électricité sur le
site peuvent être considérablement réduits.
- Économie de cout
Etant donné que dans le C-RAN tous les BBUs et les
équipements d'assistance d'une grande région sont
co-localisés dans un centre de données (data center) commun, il
est beaucoup plus facile et rentable pour la gestion centralisée,
l'exploitation et la maintenance par rapport au RAN traditionnel.
Les fonctionnalités des RRH dans l'architecture C-RAN
sont beaucoup plus simples, ce qui réduit à la fois leur taille
et leur consommation d'énergie de sorte qu'ils peuvent être
installés sur les toits des bâtiments avec un minimum de gestion.
En outre, les RRH ont besoin seulement de l'installation des systèmes
d'antenne et une alimentation auxiliaire. Les opérateurs peuvent obtenir
de grandes économies sur la location du site, l'exploitation et la
maintenance, entraînant une baisse des OPEX (operational expenditure)
(-50%) et capital expenditure) (-15%).
- L'amélioration de la capacité et
l'efficacité spectrale
Avec l'intégration de BS dans un pool BBU
centralisé, les BBUs du même pool peuvent communiquer entre eux
avec des vitesses de l'ordre de Gbps et des faibles latences. Les
communications à haut débit entre les stations de base peuvent
apporter un plus pour prendre des décisions optimales et d'exploiter
pleinement le potentiel des techniques de coopération afin
d'améliorer la capacité et l'efficacité spectrale pour
cela la technologie Cooperative Multipoint Processing (CoMP dans LTE-Advanced),
peut facilement être mise en oeuvre au sein de l'infrastructure C-RAN.
- Adaptabilité aux trafics non
uniforme
L'architecture C-RAN peut gérer efficacement le trafic de
données non uniforme en raison de la capacité
d'équilibrage de charge dans le pool BBU distribué. A titre
d'exemple, en raison de la
30
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
mobilité des utilisateurs, le RRH serveur peut changer
dynamiquement, tandis que le BBU serveur est toujours dans le même pool
BBU.
- Le déchargement intelligent du trafic
internet
Agrégation des fonctionnalités de bande de base
en C-RAN fournit maintenant un port central pour le déchargement de la
circulation et de gestion de contenu pour gérer la croissance du trafic
Internet à partir des smartphones et autres appareils portables. Ceci
réduit le trafic Backhaul et le trafic du coeur de réseau ainsi
que la latence et la gigue, toute a conduit vers une meilleure qualité
pour utilisateur.
- L'extensibilité du réseau
L'opérateur doit installer seulement des nouveaux RRHs
et les connecter au pool-BBU pour étendre la couverture du réseau
ou diviser la cellule pour améliorer la capacité. Donc si la
charge du réseau augmente, l'opérateur n'a besoins que de mettre
à niveau le pool-BBU pour accueillir la capacité accrue de
traitement.
En plus afin d'ajouter des nouvelles normes, ils n'ont pas
besoin de remplacer l'équipement. À l'inverse, il suffirait
ajouter un nouveau BBU dans la plate-forme.
2 V-RAN
Un réseau d'accès radio virtuel (vRAN) est un
type de RAN dont les fonctions de mise en réseau sont
séparées du matériel sur lequel il s'exécute. Les
plans de contrôle et de données du vRAN sont également
séparés dans le cadre de la virtualisation.
?Un VRAN (réseau d'accès radio virtuel) cherche
à surmonter cet obstacle en remplaçant le matériel
coûteux par la technologie de virtualisation des fonctions réseau
(NFV) . Le vRAN virtualise les fonctions d'un RAN traditionnel et les propose
sur des plateformes cloud flexibles et évolutives , réduisant
considérablement les CAPEX et les OPEX, tout en ajoutant des
fonctionnalités de gestion intelligentes telles que des services
intelligents de surveillance et d'automatisation. Cela permet aux
réseaux de télécommunications de prendre en charge les
exigences de performances et les scénarios d'utilisation de l'ère
5G. Cela ouvrira également un
31
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
nouveau champ de méthodes de communication jusqu'ici
inexplorées, où de nouveaux acteurs et développeurs
peuvent trouver des opportunités en plein essor en dehors de
l'architecture de communication traditionnelle.
- Nous besoin d'utiliser le VRAN car il est
particulièrement important à l'ère de la 5G, car il offre
aux administrateurs réseau une meilleure vue d'ensemble et un meilleur
contrôle de l'architecture du réseau, tout en réduisant les
CAPEX et les OPEX liés à l'achat et à la maintenance de
tant de matériel. L'évolutivité et les
fonctionnalités de gestion intelligente d'un réseau
virtualisé sont également importantes, car de plus en plus
d'appareils mobiles téléchargent une quantité toujours
croissante de données, tandis que des applications innovantes comme
l'Internet des objets (IoT) établissent le monde intelligent
connecté de demain.
2.1 Architecture
Figure 17.Composition de l'Architecture VRAN
Dans l'architecture des réseaux VRAN, Les NodeB sont
occupée par des RRU se sont des unités radio distante au sein
d'un système de station radio de base peut inclure un module de
préfixe cyclique (CP) avec un additionneur de CP pour le traitement de
canal de liaison descendante et un éliminateur de CP pour le traitement
de canal.
La partie intermédiaire entre les RRU est le cloud
défini par des fibre optique (Ethernet over Fiber) et des routeurs
d'acheminement cette partie a pour un rôle de transmettre les
informations entre les stations de base let les centre de traitement,
caractérisée par un hôte vitesse et grande bande
passante. La partie de traitement se sont des machines virtuelles
relue entre eux dans le cloud.
32
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
2.2 Avantages
Les technologies de virtualisation donnent aux administrateurs
réseau le contrôle et la visibilité sur le réseau.
Les réseaux définis par logiciel (SDN) sont des exemples de
réseaux virtualisés présentant ces avantages. Les
avantages du contrôle à distance et de la visibilité
améliorée incluent l'augmentation de la disponibilité du
réseau, car les problèmes peuvent être identifiés et
corrigés plus tôt. Les fournisseurs de RAN peuvent
également bénéficier de la technologie vRAN, car ils
peuvent choisir d'utiliser des COTS génériques moins chers pour
leur matériel réseau. Parfois, dans l'informatique, lorsqu'une
industrie adopte une architecture virtualisée, le matériel
propriétaire n'est plus une nécessité et le verrouillage
du fournisseur n'est plus une évidence. Ce n'est pas autant le cas dans
l'industrie RAN, puisque la poignée de fournisseurs qui dominent
l'industrie n'ont pas d'infrastructures interopérables.
2.3 Le rôle du V-RAN dans les réseaux
5G
La virtualisation RAN est requise pour les réseaux 5G,
car la nouvelle génération exige plus de visibilité,
d'automatisation et d'adaptabilité que les RAN matériels ne
peuvent pas fournir. La capacité de faire évoluer et d'ajuster
intelligemment le réseau aux conditions changeantes est importante
lorsque les demandes sur les réseaux 5G augmentent à la fois de
la part des utilisateurs de téléphones mobiles et, plus important
encore, des appareils de l' Internet des objets (IoT) . Le nombre d'appareils
IoT augmente. Et parce que de nombreux appareils sont interconnectés les
uns avec les autres et avec le réseau plus vaste, les données
sont générées et transmises à d'immenses
volumes.
Il est important pour les administrateurs réseau de
pouvoir mettre à jour un vRAN à distance, car cela permet des
améliorations à mesure que la technologie évolue. Par
exemple, les administrateurs réseau peuvent améliorer
l'utilisation des ressources et les connexions réseau en
téléchargeant de nouveaux algorithmes et du code sur le vRAN. La
mise à jour d'un RAN est également un élément
clé des RAN 5G, car les technologies des composants impliqués
devraient changer au cours des prochaines années.
33
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
2.4 Points clés sur le V-RAN
1. Un RAN virtuel (vRAN) utilise des fonctions réseau
logicielles au lieu de fonctions réseau matérielles.
2. Le processus de virtualisation des fonctions réseau
(NFV) est ce qui virtualise le RAN.
3. Un vRAN peut s'adapter plus rapidement aux changements du
réseau car les administrateurs peuvent le mettre à jour à
distance avec un correctif logiciel.
4. Les RAN 5G avec une architecture vRAN peuvent s'adapter
à l'évolution rapide des demandes de réseau.
3 OPEN/RAN
La solution Open vRAN de Mavenir est la première
architecture Open RAN Split 7.2 virtualisée et entièrement
conteneurisée au monde. Il exploite les interfaces ouvertes, la
virtualisation et la conteneurisation à l'échelle du Web pour
prendre en charge divers scénarios de déploiement, notamment le
cloud privé, hybride et le cloud public, qui devraient permettre de
réaliser près de 40 % d'économies de coût total de
possession sur 5 ans. L' architecture Open RAN évoluée ,
conçue avec des techniques de virtualisation natives du cloud, permet au
RAN de s'adapter et de s'adapter en fonction de l'utilisation et de la
couverture. Le cloud computing déplace les fonctions réseau des
plates-formes matérielles dédiées vers des composants
logiciels virtualisés pouvant être implémentés sur
du matériel, qui peuvent être regroupés dans des centres de
données centralisés.
Il primée de Mavenir apporte une agilité
commerciale accrue avec une élasticité du réseau et une
flexibilité de déploiement optimisée par l'automatisation
utilisant le meilleur de sa catégorie AI/ML pour couvrir tous les cas
d'utilisation de déploiement de Green Field, Brownfield, FWA, eMBB,
Industrial IoT et hébergement neutre pour tous G (2G, 3G, 4G et 5G)
déploiements en extérieur, petites cellules et macro.
Le réseau d'accès radio ouvert ( RAN ) est un terme
désignant les normes à l'échelle de l'industrie pour les
interfaces RAN qui prennent en charge l'interopérabilité entre
les équipements des fournisseurs.
34
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
? L'objectif principal de l'utilisation du
RAN ouvert est d'avoir une norme d'interopérabilité pour les
éléments du RAN tels que le matériel et les logiciels de
boîte blanche non propriétaires de différents fournisseurs.
Les opérateurs de réseau qui optent pour des
éléments RAN avec des interfaces standard peuvent éviter
d'être coincés avec le matériel et les logiciels
propriétaires d'un fournisseur. L'Open RAN n'est pas
intrinsèquement open source. Les normes Open RAN visent plutôt
à annuler la nature cloisonnée du marché RAN, où
une poignée de fournisseurs de RAN ne proposent que des
équipements et des logiciels totalement propriétaires. Les normes
RAN ouvertes en cours de développement utilisent les principes et
technologies du RAN virtuel (vRAN) car le vRAN apporte des
fonctionnalités telles que la malléabilité du
réseau, une sécurité améliorée et des
coûts d'investissement et d'exploitation réduits.
3.1 Les principales organisations RAN
ouvertes
Les deux organisations les plus influentes travaillant sur les
normes RAN ouvertes sont le Telecom Infra Project (TIP) et l'Alliance O-RAN.
TIP a sa norme OpenRAN qui est basée sur les principes
de désagrégation du matériel et des logiciels, des
interfaces ouvertes et de la flexibilité. L'un de ses principaux
objectifs est de créer une architecture RAN programmable et
virtualisée basée sur des plates-formes de traitement à
usage général.
Le travail de l'Alliance O-RAN est basé sur les
principes fondamentaux d' ouverture et d'intelligence . L'ouverture permet aux
plus petits acteurs du marché RAN de lancer leurs propres services ou de
personnaliser leurs réseaux. La solution de l'Alliance à la
complexité et à la demande croissantes du réseau consiste
à adopter l'automatisation, l'intelligence artificielle ( IA ) et
l'apprentissage automatique pour déployer, optimiser et exploiter le
réseau.
3.2 Architecture
L'Alliance O-RAN est une architecture bien documentée pour
les interfaces et éléments RAN ouverts. Les
éléments clés de l'architecture O-RAN de l'Alliance sont
:
35
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
· Cadre de gestion et d'orchestration des services
(SMO)
· Contrôleur intelligent RAN (RIC)
· O-Cloud
· Unité centrale O-RAN (O-CU)
· Unité distribuée O-RAN (O-DU)
· Unité radio O-RAN (O-RU)
Figure 18.Haut niveau de l'architecture openRan
Cette figure montre les différentes interfaces ouvertes
qui connectent le cloud ouvert, les fonctions de réseau RAN ouvert,
l'unité radio (RU), les contrôleurs radio intelligents (RIC) et le
coeur de réseau de nouvelle génération (NG-Core).
Le SMO comprend un tissu d' intégration et des services
de données pour les fonctions qu'il gère. La structure permet aux
fonctions gérées d'interagir et de communiquer au sein de
l'O-RAN. Le SMO se connecte et gère les RIC, O-Cloud, l'O-CU et
l'O-DU.
Un RIC non en temps réel utilise des workflows d'IA et
d'apprentissage automatique qui incluent la formation de modèle,
où les workflows apprennent à mieux contrôler et optimiser
les éléments et les ressources RAN.
36
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
L'O-Cloud est une plate-forme de cloud computing
composée de noeuds d'infrastructure physique utilisant l'architecture
O-RAN. Il crée et héberge également les diverses fonctions
de réseau virtuel (VNF) utilisées par les RIC et d'autres
éléments d'infrastructure.
L'O-CU est un autre noeud logique qui héberge une
poignée de protocoles, qui sont le contrôle des ressources radio
(RRC), le protocole d'adaptation des données de service (SDAP) et le
protocole de convergence de données par paquets (PDCP). L'O-CU dispose
de deux éléments distincts pour gérer ces
différents protocoles ; le plan de contrôle O-CU héberge la
partie RRC et plan de contrôle du PDCP. La partie plan utilisateur
héberge le SDAP et la partie plan utilisateur du PDCP, L'O-DU est encore
un autre noeud logique qui héberge un autre ensemble de protocoles, qui
sont le protocole de contrôle de liaison radio (RLC), le protocole de
contrôle d'accès au support (MAC) et l'interface physique (PHY).
L'O-DU utilise le protocole PHY pour communiquer avec la couche physique du
réseau.
Enfin, l'O-RU traite les fréquences radio reçues
par la couche physique du réseau. Les radiofréquences
traitées sont envoyées à l'O-DU via une interface
fronthaul. L'O-RU est le seul élément de l'architecture de
l'Alliance O-RAN qui n'est pas géré par le SMO. Au lieu de cela,
il est géré par l'O-DU.
37
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
Figure 19.Déférence entre le Ran traditionnelle
et open Ran
3.3 Avantage
Un RAN ouvert offre aux opérateurs de réseau
plus de choix dans les éléments RAN. Avec un catalogue de
technologies multifournisseurs, les opérateurs de réseau ont la
possibilité d'adapter la fonctionnalité de leurs RAN aux besoins
des opérateurs. Le verrouillage total du fournisseur n'est plus un
problème lorsque les organisations peuvent sortir de l'équipement
et de la pile logicielle d'un fournisseur RAN.
La virtualisation qui est un élément fondamental
des normes RAN ouvertes apporte de multiples avantages. Par exemple, avec une
infrastructure vRAN, les opérateurs de réseau peuvent avoir un
délai de commercialisation plus rapide qu'avec une infrastructure
matérielle, car apporter une nouvelle fonctionnalité au
réseau peut être aussi simple que de mettre à jour à
distance les VNF du réseau. De plus, avec les aspects virtualisés
d'une architecture RAN ouverte décrits ci-dessus, les administrateurs
réseau peuvent tirer parti de l'automatisation et d'une
visibilité réseau améliorée.
Les normes RAN ouvertes donnent aux nouveaux fournisseurs
d'équipement la possibilité d'entrer sur le marché. Un
afflux de nouveaux fournisseurs stimulera la concurrence et,
théoriquement, réduira les coûts, au profit des clients.
Certains fournisseurs existants sur le marché RAN
s'efforcent de démontrer comment l'intégration
d'éléments RAN conduit à une efficacité accrue,
à des performances améliorées et à des latences
inférieures, pour commencer. Intel et VMware travaillent ensemble pour
faire progresser les RAN ouverts avec la virtualisation. Ensemble, ils
développent des interfaces ouvertes programmables pour le logiciel
FlexRAN d'Intel et le contrôleur intelligent RAN de VMware pour
communiquer. La plate-forme résultant de cette collaboration prendra en
charge toutes les interfaces de l'Alliance O-RAN.
3.4 Principaux points
1. Open RAN est un terme désignant les normes d'interface
à l'échelle de l'industrie qui
permettent aux équipements et logiciels RAN de
différents fournisseurs de communiquer.
38
Chapitre 2 : Planification des réseaux et architectures
des RAN
2. Les deux principales organisations travaillant sur le RAN
ouvert sont le Telecom Infra Project et l'O-RAN Alliance.
3. Les normes sur lesquelles nous travaillons sont
axées sur la virtualisation de la technologie RAN, l'utilisation de
matériel générique et l'introduction de techniques
d'automatisation.
4. Les opérateurs de réseau peuvent
bénéficier des normes RAN ouvertes, car les
opérateurs peuvent personnaliser leur infrastructure RAN pour mettre
de nouvelles fonctionnalités sur le marché plus rapidement et
avoir un investissement moindre en raison de la concurrence des
fournisseurs.
5. Le principal défi auquel est confrontée la
normalisation RAN ouverte est que les principaux fournisseurs de RAN
n'adoptent pas les interfaces, laissant peu de place aux concurrents pour
pénétrer dans l'espace.
Conclusion
A travers ce chapitre, nous avons exposé un vu sur la
planification réseaux et la cloud-RAN, en présentant tout d'abord
le principe de planification avec le bilan de liaison puis en présentant
la concept cellulaire, modèle de propagation .la deuxième parti
inclus les concepts du cloud -RAN principalement, V-RAN et l'OPEN-RAN et ces
architectures en fin les avantages de l'utilisation du déférentes
Cloud dans les réseaux mobiles
39
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Chapitre 3 Le réseaux 5G capacité et
couverture
Introduction
Les réseaux mobiles de 5éme
génération dont la mise en service est prévue en 2020
constituent l'expression d'une maturité inégalée en
matière d'objectifs technique et économiques et de technologies
prévues pour l'atteinte de ces objectifs. Ils prévoient
l'intégration des concepts de convergence et d'agilité et visent
une unification universelle des standards et protocoles. Les propositions
relatives au réseau d'accès doivent prendre en compte les
spécificités du futur standard en termes d'architecture, de
services, de débits et des bandes spectrales envisagées. Nous
présentons dans ce chapitre introductif les principes de base de la 5G
en mettant l'accent sur les objectifs, l'architecture physique et logique et
les nouveaux concepts technologiques qui font de cette norme, une
véritable révolution dans le domaine des communications
mobiles.
1 Vision et objectifs du futur réseau 5G
1.1 Evolution des standards actuels
Les normes de communications mobiles de 4éme
génération en service depuis 2011 ont été
conçues avec des objectifs bien précis en termes de
qualité de service et débits supportés. Pour cela, les
principaux objectifs visés par le projet IMT-Advanced (International
Mobile Télécommunication - Advanced) étaient de pouvoir
atteindre des débits maximums de 100 Mbit/s en mobilité à
360 km/h et de 1 Gbit/s pour les usagers stationnaires, une largeur de bande
évolutive jusqu'à 100 MHz et une efficacité spectrale de
15 bit/s/Hz pour le sens descendant et 6.75 bit/s/Hz pour le sens montant. La
première version du standard LTE (3GPP Release 8 et 9) sortie en 2008,
était incapable d'atteindre l'intégralité des objectifs
escomptés. Les versions ultérieures (LTE-A, B et C)
éditées dans les Releases 10, 11, 12 et 13 ont vu l'introduction
de nouvelles technologies telles que l'agrégation de porteuses, le
MU-MIMO (Multi-User Multiple Input Multiple Output) et la prise en charge des
communications de type machine (MTC, Machine-Type Communication).
40
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Cette évolution technologique, malgré les
améliorations apportées, s'est confrontée à une
explosion spectaculaire du trafic, du nombre d'utilisateurs et des contenus
multimédia. Dans le rapport de mobilité trimestriel de novembre
2018 publié par Ericsson, le trafic mondial a augmenté de 88%
entre le dernier trimestre de 2017 et celui de 2018. Le taux de
pénétration mobile est de 104% avec un total de 7.9 milliards
d'abonnés dans le monde. La figure au-dessus rapporte l'évolution
du trafic mondial data entre les années 2013 et 2018. A cette allure,
les standards actuels arriveront à leurs limites très
prochainement.
Figure 20.Evolution du trafic data mondial
Deux principaux facteurs ont favorisé le consensus
universel sur la nécessité d'une évolution
révolutionnaire vers la 5éme génération de
réseaux mobiles. D'une part, la demande croissante en services large
bande et, d'autre part, le désir de supporter et de créer des
services basés sur l'Internet des objets et les communications entre
machines [3]. Il est clair que cette révolution technologique entrainera
un changement radical dans la conception et la définition des objectifs
du futur standard.
1.2 Les objectifs du standard 5G
Le nouveau système de communication 5G promet un
accès illimité à l'information, le support de technologies
sans fil très performants et l'introduction de services commerciaux
innovants. Le tableau au-dessus décrit les performances ciblées
par le futur standard et qui sont définies dans le
41
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
projet IMT-2020 [4]. On note une augmentation
considérable du débit montant et descendant et des bandes
passantes pouvant atteindre 1 GHz.
Un objectif ultime de la 5G est la convergence des
réseaux existants. Le réseau 5G sera un réseau
hétérogène supportant une multitude de standards et
permettant la configuration et la gestion automatique de nouveaux services. Un
autre objectif du standard est la réduction de la consommation
énergétique du système global. Cette réduction sera
le résultat de l'usage extensif des outils logiciels pour
l'implémentation des fonctions réseau ou pour la création
et la gestion des services applicatifs.
Tableau 3.Performances du réseau 5G ciblées par
le projet IMT-2020.
1.3 Classes de communications
supportées
Trois scénarios d'utilisation ont été
envisagés par l'IMT-2020 [4]. Les spécificités de chaque
scénario ont été prises en compte dans
l'élaboration de la norme :
*Communication Large bande mobile améliorée
(eMBB, enhanced Mobile Broad Band). Il s'agit du service mobile voix et data
classique offert par les réseaux mobiles existants.
L'amélioration envisagée portera sur les débits
utilisateur, la qualité de la couverture et le support des technologies
hétérogènes.
* Communication ultra-fiable à très faible
latence (URLLC, Ultra-reliable and Low Latency Communications). Ce
scénario couvre les applications de gestion intelligente du transport,
les systèmes Véhicule-à-Tout (V2X,
Vehicule-to-Everything), la télémédecine, les
réseaux électriques
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
intelligents, etc. Ce scénario est
caractérisé par les contraintes strictes sur la synchronisation,
les délais de transmission et la disponibilité.
* Communication massive de type machine (mMTC, massive Machine
Type Communications). Il s'agit des systèmes de collecte de
données massives à partir d'un grand nombre de machines telles
que des capteurs et des outils de mesure intelligents. Ces données
seront utilisées pour l'aide à la décision,
l'automatisation et la prédiction selon le contexte de l'application
considérée. La mesure des polluants dans l'eau ou dans
l'atmosphère est l'une des applications MTC dans le domaine de
l'écologie.
1.4 Activités de standardisation
Le 3GPP coordonne les travaux de normalisation sous les
directives de l'ITU-R qui a défini les grandes lignes du projet
IMT-2020. Le planning initial du projet prévoit la ratification de la
1ere version complète de la norme lors de la Conférence
Internationale des Radiocommunications qui se tient en 2019. La normalisation a
été réalisée en deux phases d'une durée
équivalente. La 1ère phase a été achevée et
publiée dans les Releases 14 et 15 en mars 2017 et septembre 2018,
respectivement. La phase 2 publiée dans la Release 16.
42
Figure 21.Planification du processus de standardisation de la
5G
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
1.5 Architecture du réseau 5G
La figure au-dessus décrit l'architecture
simplifiée du réseau 5G. Les stations de base sont soit des gNB
fournissant des terminaisons de protocoles du plan utilisateur et du plan de
contrôle, soit des ng-eNB. Les gNB sont les stations de base 5G natives
supportant les fonctionnalités radio 5G par défaut alors que les
stations de base ng-eNB sont des stations de base 4G mises à niveau pour
supporter les services radio 5G dans le but d'assurer une migration progressive
entre les deux standards.
Les stations gNB et ng-eNB sont interconnectées via
l'interface Xn. L'ensemble de ces stations constitue le réseau
d'accès de nouvelle génération (NG-RAN, Next
Generation-Radio Access Network). L'interconnexion des gNB et ng-eNB avec le
réseau coeur (5GC, 5G Core) se fait avec les fonctions réseau AMF
(Access and Mobility Management Function) et UPF (User Plan Function) du coeur
à travers l'interface NG.
43
Figure 22.Architecture du réseau 5G
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
La fonction AMF est chargée de la signalisation non
liée aux données utilisateur (mobilité,
sécurité, ...). Elle supporte des terminaux utilisateurs (UE,
User Equipment) avec différents profils de mobilité. L'UPF
gère les fonctionnalités liées aux données
utilisateur (routage de packets, QoS, reporting du trafic utilisateur...).
AMF et UPF sont les fonctions du réseau coeur qui
s'interfacent avec le réseau d'accès. Les autres fonctions du
réseau coeur sont représentées sur la figure au-dessus qui
décrit l'architecture fonctionnelle du réseau 5G. Une
brève description de ces fonctions est donnée dans le tableau
après la figure.
44
Figure 23.Architecture fonctionnelle du réseau 5G.
45
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Tableau 4.Description des fonctions du réseau 5G
D'un point de vue architecture, le déploiement de la 5G
est prévu en deux phases représentées sur la figure
au-dessus. La 1ère phase est un déploiement assisté ou
non-autonome (NSA, Non-Stand Alone). Un réseau d'accès mixte
LTE-ngRAN est interconnecté avec un réseau coeur LTE mis à
niveau pour supporter des fonctions 5G de base (5G EPC, 5G Evolved Packet Core)
en parallèle avec les services LTE (options 1 et 3). Cette architecture
utilise LTE comme entité de gestion du plan de contrôle tandis que
le plan utilisateur est géré par les deux standards. Cette double
connectivité permettra le support des débits 5G avec une
meilleure couverture LTE. Cette architecture évoluera vers un
déploiement autonome (SA, Stand-Alone) où le réseau coeur
est un réseau natif 5G. Cependant, les fonctions radio LTE continueront
à être prises en charge (Options 5 et 7).
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
46
(a) (b)
Figure 24.Modes de déploiement autonome (a) et
non-autonome (b) du réseau 5G
2 Les technologies émergentes de la 5G
Pour atteindre les objectifs de la 5G, des travaux extensifs
ont été menés pour proposer des solutions innovantes
permettant de garantir les performances souhaitées. Ces avancées
technologiques couvrent aussi bien les aspects liés à l'interface
radio et à la couche réseau que ceux liés à
l'amélioration de l'expérience utilisateur, la
sécurité et l'efficacité énergétique du
système.
2.1 Technologies liées à l'interface radio
L'interface radio est la partie critique de tout
système de radiocommunications mobiles. La modélisation du canal
évolue de plus en plus pour remédier de ses effets sur les
signaux transmis. Les très hauts débits ciblés par la
norme ainsi que les nouveaux scénarios envisagés
nécessitent la mise à niveau des technologies radio
employées dans les réseaux existants. La nouvelle interface radio
appelée la Nouvelle Radio (NR, New Radio) intègre toutes les
améliorations et paramétrages apportés par le standard
5G
De nouvelles techniques de modulation ont été
étudiées pour l'interface radio 5G. L'OFDM (Orthogonal Frequency
Division Multiplexing) et ses variantes ont obtenu le consensus de la
47
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
communauté scientifique et industrielle pour leur
faible complexité et leur capacité à réduire
l'émission hors bande pour une meilleure optimisation du spectre [8]. Un
nouveau paramétrage des formes d'ondes (numérologie) est
prévu en fonction des cas d'utilisation.
Des méthodes d'accès non-orthogonales seront
probablement préférées pour le multiplexage
spatio-temporel des utilisateurs. La méthode SIC (Successive
Interference Cancellation) est l'une des méthodes non-orthogonales sur
laquelle, des améliorations sont en cours pour définir les
méthodes d'accès supportées par l'interface radio 5G
Le MIMO massif est l'une des technologies prévues pour
améliorer l'efficacité spectrale du système. L'idée
est d'utiliser un grand nombre d'éléments d'antennes en
réseau pour générer des profils de rayonnement très
directifs. Cette technique est particulièrement destinée aux
hotspots dans les réseaux hétérogènes où
l'usage des fréquences millimétriques réduit la taille des
éléments et les interférences inter-cellules. Le support
de plusieurs modes de transmission, en l'occurrence FDD (Frequency Division
Duplex), TDD (Time Division Duplex), et le mode flexible (structure
unifiée de la trame supportant les deux modes) contribuera
également à l'amélioration de l'efficacité
spectrale.
2.2 Technologies liées à l'architecture du
réseau
La conception de l'architecture du réseau 5G repose sur
la notion de fonction réseau plutôt que celle d'entité
réseau. Ce nouveau paradigme basé sur le service a permis
d'incorporer les outils informatiques pour la virtualisation des fonctions
réseau. La centralisation des traitements logiciels avec la notion de
réseau d'accès virtualisé (C-RAN, Cloud- Radio Access
Network) et le découpage virtuel du réseau (NS, Network Slicing)
constituent les piliers de la vision 5G.
L'implémentation du C-RAN et du Network Slicing est
réalisée à l'aide de deux technologies émergentes
en communications mobiles : les réseaux logiciels (SDN, Software Defined
Network) et la virtualisation des fonctions réseaux (NVF, Network
Virtualization Function).
Le SDN et la NVF sont des outils permettant de créer un
réseau logique programmable constitué de fonctions réseaux
virtualisées interconnectées par des liens logiques et
implémentées sur une infrastructure physique programmable telles
que des processeurs génériques de type ATCA
48
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
(Advanced Telecommunications Computing Architecture). La
même infrastructure pourra donc être reprogrammée pour
implémenter n'importe quelle fonction réseau
désirée. Avec ces outils, les objectifs en termes de très
haute capacité de traitement, de latence et de support d'un très
grand nombre d'utilisateurs/objets connectés peuvent être
atteints.
Le C-RAN centralise le traitement en bande de base et les
fonctions des couches supérieures pour former un pool de ressources
à configuration et allocation dynamique, tandis que les unités
radio sont déployées de manière distribuée. Le
C-RAN est donc un ensemble d'unités de traitement centralisées
permettant de créer et de configurer des
émetteurs/récepteurs virtuels reliées aux unités
radio distantes.
L'autre nouveauté du standard qui est le Network
Slicing ou découpage virtuel du réseau a pour objectif la
configuration "d'une tranche" du réseau pour chaque scénario de
communication au lieu de la réservation de toutes les ressources du
réseau de manière statique à tous les cas d'utilisation
qui ne requièrent pas les mêmes paramètres de
configurations et ne sollicitent pas toutes les fonctions du réseau. Une
tranche du réseau est une collection de fonctions réseau logiques
configurées pour un cas d'utilisation spécifique.
L'opérateur peut donc configurer des tranches de réseau de
manière dynamique pour répondre à des scénarios
précis du marché.
La figure au-dessus illustre le principe du Network Slicing du
réseau 5G. Dans cet exemple, trois tranches sont définies dont la
tranche 1 pour les communications eMBB, la tranche 2 pour les applications de
conduite automatisée pour des communications machine à machine
(D2D, Device to Device) et la tranche 3 pour les communications massives
d'objets (mIoT, massive Internet of Things). Pour chaque tranche, une
configuration spécifique du réseau d'accès (RAT, Radio
Access Technology) est utilisée. Les fonctions réseau du plan
utilisateur (UP, User Plan) et du plan de contrôle (CP, Control Plan) au
niveau du coeur sont sollicitées différemment selon la tranche
considérée.
49
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Figure 25.Principe du Network Slicing
3.Le réseau d'accès 5G 3.1. Architecture
Le NG-RAN en mode autonome est formé de stations de
bases distribuées de nouvelle génération gNB au-dessus. Un
gNB est composé d'une unité centrale (CU, Central Unit), et d'un
ensemble d'unités distribuées (DU, Distributed Unit). Certaines
fonctions de la couche physique de bas niveau peuvent être
détachées du DU et implémentées dans une
unité radio distante (RU, Remote Unit).
50
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Figure 26.Architecture du réseau d'accès 5G
Les fonctions du gNB sont réparties en couches selon le
modèle représenté sur la figure au-dessus. Cette pile
protocolaire supporte les fonctions attribuées au gNB :
- Gestion des ressources radio ;
- Compression, cryptage et protection de
l'intégrité des données utilisateur ;
- Routage des données du plan de contrôle et du plan
utilisateur vers l'UPF et l'AMF ;
- Etablissement et terminaison de connexions ;
- Gestion des sessions ;
- Le Network Slicing ;
- Distribution des messages NAS (Non-Access Stratum) ;
- Partage du RAN entre operateurs ;
- Gestion de la double connectivité.
51
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Figure 27.Pile protocolaire du NG-RAN.
3.2 Répartition fonctionnelle du NG-RAN
Les fonctions radio au niveau du gNB sont réparties
entre les noeuds logiques (CU, DU et RU) afin de permettre une meilleure
distribution de la charge et une optimisation des liens entre ces
différentes unités. En supposant qu'un point de séparation
(frontière logique entre deux noeuds du NG-RAN) peut être
défini soit entre deux couches (inter-couches) soit au sein de la
même couche (intra-couche), huit points de séparation ont
été proposés comme indiqué sur la figure au-dessus.
Le point de séparation de haut niveau (HLSP, High Level Split Point)
correspond à l'interface entre le CU et le DU/RU appelée F1.
L'interface entre le RU et le CU/DU est le point de séparation de bas
niveau (LLSP, Low Level Split Point). L'option 2 (PDCP/High RLC) a
été retenue comme point de séparation de haut niveau. Pour
le point de séparation de bas niveau, le choix reste à confirmer
entre l'option 6 (Low MAC/ High PHY) et l'option 7 (High PHY/Low PHY).
Notons que, pour une meilleure flexibilité, l'une ou
l'autre des répartitions peut être utilisée ou les deux en
même temps (répartition en cascade).
52
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Figure 28.Répartition fonctionnelle du NG-RAN
3.3 Couche physique de l'interface radio
La forme d'onde du lien descendant est l'OFDM conventionnel
avec préfixe cyclique (CP-OFDM, Cyclic Prefix Orthogonal Frequency
Division Multiplexing) [16]. La même forme d'onde est adoptée pour
le lien montant avec en option un pré-codage par transformée de
Fourier discrète (DFT, Discret Fourier Transform) qui peut être
activé et désactivé.
Figure 29.Blocs de génération de la forme d'onde
de l'interface radio.
Dans l'objectif de supporter des scénarios de
déploiement variés et un large intervalle de fréquences
porteuses, la Nouvelle Radio supporte plusieurs espacements entre porteuses.
Les espacements adoptés obéissent à la relation :
Äf=2?? 15 (kHz),
??= {0,1,2,3}
53
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Les espacements 15 kHz, 30 kHz et 60 kHz peuvent être
employés avec les fréquences porteuses en dessous de 6 GHz (FR1,
Frequency Band 1). Pour les déploiements à des fréquences
supérieures à 24 GHz (FR2, Frequency Band 2), les espacements de
60 kHz et de 120 kHz peuvent être utilisés.
La durée du préfixe cyclique est de 4.7
ìs pour la numérologie 0 (Äf = 15 kHz) et
évolue inversement avec l'espacement entre porteuses. Une option de
préfixe cyclique étendu est supportée pour la
numérologie 2 (Äf = 60 kHz). Le tableau au-dessus
récapitule les numérologies supportées et les
configurations possibles du préfixe cyclique correspondantes à
chacune d'elles.
Tableau 5.Numérologies supportées par le
NG-RAN
La largeur de bande maximale supportée par la Nouvelle
Radio est de 100 MHz pour la bande FR1 et 400 MHz pour la bande FR2. Pour
obtenir des largeurs de bande plus élevées, l'agrégation
de porteuses est utilisée jusqu'à 16 canaux.
Les modulations QPSK, 16-QAM, 64-QAM et 256-QAM sont
supportées dans les deux sens. Dans le cas où c'est la forme
d'onde DFT-OFDM qui est utilisée pour lien montant, la modulation
ð/2_BPSK peut être utilisée pour réduire le PAPR
(Peak-to-Average Power Ratio). Le codage canal de la NR est basé sur les
codes LDPC (Low Density Parity Check) pour les données et les codes
polaires pour la signalisation.
De nouvelles bandes spectrales ont été
définies dans la Nouvelle Radio. Ces nouvelles bandes appartiennent aux
deux grandes bandes FR1 (450 - 6000 MHz) et FR2 (24250 - 52600 MHz). Les bandes
spectrales NR comprennent ainsi les bandes existantes en 4G, les nouvelles
bandes dans le groupe FR1 et les nouvelles bandes dans le groupe FR2. Le
tableau au-dessus fournit une liste exhaustive des bandes spectrales 5G
adoptées par le 3GPP dans la Release 15. Les bandes n72, n77, n79, n257,
n257, n258, n260 et n261 sont les bandes NR nouvellement introduites.
54
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Cependant, selon la disponibilité du spectre qui
diffère d'une région à une autre, d'autres plages peuvent
être employées.
55
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Tableau 6.Bandes spectrales adoptées pour la
5G.
Notons que, en plus des modes duplex FDD et TDD, les modes SDL
(Supplementary Downlink) et SUL (Supplementary Uplink) sont supportés
pour certaines bandes spectrales. En mode SDL, le terminal mobile est
configuré avec deux liaisons descendantes et une seule liaison montante.
Pour
56
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
le mode SUL, c'est la configuration inverse à savoir
deux liaisons montantes pour une liaison descendante
4 Le réseau de transport 5G
Le réseau de transport relie les entités
logiques du réseau. Il assure la transmission des données du plan
de contrôle et du plan utilisateur entre deux fonctions réseaux
conformément aux spécifications des protocoles de l'interface
correspondante.
Le réseau de transport 5G est divisé en 3
segments illustrés sur la figure au-dessus. Le backhaul est la liaison
entre le CU et le coeur du réseau (5GC). Il est
généralement implémenté à l'aide des
technologies de transport optique à très haut débit de
type WDM (Wavelength Division Multiplexing). Il est prévu que des
débits allant jusqu'à 400 Gbit/s soient possibles sur des
distances pouvant atteindre 200 km pour la liaison backhaul avec support de
l'architecture point à multipoints.
Figure 30.Réseau de transport 5G
Au niveau du NG-RAN, le transport est composé de deux
segments : le midhaul entre le CU et le DU et le fronthaul entre le DU et le
RU. Selon le déploiement adopté par l'opérateur, on peut
avoir l'un ou l'autre des segments ou les deux simultanément. La liaison
midhaul transporte les données de l'interface F1 qui correspond au point
de séparation de haut niveau (HLSP). C'est une liaison IP/Ethernet qui
doit supporter des débits allant jusqu'à 100 Gbit/s sur des
distances de 0 à 40 km. Pour la liaison fronthaul, le 3GPP continue
à étudier les options proposées par les différents
consortiums. Le tableau au-dessus présente les principales propositions
avancées pour le fronthaul 5G.
57
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Figure 31.Technologies de transport proposées pour le
fronthaul 5G.
5 5G couverture et capacité
5.1 calcule capacité
La technologie 5G donne accès à des débits
dépassant largement ceux de la 4G, avec des temps de latence très
courts et une haute fiabilité, tout en augmentant le nombre de
connexions simultanées par surface couverte
Le taux de Transfer de données approximatif de la 5G NR
peut être calculé à l'aide de la formule suivante :
Ou dans :
I est le nombre de porteuses composantes agrégées
dans une bande.
Rmax = 948/1024.
Pour le j-éme composant carrier,
V(j) layers : est le nombre maximum de couches
Qm(j) : est l'ordre de modulation maximum
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
F(j) : est le facteur d'échelle, il peut au moins prendre
les valeurs 1 et 0.75, est signalé par bande et par bande par
combinaison de bandes.
p. : est la numérologie NR
Tp., s : est la durée moyenne du symbole OFDM dans une
sous-trame pour la numérologie p.. Tp.,s =10exp(-3)/(14*2p.) : en
supposant le préfixe cyclique normal.
N BW(j).p., PRB : est l'allocation maximale de RB dans la bande
passante BW(j) avec la numérologie.
BW(j) : est la bande passante maximale prise en charge par L'UE
dans la bande ou la combinaison de bandes donnée.
OH(j) : est le surcout et prend les valeurs suivantes,
. [0.14], pour la gamme de fréquence FR1 pour DL .
[0.08], pour la gamme de fréquence FR1 pour UL . [0.18], pour la gamme
de fréquence FR2 pour DL . [0.10], pour la gamme de fréquence FR2
pour UL
Le calcule est basé sur la norme 3GPP TS 38.306.
58
Figure 32.Spécification 38.306
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
5.2 Dimensionnement d'un réseau 5G
Le dimensionnement de la couverture d'un réseau
consiste à déterminer le nombre des sites nécessaire pour
couvrir une zone donnée. On va se baser sur le bilan de liaisons (RLB:
Radio Link Budget), qui permet d'estimer le taux perte du trajet (Path Loss).
Pour cela, il est nécessaire de choisir un modèle de propagation
approprié, Le résultat final obtenu est la taille de la cellule
à couvrir.
Cette démarche se résume dans la figure suivante
:
59
Figure 33.Calcul de Dimensionnement de couverture
60
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Initialement nous devons déterminer l'affaiblissement
de parcours maximal (Maximum Allowable PathLoss MAPL) en passant par le bilan
de liaison (RLB).
5.2.1 Bilan de liaison:
Le bilan de liaison permet de calculer les pertes de
propagation maximale admissible notée MAPL (Maximum Allowable Power
Losses) pour un mobile situé au bord de la cellule qui peut l'atteindre
tout en gardant le niveau de sensibilité de la station de base. Il
permet de prédire le rayon de couverture de la cellule en se basant sur
la fréquence de fonctionnement, le modèle de propagation et les
paramètres de l'émetteur (Tx) et du récepteur.
En effet, il s'agit d'additionner tous les
éléments du gain (augmentation) ou de perte (diminution) dans la
puissance du signal radio entre chaque extrémité. Ce bilan est
nécessaire pour savoir si deux noeuds peuvent communiquer entre eux. Il
dépend en particulier du type de l'eNodeB, de l'environnement radio et
du modèle de propagation entre l'émetteur et le
récepteur.
Pour le 5G, l'équation RLB de base peut être
écrite comme suit (en dB) :
Avec :
- PathLoss : perte de trajet totale rencontré par le
signal provenant de l'émetteur au récepteur (dB)
- TxPower : La puissance transmise par l'antenne de
l'émetteur (dBm)
- TxGains : Gain d'antenne d'émission (dBi)
- TxLosses : les pertes de l'émetteur (dB)
- RequiredSINR : Minimum de SINR requis (dB)
- RxGains : Gain d'antenne de réception (dB)
61
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
- RxLosses : Les pertes du récepteur (dB) - RxNoise :
Bruit du récepteur (dB)
Dans le cas d'un affaiblissement de parcours maximal, la
puissance reçue devient donc la sensibilité du récepteur.
La différence entre la puissance de l'émetteur et la
sensibilité de récepteur donne l'affaiblissement maximum qu'on
peut tolérer, il est calculé de la manière suivante :
MAPL = Pire - IM + RXg - K + SHG - RX
Avec :
-MAPL (Maximum AllowablePathLoss): L'affaiblissement maximal de
parcours, exprimé en dB.
C'est le paramètre qu'on veut déterminer à
travers l'établissement d'un bilan de liaison.
-PIRE (Puissance Isotrope Rayonnée Equivalente) : ou EIRP
(Equivalent IsotropieRadiated Power),
est la puissance rayonnée équivalente à une
antenne isotrope.
-IM = Marge d'interférence
-RXg = Gain d'antenne de réception
-K = Perte de câble
-SHG = Gain de soft handover
-RX = Sensibilité de réception
5.2.2 Paramètres du bilan de liaison
4 Puissance d'émission :
La puissance d'émission est la puissance maximale de la
station de base (eNodeB) ayant une valeur typique pour la macro cellule 43-46
dBm au niveau du connecteur d'antenne.
La puissance de transmission maximale de 23 dBm pour le UEde
transmission maximale de 23 dBm pour le UE.
4 Gain d'antenne :
Le gain d'antenne est défini comme étant la
puissance rayonnée par l'antenne, dans une direction donnée, par
rapport à la puissance rayonnée par une antenne
omnidirectionnelle parfaite qui
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
rayonne uniformément dans toutes les directions. Il est
exprimé en dB mais pour signifier que l'antenne de
référence utilisée est isotrope, il est d'usage de parler
de dBi.
Un concept est lié à celui de gain est la
surface effective d'une antenne, qui en rapport avec la taille est la forme de
celle-ci. La relation entre gain et la surface effective de l'antenne est
donnée par:
Avec :
- A : Aire équivalente de l'antenne - ë : Longueur de
l'onde rayonnée
L'antenne isotrope de référence à un gain
G=1 et donc une aire équivalente A = ë2/4ð.
Il dépend principalement de la fréquence
porteuse, de la taille de l'antenne et du type du dispositif. Le gain d'antenne
de station de base typique est de 15 à 18 dBi. De même, selon le
type de l'appareil, le gain de l'antenne du mobile varie de -5 dBi à 10
dBi.
4 Les pertes :
Comprend la perte du câble et la perte du corps à
la fois à l'eNodeB et UE. Perte du câble est de perte entre
l'antenne de l'équipement et de l'amplificateur à faible bruit
qui dépend de la longueur du câble, du type de câble et de
bande de fréquence. Elle varie de 1 à 6 dB pour eNodeB et 0 dB
pour UE. Perte du corps se produit lorsque l'UE se tient près de la
tête de l'utilisateur et à la planification pratique, il est
considéré comme 0 dB.
4 PIRE (Puissance Isotrope Rayonnée
Equivalente) :
La puissance rayonnée par une antenne est
appelée Puissance Isotrope Rayonnée Equivalente (PIRE) ou
Effective Isotropic Radiated Power (EIRP). Elle correspond à la
puissance qu'il faudrait fournir à une antenne isotrope pour obtenir le
même champ à la même distance. La PIRE est donnée en
dBm par la formule suivante
62
Avec :
63
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
- P : la puissance fournit à
l'entrée de l'antenne
- G : le gain de l'antenne
étudiée
-Lr : une perte supplémentaire dans la
direction considérée
Tableau 7.Paramètres pour le calcul de PIRE
? Sensibilité du récepteur :
Un récepteur est caractérisé par sa
sensibilité. La sensibilité « S » est le niveau de
puissance minimal de réception pour éviter la coupure du lien
radio. Elle est donnée par la formule suivante :
Avec :
K : Constante de Boltzmann (1,388062 ×
10puissance (-23) × Jk puissance (-1). T :
Température ambiante en (k).
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
BRX: Largeur de bande de réception,
elle dépend du nombre de blocs ressources requis et la largeur d'un bloc
de ressources.
SINRrequis : : Valeur du SINR requise au
récepteur, c'est un indicateur de la performance du système plus
il est faible plus le système est performant, dépend du nombre de
blocks de ressources BRX, débit d'information requis etc.
NF : RF Noise Figure (dB) : dépend du
mode de duplexage et l'écart duplex.
IM : Marge d'implémentation (dB) :
dépend du constructeur, elle tient compte des erreurs
d'échantillonnage et de quantification, etc.
GRX,d: Gain de diversité de
réception (dBi) : dépend du type de récepteur et du nombre
d'antennes.
4 La bande passante :
LTE fonctionne dans différentes largeurs de bande
passante, y compris 1,25 MHz, 2,5 MHz, 5 MHz, 10 MHz, 15 MHz et 20 MHz à
la fois pour la liaison montante et descendante. La sélection de la
largeur de bande est reliée directement à la capacité de
la station de base, plus la bande est large plus le trafic qui peut prendre en
charge est grand. Lors de la planification pratique, pour une première
fois de déploiement, le dimensionnement se fait par une bande passante
de 5 MHz, 10 MHz.
4 Marge de shadowing: L'effet de Masque:
Le shadowing, ou l'effet de masque (slow fading) est la
variation du signal dû aux obstacles qui existent dans le milieu de
propagation radio, tel que les bâtiments et la morphologie du terrain
vallées, collines...).
5.2.3 Calcul du bilan de liaison pour les liens montant
et descendant:
Ces tableaux englobent les paramètres, les formules
nécessaires au calcul d'un bilan de liaison pour les liens montant et
descendant, ainsi que les différents seuils et large prise en compte et
qui sont proposés par la norme.
64
4 Formules de calcul pour la liaison
Montante:
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
65
Tableau 8.Bilan de liaison Montant
66
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Figure 34.Modèle de bilan de liaison uplink
? Formules de calcul pour la liaison
Descendante:
67
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Tableau 9.Bilan de Liaison Descendant
Figure 35.Modèle de bilan de liaison downlink
5.2.4 Modèles de propagation RF:
Les méthodes de prédiction de couverture
aujourd'hui utilisées mixent avantageusement les approches empiriques et
déterministes.
Les méthodes empiriques utilisent des résultats
expérimentaux pour estimer la couverture radio. Elles nécessitent
de grandes campagnes de mesure, et ne tiennent que très peu compte de la
réalité géographique de terrain. Au contraire, les
méthodes déterministes intègrent les effets de relief (au
niveau macro), sans tenir compte des propriétés locales.
Les méthodes déterministes procèdent soit
par profil (comme pour les méthodes empiriques), et dans ce cas
négligent l'effet des chemins latéraux et les effets liés
à l'environnement `micro'
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
(immeubles, forêts,) ; soit par des approches semblables
au lancer de rayon mais avec dans ce cas un coût de calcul assez
prohibitif.
Notons que ces prédictions nécessitent plusieurs
types d'information : relief et type de terrain... Les opérateurs
doivent donc acquérir ces bases de données. Les données de
terrain proviennent en général des images satellites qui
permettent aujourd'hui d'estimer l'élévation locale de terrain
avec une résolution de l'ordre de 3m. Ces données coûtent
relativement chères.
Les méthodes utilisées intègrent en
général les 2 approches. - Les méthodes empiriques
intègrent en général la prise en compte des effets de
masque et de diffraction sur le profil entre émetteur et
récepteur, puis pondèrent ces prédictions par des
coefficients déterminés par les formules empiriques des
différents modèles de propagation (Okumura-Hata ou
Cost231-Hata).
Le modèle de propagation est une formule
mathématique utilisée pour caractériser la propagation de
l'onde radio entre émetteur et récepteur, qui dépend des
facteurs suivant:
y' Type de terrain.
y' Les hauteurs des antennes d'émission et de
réception.
y' Fréquence de l'onde.
y' Distance parcourue par l'onde.
y' Caractéristique et densité des
bâtiments.
y' saison (hiver, printemps.)
5.2.5 Propagation en espace libre (Free
Space):
On parle de propagation en espace libre lorsque le signal
traverse un milieu vide sans obstacle. Bien que ce modèle soit
idéal, il peut être considéré comme point de
départ pour tout autre modèle.
L'affaiblissement de parcours dans un espace libre est
donné par:
68
Avec d, F et c sont respectivement la distance parcourue, la
fréquence et la célérité de la lumière.
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
5.2.6 Le modèle Okumura-Hata:
C'est le modèle le plus utilisé au niveau des
outils de planification cellulaire, il basé sur des mesures
effectués dans les environnements de Tokyo par Okumura. Ce modèle
est appliqué pour des cellules de taille relativement grandes (de rayon
supérieur à 1 Km). Les conditions d'applications du modèle
sont les suivant:
F: désigne la fréquence en MHz
? [150,1000]
hb: désigne la hauteur de la station de
base en mètre ? [30,200]
hm: désigne la hauteur du terminal mobile
en mètre ? [1,10]
L'affaiblissement selon ce modèle en tenant compte des
degrés d'urbanisation est précisé dans ce tableau:
Tableau 10Modèle OKUMURA-HATA 69
70
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
5.2.6 Le modèle cost231-Hata:
Ce modèle vient modifier le modèle Okumura-Hata
qui opère uniquement pour une plage de fréquences inferieures
à 1000MHz pour pouvoir opérer sur la bande 1500-2000MHz dans les
zones urbaines, puis l'ajuster, en ajoutant le terme correctif pour tous les
autres environnements (sous urbain et rural). L'affaiblissement lu(dB) est
précisé dans le tableau suivant:
Tableau 11.Modèle COST231-HATA
6 SPECIFICATION DES BESOINS
Cette application doit nous permettre de dimensionner la
couverture radio d'une zone bien définie avec des différents
modèles de propagation telle qu'Okumura-Hata, Cost213-Hata. Elle se base
sur un ensemble de paramètres d'entrée qui sont propres à
l'opérateur, équipementier et les besoins clientèles.
Paramètres d'entrée
· la fréquence utilisée.
· Les paramètres du modèle de propagation.
· Les paramètres du bilan de liaison, tel que les
différentes pertes dues à la propagation des ondes à
l'espace libre
Paramètres de sortie
· Rayon de couverture.
· surface de la cellule
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
7 Réalisation
1 Environnement matériel:
? Fabriquant: Lenovo ideapad110.
? Processeur: Intel(R) Core (TM) i3-4005U CPU@ 1.70 GHz
? Mémoire RAM: 6 Go.
? Disque dure: 500 Go
? Système d'exploitation: Windows 10.
2 Environnement Logiciel
Visual studio 2010 Professionnel
C'est une suite de logiciels de développement pour
Windows conçue par Microsoft. La dernière version s'appelle
Visual Studio 2015.
Visual Studio est un ensemble complet d'outils de
développement permettant de générer des applications web
ASP.NET, des services web XML, des
applications bureautiques et des applications mobiles. Visual Basic, Visual
C++, Visual C# utilisent tous le même environnement de
développement intégré (IDE), qui leur permet de partager
des outils et facilite la création de solutions faisant appel à
plusieurs langages. Par ailleurs, ces langages permettent de mieux tirer parti
des fonctionnalités du Framework .NET, qui fournit un accès
à des technologies clés simplifiant le développement
d'applications web ASP et de services web XML grâce à Visual Web
Développer.
71
Figure 36.Logo VS code
72
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
3 Langage de programmation
JavaScript est un langage de programmation de scripts
principalement employé dans les pages web interactives et à ce
titre est une partie essentielle des applications web. Avec les technologies
HTML et CSS, JavaScript est parfois considéré comme l'une des
technologies coeur du World Wide Web.
Figure 37.Logo JS
4 Description du fonctionnement de l'application et de
ses interfaces:
Cette application permet de calculer le débit et la
couverture c'est une interface diviser
En deux partie :
-Première partie pour le calcule débit
-La deuxième pour le calcul de la couverture avec le choix
du modèle de la propagation
Nous choisissons un calcule de deux modèles on mode
urbaine et un calcule en espace libre
Figure 38.Interface application
73
Chapitre 3 : Le réseaux 5G capacité et
couverture
Conclusion
L'étape de dimensionnement d'un réseau est
l'étape cruciale pour la mise en place du réseau dans le but de
l'optimisation du déploiement.
En effet, dans ce chapitre, nous avons défini le
principe de planification radio, particulièrement la phase de
dimensionnement de l'eNodeB en se basant sur les différents
modèles de propagation ainsi que leur capacité. Nous avons
défini tout le calcul nécessaire qui nous sera utile pour la
conception et au développement de notre application.
74
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
Chapitre 4 Clustering des BBU basé sur
l'intelligence
artificielle
Introduction
L'évolution de notre vie quotidienne et notre besoin
dans le monde présente développe à partir de nous services
qui applique indirectement l'utilisation de l'intelligence pour facilite et
gérée nous services qui a le besoin.
Dans ce chapitre on va présenter comment l'intelligence
facilite et renforce notre réseaux 5g dans la coté service
spécialement dans la partie du traitement du réseau qui situer
les BBU
1 Base band unit 1.1 BBU
Une unité de bande de base (BBU) est un dispositif de
réseau de télécommunication utilisé pour traiter
les signaux de bande de base. La bande de base est le terme utilisé pour
décrire la fréquence d'origine d'une transmission avant la
modulation. Le réseau d'accès radio traditionnel (RAN) se compose
d'un BBU connecté à une ou plusieurs unités radio
distantes (RRU) positionnées à proximité de la ou des
antennes.
L'unité de bande de base est responsable de la
communication via l'interface physique avec le réseau central, tandis
que l'unité radio distante exécute les fonctions
d'émission et de réception RF. Les deux éléments
sont généralement reliés entre eux par fibre optique, La
fonctionnalité centralisée et le positionnement fixe au pied de
la tour de téléphonie cellulaire sont des aspects du sens BBU
traditionnel redéfini par la 5G . L'architecture RAN de nouvelle
génération divise la fonctionnalité BBU entre une
unité distribuée (DU) pour les fonctions en temps réel et
une unité centralisée (CU) pour les fonctions non temps
réel telles que le contrôle des ressources radio (RRC). La
virtualisation et la désagrégation des unités de bande de
base 5G augmentent la capacité et réduisent la latence.
75
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
1.2 couches
Appelée également Radio Cloud Center (RCC) dans
certaines architectures, la Baseband Unit(BBU) est composée d'un
ensemble de couches et de fonctions, servant à traiter les signaux
radio,transitant par le réseau d'accès. Alors qu'elle est
associée à l'unité radio (RU/RH) dans un eNodeB dans
l'architecture RAN de la 4G, la BBU est séparée de cette
même RU (appelée alors RRH/RRU) dans une architecture C-RAN pour
être, par la suite, regroupée avec d'autres unités de
traitement au sein d'un même élément, appelé pool
BBU. Ce dernier est généralement virtualisé et
centralisé dans un serveur (ou un mini Datacenter) se trouvant entre les
RRH et le réseau coeur (EPC). Le pool BBU fournit ainsi les ressources
physiques nécessaires pour le traitement des signaux.
La centralisation des unités BBU en un seul pool offre
un grand nombre d'avantages, tels que,le partage des ressources virtuelles et
matérielles entre les différentes BBU, l'efficience
énergétique grâce à la possibilité de
désactiver le fonctionnement de certaines unités BBU selon leur
charge de traitement, la simplification des opérations de configuration
des cellules, l'augmentation de la capacité de calcul pour le traitement
des signaux radio, la gestion améliorée de la mobilité des
UE ainsi que des opérations de handover, etc. Néanmoins, afin de
fournir ces performances, il est nécessaire d'intégrer des
algorithmes d'ordonnancement des ressources partagées en sein du pool
BBU et de déterminer le bon placement de ce dernier par rapport aux RRH
déployées dans le
Réseau.
Une unité BBU intègre les trois couches
protocolaires composant l'eNodeB : la couche physique (PHY/L1), la couche
(Media Access Control (MAC)/L2) ainsi que la couche contrôle (Radio
Resource Control (RRC)/L3). Les fonctions de chacune de ces couches sont
présentées ci-dessous.
76
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
Figure 39.Structure des couches
1.2.1 Couche physique
La couche physique représente la couche basse (L1) de
la BBU. Elle se charge de la transmission/réception des données
IQ à travers le fronthaul grâce à l'exécution des
fonctions suivantes :
-- Codage de canal : permet de détecter les changements
(erreurs) produits sur les bits de données reçues grâce
à l'utilisation du code Cyclic Redundancy Check (CRC). Ces erreurs sont
par la suite corrigées grâce à l'utilisation des fonctions
Forward Error Correction (FEC), lequel permet d'ajouter des bits redondants
à la donnée ainsi que de la fonction Automatic Repeat Request
(ARQ) qui, en cas d'existence d'erreur, va solliciter une retransmission du
paquet de données erroné.
-- Adaptation de lien : nommée également
Adaptive Modulation and Coding (AMC). Cette fonction permet de moduler les bits
à transmettre avec un code rate correspondant à la qualité
du canal de transmission.
-- Multiple-Input Multiple-Output (MIMO) : technique de
multiplexage permettant de transmettre les données vers plusieurs RRH en
simultané.
77
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
-- Modulation multiporteuse : permet de transmettre les
données modulées sur de multiples porteuses en même
temps.
-- Mesures radio : estime la qualité du signal et du canal
de transmission, ainsi que la puissance des signaux émis par les
différentes RRH (cellules).
-- Synchronisation : notamment celle des horloges entre la RRH et
la BBU.
-- Signalisation des informations de contrôle : entre l'UE
et les réseaux d'accès.
1.2.2 Couche MAC
La Couche MAC, appelée également couche 2 (L2),
est composée de trois sous couches qui interviennent pour la
transmission des paquets de données (le DP) et pour le CP. La
description de chacune de ces sous couches est donnée ci-dessous :
-- Packet Data Compression Protocol (PDCP) : intégrant
plusieurs fonctions. La sous couche PDCP permet de compresser les entêtes
des paquets, en utilisant des mécanismes tels que Robust Header
Compression (RoHC) pour améliorer l'efficacité spectrale sur des
services de type voix sur IP (VoIP). Elle permet également de chiffrer
et de protéger l'intégrité des données de
signalisation RRC. Enfin, cette sous couche se charge de la détection et
de la suppression des doublons (paquets de données) qui apparaissent
généralement lorsqu'un handover se produit entre deux
cellules.
-- Radio Link Control (RLC) : assure le contrôle des
liaisons de données grâce à des fonctions de
détection d'erreurs, de retransmission de paquets (en cas d'erreur),
d'ordonnancement de ces derniers et d'optimisation des transmissions
grâce à l'utilisation de fenêtres
d'émission/réception.
-- Medium Access Control (MAC) : permet d'accéder et
d'adapter la transmission des données au canal de transport
correspondant. Pour cela, la sous couche MAC utilise des fonctions d'allo-
cation dynamique des ressources radio, de maintien de synchronisation (en lien
montant) et de priorisation des flux de données. La sous couche MAC
utilise également le mécanisme Hybrid Automatic Repeat Request
(HARQ) pour une transmission fiable des paquets.
78
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
1.2.3 Couche Radio Resource Control (RRC)
Troisième couche de la pile protocolaire, RRC assure la
configuration et le contrôle des couches sous-jacentes. Elle est ainsi
responsable des fonctions suivantes :
-Diffusion et décodage des informations système
liées aux couches Access Stratum (AS) et Non-Access Stratum (NAS).
-Gestion des envois/réceptions de radio messagerie
(paging),
-Gestion des connexions entre les couches RRC de l'UE et de
l'unité de traitement.
-Établissement, configuration et maintenance des
connexions point à point des Radio Access Bearer (RAB).
-Gestion des fonctions et des clefs de sécurité.
-Gestion et contrôle de la mobilité des UE en mode
connecté et en mode veille. -Gestion de la QoS et des mesures de
l'UE.
2 Concept de virtualisation
La technologie de virtualisation facilite l'isolement logique
des ressources tandis que les ressources physiques sont partagées de
manière dynamique et évolutive. Ces ressources incluent les
ressources de réseau, de calcul ou de stockage. À partir de ces
ressources, la virtualisation du réseau est essentielle dans C-RAN et
ses architectures de déploiement. La virtualisation de réseau
consiste en plusieurs noeuds et liens déployés sur la même
machine physique. Ainsi, une telle technologie permet un mécanisme de
contrôle flexible, des ressources efficaces, un faible coût et des
applications diverses.
Dans le contexte du C-RAN, la virtualisation du réseau
se fait au niveau du pool BBU. Chaque BBU est un noeud virtuel tandis que la
communication entre eux se fait par des liens virtuels. Le pool fonctionne sur
une seule machine physique partageant les ressources CPU, mémoire et
réseau
79
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
entre plusieurs BBU. La figure au-dessus illustre le partage
de ressources dans un pool BBU où le pool est déployé dans
une machine physique tandis que les BBU sont sur des machines virtuelles. Les
RRU connectent essentiellement le pool BBU qui les distribue sur les BBU dans
sa machine virtuelle. Une telle technologie présente de nombreux
avantages, notamment la réduction des coûts, la réduction
du temps requis pour la communication BBU et, surtout,
l'évolutivité. L'ajout ou la suppression de BBU devient plus
facile car ces BBU sont des machines virtuelles qui sont beaucoup plus faciles
à désactiver et à activer que les machines physiques.
Comme C-RAN est principalement concerné par la virtualisation du
réseau, la section suivante discutera des approches pour y parvenir.
Figure 40.Virtualisation du pool BBU dans C-RAN
2.1 Coopération BBU
Les BBU d'un même pool doive coopérer afin de
prendre en charge le partage des données des utilisateurs, la
planification et la collecte des commentaires des canaux. Une telle
coopération n'est pas définie et présente un défi
quant à la manière de gérer la confidentialité des
utilisateurs, une bande passante élevée et une communication
à faible latence entre ces BBU.
80
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
2.2 Types de coopération en mode grappe
4 Grappe actif /passif
Dans le grappe actif/passif, les BBU sont démarrées
mais seul BBU traite les requetés, c'est le serveur actif et les autres
BBU bien que démarrés est en sommeil (les BBU passif)
Figure 41.Cluster actif/passif
4Grappe actif-actif
Le principe est de redonder le BBU actif avec d'autre BBUs
similaires, dans le grappe actif-actif tous les BBU sont actifs.
La charge de travail est donc répartie entre BBU actifs,
si un BBU du cluster tombe, ce sont les autres BBUs qui doit prendre le relais
et supporter une montée de charge pour compenser la défaillance
du serveur
indisponible. il permet de
gérer la montée en charge.
Figure 42.Cluster actif/actif
81
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
2.3 Regroupement de cellules
Le regroupement optimal des cellules et l'assignable du pool
BBU avec une surcharge minimale et un gain maximal restent un défi. Un
pool de BBU doit atteindre le nombre maximal de canaux d'envoi et de
réception tout en minimisant le délai et les frais
généraux du fronthaul. En outre, une BBU doit prendre en charge
plusieurs emplacements géographiques distribués, tels que des
bureaux dans différents États, afin de les consolider en une
seule BBU. Par conséquent, ce regroupement et cette affectation BBU sont
toujours un défi à résoudre dans les systèmes
C-RAN.
3 Intelligence artificiel
C'est Un ensemble des théories et des technique mises
en oeuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler
l'intelligence humaine, elle correspond donc à un ensemble de concepts
et de technologie endurée Pour la construction de programmes
informatiques qui s'adonnent à des taches qui sont, pour l'instant,
accomplies de façon plus satisfaite par des êtres humains.
Il Ya deux type principale connue d'intelligence artificiel
défini par la suite :
3.1 Les types d'intelligence artificiel
4 Intelligence artificiel fort
Le terme d'intelligence artificiel fort défini non
seulement de produire un comportement intelligent, notamment de
modéliser des idées abstraites, aussi d'éprouver une
impression d'une réelle conscience, de vrais sentiment et une
compréhension de ses propres raisonnements.
4Intelligence artificiel faible
La notion d'intelligence artificielle faible a pour construire
des systèmes de plus en plus autonome des algorithmes capables de
résoudre des problèmes d'une certaine classe .la machine simule
l'intelligence, elle semble agir comme si elle était intelligente.
3.2 Distinction entre intelligence artificiel, machine
Learning et deep Learning
82
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
Il y a une déférence ente les deux domaines de
machine Learning et deep Learning se sont des notions ne sont pas
équivalentes mais les deux sont imbriquées sou le non de
l'intelligence artificielle comme indique la photo suivante :
Figure 43.Schéma générale des notions de
l'intelligence artificielle
- L'intelligence artificiel a été utilisée
dans une variété de domaines par exemple : - domaine de finance
et banques, certaine banque utilise des systèmes experts
dévaluation de risque lié à l'octroi d'un crédit,
la vérification et la récupération des informations. -
domaine de militaire, utilisation des systèmes tels que les drones, les
systèmes de commandement et d'aide à la décision.
-domaine médecine, comme les systèmes de diagnostic
ou détection d'anomalie.
Ilya d'autre domaine aussi utilise l'intelligence comme le
domaine de droit, renseignement Policier, logistique et transports, industrie,
robotique.
3.2.1 Machine Learning
Le machine Learning est une technique de programmation
informatique qui utilise des probabilités statistiques pour donner aux
ordinateurs la capacité d'apprendre par eux-mêmes sans
programmation explicite.
La notion de machine Learning contient plusieurs d'apprentissages
pour applique
83
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
L'intelligence, et par la suit ont expliquent les types
d'apprentissages.
3.2.2 Les types d'apprentissage
4Enseignement supervise
C'est la tâche d'apprentissages automatique consistant
à apprendre une fonction qui mappe une entrée a une sortie
basée sur des exemples de paires de d'entrée-sortie, un
algorithme d'apprentissages supervise analyse les données
d'apprentissages et produit une fonction déduite, qui peut être
utilisée pour cartographier de nouveaux exemples.
4 Apprentissage non supervise
Est un type d'algorithme qui apprend des modelés
à partir de données non
etiquetees.la machine soit
obligée de construire une représentation interne compacte de son
monde et de générer ensuite un contenu imaginatif, il
présente une auto-organisation qui capture des modèles comme des
prédilections neuronales ou des densités de
probabilités.
4 Apprentissage semi supervise
L'apprentissage semi-supervise se suite entre l'apprentissage
non supervise et supervise. Certains exemples de formation manquent
d'étiquette de formation, lorsqu'elles sont utilisées avec une
petite quantité de données étiquetées, peuvent
produire une amélioration considérable de la précision de
l'apprentissage.
4 Apprentissage par renforcement
L'apprentissage par renforcement est un domaine de
l'apprentissage automatique qui concerne la façon dont les agents
logiciels doivent entreprendre des actions dans un environnement afin de
maximiser une certaine notion de récompense cumulative.
3.3 Deep Learning
Une classe d'algorithme d'apprentissages automatique qui
utilisent différentes couches d'unité de traitement non
linéaire pour l'extraction st la transformation des
caractéristique, les algorithmes
84
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
peuvent être supervisés et leur application
comprennent la reconnaissance de modèles et la classification
statique
L'apprentissage profond utilise des couches cachées de
réseaux de neurones artificiels et des séries de calcules
proportionnels complexes.
Exemple d'un CNN :
Figure 44.CNN
?Domaine d'application
L'apprentissage profond s'applique à divers secteurs
des technologies communication par exemples : la communication La
reconnaissance visuelle, la robotique, la bio-informatique, la
sécurité, la sante ect.
4 La classification automatique « Clustering
»
Un cluster est un groupe d'objets, de nombres, de points de
données (informations)
Dans ce chapitre cette application nous permettre de faire un
regroupement non superviser Dans notre cas on va développer un module
l'intelligent du clustering du BBU.
Un « Cluster » est donc une collection d'objets qui
sont « similaires » entre eux et qui sont « dissemblables »
par rapport aux objets appartenant à d'autres groupes. On peut voir
cette définition clairement graphiquement dans l'exemple suivant :
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
85
Figure 45.llustration de regroupement en clusters
5 Déférente algorithme
Le domaine du machine Learning regorge d'algorithmes pour
répondre à différents besoins, il y a plusieurs
d'algorithmes de machine Learning mais nous présentent les algorithmes
les plus basique et redoutables par la suite :
Linear régression : les algorithmes de
régression linéaire modélisent la relation entre des
variable prédictives et une variable cible, elle va trouver une fonction
sous forme de droite pour estimer la relation
Logistique régression : est une
méthode statistique pour effectuer des classifications binaires, elle
prend en entrée des variables prédictives qualitatives et/ou
ordinales.
Support vector machine (svm) : est aussi un
algorithme de classification binaire choisira la séparation la plus
nette possible entre deux classes, aussi nommée classifieur aux marges
larges. Naïve bayes : utilisé pour les
classifications de texte basse sur le nombre d'occurrence de mots.
-anomalie détection : pour
détecter des patterns anormaux, cet algorithme est très utile
pour la détection de fraudes dans les transactions bancaires et les
détection d'intrusion.
décision trees : est algorithme qui se
base sur un modèle de graphe (les arbres) pour définir la
décision finale. Chaque noeud comporte une condition, et les
branchements sont en fonction de cette condition (vrai ou faux). Plus on
descend dans larbre, plus on cumule les conditions.
Neurals networks : ils permettent de trouver
des patterns complexes dans les données. Ces réseaux de neurones
apprennent une tache spécifique en fonction des données
d'entrainement.
86
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
Dans ces réseaux on trouve le tiers d'entrée
(input layer) qui va recevoir les données, il va propager les
données par la suite aux tiers caches (hidden layers). Finalement le
tiers de sortie (output layer) permet de produire le résultat de
classification. Chaque tiers du réseau de neurones est un ensemble
d'interconnexions des noeuds d'un tiers avec ceux des autres tiers.
-k-means : un algorithme de clustering en
apprentissage non supervise. On lui donne un ensemble d'éléments,
et un nombre de groupes k. k-means va segmenter en k groupes les
éléments.
Le groupement s'effectue en minimisant la distance euclidienne
entre du cluster et un élément donne.
-gradient descent : un algorithme
itératif de minimisation de fonction de cout. Cette minimisation servira
à produire des modelées prédictifs comme la
régression logistique et la régression linéaire.
6 Réalisation
1 les besoins
Dans la réalisation de notre cluster ont besoin de classer
les paramètres en deux parties les entre
et les sorties
Paramètres d'entrée
-base de donnée qui contient tous les informations du
BBU
-outils d'apprentissage
Paramètres de sortie -les cluster
2 Environnement de travail:
2.1 Environnement matériel:
? Fabriquant: Lenovo ideapad110.
? Processeur: Intel(R) Core (TM) i3-4005U CPU@ 1.70 GHz
? Mémoire RAM: 6 Go.
? Disque dure: 500 Go
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Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
? Système d'exploitation: Windows 10. 2.2
Environnement Logiciel:
-navigateur anaconda
Figure 46.Logo anaconda
Anaconda est une distribution libre et open source des langages
de programmation Python et R appliqué au développement
d'applications dédiées à la science des données et
à l'apprentissage automatique, qui vise à simplifier la gestion
des paquets et de déploiement.
-Jupyter notebook
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Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
Figure 47.Logo jupyter
est une application web utilisée pour programmer dans
plus de 40 langages de programmation, dont Python, Julia, Ruby, R, ou encore
Scala. C'est un projet communautaire dont l'objectif est de développer
des logiciels libres, des formats ouverts et des services pour l'informatique
interactive. Jupyter est une évolution du projet IPython. Jupyter permet
de réaliser des calepins ou notebooks, c'est-à-dire des
programmes contenant à la fois du texte en markdown et du code.
Ces calepins sont utilisés en science des
données pour explorer et analyser des données.
3 Principales bloc du module avec description
- préparation de la base de
données
La base de données qu'on nous somme utilise est un
fichier Excel de type .csv qui contient les ID du BBU et sa position,
capacité, etc.
Figure 48.Base de données BBU
- Installation et préparation du
l'environnement
La préparation du l'environnement consiste a
installé les bibliothèques et les outils d'apprentissages
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
Figure 49.Installation de les l'outils
-installé la base de donne et définir leur
extension
Figure 50.Chemin d'accès à la base
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-cette commande pour afficher les informations de la base
de donné
Figure 51.Information sur la base
Figure 52.Décris la base
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Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
Figure 53.Séparation du cible
-cette fonction a pour rôle d'escaladé les
donné entre 0 et 1
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Figure 54.Donné escaladé
Figure 55.Préparation du paramètre
Figure 56.Data détaillé avec pair plot
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Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
Figure 57.Implémenté le cluster
Figure 58.Donné cible classé
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Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
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Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
Conclusion
Dans chapitre 4 : ce chapitre, nous avons
détaillé la conception du pool du BBU, les couches protocolaires
et le type de regroupements basée sur l'intelligence artificielle et
présenté les captures écrans de l'outil qui fait le
regroupement des BBU en des Clusters. Nous avons aussi décrit les
technologies utilisées pour le développement de cet outil.
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Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
Conclusion générale
Au cours de ce travail, nous avons présentés les
différentes étapes qui ont conduit à la réalisation
d'une application de calcule capacité et couverture au sein de
l'entreprise TT
Nous avons commencé au début de notre stage par
une recherche générale les planifications et les cloud ran.
Afin de réaliser l'application, nous avons
expliqué le défi de l'intelligence artificiel dans les
réseaux et en finir par un module de clustering.
Ce projet a fait l'objet d'une expérience
intéressante, très bénéfique pour moi par
l'apprendre de nouvelle technologie qui est la 5G. Il m'a permis de bien
enrichir mes connaissances théoriques et compétences dans le
domaine de la conception et la communication.
En plus, c'était une bonne occasion pour
réaliser un travail concret avec des objectifs bien définis Ce
projet m'a également permis de se familiariser avec l'environnement de
travail et la vie professionnelle.
Finalement des perspectives restent envisageables,
96
Chapitre 4 : Clustering des BBU basé sur l'intelligence
artificiel
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