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Analyse de la rentabilité du secteur informel dans la ville de Bukavu, cas de la vente des cartes SIMs


par Sylvain Mucwale Kyalondawa
Institut Supérieur de Commerce de Bukavu (ISC/BKV) - Graduat 2020
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

Tant que le secteur informel domine celui du formel, la cherté sera toujours le quotidien des

commerçants, par ce que souvent chacun fixe son prix. Et pourtant la cherté ne fait jamais quelqu'un un millionnaire.

(Bouacar Bouaré, Bamako 1997)

II

IN MEMORIUM

Au regretté père, qui nous aviez quitté avant que vous ne participiez à ce dont vous attendiez de nous.

MUGWALE KYALONDAWA Sylvain

III

DEDICACE

A notre mère KITO RIZIKI ;

A toute la famille WASSO `YALONDA'WA Justin ;

A nos frères Innocent, David, Albert et soeurs Dina, Dorcas, Justine et Jilly ;

MUGWALE KYALONDAWA Sylvain

IV

REMERCIEMENT

Nous remercions DIEU, le tout puissant, pour la protection qu'il nous a garantie tout au long de notre vie et du processus de notre formation du premier cycle.

Nos remerciements les plus sincères s'adressent à notre mère KITO RIZIKI et famille restreinte qui, grâce à leurs soutiens matériels, financiers et moraux font de nous une personne capable de vivre dans un monde de solidarité.

Nous n'hésiterons pas à adresser notre profonde gratitude à la famille MUPENGE Justin en particulier qui, de près ne nous a pas lâché dans l'accomplissement de ce travail via sa soutenance de toute forme.

Nous aurons du mal à oublier dans ce remerciement, la famille NYAMACHABO KININGA Floribert pour sa précieuse contribution de tout angle pour la réussite de ce travail ;

Sans être ingrat, nous n'oublierons pas le corps éducatif de l'Institut Supérieur de Commerce de Bukavu ISC/BKV qui fait de nous une production scientifique que nous sommes.

Au corps académique de l'ISC/BKV, spécifiquement à notre encadreur assistant Alyahobe OSEA Guillain pour ses orientations sans laquelle ce travail aurait du mal à aboutir à son objectif.

Mais aussi à nos compagnons de lutte comme Jean de Dieu, Igunzi John, Léon Wakandwa, Mulindwa Moise, Ursule n'sona, Sanjena Mamy, François Xavier, Samuel Kulondwa, Elie Iragi et Jérémie Bin Assani pour leur appui scientifique et moral.

MUCWALE KYALONDAWA Sylvain

V

SIGLES ET ABREVIATIONS

% : Pourcentage

$ : Dollars

Art. : Article

Ass. : Assistant

Av. P.E.L : Avenue Patrice Emery Lumumba

BIT : Bureau International du Travail

BKV : Bukavu

CAB/MIN : Cabinet Ministériel

CERUKI : Centre de Recherche Universitaire du Kivu

D1 : Décile 1

D9 : Décile 9

DGI : Direction Générale des Impôts

EID : Ecart Inter Décile

EIQ : Ecart Inter Quartile

Etc. : ainsi de suite (et cætera)

FEC : Fédération des Entreprises du Congo

Http : Hyper Text Transfert Product

ISC : Institut Supérieur de Commerce

IPMEA : Inspection Provinciale des Petites, Moyennes Entreprises et Artisanale

LT : Long Terme

N° : numéro

P : Page

Q1 : quartile 1

Q9 : Quartile 9

RDC : République Démocratique du Congo

S-K : Sud-Kivu

TFC : Travail de Fin de Cycle

Www: World Wide Web.

VI

LISTE DES TABLEAUX

Tableau numéro 1 : définitions de la rentabilité 5

Tableau numéro 2 : définitions du secteur informel 6

Tableau numéro 3 : notions sur la rentabilité 6

Tableau numéro 4 : les avantages et les inconvénients du secteur informel .....8

Tableau numéro 5 : revue de littérature empirique 9

Tableau numéro 6 : Répartition de la population de la ville de Bukavu 12

Tableau numéro7 : Répartition de marché dans ville de Bukavu 13

Tableau numéro 8 : Présentation des résultats 18

Tableau numéro 9 : statistiques descriptives du secteur informel de vente des cartes sim 24

Tableau numéro 10 : analyse de la rentabilité .29

Tableau numéro 11 : montant du capital initial 44

Tableau numéro 12 : chiffre d'affaire journalier 45

Tableau numéro 13 : dépenses journalières . 46

Tableau numéro 14 : recettes journalières 48

VII

Résumé :

Ce document est le résultat des analyses menées sur la rentabilité du secteur informel de vente des cartes sim dans la ville de Bukavu dont l'objectif est d'étudier la rentabilité du secteur informel à Bukavu. Nous avons abouti aux résultats grâce à un questionnement qui consistait à savoir quel est le niveau de la rentabilité du secteur informel.

De manière générale, nous avons examiné les concepts : (1) rentabilité du secteur informel qui est le gain réalisé par une personne qui exerce une activité économique quelconque dans un secteur informel et ses quelques composantes dont la rentabilité économique, financière et commerciale. (2) Le secteur informel qui est l'ensemble d'activités productrices des biens et services qui échappent au système fiscal. Ses caractéristiques, ses avantages et ses désavantages. Les résultats des enquêtes montent que le secteur informel de ventes des cartes sim à Bukavu n'est pas rentable et que l'implication massive de la population dans l'activité de vente des cartes sim est due au chômage et à la recherche de survie.

Summary :

This document is the result of analyses wich belong to the informal sector of selling sim cards in Bukavu city that has the objective to study the rentability of selling sim card in Bukavu city. Our examinations takes generaly about rentability of informal sector which is a win which is realised by a person who practice economic activities in informel sector. And it's derivated, that are return on capital employed, return on investissement and commercial rentability, we spoke in this document also about informal sector that is activities of product of things or services but that are escap from taxation system. And it's caracteristics, it's advantages and it's desadvantages.

The results of investigation show that informal activities which are done by sellers of sim cards isn't profitable (rentable). They show again that people is implicated massivelly in informal sector because of missing vacancies (jobs) and `cause of survival research.

Les études qui se sont intéressées à l'analyse de la rentabilité du secteur informel peuvent être groupées en deux catégories distinctes. Premièrement, les études qui ont traitées de l'émergence

- 1 -

0. INTRODUCTION

0.1. Problématique

La rentabilité d'une activité informelle est le gain réalisé par l'ensemble de personnes qui exercent une activité économique quelconque dans un secteur informel (Lautier et al., 1984). Ce dernier désigne l'ensemble d'activités productrices des biens et services qui échappent à la règlementation de l'Etat : manque de régulation, d'enregistrement au registre de commerce et de crédit mobilier, de numéro d'identification nationale, et de patente, le travail n'est pas formalisé, le caractère ambulant de l'activité, etc (Gauthier, 1992).

La rentabilité du secteur informel revêt une importance capitale pour les exploitants informels. Premièrement, bien que les marchés soient concurrentiellement non règlementés, la rentabilité de ce secteur permet d'occuper les personnes à faible scolarité et à faible intensité de travail (Maldonado 2001). La catégorie des personnes se trouvant dans la petite échelle d'activités y évoluent grâce à la rentabilité qu'elles réalisent. Cela réduit en quelque sorte le banditisme, la délinquance, etc (Verna et al. 1994). Deuxièmement, la facilité d'entrée et de sortie, l'utilisation des ressources locales à faible technologie, le non application des règles légales et administratives faciliterait l'entrée des exploitants à très faible revenu. L'informalité accroit la rivalité dans ce secteur, ce qui réduirait le profit de l'exploitant individuel.

A cette importance est associée certaines réalités informelles, l 'informel intervient pour plus de 70% dans les opérations de la vie socioéconomique de la population. A l'issu du rapport national pour le développement humain, la population de Bukavu intervient à 91% dans l'informel et génèrent par ailleurs 95,2% des revenus des ménages. (Mihigo et al., 2017, p.3)

La pertinence d'étudier la rentabilité du secteur informel est dictée par deux arguments complémentaires majeurs. Premièrement, la rentabilité dégagée de ce secteur agit à la fois comme support de sécurité et amortisseur des chocs sociaux (la délinquance, phénomène enfant de la rue, prostitution, banditisme, ...) dans la logique où la plupart des familles de la ville de Bukavu survivent sous couverture de cette marge (thimakinda, 2018). Deuxièmement, le secteur informel offre une concurrence déloyale sur le marché par rapport au secteur formel, ce qui placerait la qualité égale des produits des activités informelles en meilleure posture sur le marché. Ceci fait alors que l'avantage de l'équilibre socioéconomique des intervenants du marché soit non structuré (Théodore 2016).

- 2 -

de l'économie informelle (Kossiwa et al. 2016), ces études arrivent à la conclusion selon laquelle l'informalité se manifeste le plus souvent par la crise socioéconomique qui touche surtout les jeunes diplômés ou non, ayant, appris ou non, un métier. Ce qui revient à dire que l'absence des politiques viables d'emplois (chômage) et l'endettement des états pauvres contribuent au développement de l'informel. Deuxièmement, les études qui se sont intéressées au revenu du commerce informel (Mulemaza 2014). Ces études partagent que le secteur informel est soumis à des multiples charges, ce qui posse l'exploitant à recourir la plupart des cas, à des aides extérieures et à la famille ; pour tenter d'apaiser la situation et de remettre opérationnelle l'activité qu'il entreprend.

Les vendeurs des cartes sims sont exposés à des différents problèmes. Premièrement, les problèmes d'ordre personnel et d'autres relèvent de leurs fournisseurs (maisons de télécommunication). Certains exploitants indiquent que le problème majeur serait le non écoulement du stock (cartes sims). Pour faciliter un bon écoulement, il est donc question de faire le commerce de rodage avec microphone, ce qui leur faut toute une journée de marche à pieds. Ceci les expose à certaines maladies et avec ce qu'ils gagnent, ils seraient incapables de se soigner. Cependant qu'ils font recours à des aides pour les soins. Deuxièmement, le problème lié au mauvais enregistrement des cartes sims. Ceci est un manque à gagner par conséquent réduit leur revenu. A ce problème s'associe également les problèmes techniques comme ceux d'instabilité de la connexion lors de l'enregistrement des cartes sims. De ces considérations, la question suivante est soulevée : Quel est le niveau de la rentabilité des exploitants informels à Bukavu ?

0.2 Hypothèse

Le résultat d'une investigation menée par Mulemeza (2014) montre qu'il est difficile que le revenu perçu par les femmes oeuvrant dans le secteur informel soit à mesure de couvrir les besoins de leurs ménages faute de quoi, elles font recours à des aides ponctuelles. L'auteur a démontré également que plus les revenus à la disposition de femmes des ménages oeuvrant dans l'informel sont dérisoires, plus elles conjuguent les efforts pour ne pas tomber dans la zone de faillite. Au regard de ces résultats, nous formulons nos hypothèses de la manière suivante :

H1 : la rentabilité du secteur informel serait positive

H2 : le niveau de la rentabilité des exploitants informels serait faible

- 3 -

0.3 Objectifs

L'objectif principal de ce travail est d'étudier la rentabilité du secteur informel à Bukavu. Les objectifs opérationnels sont :(1) identifier les caractéristiques des vendeurs des cartes sims de Bukavu, (2) déterminer le niveau de rentabilité du secteur informel à Bukavu de la part des vendeurs des cartes d'appel.

0.4 Choix et intérêt du sujet

Etant donné que le gouvernement, actuellement, n'arrive pas à mobiliser plusieurs emplois formels aux particuliers (Bahouayila 2016). Ce qui fait les citoyens ; quel que soit leur niveau d'étude, se trouvent massivement au chômage (Kibala, 2012). Cependant, certains pour assurer leur auto prise en charge se lancent dans le secteur informel. Ce dernier leur apparait donc comme un moyen d'investissement rapide et moins couteux. Ces aspects nous ont motivé à s'intéresser à ce thème.

0.5 Délimitation du sujet

Cette étude est réalisée dans la ville de Bukavu, province du Sud-Kivu, RDC. La période d'analyse concerne les données collectées au mois d'Août 2021 à octobre 2021, nous adoptons à cette délimitation temporelle pour mieux cerner les réalités actuelles du terrain, ceci nous a permis de confronter nos résultats après enquête par rapport à ceux des études postérieures.

0.6 Méthodologie

Ce travail fait recours à la méthode statistique pour le traitement des données. Ce travail utilise le questionnaire et des interviews individuels pour collecter les données.

0.7 Difficultés rencontrées et leurs contournements

La rédaction de cette oeuvre a connu pleines de difficultés, à l'instar d'ailleurs de tout travail scientifique. Manque de certains ouvrages nécessaires cadrant avec notre thématique dans les bibliothèques de la place. La difficulté laquelle nous avons jugé bon de consulter les ouvrages en ligne pour essayer d'enrichir ce travail ; il y a également le manque des rapports et statistiques de la mairie, de la division de l'IPMEA du Sud-Kivu, de la division de l'économie S-K pour l'enrichissement de cette étude sur le plan statistique. Le contournement de cette difficulté a été opérationnalisé par des descentes sur les terrains en faisant des entretiens avec les vendeurs des cartes pour essayer d'obtenir plus d'informations mais aussi nous avons été victime de manque des moyens financiers pouvant faciliter le plus rapidement possible la recherche des données, pour le surmonter nous avons usé de notre courage et nos forces en se mouvant à pieds.

- 4 -

0.8 Subdivision du travail

Excepté l'introduction et la conclusion, ce document est composé de trois chapitres. Le premier chapitre porte sur la revue de littérature. Le deuxième chapitre présente le milieu d'étude et démarches d'investigation. Le troisième chapitre est consacré à la présentation, analyse et interprétation des résultats. Les recommandations et suggestions sont mobilisées à la fin de cette étude.

- 5 -

Chapitre premier : REVUE DE LITTERATURE

Nous abordons trois sections majeures dans ce chapitre. Premièrement, nous nous focalisons sur les définitions des concepts clés. Deuxièmement, nous traiterons les différentes théories cadrant avec le sujet. Troisièmement, nous présenterons quelques études antérieures.

Section 1. DEFINITIONS DES CONCEPTS CLES

1. Rentabilité

La rentabilité revêt beaucoup des définitions selon les différents auteurs, c'est ainsi que nous allons examiner les définitions proposées par quelques auteurs

Tableau numéro 1 : définitions de la rentabilité

Auteurs (années)

Définitions

Sewanou (2011)

La rentabilité est l'aptitude d'une entreprise à sécréter un résultat exprimé en unité monétaire. La rentabilité est donc un critère de ce qui est rentable, c'est-à-dire soit qu'il produit une rente et par expansion donne un bénéfice suffisant, soit qu'il donne des bons résultats.

Silem et al. (2004)

La rentabilité est l'expression de la capacité d'un capital investi de procurer des revenus. Cette définition de la rentabilité montre qu'elle est un retour sur investissement.

 

Source : L'auteur suivant la littérature

De ces définitions, nous retenons de manière générale que la rentabilité c'est un indicateur qui montre ce qu'a rapporté un investissement et que l'évaluer la rentabilité d'une entreprise revient à déterminer s performance.

2. Secteur informel

Dans cet aspect nous parlons des sens qu'a le secteur informel. Tableau numéro 2 : définitions du secteur informel

Auteurs (années)

Définitions

Makiadi (2008)

Le secteur informel est l'ensemble des activités économiques légales qui échappent à toute législation en vigueur.

Jacques charme (1992)

Le secteur informel est une activité qui est constituée des sables dans lequel se perdent les effets multiplicateurs du capitalisme. Pour eux, il y a anormalité et illégalité dans ce secteur.

BIT (1993)

Le secteur informel est un ensemble d'unités produisant des biens et des services en vie principalement de créer des emplois et des revenus pour les personnes concernées.

Source : L'auteur suivant la littérature

Partant des définitions proposées par ces auteurs par rapport au secteur informel, nous en déduisons que le secteur informel est un secteur d'activité qui regorge les exploitants n'ayant pas la capacité de répondre aux normes requises pour le secteur formel.

- 6 -

I.2 : THEORIES RECURENTES

Dans cet aspect notre attention se focalise sur des différentes théories relatives à la rentabilité et au secteur informel afin de bien les exploiter. Nous parlons donc de types de rentabilités et leurs spécificités mais aussi des avantages et inconvénients du secteur informel

I.2.1 Rentabilité

Dans cette partie nous donnons certaines théories qui cadrent avec le concept rentabilité. Tableau numéro 3 : notions sur la rentabilité

Types de

rentabilité

Mesures

Particularité et limites

Auteurs (années)

Rentabilité économique

Est le rapport entre le résultat net d'exercice et l'investissement.

Elle intéresse seulement les investisseurs

financiers, elle n'intègre pas la notion de

risque et ne permet pas à prendre des
décisions.

Renaud

(2014).

Rentabilité financière

Est le rapport entre le résultat net

d'exercice et les capitaux
propres.

Elle intéresse les bailleurs des fonds.

Renaud

(2014).

rentabilité commerciale

Est le rapport entre le résultat net et le chiffre d'affaires.

Elle intéresse le responsable commercial,

elle évalue ce que rapporte chaque unité vendue.

Mohamed

(2011)

Source : L'auteur suivant la littérature

Commentaire : de ce tableau nous remarquons que pour calculer la rentabilité l'élément majeur c'est le résultat net, la démarcation est qu'il y a la rentabilité qui est calculée sur les capitaux fixes, celle qui se calcule sur les capitaux propres et celle qui ne prend que le chiffre d'affaire dans son calcul.

I.2.2 le secteur informel

L'économie informelle prospère là où sévissent le chômage, le sous-emploi, la pauvreté, l'inégalité entre les sexes et la précarisation du travail. Elle joue un rôle important dans des telles conditions, particulièrement en matière de création de revenus, par ce qu'elle est relativement accessible, même sans beaucoup d'instructions ou de qualifications ni des gros moyens techniques ou financiers.

Toute fois dans la plupart de ces cas, on entre dans l'économie informelle non pas par choix, mais par nécessité absolue et pour avoir accès à des activités génératrices de revenus. (Mulemaza 2014).

- 7 -

I.2.2.1. Caractéristiques du secteur informel

En se référant à Meine P. Van (1986) Neuf caractéristiques sont retenues pour caractériser les activités du secteur informel :

Le capital de départ est peu important et est essentiellement constitué de l'épargne personnelle de l'entrepreneur et celle de son entourage ; il s'agit d'exploitation familiale où la proximité parentale et la solidarité ethnico classique prennent le pas sur les considérations purement économiques ; la débrouillardise fait légion pour contourner le manque des moyens ; elle commande d'utiliser les matières locales de même que l'outillage fabriqué sur place ; les qualifications professionnelles sont acquises grâce à une formation sur le tas ; l'apprentissage de fait essentiellement par observation de plus anciens dans le métier ; la capacité de production est faible à l'image de la taille de la quasi-totalité des unités sont l'effectif dépasse rarement dix employés ; la technologie utilisée reste rudimentaire, mais à forte intensité de la main-d'oeuvre ; le marché non réglementé reste concurrentiel et ouvert à tout entrant potentiel et la gestion artisanale, la caisse de l'entreprise et celle du ménage sont très souvent confondues hélas.

I.2.2.2 Aspects positifs et négatifs du secteur informel

Comme tout autre secteur d'activité, le secteur informel présente des avantages et désavantages, nous présentons dans ce point quelques-uns.

Tableau numéro 4 : les avantages et les inconvénients du secteur informel

Avantages

Inconvénients

Permet d'enrayer la pauvreté qualifiée de

réponse populaire contre la crise économique où ses opérateurs se recrutent dans toutes les couches de la population (Iwula 2010)

La prolifération de la corruption, pour éviter le contrôle officiel provoquant un relâchement des moeurs, ce qui est ma pour la société.

Socialement le secteur informel entretien la
pauvreté (Bacchetta et al. 2009).

Source : L'auteur suivant la littérature

De ce tableau nous constatons que le secteur informel a des avantages et inconvénients, toutefois nous retenons que le secteur informel contribue au développement du pays car ça développe l'aspect entrepreneurial.

Section 3. ETAT DE LA QUESTION

Dans cette section, nous reprenons les résultats des différents travaux qui ont travaillé sur des sujets similaires à celui-ci.

- 8 -

Tableau numéro 5 : Les résultats de quelques études antérieures.

Auteur (années)

Objectifs

Méthodologie adoptée

Résultats pertinents

Perspectives ouvertes

Pénélope

(2015)

Déterminer les caractéristiques

du secteur
informel.

Méthodes

descriptive et

analytique :

documentaire, guide

d'entretien,

d'interview et
du questionnaire d'enquête.

Les raisons qui justifient

l'existence de
plusieurs jeunes dans le secteur d'activité

informel sont:
la rentabilité, la

recherche de

survie et le
manque

d'emploi.

Il voulait qu'on s'intéresse à

l'informel étant donné que

l'élément fondamental du

secteur informel est sa logique

de production selon laquelle

l'objectif principal est de
garantir la survie du groupe

familial mais aussi le
dérèglement des marchés et la

présence réduite de l'Etat

permettront l'intégration de

l'économie informelle dans

celle formelle.

Bahizire

(2018)

Analyser le

rendement du

secteur informel

Méthode analytique, technique documentaire.

La vente des

unités de
téléphone

mobile est

rentable, à tel

point que le

profit moyen
trouvé était de 33,58$.

Il a appelé les chercheurs à

poursuivre les études sur
l'importance de la vente des

unités de téléphone mobile
étant donné la nécessité de la communication.

Mulemaza

(2014)

Etudier la

capacité du

commerce

informel à

couvrir les

besoins des

ménages.

Méthode

dialectique et

inductive, la

technique documentaire d'entretien.

le revenu du

commerce informel répond aux besoins de nécessité première

comme la ration alimentaire,

achat des

vivres, de

lubrifiant etc.

il voulait que les études

postérieures s'intéressent au
secteur informel car le revenu du commerce informel comble aux besoins ménager, même dans la période de crise du secteur formel (non payement des agents de l'Etat).

Source : L'auteur suivant la littérature

De ces auteurs nous retenons que l'objectif majeur d'étudier l'informalité c'est de savoir quelle est la marge provient de l'informel, outre savoir quelles sont les dépenses lesquelles ce revenu est soumis, cependant nous observons que le revenu de l'informel couvre à peu près l'ensemble des besoins de nécessité primaire.

- 9 -

Chapitre deuxième: PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

Deux éléments majeurs sont étudiés dans ce chapitre, nous présentons en premier lieu le milieu d'étude (ville de Bukavu) et en deuxième lieu nous nous focalisons sur la démarche d'investigation.

II.1 PRESENTATION DE LA VILLE DE BUKAVU

II.1.1 Dénomination

La ville de Bukavu est le chef-lieu de la province du Sud-Kivu, elle est située dans la partie orientale de la RDC, à l'extrémité du Sud du lac Kivu, elle s'étend entre 2°30' de latitude sud et entre 28°50' de longitude, précisément dans le bassin appelé Eastern Valley du graben où loge les régions des Grands Lacs.

a. Limite :

La ville de Bukavu est limitée : au Nord par le lac Kivu, Au Sud par le territoire de Kabare selon une ligne conventionnelle qui part de l'Est de Panzi en se prolongeant à l'Ouest jusqu'à la rivière Nyamuhinga dans la commune de Bagira. Cette rivière déverse ses eaux dans la Nyaciduduma avant de se jeter dans le lac Kivu au nord, à l'Ouest par les rivières Nyamuhinga et Nyaciduduma constituant la limite ouest de la ville avec le territoire de Kabare, à l'Est par la rivière Ruzizi qui accueille les eaux du lac Kivu les charrie jusqu'au lac Tanganyika en constituant au départ de limite à la ville de Bukavu avec la province Rwandaise de Cyangugu mais aussi, par sa prolongation de limite entre la RDC et les Républiques du Rwanda et du Burundi.

b. Historique

La ville de Bukavu a été fondée en 1900, par l'Inspecteur d'Etat Paul Constermans sur décision du Ministre des colonies, Monsieur JASPAR. En 1925, Bukavu sera reconnue chef-lieu du district du Kivu dont la capitale était à Rutshuru qui à la suite du temps fut transférée à Bukavu. Le transfert du chef-lieu de Rutshuru à Bukavu était dans le but de satisfaire la population européenne y devenue nombreuse et qui se sentait abandonnée à cause de l'éloignement de Rutshuru pour assurer la liaison Nord-Sud. D'autres raisons de ce transfert (Rutshuru-Bukavu) sont non seulement administratives et politiques mais aussi climatiques, touristiques et géographiques. En effet, disons que l'érection de la ville de Bukavu est l'aboutissement des décisions administratives successives ci-après : le 01/07/1900 : Ordonnance-Loi n° 12/137 portant création d'un poste d'Etat à Bukavu, NYALUKEMBA ; Ordonnance-loi n° 27 du Gouverneur de Province Orientale du 04/04/1925 qui crée la circonscription urbaine de

- 10 -

Bukavu ; Ordonnance-loi n° 96 AIMO du 09/1925 faisant de Bukavu le chef-lieu du district du Kivu ; Ordonnance-loi n° 12/375 de la 06/09/1958 portante création de la ville de Bukavu et entrée en vigueur le 01/01/1959. Elle consacre également la création des trois communes dans la ville ci-haut citée (BAGIRA, IBANDA et KADUTU). Bukavu est le chef-lieu de la province du Sud-Kivu depuis 1978.

II.1.3 Organisation administrative

La ville jadis appelée constermansville est le chef-lieu de la province du Sud-Kivu, c'est ainsi que nous avons : Le gouverneur de la province ; l'assemblée provinciale ; le gouvernement provincial ; le directeur de province qui est le chef d'administration ; le maire de la ville ; les bourgmestres des communes et les chefs des quartiers

II.1.4 Aspect démographique

D'une manière générale, la population de la ville de Bukavu est estimée à 1 629 366 habitants selon le recensement de la mairie de Bukavu 2019. Cette population est en pleine évolution, cela est lié à une forte natalité, aux migrations non contrôlées et à l'exode rurale causées par les insécurités de toute sorte. La ville de Bukavu a une multitude des tribus dont la majorité d'entre elles est constituée des Shi, il y a d'autres comme le barega, Bembé, Banyamulenge, Bavira, etc. La population de la ville de Bukavu se statifie de la manière suivante par commune

Tableau 6. La population de la ville de Bukavu

 

Nombre de la population

Bagira

 

488

287

Ibanda

 

671

720

Kadutu

 

465

778

Les étrangers

 

3

581

Total

1

629

336

Source : Mairie de Bukavu, rapport annuel 2019 II.1.5 Aspect économique

Le secteur économique de la ville de Bukavu, comme dans tout le reste de la République Démocratique du Congo est, dominé par le secteur informel et celui des petites et moyennes entreprises. Le lieu du négoce le plus actif reste le marché de Kadutu.

- 11 -

Tableau No 7 répartition de marché dans ville de Bukavu

Commune

Marché

Localité

BAGIRA

Nkafu Mulwa

Bracerie Bagira

IBANDA

Feu-rouge Nguba Nyawera Major vangu kamagema

Av. de la poste Av. P E Lumumba Place muzihirwa Parking essence kamagema

KADUTU

Beach Muenzi

Marché centrale de Kadutu Marché carrière

Av. clinique
Av. Kasali

Quartier nyamugo

Source : mairie de Bukavu, recensement 2019

Dans l'entre-temps faute de commercialisation favorable (routes, pistes) les commerçants ont du mal à accéder dans le milieu rural, pourtant pourvu des produits vivriers de première nécessité. La Ville de Bukavu est un endroit de production et de consommation. La production reste néanmoins faible à tel point que les produits utilisés viennent de l'extérieur du pays et des zones rurales du Sud-Kivu. Les activités sont classées en trois niveaux : la production, la transformation et des services publics et privés rendus aux ménages et aux entreprises.

A. Agriculture et élevage :

L'agriculture pratiquée dans la ville de Bukavu est celle généralement vivrière. Ce sont des femmes qui pratiquent l'agriculture pour la survie de leur famille. Elles cultivent des maniocs, du maïs et les légumes dans des petits jardins de la maison surtout à Bagira. L'élevage est peu développé suite au manque de terrain mais on y observe l'élevage de basse-cour comme les pigeons, poules des lapins surtout à Bagira et Kadutu. Malheureusement, l'élevage et l'agriculture urbaine contribuent au non développement de l'agriculture car les vaches et chèvres en divagation broutent les herbes et dénudent le sol qui se trouve déjà exposé à l'érosion. D'après les statistiques de la division provinciale de l'agriculture, l'élevage et la pèche, la ville de Bukavu compte de 201 agriculteurs et 54 éleveurs. (Source : ministère provinciale de l'environnement, rapport annuel 2019)

B. Pèche

Cette dernière se pratique dans le lac Kivu. Les pécheurs sont organisés en équipe souvent de 8 à 10 hommes. La pèche est pratiquée en pirogue (filet) et avec les hameçons. La production n'est pas suffisante pour la satisfaction de toute la ville. On y pratique principalement la pèche de nilotica et limnotrisa Mydon.

C. Les activités

La ville de Bukavu se trouve en majorité entre les mains de grands opérateurs économiques,

- 12 -

car c'est la seule activité qui domine par manque de travail et d'autres préoccupations. Les grandes activités lucratives et qui assure la survie de la majorité de la population de cette ville aujourd'hui est le petit commerce (Nyoji, 2004). Ce dernier occupe la quasi-totalité des femmes et citoyens à faible revenu. Ce pendant plusieurs marchés animent la ville de Bukavu. On constate qu'il existe des petits commerçants avec un capital moyen $10. Le marché se trouve partout à travers la ville et partie dans les différentes communes fonctionnant tous les jours.

D. Industries

Nous trouvons à Bukavu les sociétés industrielles les plus connues comme : la société BRALIMA qui se spécialise dans la production de la bière et d'autres boissons sucrées, PHARMAKINA qui se spécifie dans la fabrication de la quinine, les boulangeries qui nous fournissent des pains (Alpha, La providence, Idéal, Israël, pain d'or, etc.).

II.2.5 Aspects sociaux et services

Il convient de souligner qu'il existe une diversification culturelle dans la ville de Bukavu tellement qu'il y a présence de plusieurs tribus et ethnies. Le français reste la langue officielle bien que la population parle généralement le kiswahili, une autre des quatre langues nationales du pays. Une multitude des religions s'offrent dont les plus populaires sont les religions, catholique, protestante, musulmane, anglicane, et les témoins de Jéhovah.

a. La santé

Les zones de santé correspondent aux limites administratives de la zone de Bukavu. Ainsi, Bukavu a trois zones de santé publiques : La zone de santé de Kadutu, de Bagira et celle d'Ibanda. Trois hôpitaux généraux de référence (Hôpital général de référence de : Bagira, de Panzi, Ciriri) et d'autres centres de santé privés.

b. L'éducation

La ville compte plusieurs écoles maternelles, primaires, secondaires sans oublier les centres de professionnalisation en diverses options, aussi des instituts supérieurs et universitaires, tant publics que privés avec différents départements et facultés. Les secondaires sont reparties en trois secteurs : officiel, conventionné et privé.

c. Le transport

Bukavu est reliée à d'autres villes et ses villages les voies : lacustre qui est assuré par plusieurs compagnies privées comme Emmanuel, Hiusi, Etoile du Kivu, Akonkwa etc. motorisés et non motorisés et relie la ville de Bukavu et celle Goma au nord Kivu et le centre insulaire de la

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province comme (Idjwi, Birava, Kalehe), et routière. Ces bateaux transportent les biens et des personnes entre Bukavu et Goma sur le lac Kivu.

La voie aérienne à travers l'aéroport de Kavumu situé à 35 Km au nord de la ville dans le territoire de Kabare permet aux hommes d'affaires et aux fonctionnaires de l'administration de joindre rapidement les autres villes du pays.

d. La communication

La ville de Bukavu compte trois maisons de télécommunication dont la société Airtel, la société Orange et la société Vodacom. Ces maisons ont des contacts directs ou indirect selon le cas avec les revendeurs des cartes sim, elles leurs fournissent des produits finis (cartes sim) contre payement. De ces revendeurs on retrouve une certaine catégorie appelée ambassadeurs chez la société Vodacom, chez la société Airtel on les appelle réseau et chez Orange on les appelle Succursale Orange. Cette catégorie (ambassadeurs, réseau et succursale orange) est dotée des équipements de services par la maison (maison point d'accès, sim cartes, téléphone PS d'enregistrement des sim) et est placée sous autonomie juridique de la maison mère, la maison mère paye la taxe pour eux (c'est-à-dire pour les ambassadeurs, réseau et succursale orange) et attend d'eux le revenu issus des ventes, la société a des contrats partiels avec eux et leur donne la carte de membre. Ce qui leur donne droit à une rémunération bien qu'ils soient exploitants informels.

II.2. DEMARCHE D'INVESTIGATION

Dans cette partie nous montrons comment nous sommes arrivés à collecter les données, la manière laquelle nous avons sélectionné notre échantillon et la façon laquelle nous allons traiter les données collectées.

II.2.1 techniques de collecte des données

Deux techniques de collecte des données ont été utilisées pour avoir les données. Premièrement, la technique d'entretien a permis de s'entretenir avec les vendeurs des cartes sim. Nos entretiens s'étaient opérationnalisés à des lieux différents. La plupart d'eux se faisait au lieux du travail des vendeurs et quelques-uns se faisaient en cours de route avec les rodeurs. Nous les avons effectués durant la période du mois d'août à d'octobre 2021. Deux catégories d'entretiens ont été menées. Le premier concernait les vendeurs des cartes sim (17 vendeurs) et prenait à moyenne 12 minutes par entretien. Le deuxième concernait les 3 maisons de télécommunication et chaque entretien prenait à moyenne 25 minutes. L'adoption de la taille de nos entretiens est fonction de deux aspects majeurs. Premièrement nous avons sélectionné 17 vendeurs en se fondant l'idée sur des études antérieures récentes qui ont calculé la variance et la moyenne ainsi

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que l'écart-type. Deuxièmement nous avons pris 3 maisons de télécommunication parce que ce sont les trois sociétés de télécommunication qui existent à Bukavu. Toutes nos questions étaient ouvertes. Les vendeurs des cartes d'appel s'exprimaient en toute liberté sans la moindre réticence. Nous cherchions à savoir pourquoi l'exercice de la vente des cartes sim, quelles sont les difficultés que rencontrent les exploitants informels dans l'exercice de leur métier, comment font-ils pour surmonter à ces contraintes, quelles sont les suggestions que les vendeurs peuvent adresser à leurs fournisseurs pour leur faciliter de gagner une marge considérable. Les questions adressées aux maisons de télécommunication consistaient à savoir comment elles oeuvrent avec les revendeurs de cartes d'appel, sur base de quoi elles fixent le prix de vente des cartes d'appel.

Deuxièmement, le questionnaire d'enquête a permis de généraliser les résultats des entretiens individuels. Les personnes concernées par notre enquête par questionnaire sont des vendeurs des cartes sim, le questionnaire leur était attribué à leur lieu de service, seulement peu nombre des enquêtés était rencontré en cours de route, cependant que nous leur demandions de compléter le questionnaire au même instant. L'enquête s'est réalisée au cours du mois de septembre 2021, les répondants ont été sélectionnés à l'aide de la formule de détermination de l'échantillon proposée par Alain Bouchard (1976). Notre questionnaire comportait deux natures des questions dont on cherchait à savoir en premier lieu l'identité des enquêtés (noms, sexe, âge, adresse, état civil), la seconde phase de notre questionnaire était relative à l'enquête proprement-dite (nature et montant du capital de début d'activité, la natures et montants des dépenses journalières, le CAHT journalier, le montant de gain journalier, ...), de ce fait, 120 questionnaires étaient distribués, nous les avons tout récoltés, 104 questionnaires étaient compléter comme nous le voulions alors que d'autres contenaient des failles à certaines questions, plus précisément au montant du chiffre d'affaire journalier, des dépenses et du gain journalier. Le suivi du questionnaire distribué était assuré par rappel en passant jour après jour au lieu de service de la personne à qui le questionnaire a été distribué mais aussi en responsabilisant une de nos connaissances qui exerce la profession de vendeur des cartes sim pour le récolter auprès de ses collègues de service de Kamagema. Le taux de réponse est de 86,67% alors que le taux de non réponse est de 13,33%.

En utilisant la formule proposée par Alain Bouchard qui considère une population supérieure à 1 million comme une population infinie, il aboutit à 96 sujets en laissant la marge d'erreur de 0,05. Tenant compte de la population de la ville de Bukavu qui est de 1 629 336 personnes nous avons déterminé le taux de sondage par le quotient de l'échantillon de Bouchard par notre population et avons trouvé t= 0,0000589197, le résultat après multiplication du taux par la

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population par commune nous avons trouvé que nous aurons à enquêter 29 personnes dans la commune de Bagira, 40 personnes dans la commune d'Ibanda et 27 personnes dans la commune de Kadutu soit un total de 96 individus dans toute la ville.

II.2.3 Traitement des données

Le traitement des données a été effectué par le recours à la méthode statistique. Cette dernière a été utilisée pour se prononcer sur les statistiques descriptives des dépenses et recettes enfin de dégager le résultat de l'ensemble du secteur.

L'analyse a consisté d'abord à calculer les caractéristiques sociodémographiques. En suite calculer les écarts inter déciles et interquartiles des dépenses, recettes et résultats de l'ensemble du secteur. Enfin, l'analyse a consisté à comparer les dépenses aux recettes des vendeurs des cartes sim en vue de dégager le revenus d'exploitation.

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Chapitre III. PRESENTATION ET DISCUSSION DES

RESULTATS

Le présent chapitre se base sur la présentation des résultats, le calcul des éléments de la statistique descriptive se rapportant à nos résultats obtenus après enquête, leur analyse et interprétation. Outre l'interprétation nous discutons les résultats par rapport à ceux des études antérieures.

III.1. Présentation des caractéristiques des répondants

Cette partie présente les caractéristiques sociodémographiques des enquêtés. Les caractéristiques abordées sont la commune d'activité, le niveau d'étude, Etat civil, âge du répondant, etc.

Tableau numéro 8 : Caractéristiques sociodémographiques des enquêtés

Variables

Modalités

Ensemble de l'échantillon

Hommes

Femmes

Etat Civil

Célibataire Marié(e) Divorcé(e) Veuf(ve)

68(70,83) 25(26,04) 3(3,125) 0

45 (70,31)

17 (26,56)

2 (3,125) 0

23 (71,86)

8 (25)

1 (3,125) 0

Age du répondant

Moins de 20 ans 20 ans à 25 ans 25 ans à 30 ans

19(19,79)

47(48,96)

19(19,79)

16 (25)

22 (34,38)

17 (26,56)

3 (9,38)

25 (78,13)

2 (6,25)

 

30 ans à 50 ans

11(11,45)

9 (14,06)

2 (6,25)

 

Plus de 50 ans

0

0

0

Niveau d'étude

Sans

11(11,46)

10 (15,63)

1 (3,125)

 

Certificat primaire

19(19,79)

15 (23,44)

4 (12,5)

 

Diplôme d'état

44(45,83)

24 (37,50)

20 (62,5)

 

Grade

18(18,75)

11(17,19)

7 (21,88)

 

Licence

4(4,17)

4(46,25)

0

 

Autres à préciser

0

0

0

Commune d'activité

Bagira

29(30,21)

21 (32,31)

8 (25,81)

 

Ibanda

40(41,67)

26 (40,0)

14 (45,16)

 

Kadutu

27(28,125)

18 (27,69)

9 (29,03)

Nature capital de

Capital personnel

58(60,42)

42 (65,63)

16 (50,0)

début d'activité

Emprunt (coopec)

6(6,25)

5 (7,81)

1 (3,125)

 

Dotation

20(20,83)

10 (15,63)

10 (31,25)

 

Endettement auprès d'un tiers

12(12,5)

7 (10,94)

5 (15,63)

Capital de début

Moins de 50$

47(48,96)

26 (40,63)

21 (65,63)

d'activité

50$ à 100$

26(27,08)

18 (28,13)

8 (25)

 

100$ à 150$

18(18,75(

16 (25)

2 (6,25)

 

150$ à 200$

3(3,125)

2 (3,13)

1 (3,13)

 

Plus de 200$

2(2,08)

2 (3,13)

0

Motivations

Chômage

52(54,17)

39 (60,94)

13 (40,63)

 

Profit (rentabilité)

7(7,29)

6 (9,38)

1 (3,13)

 

Survie

32(33,33)

15 (23,44)

17 (53,13)

 

Autres

5(5,21)

4 (6,25)

1 (3,13)

Exercice d'autres

Oui

23(23,96)

21 (31,82)

2 (6,68)

activités

Non

73(76,04)

45 (68,18)

28 (93,33)

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Réseau des vendeurs

Airtel Vodacom Orange MTN Autres

91(94,79) 3(3,125) 2(2,08) 0

0

62 (96,88)

1 (1,56)

1 (1,56)

0

0

29 (90,63) 2 (6,25) 1 (3,13) 0

0

Le chiffre d'affaire journalier

Moins de 50$ 50$ à 100$

80(83,33)

11(11,46)

50 (78,13)

10 (15,63)

30 (93,75)

1 (3,13)

 

100$ à 150$

0

0 (0,00)

0

 

150$ à 200$

2(2,08)

2 (3,13)

0

 

Plus de 200$

3(3,125)

2 (3,13)

1 (3,13)

Nature des dépenses

Taxes

13(13,54)

9 (14,06)

4 (12,5)

 

Payement loyer

20(20,83)

18 (28,13)

2 (6,25)

 

Ratio alimentaire

44(45,83)

28 (43,75)

16 (50,0)

 

Soins médicaux

1(1,04)

0

1 (3,13)

 

Autres

18(18,75)

9 (14,06)

9 (28,13)

Dépenses

Moins de 50$

74(77,08)

44 (68,75)

30 (93,75)

 

50$ à 100$

13(13,54)

12 (18,75)

1 (3,13)

 

100$ à 150$

3(3,125)

3 (4,69)

0

 

150$ à 200$

3(3,125)

2 (3,13)

1 (3,13)

 

Plus de 200$

3(3,125)

3 (4,69)

0

Recettes

Moins de 50$

76(79,17)

49 (76,56)

27 (84,36)

 

50$ à 100$

12(12,5)

7 (10,94)

5 (15,63)

 

100$ à 150$

4(4,17)

4 (6,25)

0

 

150$ à 200$

2(2,08)

2 (3,13)

0

 

Plus de 200$

2(2,08)

2 (3,13)

0

Satisfaction

Oui

46(47,92)

31 (48,44)

15 (46,88)

 

Non

50(52,08)

33 (51,56)

17 (53,13)

Source : notre enquête (valeurs () sont des pourcentages).

Il ressort donc de ce tableau que le secteur informel des cartes d'appel est plus fréquenté par les célibataires. Ces derniers occupent 70,83% de nos enquêtés. Les hommes étant majoritaires, occupent 70,31% sur l'ensemble des hommes pour toutes les modalités prises en compte et les femmes occupent 71,86% de leur totalité. Les célibataires sont suivis des personnes mariées pour un ratio de 26,04% de nos enquêtés dont le ratio occupé par les hommes sur l'ensemble des répondants masculins est de 26,56% et celui des femmes est de 25% sur le total des répondants féminins. Les divorcés qui occupent 3,125% de nos enquêtés dans lequel on trouve 3,125% comme participation des hommes sur leur ensemble et 3,125% comme participation des femmes pour toutes les modalités considérées. On constate donc que l'activité de vente des cartes d'appel n'est pas occupée par les veuf(ves).

La majorité des intervenants dans l'activité de vente des cartes Sim sont des personnes à l'âge intermédiaire entre 20 ans et 25 ans de l'équivalent de 48,96% de nos enquêtés dans lequel on trouve 34,38% d'intervention des hommes sur le total d'hommes et 78,13% des femmes de l'ensemble des femmes. Ces chiffres sont suivis des personnes à l'âge inférieur à 20 ans qui occupe 19,79% dont 25% d'hommes sur le total des hommes toutes les modalités examinées et 9,38% des femmes par rapport au nombre des femmes toutes les modalités confondues. Suivi de celles à l'âge compris entre 25 ans à 30 ans qui occupent 19,79% dont 26,56% d'hommes et

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6,25% des femmes, suivi des individus de 30 ans à 50 ans qui occupent 11,45% par rapport à notre échantillon, dont 14,06% d'hommes sur base de l'effectif des hommes et 6,25% des femmes sur le total des femmes, ce secteur ne couvre pas les personnes du troisième âge.

Un grand nombre de nos effectifs ont un diplôme d'état soit 45,83% par rapport à l'échantillon dans lequel on trouve 37,5% occupé par les hommes sur leur ensemble c'est-à-dire toutes les catégories examinées et 62,5% des femmes sur le total des femmes, suivi de ceux qui n'ont que le certificat d'étude primaire, cette catégorie intervient dans l'informalité de vente des cartes d'appel à hauteur de 19,79% dans lequel on trouve 23, 44% des hommes et 12,5% d'intervention des femmes, suivi des ceux qui ont un diplôme universitaire de graduat qui participent à 18,75% dont 17,19% des hommes sur le total des répondants masculins et 21,88% des répondants féminins sur leur ensemble, en suite ceux qui n'ont pas un niveau d'étude, ce dernier participent hauteur de 11,46% dans notre échantillon dont 15,63% d'intervention des hommes dans l'ensemble des hommes et 3,123% des femmes dans leur ensemble.

Notre échantillon est constitué de 30,21% de la population de Bagira contre 41,67% de la commune d'Ibanda et contre 28,125% de la commune de Kadutu. Cependant dans la commune de Bagira les hommes ont été majoritaire et représentent 32,31% de total des hommes pour toute la ville contre 25,81% des femmes sur le total des femmes consultées. Dans la commune d'Ibanda les hommes sont majoritaires et représentent 40% sur le total des hommes avec lequel nous nous sommes entretenus, les femmes occupent donc 45,16%, en fin dans la commune de Kadutu les hommes enquêtés occupent 27,69% sur l'ensemble des hommes les femmes étant de 29,03% sur leur ensemble.

En ce qui concerne la nature du capital initial 60,42% de nos enquêtés ont débuté leur activité avec leurs capitaux personnels, une grande partie est occupée par les hommes 65,63% dans l'ensemble des hommes contre 50% occupé par les femmes dans l'ensemble des femmes, cette catégorie est suivie par des gens qui ont reçu des aides diverses pour débuter leurs affaires. Ces derniers représentent 20,83% de nos enquêtés la participation en genre en terme de nombre est égale soit 10 hommes et 10 femmes, la démarcation entre ces deux éléments intervient au niveau de participation en terme de ratio dans l'ensemble des répondants masculins et féminins.

Les premiers participent à hauteur de 15,63% dans le total des répondants hommes pour le critère nature du capital début d'activité contre une participation des femmes de 31,25% dans l'ensemble des femmes ayant répondu à ce critère, suivi de 12,5% des gens qui ont recouru à

Pour ce qui est du chiffre d'affaire nous constatons qu'un grand nombre des vendeurs réalisent un chiffre d'affaire inférieur à 50$ soit 83,33%. Les femmes qui réalisent ce chiffre d'affaire

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des emprunts auprès des tiers, les hommes étant de 10,94% et les femmes étant de 15,63% et à la dernière position on trouve 6,25% qui ont fait appel à des emprunts auprès des coopératives.

Cependant la majorité 48,96% a approuvé avoir intégrer le secteur informel de cartes d'appel avec un investissement inférieur à 50$ suivi de 27,08% de nos enquêtés ayant affirmé avoir débuté avec un revenu intermédiaire entre 50$ et 100$ en suite 18,75% ont commencé à pratiquer l'informalité des cartes d'appel avec un capital compris entre 101$ à 150$ et puis 3,125% ont investi un revenu intermédiaire entre 151$ et 200$ en fin ceux qui ont un investissement supérieur à 200$ soit 2,08%. Dans toutes ces catégories les hommes sont majoritaires, dans la première ils représentent en nombre 26 sur 62 soit 40,63% contre 21 sur 32 soit 65,63%, dans la deuxième catégorie les hommes occupent 28,13% contre 25% des femmes, dans la troisième catégorie les hommes atteignent 25% et les femmes 6,25%, dans la troisième catégorie les hommes participent à 3,13% les femmes occupent également 3,13%.

[a raison ultime de l'implication massive dans ce secteur reste le chômage avec 54,17% de notre échantillon dans lequel on trouve 60,94% d'hommes et 40,53% des femmes, à l'échelle décroissant de ceux qui y sont pour la recherche de survie soit 33,33% de nos enquêtés dont 23,44% des effectifs masculins sur l'ensemble des hommes et 53,13% des féminins sur leur totalité, 7,29% participent par raison d'obtention de la rentabilité en fin 5,21% considèrent l'activité de vente des cartes d'appel comme du passe-temps.

Quel que soit la raison de leur implication dans l'informalité en question, certains n'ont pas arrêté d'investir dans d'autres activités génératrices de revenu, ils sont minimum et occupent que 23,96% de nos enquêtés lesquels les hommes occupent 31,82% des hommes contre 6,68% des femmes, ceux n'ayant pas d'activités secondaire vont jusqu'à 76,04% les quels les hommes vont jusqu'à 68,18% de l'ensemble des hommes contre 99,33% des femmes.

[a vente des cartes d'appel reste plus active à travers le réseau Airtel, car 94,79% des enquêtés s'y focalise, nous rencontrons 96,88% des hommes sur le total des réponses données par les hommes et 90,63% des femmes sur leur total, le réseau Airtel est suivi par Vodacom qui est actif selon les résultats de nos enquêtes à hauteur de 3,125% dont 1,56% des hommes et 6,25% des femmes en fin nous trouvons 2,08% de nos enquêtés qui s'intéressent plus sur le réseau orange dont on trouve 1,56% dans le total masculin et 3,13% des femmes dans l'effect if féminin.

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journalier représentent 93,75% dans le total des femmes, les hommes occupent que 78,13% dans leur ensemble. Cette catégorie est suivie par 11,46% des enquêtés qui réalisent journellement une somme de vente comprise entre 51$ à 100$ où on trouve d'entre les hommes 15,63% et 3,13% des femmes. Ceux qui gagnent plus de 200$ occupent 3,125% de notre population dont 3,13% occupé par les hommes et 3,13% fait des femmes, en dernière position on trouve 2,08% de nos enquêtés qui réalisent un CA journalier de 151$ à 200$.

Le revenu de la majorité des vendeurs à peu près 45,83% de nos enquêtés couvre les dépenses de ration alimentaire, 43,75% des hommes accumulent cette charge d'alimentation et 50% des femmes les font, au détriment de la ration alimentaire 20,83% de nos enquêtés dépensent pour le payement du loyer. Les hommes étant représenté à 28,13% d'entre eux, les femmes à 6,25% d'entre elles, nous avons remarqué également que 18,75% de nos enquêtés accumulent des charges multiples diverses dont on trouve 14,06% des hommes et 28,13% des femmes, en quatrième lieu nous trouvons que13,54% de nos enquêtés payent la taxe à concurrence de la participation des hommes de 14,06% contre 12,5% des femmes, il en demeure que seulement 1,04% de nos observations utilisent leur revenu pour couvrir les dépenses des soins médicaux.

Par conséquent 77,08% de nos observations affirment dépenser moins de 50$ le jour, soit 68,75% des hommes entre eux et 93,75% des femmes d'entre elles, cette catégorie des dépenses est suivie par 13,54% de nos enquêtés qui dépensent de 51$ à 100$ dans le ratio occupé par les hommes sur l'ensemble d'hommes ayant répondu à ce critère est de 18,75% contre 3,13% des femmes, en fin 3,125% des enquêtés dépensent de 101$ à 150$ le jour soit 4,69% des hommes sur leur total, 3,125% des enquêtés engagent des dépenses équivalentes de 151$ à 200$ soit 3,13% des hommes et 3,13% des femmes, en fin 3,13% des observations arrivent à l'échelle supérieur à 200$ le jour ce dernier niveau n'est occupé que par les hommes à un niveau de 4,69%.

De ces dépenses 79,17% des enquêtés ont approuvé qu'ils gagnent par jour moins de 50$, la catégorie dans laquelle les hommes représentent 76,56% des hommes ayant répondu au critère recettes journalières contre 84,36% occupés par les femmes sur leur total, 12,5% gagnent un profit de l'intervalle de 51$ à 100$ dont on constate que les hommes sur leur totalité qui gagnent ce revenu par jour représentent 10,94% les femmes représentent 15,63% sur le total femmes. Ceux qui gagnent de 101$ à 150$ occupent que 4,17% des enquêtés, tous, sont des hommes et occupent un pourcentage de 4,25% sur le total des hommes, 2,08% réalisent un gain estimé dans l'intervalle de 150$ à 200$ tous étant hommes représentent 3,13% sur l'ensemble des

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hommes mais aussi 2,08% gagnent plus de 200$ par jour, le tout est masculin et vaut 3,13% comme participation en terme de pourcentage dans le total des hommes. Quelque soit le profit réalisé journellement 52,08% de nos enquêtés ne trouvent pas satisfaction dans l'exercice de leur profession de vendeurs des cartes d'appel dont 51,56% des hommes insatisfaits contre 53,12% des femmes, seulement 46,92% des enquêtés sont satisfait de leur business dont 48,88% des hommes contre 46,88% des femmes.

III.2 Présentation des résultats

Dans cet aspect nous montrons les résultats des calculs statistiques tenant compte des données obtenues à l'enquête par questionnaire.

Tableau numéro 9 : statistiques descriptive du secteur informel de vente des cartes sims

 

Capital début

Chiffre d'affaire

Dépenses

Profit

Moyenne

66,15

40,1

45,83

42,71

Ecart-type

49,2

42,38

46,83

41,66

Mo

35,1

27,5

28

27,5

Me

52,42

30,5

33

32

Q1

26,031

15,5

16,5

16,5

Q3

98,57

45,5

49

48

EIQ

72,54

30

32,5

9

D1

10,5

269,5

7

7

D9

137,5

79,5

98

94

EID

127,5

349,1

91

87

Source : notre enquête.

Partant des informations qui nous sont fournies par le tableau n° 9, nous constatons que toutes les catégories des vendeurs des cartes sim ont au total 6 350$ comme capital de début d'activité, soit la moyenne 66,15$, la variance de 2 420,78 et l'écart type (mesure la dispersion des variables autour de la moyenne de cette population) de 49,2$. De cet écart-type, on peut facilement dire que les valeurs sont concentrées au tour de la moyenne obtenue car étant inférieur à la moyenne.

Les résultats se rapportant à la médiane du capital début montrent que la plupart des vendeurs des cartes sim soit 47 personnes parmi nos enquêtés ont débuté avec un revenu inférieur à 35,1$ ; de ceci nous en déduisons que l'implication massive de la population dans le commerce des cartes sim est fonction du revenu, tel qu'on peut le constater qu'il est difficile d'entreprendre dans une activité formelle et remplir toutes les obligations pour intégrer le secteur formel avec un revenu ne dépassant pas 35,1$. Alors qu'on a possibilité d'entreprendre dans les activités informelles des ventes des cartes sim à moindre coût.

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Les résultats se rapportant à la variable montant du capital de début d'activité montrent que 50% d'observation ont commencé leur activité avec un capital inferieur a 52,42$; ce qui revient à dire que 50% autres de nos enquêtés ont débuté leur affaire avec plus de 52,42$. A ce constat nous remarquons que le secteur informel reste le seul moyen de motivation du business des personnes à bas revenu. Le revenu moyen des vendeurs des cartes sim se trouve dans une échelle de 50 à 100$ telle qu'est démontré dans le calcul de la médiane considérant la variable capital début en annexe de ce document à la fréquence cumulée croissante soit à 76% de notre échantillon.

Les résultats liés à la détermination du quartile, indiquent qu'environ 25% de nos enquêtés ont moins de 26,031$ comme capital initial par conséquent, les 75% restant ont plus de 26,031$ comme capital début d'activité. Tel qu'on peut le constater les 25% de notre échantillon se trouve bien réellement dans la classe de revenu inférieur ceci nous ramène à affirmer l'hypothèse selon laquelle le secteur informel a en son sein une grande portion des investissements à capital initial moindre. On peut comprendre pourquoi ce secteur est prépondérant dans la ville de Bukavu du fait que cette tranche de revenu inférieur occupe jusqu'à 49% de notre échantillon.

Environ 75% des enquêtés possèdent un investissement inférieur à 98,57$ par ricochet il n'y a que 25% des enquêtés qui ont un investissement supérieur à 98,57$. Comme on le constate, investir jusqu'à échelle de 98,57$ signifie que le coût de l'investissement varie selon les preneurs des cartes sims qu'a un opérateur, cependant un opérateur cherche à se procurer des clients même en dehors de la ville dans l'objectif d'améliorer sa rentabilité.

Il ressort de ce calcul que 10% des vendeurs des cartes sim ont un revenu inférieur à 10,5$ cela veut dire qu'au-delà de ce 10% les vendeurs ont un revenu supérieur à 10,5$. L'expansion de ce 10% des individus ayant au moins 10,5$ dans l'informel est donc fonction de leurs capitaux propres, car aucune activité formelle ne peut résister à des contraintes fiscales avec un revenu équivalent à 10,5$

Les résultats liés aux déciles du capital de début d'activité indiquent qu'environ 90% des vendeurs des cartes sim possèdent au moins 137,5$, de ce constat nous signalons donc que la probabilité est forte d'avoir un capital initial supérieur à 137,5$ pour les 10% de l'échantillon restant. La raison de la détention d'un revenu inférieur à 135,5$ est que si ces investisseurs avaient plus de ce capital ils intégreront le marché formel.

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Partant de informations qui nous sont fournies par le tableau, nous venons de constater que toutes les catégories des vendeurs des cartes sim réalisent au total 3 850$ comme chiffre d'affaire journalier, la valeur de la moyenne par vendeur étant égale à 40,1$ à moyenne par vendeur. La variance de cette population en considérant l'élément chiffre d'affaire étant égal à 1 795,78, la valeur de la dispersion des variables au tour de la moyenne est de 42,38 ; nous avons donc une dispersion importante étant donné que l'écart-type est supérieur à la moyenne.

Les résultats du chiffre d'affaire indiquent que la majorité de nos enquêtés soit 80 personnes réalisent un chiffre d'affaire journalier inférieur à 27,5$, à ce constat nous signalons qu'une partie minime ont un Chiffre d'Affaire supérieur à 27,5$ par jour. Ce chiffre d'affaire moyen pour les 80 personnes peut se justifier de façon qu'on ne peut pas espérer à des grandes réalisations (réalisation d'un chiffre d'affaire journalier) si on a un capital en circulation qui est faible. De ce fait, après calcul de la médiane qui nous renseigne à combien s'élève le chiffre d'affaire journalier réalisé par au moins 50% de notre échantillon. Il en découle du calcul en tenant compte de la variable chiffre d'affaire que 50% de nos enquêtés réalisent un chiffre d'affaire journalier inférieur à 30,5$ par conséquent le reste des enquêtés réalisent un chiffre d'affaire journalier de plus de 30,5$ par jour. Quant au quartile 1, précisant le chiffre d'affaire journalier d'au moins 25% de nos enquêtés, nous remarquons qu'environ 10% de nos enquêtés réalisent un chiffre d'affaire journalier inférieur à 15,5$ ce qui revient à dire que 90% des enquêtés ont un chiffre d'affaire journalier supérieur à 15,5$. Les 90% étant dans la classe de ceux qui ont débuté avec un capital un peu important, d'entre eux il y a donc ceux qui vont en progression pour décrocher le marché formel.

Après analyse du quartile 3 nous constatons que 75% des observations réalisent un chiffre d'affaire supérieur à 45,5$ c'est-à-dire qu'au-delà de ce ratio les vendeurs réalisent un chiffre d'affaire journalier supérieur à 45,5$. Environ 90% des enquêtés ont un chiffre d'affaire journalier inférieur à 79,5$, ceci se justifie par ce qu'à l'échelle supérieur à 79,5$ nous pouvons déjà rencontrer le secteur normal, de ce fait le gouvernement ne laissera pas ceux qui atteignent plus de ce chiffre d'affaire échapper à leur contrôle, d'ailleurs quand on réalise une somme des ventes d'au-delà de 79,5$ par jour l'entreprise se retrouve déjà dans la classe des micro entreprises étant donné que le chiffre d'affaire annuel varie déjà de 10 000 000fc à moins de 80 000 000FC par an, ce qui est dans la normalité accessible à l'imposition de l'IBP. L'usage du décile 9 montre qu'environ 90% des enquêtés ont un chiffre d'affaire journalier inférieur à 349,1$par jour. Le fait de détenir moins de 349,1$ pour les 90% reste valable dans un secteur d'où on retrouve moins des capitaux en circulation car les réalisations journalières en soie

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dépendent en quelque sorte de la valeur de son fond de roulement, à ceci nous pouvons dire alors que la portion restante c'est-à-dire les 10% restant atteignent un chiffre d'affaire journalier supérieur à 349,1$.

Les résultats se rapportant à la variable dépenses journalières, indiquent que tous les vendeurs des cartes sim dans toutes les catégories confondues réalisent une dépense journalière de 4 400$ soit une dépense à moyenne de 45,83$ par jour par vendeur. La valeur de la dispersion au tour de la moyenne est de 46,83, nous avons donc une dispersion importante étant donné l'écart-type supérieur à la moyenne. Cet écart type nous renseigne sur une grande hétérogénéité en termes des dépenses de notre population cible dans la ville de Bukavu. Cette hétérogénéité est confirmée par les dépenses minimales et maximales. Il y a donc ceux qui dépensent 0 à 50 $ en un jour alors que d'autres vont jusqu'à 200$ et plus par jour.

Après calcul du mode des dépenses journalières nous observons que la grande partie de nos enquêtés ont une dépense journalière de moins de 28$ par jour soit 74 enquêtés. Ces dépenses comprennent et les dépenses de réapprovisionnement en stocks et les dépenses familiales. De ces résultats nous pouvons dire que le fait de dépenser moins de 28$ par jour pour la majorité de nos enquêtés est fonction du montant du capital investi.

Nous utilisons la médiane pour faire correspondre la valeur en terme d'unité monétaire ce que peut atteindre le 1/2 des observations. De ce fait, nous avons donc trouvé qu'environ 50% de nos enquêtés font une dépense journalière de moins de 33$ par conséquent le reste, autres 50% accumulent une dépense supérieure à 33$ par jour. Du quartile nous constatons que 10% de nos enquêtés dépensent environ moins de 16,5$ par jour, ceci revient à signaler qu'il y a probabilité que 90% des vendeurs des cartes sim dépensent au-delà de 16,5$. Ces dépenses sont relatives à la théorie de la satisfaction des besoins selon LaGrange qui, selon lui, on ne consomme (on ne dépense) pas au-delà de son revenu, ce qui nous revient à dire que ces dépenses effectuées sont fonction du revenu, de ce fait un constat se dégage selon lequel, aussi bien que les dépenses suivent une variation en hausse c'est-à-dire que le secteur informel des cartes d'appel trouve une amélioration et est en train d'embrasser le secteur structuré. Du calcul du quartile 3, nous observons qu'au moins les 3/4 de nos enquêtés dépensent moins de 49$ par jour. Ces dépenses sont relatives à la théorie de la satisfaction des besoins selon LaGrange qui, selon lui, on ne consomme (on ne dépense) pas au-delà de son revenu, ce qui nous revient à dire que ces dépenses effectuées sont fonction du revenu, de ce fait un constat se dégage selon lequel, aussi bien que les dépenses suivent une variation en hausse c'est-à-dire que le secteur informel des

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cartes sim trouve une amélioration et est en train d'embrasser le secteur structuré. Quant au calcul du décile 1, nous remarquons qu'au moins 10% de nos observations ont une dépense inférieure à 7$ par jour cela veut dire qu'au-delà de ce 10% les vendeurs ont un revenu supérieur à 7$. Ce qui justifierait en quelque sorte la présence du secteur informel car dans le marché normal l'ensemble des dépenses y compris celles relatives à l'approvisionnement en stock pour 10% ne peut pas être inférieur à 7$ car les biens et services formels ont une valeur monétaire important. Il ressort donc de ce calcul que 90% des vendeurs des cartes d'appel ont une dépense inférieure à 98$ cela veut dire qu'au-delà de ce 10% les vendeurs ont un revenu supérieur à 98$

Comme le dit les Keynes, la consommation dépend du revenu, il est donc réel d'avoir des dépenses estimatives à moins de 98$ par jour pour le seuil de 90% considéré, car le revenu de ce dernier étant insignifiant.

Les résultats se rapportant à la variable recettes journalières montrent que toutes les catégories des vendeurs des cartes sim réalisent journellement 4 100$ des recettes. Le revenu moyen par vendeur est de 42,71$, cependant son écart-type étant de 41,66 ; de cet écart-type on peut facilement dire que les valeurs sont concentrées au tour de la moyenne obtenue car étant inférieur à la moyenne. Cet écart type nous renseigne sur une grande hétérogénéité en termes de revenu dans la population de Bukavu. Cette hétérogénéité est confirmée par les revenus minimum et maximum. Il y a donc ceux qui gagnent 0 à 50 $ en un jour alors que d'autres vont jusqu'à 200$ et plus par jour. En se servant de la formule du mode tenant compte des recettes journalières nous observons que la grande partie de nos enquêtés réalise un profit journalier de moins de 27,5$ par jour. Ce profit étant minimal pour l'ensemble de ceux qui le gagnent, ça ne donne pas la chance aux intervenants dans l'activité informelle des ventes des cartes sim de répondre à l'ensemble de leurs besoins et d'avoir de quoi investir, car une activité rentable c'est celle qui procure à l'investisseur le montant initial de son investissement dans le court délai (DRCI) majoré des profits pouvant lui permettre de réinvestir. Il découle donc du calcul de la médiane tenant compte de la variable recette journalière que 50% de nos enquêtés réalisent des recettes journalières inferieures à 32$ par conséquent le reste des enquêtés réalisent par jour plus de 32$. De ce résultat, nous en déduisons qu'il est difficile de gagner plus, dans un marché où on opère à concurrence pure et parfaite. Le quartile montre qu'environ 25% des observations gagnent au moins 16,5$ par jour, la raison ce que l'investissement rapporte en fonction de certains éléments précis entre autre, il y a la valeur de l'investissement, les couts engagés, le chiffre d'affaire, les clients, etc. Etant donné que le cout de l'investissement est faible, les couts liés à l'activité étant complémentaires, le chiffre d'affaire réalisé ne couvre pas l'ensemble des

Les résultats indiquent que la rentabilité des cartes sim est fonction du niveau de revenu en possession de l'opérateur, plus le capital investi est considérable plus ce capital tend à décroitre

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besoins, l'opérateur ne s'attendra pas à gagner trop car les dépenses de nécessité sont multiples à son revenu. De ce fait à plus de 25% il y a probabilité pour les vendeurs d'avoir un bénéfice de plus de 16,5$ de l'usage du quartile 3 nous constatons que 75% des vendeurs des cartes sim à Bukavu gagnent moins de 48$ par jour. La raison ce qu'il est difficile de gagner plus là où on n'est pas monopolaire en investissant peu. De ce fait à plus de 75% il y a probabilité pour les vendeurs de gagner plus de 16,5$

Tenant compte du facteur recette journalière, nous trouvons que le décile soit 10% des enquêtés gagnent moins de 7$ par jour. De ce fait à plus de 10% il y a probabilité pour les vendeurs de bénéficier plus de 16,5$ de cette même logique, environ 90% des vendeurs des cartes sim gagnent moins de 94$ par jour. Le fait de gagner moins de 94$ pour les 90% reste valable dans un secteur d'où on retrouve moins des capitaux en circulation car les réalisations journalières en soie dépendent en quelque sorte de la valeur de son fond de roulement, à ceci nous pouvons dire alors que la portion restante c'est-à-dire les 10% restant atteignent un gain journalier supérieur à 94$.

Tableau n° 10 : analyse de la rentabilité

tranche de revenu en $

Nixi chiffre d'affaire

nixi dépenses

Profit

01-50

2000

1 850

150

51-100

825

975

-150

101-150

0

375

-375

151-200

350

525

-175

201$ à plus

675

675

0

Source : nos investigations

Après examen des procédés statistiques, nous analysons le profit que gagne l'ensemble des exploitants informels des cartes sim et nous constatons que le secteur informel des cartes sim est moins rentable, seulement en investissant peu qu'on peut gagner tel qu'on le constate que beau nombre qui intervient dans la vente des cartes sim a un revenu faible, c'est-à-dire que plus le montant de l'investissement est gros plus le capital décroit tel qu'on le constate à certains niveaux telle qu'est présenté par le tableau ci-dessus.

III.2.2 Discussion des résultats

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si l'opérateur n'a pas des clients réguliers, ainsi pour un investissement intermédiaire entre 1$ à 50$ le profit moyen journalier est de 150$, pour un investissement de 51$ à 100$ l'investisseur supporte un mali d'investissement de 150$, pour un investissement de 101$ à 150$ il y a une perte de 375$, pour celui de 151 à 200$ il y a une perte de 175$ mais aussi pour un investissement de plus de 200$ on constate que les exploitants informels des cartes sim travaillent au seuil de rentabilité c'est-à-dire au prix coutant, ces investissement non rentables sont dues à une accumulation importante des charges c'est-à-dire les charges familiales et les dépenses de réapprovisionnement en cartes sim sont supérieur au chiffre d'affaire journalier que réalise un opérateur.

Dans certains milieux quasiment ruraux, les revendeurs pensent tout d'abord à leur consommation sans pour autant tenir compte du revenu. Partant du tableau n°8 (présentation des résultats), nous observons que la cause de l'implication massive de la population dans l'informel reste le chômage pour un ratio de 54,17% et la recherche de survie pour un ratio de 33,33%. De ce même tableau nous en déduisons que ce secteur regorge les jeunes venant de terminer leurs études scolaire ou académiques car 49,79% de nos enquêtés sont des jeunes ayant un diplôme d'état, 18,75% possèdent un diplôme universitaire ayant un diplôme de graduat et 4,17% en possession de diplôme de licence. Le statut professionnel actuel de ces jeunes gens n'est pas appréciable car 52,8% de nos enquêtés ont besoin de décrocher d'autres emplois.

Nos résultats approchent ceux trouvés par Pénélope (2014), selon lesquels les raisons qui justifient l'existence de plusieurs jeunes dans le secteur d'activité informel et plus particulièrement dans l'activité de vente des unités téléphoniques sont : la rentabilité, la recherche de survie et le manque d'emploi. Aussi le travail de Mulemaza (2015), les résultats de son étude montrent que la participation de la femme qui oeuvre dans le secteur informel est non négligeable de telle façon qu'après ses enquêtes il a montré que le revenu est insuffisant c'est pourquoi elle recourt à des aides diverses pour maintenir statique son capital. Du travail de Ciza (2017) une démarcation se présente car elle, elle a montré que l'informel des unités de téléphones mobiles est rentable du fait qu'après son calcul du profit elle a trouvé un résultat positif de 33,58$, la seule ressemblance entre notre travail et la tienne ce qu'elle a montré que les raisons qui ont poussé ses enquêtés à exercer l'informel sont le manque d'emploi et la recherche de survie.

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Suggestions

Considérant les informations en notre possession, nous suggérons : au gouvernement ; de mobiliser les activités formelles pour le profit de la nation ; de recruter les nouveaux diplômés dans les services publics car bon nombre se plaint soit disant que les services publics sont occupés par les personnes de troisième âge qui ne sont pas retraités ; de mettre en oeuvre les services d'accompagnement des jeunes entrepreneurs, les services d'octroi des prêts et des financements pour la bonne marche de leur activité car nombreux ont montré qu'ils essayent d'entreprendre mais suites aux contraintes des obligations étatiques à remplir ils n'arrivent pas à progresser, ils ont souligné le manque des volontés du gouvernement comme frein à la continuité de leurs activités ; de réduire les taxes pour permettre aux intervenant dans le secteur informel d'améliorer davantage la rentabilité et de règlementer le marché.

Aux revendeurs des cartes sim : de forme des mutuelles de solidarité pour la défense de leurs intérêts

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CONCLUSION

Nous voici au terme de notre travail portant sur l'analyse de la rentabilité du secteur informel dans la ville de Bukavu, cas des ventes des cartes sim. Lequel nous nous sommes fixés les objectifs, dont celui d'étudier la rentabilité du secteur informel à Bukavu, d'identifier les caractéristiques des vendeurs des cartes sim de Bukavu et de déterminer le niveau de rentabilité du secteur informel à Bukavu de la part des vendeurs des cartes sim. Un questionnement a orienté notre recherche dont on voulait savoir : Quel est le niveau de la rentabilité des exploitants informels ?

Nous sommes partis des hypothèses selon lesquelles la rentabilité du secteur informel des cartes sim serait positive mais aussi le niveau de la rentabilité des exploitants informels serait faible

Pour vérifier ces hypothèses la méthode statistique a été appréhendée, le collecte des données s'est opérationnalisé par le questionnaire d'enquête et les interviews avec les vendeurs des cartes sim.

Après analyse des données et interprétation des résultats nous avons constaté que le secteur informel des cartes sim est non rentable et que la rentabilité des cartes sim est fonction du niveau de revenu en possession de l'opérateur, plus l'exploitant investi des moyens considérables plus son capital tend à décroitre. Par nos descentes nous avons découvert que la cause de l'implication massive de la population dans l'informel reste le chômage et la recherche de survie. Mais alors, bien que ce secteur ait une rentabilité moindre ne répondant pas à tous les besoins primaires, il reste occupé malgré l'insatisfaction des vendeurs, le secteur informel demeure de nécessité car beaucoup n'ont pas d'autres activités génératrices de revenu.

En définitive, nous pouvons dire que notre première hypothèse a été infirmée alors que la deuxième a été confirmée.

Ainsi, nous ne prétendons pas avoir épuisé toutes les contraintes relatives à cette thématique ni d'avoir atteint la perfection, néanmoins, cette étude ouvre les voies à tout chercheur qui souhaiterait poursuivre les recherches dans ce domaine tellement que le secteur informel de vente des cartes sim est un secteur permettant aux gens à revenu moindre d'entreprendre mais aussi ce secteur assure en quelque sorte la survie d'une certaine catégorie de la population locale. D'où, toujours dans le cadre de compléter cette recherche et de l'enrichir, une étude portant sur l'analyse de la rentabilité du secteur informel dans la ville de Bukavu serait la bienvenue quel que soit le cas, soit la rentabilité des produits maraichers, la rentabilité des unités

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pour cartes sim, la rentabilité du secteur informel des salons de coiffure, de la cordonnerie à l'ancienne couramment appelé korodo etc.

En fin, ce travail étant une oeuvre de chair, il est sujets d'imperfections et ne manquera certainement pas de faire preuve des faiblesses diverses à l'appréciation des gens, c'est pour cette raison que nous sommes ouverts à toute sorte des suggestions.

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LISTE DE REFERENCES

LIVRES

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- 32 -

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RESULTATS......................................................................................................-18-

- 33 -

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE......................................................................................................I INMEMORIUM...................................................................................................II DEDICACE.......................................................................................................III REMERCIEMENT..............................................................................................IV SIGLES ET ABREVIATIONS.................................................................................V LISTE DES TABLEAUX.....................................................................................VI 0. INTRODUCTION.............................................................................................-1-

0.1 Problématique

- 1 -

0.2 Hypothèse

- 2 -

0.3 Objectifs

- 3 -

0.4 Choix et intérêt du sujet

- 3 -

0.5 Délimitation du sujet.

- 3 -

0.6 Méthodologie

- 3 -

0.7 Difficultés rencontrées et leurs contournements

- 3 -

0.8 Subdivision du travail

- 4 -

Chapitre premier : REVUE DE LITTERATURE..........................................................-5-

Section 1. DEFINITIONS DES CONCEPTS CLES

- 5 -

1. Rentabilité

- 5 -

2. Secteur informel

- 5 -

I.2 : THEORIES RECURENTES

- 6 -

I.2.1 Rentabilité

- 6 -

I.2.2 le secteur informel.

- 6 -

I.2.2.1Caractéristiques du secteur informel

- 7 -

I.2.2.2 Aspects positifs et négatifs du secteur informel

- 7 -

Section 3. ETAT DE LA QUESTION

- 7 -

CHAP II PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE....................................................-11-

II.1 PRESENTATION DE LA VILLE DE BUKAVU

- 9 -

II.1.1 Dénomination

- 9 -

II.1.3 Organisation administrative

- 10 -

II.1.4 Aspect démographique

- 10 -

II.1.5 Aspect économique

- 10 -

II.2.5 Aspects sociaux et services

- 12 -

II.2 DEMARCHE D'INVESTIGATION

- 13 -

II.2.1 techniques de collecte des données

- 13 -

II.2.3 Traitement des données

- 15 -

Chapitre III. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTAT

 

- 34 -

III.1 Présentation des résultats - 16 -

III.2 Présentation et discussion des résultats - 21 -

Tableau numéro 9 : statistiques descriptive du secteur informel de vente des cartes sims - 21 -

III.2.2 Discussion des résultats : - 26 -

Suggestion ; -39-

CONCLUSION -39-

ANNEXES ....-40-

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE - 36 -

GUIDE D'ENTRETIEN ..........................................-42-

GUIDED'ENTRETIEN ............................................-43-

- 35 -

ANNEXES

- 36 -

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Nous menons une enquête auprès des revendeurs des cartes d'appel des réseaux de télécommunication de la ville de Bukavu. Notre sujet porte sur "l'analyse de la rentabilité du secteur informel dans la ville de Bukavu cas de la vente des cartes d'appel".

Nous vous prions de bien vouloir répondre aux questions ci-dessous et vous garantissons que les informations fournies ne seront pas diffusées et ne serviront que pour des raisons scientifiques.

I. Identification de l'enquêté

1. Genre a. Masculin

2. Etat civil

b. Féminin

a. Célibataire

b. Marié

c. Divorcé

d. Veuf(ve)

3. Age

a. Moins de 20 ans d. 30 à 50 ans

b. 20 à 25 ans

c. 25 ans à 30 ans e. Plus de 50 ans

4. Niveau d'études

a. Sans d. Diplôme universitaire de grade

b. Certificat d'études primaires e. Diplôme universitaire de licence

c. Diplôme d'état

f. Autres à préciser

5. Quartier de résidence/Commune

II. Enquête proprement dite

1. De quel moyen avez-vous débuté votre affaire a. Capital personnel.

c. Capital doté par un tiers (dons, aides)

- 37 -

b. Endettement auprès des institutions financières (coopec ...)

d. Endettement auprès d'un tiers

2. A combien s'élève votre capital de début d'activité

a. Moins de 50$. d. 151 à 200$

b. 51 à100 $. e. plus de 200$

c. 101 à 150 $

3. Quelles sont les motivations qui vous poussent à exercer cette activité

a. Chômage. c. La survie

b. Profit issu de cette activité (rentabilité). d. Autres

4. A part cette activité, exercez-vous une autre activité pour la survie de votre ménage ?

a. Oui. b. Non

5. Parmi les réseaux de télécommunication permanent à Bukavu, sur lequel vous vous concentrez plus

a. Airtel. c. Orange

b. Vodacom. d. MTN

e. Autres

6. A combien s'élève votre chiffre d'affaires HT (Hors Taxes) journalier à moyenne en dollars

a. Moins de 50$. d. 151 à 200$

b. 51 à100 $.

c. 101 à 150 $

7. Quelles sont vos dépenses journalières

a. Taxes.

b. Payement loyer.

c. Ratio alimentaire

e. plus de 200$

d. Soins médicaux

e. Autres

- 38 -

8. A combien pouvez-vous évaluer en terme de valeur vos dépenses journalières (y compris les dépenses de rachat auprès des fournisseurs)

a. Moins de 50$. d. 151 à 200$

b. 51 à100 $. e. plus de 200$

c. 101 à 150 $

9. En terme de valeur, de combien pouvez-vous évaluer vos profits gagnés journalièrment tenant compte des ventes que vous effectuez et des aides à caractère professionnel (subvention, dons,)

a. Moins de 50$. d. 151 à 200$

b. 51 à100 $. e. plus de 200$

c. 101 à 150 $

10. Êtes-vous satisfait de votre activité ?

a. Oui b. Non

Si non pourquoi

Merci pour votre franche collaboration

- 39 -

GUIDE D'ENTRETIEN AVEC LES VANDEURS DE SIM

Nous réalisons une enquête qui porte sur l'analyse de la rentabilité du secteur informel dans la ville de Bukavu, cas de la vente des cartes sim. Au cours de l'entretien, nous aimerions aborder les thèmes suivants :

1. Quelles sont les raisons qui vous motive à exercer cette activité de vente des cartes sim ?

2. Dans la profession de vendeur des cartes sim, quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

3. Quelle procédure vous mettez en place pour contourner à ces difficultés

4. Quelles sont les suggestions que suggérez-vous à vos fournisseurs pour vous faciliter de gagner une marge considérable.

GUIDE D'ENTRETIEN AVEC LES MAISONS DE

TELECOMMUNICATIONS

1. Quelles relations entretenez-vous avec les revendeurs des cartes sim de Bukavu ?

2. Sur base de quoi fixez-vous le prix de vente des cartes sim.

3. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez avec les vendeurs de cartes sim ? et comment vous y faites face ?

- 40 -

Tableau n° 10 : montant du capital initial

Capital en $

ni

LR

xi

nixi

xi- x

(xi-x)2

ni(xi-x)2

ncc

fréq

Fcc

1-50

47

0,5-

25

1

-41,15

1 693,32

79 586,04

47

0,49

0,49

 
 

50,5

 

175

 
 
 
 
 
 

51-100

26

50,5-

75

1

8,85

78,32

2 036,32

73

0,27

0,76

 
 

100,5

 

950

 
 
 
 
 
 

101-

18

100,5-

125

2

58,85

3 463,32

62 339,76

91

0,19

0,95

150

 

150,5

 

250

 
 
 
 
 
 

151-

3

150,5-

175

 

108,85

11 848,32

35 544,96

94

0,03125

0,98125

200

 

200,5

 

525

 
 
 
 
 
 

201$-

2

200,5-

225

 

158,85

25 233,32

50 466,64

96

0,021

1

+

 

250,5

 

450

 
 
 
 
 
 
 

96

 
 

6

 
 

229 973,72

 

1

 
 
 
 
 

350

 
 
 
 
 
 

Source : notre entretien

Calcul de la moyenne, la variance et l'écart type

X = ?ni??i

n

= 6 350

96

= 66,15

S2= ?(??i-X)ni

n-1

?????? ??????,????

95

=2 420,78

S=IE(??i-X)ni = 49,20 ~1 n-1

Calcul du mode, médiane et Q1, Q3, D1, D9, EIQ et EID

Mo= LRi + a ??1

??1+??2

= 0,5 + 50 47-0

47+(47-26)

= 35,1

96

-47

2

26

= 50,5 + 50

niMe

N

Me = LRi + a2

-ni????????n??

= 52,42

Q1 = LRi + a??

N

4 -ni????????n

ni?? 1

=0,5+50

-0

= 26,031

96

4

47

3N

-ni????????n??

Q3 = LRi + a4

= 50,5 + 50

=98,57

3.96 47 4

26

ni??3

EIQ=Q3-Q1=98,57 -26,031=72,54

N

D1= LRi + a10

ni?? 1

-ni????????n ??

96

-0

10

47

9N-ni????????n??

D9= LRi + a10

=100,5+50

= 137,5

9.96 73 10

18

ni??9

=0,5+50

= 10,5

- 41 -

EID= D9-D1=137,5 - 10,5 = 127,5

Tableau n° 11 : chiffre d'affaire journalier

Chiffre d'affaire en $

Ni

LR

Xi

nixi

xi- x

(xi-x)2

ni(xi-x)2

ncc

fréq

Fcc

1-50

80

0,5-

25

2

-15,1

228,01

18 240,8

80

0,83

0,83

 
 

50,5

 

000

 
 
 
 
 
 

51-100

11

50,5-

75

 

34,9

1218,01

13 398,11

91

0,11

0,94

 
 

100,5

 

825

 
 
 
 
 
 

101-150

0

100,5-

125

0

84,9

7208,01

0

91

0

0,94

 
 

150,5

 
 
 
 
 
 
 
 

151-200

2

150,5-

175

 

134,9

18 198,01

36 396,02

93

0,02

0,96

 
 

200,5

 

350

 
 
 
 
 
 

201$-+

3

200,5-

225

 

184,9

34 188,01

102 564,03

96

0,03125

1

 
 

250,5

 

675

 
 
 
 
 
 
 

96

 
 

3

 
 

170 598,96

 

1

 
 
 
 
 

850

 
 
 
 
 
 

source : nos investigations

Calcul de la moyenne, la variance et l'écart type

X = ?ni??i3850

=

n

= 40,1

96

S2= ?(??i-X)ni= 170 598,96

n-1 95

= 1 795,78

S=IE(??i-X)ni = 42,38 ~1 n-1

Calcul du mode, médiane et Q1, Q3, D1, D9, EIQ et EID

Mo= LRi + a ??1

??1+??2

= 0,5 + 50 80-0

80+(80-11)

= 0,5 + 50(0,54) = 27,5

= 0,5 + 50

niMe

96

2

80

N

Q1 = LRi + a4

-ni????????n??

= 0,5 + 50

= 0,5+50(0,3) = 15,5

ni?? 1

96

- 0

4

80

3N

-ni????????n??

Q3 = LRi + a4

= 0,5 + 50

= 0,5+50(0,9) = 45,5

3.96 0 4

80

ni??3

N

Me = LRi + a2

-ni????????n??

-

EIQ= Q3-Q1= 45,5-15,5= 30

0

= 0,5+50(0,6) = 30,5

- 42 -

??-ni????????n?? D1= LRi + a10

ni?? 1

=50,5+50

=50,5+50(-6,4)= 50,5-320= -269,5

96

-80

10

11

Interprétation : environ 10% des enquêtés vendent à perte.

80

9.96

10

11

=50,5+50

ni??9

9??-ni????????n?? D9= LRi + a10

= 50,5+50(0,58)= 79,5

EID= D9-D1= 79,5+269,5= 349,1

Tableau n° 12 : dépenses journalières

Dépense s en $

ni

LR

xi

nixi

xi- x

(xi-x)2

ni(xi-x)2

ncc

Fréq

Fcc

1-50

74

0,5-

25

1 850

-20,83

433,89

32 107,8

74

0,77

0,77

 
 

50,5

 
 
 
 

6

 
 
 

51-100

13

50,5-

75

975

29,17

850,89

11 061,5

87

0,14

0,91

 
 

100,5

 
 
 
 

7

 
 
 

101-150

3

100,5-

125

375

79,17

6 267,89

18 803,6

90

0,03

0,94

 
 

150,5

 
 
 
 

7

 

125

125

151-200

3

150,5-

175

525

129,17

16 684,8

50 054,6

93

0,03

0,97

 
 

200,5

 
 
 

9

7

 

125

25

201$-+

3

200,5-

225

675

179,17

32 101,8

96 305,6

96

0,03

1

 
 

250,5

 
 
 

9

7

 

125

 
 

96

 
 

4 400

 
 

208 333,

 

1

 
 
 
 
 
 
 
 

44

 
 
 

Source : nos investigations

Calcul de la moyenne, la variance et l'écart type

X = ?ni??i

n

= 4 400

96

= 45,83

S2= ?(??i-X)ni = 208 333,44

n-1 95

= 2 192,98

S=

??

-ni????????n??

Me = LRi + a2

= 0,5 + 50(0,65) = 33

96

2

= 0,5 + 50

niMe

74

- 0

??

Q1 = LRi + ai

4 -n

????????n??

= 0,5 + 50

= 0,5+50(0,32) = 16,5

ni?? 1

96

- 0

4

74

v?(??i-X)ni = 46,83 n-1

Calcul du mode, médiane et Q1, Q3, D1, D9, EIQ et EID

Mo= LRi + a ??1

??1+??2

= 0,5 + 50 74-0

74+(74-13)

= 0,5 + 50(0,55) = 28

- 43 -

Q3 = LRi + a

3?? -????????????????

4

??????3

= 0,5 + 50

3.96

4

0

= 0,5+50(0,97) = 49

74

 

EIQ= Q3-Q1= 49-16,5= 32,5

D1= LRi + a10

?????? 1

=0,5+50

= 0,5+50(0,13)= 7

??

-?????????????? ??

96

-0

10

74

9?10 ? -????????????????

D9= LRi + a

=50,5+50

= 50,5+50(0,95)= 98

9.96 74 10

13

??????9

EID= D9-D1= 98-7= 91

Tableau n° 14 : recettes journalières

recettes en $

ni

LR

xi

Nixi

xi- x

(xi-x)2

ni(xi-x)2

Ncc

fréq

Fcc

1-50

76

0,5-

25

1

-17,71

313,64

23 836,64

76

0,79

0,79

 
 

50,5

 

900

 
 
 
 
 
 

51-100

12

50,5-

75

 

32,29

1 042,64

12 511,68

88

0,125

0,915

 
 

100,5

 

900

 
 
 
 
 
 

101-

4

100,5-

125

 

82,29

6 771,64

27 086,56

92

0,041

0,956

150

 

150,5

 

500

 
 
 
 
 
 

151-

2

150,5-

175

 

132,29

17 500,64

35 001,28

94

0,021

0,977

200

 

200,5

 

350

 
 
 
 
 
 

201$-+

2

200,5-

225

 

182,29

33 229,64

66 459,24

96

0,021

1

 
 

250,5

 

450

 
 
 
 
 
 
 

96

 
 

4

 
 

164 895,4

 

1

 
 
 
 
 

100

 
 
 
 
 
 

Source : nos investigations

Calcul de la moyenne, la variance et l'écart type

X = ?????????

??

=

4 100

= 42,71

96

S2= ?(????-X)????= 164 895,4

??-1 95

= 1 735,74

S= v ?(????-X)????

??-1 = 41,66

Calcul du mode, médiane et Q1, Q3, D1, D9, EIQ et EID

Mo= LRi + a ??1

??1+??2

= 0,5 + 50 76-0

76+(76-12)

= 0,5 + 50(0,54) = 27,5

-0

= 0,5 + 50

????????

96

2

76

??

-????????????????

Me = LRi + a2

= 0,5 + 50(0,63) = 32

9.96

76

10

12

- 44 -

EIQ=Q3-Q1=25,5-16,5=9

EID= D9-D1= 94-7= 87

??

4 -??????????????

Q1 = LRi + a??

= 0,5 + 50

= 0,5+50(0,32) = 16,5

?????? 1

3??-?????????????? ??

Q3 = LRi + a4

??????3

= 0,5+ 50

= 0,5+50(0,95) = 48

D1= LRi + a10

?????? 1

=0,5+50

=0,5+50(0,13) = 7

??

-?????????????? ??

9??-???????????????? D9= LRi + a10

= 50,5+50

= 50,5+50(0,87)= 94$

??????9

96

-0

4

76

3.96

4

-0

76

96

-0

10

76






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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard