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Impact du taux de change sur le prix des produits manufacturés importés dans la ville de Kamina


par Mukonkole Evariste Isaac
Université de Kamina - Graduat 2021
  

Disponible en mode multipage

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    EPIGRAPHE

    « Une croissance plus forte dans le secteur de biens échangés que dans le secteur de biens non échangés engendre une appréciation réelle tandis que la situation inverse provoque une dépréciation réelle ».

    Isaac Evariste

    DEDICACE

    A toi Eternel Dieu des armées céleste pour ta protection divine ainsi que ta grâce sur ma vie, que ton nom soit béni à jamais car aucun mot ne suffira pour exprimer notre gratitude. Nos profonds remerciements s'adressent à notre cher parent Jean MUTOMBO et MBULA Grâce qui se sont voués corps et âme à notre éducation pour faire de nous ce que nous sommes actuellement. Car sans vous, je ne serai utile dans la société. Que votre amour continue jusqu'à la fin de notre vie.

    Isaac MUKONKOLE

    REMERCIEMENTS

    C'est de tout coeur qu'au seuil de ce travail, nous faisons l'agréable devoir d'exprimer nos vifs remerciements à tous ceux dont le concourt nous a été précieux pour réaliser cette oeuvre, car dit-on, l'union fait la force.

    De ce fait, nous remercions toutes les autorités de l'université de Kamina (UNIKAM) pour avoir organisé à son sein l'agréable faculté des Sciences Economiques et de Gestion, laquelle découle notre formation.

    Nos remerciements sincères et chaleureux s'adressent au corps enseignant de ladite faculté pour l'encadrement et la formation à notre égard pendant ces trois années d'études.

    Nous remercions spécialement le Chef de Travaux SimpliceBANZA MAKONGA, pour son dévouement dans ce travail avec ses multiples et importantes préoccupations mais prenant la direction de ce travail avec beaucoup des rigueurs.

    « Vita sine amicisinsidiarumplena est  » dixit. « La vie sans ami est pleine d'embuche » dit-on. Les conseils sages, les motivations constructives et éducatives venant des amis et connaissances nous obligent à leur dire sincèrement merci : NUMBI BANZA Gaétan, LUBANDA MBUEBUE Mélina, ILUNGA MITONGA Daniel.

    Que tous les héros dans l'ombre qui y ont contribué, de loin ou de près, trouvent ici l'expression de notre gratitude.

    Isaac MUKONKOLE K.

    INTRODUCTION

    L'un des éléments les plus indéniables de la Politique économique d'un pays, ouvert sur l'extérieur, est le taux de change. Ce dernier est considéré à la fois comme un moyen de régulation monétaire et un outil par excellence de compétitivité d'un pays. L'objectif ultime de toute économie est d'atteindre les grands équilibres du carré magique ; à s'avoir la stabilité des prix, la croissance économique, le plein-emploi et l'équilibre de la balance commerciale, la régulation des équilibres internes et externes de l'économie nécessitent une mise en oeuvre d'une politique économique. La politique monétaire et la politique de change sont deux instruments de la politique économique.

    A travers le monde, nous constatons que chaque pays a une monnaie, lui permettant d'évaluer le prix des biens et services ; ce qui fait que le taux de change joue un rôle pivot ou central dans le commerce international en permettant de comparer les prix des biens et services produits dans différents pays. Les ménages utilisent le taux de change lorsqu'ils veulent convertir des prix de monnaie étranger en monnaie nationale.

    Les taux de change sont au coeur des relations économiques internationales et font partie intégrante du paysage quotidien des agents économiques. L'essor des relations commerciales et financières internationales et l'indépendance croissante qui en est la conséquence sont un premier élément explicatif de l'importance stratégique de cette variable (taux de change).

    En plus de sa dimension économique et financière, le taux de change joue un rôle fondamental en tant qu'instrument ou objectif de la politique économique, voire en tant que symbole de la puissance politique. Dans le monde totalement globalisé et sans règles formelles, les économistes cherchent à appréhender les évolutions et les déterminants des taux de change, de plus en plus volatils et échappant à tout contrôle. Jour après jour il y a toujours évolution de la principale devise utilisée dans la ville de Kamina qui est le dollar.

    Dans tout pays, il y a des flux monétaires entrants et des flux monétaires sortants. Ces mouvements traduisent la présence des différentes monnaies qui entrent en relation par le biais de la conversion ; cette dernière est une opération strictement comptable faisant recours aux taux de change.

    Aujourd'hui, les opérations qui étaient impossibles par la monnaie unique sont devenues possibles grâce à la méthode de taux de change qui facilite la confrontation des différentes monnaies. Avec cette nouvelle option, les échanges n'ont pas atteint la perfection car certains pays ont tendance à être strictement créanciers et d'autres débiteurs par le fait même de l'inégalité dans la conversion des monnaies aux marchés des changes.

    A cet effet, cette imperfection donne la possibilité auxopérateurs économiques à avoir latendance de spéculer à la hausse le prix des produits manufacturés importés sur le marché afin de s'adapter aux fluctuations du taux de change. L'instabilité accrue du taux de change à l'intérieur de pays s'accompagne d'un ralentissement de la croissance économique.

    C'est la présence de cette instabilité observée dans le chef de la monnaie congolaise par rapport aux autres monnaies et le fait que l'économie congolaise est dollarisée, qui nous a poussés à mener une étude sur les effets que pourrait provoquer l'évolution du cours entre ces deux monnaies.

    C'est ainsi que nous avons centré notre analyse sur l'impact du taux de change sur le prix des produits manufacturés importés dans la ville de Kamina, comme la question principale. Alors pour y parvenir, nous avons structuré notre sujet de la manière ci-après, outre l'introduction et la conclusion :

    Chapitre premier :Cadre théorique sur le taux de change

    Dans ce chapitre, nous allons décrire les points suivants : problématique, objectifs de la recherche, hypothèse de la recherche, intérêt et choix de la recherche

    Chapitre deuxième : Cadre méthodologique du taux de change

    Dans ce deuxième chapitre nous allons développer les points suivants : modèle d'appréciation du taux de change et méthode d'estimation et d'analyse.

    Chapitre troisième : Implication du taux de change dans son évolution du prix de produits manufacturés importés dans la ville de Kamina

    Dans ce dernier chapitre, nous allons présenter les données, les traiter et les interpréter.

    Et cela pour une période allant de 2018 à 2020 soit une période trois ans, alors pour récolter les informations relatives à notre recherche, les techniques documentaires et d'observations nous ont été utiles.

    CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE SUR LE TAUX DE CHANGE

    1.1. PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS DE LA RECHERCHE, HYPOTHESE DE LA RECHERCHE, INTERET ET CHOIX DE LA RECHERCHE

    1. PROBLEMATIQUE

    La problématique est définit comme étant un ensemble des problèmes, un ensemble d'inquiétudes, un ensemble de préoccupation qu'un chercheurs attend résoudre dans son travail. (Banza Makonga, S., 2019 - 2020).

    Selon(Philippe Breton, 2012), une problématique d'une manière générale désigne le processus intellectuel par lequel on arrive à la formulation systématique des lacunes ou déficiences dans l'état de nos connaissances sur un sujet ou sur un domaine donné.

    Selon(Beaud, 2006) « La problématique est définit comme étant l'ensemble des questions posées dans un domaine de la science en vue de rechercher des solutions qui s'imposent ».

    D'abord nous allons essayer de projeter un regard vers le passé de notre histoire des années 1990 et 1996 afin d'avoir une image sur les réalités actuelles.Le système monétaire du Congo a été marqué précisément par un disfonctionnement qui a entamé fortement la valeur de la monnaie nationale. Les manifestations le plus évidentes de cette crise de la monnaie furent l'hyperinflation, la dollarisation de l'économie, la crise aigüe des liquidités dans les banques, la perte de crédibilité de la Banque Central et le rejet de certains signes monétaires par la population.

    Ainsi, toute économie qui se veut dynamique et prospère a toujours aspiré a plusieurs objectifs au nombre des quels la croissance économique, le plein emploi, la stabilité des prix ainsi que l'équilibre budgétaire et extérieur qui constituent les quatre objectifs fondamentaux que pour suit tout le gouvernement.

    D'aucun n'ignorent le rôle important que joue la monnaie au sein de l'économie à travers ses trois fonctions essentiel qu'elle remplit à savoir : intermédiaires des échanges, unité de compte et réserve de valeur.

    S'inscrivant ainsi à cette logique, la monnaie nationale ne saurait remplir convenablement ses fonctions essentielles si elle ne jouit pas d'une certaine stabilité dans ses rapports d'échange avec les produits sur le marché. La solidité et la croissance du système financier en dépendent.

    Avec le déchainement de l'hyperinflation et le dérèglement des mécanismes de paiement, l'économie congolaise avait connu au cours d'une décennie passée un désordre monétaire sans précédent : le dysfonctionnement monétaire s'était si amplifié que la monnaie nationale se déprécierait à des taux jamais observés auparavant à tel point qu'elle avaitfini par être substitue par le dollar américain, d'où la dollarisation de l'espace monétaire congolais.

    Cette dérive inflationniste a été favorisée notamment par le laxisme budgétaire et le rationnement du financement extérieur consécutif à la suspension des programmes d'ajustement et de la coopération avec le pays.

    Dans un contexte de laxisme tant budgétaire que monétaire, les liens dynamique entre le taux de change ; le prix et les impulsions monétaires deviennent quelque peu difficile à expliquer. Ainsi l'on observe le plus souvent que le marché de change donne généralement le ton de dépréciation monétaire, en ce sens que les agents économiques se réfèrent constamment aux cours de change pour justifier l'ajustement à la hausse du prix. Par moment le marché des biens et services développe le premier la tendance inflationniste lorsqu'il se forme des attentes d'une dépréciation prochaine de la monnaie nationale face à la devise américaine.

    Face à cette réalité, en République Démocratique du Congo, la monnaie nationale et les devises circulent concomitamment, et les prix intérieurs sont fixés pour certains et voir la plus part des biens et services en devises, surtout en dollars américain.

    La variation de cours de change semble avoir une incidence directe sur les prix des dits biens et services. De même, le mouvement des prix se répercutent autant sur le taux de change. Seulement, quand la monnaie nationale s'apprécie les prix intérieurs semblent être rigides à la baisse.

    Etant donné que la problématique est perçue comme « L'ensemble des questions auxquelles les hypothèses tentent de donner les réponses. Elles peuvent être neutres, d'observation courante partant sur le fait de la vie quotidienne ou des faits découverts au cours d'une recherche ayant d'autres objectifs ». (Grawitz, 2000)

    Au regard de ce qui précède, l'interrogation que suscite la présente recherche se propose impact du taux de change sur la consommation des produits manufacturés importés dans la ville de Kamina comme préoccupation principale où découle celles de la recherche ci-après :

    n Y-a-t-ils les causalités qui soient à la base de la variation du taux de change dans la ville de Kamina ?

    n Les conséquences liées à la variation du taux de change qui impactent sur les produits manufacturés importés dans la Ville de Kamina, sont-elles négative ou positives ?

    2. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE

    Les objectifs de la recherche fixés par notre étude, se regroupe en deux catégories, il s'agit d'un objectif général et des objectifs spécifiques.

    1. OBJECTIF GENERAL

    Nous cherchons à savoir l'impact du taux de change sur le prix des produits manufacturés importés dans la Province du Haut-Lomami.

    2. OBJECTIF SPECIFIQUE

    Les objectifs visés par notre étude sont divers et devront permettre aux opérateurs économiques de tirer pleinement profit :

    - Identifier les variables qui influencent la variation du taux de change qui constituent la perte sèche du consommateur ;

    - Identifier les conséquences liées à la variation du taux de changesur le prix des produits manufacturés importés ;

    - Savoir comme la variation du taux de change impacte le pouvoir d'achat des consommateurs.

    3. HYPOTHESE DE LA RECHERCHE

    Deux sortes d'hypothèses servent de piliers à la construction d'une théorie (Gingras, 2009) :

    - Les axiomes : les propositions de portée universelle que l'on renonce à démontrer (souvent parce que les estimesévidentes) et qui servent de fondement à la réflexion théorique ;

    - Leshypothèses générales : les propositions synthétiques visant à accorder les axiomes aux données disponibles dans des contextes empiriques particuliers ;

    Ce terme est formé étymologiquement de deux racines(Aktouf, 1987)

    - Hypo : Sous, en dessous, en deçà ; et

    - Thèse : proposition à soutenir, à démontrer.

    Les hypothèses constituent donc les soubassements, les fondations préliminaires de ce qui est à démontrer ou à vérifier sur le terrain.

    Nos hypothèses seront orientées de la manière suivante :

    Pour ce qui est d'une causalité à la base de la variation du taux de change dans la ville de Kamina. Il est évident que les causes sont multiples mais nous allons simplement essayer de nous étaler sur les plus pertinents.

    Au Congo la dollarisation a pris davantage la forme d'une substitution pure de monnaies, la substitution d'actifs étant marginale. Les marchés financiers congolais sont en effet rudimentaires. Ainsi, Les principales causes de la hausse du taux de change.

    PRIMO

    La rareté des dollars américains (USD). Tout part de la légère dépréciation du franc congolais qui se justifie par la hausse de la demande de devises et une contraction de l'offre.En effet, les anticipations alimentent la demande pour le motif de précaution alors que la baisse de l'offre tient surtout au retard d'approvisionnement des banques en dollars américains suite notamment aux perturbations du trafic aérien.

    SECUNDO

    Les banques commerciales n'ont plus assez de liquidités en dollars américains. Cette situation s'explique par la fermeture des frontières non seulement de la Rd Congo mais de plusieurs pays du monde avec comme conséquence l'arrêt des trafics aériens.

    Dans ce contexte, les banques commerciales qui ont souvent l'habitude d'importer des devises conformément aux normes financières internationales ont du mal à le faire actuellement pour répondre aux besoins de leurs clientèles respectives, surtout des opérateurs économiques en ce moment où les besoins en importations des biens ne cessent d'accroître.

    TERTIO

    La spéculation sur le marché de change. Elle s'explique par des anticipations irrationnelles de l'évolution des cours des monnaies.

    Cela signifie que des changeurs des monnaies auprès de qui, les opérateurs économiques, en quête des devises, se tournent pour acheter des devises et satisfaire à leurs besoins non rencontrés par les banques, se permettent d'augmenter le taux de change de la devise suite à la rareté de cette dernière sur le marché monétaire afin d'en tirer profit individuel à court termes.

    La réglementation de change en vigueur en République Démocratique du Congo interdit aux changeur de monnaie (cambistes) la spéculation et la volatilité sur le marché de change. Cela implique que dans le cadre de leurs transactions d'achat et de vente de devises contre les francs congolais, ils sont astreints à appliquer un taux vendeur qui n'excède pas les 2,5% du taux acheteur.

    En ce qui concerne la deuxième question, nous savons bien évidemment qu'il existe un lien fort entre le taux de change et l'inflation ceci est justifié par rapport à la parité des taux d'intérêt, la parité des pouvoirs d'achat (PPA) est l'une de relations les plus utilisées en finance internationale et constitue souvent une hypothèse de base de nombreuses théories sur les taux de change. On peut prévoir l'évolution du cours relatif des devises en comparant le prix d'un panier de biens et services dans différents pays. Cette théorie est fondée sur l'idée que les taux de change devraient être fixés par rapport au prix relatif des biens de consommation entre deux pays. L'évolution du taux d'inflation d'un pays serait alors immédiatement compensée par un mouvement opposé du taux de change. Lorsque les prix augmentent dans un pays, alors la devise de ce pays devrait se déprécier pour que la parité soit rétablie.

    4. Variable endogène

    Variable exogène

    Le prix des Produits manufacturés

    Le Taux de Change

    Indicateur

    Indicateur

    Le prix des Produits manufacturés

    ffaire réalisés

    Le Taux de Change

    Y=f(x)

    Y

    x

    Source : Elaborer par nous-même.

    1.1.4. INTERET ET CHOIX DE LA RECHERCHE

    1. INTERET DE LA RECHERCHE

    L'intérêt apporté à ce sujet est celui de savoir si le taux de change a un effet sur les prix des biens importés de consommation dans la Province du Haut-Lomami et plus particulièrement dans la ville de Kamina.C'est aussi une occasion pour nous d'approfondir les théories acquises sur le taux de change et pourra aider d'autres chercheurs qui traiteront ce sujet sous d'autres dimensions et vont s'en inspirer, et éventuellement nous compléter pour une meilleure évolution scientifique.

    1.1. INTERET ECONOMIQUE

    De ce point de vue, ce travail ouvrira des nouvelles horizons à la Banque Centrale du Congo (BCC) de la manière dont il faut stabiliser le taux de change et de trouver des pistes de solution nécessaire.

    1.2. INTERET SOCIAL

    Quant au social, ce travail aidera aux divers opérateurs économiques de faire confiance à la monnaie nationale, de leurs trouver un mode de d'équilibre entre l'offre et la demande (les entreprises et leurs clients).

    1.3. INTERET PERSONNEL

    Il est vrai que ce travail nous permettrons aussi d'affronter ou d'enrichir nos connaissances. Ce travail nous a également été très utile pour nous parce qu'il nous a permis aussi de répondre aux exigences académiques, celle de pouvoir faire une rédaction à la fin de chaque cycle.

    2. CHOIX DE LA RECHERCHE

    Le choix que nous avons porté à ce sujet n'est pas un fruit du hasard et n'en demeure pas moins important, il est dû par le fait que le marché de change et celui des biens et services importés aujourd'hui dans la Province du haut-Lomami agissent en interdépendance (il existe une relation étroite entre les 2 types de marchés c'est-à-dire le marché de change et celui de biens et services), ceci constitue une préoccupation majeure pour nous du fait que ça affecte la vie au quotidien de la population en général et celle des PME et entreprises en particulier.

    1.2. REVUE DE LA LITTERATURE DE TAUX DE CHANGE

    1.2.1. THEORIES EXPLICATIVES SUR LE TAUX DE CHANGE ET SUR LE PRIX

    1.2.1.1. NOTION DE LA MONNAIE

    a. Définition de la monnaie

    La monnaie telle qu'elle apparaît de nos jours se présente sous des formes diverses et en mutation permanente : pièces métalliques, billets, des dépôts à vue...etc. en outre la monnaie sert une multitude de fonctions : unité de compte, moyen de paiement, actif de placement et instrument de la politique économique. (AKISAHU, 2020 - 2021)

    Pour aborder les questions monétaires et comprendre l'état actuel des choses, une démarche judicieuse consistera à remonter dans le temps et suivre progressivement le processus des innovations financières. Mais avant d'aborder cette question nous allons définir au préalable qu'est-ce qu'on entend par monnaie.

    I-1 Définition fonctionnelle de la monnaie

    La monnaie peut être définie par les fonctions qu'elle assure. Elle remplit quatre fonctions essentielles, c'est à la fois une unité de compte, un moyen de paiement, une réserve de valeur et un instrument de politique économique.

    I-1-1 La monnaie, unité de compte

    La monnaie sert en tant qu'unité de mesure ou bien un numéraire qui permet d'exprimer la valeur des différents biens en une seule unité. Dans le cadre d'une économie de troc, donc absence de monnaie, la valeur d'un bien est exprimée par rapport aux autres biens, on parle de prix relatifs, ainsi si on a n biens, on a 2

    Si parmi ces n biens, un va jouer le rôle de monnaie, donc assurer le rôle de numéraire, la valeur de tous les biens va être exprimée par rapport à ce numéraire, dans ce cas on aura n-1 prix absolus.

    I-1-2 La monnaie, moyen de paiement

    Dans cette fonction, la monnaie apparaît comme un bien intermédiaire qui permet de dissocier les opérations d'achat et de vente qui sont confondues dans le cadre d'un système de troc. Il s'agit d'un intermédiaire obligé dans les échanges, tous les biens s'échangent contre de la monnaie qui, à son tour, s'échange contre des biens.

    R. Clower indique que dans une économie monétaire, les biens achètent la monnaie et celle-ci achète les biens, mais les biens n'achètent pas les biens. Pour assurer ce rôle, la monnaie doit avoir cours légal, elle ne peut être refusée dans les paiements.

    Dans un système de troc, l'échange ne peut avoir lieu que s'il y a doubles coïncidence des besoins, tout agent doit trouver non seulement quelqu'un qui soit prêt à lui vendre les biens qu'il cherche mais aussi qui accepte en échange les biens dont l'agent dispose.

    Comme cette double coïncidence risque d'être exceptionnelle, il y aura en fait un blocage de l'échange. L'introduction de la monnaie comme intermédiaire des échanges permet ainsi de scinder l'opération de troc en deux et résoudre le problème de la double coïncidence.

    I-1-3 La monnaie, réserve de valeur

    La monnaie permet de constituer une réserve de pouvoir d'achat à partir du moment où les opérations recettes et dépenses ne sont pas synchronisées. Dès que la monnaie est un moyen d'échange, il est possible de la conserver. La monnaie permet d'étaler les achats dans le temps, elle représente un lien entre le présent et le futur, c'est un instrument d'épargne.

    Il est à noter que certains biens peuvent constituer une réserve de valeur plus sûre que la monnaie. Néanmoins, cette dernière présente l'avantage d'être la plus liquide, elle n'a pas besoin d'être transformée, elle est utilisée immédiatement dans les paiements.

    Mais contrairement aux autres actifs, le rendement nominal de la monnaie est nul, c'est sa qualité d'être liquide, sans coût de transaction, qui fait que les agents économiques la détiennent.

    I-1-4 La monnaie, instrument de politique économique

    Cette fonction est relativement récente, elle ne date que du début du 20ème siècle. La monnaie constitue un outil puissant entre les mains des autorités publiques car elle permet d'influencer considérablement l'activité économique. La politique monétaire peut servir des objectifs de croissance et de stabilité de prix.

    I-2 Définition institutionnelle

    La monnaie n'apparaît, en tant que moyen de paiement, comme nécessité impérieuse que dans le cadre d'une économie fondée sur l'échange.

    L'état actuel des choses où la monnaie n'a pas de valeur intrinsèque, fait que la stabilité de sa valeur, dans le sens de conservation de son pouvoir d'achat entre deux transactions, n'est possible que si les agents économiques ont confiance en cette monnaie. C'est l'Etat qui assure cette garantie en lui conférant un cours légal.

    L'acceptation et l'utilisation d'une monnaie repose ainsi sur une convention implicite, les agents économiques l'acceptent parce qu'ils font confiance en l'autorité qui en est l'émetteur. Et c'est là qu'elle prend une dimension institutionnelle, elle peut être considérée au même titre que les institutions sociales qui servent l'intérêt public.

    b. Formes de la monnaie et fonctions de la monnaie

    Après avoir définie la monnaie à partir de ses fonctions, nous pouvons à présent analyser ses différentes formes.

    Au cours de l'histoire la monnaie a pris des formes diverses suivant un processus de dématérialisation, les formes monétaires sont passées de la monnaies marchandise à la monnaie virtuelles dans l'ère contemporaine.

    Actuellement, la monnaie est essentiellement scripturale, c'est-à-dire constituée d'avoir matérialisés par une inscription dans les comptes bancaires ou postaux dont les principaux instruments de circulation sont les chèques et les cartes bancaires.

    Nous allons poursuivre notre analyse en démontrant ce qu'a été la monnaie avant d'avoir cette forme actuelle.

    1.2.1.1.1. LA MONNAIE MARCHANDISE

    Depuis, l'ancien temps dans nos sociétés humaines certains biens ou objets ont été sélectionnés comme monnaie en raison de la valeur qu'ils revêtaient.

    Ces objets ou marchandises ont été divers selon les sociétés : en Europe occidentale le bétail, en Afrique noire, les ethnologues ont souvent observé dans les sociétés traditionnelles l'emploi monétaire du mil, du sel, des coquillages et en Egypte le chat.

    En effet, ces objets renferment certains inconvénients à savoir : ils sont périssables, leur indivisibilité constituée un obstacle sérieux à la conclusion de petites transactions.

    C'est ainsi que l'or et l'argent ce sont imposés comme instruments monétaires non seulement parce qu'ils sont indestructibles mais aussi parce qu'ils sont divisibles. Il sied de signaler que la monnaie marchandise renferme un inconvénient majeur : elle est encombrante, c'est-à-dire son utilisation n'est pas commode dans les transactions.

    1.2.1.1.2. LA MONNAIE FIDUCIAIRE

    La monnaie fiduciaire était apparue à la suite des dépôts des agents économiques en or et en argent auprès des orfèvres. Ces derniers délivraient un reçu en contre partie de ces dépôts.

    En effet, la monnaie fiduciaire, c'est une monnaie qui est fondée sur la confiance à son émetteur. Le terme fiduciaire vient du mot latin « fiducia » qui signifie « confiance ». Fondée sur la confiance car la remise et l'acceptation de ces reçus ne soulevaient aucune difficulté par le détenteur de l'or. Donc il accordait la confiance à l'orfèvre.

    Aujourd'hui cette monnaie fiduciaire est constituée par l'ensemble des billets et pièces en circulation. C'est un instrument monétaire dont le pouvoir d'émission revient à la banque centrale d'un pays ou au pouvoir public. Pour la RDC c'est la Banque Centrale du Congo, BCC en sigle.

    1.2.1.1.3. LA MONNAIE SCRIPTURALE

    Cette monnaie est dénommée scripturale parce qu'elle est inscrite sur les livres des établissements émetteurs essentiellement les banques.

    La monnaie scripturale est créée par les dépôts à vue des particuliers auprès des banques commerciales. Ces dernières inscrivent au crédit des comptes de particulier la somme déposée pour constater ces dépôts.

    Donc toutes les transactions s'effectuées à partir de jeu d'écrire sur des registres, débit et crédit, il n'y a pas la manipulation de billets. Cette monnaie est représentée principalement par le chèque.

    1.2.1.1.4. LA MONNAIE ELECTRONIQUE

    La monnaie électronique peut être définie comme l'ensemble des techniques informatiques, magnétiques, électroniques et télématique permettant l'échange de fonds sans support de papier.(Dominique, 2004)

    L'avènement de la monnaie électronique va de pair avec l'utilisation des nouvelles technologies de l'informatique et de la communication, NTIC en sigle. Le concept de monnaie électronique est apparu avec la technologie de la carte à microcircuit et son utilisation dans des cartes prépayées multi prestataires.

    Plus récemment, les nouvelles perspectives offertes par des réseaux ouverts de type internet ont élargi les potentialités de développement de la monnaie électronique qui prend deux formes principales :

    1) Le porte-monnaie électronique (PME), qui repose sur l'utilisation du microprocesseur d'une carte, sur lequel sont enregistrés des signes électroniques représentant un pouvoir d'achat transférable à un nombre élevé de bénéficiaires potentiels ;

    2) Le portemonnaie virtuel (PMV), pour lequel ces même signes électroniques sont stockés dans la mémoire d'un ordinateur et permettent d'effectuer des transactions à distance en utilisant de télécommunication du type internet.

    c. Création et distribution de la monnaie

    À la base même de ce processus de création et de distribution monétaire se trouve un agent économique (ménage, entreprise) qui souhaite acquérir un bien ou financer un surcroît de dépenses sans avoir les ressources financières correspondantes.

    En l'absence de crédit, cet agent ne pourrait pas réaliser immédiatement  son projet et devrait attendre de disposer des ressources nécessaires pour le faire, ce qui dans certains cas pourrait prendre des années, voire ne jamais se réaliser (par exemple acheter une maison pour un particulier).

    Toutefois, grâce aux crédits qu'elles accordent à leurs clients, les banques commerciales vont permettre à une grande partie de ces projets de se matérialiser. Les banques commerciales jouent un rôle de prestataire de service financier pour les particuliers et les entreprises qui les situent au coeur du financement de l'économie et en font un acteur majeur de celui-ci.

    Deux façons d'octroyer des crédits :

    Il y a cependant deux façons pour les banques commerciales d'octroyer des crédits à leurs clients.

    Utiliser les dépôts existants

    La première consiste à utiliser les dépôts de leur clientèle qui sont non employés. Ce faisant, les banques transfèrent des ressources en provenance d'agents en capacité d'épargne vers des agents ayant des besoins de financement.

    Comme les dépôts de leurs clients sont généralement liquides à court terme et que les prêts qu'elles accordent sont à plus long terme, les banques pratiquent la transformation d'une épargne liquide préexistante en financements plus adaptés aux besoins de l'économie. Ce processus est résumé par l'adage « les dépôts font les crédits«Toutefois, il s'agit ici d'un simple transfert d'une catégorie d'agents vers une autre, et il n'y a donc pas de création monétaire.

    Créer de la monnaie

    La seconde façon pour les banques commerciales d'octroyer des crédits à leurs clients consiste justement à créer de la monnaie, c'est à dire à effectuer un prêt sans avoir les montants correspondant en ressources.

    Pour ce faire, les banques commerciales vont créditer le compte courant de leur client du montant du prêt accordé. Par un simple jeu d'écriture, elles vont ainsi créer de la monnaie. Dans ce cas, « les crédits font les dépôts » puisque le montant du crédit octroyé vient alimenter le compte courant du client de la banque commerciale.

    C'est grâce à ce processus que le stock de monnaie en circulation croît en liaison avec les besoins de monnaie du système économique. Seules les banques commerciales ont ce pouvoir de création monétaire.(finance pour tous, 2019)

    1.2.1.1.5. LA MASSE MONETAIRE

    La quantité de monnaie disponible dans une économie à un moment donné est mesurée par la masse monétaire. La masse monétaire c'est l'ensemble des moyens de paiement détenus par les agents non financiers.

    LES COMPOSANTES DE LA MASSE MONETAIRE

    La quantité de monnaie en circulation dans une économie est mesurée par les agrégats monétaires dont on peut grouper du plus liquide au moins liquide : l'agrégat M1, l'agrégat M2 et l'agrégat M3. Ces agrégats constituent la masse monétaire, ils ont pour objet de recenser les avoirs détenus par les agents économiques non financiers.

    M1 ou disponibilités monétaires : il comprend les moyens de paiement au sens stricte ou la monnaie proprement dite, composée de la monnaie fiduciaire (billets et pièces métalliques) émise par l'Etat (Banque

    Centrale oud Trésor Public) la monnaie scripturale (dépôt à vue) émise par les banques commerciales ou banques de dépôt10.

    En d'autres termes il regroupe les instruments de paiement mis à la disposition du public.

    L'agrégat M2 rassemble l'agrégat M1 et les placements à terme effectué auprès des établissements de crédit et du Trésor. Pour être plus précis M2 = M1 + dépôts à terme c'est-à-dire quasi monnaie.

    L'agrégat M3 comprend l'agrégat M2 augmenté de placement à terme, les titres à court terme négociables, les dépôts à vue et les autres dépôts et titre du marché monétaire en devise.

    D'une façon générale, la structure des agrégats monétaires n'est pas immobile et sa modification est due à des origines conjoncturelles (évolution des taux d'intérêt par exemple) et à des origines structurelles (fiscalité).

    LES CONTREPARTIES DE LA MASSE MONETAIRE

    Les contre parties de la masse monétaire constituent la source de la création monétaire au profit des agents non financiers. On distingue trois contre parties de la masse monétaire : les avoirs extérieurs nets, les créances nettes sur l'Etat et les crédits à l'économie.

    - Les avoirs extérieurs nets mesurent l'incidence sur le stock de monnaie des transactions courantes et en capital entre les agents non financiers résidents et les non-résidents,

    - Les créances nettes sur l'Etat retracent l'endettement net de l'Etat vis-à-vis du système bancaire dans son ensemble,

    - Les crédits à l'économie décrivent le financement accordés aux agents économiques non financiers par les établissements de crédit. Ces deux dernières contreparties forment le crédit intérieur.

    On aura remarqué que les contreparties de la masse monétaire se retrouvent dans les différents postes de l'actif du bilan d'une banque centrale. (AKISAHO, 2020 - 2021)

    1.2.1.2. POLITIQUE MONETAIRE 

    1.2.1.2.1. Fondements théoriques

    La politique monétaire est l'un des instruments de la politique économique, c'est l'ensemble des moyens dont dispose les autorités monétaire pour agir sur l'activité économique par l'intermédiaire de la masse monétaire et des taux d'intérêt. En d'autres termes c'est un ensemble des moyens dont disposent les Etats ou les autorités monétaires (banque centrale), pour agir sur l'activité économique par l'intermédiaire de l'offre monétaire.

    1.2.1.2.2.EFFETS ECONOMIQUES DE LA POLITIQUE MONETAIRE

    Les effets de la politique monétaire ne sont pas appréhendés de la même manière selon que l'analyse est d'inspiration Keynésienne ou néoclassique (BERNARD, 2007).

    Ces différentes analyses sont démontrées dans les lignes quisuivent.

    a) Analyse keynésienne

    Si l'économie est en deçà du plein emploi, la politique monétaire a deux impacts. Elle agit en premier lieu sur le PIB et l'emploi ; elle intervient, en deuxième lieu sur le niveau du taux d'intérêt. Ces effets passent par la baisse du taux d'intérêt que la banque centrale provoque en accroissant l'offre de monnaie.

    La diminution du taux d'intérêt induit une hausse de l'investissement qui par la suite l'intermédiaire du multiplicateur, augmente le PIB réel, la demande globale et les emplois. Pour les économistes keynésiens, si elle a des effets sur l'activité économique, la politique monétaire est cependant moins efficace que la politique budgétaire.

    Pour soutenir cette affirmation ils avaient avancé deuxarguments :

    - Le premier invoque l'inélasticité de la demande d'investissement aux taux d'intérêt. Keynes pensait en effet que l'investissement dépendait fondamentalement de l'efficacité marginale du capital, lequel est gouverné par les prévisions et les anticipations des entrepreneurs, et très peu par les taux d'intérêt.

    - Le deuxième argument, celui de la trappe à liquidité, énonce que la politique monétaire devient totalement inefficace lorsque le taux d'intérêt est très bas. Keynes pensait que le taux d'intérêt pouvait atteindre un niveau si faible qu'arrivé en ce point les agents économiques ne pouvaient plus anticiper la moindre baisse.

    Dans ce contexte, les agents renoncent à détenir des actifs financiers car leurs prix sont très élevés. La demande de monnaie est alors une demande pour le seul motif de transaction, et elle ne dépend du taux d'intérêt (BERNARD B. ,., 2007).

    b) Analyse néoclassique

    L'hypothèse de la neutralité de la monnaie (proposition qui stipule qu'un changement de l'offre de monnaie n'a pas l'effet sur les variables réelles de l'économie) a été reprise et systématisée par le courant néoclassique pour qui la politique monétaire est sans effet sur la production et l'emploi.

    A long terme, l'inflation est la seul conséquence d'une politique monétaire expansive. Une politique de relance monétaire n'aboutit à long terme qu'à augmenter le taux d'inflation et à laisser le PIB et le chômage à leurs niveaux naturels.

    1.2.1.2.3. CANAUX DE TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE

    Les canaux de transmission de la politique sont les voies par lesquelles les instruments à la disposition d'une banque centrale modifient les comportements des agents dans le but d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixé.

    Ces canaux peuvent être objectifs ou subjectifs. Parmi les canaux dits « objectifs », deux revêtent une particulière importance : le canal du taux d'intérêt et le canal du crédit, auxquels s'ajoutent le canal du bilan, le canal du cours des actions et celui du taux de change.

    Les canaux (subjectifs) sont liés aux anticipations des marchés sur base d'annonces et d'interventions de la banque centrale. L'hypothèse ici privilégiée pour illustrer ces mécanismes est celle d'une baisse des taux d'intérêt.

    1.2.1.2.4.OBJECTIFS DE LA POLITIQUE MONETAIRE

    La politique monétaire a des objectifs dits ultimes et ceux ditsspécifiques ou intermédiaires. Ainsi, dans cette section nous allons essayer de potasser ces différents objectifs.

    1. Objectifs ultimes

    Les objectifs ultimes ou finals de la politique monétairecoïncident avec ceux de la politique économique générale, en l'occurrence la stabilité des prix, l'équilibre extérieur, la croissance économique et le plein emploi.

    En d'autres termes c'est la recherche du carré magique. ? Stabilité des prix

    C'est un objectif qui vise singulièrement à esquiver tant l'inflation que la déflation. L'objectif de stabilité de prix, comme le nom l'indique il pointe à maintenir stable le niveau général des prix afin de ne pas assister à des situations d'inflation dans une économie.

    2. Objectifs spécifiques ou intermédiaires

    Par (objectif intermédiaire) on définit une notion, unconcept, ou un agrégat représentatif d'un ensemble de comportements sur lequel les autorités estiment avoir une influence et dont elles pensentqu'ils relient à l'objectif final par une relation plus ou moins connue et plus ou moins stable (DIDIER, 1992).

    Ainsi, les banques centrales à qui reviennent les décisions monétaires peuvent porter leur choix entre divers types d'objectifs spécifiques que nous pouvons regrouper en trois : les objectifs quantitatifs, les objectifs du taux d'intérêt et ceux du taux de croissance. C'est-à-dire les autorités monétaires visent à stabiliser le taux de croissance de la masse monétaire à un niveau aussi proche que possible du taux de croissance de l'économie réelle, le niveau du taux d'intérêt ainsi que le niveau du taux de change.

    1.2.1.2.5.INSTRUMENTS DE LA POLITIQUE MONETAIRE

    La banque centrale dispose d'un certain nombred'instruments qui l'aide à contrôler l'offre de monnaie. Ces instruments peuvent être regroupés au nombre de trois : les interventions sur le marché monétaire ou opérations d'open market, les réservés obligatoires et le taux d'escompte.

    1.2.1.2.6.INTERVENTIONS SUR LE MARCHE MONETAIRE OU OPERATIONS D'OPEN MARKET

    On parle d'opération d'open lorsque market lorsque labanque centrale achète et vend les obligations d'Etat. L'argent que la banque centrale utilise pour acheter ces obligations augmente la base monétaire et donc l'offre de monnaie. A l'inverse l'argent qu'elle reçoit lorsqu'elle vend ces obligations réduit la base de monnaie et donc l'offre de monnaie.

    1.2.1.2.7.RESERVES OBLIGATOIRES

    Elles désignent les réglementations par lesquelles les banques centrales obligent les banques commerciales à respecter un coefficient de réserves minimal. Toute hausse du coefficient des réserves obligatoires réduit le multiplicateur et donc l'offre de monnaie.

    1.2.1.2.8.TAUX D'ESCOMPTE

    C'est le taux d'intérêt que prélève la banque centrale lorsqu'elles cossent des prêts aux banques commerciales.(GREGORY & M, 2010,)

    Les banques commerciales empruntent auprès de la banque centrale lorsque leurs réserves sont suffisantes pour respecter le coefficient des réserves obligatoires.

    Plus le taux d'escompte est faible moins il est couteux d'emprunter auprès de la banque centrale et plus les banques commerciales ont recours à cette modalité de financement. En conséquence toute réduction du taux d'escompte accroit la base monétaire et donc l'offre de monnaie.

    1.2.1.3. NOTIONS SUR LE PRIX

    Définition du prix

    Le prix désigne la valeur d'un bien ou d'un service. Le prix est exprimé généralement en unité monétaire, comme l'euro ou le dollar. Autrement dit, le prix est la valeur qu'un individu est disposé à débourser en contrepartie de la cession d'un bien ou d'un service.

     En théorie, le prix est le reflet de l'équilibre  entre l'offre et la demande. Lorsque l'offre est importante, le prix est très souvent plus faible et inversement.  La fixation d'un prix est donc liée à la rareté, à la disponibilité du bien ou du service et à la demande. Plus un bien est rare plus son prix est élevé et inversement.

    Selon l'objet concerné, le périmètre et la méthode de détermination du prix varie. On rencontre ainsi différentes sortes de prix :

    · Le  prix d'achat.

    · Le  prix de vente, qui indique le prix auquel un commerçant déclare être disposé à céder la chose et qui ne doit pas être inférieur au coût de revient (interdiction légale de la  vente à perte) ;

    · Le  prix de revient, censé refléter l'ensemble des dépenses liées aux  intrants et à la fabrication d'un produit ou d'un service ;

    · Le  prix d'acceptabilité ou  prix psychologique, qui définit le prix qu'une grande partie de la clientèle trouve justifié pour l'acquisition d'un bien ou d'un service ;

    · Le  prix de cession, qui indique le prix auquel est facturée une cession entre deux services d'une même entreprise ou entre deux filiales d'un même groupe.

    Sur un marché libre le prix reflète l'équilibre entre l'offre et la demande. Pour  Karl Marx l'équilibre tend à se fixer autour de la valeur du travail incorporéé https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix - cite_note-3. Ricardo estime également que le "prix réel" correspond à la quantité de travail incorporé mais constate que le "prix courant" est fonction de l'offre et de la demande. Le prix courant aurait tendance à se rapprocher du prix naturel. Selon Adam Smith le prix se dissocie de la "valeur réelle" car il tient compte de la valeur de la monnaie qui, elle, est variable.  André Orléan estime que la fixation d'un prix peut s'établir par mimétisme et non en fonction du travail incorporé ou de l'utilité. Pour Jacques Perrin, les institutions jouent ou doivent jouer un rôle dans la constitution des prix en prenant en compte l'utilité sociale.(Wikipédia, 2021)

    En  microéconomie, l'offre et la demande est un  modèle économique de détermination des prix dans un marché. Ce modèle énonce que, toutes choses étant égales par ailleurs, dans un marché concurrentiel, le prix unitaire d'un bien ou d'un autre élément négocié comme de la main-d'oeuvre ou des actifs financiers, varie jusqu'au moment où la quantité demandée (au prix courant) sera égale à la quantité fournie (au prix courant), résultant à un  équilibre économique entre prix et quantité négociée.

    Si la théorie de l'offre et de la demande recouvre pour  Roger Guesnerie une intuition ancienne, sa formalisation débute en 1838 lorsqu' Augustin Cournot introduit la courbe de la demande. Plus tard,  Alfred Marshall introduit une courbe de l'offre représentant l'offre en fonction des  prix. Dans le cadre de la théorie de l' équilibre partiel entre l'offre et la demande, à l'intersection de ces deux courbes se trouvent le prix et la demande d'équilibre. L'intérêt du modèle de l'offre et de la demande est qu'il permet, hors du formalisme complexe de l' équilibre général, d'appréhender de façon intuitive les mécanismes à l'oeuvre dans la décision d' allocation des ressources en  économie de marché.(Wikipédia, 2021)

    1.2.1.4. NOTIONS SUR LA POLITIQUE DE CHANGE

    Le régime de change ou régime de taux de change, d'une zone monétaire fait partie de la politique monétaire adopté par les autorités monétaires, qui détermine en grande partie le comportement du taux de change de la monnaie vis-à-vis des autres devises (ou d'une devise en particulier).

    Le régime de change désigne l'ensemble des règles par lesquelles un pays ou un ensemble de pays organisent la détermination des taux de change. Il existe une grande variété de taux de change correspondant plus ou moins à deux grands types de régimes : le régime des changes fixes et le régime de changes flottant ou flexibles.

    Le choix d'un régime de change par rapport à une autre relève de la politique monétaire décidée par un pays ou une zone monétaire.

    a. Régime de change fixe

    Dans ce régime le taux de change est fixé arbitrairement par les autorités monétaires. L'équilibre du marché des changes est assuré par l'intervention de la banque centrale qui vend les devises étrangères si l'offre dépasse la demande des devises et achète les devises si l'offre est inférieure à la demande.

    Un régime de change fixe peut être accompagné d'un non convertibilité de la monnaie concerné. Dans ce cas il n'existe pas de marché des changes (à part éventuellement un marché parallèle, à taux généralement décoté par rapport aux taux officiel) permettant aux particuliers et aux entreprises, domestiques et étrangères, de l'acheter ou de la vendre librement. Cette opération ne peut se faire qu'en passant par la banque centrale elle-même(Wikipédia, 2020).

    b. Régime de change flottant

    Le régime de change flottant est basé sur la détermination du cours de change de chaque monnaie par rapport aux autres par la confrontation de l'offre et la demande des diverses devises sur le marché des changes sans intervention des autorités monétaires.(Wikipédia, s.d.)

    Toutefois, en cas de forte instabilité du cours de change une autorité monétaire peut intervenir sur le marché de change soit en vendant ou en achetant une ou des devises soit en instaurant le contrôle de change.

    Dans un régime de change flexible (ou flottant), à l'inverse, aucun engagement n'est pris au sujet du taux de change, qui évolue librement, en fonction de l'offre et de la demande sur le marché des changes.

    1.2.1.5. NOTIONS SUR TAUX DE CHANGE(Types de taux de change)

    Le taux de change peut être défini au certain c'est-à-dire le prix d'une unité de monnaie nationale par rapport à une monnaie étrangère ; à l'incertain c'est-à-dire le prix d'une unité de monnaie étrangère par rapport à la monnaie nationale.(Fulbert, 2018-2019)

    Le taux de change détermine donc la valeur extérieur d'une monnaie, lorsque le taux de change augmente, on parle d'unedépréciation monétaire et lorsqu'il diminue l'on d'une appréciation monétaire.Le taux de change entre deux pays est le prix auquel se font les échanges entre eux.

    1.2.1.5.1. Types de taux de change

    Les économistes définissent deux taux de change : le taux de change nominal et le taux de change réel.

    Cela étant nous allons essayer de décortiquer chacun d'eux afin d'avoir une idée sur ce qu'ils renferment.

    a. Le taux de change nominal

    Le taux de change nominal est le prix relatif des monnaies de deux pays. En d'autres termes c'est le nombre d'unités monétaires que l'on peut obtenir en échange d'une unité d'une autre monnaie.

    Ainsi, lorsque l'on dit que le taux de change entre le dollar américain et le franc congolais est de 2000 FC par dollar, sa signifie qu'il est possible de recevoir sur les marchés de change, 2000 FC en échange d'un dollar. Lorsqu'on parle du taux de change entre deux pays, on pense généralement au taux de change nominal.

    Nous pouvons distinguer deux manières d'exprimer le taux de change : si un dollar permet d'acquérir 2000 FC, alors 1 FC s'échangera contre 0,0005 dollar.

    C'est ainsi que nous pouvons dire le taux de change est alternativement de 2000 FC par dollar ou de 0,0005 dollar par franccongolais. Ces deux manières d'exprimer le taux de change sont strictement équivalentes.

    b. Le taux de change réel

    Le taux de change réel est le prix relatif des biens entre deux pays, c'est-à-dire qu'il exprime les prix relatifs des produits étrangers par rapport aux produits nationaux exprimés en monnaie nationale. Il nous dit à quel taux il est possible d'échanger les biens d'un pays contre les biens d'un autre : quelque fois il est appelé termes de l'échange.

    Pour bien comprendre la relation entre le taux de change nominal et réel, prenons le cas d'un bien unique que produisent beaucoup de pays : le ciment.

    Supposons qu'un sac de ciment congolais coute 20000FC et un sac de ciment équivalent américain vaut 20$. Pour comparer les prix de ces deux sacs de ciment, nous devons les convertir en monnaie commune. Si 2000 FC vaut 1$, le sac congolais coute 10$, soit la moitié de ce que coute le sac de ciment américain. En d'autres termes aux prix courants, il est possible d'échanger deux sacs de ciment congolais contre un seul sac américain.

    Le taux de change réel entre deux pays se calcul à partir du taux de change nominal et de niveau des prix dans chacun des pays concernés. Si le taux de change réel est élevé, les biens étrangers sont relativement bon marché et les biens intérieurs relativement chers. Si le taux de change réel est faible, les biens étrangers sont relativement chers et les biens intérieurs relativement bon marché(GREGORY, Macroéconomie, Traduction de la 7e Ed. Américaine pour JIHAD C. EL Naboulsi, 5e Ed. Française, 2010).

    1.2.1.5.2. Déterminants du taux de change

    La formation de taux de change est influencée par quelques facteurs que nous allons illustrer dans ce paragraphe et dont on peut regrouper en trois.

    1. La balance des transactions courantes :

    Si les exportations de biens et de services d'un pays vers la RDC sont inférieures aux importations de biens et de services ; on a alors un déficit du solde de la balance des transactions courantes de ce pays par rapport à la RDC.

    Si les exportations sont supérieures aux importations, si les sorties de dollar sont supérieures aux entrées de franc congolais, si la demande de franc congolais est plus forte que la demande de dollar, et enfin si la demande de franc congolais est supérieure à l'offre de franc congolais alors il y a une hausse du cours de franc congolais par rapport au dollar.

    Baisse du taux de change de dollar par rapport aux francs congolais, il va falloir plus de dollar pour avoir 1 FC. Ainsi, nous pouvons conclure qu'une balancecourante excédentaire apprécie le taux de change et une balance courante déficitaire le déprécie.

    2. Différentiel d'inflation :

    Il se définit l'écart entre le taux d'inflation du pays et celui de ses partenaires commerciaux.Si les sorties de franc congolais sont supérieures aux entrés de dollars, si la demande de dollars est supérieures à la demande de FC et si la demande de dollars est supérieure à l'offre de dollars alors il va y avoir une hausse du cours du $ par rapport aux FC jusqu'à ce que cette hausse compenses le différentiel d'inflation.

    3. Taux d'intérêt :

    Leur influence est évidente : si un pays augmente ses taux d'intérêt, alors les placements qu'il propose deviennent plus attractifs. Son taux de change va s'apprécier.(Taux de change et régimes de change, s.d.)

    Si l'entrée de dollar est supérieure à la sortie de FC, si la demande de FC est supérieure à la demande de dollar et si l'offre de dollar est supérieure à la demande de dollar, alors il va y avoir une baisse du cours du dollar par rapport aux FC.

    Afin de mieux comprendre les évolutions de détermination des taux de change, plusieurs approches théoriques ont été proposées. Nous reteindrons trois théories :

    1.2.2. THEORIE EMPIRIQUES SUR LE TAUX DE CHANGE ET SUR LE PRIX

    Lanotiondutauxdechangeestunthèmeclédel'économiequinecessed'attirerl'attentiondeschercheurs.Ainsi,ledomainedelascience,plusprécisément celuidelarechercheresteundomaineoùlacomplémentarité,lareformulationetlescritiquessesuccèdent.

    Ilnousasembléjudicieuxdechercherdanscettesectionsinotre préoccupationdelavariationdutauxdechangeetseseffetssurlebien-êtredelapopulationn'auraitpasfaitl'objetd'unautretravail.

    Certesquela questiondelavariationdutauxdechangeaétéaucoeurdesplusieurschercheursquenousallonspasserenrevue.

    Parmi ces travaux, nous citons :

    1. LepremiertravailestceluideJoseph JDESAMMALUMBALAdel'universitéWilliamBoothRDC(Licenciéenéconomiemonétaireetinternationalede2010),danssonétudeintitulée: «l'incidencedutauxdechangesurlaconsommationdesménagesKinoisde1999à2009».

    L'objectifdecedernierétaitdechercher àcomprendreles comportementsqu'adoptentlesménagesKinoisensituationdesvariationsdetauxdechange.Surce,lechercheurs'étaitposédeuxprincipales questionsquisont:commentsecomportentlesménagesKinoisensituationdevariationdetauxdechange?Cettevariationdetauxdechangeaffecte-ellelebudgetconsacréauxdépensesdeconsommationdeménagesetàqueldegré?

    Ilaréponduanticipativementdecettefaçon:lavariationdetauxdechangeàuneincidencedirectesurlesdifférentesdépensesdesménagesetelleaffectelebudgetconsacréàladépensedeconsommationplusparticulièrement.

    Pourvérifierceshypothèses; lechercheurs'estservid'uncertainnombredeméthodesetdetechniquesquisont:laméthodedescriptiveetlestechniquesdocumentaireetstatistiqueetplusspécialementautroisièmechapitre,ilautilisélaméthodestatistiquederégressionlinéairesimple.Ainsi,plusparticulièrement,lechercheurs'estfocaliséauxménagesKinoisàlasuitedelavariationdetauxdechangedurantlapériodede199à2009.

    Après l'étude et l'analyse des données, il a conclu de la manière : la variation permanente de taux de change affiche une tendance à la hausse. C'est ainsi qu'une augmentation permanente de l'offre de monnaie provoque une augmentation du niveau générale de prix ; a-t-il conclut que toute choses égale par ailleurs, une augmentation permanente de l'offre de monnaie entraine une dépréciation proportionnelle de la monnaie par rapport aux monnaies étrangères.

    Ainsi, a-t-il clore que lorsqu'il y a hausse du niveau générale de prix à la consommation, ceci a pour effet de diminuer le pouvoir d'achat de ménages sur le marché.

    2. Le second est celui de Isidore MURHI MIHIGO de l'université catholique de BUKAVU (travail de fin de cycle 2010) intitulé :« Impact de l'évolution du taux de change sur la vie socio-économique à BUKAVU.

    Son objectif était de découvrir les effets de l'évolution du taux de change dans la ville de BUKAVU et aussi la compréhension du cours de change et ses implications économiques.

    De ce fait, le chercheur s'est posé la question de savoir, quel a été l'impact de 1'évolution du cours de change à BUKAVU pendant la période allant de 2007 à 2009

    Son hypothèse était : l'évolution du taux de change dépendent des anticipations et de préférences de détention des diverses à place et lieu de la monnaie nationale aurait des effets néfastes sur la vie socio-économique en générale, notamment sur le prix des biens et services commercialisés et consommés dans la ville de BUKAVU si elle n'est pas contrôlée.

    Pour vérifier cette hypothèse, il est passé par la méthode historique, l'approche analytique, l'approche comparative, l'approche documentaire et les techniques d'entretien, d'enquête et d'interview qui lui ont permis d'atteindre l'objectif et de récolter les données.

    Il était arrivé à la conclusion par laquelle l'évolution des prix des biens et services et l'évolution du taux de change sont positivement corrélés du fait que l'une influence l'autre mais de manière proportionnelle.

    3. Le troisième travail est celui de LAISI ITONGWA de l'université de Kinshasa (travail de fin de cycle 2014) intitulé « Analyse de l'impact du taux de change sur le prix des biens de consommation en RDC de 2001 à 2014 ».

    Dans ce thème de recherche, l'objectif était celui de déterminer l'impact du taux de change sur le prix des biens de consommation.

    Il s'est posé deux questions pour constituer sa problématique :

    ï Quelle est la cause principale de la stabilité du taux de change sur le monde des changes ?

    ï Dans quelles proportions les taux de change influence-t-il les prix des biens de consommation en RDC ?

    A ces questions, il a répondu de la manière suivante :

    ü Le régime de changes flottants adopté depuis 2001serait la cause principale de la stabilité du taux sur le marché des changes ;

    ü Le taux de change influencerait les prix des biens de consommations dans une certaine proportion en RDC.

    En vue d'aboutir à des résultats attendus, il a fait recours à un certain nombre de méthodes et techniques qui sont : la méthode comparative, la méthode statistique, la méthode inductive, la méthode déductive, la technique documentaire et l'intérêt.

    Apres études et analyses sur ce thème, le chercheur est arrivé à la conclusion selon laquelle le taux de change à des effets sur l'inflation en RDC, mais aussi sur l'inflation étant donné que l'inflation est la finalité de la hausse généralisée de prix sur l'ensemble de l'économie.

    Au vu de cette revue théorique et empirique constituée des trois travaux analysés ci-haut, nous avons tous analysé sur presque un même thème de recherche :« L'incidence ou les effets de la variation du taux de change ».Nous avons constaté un point de démarcation entre ces travaux et lenôtre ;nous nous sommes bornés sur «L'Impact du taux de change sur le prix des produits manufacturés importés dans la ville de Kamina ».Etant donné que les produits de premières nécessités ont un effet direct sur la vie humaine.

    La principale différence réside en ce que notre étude se focalise principalement dans la Province du Haut-Lomami et plus précisément dans la ville de Kamina.

    1.2.3. COURANTS DE PENSEESSUR LE TAUX DE CHANGE ET SUR LE PRIX

    L'approche macroéconomique de la détermination des taux de change consiste à construire des modèles macroéconomiques (théoriques ou économétriques) ; à assurer (par la présence d'effets de richesse et par la spécification des politiques monétaires et budgétaires) que ces modèles comportent un long terme bien défini ; à faire l'hypothèse que, durant la trajectoire, les agents financiers anticipent parfaitement l'évolution du taux de change. Les modèles décrivent alors des trajectoires du taux de change, anticipés par les agents, qui convergent vers leur valeur de long terme (voir Benassy et Sterdyniak, 1992). À la suite d'un choc, le taux de change effectue un saut non anticipé par les agents, puis atteint sa nouvelle valeur de long terme selon une trajectoire parfaitement anticipée. Malgré leur cohérence, ces modèles n'ont guère de pouvoir prédictif à court-moyen terme. Les modèles macroéconomiques de taux de change, estimés sous forme structurelle ou sous forme réduite, (les modèles monétaristes à prix flexibles, le modèle de Dornbusch à prix rigides, les modèles patrimoniaux ou de portefeuille qui incorporent les stocks d'actifs), ne font pas mieux, hors de leur période d'estimation, que le modèle de marche aléatoire qui prédit que le taux de change demain sera le taux de change d'aujourd'hui. Ce résultat, d'abord mis en évidence par Meese et Rogoff (1983, 1988) a été confirmé par les études ultérieures (la plus récente étant celle de Cheung, Chinn et Garcia Pascual, 2003). Par ailleurs, de nombreuses études ont montré que les anticipations des marchés (mesurées par les différences de taux d'intérêt entre devises ou par les réponses des intervenants à des enquêtes d'opinion) n'ont aucun pouvoir prédictif.

    Face à cet échec, une approche plus modeste se limite à calculer un taux de change d'équilibre de long terme, celui qui permet la réalisation simultanée de l'équilibre interne (taux de chômage d'équilibre) et de l'équilibre externe (position extérieure nette stable). Cette approche propose aux marchés financiers un point d'ancrage à partir duquel les agents peuvent former leurs anticipations. Elle permet d'évaluer l'existence et l'ampleur de la sur (ou sous) évaluation des monnaies. Elle définit des parités d'équilibre que les autorités peuvent utiliser pour élaborer des stratégies de gestion du taux de change ou de coordination des politiques de change.

    Cette approche suppose que les agents considèrent ces parités comme crédibles et qu'ils anticipent un retour du taux de change à son niveau d'équilibre. Le premier point peut soulever de forts doutes dans la mesure où les taux de change ainsi calculés comportent une forte incertitude (de 10 à 30 % selon Bayoumi et al., 1994). Le point crucial est cependant celui de la trajectoire de retour à l'équilibre. Quels sont les mécanismes qui l'impulsent ? Quels sont les délais d'ajustement ? La trajectoire est-elle monotone ? Peut-on directement placer le taux de change à son niveau d'équilibre ? L'analyse en termes de taux de change d'équilibre ne peut se passer d'une étude approfondie de la dynamique du taux de change ; plus l'économie comporte de variables rigides (les prix, les salaires réels, les stocks d'actifs), plus la dynamique est lente et complexe, moins il est crédible qu'elle soit anticipée par les marchés et que les spéculateurs utilisent le niveau de long terme pour leurs anticipations ; moins le long terme ainsi défini est utilisable par les pouvoirs publics pour guider leur stratégies de change.

    1. Les théories classiques de la monnaie :

    L'absence de la notion du taux de change Par définition, l'approche classique repose principalement sur la conservation paradigmatique de la loi de J.B Say de débouchés pour justifier son caractère dichotomique de la sphère réelle à la sphère financière qui doivent être étudiées séparément.

    Lors de cette première partie on va aborder les théories classiques de la monnaie en signalant que celles-ci ont été apparues dans un contexte de l'étalon-or, c'est-à-dire une fixité du taux de change, ce qui signifie l'absence de celui-ci dans leurs analyses, commençant par les apports de David Hume puis ceux de J.S Mill et en fin David Ricardo comme étant les économistes classiques les plus connus dans ce domaine.

    1.2. J.B Say : le rôle de la monnaie dans les échanges

    La théorie de la monnaie de Say découle de sa théorie de valeur, en fait, la demande et l'offre qui déterminent les prix que la valeur de la monnaie, ces précisions approfondies de Say lui permettre de se rapprocher avec celles de Ricardo pour formuler la nouvelle version de la théorie quantitative de la monnaie.

    D'ailleurs, l'influence de Say3 sur la question monétaire apparaît moins profonde et prit parfois des aspects étranges ; il définit la monnaie comme une réserve de valeur, car la vente d'un produit n'est pas immédiatement suivie par un achat. Par conséquent, l'origine de la valeur d'un objet, c'est son utilité, la monnaie inspire sa valeur à son rôle d'intermédiation dans les échanges, pour cela on peut fabriquer la monnaie à partir des matières qui n'ont pas aucune valeur elles-mêmes (feuilles, papiers...).

    La valeur de la monnaie diminue proportionnellement à l'augmentation de sa quantité. Si au contraire, la production de biens d'un pays augmente, la demande de monnaie se développe et les prix diminuent. Say semble appuyer implicitement ses arguments sur l'équation des transactions [Alain Béraud et Théma]. Or, Say va plus loin et estime que l'émission de la monnaie à partir d'ex-nihilo, pourrait être l'origine des crises. En fin, il est incontestablement que les économistes et les historiens sous-estiment la participation de Say dans la théorie monétaire. Celui-ci s'inspire beaucoup de l'enseignement d'Adam Smith et David Ricardo.

    1.3. David Ricardo : le cadre institutionnel de la politique monétaire

    Selon David Ricardo la composition de la monnaie doit se concentrer spécifiquement sur les billets convertibles en lingots, cette émission devrait être faite par cinq commissaires publics responsables devant le parlement, indépendants vis-à-vis les autorités publiques. Ces derniers ne donnent pas de la monnaie au gouvernement, en cas de besoin de monnaie de la part du gouvernement le seul moyen pour satisfaire ce besoin passe soit par l'impôt, soit par l'émission des titres publics, ou en empruntant aux banques du pays.

    Au fond, Ricardo néglige aucune existence d'hiérarchisation du système bancaire5 , en effet la banque dans laquelle prévoit Ricardo ne prête pas à autres banques et elle ne les refinance pas, ajoutons à cela l'absence d'un marché interbancaire.

    En fin David Ricardo demeure l'un des pionniers de la politique monétaire via sa théorie quantitative de la monnaie et ses propositions pour réformer la banque de l'Angleterre en 1844. Il souhaite rendre national l'émission des billets par la création d'une banque nationale publique pour assurer la stabilité de la valeur de la monnaie. Selon lui cette banque pourrait avoir une politique active.

    Nous sommes parvenues à démontrer les apports de la théorie classiques par rapport les questions monétaires commençant par David Hume, Ricardo, J.B. Say et autres. Cependant un point reste un élément perturbateur de cette théorie classique, c'est l'absence de l'intégration de la monnaie dans le tissu productif de l'économie réelle, comme étant une voile des échanges et un séisme des prix dans le cadre conceptuel de l'équilibre.

    2. Approches réelles du taux de change

    L'importance de ces approches réelles est de permettre de mesurer le taux de change théorique (le taux de change PPA d'équilibre) vers lequel il faudrait normalement converger la valeur du taux de change observé.

    3. Les approches financières et monétaires du taux de change

    Parmi les limites fondamentales des théories réelles des taux de changes est que celles-ci négligent, ou tout le moins sous-estiment, la fonction des facteurs financiers en tant que principaux déterminants des mouvements des taux de changes. Il est vrai que la majorité de ces théories fondées sur les échanges des biens et services ont été évolué dans une période où les flux financiers internationaux étaient encore peu importants et très réglementés. Aujourd'hui, les transactions financières induisent à un volume d'échanges de devises très important que les opérations courantes. En fait, le volume annuel des échanges de biens et services est de 20000 milliards de dollars par an, tandis que, celui-ci des devises atteint les 530013 milliards de dollars par jours. Cependant, l'analyse des déterminants financiers des taux de change s'articule autour deux théories principales : Les analyses qui mettent en relief l'impact des variables monétaires et financières. Puis, Les analyses qui montrent la volatilité des taux de changes.

    3.1. Les explications théoriques de la volatilité du taux de change

    Les économistes focalisent leurs travaux sur deux catégories de modèles pour expliquer la volatilité du taux de change après la remise en cause de système de Breton Woods, la première délimite son champ d'application sur le modèle de « sur-réaction » des changes. Tandis que le deuxième modèle met l'accent sur le rôle primordial des indices psychologiques et des anticipations pour cerner les sources des bulles spéculatives.

    3.2.1. La théorie de la sur-réaction des taux de change.

    Cette théorie présentée pour la première fois par Dornbusch en 1976, en effet, son axe principal repose sur l'idée que la volatilité du taux de change peut expliquer par les différences entre les vitesses d'ajustement sur les marchés financiers ou réels. En fait, Dornbusch, fait l'hypothèse que les prix des marchés financiers s'ajustent immédiatement aux variations de l'offre et de la demande, tandis que les prix des biens et services sont rigides à court terme. Ce déséquilibre peut être à l'origine de sur-ajustement16. A court terme, ce sont les flux des capitaux qui dominent le marché des changes et l'équilibre de celui-ci suppose le remplissage de la condition de PTI : le gap du taux d'intérêt entre deux monnaies est égal au taux anticipé de dépréciation du taux de change. Les prévisions de change sont basées sur la PPA et ramènent donc le taux de change vers son niveau d'équilibre.

    Il y ainsi sur-réaction (overshooting) du taux de change, au sens où le mouvement immédiat du change est trop fort et doit être compensé par la suite. En effet, dans un second temps, à la suite de la dépréciation initiale de la monnaie, les échanges de biens et services réagissent par une amélioration de la balance courante qui amène une appréciation de la monnaie jusqu'à ce que la norme de PPA soit à nouveau respectée [Dominique P, 2010].

    En général, malgré l'importance de ce modèle dans une période très déstabilisante marquée par la fin des années de « les trente glorieuses » et la remise en cause du système de Breton Woods, ceci n'a pas pu expliquer la surévaluation durable des devises internationales (notamment le billet vert) entre 1980 et 1985. Pourtant, la théorie des bulles spéculatives a été évoluée pour approfondir davantage le rôle des anticipations du taux de change réel et son évolution.

    3.2.2. La théorie des bulles spéculatives rationnelles :

    La surévaluation du dollar à partir des années 1980 et également le krach boursier de 1987 ont constitué le point de départ d'un nouveau paradigme de l'instabilité. En effet, l'idée de commencement s'est focalisée sur l'existence des écarts durables entre la valeur du taux de change et la valeur d'équilibre de ses fondamentaux (taux d'intérêt, inflation,...), cette différence on l'appelle « bulle spéculative17 » car il tend à se gonfler. Par définition, Cette théorie rejette l'hypothèse de rationalité dans les anticipations des investisseurs et remet en question la notion de symétrie de l'information.

    Pourtant, il y en a deux courants en concurrence substantielle entre eux, d'une part le fondateur de la micro-économie Léon Walras qui s'est inspiré d'une théorie basée sur trois postulats : l'homogénéité des comportements, l'équilibre général et l'anticipation rationnelle. D'autre part, on trouve l'Ecole du père fondateur de la macro-économie moderne ; c'est l'approche keynésienne qui introduit les comportements mimétiques et met en avant, l'hétérogénéité des opérateurs et leurs interactions, Celle-ci apparaît plus séduisante parce qu'elle fournit un soubassement plus adapté au fonctionnement effectif des marchés, et semble plus claire pour expliquer la psychologie des différents intervenants dans le marché. Au sens de Krugman « le marché n'a pas bien fait ses comptes », c'est-à-dire les opérateurs du marché n'ont pas exploité l'information totale disponible sur le caractère « insoutenable » de l'appréciation continue de la monnaie, en l'occurrence, avec le renforcement des déficits « jumeaux » (budgétaires et extérieurs) des Etats, ce qui a produit, une série de crises de changes et par là, l'apparition de nouveaux modèles pour l'expliquer.

    4. Les approches macroéconomiques du taux de change

    L'anticipation du processus de l'évolution du taux de change demeure une source de fragilité dans l'analyse macroéconomique. Malgré sa cohérence en théorie, les modèles empiriques de la macroéconomie échouent évidement à faire mieux que la marche au hasard. Les prévisions des marchés n'ont aucun pouvoir prédictif.

    Cette partie discutera les théories du taux de change réel d'équilibre (FEER, DEER, BEER et NATREX). En fait, l'hypothèse de Williamson18 (1985) a connu une très grande victoire et a beaucoup pesé dans les accords de Louvre en 1987 du G7. En général, nous avons trois principales approches dont l'approche macroéconomique (FEER, DEER), l'approche économétrique (BEER) et l'approche dynamique (NATREX).

    CHAPITRE DEUXIEME : CADRE METHODOLOGIQUE DE LA RECHERCHE

    Dans ce chapitre, il s'agit d'énoncer et de décrire la méthode et les techniques utilisées dans la collecte des informations que pour leur analyse. Ces techniques et méthodes combinées et empruntées en économie vont nous servir pour la réalisation de notre étude.

    Surtout dans la deuxième et troisième partie, ils nous seront utiles dans deux phases à savoir :

    · La phase de récolte de données sur terrain ;

    · La phase d'analyse de données recueillies auprès des chercheurs.

    Nous avons recouru aux techniques documentaires et d'interview étant comme le moyen permettant d'atteindre un but, pour récolter les données.

    II.1. LE MODELE D'APPRECIATION DU TAUX DE CHANGE

    3.1. Les modèles de change fondés sur les variables financières :

    A partir des années 1970, une nouvelle génération des modèles de détermination du taux de change a été apparue pour essayer de justifier les nouvelles mutations du système monétaire international en conséquence du flottement généralisé qui commençait à se manifester à l'égard des modèles néo-keynésiens.

    3.1.1. L'approche monétaire des taux de changes :

    La théorie monétaire du change qui a été développé par Fränkel (1976) s'inscrit dans le contexte d'un régime de changes flexibles dont elle cherche à prouver sa supériorité sur celui des changes fixes qui viennent d'être abandonnée.

    En fait, le commencement du courant monétariste est basé sur la demande de monnaie, en tant qu'une relation macroéconomique très solide et plus stable. Cette formule dépend d'une manière classique du revenu, des prix et des taux d'intérêt ;

    (1) M = P.L (y, i)

    (2) M* = P*. L (y*, i*)

    Puisque :

    M et M* : les stocks de monnaie nationale et étrangère ; P et P* représentent les niveaux généraux des prix nationaux et étrangers ; Y et y* représentent le revenu national et étranger ; i et i* sont les taux d'intérêt réels interne et externe.

    Les formules (1) et (2) prouvent l'équilibre sur les marchés monétaires national et international à partir des stocks de monnaies offerts (M et M*) contrôlés par la banque centrale, du niveau des prix (P et P*) supposés flexibles et des fonctions du revenu et des taux d'intérêt supposés semblables dans les différents pays pour simplifier.

    Le taux de change est introduit dans ce modèle en revenant à la PPA, ce qui donne :

    (3) P = E.P* [E est le taux de change (cotation à l'incertain14)]

    1. La théorie de la parité des pouvoir d'achats (PPA)

    La théorie de la parité des pouvoirs d'achats définit que les variations de taux de change reflètent les changements de prix relatifs entre deux pays, Cette théorie, énoncée pour la première fois par RICARDO, puis développée par CASSEL (PEYRARD j, 1986).

    Le pouvoir d'achat de la monnaie c'est une unité monétaire qu'on peut fournir pour avoir une quantité des biens et services.

    Donc la théorie de pouvoir d'achat indique une baisse de pouvoir d'achat par rapport à la monnaie local qui se traduit par une augmentation de la monnaie nationale et une dépréciation proportionnelle de la monnaie sur un marché de change. L'approche de la parité des pouvoir d'achats présente deux versions :

    · Version « absolue » postule que le pouvoir d'achat d'une monnaie nationale est identique sur le marché intérieur et à l'étranger. Cette version implique :

    S= P / P*

    S : taux de change ;

    P : niveau des prix domestiques ;

    P* : niveau des prix étrangers.

    On peut remarquer que les prix nationaux exprimés en monnaie étrangère pouvant s'exprimer sous la forme P = SP*. De même, les prix étrangers exprimés en monnaie nationale (prix à l'importation) s'écrivent : P* =P/S.

    La version absolue de la PPA, en terme nominaux, réduit donc le taux de change à un simple rapport entre les deux indices de prix des pays considérés. (DRUNAT.J, 1994)

    En terme réels, le taux de change se définit comme le rapport entre deux pouvoirs d'achat c'est-à-dire, S =SP*/P.

    Ainsi, le taux de change réel dans la version absolue de la PPA est égal à l'unité (s = ((P/P*) P) / P = 1).

    · Version « relative » est moins restrictive que la version absolue. En effet, il n'est plus nécessaire que le taux de change soit égal au rapport des indices de prix mais simplement qu'il enregistre les mêmes variations.

    La PPA relative c'est l'évolution des prix et des taux de change qui acceptant de protéger le rapport entre le pouvoir d'achat de la monnaie nationale par rapport a la monnaie d'un autre pays étranger. Donc la version relative implique :

    S= P - P*

    S : variation relative du taux de change ;

    P et P*: variation relatives des prix domestiques et étrangers.

    · Les critiques à la théorie de la PPA

    Trois critiques sont formulées contre cette théorie

    La loi du prix unique ne peut pas être vérifiée approximativement Si la PPA ni pas confirmée sur les marchés, mais malgré la loi de prix unique n'est pas vérifier, les prix et le taux de change ne s'éloigne pas au PPA.

    La réclamation sur l'invariance des prix relatifs est nécessaire pour que la parité de pouvoir d'achat relative se vérifie.

    Les devises n'étaient pas recherché pour un pouvoir d'achat mais de transférer les fonds ou les moyens de spéculation. Le taux de change est déterminé par le niveau des prix national par rapport aux prix étrangers. Ces niveaux indépendants de taux de change.

    3.1.2. Milton Friedman et sa défense du flottement pur de la monnaie :

    En 1953 M. Friedman avait publié un article qui reste jusqu'aujourd'hui un cadre référentiel en matière du flottement de monnaie, dans lequel cet économiste américain qui est au même temps le chef de l'école monétariste a défendu avec véhémence l'adoption d'un régime du flottement pur comme étant le seul moyen qui pourrait réaliser l'objectif d'une économie mondiale libre et prospère.

    L'essence de cette théorie trouve ses fondements dans la théorie monétariste, à laquelle suggère que les prix doivent être flexibles et, surtout, les trois prix basiques de l'économie : taux de change, taux d'intérêt et salaires, de manière à ce que les ajustements du marché conduisent à une économie d'équilibres internes et externes. Selon l'optique d'un certain pays, étant donné que les prix et les salaires à l'extérieur ne seront pas suffisamment flexibles. Il est nécessaire que le taux de change le soit, afin que se réalise les ajustements des chocs, qu'ils soient réels ou monétaires [Bruno Martarello De Conti et al, 2007]. Dans ce cas, fixer artificiellement le taux de change n'éliminerait pas les causes de cette instabilité et, bien au contraire, augmenterait la volatilité des autres variables économiques. En fait, Le passage vers plus de flexibilité est considéré comme une étape primordiale pour la constitution d'une économie mature puisque, comme on l'a vu précédemment avec Friedman, un régime de change flexible serait capable de protéger les pays contre des chocs externes et d'augmenter l'indépendance de la politique monétaire.

    Malgré tout ça et bien d'autres, les partisans du système flexible annoncent que, pour que, les gains de ceci se réalisent, il faudrait remplir un certain nombre de conditions, à savoir l'existence d'un marché de change suffisamment liquide et efficace. Dans les années 1990, il y avait plusieurs travaux empiriques qui ont essayé d'expliquer la relation (4) pour un grand nombre de pays, en l'occurrence par Baillie et McMahon qui ont démontré que ces vérifications empiriques se sont révélées décevantes, en se basant sur l'instabilité de la fonction de la demande de monnaie. La vérité évidente est que la tendance en faveur du système de change flexible est une conséquence inévitable de l'accroissement de la circulation du capital international [EICHENGREEN, 2000].

    Ainsi, le marché des changes semble efficient d'un point de vue spéculatif à court terme alors qu'à moyen/long termes, c'est l'efficience macroéconomique qui semble prévaloir sur un tel marché [Antoine Bouveret et Gabriele, 2009].

    En outre, ces modèles occupaient une place pertinente dans son début, mais de plus en plus et avec l'évolution qu'a connu le monde de la finance ceux-ci ont marqué beaucoup de défaillances, chose qui nécessite l'émergence de nouveaux modèles à savoir ceux de la volatilité du taux de change.

    III.2. PRESENTATION ET ESTIMATION DU PARAMETRE DU MODELE ECONOMETRIQUE

    Les variables qui doivent être utilisées sont déterminés ; Soit par des études déjà existantes qui peuvent fournir aussi des variables additionnelles ; ou encore par l'information instituée spécialement pour répondre à un besoin.

    C'est pourquoi nous allons prendre en compte seulement les variables le plus pertinentes, les moins importantes non inclure dans le modèle. Le modèle qui va nous servir se présente de la manière suivante :

    Ce modèle signifie simplement que :

    è = Variable expliquée ou dépendante représentant la ième observation faite sur les prix de certains produits manufacturés dans la ville de Kamina.

    è i = La première ièmeobservation faite sur la variation considérée

    è = Paramètres ou estimateurs du modèle

    è = Variable explicative représentant la ième observation sur le taux de change

    è = Le terme d'erreur.

    Sachant que le taux de change a un lien étroit avec le prix des produits manufacturés, conformément à la théorique économique le résultat attendu de notre modèle est 0.

    Pour ce qui est du modèle, l'estimateur fonction d'une variable aléatoire, est lui-même une variable aléatoire et par allusion à la méthode de moindre carré ordinaire, nos estimateurs se présentent sous la formule ci-après :

    II.2.1. VERIFICATION DU MODELE DANS SON ENSEMBLE (R²)

    Pour tester les hypothèses, nous allons suivre la démarche suivante

    * Calculer le coefficient de déterminant R² sous la formule suivante :

    * Tester le modèle globalement (test de Fisher). Le teste de ficher est basé sur le coefficient de déterminent pour connaitre si le modèle élaboré a une signification.

    H0 :R² = 0 : Le modèle est non significatif, c'est-à-dire il y a au moins une variable qui explique le modèle.

    H1 :R² ? 0 : Le modèle est significatif, c'est-à-dire il y a au moins une variable qui explique le modèle. Ainsi :

    * Tester le modèle individuellement (test de student) sous ces formules.

    )

    CHAP. III : IMPLICATION DE TAUX DE CHANGE DANS SON EVOLUTION DU PRIX DE PRODUITS MANUFACTURES IMPORTES DANS LA VILLE DE KAMINA

    II.1. DEFINITION DU PROBLEME

    L'économie de la République Démocratique du Congo (RDC) est extravertie, c'est-à-dire son économie est tournée vers l'extérieur.

    C'est ainsi que analyser l'impact du taux de changer sur les prix des biens de consommation produit localement serait injuste aussi longtemps que le pays reçoive au jour les jours les biens en provenance de l'étranger.

    La proportion de la variation des produits manufacturés sur le marché est donc conditionnée par les variations du taux de change.

    Ainsi si le taux de change d'un pays donné est faible et que donc, les biens qu'il produit sont relativement bon marché, les résidents de ce pays achèteront peu de biens et services à l'étranger, au contraire des résidents des autres pays, pour la même raison. Les exportations nettes de ce pays seront donc élevées.

    Un taux faible est synonyme de l'appréciation monétaire. C'est l'inverse qui se passe lorsque le taux de change est élevé rendant élevé aussi le prix des biens intérieurs par rapport à celui des biens étrangers.

    Dans ce cas, les résidents du pays concerné achètent de nombreux biens importés, alors que les autres pays ne lui achètent que peu des biens et services, ses exportations nettes sont faibles.

    En effet, la variation du taux de change sur les prix des produits manufacturés dans la ville de Kamina a des conséquences selon que le taux de change se dépréciés ou s'appréciés.

    Dans le cas de la dépréciation de la monnaie nationale c'est-à-dire qu'il y a hausse du taux de change, les prix des produits manufacturés se trouvant sur le territoire national ou dans la ville de Kamina vont sans doute augmenter.

    III.2. PRESENTATION DES DONNEES

    Après la démonstration par des notions théoriques, nous allons enfin procéder par une démonstration pratique sur base des données récoltées.

    Tableau N°1 : Présentation des données sur base d'un produit qui est le sucre.

    ANNEE

    Y

    X

    2011

    51500

    910

    2012

    5500

    915

    2013

    67000

    925,5

    2014

    65000

    924

    2015

    65800

    928

    2016

    115000

    1216

    2017

    135000

    1596

    2018

    150000

    1636

    2019

    152000

    1650

    2020

    154000

    2031

    Y :Le prix en francs

    X :Taux de change

    Tableau N°2 :Evolution du taux de change sur les produits manufacturés importés en dollar américain.

    PRODUIT MANUFACTURE

    2018

    2019

    2020

    Bidon OKI

    29,85$

    28,99$

    29,05$

    OEuf (Plateau)

    4,48$

    4,64$

    4,19$

    Carton Thomson

    47,76$

    49,28$

    44,31$

    Sac de sucre

    53,73$

    55,07$

    49,24$

    Sac Sel

    10,75$

    55,07$

    20,68$

    Source : Elaboré par nous-même sur base des données récoltées

    Le tableau 2 qui parle sur l'évolution des prix des biens et services à Kamina montre comment ces derniers ont évolué pendant toute la période de notre investigation, soit de 2018 - 2020.

    Nous voyons une hausse des produits manufacturés importés sur le marché variés comme suit, le Bidon Oki est passé de 38 000Fc à 50 000Fc soit une hausse de prix de 40%de 2017 à 2018.

    Signalons la hausse du prix d'un plateau d'oeufs qui est passé de 7500Fc à 8500Fc de 2018 à 2020, soit 11% de la hausse de prix par rapport au prix de 2018. Par la suite, nous voyons le carton de Thomson qui est passé au prix de 80000Fc à 90000Fc entre 2018 et 2020, soit une variation de 11,1% de prix par rapport à l'année 2018.

    Nous avons constatés la hausse du prix du sac de sucré passé de 45000Fc à 90 000Fc, soit 50% du prix par rapport à la période de 2017 et 2020. Enfin, le prix d'un sac de sucre est passé de 45000Fc à 90000, soit 50% du prix comparativement aux années 2017-2020.

    III.4. TRAITEMENT DES DONNEES

    1. ANALYSE DE CORRELATION

    Ce test va nous faciliter de vérifier s'il y a corrélationentre la variable expliquée et la variable explicative.

    Tableau N°3 : Analyse de corrélation

     

    Y

    X

    Y

    1

    0.61804

    X

    0.61804

    1


    Source : Traitement sur Eview sur base des données du tableau N°1.

    Par rapport aux données de ce tableau, nous constatons que la variable explicative (Taux de change) est fortement corrélée avec la variable expliquée (prix de produits manufacturés importés) car la valeur de corrélation est supérieure à 0 et est proche de 1 soit 0,61804.

    2. MESURE D'ADEQUATION

    Cette mesure par un rapport, nous permet de vérifier la convenance parfaite du modèle.

    Tableau N°4 :Mesure de l'adéquation du modèle

    Statistiques de la régression

    Coefficient de détermination multiple

    0,90140043

    Coefficient de détermination

    0,81252273

    Coefficient de détermination

    0,78908808

    Erreur-type

    192,274447

    Observations

    10


    Source : Traitement avec l'application Eview, sur base des données du tableau N°1.

    Ce tableau d'adéquation qui analyse notre modèle révèle que le coefficient de déterminationR² est 0,81252273soit 0,81, qui n'est pas proche de 1 ; et le coefficient de détermination ajusté est de 0,78908808 soit 0,78 qui est une valeur supérieur à 0, ce niveau nous devrions déduire que notre modèleest adéquat parce que les signes des coefficientsestimés sont tel que repris dans l'hypothèse dans notre modèle avec un seul produit manufacturé qui est le sucre. Ainsi, nous concluons que notre modèle est adéquat avec 10 comme n ; taille de l'échantillon ou le nombre d'observations.

    3. ANALYSE DE LA VARIANCE ET DE LA SIGNIFICATIVITE DU MODELE

    3.1. ANALYSE DE LA VARIANCE

    Tableau N°4 : ANALYSE DE LA VARIANCE ET DE LA SIGNIFICATIVITE DU MODELE

     

    Y

    X

    Y

    2572558000

    12450680

    X

    12450680

    157755.5025

     

    Degré de liberté

    Somme des carrés

    Moyenne des carrés

    F

    Valeur critique de F

    Régression

    1

    1281799,322

    1281799,322

    34,6718406

    0,000366559

    Résidus

    8

    295755,7028

    36969,46285

     
     

    Total

    9

    1577555,025

     

     

     

    Le tableau 4, relatif à l'analyse de la variance (ANOVA : Analysis Of Variance) et de la significativité du modèle, présente dans la colonne de degré de liberté : le nombre des paramètres (k) moins un ou (k-1) qui est égal à 1, les observations (n) moins les paramètres (k) ou (n-k) qui est égal à 8 dont le total égal à 9 soit (n-1) ; dans la colonne de somme des carrés : la somme des carrés des résidus (SCR) qui équivaut à 295755,7028 dans le tableau, la somme des carrés expliquées (SCE) avec pour valeur 1281799,322 et la sommes de SCE et SCR qui est la somme des carrés totale (SCT) qui a pour valeur 1577555,025; dans la colonne moyenne des carrés avec pour valeur 1281799,322 et avec pour valeur 202799805; F est le ratio du test Fisher qui est de 36969,46285; la valeurs critique de F égale à 0,000366559 le point de la courbe de la distribution de la statistique F de test sous l'hypothèse nulle qui définit un ensemble de valeurs pour lesquelles l'hypothèse nulle doit être rejetée ; généralement cette valeur a toujours été comparée à un seuil de 5% soit 0,05 et si la valeur critique de F est inférieure à ce seuil ; comme dans notre cas, cela traduit la significativité de notre modèle.

    Après la lecture de ce tableau nous allons passer à l'interprétation même du tableau d'ANOVA (Analysis of Variance), nous allons considérer la valeur de F, ce dernier est un ratio qui détermine la significativité d'un modèle, c'est aussi une mesure de la performance du modèle.

    Pour nous permettre de valider notre hypothèse, nous passons au test ci-après :

    Test d'hypothèses : sachant que

    Le modèle n'est pas significatif ou encore le modèle n'est pas performant

    Le modèle est significatif ou encore le modèle est performant

    Si  : on rejette et on accepte

    F (test F calculé) et F* (test F théorique cfr table statistique)

    Et au dénominateur et

    Au numérateur

    Ainsi soit , au seuil de 5%,  4,33

    : On rejette et on accepte , ainsi notre modèle n'est pas significatif et n'est pas performant.

    4. ANALYSE DE LA SIGNIFICATIVITE DES COEFFICIENTS

    Tableau N°5 : ANALYSE DE LA SIGNIFICATION DES COEFFICIENTS

     

    Coefficients

    Erreur-type

    Statistique t

    Probabilité

    Constante

    573,642089

    133,4525742

    4,298471517

    0,00262117

    Variable X 1

    0,007280474

    0,001236435

    5,888279934

    0,00036656

    Le tableau 5, nous montre les valeurs des paramètres estimés dans la deuxième colonne d'où, nous pouvons réécrire notre équation de la manière suivante :

    Cette équation nous montre que les paramètres estimés   et est de0,007280474; quant à la statistique t :

    Test d'hypothèses

    Le test statistique : et ces tests sont donnés dans le tableau ci haut dans la colonne quatre.

    Si où t* est la valeur critique de la table de Student pour un risque fixé et un nombre de degré de liberté égal à (n-k) soit 10

    On rejette et on accepte : le coefficient est significativement différent de zéro et la variable joue un rôle explicatif dans le modèle.

    Ainsi au seuil de 5% tous les coefficients sont significativement différents de zéro et la variable crédits octroyé joue un rôle explicatif dans le modèle.

    En ce qui concerne la dispersion des coefficients autour de leur moyenne, la constante est plus dispersée contrairement à ,leurs valeurs sont respectivement de 573,642089et 0,007280474

    D'où la variable explicative a la valeur resserrée qui se rapproche de leur moyenne, autrement leur valeur tend vers leur moyenne.

    III.5. IMPACT DU TAUX DE CHANGE SUR LE PRIX DES PRODUITS MANUFACTURES IMPORTES

    Dance ce paragraphe, nous allons présenter d'une analyse objective qui explique réellement impact du taux de change sur le prix des produits manufactures importes dans la ville de Kamina et cela en comparaison avec les données présentées ci-haut dans différents tableaux.

    De ce fait, nous réalisons que le taux de change est un élément principal servant de référence dans la fixation de prix de produits manufacturés importés dans la Ville de Kamina. Ce dernier, permet à l'offreur ou vendeur d'avoir une vision nette du gain attendu car, étant donné que c'est le bénéfice qui permet à un opérateur économique de survivre, il est donc indispensable que l'offreur puisse s'attendre à un bénéfice.

    Ainsi d'une manière claire et précise, la présentation des données de tableaux N°1 et N°2 ci-dessus expliquent d'une manière concrète et prouvent l'impact qu'a le taux de change sur le prix des produits manufacturés importés dans la Ville de Kamina. Nous voyons que le tableau N°2 nous présente les différents taux de change et les différents prix des produits manufacturés se trouvant dans la Ville de Kamina qui évoluent de manière globale de façon ascendante chaque année. Brièvement, le tableau N°2 nous a démontré que lorsque le taux de change augment ce dernier impact directement et positivement sur les prix des produits manufacturés importés.

    Par rapport à cette expérience, passons à l'étape suivante afin de donner suggérer et de donner quelques recommandations.

    III.4. RECOMMANDATIONS

    Après avoir fait une profonde étude sur l'impact du taux de change sur le prix de produits manufacturés, nous avons constaté ce qui suit :

    - Manque d'investissement ou des investisseurs ;

    - La fixation du taux de change qui ne suit pas la conjoncture économique du pays ;

    - Faible niveaux de production de biens et services sur le territoire national.

    Ainsi, sur base des problèmes rencontrés dans tout au long de notre sujet, nous faisons les recommandations suivantes :

    Premièrement à l'Etat congolais de mettre en place un plan de relance économique visant à accroitre d'une manière considérable les exportations et à limiter les importations qu'aux produits manufacturés, et d'accorder l'autonomie et l'indépendance à la Banque Centrale du Congo.

    Que l'Etat intervient avec sa politique monétaire en investissant ses moyens dans différents secteurs de production de monnaie à couvrir ou à diminuer les importations ;

    Par la suite, la Banque Centrale du Congo doit procéder à desmeilleuresanticipations en créant des réserves en devise pouvantcouvrir les fluctuations du taux de change de manière à prévenir la hausse des prix sur les produits manufacturés.

    La BCC doit nécessairement établir les mécanismes liés à la surveillance de la variation du taux de change pour éviter la dépréciation du franc congolais face au dollar américain.

    Que le gouvernement puisse établir certaines sanctions contre toute personne fixant d'une manière illicite le taux de change pour les détenteurs des dollars et surtout les cambistes.

    Pour terminer, nous recommandons aux ménages congolais et plus particulièrement à ceux de la ville de Kamina d'accorder leur confiance à la monnaie nationale.

    CONCLUSION

    Qui commence bien, finit bien, disent les français. Nous voici arrivé à la fin de notre Travail de Fin de Cycle dont le sujet est « Impact du taux de change sur le prix des produits manufacturés importés dans la ville de Kamina ».

    Travail mené en une période allant de 2018 à 2020, soit une période trois ans. Nous pouvons conclure sur ces réflexions que, dans la situation actuelle, il est important que le problèmelié au taux de change soit une affaire de tous, de la base au sommet car ce dernier affecte directement toute consommation d'un produit manufacturé importé.

    Pour parvenir à mieux comprendre la question liée au taux de change, nous avons procédé à une problématique qui était celle de savoir :

    o Y-a-t-ils les causalités qui soient à la base de la variation du taux de change dans la ville de Kamina ?

    o Les conséquences liées à la variation du taux de change qui impactent sur les produits manufacturés importés dans la Ville de Kamina, sont-elles négative ou positives ?

    Nos hypothèses ont été formulées de la manière suivante :

    Pour ce qui est d'une causalité à la base de la variation du taux de change dans la ville de Kamina. Il est évident que les causes sont multiples mais nous allons simplement essayer de nous étaler sur les plus pertinents.

    En ce qui concerne notre deuxième problématique, nous savons bien évidemment qu'il existe un lien fort entre le taux de change et l'inflation ceci est justifié par rapport à la parité des taux d'intérêt, la parité des pouvoirs d'achat (PPA) est l'une de relations les plus utilisées en finance internationale et constitue souvent une hypothèse de base de nombreuses théories sur les taux de change. On peut prévoir l'évolution du cours relatif des devises en comparant le prix d'un panier de biens et services dans différents pays. Cette théorie est fondée sur l'idée que les taux de change devraient être fixés par rapport au prix relatif des biens de consommation entre deux pays. L'évolution du taux d'inflation d'un pays serait alors immédiatement compensée par un mouvement opposé du taux de change. Lorsque les prix augmentent dans un pays, alors la devise de ce pays devrait se déprécier pour que la parité soit rétablie.

    Ainsi, hormis l'introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en trois chapitres, dont le premier est basé sur le cadre théorique sur le taux de change, ayant comme fond les théories nécessaires cadrant avec le sujet d'étude. Le deuxième chapitre, qui s'intitule cadre méthodologique de la recherche de taux de change qui a objet de présenter la méthode et l'appréciation du taux de change. Enfin, le troisième et le dernier qui a comme titre d'étude implication de taux de change dans son évolution de produits manufacturés importés dans la ville de Kamina.

    De ce fait, les critiques et suggestions faites sont à prendre en compte, car elles constituent pour nous une pierre angulaire afin d'arriver à apporter des solutions aux problèmes liés au taux de change dans la ville de Kamina.

    Nous ne croyons, en fait avoir épuisé tous les points et reconnaissant le caractère imparfait de toute oeuvre humaine. Ainsi, les critiques et suggestions seront les bienvenues et pourront nous aider à réaliser un travail amélioré dans nos prochaines recherches.

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