Source : Résultat des recherches de stage,
2012
Réalisé par Kuassi Thibault Césaire
GAGLOZOUN
Contribution à un meilleur assainissement individuel au
Bénin : cas de la commune d'Athiémé 14
Toutefois, règne à la mairie
d'Athiémé, une ambiance conviviale entre les agents. De
même, les chefs services se réunissent chaque lundi matin sous la
direction du SG et parfois du maire après les cérémonies
de couleur. Ils se partagent les expériences, font le bilan des
activités réalisées pour la semaine passée et
réalisent les projections pour la semaine en cours. Ce qui permet une
synergie dans le fonctionnement collectif des services. De plus, ce personnel
est jeune et dynamique.
En ce qui concerne les ressources matérielles et
financières, disons d'entrée de jeu que le budget de la commune,
exercice 2012 S'élève à 336.398.052 franc CFA. Il montre
clairement le niveau financièrement bas de la commune ne permettant pas
les grands investissements. Ayant d'énormes difficultés à
mobiliser les ressources propres comme le montre le graphique ci-dessous, la
commune compte sur les subventions de l'Etat car elle n'entretient pas des
relations de coopération décentralisée pouvant l'aider et
ce malgré son appartenance au Groupement Intercommunal du Mono (GI-MONO)
qui regroupe toutes les communes du mono.
Graphique 1 : Evolution des ressources propres de la
commune de 2005 à 2010
51954000
50000000
60000000
54781587
41325306 41604231
PREVISIONS REALISATIONS
40000000
30000000
30443500 30856506
16650000
22328000
19933248
0
2006 2007 2008 2009 2010
20679913
20000000
10000000
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Néanmoins, la commune reste sur une pente croissante
pour son budget. Les budgets primitifs des années 2010 et 2011
s'élèvent respectivement à 159.454.260 et à
195.748.758 francs CFA.
Signalons que les locaux sont insuffisants pour contenir tous
les services et ceux existants sont pour la plupart exigus et ne disposent donc
pas suffisamment d'air naturel. Or, les bureaux ne disposent pas de
climatiseurs. Certains services comme le SAGD ne disposent même pas de
brasseurs. Aussi, constatons-nous le mauvais archivage des documents. La mairie
d'Athiémé ne dispose ni de la connexion intranet ni de la
connexion internet.
Conclusion séquentielle : la
commune est confrontée à un important problème
de disponibilité des ressources humaines et
matérielles.
L'absence du SICAD ne favorise pas une bonne
visibilité des actions du conseil communal. Les actions de la commune ne
sont pas vulgarisées faute de contrat conséquent avec la presse.
Certes, un contrat est conclu avec la « radio Lokossa« et « Le
matinal«. Mais ces contrats n'informent pas un grand nombre car les
autorités n'utilisent pas à bon escient les tranches horaires
pour dialoguer avec la communauté. Ainsi il existe très peu
d'émissions interactives permettant aux populations de poser directement
des questions. Par ailleurs, Athiémé connait un taux
d'analphabétisme élevé et les populations
préfèrent s'informer par les gongonneurs qui en langues
nationales transmettent mieux les informations.
De plus, les populations s'intéressent peu aux actions
de la commune. Or, l'information au public est destinée à
faciliter et à améliorer les relations des citoyens avec la
commune et par ricochet incite sa participation à la vie communale et
son implication dans les affaires locales. Aussi est-il que la commune ne
dispose pas de son propre bulletin d'information et manque d'un contrat avec
une chaine télévisée même si celui-ci est en cours
avec `'Canal 3». Toutefois, la commune dispose d'un site internet mais qui
souffre d'une actualisation .Ce qui entraine le fait qu'à
l'extérieur, la commune n'est pas bien connue. Certains béninois
continuent de se poser des questions quant à la localisation
d'Athiémé.
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En outre, la mairie ne dispose pas d'un plan de communication.
Son plan arrivé à terme depuis plusieurs années n'a pas
été révisé. Peu de citoyens participent aux
sessions communales et les procès verbaux desdites sessions ne sont pas
toujours affichés.
Conclusion séquentielle : faible
information de la population sur les
actions communales.