SAMUEL CHARLET ISEFAC
BTEHELOR
II E II I IDE
L'UNION ET LA DESUNION
DANS LE FOOTBALL
a
2
Remerciements
Je souhaite avant tout remercier mon directeur de
mémoire, Quentin Simon, pour le temps qu'il a
consacré à m'apporter les outils méthodologiques
indispensables à la conduite de cette recherche. Son exigence, sa
rigueur et son ouverture d'esprit m'ont grandement aidé à la
réalisation de ce travail.
Je remercie également l'équipe pédagogique
d'ISEFAC Bachelor de Lille et en particulier Anne Hervo,
directrice de campus, qui m'a accompagnée dans
le développement de mes réflexions, et en répondant
à toutes mes questions les plus abstraites.
Merci également à Emmanuel
Evereare, directeur des études du campus lillois qui
a également su nourrir mes réflexions et a su par moment me
proposer une analyse profonde au sujet de mes questions.
Je remercie en particulier Frédérik
Barbieux, président d'Amenity, pour m'avoir donné
l'occasion extraordinaire d'approfondir toute la partie sociologique du
sujet.
Je remercie par la même occasion Maxime Nicolas
pour m'avoir donné l'occasion de réaliser mon
étude de terrain avec une interview très intéressante,
merci pour son temps et son investissement.
Un grand merci également à Julien Chapoy
pour avoir eu la patience de répondre à mes innombrables
questions et de m'avoir accompagné depuis 3 ans dans la
compréhension de cet écosystème qui m'intéresse
tant.
J'aimerais exprimer ma gratitude à toutes les personnes
qui ont pris le temps de discuter de mon sujet et de répondre à
mon questionnaire. Chacun de ces échanges m'a aidé à faire
avancer mon analyse.
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Sommaire
Introduction page 4
Partie 1 : étude théorique page 5
1. Le football page 5
A. Historique du football page 5
B. La professionnalisation de la discipline page 8
C. Les supporters page 13
2. Le phénomène d'union page 18
A. Définition de l'union page 18
B. L'union dans l'histoire page 19
3. Le phénomène de désunion page 25
A. Définition de désunion page 25
B. La désunion dans l'histoire page 25
Partie 2 : étude terrain page 29
Partie 3 : Résultat page 31
A. Exploitation des résultats : questionnaire page 30
B. Questionnaire page 40
Préconisation page 43
Conclusion page 51
Bibliographie page 52
Webographie page 52
Annexe page 53
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Introduction
A l'heure de rentrer dans une nouvelle décennie, nous
pouvons voir un monde qui ne cesse de chercher le progrès, en
perpétuelle évolution et avec une envie de développement
constant. Le monde du sport ne déroge pas à cette règle,
comme on peut voir dans le football où la VAR à fait son
apparition, tout comme les multiples nouveaux moyens de suivre un
événement sportif, et bien d'autres qui démontre les
innovations technologiques, ces progrès sont possibles car il ne manque
pas de moyen dans le monde du football. Régulé en économie
et en politique par les organismes tirant les ficelles du football comme la
FIFA et l'UEFA, avec pour but d'accentuer de plus en plus une concurrence
loyale, une économie durable, et un environnement sain dans ce secteur
ultra suivi. Car oui, le football est plus que présent dans la
société actuelle, il fait office de référence pour
certains, de religion pour d'autres, donc il est important d'être
vigilant sur les images qu'il dégage, et les valeurs qu'il
véhicule. Le fameux coup de tête de Zidane sur Materazzi en 2006 a
eu des retombés d'un point de vue artistique, avec des statues, des
peintures, des chansons, d'un point de vue sociale aussi où dans
certains matchs amateurs, de tout âge on a pu revoir le geste de Zidane
(malheureusement), ce geste écrit l'histoire également car comme
la main de Maradona lors du quart de finale de coupe du monde en 1986 qui fait
désormais partie de l'histoire du football. A mon gout, l'impact que
peut avoir le football sur une société n'est estimé
à sa juste valeur. Il est utilisé dans plusieurs secteurs, comme
le marketing, la communication, l'événementiel, et j'en passe,
mais il est aussi utilisé pour rassembler. La faculté qu'a ce
sport pour rassembler est énorme, de son commencement à ce qui se
passe de nos jours, le football ne cesse d'inciter le partage en utilisant tout
ce qu'il a entre les mains. Mais le monde du football n'est pas un monde
paisible sans problème et est décrié par certains. Le
sport est un vecteur qui fait naitre la compétition, donc la division
est logique, il va du plus petit conflit qui est une préférence
entre un club ou un autre, ou au plus gros qui peut-être une division
liée aux valeurs de ce sport ou du sport en lui-même. La
désunion est importante avec la communauté externe au sport. Le
football surtout, est victime de ce désamour comme on peut facilement
entendre des critiques concernant l'attitude des joueurs, les sommes
présentes dans ce sport etc...
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Comment le football initialement vecteur de valeurs fortes
prônant l'union, la fédération, et le partage, est
aujourd'hui souvent assimilé à des valeurs contraires :
rivalité acerbe, division, et rejet ?
En somme, comment le football a créé un
sentiment de désunion alors qu'il visait son contraire ?
Partie 1 :
1. Le football
A. Historique du football
a. L'origine
En 426 avant JC, le Cuju a fait sa naissance en Chine.
D'origine, le Cuju avait pour but d'être un entrainement militaire pour
la cavalerie de l'armée Chinoise lors de la Période des Royaumes
Combattants, et de manière moins intensive avec moins d'intensité
certains le pratiquait comme un divertissement. Ce sport étant reconnu
officiellement par la FIFA (Fédération Internationale de Football
Association) comme le premier ancêtre du football malgré ces
quelques différences. Le Cuju se jouait sans les mains, avec des buts
situés en hauteur qui mesurait environ 40 cm de large, des
équipes de 12 joueurs se disputait la victoire avec un ballon en cuir
rempli de plumes. Considéré comme un divertissement par la
population aisée de Linzi (Chine), ce sport, il arrive
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rapidement aux oreilles de l'empereur Han Wu Di, qui
décida de standardiser la discipline en instaurant des règles, et
installation de terrain dans le palais royal.
Au fur et à mesure des années le Cuju a
évolué, en 618 la dynastie des Tan décide que les buts
vont évolués également, devenant des similaires à
ce qu'on connait aujourd'hui, avec deux poteaux et un filet tendu entre les
deux. Le développement économique et social fait que le sport se
répand sur chaque classe de la société chinoise et
continuera son évolution. Le Cuju disparait au 15e
siècle lors de la dynastie Ming pour cause de négligence.
Mais un peu auparavant lors de l'antiquité, les romains
pratiquaient l'Haspartum, qui s'est développé au sein de l'Europe
au fur et à mesure. Au moyen âge, l'Haspartum devient choulle ou
souille, qui se décrit comme un sport munit d'un « gros ballon de
cuir que les joueurs, partagés en deux camps, se disputent ; chaque camp
représente une paroisse, et celui qui transporte le ballon sur le
territoire de l'autre paroisse est le gagnant. Ce jeu, très populaire a
donné lieu fréquemment à des scènes brutales.
» comme écrit dans la Grande Encyclopédie du XIXe
siècle. Jusqu'en 1848 la souille et ses variantes auront le monopole du
ballon rond. Les lois de Cambridge de 1848 unifieront toutes les règles
(qui n'étaient pas les mêmes selon les équipes), même
s'il aura fallu attendre la création de la Fifa Association et de la
fédération anglaise, pour qu'une réelle réflexion
sur les lois du jeu soit établie. C'est en 1863, le 26 octobre, qu'une
réunion extraordinaire eu lieu entre plusieurs groupes, qui
n'étaient pas encore convaincus par les règles imposées.
La question de l'utilisation des mains était un vrai sujet de discorde,
qui a donné la création d'une autre discipline nommée
Rugby Football.
En 1871, la première compétition vu le jour, la
FA Challenge Cup qui se faisait rejoindre par le premier championnat en 1888.
La discipline commença par s'étendre en Europe, et fut
développé à l'international par le biais des empires
coloniaux.
Une discipline qui n'aura pas fini de faire parler d'elle, et
certains événements auront beaucoup aidé au
développement de ce sport.
b. Les événements marquants du
football
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1863 : Fondation de la Football Association (FA) en Angleterre
1871 : Premier match international non-officiel (Angleterre-Ecosse) 1876 :
Apparition des premiers joueurs professionnels à Sheffield 1891 :
Arrivée du trio arbitral moderne sur les terrains
1900 : Première apparition du football aux J.O., Grande
Bretagne championne olympique.
1902 : Lors d'une rencontre, une tribune s'effondre à
Glasgow, 25 morts. 1903 : Les Anglais s'opposent à une
fédération internationale.
1904 : Naissance de la FIFA à Paris, issu des
fédérations Allemande, Belge, Danoise, Espagnole,
Française, Néerlandaise, Suisse et Suédoise.
1905 : Premier transfert à hauteur de 1000 livres, de
Alf Common en direction de Middlesbrough.
1908 : Fondation du premier syndicat de footballeurs
professionnels en Angleterre 1924 : Création de la coupe du monde au
sein de la FIFA
1930 : Première organisation de la coupe du monde,
remporté par le pays organisateur,
l'Uruguay
1932 : Autorisation du professionnalisme en France.
1955 : Le quotidien sportif français l'Equipe, fonde la
coupe d'Europe des Clubs Champions (Ligue des Champions) remportée par
le Real Madrid en 1956.
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1989 : Drame de Sheffield : 96 supporters de Liverpool
meurent, pris au piège des grilles censées sécuriser le
terrain
1991 : Star du football, Diego Maradona est
considéré comme un dieu dans son pays. Il est
déclaré positif à la cocaïne, ce qui impact
énormément l'image du footballeur à l'échelle de la
société.
1992 : Drame de Furiani : une tribune s'effondre à Bastia,
18 morts et 2300 blessés.
Le loisir étant devenu tellement important dans la
société qu'il était donc logique de voir une
opportunité financière derrière tant d'engouement.
B. La professionnalisation de la discipline
a. Du loisir à l'entreprise, naissance du
revenu
C'est en Angleterre en 1885 que le football devient
professionnel, comme vu auparavant, les règles étaient un
élément de discorde donc la professionnalisation a
également été un moyen d'unifier et de structurer les
limites de ce sport, du moins sur le terrain. Un sport est dit professionnel
lorsque ses pratiquants vivent de l'activité physique. Les
premières sources de revenus sont apparus dans le nord du pays, et plus
difficilement dans le sud qui n'acceptait pas cette mixité sociale. Le
sud était en majorité composé de club classique qui
considérait que la pratique du football était
réservée à une élite sociale, et donc la rendre
accessible à n'importe qui pourrait bouleverser les moeurs, et la
société. Le nord qui lui était dominé par
l'industrie a vécu cette révolution d'une autre manière,
les clubs étaient en général possédés par
des grands patrons très riches, mais qui n'hésitaient pas
à rémunérer gracieusement leurs joueurs au même
titre qu'un ingénieur qu'ils embaucheraient pour leur usine. Pendant 5
ans, à partir de 1888, le championnat (appelé League) regroupe
uniquement les clubs du nord, qui n'arrangeait pas les affaires du premier club
sudiste à se professionnaliser, les Gunners d'Arsenal, club de Londres.
Les clubs du sud fut contraint de jouer dans une ligue en opposition à
la ligue du Nord, la Southern League, qui fut son apparition en 1894. Cette
ligue disparue en 1920, au moment où tous les clubs
d'Angleterre décidèrent de rejoindre la League. Mais à
l'instar du cricket, tennis ou encore hockey sur gazon, le football n'est pas
un sport « noble » et donc a eu du mal à se développer
dans l'empire britannique. Entre 1920 et 1935 plusieurs nations
sud-américaine et européenne autorisent le professionnalisme.
Mais s'ils sont dans la mesure de débourser de l'argent, c'est qu'ils en
gagnent à côté. La rentrée d'argent est
arrivée par les recettes que faisaient les clubs aux guichets,
l'engouement étant tellement important, qu'il passa d'une affluence de 4
639 spectateurs en moyenne en 1888, à 20 000 spectateurs en 1913.
Jusqu'en 1990, les recettes aux guichets représentent l'essentiels des
budgets des clubs, là où les affluences ne cessent de grimper. Le
sponsoring apparut assez tardivement sur les maillots, l'autorisation d'arborer
une publicité sur le maillot date d'Octobre 1969. D'origine, la Ligue
Française tenta d'imposer à tous les clubs le même sponsor
de maillot, ce que les clubs n'acceptèrent pas en 1968. En 1982, l'UEFA
(Union of European Football Associations) autorise les publicités sur
les maillots, hormis pour les différentes finales (en 1995, la finale
fut également autorisée). La FIFA quant à elle, refuse les
publicités sur les maillots d'équipe nationale. Avec la
technologie, un nouveau revenu presque insignifiant (au début) fait son
apparition, les droits TV et radio, ceux-ci représentaient en moyenne 1%
des recettes des clubs en 1980, et ça ne concernait que les clubs
disputant les compétitions européennes. En 1983 en Angleterre,
les premiers contrats de retransmissions de championnat sont signés,
1984 pour la France. Au début les clubs n'étaient pas favorables
à ses accords car la télévision n'était pas
prête à mettre de montant suffisant aux yeux des équipes.
Mais la concurrence entre les différentes chaines permet au droit TV
d'exploser, pour le plus grand bonheur des clubs. Fin des années 90, les
droits TV représentent deux tiers des recettes générales
des clubs de première division. Le football étant devenu une
véritable machine monétaire avec un marché qui
représente 400 milliards d'euros à travers le monde, des
instances sont primordiales pour garder un écosystème juste et
durable.
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b. Création des instances
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De manière non chronologique nous allons voir les
différentes instances présentes dans le football, et leurs
missions, mais tout d'abord qu'est-ce qu'une instance ? C'est une institution
qui a le pouvoir de décider, comme un juge.
FIFA (Fédération Internationale de Football
Association)
Créée le 21 mai 1904 à Paris, la FIFA est
l'instance suprême du football dans le monde entier, et directement
affilié au Comité International Olympique. Elle a pour but de
développer et gérer le football (foot à 11, futsal, et
beach soccer) à travers le monde. Également à l'initiative
de la création de la coupe du monde en 1924, cet organisme
contrôle le fonctionnement du football, s'occupe de l'organisation de la
coupe du monde de football, et bien qu'étant une association non
lucrative de manière officielle, elle réalise pour autant un
chiffre d'affaire immense dût à l'organisation de
compétition et du sponsoring. Cette entité qui est censée
être incontestable et référente a récemment
était au coeur de certaines affaires de corruption dont l'ancien
président de la FIFA, Sepp Blatter. La légitimité de la
FIFA reste fragile malgré l'arrivée de son successeur Gianni
Infantino. 211 nations sont rattachées à la FIFA via leur
organisme et fédération respective.
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UEFA (Union of European Football
Associations)
Créée le 15 juin 1954, l'UEFA oeuvre sous
l'égide de la FIFA, sur le territoire Européen, comme le fait la
CONCACAF (Confederation Of North, Central American and Caribbean Association
Football), la CONMEBOL (Confederacion
Sudamericana de Futbol), la CAF
(Confédération Africaine de Football), la AFC (Asian Football
Confederation) et la OFC ( Oceania Football Confederation) dans leur territoire
respectif. L'UEFA organise le championnat d'Europe, la Ligue des champions, la
ligue Europa, et la Supercoupe de l'UEFA. Le président de l'UEFA est
automatiquement vice-président de la FIFA, ce qui fait que Michel
Platini ancien président de l'UEFA fut également impliqué
dans les affaires de corruption qu'a connu la FIFA.
FFF (Fédération Française de
Football)
Créée le 7 avril 1919, pour succéder au
Comité Français Interfédéral, la FFF est
chargé de l'organisation et la pratique du football en France.
Affiliée à la FIFA et l'UEFA, la France est une nation importante
de l'environnement européen et mondiale du football. Dans ses
attributions elle est également en charge de la bonne réalisation
des missions de la LFA (Ligue du Football Amateur) et de la LFP (Ligue de
football Professionnel) à travers les différents districts,
d'entretenir les relations avec les instances supérieurs de football,
les autres organismes sportifs nationaux et les pouvoirs publics. Ainsi toutes
les compétitions de football sont indirectement rattachées
à la FFF.
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LFP (Ligue de Football Professionnel)
Créée en 1946, la LFP a pour mission
d'organiser, gérer et réglementer le football professionnel en
France. Ces missions sont également liées à la formation
où la FFF via la LFP instaure des méthodes de formation. La LFP
est l'organisatrice de la Ligue 1 et de la Ligue 2.
DNCG (Direction Nationale du Contrôle de
Gestion)
Créée en 1984, la DNCG est une commission
indépendante hébergée par la Ligue de Football
Professionnel (LFP) en charge de surveiller les finances des clubs
professionnels en France. Elle a le pouvoir de sanctionner les clubs sur leur
effectif, et sur leur participation à une compétition.
Donc comme nous l'avons vu, le football est structuré
de manière à s'auto gérer, de manière
hiérarchique, avec une instance supérieure, qui
délègue aux différentes instances territoriales. Mais
au-delà d'organiser, gérer, et encadrer le football, ces
instances ont aussi pour devoir de sanctionner, que ce soit sur le sportif, le
financier ou encore l'extra sportif. Par exemple en termes de sportif, ces
instances doivent décider de la sanction qu'écopera un joueur
après avoir reçu un carton rouge. Tous les jeudis la LFP examine
les différents cas qui se sont passés sur les terrains. En termes
de finance, les instances ont instauré des règlements que ce soit
sur les transferts, sur les salaires, les commissions, la billetterie, et bien
d'autres... Le suivi et le bon respect de ce
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règlement leur est donc confié. Et les sanctions
sont drastiques en général lorsque les clubs sont
sanctionnés sur le plan financier, si l'on prend le fair-play financier
(FPF) de l'UEFA, qui consiste à éviter des injections de fonds
trop conséquentes (concurrence déloyale), l'amende qu'a
reçu Manchester City pour non-respect du FPF, est à hauteur de 30
millions d'euros et une interdiction de participer aux différentes
compétitions européennes pendant 2 ans ! La DNCG quant à
eux sont dans la capacité de rétrograder certaines équipes
où de les empêcher de monter dans la division supérieure si
les finances sont jugées insuffisantes ou si les clubs ont manqué
au règlement. En termes d'extra-sportif, les différentes
instances font face à un grand nombre de cas différents. Le
racisme, l'homophobie, la misogynie, la diffamation en général,
les fumigènes, les débordements de certains supporters,
dégradation des stades, violence hors du terrain, propos
déplacés de certains acteurs direct du football (joueurs, staff,
arbitre, direction), non-respect des démarches administratives,
tentative de fraude, corruption et bien d'autres. Voilà des faits qui
sont également sous la juridiction des instances territoriales, qui sont
en général sanctionnés par des amendes, ou même des
huis-clos qui pénalisent en général les équipes sur
un point de vue sportif (manque du soutien de leur supporter) et sur le plan
financier (perte des recettes de la billetterie) mais donc comme observé
précédemment les causes de ces sanctions extra-sportives sont
souvent liées aux supporters qui ont désormais une place majeur
dans l'écosystème du football.
Les instances ont dû être mise en place pour
contrôler les acteurs professionnels du football, mais aussi pour
contenir la masse d'individu suivant le football : les supporters.
C. Les supporters
a. Qu'est-ce qu'un supporter ?
Cette communauté si importante s'intéresse au
football de différentes manières, cette manière va de la
fréquence de la présence au stade, la régularité du
suivi de l'actualité footballistique, la nature de
l'intérêt (centrée sur le jeu, un joueur, des ambiances,
des clubs), la fréquence du suivi des matchs à la
télévision ou à la radio et surtout l'intensité de
l'intérêt pour ces facteurs. La différence existentielle
entre un spectateur et un
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supporter est structurée également par leur
motivation ou encore leur intérêt. Un spectateur recherche un
spectacle de qualité, sans se soucier de l'équipe qui le lui
offre, il vient chercher un contenu et non un résultat. Alors qu'un
supporter désire en premier lieu la victoire de l'équipe (joueurs
?) qu'il a dans le coeur, il a un avis complètement subjectif sur le
contenu du match, qu'un spectateur qui arrivera à être objectif
sur ce qu'il verra. Un supporter aura du mal à apprécier les
belles actions de l'équipe adverse, il sera contrarié et voudra
absolument encourager ses protégés pour qu'il remporte la
rencontre. L'idée reçu veut qu'au stade, le supporter soit actif
et le spectateur passif. La réalité est que le supporter est
actif, à sa manière, il cri, il encourage, il soutient, il
chante, donc oui il est actif, très actif. Mais le spectateur l'est
également à sa manière, il discute, il échange avec
ses voisins de travées, il observe et applaudit ce qu'il aime. Un
supporter n'est pas qu'un fervent défenseur de son club, en grande
majorité le supporter est un amateur de football dans sa
généralité, il est amateur de la qualité de jeu, et
de l'actualité en général. Cependant certaines personnes
sont supporter d'un club sans pour autant être fan de football, cela peut
être dû à supporter le club de sa ville, son pays, par
sentiment d'appartenance uniquement, ou bien pour l'ambiance que l'on peut
retrouver au stade.
Un match regroupe des tensions, l'affrontement et la
rivalité que l'on peut voir sur le terrain se retrouve également
dans les tribunes du côté des supporters. Le supporter de
l'équipe A voudra absolument chanter et encourager son équipe, et
le faire mieux que le supporter de l'équipe B. Néanmoins, il ne
faut pas oublier qu'avant tout le supporter est un individu rempli
d'émotion, que ça soit la joie, la colère, la tristesse,
la surprise, la vie de supporter n'est pas un long fleuve tranquille, et
connait ses péripéties. Le supporter va réagir en fonction
de ses émotions, et ses émotions vont être
régulés par
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la confrontation entre les affinités qu'il a pour un
club ou un joueur avec son environnement footballistique. Prenons l'exemple du
supporter de l'équipe A, il ressentira de la joie lorsque son
équipe gagnera, de la tristesse lorsque son équipe perdra, de la
surprise quand son équipe marquera un but inespéré contre
la meilleure équipe du championnat, et de la colère quand
l'arbitre prendra une décision estimé injuste en sa
défaveur. Comme vu précédemment les supporters ont une
vision subjective de la rencontre, un supporter de l'équipe A ressentira
de la joie lorsque son équipe marquera contre l'équipe B, qui
provoquera de la tristesse du côté du supporter de l'équipe
B. L'opposition des émotions peut créer de la rivalité, de
la tension entre les différents supporters, allant du simple
désaccord, à des événements beaucoup plus violents.
De l'autre côté, il peut également créer certaines
unions, comme nous pouvons le voir dans les stades où les supporters
d'une équipe ne font qu'un, malgré le fait qu'ils ne se
connaissent pas, ils se rejoignent par la passion et le sentiment
d'appartenance.
Il n'a pas que ce rôle de consommateur de jeu, il est
aussi pleinement impliqué sur les points marketing et communication (et
bien d'autres) du football !
b. Son importance dans l'écosystème
football actuel
Comme vu précédemment le supporter est
pleinement impliqué dans le monde du football pur, que ce soit avant,
pendant ou encore après le match, pour certains le football étant
une partie majeure de leur quotidien, il faut les impliquer au mieux (et de
manière rentable) à l'environnement d'une entité
sportive.
Pour accéder à cette idéal, le supporter
est étudié, est chouchouté, ou bien encore mis au coeur de
la stratégie des clubs. En faisant un petit tour sur les
différents réseaux ou site internet de différents clubs on
peut voir différentes stratégies, mais toujours le même
message : embarquer son public dans l'aventure. Les différentes
définitions du marketing, de la communication, ou encore de
l'événementiel sont toutes ciblés consommateur, et le
consommateur dans le monde du football se nomme supporter, il est la cible
n°1 des entreprises sportives. Nous allons prendre en exemple le travail
effectué par Kylian Mbappé, qui développe son image de
marque en sortant une collection de produit en collaboration avec Nike qui se
nomme Mbappé X Bondy. Cette
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collection a pour but de laisser n'importe quel jeune de
quartier, de s'identifier à la nouvelle star française. De
même pour la façade d'un immeuble qui a été peint
à l'effigie de Mbappé, symbole d'une fierté communale,
régionale ou encore nationale.
Un club comme le LOSC qui segmente son offre de billetterie de
plus en plus avec pour objectif de permettre au spectateur/supporter de
s'identifier à l'offre en question. Offre étudiante, famille,
groupe de supporter, VIP, CE, etc. L'idée est que la personne qui est
susceptible de venir voir le match soit dans un climat propre à ce qu'il
connait, et se retrouve dans la communauté présente avec lui en
tribune. Pour certaines familles, le concept est d'autant plus
intéressant dans la mesure où des parents peuvent craindre les
débordements, la violence en tribune de la part d'autres supporters, ils
se retrouvent donc en sécurité.
Et enfin si nous prenons une fédération comme la
FFF (Fédération Française de Football), qui ne cesse de
communiquer via son slogan « Fiers d'être Bleus » qui rejoint
le sentiment d'appartenance, et de défendre les couleurs de son
équipe, quand bien même que c'est une équipe nationale qui
regroupe en majorité des supporters nationalistes. L'enjeux est plus
vaste pour la FFF, qui est d'embarquer un public qui n'est pas forcément
fan de football, et c'est ce qu'on peut voir lors des compétitions
nationales, où les personnes devant leurs écrans
représente une grande variété, homme, femme, enfant,
adulte, toutes professions etc.
Les points qui viennent d'être abordés ont bien
entendus un intérêt financier, les retombés
économiques de ce genre d'action rentre dans l'idée d'un cercle
vertueux prévu pour assurer la pérennité financière
d'un club, qui avant tout, est une entreprise. La masse de supporter
associé à leur pouvoir d'achat représente donc une partie
de l'argent que l'on retrouve dans l'écosystème d'une entreprise,
mais il y a d'autres ressources. Outre les revenus de droits télé
(qui sont eux aussi indirectement versés par des consommateurs de
sport), les sommes versées par les institutions, et l'argent
récupéré via les transferts (provenant des autres
écosystèmes de club, donc d'autres consommateur de football en
partie), il y a le sponsoring, qui se rapproche de l'offre proposées aux
particuliers. Le sponsoring qui se résume simplement à être
une aide
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financière à des fins publicitaires ou
promotionnelles. Ce type de revenus n'est pas à négliger, et a
pour but d'également emmener une entreprise dans l'aventure d'une
équipe, de plus de bénéficier de l'immense vitrine qu'un
club de football représente. Ce principe est différent de la
démarche supporter, qui est vraiment associées au BtoC et la
démarche sponsoring qui est du BtoB. Les notions émotionnelles et
les motivations ne sont pas les mêmes du côté
entrepreneurial que du côté du consommateurs classique. La cible
principale du club est donc le supporter qui est un acteur plus qu'important
dans son écosystème. De plus, l'individu que représente le
supporter est également une source de communication et de motivation
marketing, il sera le premier à partager les actualités de son
équipe, le premier à arborer les couleurs et les valeurs de son
équipe dans la vie de tous les jours, donc en soit l'investissement
placés en communication est également dans le but de
bénéficier de ses relais que sont les supporters.
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Le supporter est donc le principal amplificateur et
communiquant du football, par son implication mais aussi par la masse
d'individu concernée et qui se rassemble pour transmettre le même
message.
2. Le phénomène d'union
A. La définition de l'union
a. Définition littéraire
« Relation existante entre deux ou plusieurs choses,
deux ou plusieurs personnes qui forment un ensemble. »
« Conformité de sentiments, de pensées,
de comportements entre des personnes ou des groupes. »
« Action de réunir, de rassembler, d'associer des
éléments jusqu'alors séparés. »
« Groupement de personnes ou de collectivités
associées pour mener une action, défendre une même cause.
»
Définitions issues du dictionnaire Larousse.
b. Définition sociologique
La sociologie étant la science qui étudie
l'homme dans son rapport avec les autres, inclus quoi qu'il en soit des
phénomènes d'unions, peu importe sa spécialisation.
L'étymologie d'union provient du latin « unus » qui signifie
« un », et donc un état d'unification. L'union présente
un système basé sur des ententes de personnes physiques ou
morales qui provoquent des interactions entre eux. Ensuite, l'Homme est un
animal grégaire, qui vit en communauté, et qui va
préférer imiter les comportements d'autrui. La définition
littéraire et sociologique de l'union, trop restreinte, doit
nécessairement être complété par son histoire.
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B. L'union dans l'histoire
a. Un phénomène structurant les
organisations 1. de manière générale
L'union est un concept qui ne touche pas que l'humain mais
également les organisations. Qu'est-ce qu'une organisation ? Une
association, une entreprise, une administration, toute entité qui a un
but, des objectifs. Dans l'histoire nous avons pu voir que l'union a pu
structurer la société, et différentes organisations qui en
font la réussite actuelle. Nous pouvons voir que l'union est
présente dans énormément de secteur, et pas seulement dans
le football.
En politique par exemple en 1914, d'aout
à octobre 1915, les différents partis se retrouvent dans le
gouvernement, et s'unissent. Plus récemment, Nicolas Dupont Aignan (au
nom de son parti) a décidé de s'unir à Marine Le Pen lors
des élections présidentielles, en soutenant ses idées, et
en demandant à ses électeurs de rejoindre le partie Rassemblement
national. En droit, le contrat de prestation peut unir deux
entreprises à travers un accord signé entre les deux
organisations. Ou encore quand un contrat par lequel les créanciers
s'unissent pour faire d'un commun accord, la liquidation des liens de leurs
débiteurs. En économie, où certaines
entreprises unissent leur capital pour ne former qu'un et donc être
copropriétaire d'une entreprise annexe. Sur un aspect religieux
également où nous avons pu voir l'Eglise romaine et
l'Eglise byzantine se réconcilier pour créer en 1893, l'union des
églises. Pendant la guerre nous avons également assisté
à l'union de certains pays contre d'autres nations, le Japon s'est
rapproché de l'Allemagne de l'Est contre les Etats-Unis par exemple.
L'union entre différents groupe date de la nuit des temps, auparavant
les mariages qui sont synonymes d'unions avaient pour but non d'unir des
personnes en fonction de leurs sentiments, mais en fonction des apports que les
familles respectives pouvaient apportées à l'autre. Des terres,
des sommes d'argent, des titres de noblesses, tant de chose qui ne sont
liés qu'à des intérêts entre royaume. L'Union
Européenne (UE) est également un bon exemple d'union, qui a
permis une législation unifiée, et qui a rendu chaque pays plus
fort grâce aux différents soutiens des pays membres, avec une
forme
20
de solidarité. Le football a aussi
bénéficié de cette structuration des organisations pour se
fédérer.
2. dans le football
Le football a son histoire comme vu
précédemment, et l'union est l'essence même de la naissance
de cette pratique qui résulte d'une association de plusieurs individus
pour pratiquer le Cuju originel, jusqu'au sport qu'on connait actuellement
à 11 contre 11, sans parler de la masse de supporters qui s'unit
derrière le football. Mais l'union n'est pas que chez les êtres
humains, et fait le bonheur de certaines entreprises du football. L'union la
plus marquante reste celle qui implique les nations Allemande, Belge, Danoise,
Espagnole, Française, Néerlandaise, Suisse et Suédoise,
qui a donné naissance à la FIFA, alors que l'Angleterre refusait
une fédération internationale estimant qu'il devait rester
pionnier et seul maitre des règles du football. Une union qui a permis
de réunir les différentes nations, différentes cultures,
à faire évoluer le football de manière global. La FIFA a
cette mission de réunir encore aujourd'hui. On peut voir aussi des clubs
se fusionner pour survivre, comme l'on fait le club de Quevilly et de Rouen ce
qui a permis la survie financière des clubs, protégés des
emplois, et surtout accéder au rang professionnel en 2017. Les histoires
de naming sur des compétitions ou encore des stades sont notamment
existants grâce à des sommes exorbitantes, mais les deux parties
sortes vainqueurs de ces unions. Lorsqu'un club comme Manchester City accepte
de renommer son stade l'Eithad Stadium (Eithad est une compagnie
aérienne originaire d'Abu Dhabi), l'accord tourne autour de 19,1
millions d'euros. Eithad bénéficie de la notoriété
que Manchester City possède, ce qui est une vitrine conséquente
pour la marque. Orange Vélodrome (Marseille), Groupama Stadium (Lyon),
Emirates Stadium (Arsenal, Londres), Allianz Rivera (Nice), Allianz Arena
(Munich), les exemples sont
21
nombreux, et lucratif pour les clubs (ou les communes)
possédant un stade qui héberge une équipe de
notoriété au moins national.
Il y a des pratiques qui ne sont parfois pas légal
partout dans le monde, désormais interdite en Europe l'accord tripartie
pour l'achat d'un joueur n'est plus accepté, mais au Brésil il
est encore possible pour des fonds d'investissements, de payer une partie d'un
transfert d'un joueur d'une équipe à une autre. En fonction du
pourcentage du transfert, le fond d'investissement possède par exemple
les droits à l'image du joueur en question, et bien entendu sont dans la
capacité de vendre leur part, et de toucher une plus-value lors d'un
transfert futur. Prenons l'exemple d'Elaquim Mangala, ex-international
français, il est transféré du Standard de Liège au
FC Porto en 2011 pour 6,8 millions d'euros, déboursé en
réalité à 33,3 % par Doyen Sport Investments Limited
(Holding), soit 2,3 millions d'euros, tandis que le FC Porto s'acquittait d'un
chèque de 4,5 millions d'euros. En aout 2014, Elaquim Mangala est
transféré à Manchester City pour 54 millions d'euros, mais
la réalité est qu'ils ont déboursés 30,5 millions
d'euros auprès du club portugais et 23,5 millions d'euros au fond
d'investissement, à travers deux négociations parallèles.
Depuis 2015, cette pratique est interdite en Europe.
Une union n'est pas forcément source de
réussite, ou n'est pas forcément positive, nous n'allons pas
s'étaler sur ce sujet étant donné que ce n'est pas
pertinent dans l'étude de notre sujet. Que l'union soit néfaste,
ou associée à un échec, nous ne voyons pas
l'intérêt de le différencier avec l'union « positive
» comme on l'entend au premier abord, car nous étudions l'union
(sous la face positive) et la désunion (sous la face négative)
dans le football. Au-delà des unions entre organisations, les humains
s'unissent également.
b. Un phénomène activateur de relations
humaines 1. de manière générale
Comme vu plus haut dans la définition, l'union entre
être humain est provoquée par des sentiments, qu'il soit la
colère, l'amour, la joie, ou tout autres ressentis. La haine, la
colère associe certaines personnes dans un mouvement, si l'on prend les
malheureux événements de 39-45, les gens s'unissaient dans
l'idéologie nazi, ce qui a créé une forme
22
d'union chez les personnes endoctrinées par Hitler. Les
phénomènes liés à la haine sont nombreux, KKK,
Black Panthers et d'autres mouvements/groupes qui ont réunis de
nombreuses personnes. L'union résulte d'amour parfois, un couple (pas
forcément un mariage) rassemble deux personnes qui partagent des moments
ensembles, des objectifs, une vision commune. Nos parents (en majorité)
sont les exemples de ce système d'union, qui se sont aimés (ou
s'aiment toujours pour les plus courageux), et qui ont réalisé
des projets communs. Les unions humaines, sont provoquées
généralement par des motivations émotionnelles, mais
peuvent aussi être générées par des
intérêts communs, un mariage arrangé par exemple peut faire
l'affaire d'un échange de bons procédés comme l'obtention
des papiers d'identités pour l'un, et une somme d'argent pour l'autre,
mais malgré tout, deux êtres humains s'unissent dans une action,
qui ici est le mariage. Une cause rassemble, les manifestations auxquelles nous
pouvons assister en France depuis bien longtemps sont un exemple, les
manifestants circulent ensemble, sans forcément se connaitre, mais
milite pour la même chose que ce soit la réforme des retraites,
l'écologie, ils sont tous unis et solidaires par rapport à une
cause. Les relations humaines sont omniprésentes dans le football, voire
même amplifiées par les émotions que génère
la discipline.
2. dans le football
Le football est un sport collectif, donc l'union est
évidente rien par ce facteur. L'union et le football sont une relation
qui est vitale à l'un comme à l'autre, le football rassemble des
centaines de millions de personnes, et les centaines de millions de personnes
font le football et tous l'écosystème qui le compose. Nombreuses
sont les émotions que l'on retrouve dans le football, nous voyons des
foules qui se comptent en milliers de personne se déplacer dans les
stades, pour suivre un événement de football. Le douzième
homme est le storytelling de l'union entre le supporter et son équipe
par exemple. Si on reprend l'histoire, c'est intéressant de voir que le
Cuju est issu d'une réflexion collective, à la base en tant
qu'entrainement militaire pour l'armée chinoise, qui a été
créer dans un intérêt d'équipe. Et si l'on reprend
les définitions, on peut considérer que les unions de joueurs
rentre dans ce phénomène activateur de relations humaines,
plusieurs exemples : la BBC qui regroupait les joueurs Bale,
Benzema et
23
Ronaldo, ont formés une union qui a fait des ravages
sur les terrains au 21e siècle, et qui a permis au Real
Madrid de soulever quelques trophées tout comme les Galactiques
de Zidane, Figo, Beckham... Une charnière centrale (autrement
appelé une défense centrale) est en générale
composée de deux joueurs, et parfois cette paire fait des miracles,
comme celle du Milan AC avec Maldini et Nesta au début
des années 2000, qui a écoeuré pas mal d'attaquant.
L'union de Marcelo Bielsa, ancien entraineur de Marseille, et
Benjamin Mendy, qui a provoqué un changement brutal
dans le jeu du latéral français, et une plus-value énorme
dans le jeu de Marseille. Des unions qui ont profités à des
équipes, des collectifs. L'union humaine dans le monde du football
à différentes faces, tout d'abord en termes de compétences
qui s'associe, en terme d'idée identique, ou encore d'émotion qui
peuvent créer une association. Comme Romeyer, et
Caiazzo peuvent en témoigner, les deux dirigeants de
Saint Etienne, sont tous deux présidents du club, et cela résulte
d'idées partagées, et d'une vision commune. Ensuite, chaque
année les 20 meilleurs entraineurs du monde se réunissent pour
échanger au sujet de l'évolution du football, et propose de
nouvelles règles, ce qui a donné les évolutions concernant
le coup d'envoi, le dégagement du gardien et bien d'autres. Venons-en
aux émotions, qui sont des vecteurs incontournables du monde du
football, l'union que forme le public avec son équipe est issue de
l'union de milliers de supporters entre eux, et pour justifier nos propos nous
allons prendre deux exemples : Liverpool FC et l'équipe de
France en 2018.
Liverpool FC
Club anglais fondé en 1892, faisant partie des cadors
européen et mondial, logeant au stade d'Anfield étant
réputé pour l'ambiance perçue lors des matchs des Reds de
Liverpool. 54 074 places, et autant de supporters présents pour
encouragés leur équipe, et notamment avec ce « You'll never
walk alone » qui est chanté avant chaque coup d'envoi par le public
entier, et même certains joueurs, un message qui en dit long, « tu
ne marcheras jamais seul » pour retrouver ce sentiment d'union avec leurs
joueurs.
24
Equipe de France 2018
L'épopée menant au titre de champion du monde a
été formidable sur le terrain tout comme sur le territoire
français, car le phénomène a réuni tous les
français dans les rues, les bars, etc. Que ce soient les personnes
âgées, les jeunes, les enfants, les adultes, les hommes, les
femmes, et toutes les personnes ressentant ce sentiment de fierté de
voir leur pays triomphé, sont allés encourager leur équipe
de football ensemble. Un beau phénomène d'union, qui a
rassemblé un public riche et divers qui partageaient un sentiment
d'appartenance également autour du football.
Les consommateurs de football sont compris dans cette mesure
d'union, et comme dis précédemment le football en
bénéficie largement. Plus de 275 millions de licenciés
(pratiquants déclarés), plus d'un milliard de personne ont vues
la coupe du monde à la télévision en 2018, et ce ne sont
que les chiffres déclarés. L'engouement qu'il y a autour du
football est phénoménal est les images en parlerons pour
elle-même.
Comme dans tout phénomène, un pendant existe,
cette règle s'applique également pour le phénomène
d'union.
25
3. Le phénomène de désunion
A. La définition de la désunion
a. Définition littéraire
« Séparation, disjonction » pour ce qui est
d'une désunion sur un point physique. « Désaccord,
mésintelligence » pour ce qui est d'une désunion sur un
point moral. Dictionnaire Larousse
b. Définition sociologique
La désunion est un cas présent et
dérangeant dans la société que nous connaissons, surtout
pour ce que ça provoque. L'étymologie reste la même que
« union », « unus », qui signifie « un » mais
avec le préfixe « dés- » le mot signifie le contraire,
et casse donc ce principe d'unicité. Il a été
prouvé que l'être humain va favoriser l'identification d'un
ennemi, d'une cause à combattre, plutôt qu'admettre une
infériorité, d'avoir tort, ou élément allant contre
nos convictions primaires. Ce système résulte d'une solution de
facilité qui est propre à l'Homme. La désunion est forte
car elle ne résulte pas de l'indifférence, mais vraiment d'agir
contre, d'être contre une idéologie.
B. La désunion dans l'histoire
a. Un phénomène qui divise les
organisations
1. de manière générale
Les exemples de désunion au niveau des organisations
sont peu fréquents dans la mesure où les relations sont
basées sur des accords financiers, ou d'intérêts.
Malgré tout cela arrive, pour désaccord financier sur la
signature d'un nouveau contrat, avantage en termes de notoriété
insuffisant, changement de cible, ou bien d'autres facteurs poussant une
entreprise à arrêter un partenariat ou à ne pas le
renouveler. En termes d'exemple, on peut prendre de Suzuki qui a
décidé en 2011 de stopper son partenariat avec Volkswagen qui
reposer sur des échanges technologiques, mais heurté
26
par le scandale qu'a vécu la marque allemande en 2009
concernant les émissions de Co2, ils ont décidé de stopper
cet accord. De même pour la maison Andersen, au début des
années 2000 la justice attaque l'entreprise pour avoir détruit
plus de 50 caisses de 60kg rempli de document. Les plus gros clients d'Andersen
les lâchent, FedEx, Merck, Ford, et d'autres, changent de prestataire, et
la chaine de casino du New Jersey rompt le contrat avec le cabinet sous
prétexte d'être « trop louche ». Le football a aussi
subi ces divisions.
2. dans le football
Le football connait ce genre de scandale, de division
d'organisation, depuis ses débuts, car comme présenté dans
l'histoire du football, des clubs du sud de l'Angleterre se sont
séparés des accords les liants au championnat sudiste, pour
rejoindre le championnat du nord, qui était plus ouvert à la
professionnalisation. Une désunion qui ouvre sur une autre union. Nous
avons également pu voir des partenaires de la FIFA tel que Visa
menaçait de rompre leur contrat si l'image de l'instance suprême
du football ne guérissait pas rapidement, après avoir subi les
affaires de corruption concernant les attributions de certaines
compétitions contre des pots de vins. Il y a aussi des simples contrats
qui arrivent à échéances, et qui ne sont pas
renouvelés, ce qui sonnent donc la fin d'un partenariat, et d'une
séparation d'entreprises. Mais que ce soit interne ou externe au
football, la société est aussi fragilisée par cet acte de
désunion.
c. Un phénomène qui fragilise les
relations humaines 1. De manière générale
La division qui est présente dans la
société lui fait du mal, que ce soit à travers le racisme,
l'homophobie, ou tout autre acte de discrimination. L'union qui résulte
de mariage, d'idée novatrice, de partage de compétence,
d'amitié durable et sincère, voit la désunion rompre tout
ceci, avec des divorces, des faillites, des guerres. Dans l'histoire nous avons
pu voir que la différence crée la désunion, et l'esclavage
en est un exemple. L'Homme blanc a jugé qu'un Homme noir n'était
pas son égal, ne méritait rien d'autre qu'être
exploité, sans prendre conscience qu'il faisait souffrir tout une
communauté, et l'histoire a fait souffrir une population, et les
personnes ayant la peau noire, souffre
27
encore de ce passé si lourd. La seconde guerre mondiale
qui s'est déroulé au 20e siècle, avec le
génocide sur la communauté juive, est également un symbole
de cette division néfaste à la société. Une
population entière fut tuée pour désaccord sur des
croyances, différence ethnique, et d'autres pays se sont fait envahir
par simple idée que les allemands étaient des êtres
supérieurs aux autres pays. Les séquelles de la période
3945 sont encore présentes, la division fait mal, à son
échelle. Des désunions plus banales, la séparation d'un
père et d'une mère après un mariage, ou encore de simple
relation amoureuse, voir encore amicale. Les divergences d'opinions sont
nombreuses, et le football n'en est pas exempté.
2. dans le football
Comme cité dans l'histoire du football, ce sport en
Angleterre était consacré pour les aristocrates et non pour les
ouvriers, malgré le fait que le sport se démocratise, les
ouvriers ne sont pas acceptés par les instances. Et puis, le football
est dans un système de compétition, comme tous les sports
où il n'est pas possible d'arriver à une formule gagnant/gagnant,
donc l'union n'est pas possible dans le résultat. Les « riches
» n'acceptaient donc pas les « pauvres » dans ce qu'il
considérait être un sport pour leur classe sociale. C'est un choix
de ne pas s'unir, de pas trouver des affinités uniquement via une
passion commune. Les rivalités sont compliquées également,
si l'on prend la rivalité historique entre l'Olympique de Marseille (OM)
et le Paris Saint Germain (PSG), la rivalité va au-delà du
terrain, et va jusque dans les rues, là où les supporters
laissent place à des affrontements d'une grande violence (ce qui a
provoqué certaines interdictions de déplacement de supporters).
Parlons-en de cette rivalité, d'où vient-elle ? Encore de la
désunion, provenant des désaccords, qui peut tendre les relations
qu'on les humains entre eux. Le racisme également, des faits
plutôt récurrents sont vus en Italie, avec Mario Balotelli qui
lors d'un match entre Brescia et Cagliari à reçu des bruits de
singes à chaque fois qu'il toucha le ballon. Des actes mysogines
à Lyon, disant que la femme ne devait pas se positionner sur le football
et devait « rester en cuisine ». La diffamation est présente
dans tous les aspects du football. Une désunion externe au football est
aussi possible. La désunion externe au football existe, le football
n'unit pas tous les êtres humains au monde, « des hommes qui
touchent des millions pour taper
28
dans un ballon », certaines personnes ne se retrouvent
pas dans ce sport et le rejette de manière plus ou moins forte, nous
allons essayer de comprendre pourquoi.
Le football et son histoire ont prouvés que
l'interaction sociale était indispensable dans son
écosystème, et sur son importance. L'union comme la
désunion y sont présentes, mais comme on a pu le voir, le jeu en
lui-même n'apporte aucun fait de désunion. Si l'on met deux
équipes sur un terrain, sans élément extérieur
(rivalité, supporter, etc.) on ne retrouvera aucun format de
désunion, la discipline est salie par ce qu'il en entoure, des gens
violents, agressifs, manipulé par un football devenu un business qui
rapporte beaucoup d'argent.
29
Partie 2 : Etude empirique
Dans le cadre de ce mémoire il nous a été
amené de faire une étude empirique de notre sujet, nous avons
choisi de le faire sous deux aspects, le premier avec une enquête par
questionnaire de 13 questions qui a pour but d'être rapide et essentiel,
car il est difficile de captiver l'attention et le temps de quelqu'un qui n'a
aucun intérêt à répondre à ce questionnaire,
et essentiel dans la mesure où après s'être nous même
questionné sur le phénomène de division et d'union
présent dans le football, nous avons voulu comprendre les provenances de
ces phénomènes, ainsi qu'avoir une vision extérieur
complétement aléatoire de notre sujet. Une enquête par
questionnaire c'est :
L'enquête par questionnaire est un
outil méthodologique d'observation qui comprend un ensemble de questions
s'enchaînant de manière structurée et logique.
Notre enchainement logique est structuré a
été de partir d'une interrogation personnelle pour savoir qui
avions nous en face de nous, puis nous avons voulu savoir l'attache du panel au
sport, car quelqu'un qui suit le sport, peu importe lequel, sera capable de
comprendre plus facilement son écosystème, sa
médiatisation, ses valeurs, et les émotions ressenties. Une fois
que ce fut fait, nous nous sommes concentrés sur la relation qu'avait la
personne avec le football, pour avoir deux réponses primordiales : notre
panel fait-il partie de la grande famille des fans de football (donc est-ce
qu'ils sont également acteur de ce système) et également
voire comment une personne non intéressée par le football
réagi, et inversement. Une fois fait, nous avons voulu savoir si le
football unissait, pourquoi, et comment, qu'est-ce qui rendait ce sport
attractif, et qu'est-ce qui était le plus susceptible de les faire
s'intéresser au football. C'est une manière de savoir où
nous devrions capitaliser dans notre préconisation et ça nous
permet aussi de comprendre pourquoi même s'il est critiqué, le
football attire. Ensuite nous sommes allés nous renseigner sur l'autre
aspect de notre mémoire, la désunion. Sous le même format
que la partie précédente, avec quasiment les mêmes
questions mais sous forme de désunion, pourquoi le football est
critiqué, pourquoi il n'est pas aimé, qu'est-ce qui
dérange le plus, où est le problème du football, le but
est également de solutionner ces problèmes dans notre
troisième partie.
30
Ce questionnaire a été envoyé à
tous les étudiants d'ISEFAC Lille, établissement regroupant des
sections différentes tels que la section sport, luxe, communication,
eSport, et évènementiel, ce qui permet déjà une
variété de réponse, puis aux intervenants. Partagé
également sur les réseaux sociaux, Facebook et Instagram. Un
total de 164 réponses a été collectés. Nous avons
choisi cette méthode car c'était le meilleur moyen d'avoir une
réponse quantitative et variée, car c'est une
problématique sociétale donc il était important d'avoir
une réponse venant de la société. En exemple récent
d'enquête par questionnaire nous avons trouvé FanStriker qui a
effectué ce genre d'étude empirique concernant la reprise
d'événement sportif après la crise sanitaire,
auprès de la population française. Le questionnaire fut
réalisé via Google Docs.
Nous avons également effectué une interview,
nous aurions aimé en faire 3 avec des profils bien ciblés, mais
les impératifs de nos cibles nous ont amenés à n'en faire
qu'une. Nous avions pour but d'interroger une personne évoluant dans un
club, un sportif professionnel, une personne évoluant dans un club ainsi
qu'un professionnel ayant une activité indirecte avec le football. Nous
n'avons réussi qu'a obtenir une interview qu'avec la dernière
personne, qui est Maxime Nicolas, directeur des opérations chez St Once,
traiteur du stade Pierre Mauroy et mandater par le LOSC pour effectuer la
restauration des supporters lors des rencontres à domicile de
l'équipe Lilloise. Qu'est-ce qu'une interview :
Technique d'étude qualitative consistant à faire
parler la personne interviewée sur un sujet déterminé, en
s'appuyant sur un guide d'entretien qui identifie les grands thèmes
à aborder.
Il était important pour nous d'avoir un
développement interne, et professionnelle dans la construction de notre
mémoire, car le particulier a tendance à dire ce qu'il pense sans
penser à la rationalité, la faisabilité des choses.
Exerçant au coeur d'un événement sportif qu'est le match,
nous avons pu recevoir un ressenti en plus d'une analyse par Monsieur Nicolas.
Etant donné les circonstances, la rencontre n'a pas pu se faire, et nous
avons convenus d'un rendez-vous téléphonique d'une heure.
PARTIE 3 : Préconisation
A. Exploitation des résultats
Après analyse il est intéressant de voir que
nous avons 65,9% d'homme, et 34,1% de femme qui ont répondus à
nos questions, ce qui est d'autant plus intéressant sachant que
l'idée populaire dit que le football est un sport pour les hommes.
31
La richesse de cette étude est également issue
des différentes tranches d'âges qu'on peut recevoir dans notre
étude, étant donné qu'on observe une population de tout
âge, hormis celle des moins de 18 ans, qui aurait pu être
intéressant étant donné que cette génération
est née dans cette version du football. Plus de 80% de personne ont
entre 18 et 24 ans, ce qui donne un oeil avisé sur cette manière
plus inconsciente de voir le
32
football et le monde qui l'entoure. Les catégories
25-34 ans et 34-45 ans, sont pertinentes sur leurs proximités
respectives sur la manière de vivre les événements tel que
la coupe du monde 1998, en comparaison avec ce qu'on a pu vivre en 2018, ou
encore en 2016 et il en est de même pour tout ce qui gravite autour du
football, tout ceci à bien évolué au cours des 20
dernières années. Au sujet de la dernière
catégorie, les personnes ayant plus de 45 ans, nous estimons que ce
regard peut avoir beaucoup plus de recule sur la situation, et sera beaucoup
plus consciencieux des éléments extérieurs, de plus il
pourra apporter son regard sur la société d'avant qui n'est plus
la même via les réseaux sociaux et toute la technologie qui
suit.
Il était important pour nous de connaitre le rapport
que l'individu avait avec le sport, donc en se basant sur cinq
possibilités ci-dessous, nous pouvons observer qu'il y a plus de 68% des
personnes interogées qui pratiquent le sport pour leur loisir. La
pratique nous intéresse d'autant plus que ça permet de voir
qu'ils sont immiscés directement dans les valeurs du sport, ainsi que
les bienfaits que la pratique procure.
Un sportif (semi) professionnel, qui représente
uniquement 4,9% des réponses, va pouvoir nous livrer son ressenti sur ce
qu'il voit autour de lui, la ferveur autour de sa discipline, son club, ou sa
personne, en quelques sortes voir le comportement des
supporters/spectateurs.
33
Pour le professionnel dans le milieu du sport, un retour en
minorité, équivalent à 3%, nous est intéressant car
cette personne oeuvre pour et grâce à cette union en
général, si il y a une activité (quelque soit ça
nature) autour du sport, c'est bien parce qu'elle bénéficie de la
ferveur présente autour du sport.
Les personnes suivant l'actualités représentent
32% de nos réponses, ils ont donc consciences de l'ecosystème
présent dans le sport, les événements autour du sport,
s'intéressent aux causes des événements et ont un avis
surement plus analytique du sujet.
Et enfin, les personnes qui ne se retrouvent dans aucun des
choix évoqués précédement, ont un rapport
particulier avec le sport, qui serait trop infimes pour pouvoir
l'étudier dans une étude de masse (non pas qu'il ne serait pas
intéressant), ou bien n'ont absoluement aucun rapport avec le sport, ce
qui paradoxalement est d'autant plus intéressant car nous parlons
d'union et de désunion, donc savoir ce qui les éloignes du sport
est pertinent.
Dans ce constat nous avons donc 84,1% des personnes qui ont un
rapport avec le sport.
Après avoir vu le degré d'intérêt
de ce panel sur un secteur vaste comme le sport, nous avons voulu nous
concentrer sur le football, le domaine principal de notre mémoire.
Evaluer le degré d'intérêt pour la discipline est une prise
de position brève, sont-ils
34
captivés par ce que le football dégage, ou au
contraire. Nous considèrons que l'intérêt est réel a
partir de six, cinq étant une médiane qui se positionne comme
étant trop indécise.
91 personnes sur les 164 situent leur intérêt
inférieur à 6, ce qui correspond à 55% des personnes, une
majorité. 16,5% estiment leur intérêt à 1 pour le
football, ce qui est la réponse la plus données sur cette
question. Ce qu'on peut voir et que parmis les 84% de personnes ayant un
rapport avec le sport, il y a 73 personnes qui s'intéressent au football
de façon plus ou moins intense (21 réponses correspondant
à 10), soit 44,5%. Cette information est à prendre sous plusieurs
aspects : le football intéresse moins d'une personne sur deux, et
bénéficie donc du côte de popularité non unanime, et
incontestable ; mais le football attire 44,5% d'un panel de 164 personnes, et
si on considère l'atomisation du monde sportif qui comporte une
multitude de sport, tel que le rugby, le hockey, le basket-ball etc, (pas moins
de 59 disciplines différentes rien qu'au Jeux Olympiques),
réussir à attirer quasiment la moitié des personnes est un
score remarquable.
La discorde est moindre lorsque l'on demande si l'on estime le
football comme un phénomène fédérateur, on retrouve
en majorité des réponses indiquant que le football réunit,
fédère et unit.
Malgré le fait que ce soit une estimation, donc qui ne
relève pas forcément d'un vécu, mais d'une impression
plutôt, nous avons quand même regardé qui étaient les
6 personnes estimant le football comme non fédérateur. 5 femmes
ayant entre 18 et 24 ans, 1 homme ayant entre 34 et 45 ans, 3 d'entre eux
pratiquent le sport pour leur loisir et 3 qui n'ont aucun rapport avec le
sport. Sur le meme barême que la question précédente, 82,4%
des personnes estiment le football comme fédérateur.
35
Cette question
36
Pour cette question, une proposition à réponse
multiple étaient possible, et ce qui est ressortit en majorité
est la faculté à réunir à 76,8%, suivi par le jeu
en lui-même avec 32,9%, les valeurs arrivent en 3e position
avec 27,4% et la communication autour du sport avec 23,8%. Certaines personnes
viennent donc sans forcément s'intéresser au sport, au football,
mais le côté partage, union peut être un
élément qui les attire au-delà même du spectacle
proposé par les joueurs. 27,4% des personnes se retrouvent dans les
valeurs que proposent le football (valeurs subjectives, propres à
chacun), ce qui est quand même assez important. Les 76,8% de personnes
qui aime le plus la faculté du football à réunir est gage
d'espoir pour le football, et ce qui pourrait être un
élément à capitaliser et exploiter pour se rapprocher de
ses prospects.
Sur cette question, nous avons essayé de savoir si la
population interrogée considérée le football comme
élément de division sociale, et la réponse fut non
à 64,6%. Réponse pour le moins étonnante selon nous, comme
énuméré précédemment, les faits de division,
d'exclusion sont nombreux mais ce qui est intéressant dans cette
réponse c'est que le panel n'a pas conscience de ces
événements, ou ne considère pas ces
événements comme étant graves, ou notables.
37
Comme énuméré dans la première
partie, les événements qui ternissent l'image du football sont
nombreux, et nous avons essayés de comprendre d'où viennent-ils ?
Qui est responsable de ça ? En majorité, les supporters sont
ressortis, étant considérés comme responsables à
81,7%, ciblé notamment aux vues de leur comportement pendant et hors des
matchs, le supporter communique de manière impulsive et transmet
rapidement sa ferveur comme sa haine. En deuxième position nous avons
les médias à 48,8%, responsable d'interpréter des faits,
des paroles du football qui, mal tourné, résulte d'une
polémique. Les tensions entre différentes entités
sportives (personnalité ou organisation) sont parfois issues des
journaux qui sont les premiers relais des actualités sportives. 27,4%
jugent responsables les clubs, fédérations et autres
institutions, et au vu des polémiques récentes concernant la FIFA
et l'UEFA pour les attributions arrangées de certaines
compétitions, ça se comprend.
38
Derrière cette question nous avons voulu savoir quels sont
les éléments qui séparent le football de la population, et
donc voir autour de quels vecteurs il faut travailler. En première
position on retrouve les sommes d'argents investis, le football est un
marché comme un autre, mais représentant des milliards d'euros,
un nombre incalculable de transaction sont recensés chaque année,
les salaires considérés comme excessifs sont au coeur de cette
« gêne ». En deuxième position, en cohérence avec
la question précédente, on retrouve l'attitude des supporters,
mais une réponse que nous considérons plutôt comme une
précision judicieuse est « l'attitude de certains supporters
». Car oui, il ne faut pas englober tous les supporters comme étant
problématique, car ce n'est pas le cas, il n'existe pas uniquement des
sauvages qui se battent à chaque match dans le football, il existe
également des supporters bienveillant et amoureux de leur club qui
viennent les soutenir de manière respectueuse. Le comportement des
joueurs se retrouvent en troisième position, un joueur peut paraitre
comme arrogant, pourri par l'argent, voyous, irrespectueux, etc. ce qui pose un
problème à certaines personnes qui estiment qu'un joueur doit
être irréprochable, car il est une forme d'exemple pour les plus
jeunes.
Nous avons également pu recevoir des remarques
supplémentaires, en voici certaines qui sont intéressantes
à notifier :
C'est un sport que j'aime regarder à plusieurs, et
surtout lors de grands
événements publics tels les coupes du Monde ou
l'Euro. Je pense que les
médias devraient surveiller leurs propos et ne pas
accorder plus
39
d'importance à un sport qu'à la santé
par exemple (aux vues des
événements actuels). Cela concoure à un
agacement de certaines personnes
vis à vis de ce sport.
"Le football est un sport de gentlemen pratiqué par
des voyous"
Le foot c'est un sport pouvant réunir plusieurs
classes sociales sur un même
terrain pour « courir après un ballon ». On
peut y jouer partout dans le
monde, il suffit d'un caillou et c'est parti. Il n'y a pas de
pré requis pour en
faire. Mais ce sport a tellement de supporters que la part
de « mauvais
supporters » est beaucoup plus grande ce qui laisse
apparaître des gens qui
sont là prêt à tout pour
déconcentrer l'équipe adverse (évidemment ça
va
trop loin genre racisme etc.) et bien souvent ils ne seront
jamais punis...
mais il suffit de voir l'état d'esprit en France
après la victoire en CDM pour se
rendre compte de l'importance du foot !
40
B. Questionnaire
Nom : Maxime Nicolas
Poste : Directeur des opérations - St Once
Age : 24 ans
Le rapport de ton activité professionnelle avec le
football ?
Conditionné à une équipe, si elle ne
joue plus, plus de travail, descente en division inférieur, plus de
travail, et si l'hospitalité et l'accueil grand public, n'existait pas,
pareil.
Mon job est dicté par un calendrier, créer par
l'existence du football. Relation à participer à
l'élaboration que génère le sportif.
Est-ce que ton activité professionnelle t'a
donné une autre image du football ? Avant ? Après ?
Non, confirmation. Beaucoup d'argent, on travaille dans un
monde qui est très autocentré sur le club, qui oublie que c'est
juste « un club de foot », concentré sur le spectacle, donner
du plaisir aux gens, monde beaucoup trop pris au sérieux. C'est un monde
très fermé, une personnalité du sport est quelque chose de
très sacralisée, non accès au football comme on veut
(vestiaire, salle de presse, etc.), très guindé, et très
difficile d'accès.
Est-ce que l'événementiel est indispensable
au football ?
Oui bien sûr, c'est ce qu'on appelle la fan
expérience, qui est incontournable, vivre une expérience,
apporter autre chose qu'un match, sans le côté spectacle ça
n'a plus rien à voir. Indispensable.
Point positif du football ? Le football vous a-t-il
apporté quelque chose sur un point personnel ?
Oui, je me suis fait un réseau professionnel
énorme grâce au football, dans la ligue, dans les clubs, et c'est
intéressant car le foot est une manne très puissante.
41
Indirectement un réseau amical via le travail,
association humaine. Mais on assiste à du spectacle, on procure des
émotions positives.
Point négatif du football ? Vous a-t-il
causé des émotions négatives, ou des complications dans
votre vie ?
Très prenant, parce que le football se
considère être avant tout, il faut être disponible h24 pour
le football, au LOSC on m'a déjà dit « le club passe avant
tout », moindre petite chose qui ne vas pas, et c'est constamment
amplifié, il manquait du pain dans une loge, on a réagi comme si
c'était un acte très grave. On oublie trop souvent que ce n'est
que du foot.
Est-ce que les supporters sont indispensables au football
? Pourquoi ?
Oui, économiquement, par les droits tv, un club n'a
pas d'âme sans eux, et tu ne génères pas l'envie de
consommer à un mec qui ne vient pas vivre une expérience avec des
supporters. Le public est indispensable.
Le supporter n'est pas la cause d'un problème selon
moi, si on prend l'exemple du Stade Rennais, supporter bien gérer, un
club qui n'est pas dans la démesure, volonté de gérer les
supporters. Si le club collabore avec les supporters ça se passera
toujours bien. Travailler la ferveur plutôt que de travailler contre eux,
je pense qu'il y a une Ligue anti-supporter parce que ça coute cher,
parce qu'il faudrait les encadrer, etc. Si on prend l'exemple du LOSC, il y a
peu d'incident à Lille, il gère la fan experience, relation avec
les supporters, SLO (Supporter Liason Officer) obligatoire dans tous les clubs.
Démarche de team manager auprès des supporters, et donc il
gère les supporters et créer une
relation de confiance. Avec un dispositif comme celui-ci,
ça nous permet d'avoir plus de contrôle sur nos
supporters.
Est-ce que vous comprenez que certains ait une image
négative du football ? Si oui pour quelles raisons on peut avoir une
image négative ?
Oui et non. Pour moi l'argent est la raison qui frustre les
gens. L'argent, les joueurs ne sont pas responsables d'être payés
à ce prix-là, il y a un marché du football, car ce sont
des personnalités, qui ont une image, qui grandissent et connues dans le
monde entier.
42
Le problème est qu'on en soit arrivé là,
parce que le football n'est plus un match entre 22 joueurs, c'est un business.
Selon moi, les gens sont frustrés, envieux de l'argent. Également
le côté un peu mafieux, des gens ce sont mis pleins les poches, et
ça dérange. Envieux, jaloux. Mentalité
française.
Faudrait-il l'enlever ? (Point
négatif)
Idéale mais pas possible, le football sans tous les
engagements qu'il y a derrière c'est inenvisageable. Le traiteur,
l'entreprise de sécurité, les fournisseurs, et tous les autres
prestataires. Oui ça ferait du bien, le monde du foot face à la
réalité, mais impossible. Revenir en arrière est
impossible, le football est davantage un business, même pas du sport,
c'est du spectacle. Certains supporters ne regardent pas le match, ils sont
plus occupés à l'ambiance.
Un club préféré ? Suis-tu leurs
réseaux sociaux ? as-tu le sentiment que le club prône des valeurs
d'union ? Est-ce que le club installe un sentiment de rivalité avec ces
opposants ?
LOSC, Rennes, les communications des deux clubs sont
très proches, à la fois de leur supporter, et interne à
l'équipe pro. Après il ne transmette aucun message, un peu
dommage. Pas d'émotion via leur communication. Communication
informative, non distrayante.
Quelque chose à rajouter ?
C'est formidable de travailler pour un club de football, mais
à la fois triste de se dire que ta vie professionnelle se résume
à travailler pour des personnes qui tapent dans la balle. Parfois il
faudrait juste se dire que ce n'est que du foot, arrêtons de se prendre
au sérieux.
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Préconisations
Nous estimons que le football a un potentiel sociétal
énorme qui doit être capitalisé pour unir, faire passer des
messages, procurer des émotions, et bien d'autres avantages.
Après avoir travailler sur notre sujet qui est « l'union et la
désunion dans le football », nous avons pu en dégager un
constat malheureux : le football produit également beaucoup de facteurs
négatifs. Certains capitalisent autour de ces facteurs négatifs,
pour développer un business ou une notoriété, mais les
conséquences sont parfois plus importantes que prévu.
1. Désamorcer la désunion
A. Problème dimensionnel
Comme vu dans notre questionnaire, certaines personnes ne
s'identifient absolument pas au football, jugeant le monde qui l'entoure comme
surfait, surmédiatisé, surpayé, en globalité on
peut voir que la dimension qu'a le football dérange.
Reconsidéré la place du football dans la société
est irréalisable, car au-delà de sa puissance financière
(nous y viendront plus tard), il est bien trop encré dans la culture
moderne que son absence ferait un vide immense. Cette option étant
à écarté nous avons pensé à justifier cette
dimension, faire en sorte que les personnes étant scandalisé par
cette dernière comprennent pourquoi nous en sommes là.
Pour comprendre le côté émotionnel,
comprendre pourquoi certaines personnes pleurent (de joie, ou de tristesse),
certains s'énervent, sautent de joie, crient, et bien d'autres
états émotionnels, je recommande une vidéo, une
publicité plus précisément sur la ligue 1 qui avait bien
entendu un intérêt marketing, mais ce qui est montré, ce
qui est évoqué par la bande son (issue d'un discours
d'avant-match par Pascal Dupraz alors entraineur de Toulouse) est une
représentation de l'importance du football pour certains. Vous pourrez
retrouver cette vidéo en annexe. Les émotions présentent
dans le sport sont capitales pour certains, certaines personnes attendent le
week-end avec impatience, rien qu'à l'idée de suivre leur
équipe favorite, l'occasion de faire la fête, partager des moments
entre amis, et croire en quelque chose. Certaines personnes qui ont perdus
goût à la vie, après avoir perdus leur travail, leur
famille, ou autre situation
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malheureuse, et retrouvent une raison de croire,
d'espérer, et d'être heureux dans le
football.
Comprendre sa place économique dans la
société d'aujourd'hui peut être utile dans beaucoup de
secteur d'activité. Le football a une place dans le secteur de la
communication, où via sa notoriété et ses influenceurs,
ils sont capables d'impacter une grande partie de la population. Les
influenceurs ne sont rien d'autres que les personnalités de ce sport :
Cristiano Ronaldo (223 millions d'abonnés sur Instagram), Lionel Messi
(154 millions d'abonnés) ou bien les clubs comme le Real Madrid (88
millions d'abonnés). Multiplié par le nombre de joueurs ayant un
minimum de notoriété nationale ou mondiale, le pouvoir de
communication de ces personnes est un atout indéniable pour les
entreprises, Hugo Boss avec le Real Madrid, le FC Barcelone avec Audi, le PSG
avec Nivea, l'OM avec Uber Eats, le Bayern Munich avec Allianz et bien d'autres
secteurs se sont associés avec l'image du football.
Donc si nous en revenons à ce problème de
dimension, le seul moyen qui est offert à nous est de l'accepter et de
le faire accepter, donc pour ça il est intéressant
d'évoquer davantage l'importance du football sur la
société, et de justifier cette dimension qui finalement est dans
l'intérêt de tous, si nous savons l'utiliser intelligemment. Le
marché présent est bénéfique à
l'économie, aux autres secteurs, et à des personnes qui sont
surement leurs proches également. Il est malgré tout plausible
d'entendre, comme notre enquête l'a soulignée, de souffrir d'une
mentalité française qui est peut-être envieuse, et jalouse
d'un succès et d'une place convoitée.
B. Problème médiatique
Etant donnée l'importance de la problématique
médiatique de ce sport, il est important de l'abordée de
manière assez large. Bien que les journaux soient
spécialisés dans des secteurs respectifs, Vogue pour la mode,
Closer pour l'actualité people, L'Equipe pour le sport ou encore Capital
pour l'économie, le football se retrouvent présent dans chacun de
ses secteurs. Neymar qui a déjà posé pour Vogue, Rami en
une de Closer pour sa relation avec Pamela Anderson, et Gerard Lopez dans
capital lors de son rachat du LOSC. L'atomisation des offres médias
laisse place à une audience énorme, et avec
45
parfois des interprétations différentes, ce qui
mène à beaucoup de rumeurs, de secousse, et de problème
dans un monde qui est constamment à la recherche du buzz, car le but
d'un média est avant tout d'informé mais également de
vendre leurs produits. Les médias sont capables de déverser une
haine immense sur leur audience, qui elle fait confiance à
l'éditeur. Certains clubs n'hésitant pas eux même à
passer des informations (vraies ou fausses) aux médias dans le but de
créer une polémique, générer de l'engouement autour
d'un joueur, discréditer un autre, ou valoriser leur image.
Omniprésent, et faisant partie intégrale de
l'écosystème du football, ils sont les premiers relais
d'informations entre les fans et le club, ce qui leur donne une
légitimité. Pour éviter ce genre de situation il est
faisable d'instaurer une communication sans intermédiaire, ce qui est
déjà exploité avec certains clubs qui relais directement
leurs informations via leurs réseaux sociaux, ou leur site internet,
seul problème c'est le filtre imposé par les entités
sportives. Les informations ne passent pas tous, beaucoup sont gardés
confidentielles (à juste titre ou non), ce qui forcent les médias
à creuser dans l'espoir d'avoir en premier les plus grosses
indiscrétions, et devancer les clubs contre leur gré, le
consommateur voulant être informé au plus vite, et de tout
concernant son club, va suivre les informations des médias sans attendre
que son club ne communique. Voilà le problème d'aujourd'hui, nous
préconisons une communication moins filtrée, qui permettra aux
supporters de faire confiance en leur club, ce qui signifierai la fin de la
puissance médiatique de certains médias habitués aux
informations diffamatoires, ou mal interprété. Le club s'enferme
beaucoup trop dans sa sphère, surtout sur le côté sportif,
(au contraire de la partie économie, commerciale, marketing etc.),
sacralise le sportif, et ne laisse rien au hasard. Le club ne pourra pas se
permettre de mentir à son public sous peine de casser cette relation de
confiance, qui débouche également sur un revenu via les
abonnements, les achats de produits etc. Les médias officieraient donc
en simple relai et non en dénicheurs d'informations, ils
centraliseraient les informations retrouvées un peu partout dans le
monde, et ne s'occupera donc pas de l'interpréter.
C. L'attitude des sportifs
Le comportement des sportifs est aussi remis en question,
considérant qu'ils gagnent autant d'argent il semble évident que
les attentes ne soient pas uniquement liées aux
46
résultats sportifs. Très présent sur les
réseaux sociaux, ou dans la presse, leur image est importante aux yeux
du grand public, et les sportifs ont conscience de ce qui est en jeu lorsqu'on
parle de leur image. Une carrière qui peut s'arrêter du jour au
lendemain (Sergi Guardiola se fait licencier du FC Barcelone en 2015
après des tweets anti-barça retrouvé sur son profil en
2013), des sanctions financières (Salomon Kalou s'est vu retirer une
semaine de salaire pour une vidéo où il se moque des gestes
barrières pendant la crise sanitaire), des sanctions sportives (Jadon
Sancho non inscrit sur la feuille de match à cause des retards à
répétition) et bien d'autres exemples qui ont prouvés que
l'attitude des joueurs est capable de leur causer des torts. Mais pourquoi les
clubs sont si intransigeants avec leurs joueurs ? Et bien parce
qu'indirectement, l'image du club est en jeu, il est donc du devoir du club ne
pas cautionner ce genre d'attitude. Pour éviter ce genre de
problème, qui contribuent à la mauvaise image du football, nous
pensons intéressant d'instaurer des notions de gestion de l'image en
formation avant même de passer professionnel, pour que tous les joueurs
aient consciences des répercutions de leurs actes, et qu'ils savent
mieux gérer leur image. Nous savons que dans certains centres de
formation, les jeunes joueurs ont déjà une approche de cette
gestion d'image, certains joueurs se font même accompagnés par des
spécialistes de la notoriété digitale pour gérer
leurs réseaux sociaux.
D. La dimension financière
Pour comprendre le côté financier, et
défier les critiques tel que « joueurs surpayés »,
« trop d'argent dans ce monde » il suffit de le justifier. Le
football possède un marché des transferts qui représente 7
Milliards de Dollars, en plus du marché des articles de football
(maillot, short, écharpe, etc.), des billetteries, des sponsorings, et
bien d'autres, on retrouve ici un marché qui est l'un des plus
valorisé au monde. Le salaire de Cristiano Ronaldo est quantifié
à 31 millions d'euros par an versé par la Juventus de Turin, son
club actuel, en plus de tous les revenus extérieurs. Pourquoi est-il
payé autant ? Si ce salaire est si important c'est que son employeur
peut se permettre de le payer ainsi et estime cohérent de lui permettre
un salaire aussi important. Lors de son arrivée en 2018 à la
Juventus, il a rapporté plus de 52 millions d'euros avec pas moins de
520 000 maillots vendus en 24h, lui qui n'a jamais vendu moins de 900 000
exemplaires de maillot floqué
47
à son nom lors de ses 5 années passées au
Real Madrid. Un revenu déjà conséquent pour l'employeur,
alors qu'on ne parle pas directement du côté sportif. Sur le
terrain le joueur apporte également quelque chose, si il est
arrivé à une telle notoriété qui lui a permis de
vendre autant de maillot, c'est que le niveau y est également, ce qui
permet à l'équipe de remporter des titres, qui eux rapportes une
belle somme d'argent, quand on parle d'une qualification en Ligue des Champions
celle-ci rapporte minimum 20 millions d'euros à son club, quand un club
gagne le championnat de Premier League anglaise il gagne également 150
millions d'euros, en plus des droits TV qui apporte aux 20 clubs de Ligue 1
1,153 milliards (répartie pour les 20), en Angleterre il
s'élève à 3 milliards d'euros. Des revenus qui permettent
donc au club de réaliser d'avoir un sacré chiffre d'affaire, et
de pouvoir donner un salaire aussi important à leurs joueurs. Conclusion
: si le joueur est aussi bien payé, c'est que son club en a les
moyens.
2. Amplifier l'union
A. Bien utiliser son stade
Grâce à notre questionnaire nous avons pu
remarquer que le football était considéré comme un
événement qui rassemble, donc nous pensons qu'il serait
intéressant de développer cet atout. Les événements
stades (match) sont les moments les plus maniables pour les clubs et autres
institutions, ils sont eux-mêmes responsables de ce qu'on appelle «
fan experience », l'animation de leurs tribunes, les offres
proposées à leurs supporters. Certains clubs essayent de remplir
leur stade en proposant un espace consacré aux supporters qui sont en
général les virages nord et sud du stade, qui sont
aménagés pour installer des tambours, microphone, ou encore des
tifos (banderole géante) qui permettent de faire vivre le stade et de le
décorer. C'est une manière pour eux d'attirer de plus en plus de
supporters qui vont venir chercher une ambiance, un spectacle en tribune
plutôt qu'un spectacle sur le terrain. Le but de tout c'est d'arriver
à un stade où le club n'est plus dépendant du spectacle
qui est offert sur le terrain, mais du spectacle offert en tribune, ce que le
RC Lens arrive à faire d'ailleurs. Le spectacle offert uniquement par
les supporters est suffisant pour attirer d'énormes foules et
48
remplir un stade. Nous pensons qu'il serait judiciable de
proposer une offre variée et adapter à tout public, faire une
étude marketing de la zone intéressée, voir les
différents publics, et voir ce qu'ils attendent. Pour certains, les
zones supporters sont trop mouvementés pour venir avec des enfants, donc
créer une zone familiale, pour les étudiants créer une
zone un peu plus festive, pour les personnes en situation de handicap,
l'idée est que chacun se retrouve dans l'offre proposées. Ensuite
le stade ouvre en général une à deux heures avant le coup
d'envoi, ce qui laisse le temps de proposer un spectacle divers, est de
fidéliser son client à « l'offre club », faire une
communication marquée club qui peut permettre au client de garder un bon
souvenir de ce moment via le club en question et de revenir au stade, ou encore
d'acheter des produits du club.
B. Digitaliser son approche
Le digital est de plus en plus présent dans la
société, et le football ne déroge pas à cela.
E-ticket pour remplacer le billet de match, application regroupant quelques
informations concernant le club, ou une compétition, jeu concours via
les réseaux sociaux, nombreuses sont les possibilités qu'offre le
digital. Mais il y a encore pleins d'autres options qui s'offrent au football
à travers le digital, nous avons pensé qu'il serait bien d'offrir
une option à moindre prix aux personnes qui ne peuvent pas venir au
stade, ou qui sont réticents, d'offrir la possibilité de vivre
l'ambiance d'un match en Réalité Virtuelle (VR) via certaines
caméras placées dans le stade. Cette solution peut être
offerte également aux supporters qui s'abonnent mais qui n'ont pas la
possibilité d'être présent en tribune. Une première
approche, une première impression peut permettre aux personnes de
découvrir un peu cette atmosphère.
C. Gestion des supporters
L'attitude des supporters est souvent remise en question, les
éléments néfastes qui ont été
recensés dans la première partie justifie cette gêne que
développe les supporters. Alors qu'à l'origine, et encore visible
de nos jours, les supporters sont présents pour apporter un soutien
à leur équipe, créer un engouement autour du club, les
supporters font parties de l'identité d'un club, comme on le voit
à Dortmund, Marseille ou encore
49
Lens. Comment éviter ce genre de débordement, la
solution est déjà toute trouvée du côté du
LOSC, le recrutement d'un référent supporter a été
effectué depuis la fin de la saison dernière, son rôle est
d'être le relai entre les groupes de supporter et le club. Il va devoir
écouter les attentes des groupes, et essayer de convaincre son club de
leur accorder, et inversement, il va devoir recevoir les limites du club, et
s'assurer qu'elles soient comprises par les supporters. Cette manière de
fonctionnement est intéressante étant donné que le club
crée une relation de confiance entre le référent supporter
et les supporters, ce qui permet d'avoir un contrôle sur leur attitude,
leur accorder des faveurs mais faire en sorte qu'il n'y ait pas de
débordement. La solution serait donc d'être à
l'écoute de ses supporters, et les encadrés aux mieux au
contraire de certaines institutions qui préfèrent blâmer le
supporter plutôt que de le mettre dans les bonnes conditions.
D. Capitaliser sur la différence
Les supporters sont également bien connus pour les
malheureux cris de singe proféré dans certains stades quand un
joueur d'origine africaine touche le ballon, il n'y a pas qu'eux, les joueurs
le font également, Luis Suarez avec Patrice Evra lors d'un match, le
président de Brescia dans des déclarations au sujet de Mario
Balotelli, des consultants comme Willy Sagnol qui disait qu'un joueur noir
était moins capable qu'un joueur blanc à comprendre une tactique.
Cependant nous pensons, qu'il faut capitaliser autour de cette
différence qui fait également la beauté du football. Le
football est un sport pratiqué autant par des asiatiques, que des
européens, ou que des africains ou encore des américains, c'est
un sport universel, qui est à la portée de tous si vous avez un
objet rond et quatre autres objets pour délimiter deux buts. Il est
pratiqué dans le monde entier, de manière brillante. Certes le
football européen bénéficie d'un système
économique plus important, qui le met en valeur, mais qui comporte des
centaines de nationalité différente. Kubo (japonais), Son
(coréen) sont de fiers représentant de l'Asie, Messi (argentin),
Neymar (brésilien) pour l'Amérique du Sud, Yedlin
(étatsunien), Davies (canada) pour l'Amérique du Nord,
Mbappé (français), Ronaldo (portugais) pour l'Europe, Mahrez
(algérien), Mané (Sénégalais) pour l'Afrique,
Cahill (australien) et Tuiloma (Néo-Zélandais) pour
l'Océanie. Tous de fiers représentants et ambassadeurs
50
du football dans leur continent, ils jouent pour la plupart
dans des clubs européens, et sont des stars dans leurs clubs,
aimés par leurs supporters. Ils ont ce pouvoir d'influence, qui doit
servir à unir. Prenons l'exemple de Didier Drogba, joueur au combien
accompli du 21e siècle, de nationalité ivoirienne, il
a contribué à la fin de la guerre civile dans son pays,
relancé l'éducation, construit des écoles, des
académies de football, et bien d'autres actes dans
l'intérêt de la population. Il a fait ce que n'importe quel joueur
devrait faire, mettre sa notoriété au service de la paix, de
l'aide. Selon nous, le football doit combattre le racisme via sa
popularité et l'aura de ses stars, ils ont la capacité de faire
lever des foules dans les stades ou même dans la rue, nous
préconisons qu'il se positionne davantage. Chaque joueur ne devrait pas
défendre sa paroisse, mais devrait inciter à ce que le football
soit une fête sans débordement. La richesse de ce sport provient
de sa diversité, par exemple le football italien est basé sur
beaucoup plus de tactique, le football aux USA est beaucoup plus physique, et
chaque pays a sa particularité, ce qui donne de fabuleux spectacles lors
des coupes du monde ou rencontres internationales.
51
Conclusion
Le football d'origine est un sport qui ne pourra jamais se
pratiquer sans rivalité, sans affrontement, car l'issu où tout le
monde est gagnant est impossible, et nous savons que les valeurs de
compétitivités sont primordiales pour la beauté de ce
sport, mais cela doit rester sur le terrain. Le football au-delà de son
économie hors norme est un jeu que nous suivons tous par plaisir, par
passion, et donc ne justifie en aucun cas un déversement de haine sur
quelconque facteur présent dans la discipline. Nous avons pu voir que le
football ne faisait pas l'unanimité, mais avait quoi qu'il arrive un
élément qui pouvait toucher qui que ce soit, les moments de
partages sont revenus en majorité, comme quoi le football est un vecteur
d'union. Le négatif ne provient pas du football en lui-même, il
n'a rien créé de tel. Le problème est que ce sport
regroupe une quantité d'adepte tellement importante qu'il a pu
rassembler également des gens violent, haineux qui se sont servis du
football pour extérioriser tout ça, mais c'est loin d'en
être la majorité. Ce monde est paradoxal car sans union, sans
toute ces foules qui se rassemblent pour célébrer le football, il
n'y aurait pas place pour la désunion, mais sans désunion, il n'y
aurait pas toute la ferveur dont peut bénéficier un joueur ou un
club, car tout le monde serait neutre, ne soutiendrait aucune équipe et
irait au stade sans se supplément d'âme qui le fait vibrer,
pleurer. Le football est rempli d'émotions, et vit de ça, son
écosystème n'utilise que très peu la raison et vas
chercher à jouer l'affecte, car c'est un loisir qui est offert au public
avant tout. La dimension qui est tant critiquée, rejetée, doit
commencer à justifier son ampleur, et prouver que ce n'est pas un sport
qui consiste juste à courir et taper dans un ballon mais qui a des
bienfaits sociétaux. La désunion est présente, et elle
n'est pas à exclure, mais à réguler, elle est
malheureusement excessive dans le football, et nous pensons que nos actions
pourront servir à stopper ceci. L'union est aussi présente, mais
trop entaché par les quelques actes négatifs que nous voyons, et
étant autant suivi, autant admiré, le football ne peut se
permettre des écarts.
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Bibliographie
Série « The English Game » - produite par
Netflix - 2020
« Leading » - Ecrit par Sir Alex Ferguson - 2018
« Une histoire populaire du football » - Ecrit par
Mickael Correia - 2018
Webographie
« Evry, l'autre Can » - vidéo sur
www.Youtube.com
www.lequipe.fr - archive des
actualités du football, chiffre, statistique
www.messageacaractereinformatif.com
- origine du football
www.un.org - diffamation dans le
football
www.cairn.info - sociologie dans le sport, sociologie
en occident, culture du rejet
www.lemonde.fr - archive des
actualités économiques, événement, information
économique
www.forbes.fr - analyse
financière du marché du football
Annexe
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