WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Recours aux indices statistiques dans la tarification des cartes prépayées. Cas de VODACOM Congo de 2013 à  2017.


par Ildephonce Mwamba Kitambala
Institut supérieur de statistique de Kinshasa - Graduat en statistique 2020
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Page | 1

République Démocratique du Congo

Ministère de l'Enseignement Supérieur et Universitaire

INSTITUT SUPERIEUR DE STATISTIQUE DE KINSHASA

« I.S.S - KIN »

B.P. 1757

KINSHASA/KALAMU

RECOURS AUX INDICES STATISTIQUES DANS LA

TARIFICATION DES CARTES PRÉPAYÉES FACE

AU TAUX DE CHANGE

(Cas de Vodacom Congo de 2013 à 2017)

MWAMBA KITAMBALA Ildephonce

Travail de Fin de Cycle présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de Gradué en Statistique.

Année Académique : 2019 - 2020

Directeur : Professeur EKEMBE PULUSI Serge

Page | 2

EPIGRAPHE

« Un statisticien est une personne qui peut avoir la tête dans un four et les pieds pris dans la glace et dire qu'en moyenne, il se sent bien. »

Benjamin DERECA

Page | 3

Au couple Ghislain Mwamba et Chouchou Diba ; qui ont consenti d'énormes sacrifices pour la réussite de notre éducation, que ce travail soit pour vous le couronnement de votre labeur ;

A toute la famille Mwamba ;

A tous nos lecteurs ; Je dédie ce travail.

Page | 4

REMERCIEMENTS

Il serait injuste de ne pas reconnaitre les efforts des autres qui nous ont aidé à l'élaboration dudit travail.

Notre gratitude va à l'endroit de l'ensemble du corps académiques et scientifiques de l'Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa.

En particulier, nous remercions notre Directeur, le Professeur Docteur EKEMBE PULUSI Serge, qui, en dépit de ses multiples occupations a bien voulu accepter la direction de ce présent travail. Ses remarques pertinentes nous ont permis d'aboutir à la forme finale.

Nous saurons aussi gré à l'Assistant Faustin NGONGO MUSUYU, pour ses conseils et sa noble contribution à l'élaboration de ce travail.

Nous ne pouvons pas terminer, sans remercier nos camarades de promotion qui n'ont cessé de nous encourager au cours de la réalisation de ce travail.

Enfin, à tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué moralement ou matériellement à l'aboutissement de ce travail. Nous disons merci

MWAMBA KITAMBALA Ildephonce

Page | 5

SIGLES ET ABREVIATIONS

$ US : Dollar Américain

AFRISTAT : Observatoire Economique et Statistique d'Afrique Subsaharienne AV. J.-C. : Avant Jésus-Christ.

BCC : Banque Centrale du Congo.

Cfr : Confère

CWN : Congolese Wireless Network.

EXETAT : Examen d'Etat.

FC : Francs Congolais.

FMI : Fonds Monétaire Internationale.

GSM : Global System for Mobile communications.

H : Hypothèse.

INS : Institut National de Statistique.

INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques.

IPC : Indice de prix de la consommation

ISS/KIN : Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa

OIT : Organisation Internationale du Travail.

ONU : Organisation des Nations Unies.

OP. CIT. : Opere Citato.

PATO : Personnels Administratif Technique et Ouvriers

PIN : Personal Identification Number.

RDC : République Démocratique du Congo.

RSA : République Sud-Africaine

SIM : Subscriber Identity Module

SMS : Short Message Système

TFC : Travail de Fin de Cycle.

UPC : Université Protestante du Congo

VODACOM : Voice Data Communication.

1 M. Gérard Mutombo Mule Mule, Statistiques : Quelques notions théoriques et applications pratiques, BCC, Kinshasa, 2007, p4.

Page | 6

0. INTRODUCTION GENERALE

L'arrivée du réseau de l'opérateur TELECEL (téléphonie cellulaire) vers les années 1996 avait révolutionnée la téléphonie cellulaire, le téléphone fixe était de plus en plus abandonné. Et cela s'est consolidé avec l'arrivée d'autres acteurs comme VODACOM, CELTEL (actuellement Airtel), TIGO (qui a fusionné avec Orange), AFRICEL, ORANGE.

Actuellement, il est indispensable de s'en passer de cet outil de communication cellulaire qui est devenu l'un des facteurs du vécu quotidien de tout et chacun.

La communication depuis lors, a été toujours un moyen primordial de réunification de différentes cultures, peuples et civilisations.

Aussi, avec les réseaux de téléphonie cellulaire qui ont pris de l'ampleur en République Démocratique du Congo, qu'il est pratiquement rare de rencontrer en RDC en général et dans la ville de Kinshasa en particulier, des gens qui ne disposent pas de cet outil de communication, ce qui explique une multitude de réseaux cellulaires ou sociétés de communication, entre autre Vodacom Congo.

0.1 ETAT DE LA QUESTION

La culture statistique est indispensable à celui qui veut structurer les informations disponibles, porter un jugement, analyser une situation, prévoir le futur et rationaliser sa prise de décision.

Tous les responsables économiques et politiques, les cadres d'entreprises publiques ou privées sont des utilisateurs de la méthode statistique1. Pour ce faire, les indices trouvent leurs places dans une interprétation des grandeurs complexes et exprimées dans des unités différentes.

L'étude des variations de prix occupe une place centrale dans l'analyse des conditions macroéconomiques.

En effet, les variations de prix se rapportent au phénomène d'inflation dont la canalisation est l'un des objectifs fondamentaux de tout pays en matière de

Page | 7

politique économique. Comme indicateurs de conditions macroéconomiques, nous avons les indices de prix à la consommation, ces derniers mesurent entre deux dates données la variation des prix des biens et des services qu'une population de référence acquiert, utilise ou achète pour les consommer.

Cependant, il est premièrement question ici, de faire la liaison existante ou la corrélation entre le prix et le taux de change au cours de la période de notre étude ; aussi, de synthétiser l'information contenue dans une grandeur économique en construisant un indice résumant l'évolution des prix des cartes prépayées du réseau de télécommunication Vodacom Congo et un indice résumant l'évolution du taux de change.

En outre, il est question de déterminer d'une manière statistique les indices des variations du prix et du taux de change tout en comparant leurs évolutions partant de l'année de base ou de référence (2013) et les autres années courantes dont 2014 à 2017.

0.2. REVUE DE LA LITTERATURE

Bien avant nous, plusieurs auteurs ont écrit sur la notion des indices statistiques, taux de change et sur la tarification des cartes prépayées.

Mais en ce qui nous concerne, nous avons emboîté le pas à nos prédécesseurs en traitant un thème qui leur est semblable, intitulé : « Recours aux Indices Statistiques dans la tarification des cartes prépayées face au taux de change (Cas de Vodacom-Congo de 2013 à 2017) ».

Ainsi, nous ne pouvons pas passer outre sans toutefois reprendre quelques-uns de ceux, auprès de qui nous nous sommes inspirés afin de bien mener notre étude.

1. Norbert Josué ENDUBU WAISIKA : « Application de la technique de l'indice statistique dans l'étude de l'évolution des grandeurs économiques : Cas du

Notre attention a été attirée par :

Page | 8

salaire du personnel administratif, technique et ouvrier de l'Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa, de 2009 à 20112 ».

L'auteur fait l'étude de l'évolution des grandeurs économiques qui peut mieux se faire, en utilisant la technique de l'indice statistique, qui offre l'avantage d'être souple au plan méthodologique et facile dans son utilisation ; il rajoute que l'application de cette technique dans l'étude de l'évolution du salaire perçu par le PATO de l'enseignement Supérieur et Universitaire oeuvrant au sein de l'ISS/KIN de 2009 à 2011, confirme cette technique de l'indice.

2. MAZOLE BUEKESUENE Naomie, qui a traité sur : Analyse critique des prix

des cartes prépayées sur le marché Kinois, Cas d'Airtel, de 2010 à 20143.

Dans son travail, l'auteur cherchait à connaître la tendance de prix des cartes prépayées du réseau Airtel dans la ville de Kinshasa, les facteurs qui concourent à cette tendance mais aussi les perspectives d'avenir.

Il constate que les prix unitaires des cartes prépayées semblent ne pas changer, car c'est autour de 1000 FC, 3000FC et 4500FC, respectivement pour les cartes de 100, 300 et 500 unités. Mais, au regard d'unités consommées par seconde ou autres unités de référence, on constaterait que la durée de communication a sensiblement augmenté par rapport aux années, mois et jours passés. Ce qui pourrait être interprété comme une baisse relative des prix de ces produits.

Ceci pourrait être occasionné par le fait de concurrence, vu le nombre d'intervenants dans ce secteur et les multiples campagnes publicitaires initiées pour conquérir le public.

2 ENDUBU WAISIKA Norbert Josué, « Application de la technique de l'indice statistique dans l'étude de l'évolution des grandeurs économiques : Cas du salaire du personnel administratif, technique et ouvrier de l'Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa, de 2009 à 2011 » in les Cahiers de l'Institut Supérieur de Statistique, N°13 9ème année, Volume 12, ISS/KIN, 2018, pp.104-124.

3 MAZOLE BUEKESUENE Naomie, Analyse critique des prix des cartes prépayées sur le marché Kinois, Cas d'Airtel, de 2010 à 2014, ISC, Kinshasa, 2010, 48p.

Page | 9

3. MOKANGANI MABOKE André, qui a travaillé sur : Evolution du taux de change du franc Congolais par rapport au dollar Américain de 1999 à 20124. Sur sa recherche, l'auteur voulait savoir, s'il y a eu une influence politique sur le taux de change au cours de la période allant de 1999 à 2012.

Ses recherches ont abouti aux conclusions suivantes : une monnaie locale est toujours comparée à d'autres pour se situer du point de vue économique.

Au regard du problème posé, il dit que la monnaie locale n'a cessé de se déprécier à cause d'une mauvaise politique de gestion qui a caractérisé les différents régimes politiques que son étude a retenues causant une perte de confiance de la population congolaise vis-à-vis de sa monnaie.

4. MBIKAYI MBIKAYI Aaron, intitulé : Etude comparative de l'indice de prix à la consommation et du taux de change dans la ville Kinshasa, de janvier 2012 à décembre 20145.

L'auteur cherchait à savoir les facteurs qui influence l'indice de prix à la consommation en RDC, l'effet du taux de change face à l'IPC en RDC, et le niveau de corrélation qu'on peut situer les deux variables, de ce qui précède, il statue que le taux de change est un élément majeur qui influence le mouvement des prix, il a une influence très significative face à l'indice de prix à la consommation.

Au regard de cette revue de la littérature, notre apport est le recours aux indices dans la comparaison de l'évolution de deux grandeurs dont le taux de change et le prix des cartes prépayées de Vodacom Congo au cours de la période allant de 2013 à 2017.

4 MOKANGANI MABOKE André, Evolution du taux de change du franc Congolais par rapport au dollar Américain de 1999 à 2012, ISS/KIN, Kinshasa, 2013, 48p.

5 MBIKAYI MBIKAYI Aaron, intitulé : Etude comparative de l'indice de prix à la consommation et du taux de change dans la ville Kinshasa, de janvier 2012 à décembre 2014, ISS/KIN, Kinshasa, 2015, 46p.

Page | 10

0.3. PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE

Nous sommes souvent amenés à comparer dans le temps ou dans l'espace des grandeurs économiques exprimées dans des unités différentes, l'étude des variations de prix occupe une place centrale dans l'analyse des conditions macroéconomiques d'un pays donné6.

En effet, l'indice des prix à la consommation est un indicateur synthétique dont l'objectif est d'estimé la pression inflationniste à travers la mesure de l'évolution des prix des biens et services sur tout le territoire national.

Les indices peuvent être utilisés à plusieurs fins, notamment : dans l'élaboration de certaines statistiques ; les comptes nationaux utilisent par exemple l'indice des prix à la consommation des ménages et les indices de prix à la production pour effectuer des partages volume-prix, l'indices de la production industrielle pour les comptes trimestriels ou annuels provisoires7.

A noter que TELECEL et CELTEL avait pour système de facturer leurs clients après consommation (Post-consommation) d'autres opérateurs de téléphonie à l'instar de Vodacom Congo, sont venus eux, avec le système des crédits (unités) qui sont vendus ou achetés sous format de cartes ou électroniques comme préalable de communication.

Autant qu'on pourrait s'y attendre, l'arrivée de ces nombreux intervenants sur le marché a d'office déclenché la loi de la concurrence qui veut que chacun d'entre eux mette tout en oeuvre pour se maintenir sur le marché et se lancer à la conquête des clients pour demeurer en compétition.

L'inflation est omniprésente dans la vie économique contemporaine, ceci impacte directement sur la variation des prix des biens et services, ces derniers étant fonction du taux de change, Vodacom Congo, se trouve dans cette situation de la variation de prix de ses services avec une hausse généralisée des prix qui bat

6 Jean-Louis Monico et ali, Statistique descriptive, 4ème Edition, Paris, Dunod, 2010, p.63.

7 Jean-Pierre Berthier, Introduction à la pratique des indices statistiques, INSEE, 2010, p. 32.

8 IRANYIBUTSE Fidèle, Méthode de calcul des indices de prix à la consommation pour les agrégats élémentaires et de niveau supérieur au Burundi, ISTEEBU, Bujumbura, 2016, p.2.

Page | 11

son record depuis des années caractérisées par une variation croissante sur le marché.

Par ailleurs, le taux de change ne cesse de grimper de manière considérable et rapide, ceci occasionnant une hausse généralisée des produits et services en général et ceux des cartes prépayées en particulier, ce qui explique que Vodacom-Congo réajuste ses prix au même rythme que le taux de change.

Cependant, l'indice de prix à la consommation des ménages calculé et diffusé par les offices statistiques nationaux à l'instar de l'INS est l'un des indicateurs économiques les plus largement utilisés. Il joue un rôle important dans l'élaboration et le suivi des politiques publiques, détermine l'orientation de la politique monétaire et est au coeur de multiples dérèglements qui touchent tous les aspects de la vie socioéconomique8.

Dans cette même idée, nous allons apprécier les variations des prix, des services (quantités) avec la méthode des indices statistiques, qui nous permettra d'estimer entre deux ou plusieurs périodes données, l'évolution moyenne des prix des biens ou services consommés par les clients de Vodacom Congo.

En effet, la tarification des services de communication change dans le temps et dans l'espace face au taux de change, nous nous proposons d'étudier les indices élémentaires et indices synthétiques pour expliciter le niveau de variation, de quoi chercher à comprendre certains aspects y relatifs ; d'où, quelques questions nous nous posons :

Quelle est la tendance actuelle de l'évolution des prix des cartes prépayées Vodacom-Congo ?

Le taux de change a-t-il un impact sur le prix des produits et services de Vodacom-Congo ?

Page | 12

Dans les lignes qui suivent, les éléments de réponse à ces préoccupations seront l'intérêt de notre étude.

0.4. HYPOTHESES

Gordon MAGE et François PETRY définissent l'hypothèse comme étant une réponse anticipée que le chercheur formule à sa question spécifique de recherche9.

Partant des questions posées ci-haut, les hypothèses sont formulées telles

que :

H1 : Les prix des cartes prépayées ont une tendance haussière, du fait que le taux de change n'est pas statique sous la période de notre étude, il y a accroissement dû au taux de change.

H2 : La variation accélérée du prix sur le marché a souvent un impact sur les produits et services ; la demande est donc généralement une fonction décroissante du prix, Vodacom-Congo risque de perdre la clientèle et voir ses ventes diminuées, car l'inflation a un effet direct sur les prix, ceci explique que lorsque le taux de change augmente, le prix aussi augmente et lorsqu'il diminue, le prix aussi a tendance à baisser.

0.5. OBJET

0.5.1. Objectif Général :

L'objet général de ce travail de fin de cycle est de déterminer l'impact du taux de change sur la tarification des cartes prépayés du réseau de télécommunication Vodacom Congo par le recours aux indices.

0.5.2 Objectifs Spécifiques

- Identifier les facteurs qui influencent la variation des prix des cartes prépayées Vodacom Congo ;

9 G. Mage et F. PETRY, Guide d'élaboration d'un projet de recherche en sciences sociales, de Boeck, Ottawa, p.41.

Page | 13

- Comparer l'évolution du taux de change et du prix par les indices au cours de la période de notre étude.

- Formuler des suggestions pouvant contribuer à l'amélioration de la gestion de la tarification de cartes prépayées.

0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET 0.6.1. Choix du sujet

Notre choix pour ce sujet est motivé par la pertinence de concilier la théorie à la pratique sur la notion des indices, faire une comparaison sur l'évolution des grandeurs économiques. Mais aussi, appliquer les connaissances théoriques acquises tout au long de notre formation à l'Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa.

0.6.2. Intérêt du sujet

Cette étude revêt un intérêt scientifique, celui de contribuer à l'arsenal des réalisations dans la confrontation entre la science et l'expérience quotidienne avec la notion des indices de prix utilisé comme un indicateur général de l'inflation (ou de la déflation).

Il faut noter cependant que l'IPC ne mesure pas intégralement l'inflation, car il ne se rapporte qu'à un segment de l'économie, à savoir les biens et services achetés par les ménages. Il n'inclut pas, par exemple, les biens et services consommés par les entreprises privées ou par les gouvernements, ni les achats de biens d'équipement.

0.7. METHODOLOGIE

Dans tout travail scientifique, il est nécessaire de choisir les méthodes et techniques appropriées pour parvenir à collecter, traiter et analyser les informations ou les données en vue d'atteindre les conclusions fiables.

Ainsi, pour pouvoir vérifier nos hypothèses et atteindre les objectifs de cette étude, nous avons fait recours à certaines méthodes et techniques de recherche.

Page | 14

0.7.1. Méthodes

Roger PINTO et Madeleine GRAWTZ, définissent la méthode comme un ensemble des opérations intellectuelles, par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrer et les vérifier ; la méthode est utilisée dans le sens de procédure particulière appliquée à l'un ou l'autre stade de recherche ; pendant la collecte ou le traitement des données10.

Nous utilisons les méthodes :

a) Méthode Descriptive : Elle nous a servi de décrire certaines données chiffrées afin de les confronter pour obtenir un résultat par période.

b) Méthode Statistique et économétrique : Dans le but de cerner notre étude, elle nous a servi à la collecte des données, au traitement et à l'analyse de ces dernières, et à leurs présentations sous forme des tableaux, graphiques et à leurs interprétations ; de même, nous avons fait recours ici à des logiciels statistiques de saisie et d'analyse des données dont SPSS 25, Eviews 10, ainsi que le tableur Excel.

0.7.2. Techniques

KUYUNSA dit : « les techniques affirment que toute recherche ou toute application de caractère scientifique en sciences sociales comme dans les autres sciences en générale, doit comporter l'utilisation des procédés opératoires rigoureux, définit, transmissibles, susceptibles d'être appliqués à nouveau dans

les mêmes conditions adaptées en termes des problèmes et phénomènes en cours11 ».

De ce qui précède, nous utilisons comme techniques :

a) Technique Documentaire : Elle nous a servi à la recherche des informations sur base des documents existants dans les bibliothèques, notes des cours, les anciens TFC et mémoires, rapports annuels de la banque centrale, rapports

10 GRAWTZ M., et PINTO R., Méthodes des recherches en sciences sociales, 7ème éd., Dalloz, Paris, 1998, p.29

11 KUYUNSA B. et SHOMBA, Initiation aux méthodes des recherches en sciences sociales, Ed PUZ, Kinshasa, 1995, p.52.

Page | 15

annuels de Vodacom-Congo, internet et autres documents traitant des thèmes en rapport avec notre sujet.

b) Technique d'interview : Pour GRAWITZ l'interview consiste en une communication verbale entre l'enquêté et toute personne censée retenir l'information sur un sujet de recherche12.

Cette technique nous a facilité de nous entretenir avec les cadres et les experts de la société Vodacom-Congo, afin de glaner quelques informations complémentaires utiles à notre recherche.

0.8. DELIMITATION DU SUJET

Selon Madeleine GRAWITZ, limiter son sujet, c'est déterminé ce que l'on retient, mais c'est aussi écarter un certain nombre de problèmes13.

Un travail scientifique doit être limité afin d'éviter toute ambiguïté éventuelle ; il serait facile en l'élaborant sans limite spatio-temporelle, et cela nécessiterait beaucoup d'efforts, mais aussi les moyens financiers du chercheur. ? Délimitation spatiale : Notre travail a eu comme champ d'investigation, la

société de télécommunication Vodacom-Congo oeuvrant en République

Démocratique du Congo, particulièrement la Ville de Kinshasa.

? Délimitation temporelle : Dans le but d'éviter toute ambiguïté, nous avons limité nos recherches dans l'intervalle compris entre le mois de janvier 2013 et celui de décembre 2017, soit une période de 5 ans.

0.9. DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours de la collecte des données, nous avons connu quelques difficultés, entre autres :

- Il nous a été difficile de trouver les documents nécessaires pouvant nous servir d'agencer nos idées pour aboutir à produire un travail scientifique ;

12 GRAWITZ M., Méthode des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1992, p.24.

13 Idem p.7.

Page | 16

- Nous signalons aussi, pour acquérir les informations auprès des cadres, agents et experts de Vodacom-Congo, certains d'entre eux étaient méfiants et se réservaient à nos questions.

- La pandémie à Corona virus qui nous a interrompu et perturbé dans nos recherches pendant plusieurs mois qu'on était cloué à la maison en confinement et sans accès aux bibliothèques.

0.10. CANEVAS

Notre travail est subdivisé en trois chapitres, hormis l'introduction générale et la conclusion générale.

Le premier est consacré à la définition des concepts de base. On a deux sections, dont la première fait l'objet des définitions des concepts, et dans la seconde, il est question des notions du taux de change.

Le deuxième présente la société de télécommunication Vodacom-Congo ;

Quant au troisième, il est question d'analyser des indices de la tarification ou indices des prix chez Vodacom-Congo.

Page | 17

Premier Chapitre : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

Dans ce chapitre, nous définissons les concepts clés utilisés dans ce travail en rapport avec notre thème de recherche, dans le but de permettre aux lecteurs d'avoir une même idée que nous.

Enfin, il dégage certaines théories qui permettent de rendre le travail suffisamment clair et d'éviter toute confusion possible.

SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

1.1.1. RECOURS

Le Dictionnaire le Grand Larousse illustré 2016, définit ce mot comme, faire appel à quelqu'un ou quelque chose ; demander de l'aide, son concours ; se servir de quelque chose ou de quelqu'un dans une situation ; faire usage de quelque chose, le mettre en usage14.

Il signifie également méthode ou procédure qu'on se servi pour arriver à un résultat.

C'est aussi demander du secours, s'adresser à quelqu'un pour en obtenir quelque chose.

En Droit ce mot signifie15 :

- Le fait d'en appeler une tierce personne ou à une institution, pour obtenir la reconnaissance d'un droit qui a été méconnu.

- Fait de déférer à une autorité administrative ou juridictionnelle un acte administratif ou une décision de justice aux fins d'en obtenir la reformation, l'annulation ou l'interprétation.

14 Le Dictionnaire le Grand Larousse illustré 2016, Paris, Larousse, 2016.

15 Dictionnaire Juridique Larousse, Paris, Larousse, 2015.

Page | 18

1.1.2. INDICES

Généralement en statistique, un indice est un chiffre qui quantifie le rapport d'une grandeur économique à une valeur de référence, souvent associée à l'indice 10016.

Les indices ont pris dans la vie économique et sociale une place considérable : indice des prix à la consommation, indices de la production industrielle, indice du commerce extérieur, indices boursiers, etc.

De manière générale, les indices sont des nombres sans dimension qui permettent de faire la synthèse en un nombre unique d'une quantité importante d'informations.

Ils facilitent la comparaison d'observations quantitatives faites dans des situations différentes (dates, périodes, endroit, groupes).

Ils intéressent donc à ce titre : statisticiens, économistes, démographes ou sociologues, et plus généralement tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre, ont besoin de mesurer des changements dans le temps ou dans l'espace relatifs à une ou à un ensemble de variables économiques ou sociales17.

1.1.3. INDICES STATISTIQUES

Très souvent, l'utilisateur des statistiques est amené à vouloir synthétiser l'évolution d'un ensemble de variables en une seule mesure. Pour ce faire, on a mis au point des méthodes de calcul d'indices composites ou synthétiques utiles pour des comparaisons dans le temps mais aussi dans l'espace.

1.1.3.1. INDICE ELEMENTAIRE

On appelle indice élémentaire ou encore ratio de prix ou de quantité, le rapport du prix ou de la quantité d'une grandeur élémentaire, déterminée dans la situation ou la période de référence au prix ou à la quantité de cette même grandeur dans la situation ou la période courante18.

16 AFRISTAT, Notions complémentaires, les indices, module de formation n°4, p.7

17 MINGIEDI MATONDO Boaz, Statistique Descriptive, Cours dispensé aux étudiants de 1er Graduat en Statistique, ISS/KIN, Inédit, 2019, p.60.

18 Idem

19 OIT/FMI/OCDE/CEE-ONU/Eurostat/Banque mondiale, Manuel de l'indice des prix à la consommation : Théorie et pratique, Genève, Organisation internationale du travail, 2004, p. 7

Page | 19

Soit X une variable quantitative. Soit xt la valeur prise par la variable X à

la situation t et x0 la valeur prise par la variable X à la situation 0, on appelle indice élémentaire de la variable X à la situation t par rapport à la situation 0, et on note I(X) t/0 le rapport défini par :

????

I(X) t/0 = ????

La situation « 0 » est dite situation de base (ou de référence) et la situation « t » est dite situation courante.

En pratique, un tel rapport est exprimé en pourcentage, soit :

I(X) t/0 = ????

???? * 100

Lorsque l'indice est exprimé en pourcentage, on dit que l'indice à la situation t est exprimé en base 100 à la situation 0. La base (ou référence) est toujours associée à la valeur 100 de l'indice.

La plupart du temps, les indices statistiques élémentaires sont utilisés pour mesurer l'évolution chronologique d'une grandeur X ; l'indice élémentaire est alors dit indice d'évolution entre la date 0 et la date t.

1.1.3.2 INDICES SYNTHETIQUES19

Il est difficile de prendre connaissance de tous les indices élémentaires représentant par exemple les variations de tous les prix de détail. Pour obtenir une idée sur l'ensemble de ces indices, il est donc nécessaire d'en déterminer un résumé. Un indice synthétique est une combinaison d'indices élémentaires.

Ainsi, nous reprenons quelques-uns qui nous aideront tout au long de notre

travail :

Page | 20

1° Typologie d'indices

Il existe plusieurs types d'indices qui permettent de mesurer les variables ou grandeurs statistiques à prix constants, en ce qui nous concerne, nous allons reprendre quelques-uns :

a) L'indice de Laspeyres :

Laspeyres propose de calculer un indice de prix en pondérant les variations des prix par la part des dépenses à la période de base.

b) L'indice de Paasche

Paasche propose de calculer un indice de prix en prenant les quantités de la période courante. La part de dépenses est donc calculée en prenant les quantités de la période courante multipliées par les prix de la période de base.

L'indice de Paasche peut aussi être interprété comme une moyenne harmonique des indices élémentaires pondérés par les proportions de la période courante.

c) L'indice de Fisher

Il serait souhaitable que les indices synthétiques satisfont aux mêmes propriétés des indices élémentaires. Or, les indices de Laspeyres et de Paasche ne satisfont pas ces propriétés. Dans le cas de la réversibilité, l'indice de Laspeyres devient un indice de Paasche et vice versa.

Fisher a proposé un indice qui satisfait à la propriété de réversibilité. Il prend la moyenne géométrique des indices Laspeyres et Paasche.

1.1.4. STATISTIQUE

Même si le terme de « statistique » est généralement considéré comme datant du XVIIIe siècle, le recours à cette discipline remonte à un passé bien plus éloigné. On fait en effet souvent référence à la collecte de données en Chine en 2238 av. J.-C. concernant les productions agricoles, ou encore en Égypte en

1700 av. J.-C. en référence au cadastre et au cens.

La collecte de données à des fins descriptives est ainsi bien ancienne, mais ce n'est qu'au XVIIIe siècle qu'est apparue l'idée d'utiliser les statistiques à des

20 Cité par MINGIEDI MATONDO Boaz, Statistique descriptive Cours dispensé aux étudiants de 1er Graduat en Statistique, ISS/KIN, Inédit, 2019.

Page | 21

fins prévisionnelles. Ce fut le cas en démographie où les statistiques collectées lors des recensements de la population ont permis l'élaboration de tables de mortalité en Suède et en France.

Du côté des mathématiciens, les recherches sur le calcul des probabilités se sont développées dès le XVIIe siècle, au travers notamment des travaux de Fermat et Pascal. Même si Condorcet et Laplace ont proposé quelques exemples d'application de la théorie des probabilités, ce n'est qu'au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, grâce aux travaux de Quételet, que l'apport du calcul des probabilités à la statistique fut réellement mis en évidence, conduisant ainsi aux prémices de la statistique mathématique. Cette dernière s'est ensuite largement développée à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle.

Par la suite, grâce notamment aux progrès de l'informatique peu avant la deuxième moitié du XXe siècle, de nouvelles méthodes d'analyse ont vu le jour, comme l'analyse multidimensionnelle permettant d'étudier de façon simultanée plusieurs types de données. La deuxième moitié du XXe siècle est aussi la période durant laquelle plusieurs courants de pensée en statistique s'affrontent, notamment autour de la notion de probabilité.

De ce qui précède, nous pouvons définir la statistique comme étant la science qui a pour but de faire connaître l'étendue, la population, les ressources agricoles et industrielles d'un État.

Achenwall, qui vivait vers la fin du milieu du XVIIIe siècle, est généralement considéré comme le premier écrivain systématique sur la statistique, et on dit que c'est lui qui lui a donné son nom actuel.

Par ailleurs, plusieurs auteurs ont défini le mot « statistique » dont nous reprenons quelques-uns20 :

- Selon Antoine Augustin COURNOT (1843), la statistique est la science qui a pour objet de recueillir et de coordonner des faits nombreux dans chaque espèce, de manière à obtenir des rapports numériques sensiblement indépendants des

Page | 22

anomalies du hasard et qui dénotent l'existence des causes régulières, dont l'action s'est combinée avec celles des causes fortuites.

- La statistique est l'ensemble des procédés ou méthodes qui visent à la description quantitative des ensembles nombreux (G. CALOT)

- Pour LUSAMBA DIKASA, la statistique est l'ensemble des méthodes et procédures utilisées pour collecter, organiser, analyser et synthétiser les données ainsi que pour en tirer des conclusions scientifiques.

- La statistique est une méthode qui a pour but de décrire et non, du moins en elle-même d'expliquer ; c'est un outil de connaissance ; elle facilite l'exercice du jugement, elle ne se substitue pas au jugement lui-même.

- La statistique est une méthode d'analyse quantitative donnant des informations chiffrées : elle a pour support le nombre.

- La statistique ne s'intéresse qu'aux ensembles nombreux. Sans doute, en tant que méthode d'analyse, la statistique peut être appliquée à l'étude d'ensembles dont la taille est quelconque. Mais les résultats qu'elles fournissent ne prennent un caractère de stabilité et de généralité que si l'ensemble est assez important.

- La statistique est une science avec ses lois, ses méthodes, ses techniques qui traite les informations ou les données collectées21.

En effet, la statistique est soit descriptive, soit inductive :

a) STATISTIQUE DESCRIPTIVE (OU DEDUCTIVE)

La statistique descriptive permet d'étudier quantitativement une situation et fournir des renseignements précis en vue de prendre des mesures adéquates.

b) STATISTIQUE INFERENTIELLE (OU INDUCTIVE)

La statistique inductive joue un rôle fondamental dans la recherche scientifique. Elle procède toujours par induction ou par l'application du raisonnement inductif à partir d'une étude portant sur un nombre de cas limités.

21 IBUDI, Notes du cours des techniques de collecte des données, ISS/KIN, Inédit, Kinshasa, 2019, p.2.

Page | 23

On finit par généraliser les conclusions à tous les cas existants (notion de l'échantillonnage).

C'est l'ensemble des méthodes qui permettent de faire des prévisions, des interpolations sur une population à partir des résultats recueillis sur un échantillon.

Nous utilisons des raisonnements inductifs c'est-à-dire des raisonnements de passage du particulier au général. Cette statistique utilise des repères de référence qui sont les modèles théoriques (lois de probabilités)22.

Cette statistique nécessite la recherche d'échantillons qui représentent le mieux possible la diversité de la population entière ; il est nécessaire qu'ils soient constitués au hasard ; on dit qu'ils résultent d'un tirage non exhaustif.

L'étude sur échantillon se justifie pour réduire le coût élevé et limiter la destruction d'individus pour obtenir la réponse statistique.

1.1.5. STATISTIQUES

Ce terme au pluriel signifie les chiffres, les informations chiffrées, les données numériques obtenues grâce à des observations systématiques.

1.1.6. ETUDE

Selon le Dictionnaire Larousse, le mot étude se définit comme un travail intellectuel afin d'apprendre ou de comprendre ; effort pour acquérir des connaissances, apprentissage, travail pour apprendre ou approfondir des savoirs, connaissances acquises, soin particulier que l'on apporte à quelque chose, affectation ou recherche ; effort d'application orienté vers l'acquisition ou l'approfondissement de connaissances ;

Ce mot au pluriel (études) est l'ensemble des travaux et exercices nécessaires à l'acquisition ou au développement des connaissances, effectués dans le cadre d'une institution scolaire ou universitaire23.

22 IMMEDIATO H., LICENCE Scientifique, Statistiques, UCLB, Bruxelles, 2015, p.2. 23 Le Dictionnaire le Grand Larousse illustré 2016, Op. Cit.

Page | 24

C'est aussi un travail de recherche, de mise au point d'une question, d'un

projet.

I.1.7. TARIFICATION

Le mot tarification vient du mot tarif, ce dernier qui est un tableau du prix des produits ou services, du montant des taxes et impôts.

C'est aussi l'ensemble des prix, action de tarifer, de fixer par un tarif les prix à payer.

Fixer d'après un tarif le montant de certains droits, le prix d'une marchandise, la rémunération d'un service ; soumettre à un tarif ; rémunérer quelqu'un en évaluant le prix de ses services24.

I.1.8. CARTES PREPAYEES

Les cartes prépayées sont des instruments de paiement permettant l'accès à des services, dont les plus populaires sont : les services de téléphone (mobile ou abonnement dans le temps).

Elles sont destinées à des clients utilisant leurs téléphones mobiles, et le plus souvent pour recevoir des appels. D'où, elles stockent le plus souvent de la monnaie électronique25.

Une carte prépayée est une carte qui permet de payer des achats pour un montant défini à l'avance. Elle peut aussi être utilisée pour des achats sur Internet.

Il existe plusieurs types de cartes prépayées. Elles peuvent prendre différentes formes : chèque-cadeau, coupon à imprimer, carte virtuelle, etc.

Leur support peut varier : plastique, papier, carton, etc. Elles peuvent utiliser différentes technologies : puce, bande magnétique, compte virtuel, etc.

24 Idem

25 GERRARD L., L'importance des cartes prépayées, éd Nathan, Paris 1998, p. 98.

Page | 25

En effet, une carte prépayée est une carte, chèque d'un certificat ou tout autre instrument qui permet de se procurer des biens ou des services en échange d'un paiement de l'effectué. Tels que :

- La carte de téléphonie cellulaire ;

- La carte de transport en commun ;

- La carte de crédit prépayée ;

- La carte cadeau valide dans un commerce précis ;

- La carte échangeable contre un bien ou service particulier.

SECTION 2 : NOTION SUR LE TAUX DE CHANGE

a) Définition

Le taux de change est une manifestation aux agents économiques de prix de la monnaie d'un pays exprimé par rapport à la monnaie d'un autre pays : c'est le prix qui permettant d'évaluer l'évolution de la situation économique.

L'opération de change peut se comprendre comme un prix établi sur le marché du change : c'est le prix exprimé sous forme de relation entre deux unités monétaires d'un titre de créance sur l'étranger exigible à vue.

Ainsi, le taux de change est compris comme le prix qui permet d'une part l'achat et d'autre part la vente des devises entre elles. Le prix d'une monnaie étrangère dans un pays donné permet le développement aisé des échanges entre leurs populations impliquées dans le commerce international.

Sur un marché de change, interviennent plusieurs agents avec des buts différents et donc de manière dispersée. Chacun en visant ses propres intérêts choisit le mode de conversion qui lui est favorable.

Toutes ces définitions montrent clairement que la relation entre les devises n'est possible que grâce à un intermédiaire qui est le cours de change. Ces différents arguments exhibent en fait la même pensée mais sous des horizons différents. C'est ainsi que les auteurs distinguent une variété des taux de change selon les besoins des opérations économiques à amorcer.

Page | 26

b) TYPES DES TAUX DE CHANGE

b.1. Taux de Change nominal

Le taux de change nominal est considéré comme le prix relatif de deux monnaies sans tenir compte de la conjoncture. Ce taux peut être modifié par le changement de l'offre ou de la demande des monnaies, même si le prix peut aussi l'affecter dans une faible proportion.

Nous pouvons le constater par exemple face à l'évolution en R.D.C, le prix du dollar en Franc Congolais était de 500,66 FC en décembre 2007 et de 510FC pour les biens et services. (Banque Centrale du Congo).

Une appréciation de la monnaie congolaise est aussi une augmentation du prix de la monnaie congolaise en monnaie étrangère ; alors qu'une dépréciation en est une diminution. Une appréciation de la monnaie nationale correspond à une baisse du taux de change par rapport à une devise considérée. Lorsque l'on cherche à avoir le prix absolu de deux monnaies, on fait appel au taux de change réel.

b.2. Taux de Change réel

Le taux de change réel entre deux monnaies est une mesure synthétique de prix des biens et services d'un pays par rapport à l'autre. Les taux réels sont très importants pour quantifier les déviations vis-à-vis de la parité de pouvoir d'achat mais il permet d'analyser les conditions macroéconomiques de la demande et de l'offre dans une économie ouverte.

Ceci nous conduit à dire que le taux de change tel qu'observé en RDC est le prix du panier des biens, il détermine la différence de marge en terme de taux nominal et du niveau de prix.

Cependant, le taux de change dollar Américain-franc Congolais peut être compris comme le prix en dollar du panier des biens Congolais en dollar par rapport au panier Américain.

Les taux de change nominaux et réels sont les moyennes pondérées des taux d'un pays vis-à-vis du reste du monde, et en pratique vis-à-vis des principaux

Page | 27

partenaires commerciaux. Ces deux taux sont fondamentaux dans la stabilité de la monnaie d'une nation en se rattachant à la tendance macroéconomique du pays.

Mais la stabilité des relations économiques sur le plan international ainsi que sur le plan national coordonnée par la banque centrale, est rendue possible avec la fixation d'une référence « le taux de change fixe ».

b.3. Le Taux de Change Fixe

Le taux de change fixe est observable dans des pays où la banque centrale offre la monnaie à un prix fixe et achète l'or à un prix plus ou moins équivalent.

Lorsque le cours de change de la monnaie est fixé ou déterminé en terme d'or, toutes choses restant égales par ailleurs, toutes les monnaies ont un taux de change fixe les unes contre les autres.

L'appréciation ou la dépréciation de la monnaie dépend dans ce cas du volume des échanges sur les marchés des biens et services.

La banque ne peut modifier ce taux que lorsque la quantité de la monnaie détenue par elle a sensiblement diminué et la seule voie de sortie favorable est le recours au taux flottant qui est momentané.

b.4. Le Taux de Change flottant

Le taux de change flottant permet au taux de flotter sans problème pendant un temps déterminé afin de stabiliser le niveau de négociation de la monnaie sur les marchés libres.

Ce taux de change libre se détermine par le jeu des forces concurrentielles de l'offre et de la demande de monnaie.

Ce type de taux de change est difficilement contrôlable par les autorités monétaires ; et pour y faire face, ils font appel au taux glissant. La détermination du type de change est une question de choix de politique monétaire d'un pays.

Page | 28

b.5. Le Taux de Change glissant

Le taux de change glissant permet de faire évoluer le taux de change à un rythme contrôlé, de manière automatique ou délibérée.

Ce taux assure une stratégie de stabilisation pour les échanges et les payements internationaux et facilite des ajustements à long terme.

Lorsque la banque a réajusté sa quantité qu'elle peut offrir et pour lui permettre de suivre le mouvement sur le marché libre, elle met en place la politique du taux flexible.

b.6. Le Taux de Change flexible

C'est un taux de change déterminé par le mécanisme né sur le marché libre sans aucune intervention. A ce niveau, chaque pays serait libre de laisser le taux de change s'ajuster à la situation économique. Ce taux rend moins intolérable les effets de l'inflation et rigide la fixation de prix des biens et services. Dans un pays où ce taux de change est d'application, l'Etat ou la banque centrale a du mal à introduire une politique pour évaluer et contrôler l'évolution de l'économie.

b.7. Le Taux de Change au comptant et le Taux de Change à terme

Le taux de change au comptant est un taux utilisé dans les transactions en devise au comptant. Les transactions en gestion prennent deux jours pour se réaliser car dans la plupart de cas, il faut deux jours pour que les ordres de payements tels que les chèques soient compensés à travers le système bancaire.

Lorsque la date de validation peut être de plus de deux jours, dans ce cas, le cours utilisé dans les transactions pareilles est appelé à terme.

Ces deux taux ne sont pas égaux mais sont proches. Les opérateurs préfèrent s'engager dans les opérations effectuées sous un taux de change au comptant, car présentant moins de risques.

En fait, la tension est forte de rendre prévisible son change en utilisant tel ou tel autre taux et malgré le risque de crise. Mais cette politique fait courir le risque d'une progressive surévaluation du taux et les crises ont presque toutes été

Page | 29

liées à un change réel trop élevé ou en appréciation constante. Cette politique n'a pas su maîtriser le risque que courent les intervenants au marché des changes.

b.8. Taux de Change au certain

La cotation au "certain" consiste à donner le nombre d'unités monétaires étrangères équivalent à une unité de monnaie locale, c'est-à-dire, un Franc Congolais vaut combien de dollars américains.

b.9. Taux de Change à l'incertain

Le taux de change "à l'incertain" indique le nombre d'unités monétaires locales correspondant à une unité de monnaie étrangère.

Lorsque le Franc Congolais s'apprécie contre les autres devises, son cours coté au certain s'élève ; en revanche, son cours coté à l'incertain diminue.

Page | 30

Conclusion partielle

Dans ce premier chapitre, nous avons défini les termes relatifs au sujet de notre recherche, pour faciliter aux lecteurs d'avoir une bonne compréhension.

Il a apporté un éclaircissement sur le contenu que nous donnons aux concepts utilisés dans ce travail, et nous avons mis l'accent sur la notion du taux de change.

Toutes ces différentes sortes des taux ci-haut mentionnées sont applicables sur le marché de change et les intervenants sur ce marché choisissent le taux qui pourra jouer à leur faveur.

Page | 31

Deuxième Chapitre : PRESENTATION DE VODACOM-CONGO

Ce chapitre se consacre à la présentation de la société Vodacom-Congo et les services y afférents.

2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Vodacom-Congo se localise dans quatre places stratégiques dans la ville de Kinshasa :

- VODACOM PLACE : (VODAPLACE) se trouve dans la commune de la Gombe, le long du boulevard du 30 juin, en face de la Direction Générale des Migrations.

- VODACOM CORPORATE Park (Siège social), situé au numéro 3157 du boulevard du 30 juin en face du cimetière de la Gombe au deuxième étage de l'immeuble de la société « MOBIL OIL ».

- VODACOM HOUSE (département des opérations) appelé aussi VODAHOUSE, se trouve sur l'avenue de la justice dans commune de la Gombe et à côté des bureaux de ladite commune.

- VODACOM SQUARE (Direction commerciale) appelé aussi VODASQUARE, situé sur l'avenue Colonel LUKUSA dans la commune de la Gombe, à coté de station COBIL (ex garage IVECO).

Vodacom Congo a des bureaux et des Points de ventes (VODASHOPS) sur toute l'étendue de la RDC.

2.2. APERÇU HISTORIQUE

Vodacom vient des initiales « Voice Data Communication ». Il est désigné en RDC sous le sigle de Vodacom Congo RDC. Vodacom est une société sud-africaine créée par Monsieur Alan Knott Craig (Chief Executive Officer de Vodacom Group PTY Ltd), qui eut la vision de lancer le réseau de téléphonie cellulaire en Afrique du Sud alors qu'il travaillait encore chez Telkom Company.

Page | 32

Le réseau Vodacom fut officiellement lancé en premier lieu en RSA, le 01 Juin 1994, mais le système GSM a réellement pris son envol au moment où la compagnie a introduit le système de la carte prépayée en novembre 1996.

Vodacom group PTY Ltd (Propriety Limited) est une holding constituée de plusieurs filiales notamment :

- Vodacom DRC - Vodacom Lesotho - Vodacom South Africa - Vodacom Tanzanie

Vodacom Congo RDC est issu d'une joint-venture entre la société Vodacom International Holding et CWN (Congolese Wireless Network). Cette dernière est le premier pourvoyeur de la téléphonie cellulaire GSM en RDC mais il apparaissait clairement aux yeux des consommateurs de ses services que ce groupe était limité en moyen. En plus, son service allait se détériorer.

Pour l'Etat congolais, le fameux défi d'une couverture totale du territoire national était loin d'être atteint. En plus, le taux général d'utilisateurs par rapport à la population était très écarté, soit cent milles téléphones portables pour près de 60 millions d'habitants.

Vodacom International Ltd est donc venu s'implanter en RDC après l'accord de partenariat signé avec la CWN, car la RDC représentait un marché potentiel non négligeable en dépit de l'environnement économique de l'époque, le 24 Octobre 2001.

C'est en fait cet accord de partenariat qui a débouché sur la création de Vodacom Congo RDC, le 26 Novembre 2001. Cette entreprise est implantée en RDC depuis le 1er Mai 2002 avec, au départ, un effectif d'une soixantaine d'employés.

Du côté de Vodacom International Ltd, la RDC représente toujours un marché potentiel avec sa population estimée à plus de quatre-vingt-cinq millions d'habitants.

- Lecture de la Bible : en composant un sms avec le mot clé « Bible » suivi du livre, du chapitre et du verset et en l'envoyant au 4000.

Page | 33

Par ailleurs, l'objectif d'une couverture totale du territoire national, qui est un slogan chez Vodacom, s'est révélé être un atout pour cette entreprise qui était en train de naitre. En deux ans d'implantation, Vodacom Congo RDC desserrait plus de soixante-dix villes de la RDC et comptait déjà, en mai 2004, plus de 720 mille abonnés. Aujourd'hui, il est à plus de dix millions d'abonnés.

2.3. NATURE JURIDIQUE

Vodacom Congo (RDC) est une Sociétsé Privée à Responsabilité Limitée. Il est régi les statuts de l'accord de partenariat signé entre Vodacom International Ltd et The Congolese Wireless Network (CWN) le 24 octobre 2001.

Aux termes de cet accord de partenariat, les parts d'actions entre Vodacom International Ltd et son partenaire CWN sont ventilées de la manière suivante : le premier, qui est une filiale de Vodacom Group de la RSA, a une part d'actions évaluée à 51 % alors que CWN prend les 49 % restants. Le capital de Vodacom Congo RDC est de 76,5 million de $ US.

Il est important de souligner à cette étape de la présentation de Vodacom Congo (RDC) Sprl que la date officielle de la naissance de cette organisation au niveau statutaire est le 11 décembre 2001.

2.4. PRODUITS ET SERVICES

En dehors des services ordinaires de réception et d'émission d'appels, Vodacom Congo offre d'autres services dont près de la moitié constituent des innovations Vodacom.

Avec Vodacom le téléphone a cessé d'être un simple instrument d'émission des appels vocaux. Il remplit désormais certaines fonctions au développement de nouvelles applications tels que :

- Fax et Data : permet de nombreuses applications telles que l'envoi et la réception des Fax et l'utilisation du web avec toutes ses applications.

Page | 34

- Internet : permet de réaliser une connexion à l'Internet via un téléphone portable Gsm contenant une SIM Vodacom. Aujourd'hui il est encore facile avec la connexion à la fibre optique.

- Blague du jour : consiste pour l'abonné à recueillir sur son téléphone, une blague pour égayez sa journée.

- Taux de change : pour accéder au taux de change du jour, selon la place ou le lieu de change de votre choix. Faites « Taux listes », puis envoyer au 4000 ; ensuite, faites par exemple taux BCC.

- Sms vers E- mail : pour l'envoi des sms à une adresse électronique. Composez un sms avec en premier lieu l'adresse e-mail de votre correspondant puis espacez, composez votre message et envoyez-le au 4000.

- E -mail vers sms : service qui vous permet de recevoir ou de lire sur votre téléphone mobile des e-mails directement à votre numéro de téléphone.

- Consultation résultats EXETAT par sms : application mise au point par Vodacom Congo pour permettre à ses abonnés de consulter ou obtenir des résultats des examens d'Etat par sms.

- Prière du jour : permet d'avoir accès à la pensée du jour par une église ou un pasteur.

- M-Pesa : est un système de micro financement et de transfert d'argent par téléphone mobile, lancé par Vodacom en 2012. Il permet eux utilisateurs en possession d'une carte d'identité ou d'un passeport de déposer, retirer, et transférer aisément de l'argent grâce à un appareil mobile de type téléphone portable.

Ce service permet aux utilisateurs de déposer de l'argent sur un compte stocké sur leur téléphone portable et d'en envoyer en utilisant un numéro d'identification personnelle PIN et un sms sécurisé. Cela permet de payer des biens et des services et de réclamer des versements réguliers. Les usagers se

Page | 35

voient prélever une petite commission lorsqu'ils envoient ou retirent de l'argent avec le système26.

- Masquage de numéro : Vodacom vous donne la possibilité de masquer votre numéro de téléphone sur l'écran de votre correspondant ; c'est-à-dire, votre nom ou numéro sera caché et il affichera, l'écran appel masqué, appel privé ou appel inconnu selon le type de téléphone que vous utilisez.

- Recharge-me request : un consommateur peut demander de crédit par le système de « recharge me request » a un autre, et ce dernier peut le lui transmettre ; la demande de crédit en tapant le code : * 240 * numéro du correspondant*montant du crédit demandé # OK ou Valider.

- Bip call : permet de biper un autre correspondant lorsque vous êtes à court de crédit.

- Le Roaming international : ce service vous permet d'utiliser votre SIM ou votre numéro dans quelques pays autres que la RDC.

- Horaire de vols : vous donne le programme des vols des compagnies d'aviations oeuvrant en RDC.

Comme il est pratiquement impossible que tout le monde puisse se doter d'un téléphone personnel, Vodacom a développé à travers l'ensemble de la République des cabines publiques modernes permettant à toutes les couches sociales de communiquer avec les correspondants de leur choix et d'accéder ainsi au service public de télécommunication.

Chez Vodacom, les cartes prépayées sont disponibles sous forme de carton, de papier (respectivement en valeur de 100$, 50$, 10$, 5$, 2$, 1$, 0.50$, 0.25$) ou sous forme électronique (pour toute valeur allant de 10 cents, soit 0.10$, à l'infinie).

26 https://fr.m.wikipedia.org/wiki/M-pesa, consulté le 20 Juillet 2020, à 10h30'.

Page | 36

2.5. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE

Au niveau de son organisation effective et régulière, Vodacom Congo est pourvue d'une double structure, organique et fonctionnelle, qui permet des servir ses abonnés comme il se doit. Elle assure à ses actionnaires la satisfaction et la fierté de leur investissement.

2.5.1. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE

La structure organique de l'entreprise Vodacom est dotée d'un Conseil d'Administration et d'une Direction Générale.

a) Le Conseil d'Administration

Il est dirigé par un président du conseil qui fait rapport à l'assemblée des associés.

b) La Direction Générale

Elle est dirigée par un Directeur Général qui s'occupe de la gestion de l'entreprise. Celui-ci présente les intérêts des Associés majoritaires de Vodacom international.

2.5.2. STRUCTURE FONCTIONNELLE

La structure fonctionnelle de l'entreprise Vodacom est dotée de la Direction des Ressources Humaines, la Direction de la Facturation et de l'Information, la Direction Technique, la Direction des Ventes, Direction du Marketing, la Direction Financière, et la Direction Judiciaire.

a) La Direction Générale Adjointe :

Elle épaule la Direction Générale dans la gestion quotidienne de l'entreprise. Elle représente les intérêts des Associés minoritaires de congolais (Congolese Wirilen Network).

b) La Direction des Ressources Humaines :

Elle s'occupe de la gestion administrative et sociale des agents de Vodacom Congo. Elle se consacre aussi du recrutement des nouvelles unités, à la formation et au recyclage du personnel de Vodacom.

Page | 37

c) La Direction de la Facturation et de l'Information :

Elle a pour mission d'assurer la facturation des produits vendus (appareils téléphoniques, cartes SIM et cartes prépayées), de centraliser les données de l'entreprise tout comme en amont qu'en aval.

d) La Direction Technique :

Elle est chargée de la maintenance des équipements, du charriot automobile de l'entreprise. Elle s'occupe également de la gestion technique de toutes les villes et localités couvertes par Vodacom Congo.

e) La Direction des Ventes :

Elle a pour mission d'organiser la communication des produits Vodacom, supervise aussi la promotion de tous ses produits.

f) La Direction de Marketing :

Dans le souci de rendre service efficace aux consommateurs ou abonnés, plus que les concurrents, la Direction des Marketings développe des stratégies de marketing.

g) La Direction Financière :

Elle s'occupe de la gestion financière de l'entreprise ainsi que de la

coordination des différents services placés sous sa tutelle il s'agit :

- Service de contrôle de gestion ;

- Service de comptabilité ;

- Service de trésorerie

h) La Direction Juridique :

Elle est chargée du traitement de tous les aspects juridiques de Vodacom Congo.

DIRECTEUR GENERAL

DIRECTEUR
GENERAL
ADJOINT

ASSISTANT DU
DIRECTEUR
GENERAL

ASSISTANT DU
DIRECTEUR
GENERAL

DIRECTEUR MARKETING

DIRECTEUR JURIDIQUE

DIRECTEUR FINANCIER

DIRECTEUR DES VENTES

DIRECTEUR TECHNIQUE

DIRECTEUR

DE LA FACTURATION ET INFORMATION

DIRECTEUR

DES RESSOURCESHUMAINES

Source : Vodacom Congo

Page | 38

2.5.3. ORGANIGRAMME DE VODACOM CONGO

Page | 39

1° Le Directeur Général :

Le Directeur Général de Vodacom Congo est communément appelé « Managing Director ». Il a la lourde charge de concevoir, de coordonner et de présider des réunions de coordination. Le D.G. de Vodacom Congo est assisté par un directeur adjoint de qui il reçoit directement les rapports.

2° Le Directeur Général Adjoint :

Le Directeur Général Adjoint est appelé « Deputy Managing Director » est l'intérimaire administratif et fonctionnel du directeur général. Il représente la société pour toutes les questions politiques et initie les activités sociales de la société envers le tiers et personnes vulnérables.

Le Directeur des Ressources Humaines :

Le Directeur des Ressources Humaines s'occupe de l'évolution du rendement en encouragent ou en prenant des mesures correctives en cas de nécessité. Son rôle est de s'assurer qu'il n'existe aucune barrière qui puisse empêcher à l'employé d'accomplir ses tâches, de fournir des ressources nécessaires pour le bon déroulement du travail et de s'assurer que l'employé a reçu une bonne formation.

4° Le Directeur de la Facturation, de l'Informatique et de la technologie :

Le département de la facturation, de l'informatique et de la technologie communément appelé « Billing and it » constitue une interface entre les consommateurs finaux (qui sont sur le plan interne, les différents départements et services de la société et sur le plan externe, ses clients).

5° La Direction Technique :

La Direction Technique communément appelé « Operation » s'occupe de tous les aspects techniques de la société :

- la planification du réseau,

- la gestion des défaillances,

- la supervision et le monitoring du réseau,

Page | 40

- la gestion des configurations et administration du réseau. 6° La Direction Financière :

Vodacom Congo compte au sein de cette direction quatre divisions en vue d'atteindre ses objectifs financiers. Chacune de ces quatre divisions a une attribution bien déterminée.

7° La Direction Juridique :

Appelée aussi « Legal Regulatory », elle s'occupe de tous les aspects juridiques de Vodacom Congo et de la réglementation par rapport aux textes juridiques et aux lois en vigueur en RDC.

Cette direction a aussi une mission de la gestion juridique de l'interconnexion du réseau avec des partenaires concurrents de la communication.

8° La Direction de Marketing :

Tous les aspects de marketing de Vodacom Congo, à savoir : l'étude du marché, la sponsorisation, les événements sont gérés par la Direction de marketing. Dans plusieurs aspects de l'étude du marché, la Direction de marketing consulte et travaille en collaboration efficace avec la Direction commerciale.

Le grand succès de Vodacom Congo tient en partie à son efficacité marketing. Grâce au travail de positionnement bien mené dès le lancement, le service marketing de Vodacom Congo est l'un de plus innovants que notre pays n'a jamais connu. Les pubs de Vodacom Congo basées sur des concepts novateurs et mettant en premier position les valeurs du pays, ont tôt fait d'accrocher et de modifier la perception du public congolais, au point de le pousser à rejoindre en masse le réseau qui offre en plus le meilleur service et la meilleure qualité.

9° La Direction des Ventes :

La vente et la distribution des produits dans les shops et les distributeurs (Super Dealers) est gérée par la Direction des ventes et communément appelé Sales qui est subdivisé en quatre sous directions dont la Direction commerciale.

Page | 41

2.6. PRESENTATION DE LA DIRECTION COMMERCIALE

Le Département des Sales de Vodacom Congo est divisé en quatre divisions, à savoir :

- Développement des ventes et de la distribution (Sales and Distribution

Developpement) ;

- Téléphone Public ou Cabine téléphonique (Public Phone) ;

- Entreprise (Corporate) ;

- Marketing commercial (Trade Marketing).

2.6.1. Développement des ventes et de la distribution : Cette Division a pour attributions essentielles :

- La réalisation du revenu de la société tel qu'exigé par le Management à travers les chiffres (targets) fixés dans le plan d'affaires de Vodacom Congo.

- La gestion de la vente des produits et services de Vodacom Congo (de la planification à la réalisation des objectifs des ventes).

- La distribution des produits Vodacom sur toute l'étendue de la RDC.

- La gestion des distributeurs (super dealers) et localisé les distributeurs agrées sur toute l'étendue de la RDC.

- S'assurer de la disponibilité des produits Vodacom Congo partout où le signal Vodacom Congo passe.

2.6.2. Téléphone Public ou Cabine téléphonique publique :

Comme nous l'avons déjà dit ci-haut ; tout le monde n'a pas la possibilité de se procurer un téléphone portable ou de recharger son téléphone à un moment donné.

C'est le public Phone qui gère encore tous les opérateurs des cabines publiques à travers la RDC, des groupes de Super dealers dont la mission essentielle est de déployer les cabines publiques partout où le signal du réseau Vodacom passe.

Page | 42

2.6.3. Entreprise (Corporate) :

Cette division s'occupe essentiellement des abonnés en mode de facturation qui sont des particuliers, les entreprises publiques ou privées, les institutions et organismes internationaux sont liés à Vodacom Congo par un contrat.

Cette Division se subdivise en deux : le service d'acquisition et le service de rétention.

1° Service d'acquisition

Ce service est constitué d'un Manager, de quatre Délégués Commerciaux qui sont sur terrain pour acquérir des nouveaux clients sur le réseau Vodacom. Ces nouveaux clients seront libres de choisir le type de contrat d'abonnement. Parmi les types de contrat d'abonnement nous avons :

a) Malachite qui est un plan tarifaire simplifié destiné à des clients utilisant leur GSM (groupe spécial mobil) pour appeler à n'importe quelle heure avec des tarifs variables en fonction des heures.

b) Diamant qui est l'idéal pour les personnes qui appellent souvent localement avec un tarif adapté.

c) Platine qui est l'idéal pour les personnes qui appellent à l'international avec un tarif adopté.

d) Reflex Go permet de recharger son compte avec des cartes repayées à tout moment, ce produit est hybride et est réservé à ceux qui consomment entre 30 et 140$ par mois.

e) Reflex Pro est un système hybride qui allie la flexibilité de recharge d'un prépayé avec les avantages de facturation d'un abonnement. Il destiné à ceux qui consomment une somme supérieure à 150$ par mois.

Page | 43

2° Le service de rétention :

Ce service a pour rôle de gérer les relations des clients déjà acquis sur le réseau étant donné que la société Vodacom n'a pas le monopole du marché.

Il convient de signaler que le service rétention s'occupe des clients qui ont une consommation mensuelle d'au moins 1000 $ ; la rétention s'occupe au moins de 300 entreprises réparties entre trois conseillés qui visitent régulièrement les clients pour éviter une perte de clients, car le coût d'acquisition d'un client qui était sur le réseau est cher.

2.6.4. Marketing commercial (Trade Marketing):

Cette division travaille en étroite collaboration avec le département de la facturation, de l'informatique et de la technologie en termes de nouveaux produits.

C'est elle qui s'occupe de l'aspect commercial des produits et service lancé ou à lancer par Vodacom.

Page | 44

Conclusion partielle

Nous venons de faire la présentation de la société Vodacom Congo RDC, dans ce chapitre, nous retenons que Vodacom Congo RDC est une Sprl issue d'une joint-venture entre Vodacom International Ltd et CNW. Ces deux groupes gardent respectivement 51% pour le premier et 49% pour le deuxième en terme des actions.

Actuellement, cette entreprise couvre près de 75 villes de la RDC et compte plus de 10 millions d'abonnés. Vodacom Congo RDC se lance le défi de couvrir près des 80% du territoire national de la RDC et pourra compter environ 15 millions d'abonnés.

Page | 45

TROISIEME CHAPITRE : PRESENTATION DES DONNEES ET
ANALYSE DES INDICES

Dans ce chapitre, abordons le vif de notre sujet, il est question de tenter de démontrer comment le taux de change influence les prix des cartes prépayées du réseau téléphonique Vodacom-Congo ; de calculer les indices statistiques avec comme année de base ou de référence 2013.

3. 1. EVOLUTION DU TAUX DE CHANGE

TABLEAU 1 : EVOLUTION DU TAUX DE CHANGE DE 2013 A 2017

MOIS

ANNEE

2013

2014

2015

2016

2017

JANVIER

915,96

927,77

925,4

928,25

1 249,08

FÉVRIER

917,84

927,37

925,29

930,02

1 299,03

MARS

917,22

926,01

925,58

936,15

1 339,97

AVRIL

917,47

924,29

925,46

945,33

1 385,24

MAI

918,85

924,77

924,77

951,92

1 418,18

JUIN

918,44

925,03

925,61

963,75

1 461,65

JUILLET

918,05

924,07

925,5

990,98

1 569,81

AOÛT

917,98

924,58

925,57

1 010,48

1 548,27

SEPTEMBRE

919,26

924,29

926,26

1 033,91

1 561,44

OCTOBRE

923,24

925,05

927,33

1 087,72

1 570,84

NOVEMBRE

925,13

924,34

927,75

1 144,80

1 579,06

DÉCEMBRE

926,63

925,14

927,31

1 200,33

1 589,67

Source : BCC

Ce tableau donne la valeur d'un dollar Américain en franc Congolais pour chaque mois et par année.

Au cours de l'année 2013 qui est notre année de base. Il ressort que le taux de change a évolué entre 916 FC et 927 FC pour un dollar Américain ; pour 2014, il a été de 925fc minimum et au maximum 928 FC pour un dollar Américain ; en 2015, on remarque une légère stabilité que 2014, il a évolué presque de la même façon ; contrairement en 2016, le taux de change a frôlé la barre de 1200 FC pour un dollar Américain ; quand en 2017, il a été de 1250 FC minimum et il a grimpé autour de 1600 FC pour un dollar Américain.

Page | 46

TABLEAU 2 : MOYENNE DU TAUX DE CHANGE TRIMESTRIEL en FC

 

ANNEE

TRIMESTRE

2013

2014

2015

2016

2017

PREMIER TRIMESTRE

917

927

925

931

1296

DEUXIEME TRIMESTRE

918

925

925

954

1422

TROISIEME TRIMESTRE

918

924

926

1012

1560

QUATRIEME TRIMESTRE

925

925

927

1144

1580

SOURCE : Conçu par nous-même

Dans ce tableau, nous avons calculé la moyenne du taux de change en quatre trimestres pour chaque année, il s'avère que durant les quatre trimestres de l'année 2013, 1 dollar Américain avait la valeur de 917 FC pour le premier trimestre, 918 FC pour le 2ème et 3ème trimestre, 925 FC durant le quatrième en moyenne.

En 2014, 927 FC en moyenne au premier trimestre, 925 FC pour le deuxième et quatrième trimestre, 924 FC en moyenne pour le troisième.

Pour 2015, le dollar Américain se changeait au premier et deuxième trimestre à 925 FC, 926 FC au troisième et 927 FC au quatrième en moyenne.

En 2016, le taux de change trimestriel en moyenne était de 931 FC pour un dollar Américain au premier trimestre, 954 FC pour le second trimestre, 1012 FC pour le troisième et 1144 FC pour le quatrième.

Contrairement en 2017, le taux de change moyen par trimestre a été de 1296 FC pour un dollar au premier trimestre, 1422 FC au second trimestre, 1560 FC au troisième trimestre et 1580 FC pour le quatrième trimestre.

TABLEAU 3 : MOYENNE ANNUELLE DU TAUX DE CHANGE

ANNEE

TAUX DE CHANGE en FC

2013

919,67

2014

925,23

2015

925,99

2016

1010,30

2017

1464,35

SOURCE : Issus de nos propres calculs.

Dans ce tableau, au cours de l'année 2013, on a observé un taux moyen de 919,67 FC pour 1 dollar Américain, en 2014, un taux moyen de 925,23 FC, 2015 a enregistré un taux moyen de 925,99 FC presque comme 2014, en 2016, le taux

27 Régis Bourbonnais, Econométrie : cours et exercices corrigés, 9eme édition, Dunod, Paris, 2015, p6.

Page | 47

moyen est de 1010,30 FC, quant en 2017, il est de 1464,35 FC pour un dollar Américain en moyenne.

3. 2. EVOLUTION DES PRIX DES CARTES PREPAYEES CHEZ VODACOM CONGO

Tableau 4 : Prix des cartes prépayées Vodacom Congo

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

 
 

1

 

1

 

1

 

1

 

2

 
 

2

 

2

 

2

 

2

 

4

 
 

5

 

5

 

5

 

7

 

10

 
 

10

 

10

 

10

 

14

 

20

 
 

20

 

20

 

20

 

28

 

40

 
 

50

 

50

 

50

 

70

 

100

 

CARTES

100

2013

100

2014

100

2015

140

2016

200

 

0,25$ (25 unités) 0,50$ (50 unités ) 1$ (100 unités ) Source : Vodacom Congo

ANNEE

2017

250 FC

250 FC

250 FC

300 FC

500 FC

500 FC

500 FC

500 FC

600 FC

000 FC

000 FC

000 FC

000 FC

400 FC

000 FC

2$ (200 unités )

000 FC

000 FC

000 FC

800 FC

000 FC

5$ (500 unités )

000 FC

000 FC

000 FC

000 FC

000 FC

10$ (1000 unités )

000 FC

000 FC

000 FC

000 FC

000 FC

20$ (2000 unités )

000 FC

000 FC

000 FC

000 FC

000 FC

50$ (5000 unités )

000 FC

000 FC

000 FC

000 FC

000 FC

100$ (10000 unités)

000 FC

000 FC

000 FC

000 FC

000 FC

Le tableau ci-dessus présente la situation générale des prix de cartes

prépayées de Vodacom Congo de 2013 à 2017 en moyenne annuel.

Il ressort que le prix est resté stable en moyenne durant les trois premières

années, et à partir de l'année 2016, il y a eu augmentation jusqu'en 2017.

3. 3. ETUDE DE LA CORRELATION ENTRE LE TAUX DE CHANGE ET

LE PRIX DE CARTES PREPAYEES DE VODACOM CONGO

La corrélation simple mesure le degré de liaison existant entre deux

phénomènes représentés par des variables. Si nous cherchons une relation entre

trois variables ou plus, nous ferons appel alors à la notion de corrélation

multiple27.

En ce qui nous concerne, nous allons tester ou vérifier l'existence de la

relation entre deux variables dont le taux de change (explicative) et le prix de

cartes prépayées (expliquée).

Page | 48

Deux variables peuvent être :

- en corrélation positive ; on constate alors une augmentation (ou diminution, ou constance) simultanée des valeurs des deux variables ;

- en corrélation négative, lorsque les valeurs de l'une augmentent, les valeurs de l'autre diminuent ;

- non corrélées, il n'y a aucune relation entre les variations des valeurs de l'une des variables et les valeurs de l'autre.

Ainsi, la représentation graphique ne donne qu'une « impression » de la corrélation entre deux variables sans donner une idée précise de l'intensité de la liaison, c'est pourquoi nous calculons une statistique appelée coefficient de corrélation linéaire simple, noté rx,y . Il est égal à :

Cov (x,y)

rx,y = óx.óy

Avec :

Cov (x,y) = covariance entre x et y ;

óx et óy = écart type de x et écart type de y ;

n = nombre d'observations.

rx,y reste compris entre « -1 et 1 »

D'où les hypothèses :

H0 : rx,y = 0, il n'y a pas de corrélation entre le taux de change et le prix des cartes prépayées;

H1 : rx,y ? 0, il y a corrélation négative maximum ou positive maximum entre le taux de change et le prix ;

Le tableau 5 ci-dessous interprète le mode de calcul et facilite une bonne compréhension. En effet, pour « y » nous avons pris la carte phare de 100 unités, c'est-à-dire son prix au cours de cinq ans de notre étude, les mêmes calculs peuvent être effectuer pour les autres cartes.

rx,y ? 0 , on rejette H0, c'est-à-dire, ce coefficient est positif et proche de 1, il y a donc une corrélation positive maximum entre le taux de change et le prix des

Page | 49

Tableau 5 : Calcul du coefficient de corrélation

Année

X(taux de change)

Y (prix)

x.y

x2

y2

2013

919,67

1000

919670

845793

1000000

2014

925,23

1000

925230

856051

1000000

2015

925,99

1000

925990

857457

1000000

2016

1010,3

1400

1414420

1020706

1960000

2017

1464,35

2000

2928700

2144321

4000000

Total

5245,5

6400

7114010

5724328

8960000

Moyenne

1049,1

1280

1422802

1144866

1792000

Source : Résultats issus nos propres calculs

Pour déterminer le coefficient de corrélation nous devons passer par les calculs préliminaires :

Ainsi, cherchons les variances et les écarts types de x et y :

? Formule de la variance = G2 = ?? ?nixi2 - ????

??

? V(x) = 1 5 (1144866) - (1049,1)2 = 44237,99522

Ecart type ó(x) = ?ó2 = v44237,99522 = 210,3283034

? V(y) = 1 5 (1792000) - (1280)2 = 153600

Ecart type ó(y) = ?ó2 = v153600 = 391,9183588

? Covariance entre x et y : mesure de la dispersion conjointe de deux variables quantitatives (x et y) autour de leurs moyennes.

Cov (x,y) = 1 ?xy - ?? ?? = 1 5 (1422802) - (1049,1 * 1280) = 79943,76 ??

? Trouvons la valeur du coefficient de corrélation rx,y :

rx,y =

Cov (x,y) óx.óy

79943,76

= 0,969820241

(210,3283034)(391,9183588)

Page | 50

cartes prépayées, le prix est dépendant du taux de change, lorsque ce dernier augmente, le prix aussi augmente.

rx,y est une mesure quantitative .

Nous pouvons aussi calculer le coefficient de détermination R2

Qui est la puissance de rx,y qui est une mesure qualitative :

R2 = (rx,y)2 = (0,969820241)2 = 0,9405513

En pourcentage, R2 = 94,05513

Ceci signifie que le taux de change explique le prix à 94,05513 %, ou la variation de prix est expliquée à 94,05513% par le taux de change.

3. 4. CALCULS DES INDICES

Nous allons calculer les différents indices des cartes prépayées et taux de change tout en donnant une interprétation.

En effet, nous avons pris la carte phare de 100 unités qui nous servira tout au long de nos calculs, les mêmes calculs peuvent être faites pour les autres cartes.

A. INDICES ELEMENTAIRES :

? Objectif : Comparer des grandeurs numériques qui évoluent au cours du temps et/ou de l'espace, ici nous allons comparer d'une part l'évolution du taux de change et d'autre part le prix des cartes prépayées allant de 2013 à 2017.

Pour nos calculs concernant les indices élémentaires, nous allons utiliser la formule suivante :

valeur du taux (ou prix) t1

x 100

valeur du taux ( ??u prix) t0

Avec :

t1 : représente l'année courante. t0 : année de base ou 2013.

Page | 51

Tableau 6 : Indices du taux de change annuel (cfr tableau 3)

Année

Taux de change annuel

Indice en %

 
 

2013

919,67

919,67

*

100

=

100,00

919,67

2014

925,23

925,23

*

100

=

100,60

919,67

 
 

925,99

 
 
 
 

2015

925,99

 

*

100

=

100,69

919,67

 
 

1010,30

 
 
 
 

2016

1010,30

 

*

100

=

109,85

919,67

 
 

1464,35

 
 
 
 

2017

1464,35

 

*

100

=

159,23

919,67

Source : nos propres calculs

Sur base des données du tableau 6, on peut constater qu'en 2013, l'indice est de 100% qui est notre année de base, qu'à partir de 2014, le taux de change a évolué de 0,6%, en 2015, il a augmenté de 0,69%, en 2016, il a grimpé à 9,85% et en 2017, une augmentation de 59,23%.

Tableau 7 : Indices des Prix des cartes prépayées en pourcentage base 100 en 2013

 

ANNEE

CARTES

2013

2014

2015

2016

2017

1$ (100 unités )

100

100

100

140

200

Source : nos propres calculs

Il ressort de l'étude du tableau 7 qu'en 2013, l'indice élémentaire est de 100% qui est aussi notre année de base, ensuite le prix est resté constant en 2014 et 2015, ceci s'explique par le taux de change, durant ces deux dernières années, le taux a eu une légère augmentation ; par contre en 2016, il y a eu augmentation de 40% du prix de 2013, et en 2017, le prix a doublé ou augmentation de 100% du prix de l'année de base, car le taux de change a aussi augmenté de 9,85% en 2016 et 59,23% en 2017.

B. INDICES SYNTHETIQUES

Un indice synthétique est une combinaison d'indices élémentaires. C'est l'idée des indices de Laspeyres et de Paasche :

28 MPAKA EBUN'BE Félix, Notes de Cours de Statistique descriptive : destinées aux étudiants de G1 Statistique, ISS/KIN, Inédit, Kinshasa, 2015-2016, p63.

Page | 52

? L'indice de Laspeyres des prix, par exemple, regarde l'évolution des prix de 2013 par rapport aux autres années (2014 à 2017) en supposant que les quantités sont fixées 2013.

? L'indice de Paasche des quantités, par exemple, regarde l'évolution des quantités de 2013 par rapport aux autres années en supposant que les prix sont fixés par rapport aux années courantes dont 2014 à 2017.

Pour ce faire, nous allons illustrer nos recherches avec les indices de Laspeyres, Paasche et Ficher en utilisant les formules ci-dessous :

Tableau 8 : Formules des indices à utiliser28 :

INDICE

PRIX

QUANTITE

 

???0??1

???1??0

Laspeyres

???0??0

???0??0

Paasche

???1??1

???1??1

 

???1??0

???0??1

Fisher

 
 

v???? * ????

v???? * ????

Avec q0 = quantité année de base. q1 = quantité année courante. p0 = prix année de base. p1 = prix année courante.

C. CALCULS PROPREMENT DIT DES INDICES SYNTHETIQUES

Dans ce paragraphe, nous allons calculer les indices de Laspeyres, Paasche et Fisher.

Page | 53

Interprétation :

ü L'indice de Laspeyres, représente le montant nécessaire dans la période courante pour acheter un panier des biens (cartes prépayées) choisi en l'année de référence ;

ü L'indice de Paasche, représente le montant nécessaire dans la période courante pour acheter un panier des biens (cartes prépayées) choisi en l'année courante ;

ü L'indice de Fisher par contre c'est la moyenne géométrique des indices précédents.

Nous allons calculer pour chaque année courante : ? En 2014

Tableau 9 : Evolution du prix et de la quantité

Quantité 2013

Prix 2013

 

Quantité 2014

Prix 2014

100

1

000

100

1 000

Source : Vodacom Congo

Ce tableau nous donne le prix d'une carte de 100 unités au cours des années 2013 à 2014.

Tableau 10 : calculs préliminaires

Q2013 x P2013

Q2013 x P2014

 

Q2014 x P2014

Q2014 x P2013

100000

 

100000

100000

100000

Source : nos calculs

? Indices de Laspeyres :

- Pour le prix :100 000 x 100 = 100%.

p 100 000

Pour la quantité (100 unités) fixé en 2013, le prix a augmenté de 0 % de 2013 à 2014, il est donc resté constant ou stable, ceci explique que le taux de change durant cette période aussi n'a pas connu une hausse considérable.

- Pour la quantité : 100 000 x 100 = 100%

100 000

Pour le prix d'une carte de 100 unités fixé en 2013, la quantité n'a pas augmentée, elle est donc restée la même quel que soit le prix de 2014.

Page | 54

? Indices de Paasche :

- Pour le prix : ??00 000

??00 000 x 100 = 100%

Pour la quantité (100 unités) fixée en 2014, le prix a augmenté de 0% de 2013 à 2014.

- Pour la quantité : ??00 000

??00 000x 100 = 100%

Pour le prix fixé en 2014, la quantité a augmenté de 0% de 2013 à 2014, malgré l'augmentation du prix de 2014, la quantité n'as pas changé.

Il est possible que les indices de Laspeyres et de Paasche soient très

différents, c'est ainsi pour nuancer cette possible situation, Fisher a défini des

indices moyens des indices précédents.

? Indices de Fisher :

- Pour le prix : v100 x 100 = 100%

- Pour la quantité : v100 x 100 = 100%

? En 2015

Tableau 11 : Evolution du prix et de la quantité

Quantité 2013

Prix 2013

 

Quantité 2015

 

Prix 2015

100

1

000

 

100

1 000

Source : Vodacom Congo

Tableau 12 : calculs préliminaires

Q2013 x P2013

Q2013 x P2015

 

Q2015 x P2015

 

Q2015 x P2013

100000

 

100000

 

100000

100000

Source : nos calculs

? Indices de Laspeyres :

- Pour le prix : ??00 000

??00 000 x 100 = 100%

Le prix de 100 unités est resté stable entre 2013 et 2015.

- Pour la quantité : ??00 000

??00 000 x 100 = 100%

Ceci veut dire que la quantité ou la carte de 100 unités est resté la même, donc une constante par rapport au prix.

Page | 55

? Indices de Paasche : - Pour le prix : ??00 000

??00 000 x 100 = 100%

Il ressort qu'en 2015, le prix d'une carte de 100 unités est resté inchangé par rapport au prix de 2013.

Cette stabilité, s'explique par rapport au taux de change, durant cette période, l'augmentation du taux de change est presque insignifiant.

- Pour la quantité : ??00 000

??00 000x 100 = 100%

En 2014, 100 unités est resté invariant, la carte ou la valeur est constante. ? Indices de Fisher :

- Pour le prix :V100 x 100 = 100%

- Pour la quantité :V100 x 100 = 100%

? En 2016

Tableau 13 : Evolution du prix et de la quantité des cartes prépayées

Quantité 2013

Prix 2013

 

Quantité 2016

Prix 2016

 

100

1

000

100

1

400

Source : Vodacom Congo

Tableau 14 : calculs préliminaires

Q2013 x P2013

Q2013 x P2016

Q2016 x P2016

Q2016 x P2013

100000

140000

140000

100000

Source : Conçu par nous-mêmes ? Indices de Laspeyres :

- Pour le prix : ????0 000

??00 000 x 100 = 140%

Le prix d'une carte de 100 unités fixé en 2013, a augmenté de 40% en 2016, cette hausse s'explique par l'inflation, le taux de change entre cette période a aussi accru.

- Pour la quantité : ??00 000

??00 000 x 100 = 100%

La quantité ou la carte est invariable, entre les deux périodes.

Page | 56

· Indices de Paasche :

- Pour le prix : ?????? ??????

?????? ?????? ?? 100 = 140%

Pour la carte de 100 unités fixé en 2016, le prix a augmenté de 40%.

- Pour la quantité : ?????? ?????? ?? 100 = 100% ?????? ??????

Quel que soit le prix fixé par rapport à l'année courante 2016, la quantité est donc invariable.

· Indices de Fisher :

- Pour le prix :v140 ?? 140 = 140%

- Pour le prix :v100 ?? 100 = 100%

En 2017

Tableau 15 : Evolution du prix et de la quantité des cartes prépayées

Quantité 2013

Prix 2013

 

Quantité 2017

Prix 2017

100

1

000

100

2 000

Source : Vodacom Congo

Tableau 16 : calculs préliminaires

Q2013 x P2013

Q2013 x P2017

Q2017 x P2017

Q2017 x P2013

100000

200000

200000

100000

Source : nos propres calculs

· Indices de Laspeyres :

- Pour le prix : ?????? ??????

?????? ?????? ?? 100 = 200%

En 2017, il y a eu accroissement de 100% du prix de 2013 pour une carte de 100 unités. L'accroissement du taux de change est à la base cette évolution double du prix, il sied de rappeler qu'entre 2013 et 2017, le taux de change a accru de 59,23%.

- Pour la quantité : ?????? ?????? ?? 100 = 100%

?????? ??????

Pour le prix fixer en 2017, la carte de 100 unités est invariable.

Page | 57

? Indices de Paasche :

- Pour le prix : ?????? ??????

?????? ?????? ?? 100 = 200%

Le prix a augmenté de 100% en 2017 pour la carte de 100 unités fixé en 2013.

- Pour la quantité : ?????? ??????

?????? ?????? ?? 100 = 100%

Pour le prix fixé en 2017, la quantité n'as pas changé.

? Indices de Fisher :

- Pour le prix :v200 ?? 200 = 200% - Pour le prix :v100 ?? 100 = 100%

Après calculs des différents indices au cours des années courantes, nous remarquons que les indices de Laspeyres et de Paasche, sont égales ; ceci s'explique par la propriété d'agrégation.

Page | 58

CONCLUSION GENERALE

Nous sommes à la fin de notre travail qui porte sur « Recours aux Indices Statistiques dans la tarification des cartes prépayées face au taux de change (Cas de Vodacom-Congo de 2013 à 2017) ».

La motivation du choix de ce sujet est de comparer l'évolution du taux de change et du prix des cartes prépayées par les indices élémentaires et synthétiques au cours de la période de notre étude ; de fournir des informations relatives aux phénomènes d'instabilité du prix des cartes prépayées.

Pour mener nos investigations, nous sommes partis de la problématique suivante :

Quelle est la tendance actuelle de l'évolution des prix des cartes prépayées Vodacom-Congo ?

Le taux de change a-t-il un impact sur le prix des produits et services de Vodacom-Congo ?

A côté de cette problématique, les hypothèses suivantes ont été émises :

H1 : Les prix des cartes prépayées ont une tendance haussière, du fait que le taux de change n'est pas statique sous la période de notre étude, il y a accroissement dû au taux de change.

H2 : La variation accélérée du prix sur le marché a souvent un impact sur les produits et services ; la demande est donc généralement une fonction décroissante du prix, Vodacom-Congo risque de perdre la clientèle et voir ses ventes diminuées, car l'inflation a un effet direct sur les prix, ceci explique que lorsque le taux de change augmente, le prix aussi augmente et lorsqu'il diminue, le prix aussi a tendance à baisser.

Pour vérifier ces hypothèses, nous avons fait recours à la technique documentaire pour récolter les données ; là où cette dernière n'avait pas répondu, la technique d'interview l'avait complétée.

Page | 59

Nous avons aussi utilisé les méthodes statistiques et économétriques comme outils d'analyse.

De même, le logiciel Word a permis le traitement des textes, alors que EXCEL, SPSS et EVIEWS ont été utilisés pour l'analyse des données.

Hormis l'introduction et la conclusion générale, notre travail s'articule sur trois chapitres ; le premier chapitre porte sur les définitions des concepts de base, le deuxième sur la présentation de la société de télécommunication Vodacom Congo et enfin le dernier chapitre, lui est consacré à la présentation des données et analyse des indices.

A l'issue de la collecte des données au sein de la société Vodacom Congo, l'analyse nous donne les résultats suivants :

L'Analyse de la corrélation montre que le prix est fonction du taux de change, ce dernier a une forte influence sur les prix des cartes prépayées et le niveau d'explication a été mesuré à 94% par le coefficient de détermination.

Ensuite, les indices donnent une idée claire de l'évolution du taux de change et du prix des cartes prépayées, le recours à cette méthode nous a permis à comparer l'évolution de deux grandeurs entre une période de référence qui est l'année 2013 et les autres périodes courantes dont 2014 à 2017, il s'avère que le prix entre l'année de base et les années courantes n'était pas statistique, il a accru et en 2017, il a été le double de l'année de référence.

En dépit de ce qui précède, la part d'explication du taux de change sur les prix des cartes prépayées, n'est pas insignifiant. De ce fait, nous suggérons que l'Etat règlemente le marché de change en instaurant le système de bureau de change pour éviter le marché parallèle de change qui entraine de cours de change arbitraire fixé par les cambistes qui travaillent dans l'informel.

Page | 60

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

Berthier Jean-Pierre, Introduction à la pratique des indices statistiques, INSEE,

2010, p. 32.

Bourbonnais Régis, Econométrie : cours et exercices corrigés, 9eme édition,

Dunod, Paris, 2015, p6.

D'Hainaut Louis, Concepts et Méthodes de la Statistique, Ed Labor, Bruxelles,

1974, 383 p.

Dictionnaire Juridique Larousse, Paris, Larousse, 2015.

Dictionnaire le Grand Larousse illustré 2016, Paris, Larousse, 2016.

GRAWITZ M., Méthode des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1992

GRAWTZ M., et PINTO R., Méthodes des recherches en sciences sociales, 7ème

éd., Dalloz, Paris, 1998

KUYUNSA B. et SHOMBA, Initiation aux méthodes des recherches en sciences

sociales, Ed PUZ, Kinshasa, 1995

L. GERRARD, L'importance des cartes prépayées, éd Nathan, Paris 1998, p. 98. LICENCE H., Scientifique, Statistiques, UCLB, Bruxelles, 2015, p.2.

M. Gérard Mutombo Mule Mule, Statistiques : Quelques notions théoriques et applications pratiques, BCC, Kinshasa, 2007, p4.

Mage G. et PETRY F., Guide d'élaboration d'un projet de recherche en sciences sociales, de Boeck, Ottawa, p.41.

Monico Jean-Louis et ali, Statistique descriptive, 4ème Edition, Paris, Dunod, 2010, p.63.

OIT/FMI/OCDE/CEE-ONU/Eurostat/Banque mondiale, Manuel de l'indice des prix à la consommation : Théorie et pratique, Genève, Organisation internationale du travail, 2004, p. 7

II. ARTICLES ET REVUES SCIENTIFIQUES

AFRISTAT, Notions complémentaires, les indices, module de formation n°4, 51 p.

ENDUBU WAISIKA Norbert Josué, « Application de la technique de l'indice statistique dans l'étude de l'évolution des grandeurs économiques : Cas du

Page | 61

salaire du personnel administratif, technique et ouvrier de l'Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa, de 2009 à 2011 » in les Cahiers de l'Institut Supérieur de Statistique, N°13, 9ème année, Volume 12, ISS/KIN, 2018, pp.104-124.

III. MEMOIRES ET TFC

MAZOLE BUEKESUENE Naomie, Analyse critique des prix des cartes prépayées sur le marché Kinois, Cas d'Airtel, de 2010 à 2014, ISC, Kinshasa, 2010, 48p.

MBIKAYI MBIKAYI Aaron, intitulé : Etude comparative de l'indice de prix à la consommation et du taux de change dans la ville Kinshasa, de janvier 2012 à décembre 2014, ISS/KIN, Kinshasa, 2015, 46p.

MOKANGANI MABOKE André, Evolution du taux de change du franc Congolais par rapport au dollar Américain de 1999 à 2012, ISS/KIN, Kinshasa, 2013, 48p.

IV. NOTES DES COURS

EKEMBE PULUSI serge, Cours d'économétrie I G3 Statistique, ISS/KIN, inédit, Kinshasa, 2020, 150 p.

IBUDI Patrice, Notes du cours des techniques de collecte des données, ISS/KIN, Inédit, Kinshasa, 2019,

IRANYIBUTSE Fidèle, Méthode de calcul des indices de prix à la consommation pour les agrégats élémentaires et de niveau supérieur au Burundi, ISTEEBU, Bujumbura, 2016, 17 p.

MINGIEDI MATONDO Boaz, Statistique Descriptive, Cours dispensé aux étudiants de 1er Graduat en Statistique, ISS/KIN, Inédit, 2019, 82 p.

MPAKA EBUN'BE Félix, Notes de Cours de Statistique descriptive : destinées aux étudiants de G1 Statistique, ISS/KIN, inédit, Kinshasa, 2015-2016.

V. WEBOGRAPHIE

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/M-pesa, consulté le 20 Juillet 2020, à 10h30'. https://www.memoireonline.com, consulté le 10 Février 2020 à 16h20'.

Page | 62

Tables des Matières

0. INTRODUCTION GENERALE 6

0.1 ETAT DE LA QUESTION 6

0.2. REVUE DE LA LITTERATURE 7

0.3. PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE 10

0.4. HYPOTHESES 12

0.5. OBJET 12

0.5.1. Objectif Général : 12

0.5.2 Objectifs Spécifiques 12

0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET 13

0.6.1. Choix du sujet 13

0.6.2. Intérêt du sujet 13

0.7. METHODOLOGIE 13

0.7.1. Méthodes 14

0.7.2. Techniques 14

0.8. DELIMITATION DU SUJET 15

0.9. DIFFICULTES RENCONTREES 15

0.10. CANEVAS 16

Premier Chapitre : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 17

SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 17

1.1.1. RECOURS 17

1.1.2. INDICES 18

1.1.3. INDICES STATISTIQUES 18

1.1.3.1. INDICE ELEMENTAIRE 18

1.1.3.2 INDICES SYNTHETIQUES 19

1° Typologie d'indices 20

1.1.4. STATISTIQUE 20

Page | 63

a) STATISTIQUE DESCRIPTIVE (OU DEDUCTIVE) 22

b) STATISTIQUE INFERENTIELLE (OU INDUCTIVE) 22

1.1.5. STATISTIQUES 23

1.1.6. ETUDE 23

I.1.7. TARIFICATION 24

I.1.8. CARTES PREPAYEES 24

SECTION 2 : NOTION SUR LE TAUX DE CHANGE 25

a) Définition 25

b) TYPES DES TAUX DE CHANGE 26

Conclusion partielle 30

Deuxième Chapitre : PRESENTATION DE VODACOM-CONGO 31

2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE 31

2.2. APERÇU HISTORIQUE 31

2.3. NATURE JURIDIQUE 33

2.4. PRODUITS ET SERVICES 33

2.5. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE 36

2.5.1. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE 36

2.5.2. STRUCTURE FONCTIONNELLE 36

2.5.3. ORGANIGRAMME DE VODACOM CONGO 38

2.6. PRESENTATION DE LA DIRECTION COMMERCIALE 41

2.6.1. Développement des ventes et de la distribution : 41

2.6.2. Téléphone Public ou Cabine téléphonique publique : 41

2.6.3. Entreprise (Corporate) : 42

1° Service d'acquisition 42

2° Le service de rétention : 43

2.6.4. Marketing commercial (Trade Marketing): 43

Conclusion partielle 44

Page | 64

TROISIEME CHAPITRE : PRESENTATION DES DONNEES ET ANALYSE DES

INDICES 45

3. 1. EVOLUTION DU TAUX DE CHANGE 45

3. 2. EVOLUTION DES PRIX DES CARTES PREPAYEES CHEZ

VODACOM CONGO 47

3. 3. ETUDE DE LA CORRELATION ENTRE LE TAUX DE CHANGE ET

LE PRIX DE CARTES PREPAYEES DE VODACOM CONGO 47

3. 4. CALCULS DES INDICES 50

A. INDICES ELEMENTAIRES : 50

B. INDICES SYNTHETIQUES 51

C. CALCULS PROPREMENT DIT DES INDICES SYNTHETIQUES 52

CONCLUSION GENERALE 58

BIBLIOGRAPHIE 60

Tables des Matières 62






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"