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République Démocratique du
Congo
Ministère de l'Enseignement Supérieur et
Universitaire
INSTITUT SUPERIEUR DE STATISTIQUE DE KINSHASA
« I.S.S - KIN »
B.P. 1757
KINSHASA/KALAMU
RECOURS AUX INDICES STATISTIQUES DANS LA
TARIFICATION DES CARTES PRÉPAYÉES FACE
AU TAUX DE CHANGE
(Cas de Vodacom Congo de 2013 à
2017)
MWAMBA KITAMBALA Ildephonce
Travail de Fin de Cycle présenté et défendu
en vue de l'obtention du grade de Gradué en Statistique.
Année Académique : 2019 - 2020
Directeur : Professeur EKEMBE PULUSI Serge
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EPIGRAPHE
« Un statisticien est une personne qui peut avoir la
tête dans un four et les pieds pris dans la glace et dire qu'en moyenne,
il se sent bien. »
Benjamin DERECA
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Au couple Ghislain Mwamba et Chouchou
Diba ; qui ont consenti d'énormes sacrifices pour la
réussite de notre éducation, que ce travail soit pour vous le
couronnement de votre labeur ;
A toute la famille Mwamba ;
A tous nos lecteurs ; Je dédie ce travail.
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REMERCIEMENTS
Il serait injuste de ne pas reconnaitre les efforts des autres
qui nous ont aidé à l'élaboration dudit travail.
Notre gratitude va à l'endroit de l'ensemble du corps
académiques et scientifiques de l'Institut Supérieur de
Statistique de Kinshasa.
En particulier, nous remercions notre Directeur, le Professeur
Docteur EKEMBE PULUSI Serge, qui, en dépit de ses multiples occupations
a bien voulu accepter la direction de ce présent travail. Ses remarques
pertinentes nous ont permis d'aboutir à la forme finale.
Nous saurons aussi gré à l'Assistant Faustin
NGONGO MUSUYU, pour ses conseils et sa noble contribution à
l'élaboration de ce travail.
Nous ne pouvons pas terminer, sans remercier nos camarades de
promotion qui n'ont cessé de nous encourager au cours de la
réalisation de ce travail.
Enfin, à tous ceux qui, de près ou de loin ont
contribué moralement ou matériellement à l'aboutissement
de ce travail. Nous disons merci
MWAMBA KITAMBALA Ildephonce
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SIGLES ET ABREVIATIONS
$ US : Dollar Américain
AFRISTAT : Observatoire Economique et Statistique d'Afrique
Subsaharienne AV. J.-C. : Avant Jésus-Christ.
BCC : Banque Centrale du Congo.
Cfr : Confère
CWN : Congolese Wireless Network.
EXETAT : Examen d'Etat.
FC : Francs Congolais.
FMI : Fonds Monétaire Internationale.
GSM : Global System for Mobile communications.
H : Hypothèse.
INS : Institut National de Statistique.
INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes
Economiques.
IPC : Indice de prix de la consommation
ISS/KIN : Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa
OIT : Organisation Internationale du Travail.
ONU : Organisation des Nations Unies.
OP. CIT. : Opere Citato.
PATO : Personnels Administratif Technique et Ouvriers
PIN : Personal Identification Number.
RDC : République Démocratique du Congo.
RSA : République Sud-Africaine
SIM : Subscriber Identity Module
SMS : Short Message Système
TFC : Travail de Fin de Cycle.
UPC : Université Protestante du Congo
VODACOM : Voice Data Communication.
1 M. Gérard Mutombo Mule Mule,
Statistiques : Quelques notions théoriques et applications
pratiques, BCC, Kinshasa, 2007, p4.
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0. INTRODUCTION GENERALE
L'arrivée du réseau de l'opérateur
TELECEL (téléphonie cellulaire) vers les années 1996 avait
révolutionnée la téléphonie cellulaire, le
téléphone fixe était de plus en plus abandonné. Et
cela s'est consolidé avec l'arrivée d'autres acteurs comme
VODACOM, CELTEL (actuellement Airtel), TIGO (qui a fusionné avec
Orange), AFRICEL, ORANGE.
Actuellement, il est indispensable de s'en passer de cet outil
de communication cellulaire qui est devenu l'un des facteurs du vécu
quotidien de tout et chacun.
La communication depuis lors, a été toujours un
moyen primordial de réunification de différentes cultures,
peuples et civilisations.
Aussi, avec les réseaux de téléphonie
cellulaire qui ont pris de l'ampleur en République Démocratique
du Congo, qu'il est pratiquement rare de rencontrer en RDC en
général et dans la ville de Kinshasa en particulier, des gens qui
ne disposent pas de cet outil de communication, ce qui explique une multitude
de réseaux cellulaires ou sociétés de communication, entre
autre Vodacom Congo.
0.1 ETAT DE LA QUESTION
La culture statistique est indispensable à celui qui
veut structurer les informations disponibles, porter un jugement, analyser une
situation, prévoir le futur et rationaliser sa prise de
décision.
Tous les responsables économiques et politiques, les
cadres d'entreprises publiques ou privées sont des utilisateurs de la
méthode statistique1. Pour ce faire, les indices trouvent
leurs places dans une interprétation des grandeurs complexes et
exprimées dans des unités différentes.
L'étude des variations de prix occupe une place
centrale dans l'analyse des conditions macroéconomiques.
En effet, les variations de prix se rapportent au
phénomène d'inflation dont la canalisation est l'un des objectifs
fondamentaux de tout pays en matière de
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politique économique. Comme indicateurs de conditions
macroéconomiques, nous avons les indices de prix à la
consommation, ces derniers mesurent entre deux dates données la
variation des prix des biens et des services qu'une population de
référence acquiert, utilise ou achète pour les
consommer.
Cependant, il est premièrement question ici, de faire
la liaison existante ou la corrélation entre le prix et le taux de
change au cours de la période de notre étude ; aussi, de
synthétiser l'information contenue dans une grandeur économique
en construisant un indice résumant l'évolution des prix des
cartes prépayées du réseau de
télécommunication Vodacom Congo et un indice résumant
l'évolution du taux de change.
En outre, il est question de déterminer d'une
manière statistique les indices des variations du prix et du taux de
change tout en comparant leurs évolutions partant de l'année de
base ou de référence (2013) et les autres années courantes
dont 2014 à 2017.
0.2. REVUE DE LA LITTERATURE
Bien avant nous, plusieurs auteurs ont écrit sur la
notion des indices statistiques, taux de change et sur la tarification des
cartes prépayées.
Mais en ce qui nous concerne, nous avons emboîté
le pas à nos prédécesseurs en traitant un thème qui
leur est semblable, intitulé : « Recours aux Indices
Statistiques dans la tarification des cartes prépayées face au
taux de change (Cas de Vodacom-Congo de 2013 à 2017) ».
Ainsi, nous ne pouvons pas passer outre sans toutefois
reprendre quelques-uns de ceux, auprès de qui nous nous sommes
inspirés afin de bien mener notre étude.
1. Norbert Josué ENDUBU WAISIKA : «
Application de la technique de l'indice statistique dans l'étude de
l'évolution des grandeurs économiques : Cas du
Notre attention a été attirée par :
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salaire du personnel administratif, technique et ouvrier de
l'Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa, de 2009 à
20112 ».
L'auteur fait l'étude de l'évolution des
grandeurs économiques qui peut mieux se faire, en utilisant la technique
de l'indice statistique, qui offre l'avantage d'être souple au plan
méthodologique et facile dans son utilisation ; il rajoute que
l'application de cette technique dans l'étude de l'évolution du
salaire perçu par le PATO de l'enseignement Supérieur et
Universitaire oeuvrant au sein de l'ISS/KIN de 2009 à 2011, confirme
cette technique de l'indice.
2. MAZOLE BUEKESUENE Naomie, qui a traité sur :
Analyse critique des prix
des cartes prépayées sur le marché
Kinois, Cas d'Airtel, de 2010 à 20143.
Dans son travail, l'auteur cherchait à connaître
la tendance de prix des cartes prépayées du réseau Airtel
dans la ville de Kinshasa, les facteurs qui concourent à cette tendance
mais aussi les perspectives d'avenir.
Il constate que les prix unitaires des cartes
prépayées semblent ne pas changer, car c'est autour de 1000 FC,
3000FC et 4500FC, respectivement pour les cartes de 100, 300 et 500
unités. Mais, au regard d'unités consommées par seconde ou
autres unités de référence, on constaterait que la
durée de communication a sensiblement augmenté par rapport aux
années, mois et jours passés. Ce qui pourrait être
interprété comme une baisse relative des prix de ces produits.
Ceci pourrait être occasionné par le fait de
concurrence, vu le nombre d'intervenants dans ce secteur et les multiples
campagnes publicitaires initiées pour conquérir le public.
2 ENDUBU WAISIKA Norbert Josué, «
Application de la technique de l'indice statistique dans l'étude de
l'évolution des grandeurs économiques : Cas du salaire du
personnel administratif, technique et ouvrier de l'Institut Supérieur de
Statistique de Kinshasa, de 2009 à 2011 » in les Cahiers de
l'Institut Supérieur de Statistique, N°13 9ème
année, Volume 12, ISS/KIN, 2018, pp.104-124.
3 MAZOLE BUEKESUENE Naomie, Analyse critique
des prix des cartes prépayées sur le marché Kinois, Cas
d'Airtel, de 2010 à 2014, ISC, Kinshasa, 2010, 48p.
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3. MOKANGANI MABOKE André, qui a travaillé sur
: Evolution du taux de change du franc Congolais par rapport au dollar
Américain de 1999 à 20124. Sur sa recherche,
l'auteur voulait savoir, s'il y a eu une influence politique sur le taux de
change au cours de la période allant de 1999 à 2012.
Ses recherches ont abouti aux conclusions suivantes : une
monnaie locale est toujours comparée à d'autres pour se situer du
point de vue économique.
Au regard du problème posé, il dit que la
monnaie locale n'a cessé de se déprécier à cause
d'une mauvaise politique de gestion qui a caractérisé les
différents régimes politiques que son étude a retenues
causant une perte de confiance de la population congolaise vis-à-vis de
sa monnaie.
4. MBIKAYI MBIKAYI Aaron, intitulé : Etude
comparative de l'indice de prix à la consommation et du taux de change
dans la ville Kinshasa, de janvier 2012 à décembre
20145.
L'auteur cherchait à savoir les facteurs qui influence
l'indice de prix à la consommation en RDC, l'effet du taux de change
face à l'IPC en RDC, et le niveau de corrélation qu'on peut
situer les deux variables, de ce qui précède, il statue que le
taux de change est un élément majeur qui influence le mouvement
des prix, il a une influence très significative face à l'indice
de prix à la consommation.
Au regard de cette revue de la littérature, notre
apport est le recours aux indices dans la comparaison de l'évolution de
deux grandeurs dont le taux de change et le prix des cartes
prépayées de Vodacom Congo au cours de la période allant
de 2013 à 2017.
4 MOKANGANI MABOKE André, Evolution du
taux de change du franc Congolais par rapport au dollar Américain de
1999 à 2012, ISS/KIN, Kinshasa, 2013, 48p.
5 MBIKAYI MBIKAYI Aaron, intitulé :
Etude comparative de l'indice de prix à la consommation et du taux de
change dans la ville Kinshasa, de janvier 2012 à décembre
2014, ISS/KIN, Kinshasa, 2015, 46p.
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0.3. PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE
Nous sommes souvent amenés à comparer dans le
temps ou dans l'espace des grandeurs économiques exprimées dans
des unités différentes, l'étude des variations de prix
occupe une place centrale dans l'analyse des conditions macroéconomiques
d'un pays donné6.
En effet, l'indice des prix à la consommation est un
indicateur synthétique dont l'objectif est d'estimé la pression
inflationniste à travers la mesure de l'évolution des prix des
biens et services sur tout le territoire national.
Les indices peuvent être utilisés à
plusieurs fins, notamment : dans l'élaboration de certaines statistiques
; les comptes nationaux utilisent par exemple l'indice des prix à la
consommation des ménages et les indices de prix à la production
pour effectuer des partages volume-prix, l'indices de la production
industrielle pour les comptes trimestriels ou annuels
provisoires7.
A noter que TELECEL et CELTEL avait pour système de
facturer leurs clients après consommation (Post-consommation) d'autres
opérateurs de téléphonie à l'instar de Vodacom
Congo, sont venus eux, avec le système des crédits
(unités) qui sont vendus ou achetés sous format de cartes ou
électroniques comme préalable de communication.
Autant qu'on pourrait s'y attendre, l'arrivée de ces
nombreux intervenants sur le marché a d'office déclenché
la loi de la concurrence qui veut que chacun d'entre eux mette tout en oeuvre
pour se maintenir sur le marché et se lancer à la conquête
des clients pour demeurer en compétition.
L'inflation est omniprésente dans la vie
économique contemporaine, ceci impacte directement sur la variation des
prix des biens et services, ces derniers étant fonction du taux de
change, Vodacom Congo, se trouve dans cette situation de la variation de prix
de ses services avec une hausse généralisée des prix qui
bat
6 Jean-Louis Monico et ali, Statistique
descriptive, 4ème Edition, Paris, Dunod, 2010, p.63.
7 Jean-Pierre Berthier, Introduction à la pratique des
indices statistiques, INSEE, 2010, p. 32.
8 IRANYIBUTSE Fidèle, Méthode de calcul des
indices de prix à la consommation pour les agrégats
élémentaires et de niveau supérieur au Burundi,
ISTEEBU, Bujumbura, 2016, p.2.
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son record depuis des années
caractérisées par une variation croissante sur le
marché.
Par ailleurs, le taux de change ne cesse de grimper de
manière considérable et rapide, ceci occasionnant une hausse
généralisée des produits et services en
général et ceux des cartes prépayées en
particulier, ce qui explique que Vodacom-Congo réajuste ses prix au
même rythme que le taux de change.
Cependant, l'indice de prix à la consommation des
ménages calculé et diffusé par les offices statistiques
nationaux à l'instar de l'INS est l'un des indicateurs
économiques les plus largement utilisés. Il joue un rôle
important dans l'élaboration et le suivi des politiques publiques,
détermine l'orientation de la politique monétaire et est au coeur
de multiples dérèglements qui touchent tous les aspects de la vie
socioéconomique8.
Dans cette même idée, nous allons
apprécier les variations des prix, des services (quantités) avec
la méthode des indices statistiques, qui nous permettra d'estimer entre
deux ou plusieurs périodes données, l'évolution moyenne
des prix des biens ou services consommés par les clients de Vodacom
Congo.
En effet, la tarification des services de communication change
dans le temps et dans l'espace face au taux de change, nous nous proposons
d'étudier les indices élémentaires et indices
synthétiques pour expliciter le niveau de variation, de quoi chercher
à comprendre certains aspects y relatifs ; d'où, quelques
questions nous nous posons :
Quelle est la tendance actuelle de l'évolution des prix
des cartes prépayées Vodacom-Congo ?
Le taux de change a-t-il un impact sur le prix des produits et
services de Vodacom-Congo ?
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Dans les lignes qui suivent, les éléments de
réponse à ces préoccupations seront l'intérêt
de notre étude.
0.4. HYPOTHESES
Gordon MAGE et François PETRY définissent
l'hypothèse comme étant une réponse anticipée que
le chercheur formule à sa question spécifique de
recherche9.
Partant des questions posées ci-haut, les
hypothèses sont formulées telles
que :
H1 : Les prix des cartes prépayées ont une
tendance haussière, du fait que le taux de change n'est pas statique
sous la période de notre étude, il y a accroissement dû au
taux de change.
H2 : La variation accélérée du prix sur
le marché a souvent un impact sur les produits et services ; la demande
est donc généralement une fonction décroissante du prix,
Vodacom-Congo risque de perdre la clientèle et voir ses ventes
diminuées, car l'inflation a un effet direct sur les prix, ceci explique
que lorsque le taux de change augmente, le prix aussi augmente et lorsqu'il
diminue, le prix aussi a tendance à baisser.
0.5. OBJET
0.5.1. Objectif Général :
L'objet général de ce travail de fin de cycle
est de déterminer l'impact du taux de change sur la tarification des
cartes prépayés du réseau de
télécommunication Vodacom Congo par le recours aux indices.
0.5.2 Objectifs Spécifiques
- Identifier les facteurs qui influencent la variation des prix
des cartes prépayées Vodacom Congo ;
9 G. Mage et F. PETRY, Guide d'élaboration d'un projet
de recherche en sciences sociales, de Boeck, Ottawa, p.41.
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- Comparer l'évolution du taux de change et du prix par
les indices au cours de la période de notre étude.
- Formuler des suggestions pouvant contribuer à
l'amélioration de la gestion de la tarification de cartes
prépayées.
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET 0.6.1. Choix du
sujet
Notre choix pour ce sujet est motivé par la pertinence
de concilier la théorie à la pratique sur la notion des indices,
faire une comparaison sur l'évolution des grandeurs économiques.
Mais aussi, appliquer les connaissances théoriques acquises tout au long
de notre formation à l'Institut Supérieur de Statistique de
Kinshasa.
0.6.2. Intérêt du sujet
Cette étude revêt un intérêt
scientifique, celui de contribuer à l'arsenal des réalisations
dans la confrontation entre la science et l'expérience quotidienne avec
la notion des indices de prix utilisé comme un indicateur
général de l'inflation (ou de la déflation).
Il faut noter cependant que l'IPC ne mesure pas
intégralement l'inflation, car il ne se rapporte qu'à un segment
de l'économie, à savoir les biens et services achetés par
les ménages. Il n'inclut pas, par exemple, les biens et services
consommés par les entreprises privées ou par les gouvernements,
ni les achats de biens d'équipement.
0.7. METHODOLOGIE
Dans tout travail scientifique, il est nécessaire de
choisir les méthodes et techniques appropriées pour parvenir
à collecter, traiter et analyser les informations ou les données
en vue d'atteindre les conclusions fiables.
Ainsi, pour pouvoir vérifier nos hypothèses et
atteindre les objectifs de cette étude, nous avons fait recours à
certaines méthodes et techniques de recherche.
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0.7.1. Méthodes
Roger PINTO et Madeleine GRAWTZ, définissent la
méthode comme un ensemble des opérations intellectuelles, par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontrer et les vérifier ; la
méthode est utilisée dans le sens de procédure
particulière appliquée à l'un ou l'autre stade de
recherche ; pendant la collecte ou le traitement des
données10.
Nous utilisons les méthodes :
a) Méthode Descriptive : Elle nous a
servi de décrire certaines données chiffrées afin de les
confronter pour obtenir un résultat par période.
b) Méthode Statistique et
économétrique : Dans le but de cerner notre
étude, elle nous a servi à la collecte des données, au
traitement et à l'analyse de ces dernières, et à leurs
présentations sous forme des tableaux, graphiques et à leurs
interprétations ; de même, nous avons fait recours ici à
des logiciels statistiques de saisie et d'analyse des données dont SPSS
25, Eviews 10, ainsi que le tableur Excel.
0.7.2. Techniques
KUYUNSA dit : « les techniques affirment que toute
recherche ou toute application de caractère scientifique en sciences
sociales comme dans les autres sciences en générale, doit
comporter l'utilisation des procédés opératoires
rigoureux, définit, transmissibles, susceptibles d'être
appliqués à nouveau dans
les mêmes conditions adaptées en termes des
problèmes et phénomènes en cours11 ».
De ce qui précède, nous utilisons comme techniques
:
a) Technique Documentaire : Elle nous a servi
à la recherche des informations sur base des documents existants dans
les bibliothèques, notes des cours, les anciens TFC et mémoires,
rapports annuels de la banque centrale, rapports
10 GRAWTZ M., et PINTO R., Méthodes des
recherches en sciences sociales, 7ème éd., Dalloz, Paris, 1998,
p.29
11 KUYUNSA B. et SHOMBA, Initiation aux
méthodes des recherches en sciences sociales, Ed PUZ, Kinshasa, 1995,
p.52.
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annuels de Vodacom-Congo, internet et autres documents
traitant des thèmes en rapport avec notre sujet.
b) Technique d'interview : Pour GRAWITZ
l'interview consiste en une communication verbale entre l'enquêté
et toute personne censée retenir l'information sur un sujet de
recherche12.
Cette technique nous a facilité de nous entretenir avec
les cadres et les experts de la société Vodacom-Congo, afin de
glaner quelques informations complémentaires utiles à notre
recherche.
0.8. DELIMITATION DU SUJET
Selon Madeleine GRAWITZ, limiter son sujet, c'est
déterminé ce que l'on retient, mais c'est aussi écarter un
certain nombre de problèmes13.
Un travail scientifique doit être limité afin
d'éviter toute ambiguïté éventuelle ; il serait
facile en l'élaborant sans limite spatio-temporelle, et cela
nécessiterait beaucoup d'efforts, mais aussi les moyens financiers du
chercheur. ? Délimitation spatiale : Notre travail a eu
comme champ d'investigation, la
société de télécommunication
Vodacom-Congo oeuvrant en République
Démocratique du Congo, particulièrement la Ville
de Kinshasa.
? Délimitation temporelle : Dans le
but d'éviter toute ambiguïté, nous avons limité nos
recherches dans l'intervalle compris entre le mois de janvier 2013 et celui de
décembre 2017, soit une période de 5 ans.
0.9. DIFFICULTES RENCONTREES
Au cours de la collecte des données, nous avons connu
quelques difficultés, entre autres :
- Il nous a été difficile de trouver les
documents nécessaires pouvant nous servir d'agencer nos idées
pour aboutir à produire un travail scientifique ;
12 GRAWITZ M., Méthode des sciences sociales,
Dalloz, Paris, 1992, p.24.
13 Idem p.7.
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- Nous signalons aussi, pour acquérir les informations
auprès des cadres, agents et experts de Vodacom-Congo, certains d'entre
eux étaient méfiants et se réservaient à nos
questions.
- La pandémie à Corona virus qui nous a
interrompu et perturbé dans nos recherches pendant plusieurs mois qu'on
était cloué à la maison en confinement et sans
accès aux bibliothèques.
0.10. CANEVAS
Notre travail est subdivisé en trois chapitres, hormis
l'introduction générale et la conclusion
générale.
Le premier est consacré à la définition
des concepts de base. On a deux sections, dont la première fait l'objet
des définitions des concepts, et dans la seconde, il est question des
notions du taux de change.
Le deuxième présente la société de
télécommunication Vodacom-Congo ;
Quant au troisième, il est question d'analyser des
indices de la tarification ou indices des prix chez Vodacom-Congo.
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Premier Chapitre : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
Dans ce chapitre, nous définissons les concepts
clés utilisés dans ce travail en rapport avec notre thème
de recherche, dans le but de permettre aux lecteurs d'avoir une même
idée que nous.
Enfin, il dégage certaines théories qui
permettent de rendre le travail suffisamment clair et d'éviter toute
confusion possible.
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
1.1.1. RECOURS
Le Dictionnaire le Grand Larousse illustré 2016,
définit ce mot comme, faire appel à quelqu'un ou quelque chose ;
demander de l'aide, son concours ; se servir de quelque chose ou de quelqu'un
dans une situation ; faire usage de quelque chose, le mettre en
usage14.
Il signifie également méthode ou
procédure qu'on se servi pour arriver à un résultat.
C'est aussi demander du secours, s'adresser à quelqu'un
pour en obtenir quelque chose.
En Droit ce mot signifie15 :
- Le fait d'en appeler une tierce personne ou à une
institution, pour obtenir la reconnaissance d'un droit qui a été
méconnu.
- Fait de déférer à une autorité
administrative ou juridictionnelle un acte administratif ou une décision
de justice aux fins d'en obtenir la reformation, l'annulation ou
l'interprétation.
14 Le Dictionnaire le Grand Larousse illustré
2016, Paris, Larousse, 2016.
15 Dictionnaire Juridique Larousse, Paris, Larousse,
2015.
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1.1.2. INDICES
Généralement en statistique, un indice est un
chiffre qui quantifie le rapport d'une grandeur économique à une
valeur de référence, souvent associée à l'indice
10016.
Les indices ont pris dans la vie économique et sociale
une place considérable : indice des prix à la consommation,
indices de la production industrielle, indice du commerce extérieur,
indices boursiers, etc.
De manière générale, les indices sont des
nombres sans dimension qui permettent de faire la synthèse en un nombre
unique d'une quantité importante d'informations.
Ils facilitent la comparaison d'observations quantitatives
faites dans des situations différentes (dates, périodes, endroit,
groupes).
Ils intéressent donc à ce titre : statisticiens,
économistes, démographes ou sociologues, et plus
généralement tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre,
ont besoin de mesurer des changements dans le temps ou dans l'espace relatifs
à une ou à un ensemble de variables économiques ou
sociales17.
1.1.3. INDICES STATISTIQUES
Très souvent, l'utilisateur des statistiques est
amené à vouloir synthétiser l'évolution d'un
ensemble de variables en une seule mesure. Pour ce faire, on a mis au point des
méthodes de calcul d'indices composites ou synthétiques utiles
pour des comparaisons dans le temps mais aussi dans l'espace.
1.1.3.1. INDICE ELEMENTAIRE
On appelle indice élémentaire ou encore ratio de
prix ou de quantité, le rapport du prix ou de la quantité d'une
grandeur élémentaire, déterminée dans la situation
ou la période de référence au prix ou à la
quantité de cette même grandeur dans la situation ou la
période courante18.
16 AFRISTAT, Notions complémentaires, les
indices, module de formation n°4, p.7
17 MINGIEDI MATONDO Boaz, Statistique Descriptive, Cours
dispensé aux étudiants de 1er Graduat en Statistique,
ISS/KIN, Inédit, 2019, p.60.
18 Idem
19 OIT/FMI/OCDE/CEE-ONU/Eurostat/Banque mondiale,
Manuel de l'indice des prix à la consommation : Théorie et
pratique, Genève, Organisation internationale du travail, 2004, p.
7
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Soit X une variable quantitative. Soit xt la
valeur prise par la variable X à
la situation t et x0 la valeur prise par la
variable X à la situation 0, on appelle indice élémentaire
de la variable X à la situation t par rapport à la situation 0,
et on note I(X) t/0 le rapport défini par :
????
I(X) t/0 = ????
La situation « 0 » est dite situation de base (ou de
référence) et la situation « t » est dite situation
courante.
En pratique, un tel rapport est exprimé en pourcentage,
soit :
I(X) t/0 = ????
???? * 100
Lorsque l'indice est exprimé en pourcentage, on dit que
l'indice à la situation t est exprimé en base 100 à la
situation 0. La base (ou référence) est toujours associée
à la valeur 100 de l'indice.
La plupart du temps, les indices statistiques
élémentaires sont utilisés pour mesurer l'évolution
chronologique d'une grandeur X ; l'indice élémentaire est alors
dit indice d'évolution entre la date 0 et la date t.
1.1.3.2 INDICES SYNTHETIQUES19
Il est difficile de prendre connaissance de tous les indices
élémentaires représentant par exemple les variations de
tous les prix de détail. Pour obtenir une idée sur l'ensemble de
ces indices, il est donc nécessaire d'en déterminer un
résumé. Un indice synthétique est une combinaison
d'indices élémentaires.
Ainsi, nous reprenons quelques-uns qui nous aideront tout au
long de notre
travail :
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1° Typologie d'indices
Il existe plusieurs types d'indices qui permettent de mesurer les
variables ou grandeurs statistiques à prix constants, en ce qui nous
concerne, nous allons reprendre quelques-uns :
a) L'indice de Laspeyres :
Laspeyres propose de calculer un indice de prix en
pondérant les variations des prix par la part des dépenses
à la période de base.
b) L'indice de Paasche
Paasche propose de calculer un indice de prix en prenant les
quantités de la période courante. La part de dépenses est
donc calculée en prenant les quantités de la période
courante multipliées par les prix de la période de base.
L'indice de Paasche peut aussi être
interprété comme une moyenne harmonique des indices
élémentaires pondérés par les proportions de la
période courante.
c) L'indice de Fisher
Il serait souhaitable que les indices synthétiques
satisfont aux mêmes propriétés des indices
élémentaires. Or, les indices de Laspeyres et de Paasche ne
satisfont pas ces propriétés. Dans le cas de la
réversibilité, l'indice de Laspeyres devient un indice de Paasche
et vice versa.
Fisher a proposé un indice qui satisfait à la
propriété de réversibilité. Il prend la moyenne
géométrique des indices Laspeyres et Paasche.
1.1.4. STATISTIQUE
Même si le terme de « statistique » est
généralement considéré comme datant du
XVIIIe siècle, le recours à cette discipline remonte
à un passé bien plus éloigné. On fait en effet
souvent référence à la collecte de données en Chine
en 2238 av. J.-C. concernant les productions agricoles, ou encore en
Égypte en
1700 av. J.-C. en référence au cadastre et au
cens.
La collecte de données à des fins descriptives
est ainsi bien ancienne, mais ce n'est qu'au XVIIIe siècle
qu'est apparue l'idée d'utiliser les statistiques à des
20 Cité par MINGIEDI MATONDO Boaz,
Statistique descriptive Cours dispensé aux étudiants de 1er
Graduat en Statistique, ISS/KIN, Inédit, 2019.
Page | 21
fins prévisionnelles. Ce fut le cas en
démographie où les statistiques collectées lors des
recensements de la population ont permis l'élaboration de tables de
mortalité en Suède et en France.
Du côté des mathématiciens, les recherches
sur le calcul des probabilités se sont développées
dès le XVIIe siècle, au travers notamment des travaux
de Fermat et Pascal. Même si Condorcet et Laplace ont proposé
quelques exemples d'application de la théorie des probabilités,
ce n'est qu'au cours de la deuxième moitié du XIXe
siècle, grâce aux travaux de Quételet, que l'apport du
calcul des probabilités à la statistique fut réellement
mis en évidence, conduisant ainsi aux prémices de la statistique
mathématique. Cette dernière s'est ensuite largement
développée à la fin du XIXe siècle et
dans la première moitié du XXe siècle.
Par la suite, grâce notamment aux progrès de
l'informatique peu avant la deuxième moitié du XXe
siècle, de nouvelles méthodes d'analyse ont vu le jour, comme
l'analyse multidimensionnelle permettant d'étudier de façon
simultanée plusieurs types de données. La deuxième
moitié du XXe siècle est aussi la période
durant laquelle plusieurs courants de pensée en statistique
s'affrontent, notamment autour de la notion de probabilité.
De ce qui précède, nous pouvons définir
la statistique comme étant la science qui a pour but de faire
connaître l'étendue, la population, les ressources agricoles et
industrielles d'un État.
Achenwall, qui vivait vers la fin du milieu du
XVIIIe siècle, est généralement
considéré comme le premier écrivain systématique
sur la statistique, et on dit que c'est lui qui lui a donné son nom
actuel.
Par ailleurs, plusieurs auteurs ont défini le mot
« statistique » dont nous reprenons quelques-uns20 :
- Selon Antoine Augustin COURNOT (1843), la statistique est la
science qui a pour objet de recueillir et de coordonner des faits nombreux dans
chaque espèce, de manière à obtenir des rapports
numériques sensiblement indépendants des
Page | 22
anomalies du hasard et qui dénotent l'existence des
causes régulières, dont l'action s'est combinée avec
celles des causes fortuites.
- La statistique est l'ensemble des procédés ou
méthodes qui visent à la description quantitative des ensembles
nombreux (G. CALOT)
- Pour LUSAMBA DIKASA, la statistique est l'ensemble des
méthodes et procédures utilisées pour collecter,
organiser, analyser et synthétiser les données ainsi que pour en
tirer des conclusions scientifiques.
- La statistique est une méthode qui a pour but de
décrire et non, du moins en elle-même d'expliquer ; c'est un outil
de connaissance ; elle facilite l'exercice du jugement, elle ne se substitue
pas au jugement lui-même.
- La statistique est une méthode d'analyse quantitative
donnant des informations chiffrées : elle a pour support le nombre.
- La statistique ne s'intéresse qu'aux ensembles
nombreux. Sans doute, en tant que méthode d'analyse, la statistique peut
être appliquée à l'étude d'ensembles dont la taille
est quelconque. Mais les résultats qu'elles fournissent ne prennent un
caractère de stabilité et de généralité que
si l'ensemble est assez important.
- La statistique est une science avec ses lois, ses
méthodes, ses techniques qui traite les informations ou les
données collectées21.
En effet, la statistique est soit descriptive, soit inductive
:
a) STATISTIQUE DESCRIPTIVE (OU DEDUCTIVE)
La statistique descriptive permet d'étudier
quantitativement une situation et fournir des renseignements précis en
vue de prendre des mesures adéquates.
b) STATISTIQUE INFERENTIELLE (OU INDUCTIVE)
La statistique inductive joue un rôle fondamental dans
la recherche scientifique. Elle procède toujours par induction ou par
l'application du raisonnement inductif à partir d'une étude
portant sur un nombre de cas limités.
21 IBUDI, Notes du cours des techniques de collecte
des données, ISS/KIN, Inédit, Kinshasa, 2019, p.2.
Page | 23
On finit par généraliser les conclusions
à tous les cas existants (notion de l'échantillonnage).
C'est l'ensemble des méthodes qui permettent de faire
des prévisions, des interpolations sur une population à partir
des résultats recueillis sur un échantillon.
Nous utilisons des raisonnements inductifs c'est-à-dire
des raisonnements de passage du particulier au général. Cette
statistique utilise des repères de référence qui sont les
modèles théoriques (lois de probabilités)22.
Cette statistique nécessite la recherche
d'échantillons qui représentent le mieux possible la
diversité de la population entière ; il est nécessaire
qu'ils soient constitués au hasard ; on dit qu'ils résultent d'un
tirage non exhaustif.
L'étude sur échantillon se justifie pour
réduire le coût élevé et limiter la destruction
d'individus pour obtenir la réponse statistique.
1.1.5. STATISTIQUES
Ce terme au pluriel signifie les chiffres, les informations
chiffrées, les données numériques obtenues grâce
à des observations systématiques.
1.1.6. ETUDE
Selon le Dictionnaire Larousse, le mot étude se
définit comme un travail intellectuel afin d'apprendre ou de comprendre
; effort pour acquérir des connaissances, apprentissage, travail pour
apprendre ou approfondir des savoirs, connaissances acquises, soin particulier
que l'on apporte à quelque chose, affectation ou recherche ; effort
d'application orienté vers l'acquisition ou l'approfondissement de
connaissances ;
Ce mot au pluriel (études) est l'ensemble des travaux
et exercices nécessaires à l'acquisition ou au
développement des connaissances, effectués dans le cadre d'une
institution scolaire ou universitaire23.
22 IMMEDIATO H., LICENCE Scientifique, Statistiques,
UCLB, Bruxelles, 2015, p.2. 23 Le Dictionnaire le Grand Larousse
illustré 2016, Op. Cit.
Page | 24
C'est aussi un travail de recherche, de mise au point d'une
question, d'un
projet.
I.1.7. TARIFICATION
Le mot tarification vient du mot tarif, ce dernier qui est un
tableau du prix des produits ou services, du montant des taxes et
impôts.
C'est aussi l'ensemble des prix, action de tarifer, de fixer par
un tarif les prix à payer.
Fixer d'après un tarif le montant de certains droits, le
prix d'une marchandise, la rémunération d'un service ; soumettre
à un tarif ; rémunérer quelqu'un en évaluant le
prix de ses services24.
I.1.8. CARTES PREPAYEES
Les cartes prépayées sont des instruments de
paiement permettant l'accès à des services, dont les plus
populaires sont : les services de téléphone (mobile ou abonnement
dans le temps).
Elles sont destinées à des clients utilisant
leurs téléphones mobiles, et le plus souvent pour recevoir des
appels. D'où, elles stockent le plus souvent de la monnaie
électronique25.
Une carte prépayée est une carte qui permet de
payer des achats pour un montant défini à l'avance. Elle peut
aussi être utilisée pour des achats sur Internet.
Il existe plusieurs types de cartes prépayées.
Elles peuvent prendre différentes formes : chèque-cadeau, coupon
à imprimer, carte virtuelle, etc.
Leur support peut varier : plastique, papier, carton, etc.
Elles peuvent utiliser différentes technologies : puce, bande
magnétique, compte virtuel, etc.
24 Idem
25 GERRARD L., L'importance des cartes
prépayées, éd Nathan, Paris 1998, p. 98.
Page | 25
En effet, une carte prépayée est une carte,
chèque d'un certificat ou tout autre instrument qui permet de se
procurer des biens ou des services en échange d'un paiement de
l'effectué. Tels que :
- La carte de téléphonie cellulaire ;
- La carte de transport en commun ;
- La carte de crédit prépayée ;
- La carte cadeau valide dans un commerce précis ;
- La carte échangeable contre un bien ou service
particulier.
SECTION 2 : NOTION SUR LE TAUX DE CHANGE
a) Définition
Le taux de change est une manifestation aux agents
économiques de prix de la monnaie d'un pays exprimé par rapport
à la monnaie d'un autre pays : c'est le prix qui permettant
d'évaluer l'évolution de la situation économique.
L'opération de change peut se comprendre comme un prix
établi sur le marché du change : c'est le prix exprimé
sous forme de relation entre deux unités monétaires d'un titre de
créance sur l'étranger exigible à vue.
Ainsi, le taux de change est compris comme le prix qui permet
d'une part l'achat et d'autre part la vente des devises entre elles. Le prix
d'une monnaie étrangère dans un pays donné permet le
développement aisé des échanges entre leurs populations
impliquées dans le commerce international.
Sur un marché de change, interviennent plusieurs agents
avec des buts différents et donc de manière dispersée.
Chacun en visant ses propres intérêts choisit le mode de
conversion qui lui est favorable.
Toutes ces définitions montrent clairement que la
relation entre les devises n'est possible que grâce à un
intermédiaire qui est le cours de change. Ces différents
arguments exhibent en fait la même pensée mais sous des horizons
différents. C'est ainsi que les auteurs distinguent une
variété des taux de change selon les besoins des
opérations économiques à amorcer.
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b) TYPES DES TAUX DE CHANGE
b.1. Taux de Change nominal
Le taux de change nominal est considéré comme
le prix relatif de deux monnaies sans tenir compte de la conjoncture. Ce taux
peut être modifié par le changement de l'offre ou de la demande
des monnaies, même si le prix peut aussi l'affecter dans une faible
proportion.
Nous pouvons le constater par exemple face à
l'évolution en R.D.C, le prix du dollar en Franc Congolais était
de 500,66 FC en décembre 2007 et de 510FC pour les biens et services.
(Banque Centrale du Congo).
Une appréciation de la monnaie congolaise est aussi
une augmentation du prix de la monnaie congolaise en monnaie
étrangère ; alors qu'une dépréciation en est une
diminution. Une appréciation de la monnaie nationale correspond à
une baisse du taux de change par rapport à une devise
considérée. Lorsque l'on cherche à avoir le prix absolu de
deux monnaies, on fait appel au taux de change réel.
b.2. Taux de Change réel
Le taux de change réel entre deux monnaies est une
mesure synthétique de prix des biens et services d'un pays par rapport
à l'autre. Les taux réels sont très importants pour
quantifier les déviations vis-à-vis de la parité de
pouvoir d'achat mais il permet d'analyser les conditions
macroéconomiques de la demande et de l'offre dans une économie
ouverte.
Ceci nous conduit à dire que le taux de change tel
qu'observé en RDC est le prix du panier des biens, il détermine
la différence de marge en terme de taux nominal et du niveau de prix.
Cependant, le taux de change dollar Américain-franc
Congolais peut être compris comme le prix en dollar du panier des biens
Congolais en dollar par rapport au panier Américain.
Les taux de change nominaux et réels sont les moyennes
pondérées des taux d'un pays vis-à-vis du reste du monde,
et en pratique vis-à-vis des principaux
Page | 27
partenaires commerciaux. Ces deux taux sont fondamentaux dans
la stabilité de la monnaie d'une nation en se rattachant à la
tendance macroéconomique du pays.
Mais la stabilité des relations économiques sur
le plan international ainsi que sur le plan national coordonnée par la
banque centrale, est rendue possible avec la fixation d'une
référence « le taux de change fixe ».
b.3. Le Taux de Change Fixe
Le taux de change fixe est observable dans des pays où
la banque centrale offre la monnaie à un prix fixe et achète l'or
à un prix plus ou moins équivalent.
Lorsque le cours de change de la monnaie est fixé ou
déterminé en terme d'or, toutes choses restant égales par
ailleurs, toutes les monnaies ont un taux de change fixe les unes contre les
autres.
L'appréciation ou la dépréciation de la
monnaie dépend dans ce cas du volume des échanges sur les
marchés des biens et services.
La banque ne peut modifier ce taux que lorsque la
quantité de la monnaie détenue par elle a sensiblement
diminué et la seule voie de sortie favorable est le recours au taux
flottant qui est momentané.
b.4. Le Taux de Change flottant
Le taux de change flottant permet au taux de flotter sans
problème pendant un temps déterminé afin de stabiliser le
niveau de négociation de la monnaie sur les marchés libres.
Ce taux de change libre se détermine par le jeu des
forces concurrentielles de l'offre et de la demande de monnaie.
Ce type de taux de change est difficilement contrôlable
par les autorités monétaires ; et pour y faire face, ils font
appel au taux glissant. La détermination du type de change est une
question de choix de politique monétaire d'un pays.
Page | 28
b.5. Le Taux de Change glissant
Le taux de change glissant permet de faire évoluer le
taux de change à un rythme contrôlé, de manière
automatique ou délibérée.
Ce taux assure une stratégie de stabilisation pour les
échanges et les payements internationaux et facilite des ajustements
à long terme.
Lorsque la banque a réajusté sa quantité
qu'elle peut offrir et pour lui permettre de suivre le mouvement sur le
marché libre, elle met en place la politique du taux flexible.
b.6. Le Taux de Change flexible
C'est un taux de change déterminé par le
mécanisme né sur le marché libre sans aucune intervention.
A ce niveau, chaque pays serait libre de laisser le taux de change s'ajuster
à la situation économique. Ce taux rend moins intolérable
les effets de l'inflation et rigide la fixation de prix des biens et services.
Dans un pays où ce taux de change est d'application, l'Etat ou la banque
centrale a du mal à introduire une politique pour évaluer et
contrôler l'évolution de l'économie.
b.7. Le Taux de Change au comptant et le Taux de
Change à terme
Le taux de change au comptant est un taux utilisé dans
les transactions en devise au comptant. Les transactions en gestion prennent
deux jours pour se réaliser car dans la plupart de cas, il faut deux
jours pour que les ordres de payements tels que les chèques soient
compensés à travers le système bancaire.
Lorsque la date de validation peut être de plus de deux
jours, dans ce cas, le cours utilisé dans les transactions pareilles est
appelé à terme.
Ces deux taux ne sont pas égaux mais sont proches. Les
opérateurs préfèrent s'engager dans les opérations
effectuées sous un taux de change au comptant, car présentant
moins de risques.
En fait, la tension est forte de rendre prévisible son
change en utilisant tel ou tel autre taux et malgré le risque de crise.
Mais cette politique fait courir le risque d'une progressive
surévaluation du taux et les crises ont presque toutes
été
Page | 29
liées à un change réel trop
élevé ou en appréciation constante. Cette politique n'a
pas su maîtriser le risque que courent les intervenants au marché
des changes.
b.8. Taux de Change au certain
La cotation au "certain" consiste à donner le nombre
d'unités monétaires étrangères équivalent
à une unité de monnaie locale, c'est-à-dire, un Franc
Congolais vaut combien de dollars américains.
b.9. Taux de Change à
l'incertain
Le taux de change "à l'incertain" indique le nombre
d'unités monétaires locales correspondant à une
unité de monnaie étrangère.
Lorsque le Franc Congolais s'apprécie contre les autres
devises, son cours coté au certain s'élève ; en revanche,
son cours coté à l'incertain diminue.
Page | 30
Conclusion partielle
Dans ce premier chapitre, nous avons défini les termes
relatifs au sujet de notre recherche, pour faciliter aux lecteurs d'avoir une
bonne compréhension.
Il a apporté un éclaircissement sur le contenu que
nous donnons aux concepts utilisés dans ce travail, et nous avons mis
l'accent sur la notion du taux de change.
Toutes ces différentes sortes des taux ci-haut
mentionnées sont applicables sur le marché de change et les
intervenants sur ce marché choisissent le taux qui pourra jouer à
leur faveur.
Page | 31
Deuxième Chapitre : PRESENTATION DE
VODACOM-CONGO
Ce chapitre se consacre à la présentation de la
société Vodacom-Congo et les services y afférents.
2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Vodacom-Congo se localise dans quatre places
stratégiques dans la ville de Kinshasa :
- VODACOM PLACE : (VODAPLACE) se trouve dans
la commune de la Gombe, le long du boulevard du 30 juin, en face de la
Direction Générale des Migrations.
- VODACOM CORPORATE Park (Siège
social), situé au numéro 3157 du boulevard du 30 juin en face du
cimetière de la Gombe au deuxième étage de l'immeuble de
la société « MOBIL OIL ».
- VODACOM HOUSE (département des
opérations) appelé aussi VODAHOUSE, se trouve sur l'avenue de la
justice dans commune de la Gombe et à côté des bureaux de
ladite commune.
- VODACOM SQUARE (Direction commerciale)
appelé aussi VODASQUARE, situé sur l'avenue Colonel LUKUSA dans
la commune de la Gombe, à coté de station COBIL (ex garage
IVECO).
Vodacom Congo a des bureaux et des Points de ventes
(VODASHOPS) sur toute l'étendue de la RDC.
2.2. APERÇU HISTORIQUE
Vodacom vient des initiales «
Voice Data Communication
». Il est désigné en RDC sous le sigle de Vodacom Congo RDC.
Vodacom est une société sud-africaine créée par
Monsieur Alan Knott Craig (Chief Executive Officer de Vodacom Group PTY Ltd),
qui eut la vision de lancer le réseau de téléphonie
cellulaire en Afrique du Sud alors qu'il travaillait encore chez Telkom
Company.
Page | 32
Le réseau Vodacom fut officiellement lancé en
premier lieu en RSA, le 01 Juin 1994, mais le système GSM a
réellement pris son envol au moment où la compagnie a introduit
le système de la carte prépayée en novembre 1996.
Vodacom group PTY Ltd (Propriety Limited) est une holding
constituée de plusieurs filiales notamment :
- Vodacom DRC - Vodacom Lesotho - Vodacom South Africa - Vodacom
Tanzanie
Vodacom Congo RDC est issu d'une joint-venture entre la
société Vodacom International Holding et CWN (Congolese Wireless
Network). Cette dernière est le premier pourvoyeur de la
téléphonie cellulaire GSM en RDC mais il apparaissait clairement
aux yeux des consommateurs de ses services que ce groupe était
limité en moyen. En plus, son service allait se
détériorer.
Pour l'Etat congolais, le fameux défi d'une couverture
totale du territoire national était loin d'être atteint. En plus,
le taux général d'utilisateurs par rapport à la population
était très écarté, soit cent milles
téléphones portables pour près de 60 millions
d'habitants.
Vodacom International Ltd est donc venu s'implanter en RDC
après l'accord de partenariat signé avec la CWN, car la RDC
représentait un marché potentiel non négligeable en
dépit de l'environnement économique de l'époque, le 24
Octobre 2001.
C'est en fait cet accord de partenariat qui a
débouché sur la création de Vodacom Congo RDC, le 26
Novembre 2001. Cette entreprise est implantée en RDC depuis le
1er Mai 2002 avec, au départ, un effectif d'une soixantaine
d'employés.
Du côté de Vodacom International Ltd, la RDC
représente toujours un marché potentiel avec sa population
estimée à plus de quatre-vingt-cinq millions d'habitants.
- Lecture de la Bible : en composant un sms avec
le mot clé « Bible » suivi du livre, du chapitre et du verset
et en l'envoyant au 4000.
Page | 33
Par ailleurs, l'objectif d'une couverture totale du territoire
national, qui est un slogan chez Vodacom, s'est révélé
être un atout pour cette entreprise qui était en train de naitre.
En deux ans d'implantation, Vodacom Congo RDC desserrait plus de soixante-dix
villes de la RDC et comptait déjà, en mai 2004, plus de 720 mille
abonnés. Aujourd'hui, il est à plus de dix millions
d'abonnés.
2.3. NATURE JURIDIQUE
Vodacom Congo (RDC) est une Sociétsé
Privée à Responsabilité Limitée. Il est régi
les statuts de l'accord de partenariat signé entre Vodacom International
Ltd et The Congolese Wireless Network (CWN) le 24 octobre 2001.
Aux termes de cet accord de partenariat, les parts d'actions
entre Vodacom International Ltd et son partenaire CWN sont ventilées de
la manière suivante : le premier, qui est une filiale de Vodacom Group
de la RSA, a une part d'actions évaluée à 51 % alors que
CWN prend les 49 % restants. Le capital de Vodacom Congo RDC est de 76,5
million de $ US.
Il est important de souligner à cette étape de
la présentation de Vodacom Congo (RDC) Sprl que la date officielle de la
naissance de cette organisation au niveau statutaire est le 11 décembre
2001.
2.4. PRODUITS ET SERVICES
En dehors des services ordinaires de réception et
d'émission d'appels, Vodacom Congo offre d'autres services dont
près de la moitié constituent des innovations Vodacom.
Avec Vodacom le téléphone a cessé
d'être un simple instrument d'émission des appels vocaux. Il
remplit désormais certaines fonctions au développement de
nouvelles applications tels que :
- Fax et Data : permet de nombreuses
applications telles que l'envoi et la réception des Fax et l'utilisation
du web avec toutes ses applications.
Page | 34
- Internet : permet de réaliser une
connexion à l'Internet via un téléphone portable Gsm
contenant une SIM Vodacom. Aujourd'hui il est encore facile avec la connexion
à la fibre optique.
- Blague du jour : consiste pour
l'abonné à recueillir sur son téléphone, une blague
pour égayez sa journée.
- Taux de change : pour accéder au
taux de change du jour, selon la place ou le lieu de change de votre choix.
Faites « Taux listes », puis envoyer au 4000 ; ensuite, faites par
exemple taux BCC.
- Sms vers E- mail : pour l'envoi des sms
à une adresse électronique. Composez un sms avec en premier lieu
l'adresse e-mail de votre correspondant puis espacez, composez votre message et
envoyez-le au 4000.
- E -mail vers sms : service qui vous permet
de recevoir ou de lire sur votre téléphone mobile des e-mails
directement à votre numéro de téléphone.
- Consultation résultats EXETAT par sms
: application mise au point par Vodacom Congo pour permettre à
ses abonnés de consulter ou obtenir des résultats des examens
d'Etat par sms.
- Prière du jour : permet d'avoir
accès à la pensée du jour par une église ou un
pasteur.
- M-Pesa : est un système de micro
financement et de transfert d'argent par téléphone mobile,
lancé par Vodacom en 2012. Il permet eux utilisateurs en possession
d'une carte d'identité ou d'un passeport de déposer, retirer, et
transférer aisément de l'argent grâce à un appareil
mobile de type téléphone portable.
Ce service permet aux utilisateurs de déposer de
l'argent sur un compte stocké sur leur téléphone portable
et d'en envoyer en utilisant un numéro d'identification personnelle PIN
et un sms sécurisé. Cela permet de payer des biens et des
services et de réclamer des versements réguliers. Les usagers
se
Page | 35
voient prélever une petite commission lorsqu'ils
envoient ou retirent de l'argent avec le système26.
- Masquage de numéro : Vodacom vous
donne la possibilité de masquer votre numéro de
téléphone sur l'écran de votre correspondant ;
c'est-à-dire, votre nom ou numéro sera caché et il
affichera, l'écran appel masqué, appel privé ou appel
inconnu selon le type de téléphone que vous utilisez.
- Recharge-me request : un consommateur peut
demander de crédit par le système de « recharge me request
» a un autre, et ce dernier peut le lui transmettre ; la demande de
crédit en tapant le code : * 240 * numéro du
correspondant*montant du crédit demandé # OK ou Valider.
- Bip call : permet de biper un autre
correspondant lorsque vous êtes à court de crédit.
- Le Roaming international : ce service vous
permet d'utiliser votre SIM ou votre numéro dans quelques pays autres
que la RDC.
- Horaire de vols : vous donne le programme
des vols des compagnies d'aviations oeuvrant en RDC.
Comme il est pratiquement impossible que tout le monde puisse
se doter d'un téléphone personnel, Vodacom a
développé à travers l'ensemble de la République des
cabines publiques modernes permettant à toutes les couches sociales de
communiquer avec les correspondants de leur choix et d'accéder ainsi au
service public de télécommunication.
Chez Vodacom, les cartes prépayées sont
disponibles sous forme de carton, de papier (respectivement en valeur de 100$,
50$, 10$, 5$, 2$, 1$, 0.50$, 0.25$) ou sous forme électronique (pour
toute valeur allant de 10 cents, soit 0.10$, à l'infinie).
26
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/M-pesa,
consulté le 20 Juillet 2020, à 10h30'.
Page | 36
2.5. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE
Au niveau de son organisation effective et
régulière, Vodacom Congo est pourvue d'une double structure,
organique et fonctionnelle, qui permet des servir ses abonnés comme il
se doit. Elle assure à ses actionnaires la satisfaction et la
fierté de leur investissement.
2.5.1. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
La structure organique de l'entreprise Vodacom est
dotée d'un Conseil d'Administration et d'une Direction
Générale.
a) Le Conseil d'Administration
Il est dirigé par un président du conseil qui fait
rapport à l'assemblée des associés.
b) La Direction
Générale
Elle est dirigée par un Directeur Général
qui s'occupe de la gestion de l'entreprise. Celui-ci présente les
intérêts des Associés majoritaires de Vodacom
international.
2.5.2. STRUCTURE FONCTIONNELLE
La structure fonctionnelle de l'entreprise Vodacom est
dotée de la Direction des Ressources Humaines, la Direction de la
Facturation et de l'Information, la Direction Technique, la Direction des
Ventes, Direction du Marketing, la Direction Financière, et la Direction
Judiciaire.
a) La Direction Générale Adjointe
:
Elle épaule la Direction Générale dans
la gestion quotidienne de l'entreprise. Elle représente les
intérêts des Associés minoritaires de congolais (Congolese
Wirilen Network).
b) La Direction des Ressources Humaines
:
Elle s'occupe de la gestion administrative et sociale des
agents de Vodacom Congo. Elle se consacre aussi du recrutement des nouvelles
unités, à la formation et au recyclage du personnel de
Vodacom.
Page | 37
c) La Direction de la Facturation et de
l'Information :
Elle a pour mission d'assurer la facturation des produits
vendus (appareils téléphoniques, cartes SIM et cartes
prépayées), de centraliser les données de l'entreprise
tout comme en amont qu'en aval.
d) La Direction Technique :
Elle est chargée de la maintenance des
équipements, du charriot automobile de l'entreprise. Elle s'occupe
également de la gestion technique de toutes les villes et
localités couvertes par Vodacom Congo.
e) La Direction des Ventes :
Elle a pour mission d'organiser la communication des produits
Vodacom, supervise aussi la promotion de tous ses produits.
f) La Direction de Marketing :
Dans le souci de rendre service efficace aux consommateurs ou
abonnés, plus que les concurrents, la Direction des Marketings
développe des stratégies de marketing.
g) La Direction Financière :
Elle s'occupe de la gestion financière de l'entreprise
ainsi que de la
coordination des différents services placés sous
sa tutelle il s'agit :
- Service de contrôle de gestion ;
- Service de comptabilité ;
- Service de trésorerie
h) La Direction Juridique :
Elle est chargée du traitement de tous les aspects
juridiques de Vodacom Congo.
DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR GENERAL ADJOINT
ASSISTANT DU DIRECTEUR GENERAL
ASSISTANT DU DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR MARKETING
DIRECTEUR JURIDIQUE
DIRECTEUR FINANCIER
DIRECTEUR DES VENTES
DIRECTEUR TECHNIQUE
DIRECTEUR
DE LA FACTURATION ET INFORMATION
DIRECTEUR
DES RESSOURCESHUMAINES
Source : Vodacom Congo
Page | 38
2.5.3. ORGANIGRAMME DE VODACOM CONGO
Page | 39
1° Le Directeur Général :
Le Directeur Général de Vodacom Congo est
communément appelé « Managing Director ». Il a la
lourde charge de concevoir, de coordonner et de présider des
réunions de coordination. Le D.G. de Vodacom Congo est assisté
par un directeur adjoint de qui il reçoit directement les rapports.
2° Le Directeur Général Adjoint
:
Le Directeur Général Adjoint est appelé
« Deputy Managing Director » est l'intérimaire administratif
et fonctionnel du directeur général. Il représente la
société pour toutes les questions politiques et initie les
activités sociales de la société envers le tiers et
personnes vulnérables.
3° Le Directeur des Ressources Humaines
:
Le Directeur des Ressources Humaines s'occupe de
l'évolution du rendement en encouragent ou en prenant des mesures
correctives en cas de nécessité. Son rôle est de s'assurer
qu'il n'existe aucune barrière qui puisse empêcher à
l'employé d'accomplir ses tâches, de fournir des ressources
nécessaires pour le bon déroulement du travail et de s'assurer
que l'employé a reçu une bonne formation.
4° Le Directeur de la Facturation, de l'Informatique
et de la technologie :
Le département de la facturation, de l'informatique et
de la technologie communément appelé « Billing and it »
constitue une interface entre les consommateurs finaux (qui sont sur le plan
interne, les différents départements et services de la
société et sur le plan externe, ses clients).
5° La Direction Technique :
La Direction Technique communément appelé «
Operation » s'occupe de tous les aspects techniques de la
société :
- la planification du réseau,
- la gestion des défaillances,
- la supervision et le monitoring du réseau,
Page | 40
- la gestion des configurations et administration du
réseau. 6° La Direction Financière :
Vodacom Congo compte au sein de cette direction quatre
divisions en vue d'atteindre ses objectifs financiers. Chacune de ces quatre
divisions a une attribution bien déterminée.
7° La Direction Juridique :
Appelée aussi « Legal Regulatory », elle
s'occupe de tous les aspects juridiques de Vodacom Congo et de la
réglementation par rapport aux textes juridiques et aux lois en vigueur
en RDC.
Cette direction a aussi une mission de la gestion juridique de
l'interconnexion du réseau avec des partenaires concurrents de la
communication.
8° La Direction de Marketing :
Tous les aspects de marketing de Vodacom Congo, à
savoir : l'étude du marché, la sponsorisation, les
événements sont gérés par la Direction de
marketing. Dans plusieurs aspects de l'étude du marché, la
Direction de marketing consulte et travaille en collaboration efficace avec la
Direction commerciale.
Le grand succès de Vodacom Congo tient en partie
à son efficacité marketing. Grâce au travail de
positionnement bien mené dès le lancement, le service marketing
de Vodacom Congo est l'un de plus innovants que notre pays n'a jamais connu.
Les pubs de Vodacom Congo basées sur des concepts novateurs et mettant
en premier position les valeurs du pays, ont tôt fait d'accrocher et de
modifier la perception du public congolais, au point de le pousser à
rejoindre en masse le réseau qui offre en plus le meilleur service et la
meilleure qualité.
9° La Direction des Ventes :
La vente et la distribution des produits dans les shops et les
distributeurs (Super Dealers) est gérée par la Direction des
ventes et communément appelé Sales qui est subdivisé en
quatre sous directions dont la Direction commerciale.
Page | 41
2.6. PRESENTATION DE LA DIRECTION COMMERCIALE
Le Département des Sales de Vodacom Congo est
divisé en quatre divisions, à savoir :
- Développement des ventes et de la distribution (Sales
and Distribution
Developpement) ;
- Téléphone Public ou Cabine
téléphonique (Public Phone) ;
- Entreprise (Corporate) ;
- Marketing commercial (Trade Marketing).
2.6.1. Développement des ventes et de la
distribution : Cette Division a pour attributions essentielles :
- La réalisation du revenu de la société
tel qu'exigé par le Management à travers les chiffres (targets)
fixés dans le plan d'affaires de Vodacom Congo.
- La gestion de la vente des produits et services de Vodacom
Congo (de la planification à la réalisation des objectifs des
ventes).
- La distribution des produits Vodacom sur toute l'étendue
de la RDC.
- La gestion des distributeurs (super dealers) et
localisé les distributeurs agrées sur toute l'étendue de
la RDC.
- S'assurer de la disponibilité des produits Vodacom
Congo partout où le signal Vodacom Congo passe.
2.6.2. Téléphone Public ou Cabine
téléphonique publique :
Comme nous l'avons déjà dit ci-haut ; tout le
monde n'a pas la possibilité de se procurer un téléphone
portable ou de recharger son téléphone à un moment
donné.
C'est le public Phone qui gère encore tous les
opérateurs des cabines publiques à travers la RDC, des groupes de
Super dealers dont la mission essentielle est de déployer les cabines
publiques partout où le signal du réseau Vodacom passe.
Page | 42
2.6.3. Entreprise (Corporate) :
Cette division s'occupe essentiellement des abonnés en
mode de facturation qui sont des particuliers, les entreprises publiques ou
privées, les institutions et organismes internationaux sont liés
à Vodacom Congo par un contrat.
Cette Division se subdivise en deux : le service d'acquisition
et le service de rétention.
1° Service d'acquisition
Ce service est constitué d'un Manager, de quatre
Délégués Commerciaux qui sont sur terrain pour
acquérir des nouveaux clients sur le réseau Vodacom. Ces nouveaux
clients seront libres de choisir le type de contrat d'abonnement. Parmi les
types de contrat d'abonnement nous avons :
a) Malachite qui est un plan tarifaire
simplifié destiné à des clients utilisant leur GSM (groupe
spécial mobil) pour appeler à n'importe quelle heure avec des
tarifs variables en fonction des heures.
b) Diamant qui est l'idéal pour les
personnes qui appellent souvent localement avec un tarif adapté.
c) Platine qui est l'idéal pour les
personnes qui appellent à l'international avec un tarif
adopté.
d) Reflex Go permet de recharger son compte
avec des cartes repayées à tout moment, ce produit est hybride et
est réservé à ceux qui consomment entre 30 et 140$ par
mois.
e) Reflex Pro est un système hybride
qui allie la flexibilité de recharge d'un prépayé avec les
avantages de facturation d'un abonnement. Il destiné à ceux qui
consomment une somme supérieure à 150$ par mois.
Page | 43
2° Le service de rétention :
Ce service a pour rôle de gérer les relations des
clients déjà acquis sur le réseau étant
donné que la société Vodacom n'a pas le monopole du
marché.
Il convient de signaler que le service rétention
s'occupe des clients qui ont une consommation mensuelle d'au moins 1000 $ ; la
rétention s'occupe au moins de 300 entreprises réparties entre
trois conseillés qui visitent régulièrement les clients
pour éviter une perte de clients, car le coût d'acquisition d'un
client qui était sur le réseau est cher.
2.6.4. Marketing commercial (Trade Marketing):
Cette division travaille en étroite collaboration avec
le département de la facturation, de l'informatique et de la technologie
en termes de nouveaux produits.
C'est elle qui s'occupe de l'aspect commercial des produits et
service lancé ou à lancer par Vodacom.
Page | 44
Conclusion partielle
Nous venons de faire la présentation de la
société Vodacom Congo RDC, dans ce chapitre, nous retenons que
Vodacom Congo RDC est une Sprl issue d'une joint-venture entre Vodacom
International Ltd et CNW. Ces deux groupes gardent respectivement 51% pour le
premier et 49% pour le deuxième en terme des actions.
Actuellement, cette entreprise couvre près de 75 villes
de la RDC et compte plus de 10 millions d'abonnés. Vodacom Congo RDC se
lance le défi de couvrir près des 80% du territoire national de
la RDC et pourra compter environ 15 millions d'abonnés.
Page | 45
TROISIEME CHAPITRE : PRESENTATION DES DONNEES
ET ANALYSE DES INDICES
Dans ce chapitre, abordons le vif de notre sujet, il est
question de tenter de démontrer comment le taux de change influence les
prix des cartes prépayées du réseau
téléphonique Vodacom-Congo ; de calculer les indices statistiques
avec comme année de base ou de référence 2013.
3. 1. EVOLUTION DU TAUX DE CHANGE
TABLEAU 1 : EVOLUTION DU TAUX DE CHANGE DE 2013 A 2017
MOIS
|
ANNEE
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
JANVIER
|
915,96
|
927,77
|
925,4
|
928,25
|
1 249,08
|
FÉVRIER
|
917,84
|
927,37
|
925,29
|
930,02
|
1 299,03
|
MARS
|
917,22
|
926,01
|
925,58
|
936,15
|
1 339,97
|
AVRIL
|
917,47
|
924,29
|
925,46
|
945,33
|
1 385,24
|
MAI
|
918,85
|
924,77
|
924,77
|
951,92
|
1 418,18
|
JUIN
|
918,44
|
925,03
|
925,61
|
963,75
|
1 461,65
|
JUILLET
|
918,05
|
924,07
|
925,5
|
990,98
|
1 569,81
|
AOÛT
|
917,98
|
924,58
|
925,57
|
1 010,48
|
1 548,27
|
SEPTEMBRE
|
919,26
|
924,29
|
926,26
|
1 033,91
|
1 561,44
|
OCTOBRE
|
923,24
|
925,05
|
927,33
|
1 087,72
|
1 570,84
|
NOVEMBRE
|
925,13
|
924,34
|
927,75
|
1 144,80
|
1 579,06
|
DÉCEMBRE
|
926,63
|
925,14
|
927,31
|
1 200,33
|
1 589,67
|
Source : BCC
Ce tableau donne la valeur d'un dollar Américain en
franc Congolais pour chaque mois et par année.
Au cours de l'année 2013 qui est notre année de
base. Il ressort que le taux de change a évolué entre 916 FC et
927 FC pour un dollar Américain ; pour 2014, il a été de
925fc minimum et au maximum 928 FC pour un dollar Américain ; en 2015,
on remarque une légère stabilité que 2014, il a
évolué presque de la même façon ; contrairement en
2016, le taux de change a frôlé la barre de 1200 FC pour un dollar
Américain ; quand en 2017, il a été de 1250 FC minimum et
il a grimpé autour de 1600 FC pour un dollar Américain.
Page | 46
TABLEAU 2 : MOYENNE DU TAUX DE CHANGE TRIMESTRIEL en FC
|
ANNEE
|
TRIMESTRE
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
PREMIER TRIMESTRE
|
917
|
927
|
925
|
931
|
1296
|
DEUXIEME TRIMESTRE
|
918
|
925
|
925
|
954
|
1422
|
TROISIEME TRIMESTRE
|
918
|
924
|
926
|
1012
|
1560
|
QUATRIEME TRIMESTRE
|
925
|
925
|
927
|
1144
|
1580
|
SOURCE : Conçu par nous-même
Dans ce tableau, nous avons calculé la moyenne du taux
de change en quatre trimestres pour chaque année, il s'avère que
durant les quatre trimestres de l'année 2013, 1 dollar Américain
avait la valeur de 917 FC pour le premier trimestre, 918 FC pour le
2ème et 3ème trimestre, 925 FC durant le
quatrième en moyenne.
En 2014, 927 FC en moyenne au premier trimestre, 925 FC pour
le deuxième et quatrième trimestre, 924 FC en moyenne pour le
troisième.
Pour 2015, le dollar Américain se changeait au premier
et deuxième trimestre à 925 FC, 926 FC au troisième et 927
FC au quatrième en moyenne.
En 2016, le taux de change trimestriel en moyenne était
de 931 FC pour un dollar Américain au premier trimestre, 954 FC pour le
second trimestre, 1012 FC pour le troisième et 1144 FC pour le
quatrième.
Contrairement en 2017, le taux de change moyen par trimestre a
été de 1296 FC pour un dollar au premier trimestre, 1422 FC au
second trimestre, 1560 FC au troisième trimestre et 1580 FC pour le
quatrième trimestre.
TABLEAU 3 : MOYENNE ANNUELLE DU TAUX DE CHANGE
ANNEE
|
TAUX DE CHANGE en FC
|
2013
|
919,67
|
2014
|
925,23
|
2015
|
925,99
|
2016
|
1010,30
|
2017
|
1464,35
|
SOURCE : Issus de nos propres calculs.
Dans ce tableau, au cours de l'année 2013, on a
observé un taux moyen de 919,67 FC pour 1 dollar Américain, en
2014, un taux moyen de 925,23 FC, 2015 a enregistré un taux moyen de
925,99 FC presque comme 2014, en 2016, le taux
27 Régis Bourbonnais, Econométrie :
cours et exercices corrigés, 9eme édition, Dunod, Paris, 2015,
p6.
Page | 47
moyen est de 1010,30 FC, quant en 2017, il est de 1464,35 FC pour
un dollar Américain en moyenne.
3. 2. EVOLUTION DES PRIX DES CARTES PREPAYEES CHEZ
VODACOM CONGO
Tableau 4 : Prix des cartes prépayées
Vodacom Congo
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
1
|
|
1
|
|
1
|
|
1
|
|
2
|
|
|
2
|
|
2
|
|
2
|
|
2
|
|
4
|
|
|
5
|
|
5
|
|
5
|
|
7
|
|
10
|
|
|
10
|
|
10
|
|
10
|
|
14
|
|
20
|
|
|
20
|
|
20
|
|
20
|
|
28
|
|
40
|
|
|
50
|
|
50
|
|
50
|
|
70
|
|
100
|
|
CARTES
|
100
|
2013
|
100
|
2014
|
100
|
2015
|
140
|
2016
|
200
|
|
0,25$ (25 unités)
0,50$ (50 unités ) 1$ (100 unités )
Source : Vodacom Congo
ANNEE
2017
250 FC
250 FC
250 FC
300 FC
500 FC
500 FC
500 FC
500 FC
600 FC
000 FC
000 FC
000 FC
000 FC
400 FC
000 FC
2$ (200 unités
)
000 FC
000 FC
000 FC
800 FC
000 FC
5$ (500 unités
)
000 FC
000 FC
000 FC
000 FC
000 FC
10$ (1000 unités
)
000 FC
000 FC
000 FC
000 FC
000 FC
20$ (2000 unités
)
000 FC
000 FC
000 FC
000 FC
000 FC
50$ (5000 unités
)
000 FC
000 FC
000 FC
000 FC
000 FC
100$ (10000 unités)
000 FC
000 FC
000 FC
000 FC
000 FC
Le tableau ci-dessus présente la situation
générale des prix de cartes
prépayées de Vodacom Congo de 2013 à 2017 en
moyenne annuel.
Il ressort que le prix est resté stable en moyenne durant
les trois premières
années, et à partir de l'année 2016, il y a
eu augmentation jusqu'en 2017.
3. 3. ETUDE DE LA CORRELATION ENTRE LE TAUX DE CHANGE
ET
LE PRIX DE CARTES PREPAYEES DE VODACOM CONGO
La corrélation simple mesure le degré de liaison
existant entre deux
phénomènes représentés par des
variables. Si nous cherchons une relation entre
trois variables ou plus, nous ferons appel alors à la
notion de corrélation
multiple27.
En ce qui nous concerne, nous allons tester ou vérifier
l'existence de la
relation entre deux variables dont le taux de change
(explicative) et le prix de
cartes prépayées (expliquée).
Page | 48
Deux variables peuvent être :
- en corrélation positive ; on constate alors une
augmentation (ou diminution, ou constance) simultanée des valeurs des
deux variables ;
- en corrélation négative, lorsque les valeurs
de l'une augmentent, les valeurs de l'autre diminuent ;
- non corrélées, il n'y a aucune relation entre
les variations des valeurs de l'une des variables et les valeurs de l'autre.
Ainsi, la représentation graphique ne donne qu'une
« impression » de la corrélation entre deux variables sans
donner une idée précise de l'intensité de la liaison,
c'est pourquoi nous calculons une statistique appelée coefficient de
corrélation linéaire simple, noté rx,y .
Il est égal à :
Cov (x,y)
rx,y = óx.óy
Avec :
Cov (x,y) = covariance entre x et y ;
óx et óy = écart type de x et écart
type de y ;
n = nombre d'observations.
rx,y reste compris entre « -1 et 1
»
D'où les hypothèses :
H0 : rx,y = 0, il n'y a pas de
corrélation entre le taux de change et le prix des cartes
prépayées;
H1 : rx,y ? 0, il y a corrélation
négative maximum ou positive maximum entre le taux de change et le prix
;
Le tableau 5 ci-dessous interprète le mode de calcul et
facilite une bonne compréhension. En effet, pour « y » nous
avons pris la carte phare de 100 unités, c'est-à-dire son prix au
cours de cinq ans de notre étude, les mêmes calculs peuvent
être effectuer pour les autres cartes.
rx,y ? 0 , on rejette H0,
c'est-à-dire, ce coefficient est positif et proche de 1, il y a donc une
corrélation positive maximum entre le taux de change et le prix des
Page | 49
Tableau 5 : Calcul du coefficient de corrélation
Année
|
X(taux de change)
|
Y (prix)
|
x.y
|
x2
|
y2
|
2013
|
919,67
|
1000
|
919670
|
845793
|
1000000
|
2014
|
925,23
|
1000
|
925230
|
856051
|
1000000
|
2015
|
925,99
|
1000
|
925990
|
857457
|
1000000
|
2016
|
1010,3
|
1400
|
1414420
|
1020706
|
1960000
|
2017
|
1464,35
|
2000
|
2928700
|
2144321
|
4000000
|
Total
|
5245,5
|
6400
|
7114010
|
5724328
|
8960000
|
Moyenne
|
1049,1
|
1280
|
1422802
|
1144866
|
1792000
|
Source : Résultats issus nos propres calculs
Pour déterminer le coefficient de corrélation nous
devons passer par les calculs préliminaires :
Ainsi, cherchons les variances et les écarts types de x et
y :
? Formule de la variance = G2
= ?? ?nixi2 - ????
??
? V(x) = 1 5 (1144866) - (1049,1)2 = 44237,99522
Ecart type ó(x) = ?ó2 = v44237,99522 =
210,3283034
? V(y) = 1 5 (1792000) - (1280)2 = 153600
Ecart type ó(y) = ?ó2 = v153600 =
391,9183588
? Covariance entre x et y : mesure de la
dispersion conjointe de deux variables quantitatives (x et y) autour de leurs
moyennes.
Cov (x,y) = 1 ?xy - ?? ?? = 1 5 (1422802) - (1049,1 * 1280) =
79943,76 ??
? Trouvons la valeur du coefficient de corrélation
rx,y :
rx,y =
|
Cov (x,y) óx.óy
|
79943,76
|
= 0,969820241
|
(210,3283034)(391,9183588)
|
Page | 50
cartes prépayées, le prix est dépendant du
taux de change, lorsque ce dernier augmente, le prix aussi augmente.
rx,y est une mesure quantitative .
Nous pouvons aussi calculer le coefficient de
détermination R2
Qui est la puissance de rx,y qui est
une mesure qualitative :
R2 = (rx,y)2 =
(0,969820241)2 = 0,9405513
En pourcentage, R2 = 94,05513
Ceci signifie que le taux de change explique le prix à
94,05513 %, ou la variation de prix est expliquée à 94,05513% par
le taux de change.
3. 4. CALCULS DES INDICES
Nous allons calculer les différents indices des cartes
prépayées et taux de change tout en donnant une
interprétation.
En effet, nous avons pris la carte phare de 100 unités qui
nous servira tout au long de nos calculs, les mêmes calculs peuvent
être faites pour les autres cartes.
A. INDICES ELEMENTAIRES :
? Objectif : Comparer des grandeurs
numériques qui évoluent au cours du temps et/ou de l'espace, ici
nous allons comparer d'une part l'évolution du taux de change et d'autre
part le prix des cartes prépayées allant de 2013 à
2017.
Pour nos calculs concernant les indices
élémentaires, nous allons utiliser la formule suivante :
valeur du taux (ou prix) t1
x 100
valeur du taux ( ??u prix) t0
Avec :
t1 : représente l'année courante.
t0 : année de base ou 2013.
Page | 51
Tableau 6 : Indices du taux de change annuel (cfr tableau 3)
Année
|
Taux de change annuel
|
Indice en %
|
|
|
2013
|
919,67
|
919,67
|
*
|
100
|
=
|
100,00
|
919,67
|
2014
|
925,23
|
925,23
|
*
|
100
|
=
|
100,60
|
919,67
|
|
|
925,99
|
|
|
|
|
2015
|
925,99
|
|
*
|
100
|
=
|
100,69
|
919,67
|
|
|
1010,30
|
|
|
|
|
2016
|
1010,30
|
|
*
|
100
|
=
|
109,85
|
919,67
|
|
|
1464,35
|
|
|
|
|
2017
|
1464,35
|
|
*
|
100
|
=
|
159,23
|
919,67
|
Source : nos propres calculs
Sur base des données du tableau 6, on peut constater
qu'en 2013, l'indice est de 100% qui est notre année de base,
qu'à partir de 2014, le taux de change a évolué de 0,6%,
en 2015, il a augmenté de 0,69%, en 2016, il a grimpé à
9,85% et en 2017, une augmentation de 59,23%.
Tableau 7 : Indices des Prix des cartes prépayées
en pourcentage base 100 en 2013
|
ANNEE
|
CARTES
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
1$ (100 unités )
|
100
|
100
|
100
|
140
|
200
|
Source : nos propres calculs
Il ressort de l'étude du tableau 7 qu'en 2013, l'indice
élémentaire est de 100% qui est aussi notre année de base,
ensuite le prix est resté constant en 2014 et 2015, ceci s'explique par
le taux de change, durant ces deux dernières années, le taux a eu
une légère augmentation ; par contre en 2016, il y a eu
augmentation de 40% du prix de 2013, et en 2017, le prix a doublé ou
augmentation de 100% du prix de l'année de base, car le taux de change a
aussi augmenté de 9,85% en 2016 et 59,23% en 2017.
B. INDICES SYNTHETIQUES
Un indice synthétique est une combinaison d'indices
élémentaires. C'est l'idée des indices de Laspeyres et de
Paasche :
28 MPAKA EBUN'BE Félix, Notes de Cours
de Statistique descriptive : destinées aux étudiants de G1
Statistique, ISS/KIN, Inédit, Kinshasa, 2015-2016, p63.
Page | 52
? L'indice de Laspeyres des prix, par exemple, regarde
l'évolution des prix de 2013 par rapport aux autres années (2014
à 2017) en supposant que les quantités sont fixées
2013.
? L'indice de Paasche des quantités, par exemple,
regarde l'évolution des quantités de 2013 par rapport aux autres
années en supposant que les prix sont fixés par rapport aux
années courantes dont 2014 à 2017.
Pour ce faire, nous allons illustrer nos recherches avec les
indices de Laspeyres, Paasche et Ficher en utilisant les formules ci-dessous
:
Tableau 8 : Formules des indices à utiliser28
:
INDICE
|
PRIX
|
QUANTITE
|
|
???0??1
|
???1??0
|
Laspeyres
|
???0??0
|
???0??0
|
Paasche
|
???1??1
|
???1??1
|
|
???1??0
|
???0??1
|
Fisher
|
|
|
v???? * ????
|
v???? * ????
|
Avec q0 = quantité année de base.
q1 = quantité année courante. p0
= prix année de base. p1 = prix année
courante.
C. CALCULS PROPREMENT DIT DES INDICES SYNTHETIQUES
Dans ce paragraphe, nous allons calculer les indices de
Laspeyres, Paasche et Fisher.
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Interprétation :
ü L'indice de Laspeyres, représente le montant
nécessaire dans la période courante pour acheter un panier des
biens (cartes prépayées) choisi en l'année de
référence ;
ü L'indice de Paasche, représente le montant
nécessaire dans la période courante pour acheter un panier des
biens (cartes prépayées) choisi en l'année courante ;
ü L'indice de Fisher par contre c'est la moyenne
géométrique des indices précédents.
Nous allons calculer pour chaque année courante : ?
En 2014
Tableau 9 : Evolution du prix et de la quantité
Quantité 2013
|
Prix 2013
|
|
Quantité 2014
|
Prix 2014
|
100
|
1
|
000
|
100
|
1 000
|
Source : Vodacom Congo
Ce tableau nous donne le prix d'une carte de 100 unités
au cours des années 2013 à 2014.
Tableau 10 : calculs préliminaires
Q2013 x P2013
|
Q2013 x P2014
|
|
Q2014 x P2014
|
Q2014 x P2013
|
100000
|
|
100000
|
100000
|
100000
|
Source : nos calculs
? Indices de Laspeyres :
- Pour le prix :100 000 x 100 = 100%.
p 100 000
Pour la quantité (100 unités) fixé en 2013,
le prix a augmenté de 0 % de 2013 à 2014, il est donc
resté constant ou stable, ceci explique que le taux de change durant
cette période aussi n'a pas connu une hausse considérable.
- Pour la quantité : 100 000 x 100 = 100%
100 000
Pour le prix d'une carte de 100 unités fixé en
2013, la quantité n'a pas augmentée, elle est donc restée
la même quel que soit le prix de 2014.
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? Indices de Paasche :
- Pour le prix : ??00 000
??00 000 x 100 = 100%
Pour la quantité (100 unités) fixée en 2014,
le prix a augmenté de 0% de 2013 à 2014.
- Pour la quantité : ??00 000
??00 000x 100 = 100%
Pour le prix fixé en 2014, la quantité a
augmenté de 0% de 2013 à 2014, malgré l'augmentation du
prix de 2014, la quantité n'as pas changé.
Il est possible que les indices de Laspeyres et de Paasche
soient très
différents, c'est ainsi pour nuancer cette possible
situation, Fisher a défini des
indices moyens des indices précédents.
? Indices de Fisher :
- Pour le prix : v100 x 100 = 100%
- Pour la quantité : v100 x 100 = 100%
? En 2015
Tableau 11 : Evolution du prix et de la quantité
Quantité 2013
|
Prix 2013
|
|
Quantité 2015
|
|
Prix 2015
|
100
|
1
|
000
|
|
100
|
1 000
|
Source : Vodacom Congo
Tableau 12 : calculs préliminaires
Q2013 x P2013
|
Q2013 x P2015
|
|
Q2015 x P2015
|
|
Q2015 x P2013
|
100000
|
|
100000
|
|
100000
|
100000
|
Source : nos calculs
? Indices de Laspeyres :
- Pour le prix : ??00 000
??00 000 x 100 = 100%
Le prix de 100 unités est resté stable entre 2013
et 2015.
- Pour la quantité : ??00 000
??00 000 x 100 = 100%
Ceci veut dire que la quantité ou la carte de 100
unités est resté la même, donc une constante par rapport au
prix.
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? Indices de Paasche : - Pour le prix : ??00
000
??00 000 x 100 = 100%
Il ressort qu'en 2015, le prix d'une carte de 100 unités
est resté inchangé par rapport au prix de 2013.
Cette stabilité, s'explique par rapport au taux de change,
durant cette période, l'augmentation du taux de change est presque
insignifiant.
- Pour la quantité : ??00 000
??00 000x 100 = 100%
En 2014, 100 unités est resté invariant, la carte
ou la valeur est constante. ? Indices de Fisher :
- Pour le prix :V100 x 100 = 100%
- Pour la quantité :V100 x 100 = 100%
? En 2016
Tableau 13 : Evolution du prix et de la quantité des
cartes prépayées
Quantité 2013
|
Prix 2013
|
|
Quantité 2016
|
Prix 2016
|
|
100
|
1
|
000
|
100
|
1
|
400
|
Source : Vodacom Congo
Tableau 14 : calculs préliminaires
Q2013 x P2013
|
Q2013 x P2016
|
Q2016 x P2016
|
Q2016 x P2013
|
100000
|
140000
|
140000
|
100000
|
Source : Conçu par nous-mêmes ? Indices de
Laspeyres :
- Pour le prix : ????0 000
??00 000 x 100 = 140%
Le prix d'une carte de 100 unités fixé en 2013,
a augmenté de 40% en 2016, cette hausse s'explique par l'inflation, le
taux de change entre cette période a aussi accru.
- Pour la quantité : ??00 000
??00 000 x 100 = 100%
La quantité ou la carte est invariable, entre les deux
périodes.
Page | 56
· Indices de Paasche :
- Pour le prix : ?????? ??????
?????? ?????? ?? 100 = 140%
Pour la carte de 100 unités fixé en 2016, le prix
a augmenté de 40%.
- Pour la quantité : ?????? ?????? ?? 100 = 100% ??????
??????
Quel que soit le prix fixé par rapport à
l'année courante 2016, la quantité est donc invariable.
· Indices de Fisher :
- Pour le prix :v140 ?? 140 = 140%
- Pour le prix :v100 ?? 100 = 100%
En 2017
Tableau 15 : Evolution du prix et de la quantité des
cartes prépayées
Quantité 2013
|
Prix 2013
|
|
Quantité 2017
|
Prix 2017
|
100
|
1
|
000
|
100
|
2 000
|
Source : Vodacom Congo
Tableau 16 : calculs préliminaires
Q2013 x P2013
|
Q2013 x P2017
|
Q2017 x P2017
|
Q2017 x P2013
|
100000
|
200000
|
200000
|
100000
|
Source : nos propres calculs
· Indices de Laspeyres :
- Pour le prix : ?????? ??????
?????? ?????? ?? 100 = 200%
En 2017, il y a eu accroissement de 100% du prix de 2013 pour
une carte de 100 unités. L'accroissement du taux de change est à
la base cette évolution double du prix, il sied de rappeler qu'entre
2013 et 2017, le taux de change a accru de 59,23%.
- Pour la quantité : ?????? ?????? ?? 100 = 100%
?????? ??????
Pour le prix fixer en 2017, la carte de 100 unités est
invariable.
Page | 57
? Indices de Paasche :
- Pour le prix : ?????? ??????
?????? ?????? ?? 100 = 200%
Le prix a augmenté de 100% en 2017 pour la carte de 100
unités fixé en 2013.
- Pour la quantité : ?????? ??????
?????? ?????? ?? 100 = 100%
Pour le prix fixé en 2017, la quantité n'as pas
changé.
? Indices de Fisher :
- Pour le prix :v200 ?? 200 = 200% - Pour le prix :v100 ?? 100 =
100%
Après calculs des différents indices au cours des
années courantes, nous remarquons que les indices de Laspeyres et de
Paasche, sont égales ; ceci s'explique par la propriété
d'agrégation.
Page | 58
CONCLUSION GENERALE
Nous sommes à la fin de notre travail qui porte sur
« Recours aux Indices Statistiques dans la tarification des cartes
prépayées face au taux de change (Cas de Vodacom-Congo de 2013
à 2017) ».
La motivation du choix de ce sujet est de comparer
l'évolution du taux de change et du prix des cartes
prépayées par les indices élémentaires et
synthétiques au cours de la période de notre étude ; de
fournir des informations relatives aux phénomènes
d'instabilité du prix des cartes prépayées.
Pour mener nos investigations, nous sommes partis de la
problématique suivante :
Quelle est la tendance actuelle de l'évolution des prix
des cartes prépayées Vodacom-Congo ?
Le taux de change a-t-il un impact sur le prix des produits et
services de Vodacom-Congo ?
A côté de cette problématique, les
hypothèses suivantes ont été émises :
H1 : Les prix des cartes prépayées ont une
tendance haussière, du fait que le taux de change n'est pas statique
sous la période de notre étude, il y a accroissement dû au
taux de change.
H2 : La variation accélérée du prix sur
le marché a souvent un impact sur les produits et services ; la demande
est donc généralement une fonction décroissante du prix,
Vodacom-Congo risque de perdre la clientèle et voir ses ventes
diminuées, car l'inflation a un effet direct sur les prix, ceci explique
que lorsque le taux de change augmente, le prix aussi augmente et lorsqu'il
diminue, le prix aussi a tendance à baisser.
Pour vérifier ces hypothèses, nous avons fait
recours à la technique documentaire pour récolter les
données ; là où cette dernière n'avait pas
répondu, la technique d'interview l'avait complétée.
Page | 59
Nous avons aussi utilisé les méthodes
statistiques et économétriques comme outils d'analyse.
De même, le logiciel Word a permis le traitement des
textes, alors que EXCEL, SPSS et EVIEWS ont été utilisés
pour l'analyse des données.
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
notre travail s'articule sur trois chapitres ; le premier chapitre porte sur
les définitions des concepts de base, le deuxième sur la
présentation de la société de
télécommunication Vodacom Congo et enfin le dernier chapitre, lui
est consacré à la présentation des données et
analyse des indices.
A l'issue de la collecte des données au sein de la
société Vodacom Congo, l'analyse nous donne les résultats
suivants :
L'Analyse de la corrélation montre que le prix est
fonction du taux de change, ce dernier a une forte influence sur les prix des
cartes prépayées et le niveau d'explication a été
mesuré à 94% par le coefficient de détermination.
Ensuite, les indices donnent une idée claire de
l'évolution du taux de change et du prix des cartes
prépayées, le recours à cette méthode nous a permis
à comparer l'évolution de deux grandeurs entre une période
de référence qui est l'année 2013 et les autres
périodes courantes dont 2014 à 2017, il s'avère que le
prix entre l'année de base et les années courantes n'était
pas statistique, il a accru et en 2017, il a été le double de
l'année de référence.
En dépit de ce qui précède, la part
d'explication du taux de change sur les prix des cartes
prépayées, n'est pas insignifiant. De ce fait, nous
suggérons que l'Etat règlemente le marché de change en
instaurant le système de bureau de change pour éviter le
marché parallèle de change qui entraine de cours de change
arbitraire fixé par les cambistes qui travaillent dans l'informel.
Page | 60
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
Berthier Jean-Pierre, Introduction à la pratique
des indices statistiques, INSEE,
2010, p. 32.
Bourbonnais Régis, Econométrie : cours et
exercices corrigés, 9eme édition,
Dunod, Paris, 2015, p6.
D'Hainaut Louis, Concepts et Méthodes de la
Statistique, Ed Labor, Bruxelles,
1974, 383 p.
Dictionnaire Juridique Larousse, Paris, Larousse, 2015.
Dictionnaire le Grand Larousse illustré 2016, Paris,
Larousse, 2016.
GRAWITZ M., Méthode des sciences sociales,
Dalloz, Paris, 1992
GRAWTZ M., et PINTO R., Méthodes des recherches en
sciences sociales, 7ème
éd., Dalloz, Paris, 1998
KUYUNSA B. et SHOMBA, Initiation aux méthodes des
recherches en sciences
sociales, Ed PUZ, Kinshasa, 1995
L. GERRARD, L'importance des cartes
prépayées, éd Nathan, Paris 1998, p. 98. LICENCE H.,
Scientifique, Statistiques, UCLB, Bruxelles, 2015, p.2.
M. Gérard Mutombo Mule Mule, Statistiques :
Quelques notions théoriques et applications pratiques, BCC,
Kinshasa, 2007, p4.
Mage G. et PETRY F., Guide d'élaboration d'un
projet de recherche en sciences sociales, de Boeck, Ottawa, p.41.
Monico Jean-Louis et ali, Statistique descriptive,
4ème Edition, Paris, Dunod, 2010, p.63.
OIT/FMI/OCDE/CEE-ONU/Eurostat/Banque mondiale, Manuel de
l'indice des prix à la consommation : Théorie et pratique,
Genève, Organisation internationale du travail, 2004, p. 7
II. ARTICLES ET REVUES SCIENTIFIQUES
AFRISTAT, Notions complémentaires, les
indices, module de formation n°4, 51 p.
ENDUBU WAISIKA Norbert Josué, « Application de
la technique de l'indice statistique dans l'étude de l'évolution
des grandeurs économiques : Cas du
Page | 61
salaire du personnel administratif, technique et ouvrier
de l'Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa, de 2009 à
2011 » in les Cahiers de l'Institut Supérieur de Statistique,
N°13, 9ème année, Volume 12, ISS/KIN, 2018,
pp.104-124.
III. MEMOIRES ET TFC
MAZOLE BUEKESUENE Naomie, Analyse critique des prix des
cartes prépayées sur le marché Kinois, Cas d'Airtel, de
2010 à 2014, ISC, Kinshasa, 2010, 48p.
MBIKAYI MBIKAYI Aaron, intitulé : Etude
comparative de l'indice de prix à la consommation et du taux de change
dans la ville Kinshasa, de janvier 2012 à décembre 2014,
ISS/KIN, Kinshasa, 2015, 46p.
MOKANGANI MABOKE André, Evolution du taux de
change du franc Congolais par rapport au dollar Américain de 1999
à 2012, ISS/KIN, Kinshasa, 2013, 48p.
IV. NOTES DES COURS
EKEMBE PULUSI serge, Cours d'économétrie I
G3 Statistique, ISS/KIN, inédit, Kinshasa, 2020, 150 p.
IBUDI Patrice, Notes du cours des techniques de collecte
des données, ISS/KIN, Inédit, Kinshasa, 2019,
IRANYIBUTSE Fidèle, Méthode de calcul des
indices de prix à la consommation pour les agrégats
élémentaires et de niveau supérieur au Burundi,
ISTEEBU, Bujumbura, 2016, 17 p.
MINGIEDI MATONDO Boaz, Statistique Descriptive, Cours
dispensé aux étudiants de 1er Graduat en Statistique,
ISS/KIN, Inédit, 2019, 82 p.
MPAKA EBUN'BE Félix, Notes de Cours de Statistique
descriptive : destinées aux étudiants de G1 Statistique,
ISS/KIN, inédit, Kinshasa, 2015-2016.
V. WEBOGRAPHIE
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/M-pesa,
consulté le 20 Juillet 2020, à 10h30'.
https://www.memoireonline.com,
consulté le 10 Février 2020 à 16h20'.
Page | 62
Tables des Matières
0. INTRODUCTION GENERALE 6
0.1 ETAT DE LA QUESTION 6
0.2. REVUE DE LA LITTERATURE 7
0.3. PROBLEMATIQUE DE L'ETUDE 10
0.4. HYPOTHESES 12
0.5. OBJET 12
0.5.1. Objectif Général : 12
0.5.2 Objectifs Spécifiques 12
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET 13
0.6.1. Choix du sujet 13
0.6.2. Intérêt du sujet 13
0.7. METHODOLOGIE 13
0.7.1. Méthodes 14
0.7.2. Techniques 14
0.8. DELIMITATION DU SUJET 15
0.9. DIFFICULTES RENCONTREES 15
0.10. CANEVAS 16
Premier Chapitre : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 17
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
17
1.1.1. RECOURS 17
1.1.2. INDICES 18
1.1.3. INDICES STATISTIQUES 18
1.1.3.1. INDICE ELEMENTAIRE 18
1.1.3.2 INDICES SYNTHETIQUES 19
1° Typologie d'indices 20
1.1.4. STATISTIQUE 20
Page | 63
a) STATISTIQUE DESCRIPTIVE (OU DEDUCTIVE) 22
b) STATISTIQUE INFERENTIELLE (OU INDUCTIVE)
22
1.1.5. STATISTIQUES 23
1.1.6. ETUDE 23
I.1.7. TARIFICATION 24
I.1.8. CARTES PREPAYEES 24
SECTION 2 : NOTION SUR LE TAUX DE CHANGE 25
a) Définition 25
b) TYPES DES TAUX DE CHANGE 26
Conclusion partielle 30
Deuxième Chapitre : PRESENTATION DE VODACOM-CONGO 31
2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE 31
2.2. APERÇU HISTORIQUE 31
2.3. NATURE JURIDIQUE 33
2.4. PRODUITS ET SERVICES 33
2.5. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE
36
2.5.1. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE 36
2.5.2. STRUCTURE FONCTIONNELLE 36
2.5.3. ORGANIGRAMME DE VODACOM CONGO 38
2.6. PRESENTATION DE LA DIRECTION COMMERCIALE
41
2.6.1. Développement des ventes et de la
distribution : 41
2.6.2. Téléphone Public ou Cabine
téléphonique publique : 41
2.6.3. Entreprise (Corporate) : 42
1° Service d'acquisition 42
2° Le service de rétention : 43
2.6.4. Marketing commercial (Trade Marketing):
43
Conclusion partielle 44
Page | 64
TROISIEME CHAPITRE : PRESENTATION DES DONNEES ET ANALYSE DES
INDICES 45
3. 1. EVOLUTION DU TAUX DE CHANGE 45
3. 2. EVOLUTION DES PRIX DES CARTES PREPAYEES
CHEZ
VODACOM CONGO 47
3. 3. ETUDE DE LA CORRELATION ENTRE LE TAUX DE CHANGE
ET
LE PRIX DE CARTES PREPAYEES DE VODACOM CONGO
47
3. 4. CALCULS DES INDICES 50
A. INDICES ELEMENTAIRES : 50
B. INDICES SYNTHETIQUES 51
C. CALCULS PROPREMENT DIT DES INDICES SYNTHETIQUES
52
CONCLUSION GENERALE 58
BIBLIOGRAPHIE 60
Tables des Matières 62
|