Résumé
Un essai a été conduit suivant un dispositif en
parcelles divisées avec trois répétitions. Les
données enregistrées avaient porté sur l'incidence des
infestations dues aux nématodes, la longueur des plants, le nombre de
talles produits par plant, et le rendement obtenu
(après extrapolation à l'hectare).
Les résultats obtenus ont montré de
manière générale que l'utilisation de l'engrais
minéral NPK 17-17-17 combiné à la poudre calcaire a
influencé significativement la croissance en longueur, le nombre de
talles et le rendement de la ciboule, et a permis de réduire le niveau
d'infestation dues attaques des nématodes.
Abstract
A test was conducted following a device in divided plots with
three repetitions. The recorded data covered the incidence of nematode
infestations, plant length, number of talles produced per plant, and yield
obtained (after extrapolation per hectare)
The results obtained showed in general that the use of mineral
fertilizer NPK 17-17-17 combined with limestone powder significantly influenced
the growth in length, number of talles and yield of the chives, and reduced the
level of infestation due to nematode attacks.
Table des matières
Résumé
Erreur ! Signet non
défini.
Abstract
ii
Liste des tableaux et figures
v
Sigles et abréviations
vi
Dédicace
vii
Remerciements
viii
Introduction
1
Chapitre 1. Revue de la littérature
3
1.1. Généralités sur la
culture de la ciboule
3
1.1.1. Origine et position systématique
3
1.1.2. Importance et usage
3
1.1.3. Description
3
1.1.4. Ecologie
4
1.1.4. Multiplication et plantation
4
1.1.5. Fertilisation, récolte et
rendement
4
1.1.6. Maladies et ravageurs
5
1.2. Généralités sur les
nématodes
6
1.2.1. Description
6
I.2.2. Symptômes et dégâts
7
1.3. Généralités sur les
engrais minéraux et la poudre calcaire
7
Chapitre 2. Matériel et méthodes
9
2.1. Milieu d'étude
9
2.1.1. Localisation
9
2.1.2. Climat
9
2.1.3. Sols et végétation
9
2.2. Matériel
9
2.2.1 Matériel végétal
9
2.2.2. Autres matériels
9
2. 3. Méthodes
10
2.3.1. Collecte de données
10
2.3.2. Conduite de l'essai
10
2.3.2.1. Préparation du terrain
10
2.3.2.2. Repiquage, entretien et récolte
11
2.3.2.3. Dispositif expérimental
11
2.3.2.4. Variables observées et analyse
statistique des données
12
2.3.3. Traitement statistique des
données
13
CHAPITRE 3. Résultats et discussion
14
3.1. Résultats
14
3.1.1. Pour les enquêtes
14
3.1.1.1. Caractéristiques
socioprofessionnelles des enquêtés
14
3.1.1.2. Principales espèces
maraîchères cultivées
15
3.1.1.3 Exploitation
15
3.1.2. Pour l'expérimentation
18
3.1.2.1. Incidence des nématodes
18
3.1.2.2. Hauteur moyenne de plant de ciboule (en
cm)
19
3.1.2.3. Nombre moyen des talles produits par
plant
20
3.1.2.4. Rendement extrapolé (T/ha)
21
3.2. Discussion
22
3.2.1. Au sujet de l'enquête
22
3.2.2. Au sujet de l'expérimentation
24
Conclusion et suggestions
26
Références bibliographiques
27
Liste des tableaux et
figures
Tableau 1 : Caractéristiques socioprofessionnelles
des répondants.
Tableau 2 : Principales espèces maraichères
cultivées
Tableau 3 : Pratiques utilisées par les maraichers
dans l'exploitation
Tableau 4 : Situation de l'exploitation
Tableau 5 : Problèmes rencontrées dans
l'exploitation et solutions trouvées
Tableau 6 : Incidence des nématodes
Tableau 7 : Hauteur moyenne de plant de ciboule (en
cm)
Tableau 8 : Nombre moyen des talles produites par
plant
Tableau 9 : Rendement extrapolé (T/ha)
Figure 1 : Dispositif expérimental
Sigles et
abréviations
% : Pourcentage
ACM : Analyse de correspondances Multiples
ACP : Analyse de composantes Principales
BAD : Banque Africaine de Développement
LSD : Least Significant Difference
m2 : mètre carré
NPK : Azote, Phosphore, Potassium
pH : Potentiel d'Hydrogène
PROTA: Plant Resources of Tropical Africa
RDC : République Démocratique du Congo
SPSS : Statistical Package for Social Sciences
t/ha : Tonne par hectare
VVOB : Association Flamande de Coopération au
Développement et
d'Assistance Technique
Dédicaces
A DIEU Tout Puissant, Créateur du Ciel et de la Terre
dont la providence pourvoit à tous mes désirs ;
A mes parents : Marcel ABEDI ABESE SIKAYA et
Géniève NGEMBA NKOTELO, pour m'avoir insufflé la
combativité dans la sagesse et les sacrifices consentis pour ma
formation.
Josué NKOTELO VATA
Remerciements
Au terme de ce travail qui marque la fin du deuxième
cycle de notre cursus Académique au Département de Sciences
Agronomiques et Vétérinaires de l'Institut Pédagogique de
Mbanza-Ngungu, nous exprimons notre sentiment de profonde gratitude aux
Professeurs, Chefs de travaux et Assistants qui, de près ou de loin,
ont contribué à notre formation.
La réalisation d'un travail de cette envergure
nécessite l'appui en continu de plusieurs personnes. J'ai pu
apprécier, pendant tout le temps durant lequel j'ai travaillé au
présent mémoire, la rigueur d'esprit, le professionnalisme et les
grandes qualités scientifiques et expérimentées des
Messieurs les Chefs de travaux Jean-Claude LUSILABO KIMBONGILA et Guinzins
MANDANGA MBEMBA, encadreurs de ce mémoire. Je les remercie pour la
méthode de travail qu'ils m'ont inculquée et pour leur
sollicitude tout au long de ce processus de recherche. L'aboutissement de ce
travail doit beaucoup à la confiance qu'ils m'ont manifestée
dès le départ et dont j'ai essayé de me montrer digne
malgré tous les problèmes.
Nous remercions particulièrement le Professeur Marcel
MUENGULA MANYI qui, en dépit de nos insuffisances, a bien voulu assurer
la direction de ce travail. Il est bien vrai que la pertinence de la discipline
qui nous a été imposée au cours de ce travail ainsi que la
sévérité à laquelle nous nous étions soumis
produisent aujourd'hui le résultat de la joie d'une oeuvre
réalisée sans complaisance.
Que tous nos amis qui nous sont restés attacher durant
tout ce cycle, trouvent également dans ces lignes l'expression de notre
sentiment de profonde gratitude.
Enfin, au-delà de toute chose, que la grâce et la
louange soient rendues au Dieu créateur de cieux et de la terre,
l'Unique vrai Dieu qui mérite toute l'adoration.
Josué NKOTELO VATA
INTRODUCTION
L'agriculture est généralement reconnue comme
instrument efficace de développement et de réduction de la
pauvreté dans les pays en développement (Banque mondiale, 2008).
En Afrique, l'agriculture est porteuse d'emploi à temps plein pour
environ 70% de la population, et plusieurs autres personnes (agriculteurs
à temps partiels) comptent sur l'agriculture pour une partie de leur
revenu. Elle peut en plus créer de l'emploi pour 60% de la population
économiquement active, si elle est bien entretenue et avec des
filières organisées (Rapport de la BAD, 2010).
La République Démocratique du Congo (RDC) est un
pays à vocation agricole, avec plus de 80 millions d'hectares de terres
arables et un potentiel d'irrigation évalué à 4 millions
d'hectares. La diversité des climats dotés dont dispose la RDC et
son important réseau hydrographique permettent de pratiquer une gamme
variée de spéculations agricoles tout au long de l'année
(Anonyme, 2009).
Le maraichage est l'un des secteurs de l'agriculture en
évolution dans l'ensemble du pays en général, et à
Mbanza -Ngungu en particulier. Le maraîchage est un secteur en expansion,
il occupe de plus en plus de personnes, étant donné la croissance
urbaine qui entraine une forte demande en produits maraîchers, car
`' le mode de vie urbain `' en Afrique s'accompagne d'une
augmentation importante de la consommation de légumes (Mfoukou-Ntsakala
et al., 2006 ; Kanda et al., 2009 ; Muliele et
al., 2017).
A Mbanza-Ngungu, les maraichers cultivent principalement une
diversité de légumes : légumes fruits (la tomate, le
poivron, l'aubergine, le gombo), les légumes racines (la carotte) et
quelques légumes feuilles (ciboule, choux, céleri) (Muliele
et al., 2017). Le mode de culture pratiqué demeure du type
traditionnel, car les surfaces exploitées sont de petites dimensions.
Les productions obtenues sont destinées à alimenter
principalement le marché local.
Cependant, malgré la forte intensité de pratique
du maraichage à Mbanza Ngungu, les rendements enregistrés sur la
production légumière restent faibles. Parmi les causes qui
seraient à la base de ces faibles rendements, on cite la faible
fertilité des sols, l'utilisation des semences dont la qualité
sanitaire laisse à désirer, et la pression de différents
bio-agresseurs. Parmi ces derniers, les nématodes occupent une
importante place. Ils sont responsables des plusieurs dégâts tels
que le flétrissement des plants, la pourriture racinaire. Pour
résoudre les problèmes dus aux attaques des bio-agresseurs, et
augmenter ainsi leur production, les maraichers de Mbanza-Ngungu recourent
à l'utilisation des engrais et pesticides de synthèse.
A l'entame de cette étude, deux principales questions
méritent d'être posées. La première est de savoir
quelle quantité d'engrais minéral peut-on utiliser pour augmenter
la production de la ciboule ? La seconde est de savoir quel effet peut-on
avoir en combinant la poudre calcaire à l'engrais minéral NPK
17-17-17 dans la production de la ciboule ?
La principale hypothèse avancée dans la
présente étude est que l'utilisation de la poudre calcaire
combinée à la fertilisation minérale (NPK 17-17-17)
permettrait de contrôler les attaques des nématodes sur la culture
de la ciboule, et améliorerait ainsi le rendement de cette culture dans
la zone de production de Mbanza-Ngungu.
L'objectif de ce travail est d'évaluer l'effet
d'utilisation de la poudre calcaire et de l'engrais minéral (NPK
17-17-17) sur la production de la ciboule et la lutte contre les
nématodes de cette dernière. La présente étude
revêt un important intérêt dans la mesure où, elle
s'inscrit dans une optique visant à trouver une solution au
problème que rencontrent les maraichers de Mbanza-Ngungu dans la lutte
contre les nématodes qui s'attaquent à la culture de la
ciboule.
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail est subdivisé en trois chapitres. Le premier se rapporte aux
généralités relatives à la ciboule, aux
nématodes, à la fertilisation minérale et à l'usage
de la poudre calcaire. Le second chapitre présente le
matériel et méthodes ; et le troisième chapitre porte
sur les résultats et discussion.
251662848CHAPITRE 1. REVUE
DE LA LITTERATURE
1.1.
Généralités sur la culture de la ciboule
1.1.1. Origine et position
systématique
La ciboule (Allium fustilosum) est probablement
originaire du Nord-Ouest de la Chine. Des études sur son ADN indiquent
qu'il dérive de l'espèce sauvage Allium altaicum Pall,
que l'on rencontre en Sibérie et en Mongolie, où elle est parfois
récoltée comme légume sauvage pour l'usage local ou pour
l'exportation en Chine. En Afrique, elle n'est importante que localement ;
elle est signalée en Sierra Léone, au Ghana, au Cameroun, au
Congo, en République Démocratique du Congo, au Soudan, au Kenya,
en Zambie et au Zimbabwe (Prota, 2008).
1.1.2. Importance et usage
La ciboule est une plante alimentaire légèrement
parfumée. Elle est consommée cuite ou en sauce dans divers plats.
Les ciboules orientales ont une valeur égale à celle du haricot
vert. Elle (la ciboule) est également pourvue de
propriétés antibiotiques. Dans la cuisine congolaise, la ciboule
est utilisée comme épice (Messiaen, 1975).
1.1.3. Description
La ciboule est une plante vivace, glabre, poussant en touffes,
habituellement cultivée comme annuelle ou bisannuelle, atteignant 50cm
de haut, à bulbe indistinct ovoïde à oblongoïde
jusqu'à 10cm de long, avec des bulbes latéraux plus au moins
nombreux ou absents. Il existe des ciboules à deux cycles
végétatifs :
Ø Précoce : 70 jours (Ciboule des
Antilles) ;
Ø Tardif : 120 jours (Ciboule
d'Extrême-Orient).
Les feuilles sont alternes distiques, glauques à gaine
tubulaire ; limbe cylindrique et creuse. L'inflorescence est une ombelle
sphérique de 3-7cm de diamètre, sur une hampe longue,
érigée, cylindrique et creuse atteignant 50cm de long et 2,5cm de
diamètre. Les fleurs bisexuées, sont étroitement
urcéoles. Le fruit est une capsule globuleuse d'environ 5mm de
diamètre, à indéhiscence loculicide, contenant peu de
graines (Messiaen, 1993).
1.1.4. Ecologie
La ciboule (Allium fustilosum) peut s'adapter
à une très large gamme de climats. Très tolérant au
froid, il peut survivre à l'hiver même en Sibérie. Il
tolère aussi des conditions humides et chaudes. Il se développe
bien à partir de 200m d'altitude, mais il est plus commun au-dessus de
500m. La plupart des cultivars locaux sont bien adaptés aux variations
de pluviométrie, et sont plus tolérants à de très
fortes pluies que les autres espèces d'Allium. La ciboule
préfère un sol bien drainé, limoneux, riche en
matière organique. Elle est très sensible à l'asphyxie
racinaire, qui tue rapidement les racines actives. La meilleure
végétation est obtenue en sol de pH neutre. Même à
pH 8-10, une bonne croissance est possible. En sol acide, la
végétation est en général chétive (Messiaen,
1993).
1.1.4. Multiplication et
plantation
Sous les tropiques, A. fistulosum est
multiplié principalement grâce à des rejets à la
base de la plante, et peut être ainsi planté toute l'année.
Bien que la production de graines soit possible à des altitudes
supérieures à 1000m, et que l'on dispose aussi de semences
importées de cultivars taïwanais et japonais, on reproduit rarement
la ciboule par graines car c'est plus difficile en conditions tropicales, et
cela demande plus de temps (Messiaen, 1993).
Cependant, à Mbanza-Ngungu, la multiplication se fait
aussi bien par voie générative(les graines), que
végétative(les touffes des cultivars locaux). Le poids de 1000
graines est de 2,2-2,5g. Il faut 8-16kg/ha en semis direct et 2-4kg/ha s'il y a
repiquage. En pépinière, les graines sont semées soit
à la volée, soit en lignes, ou en bandes de 5-6cm de large. La
superficie de la pépinière sera de 10-12% de celle du champ. Les
plants sont bons à repiquer quand ils sont hauts de 25-30cm et de
l'épaisseur d'un crayon. Les écartements de plantation varient
entre 10cm x 10cm, 10cm x 15cm et 15cm x 15cm (Anonyme, 1993).
1.1.5. Fertilisation,
récolte et rendement
Messiaen (1989) propose la formule de NPK 16-8-8. Il vaut
mieux ne pas apporter tout l'azote au départ, compte tenu du lessivage
rapide par les pluies ou par les arrosages en saison sèche. Sous les
tropiques, Allium fistulosum peut être récolté
tout au long de l'année ; dans la zone Brazzaville-Kinshasa, on
récolte principalement en saison des pluies.
On arrache environ 2,5 mois après le repiquage. On
laisse en place ce qu'il faut pour la plantation suivante jusqu'à ce
qu'on en ait besoin. La récolte demande beaucoup de travail, surtout
s'il s'agit de fausses-tiges, que l'on doit arracher à la bêche,
nettoyer et lier en bottes. Au Japon, on a mis au point l'équipement
nécessaire pour une récolte mécanique (Diekman, 1997).
On ne dispose pas de données à ce sujet pour
l'Afrique. Les rendements moyens au Japon et en Corée sont d'environ 25
t/ha, à Taïwan de 10-15 t/ha. En Indonésie, ils sont
beaucoup plus faibles, en moyenne 7 t/ha, pouvant atteindre 15 t/ha ; il faut
cependant remarquer que cette récolte est obtenue en seulement 2,5-3
mois, au lieu de 9 mois dans l'Est de l'Asie (Tawaraya et al.,
2001).
1.1.6. Maladies et
ravageurs
Les cultures d'Allium fistulosum sont en
général en bon état sanitaire, mais elles peuvent
être atteintes par un certain nombre de maladies et ravageurs, dont la
plupart sont les mêmes que ceux des autres Allium
cultivés. L'alternariose causée par Alternaria
porri, qui provoque des taches zonées concentriquement sur les
feuilles, et le mildiou causé Peronosporadestructor peuvent
poser de sérieux problèmes. La rouille est une maladie
cryptogamique pouvant être causée par différents
champignons, et est caractérisée par de petites auréoles
orange sur les feuilles. Le pathogène peut affaiblir la plante en
limitant sa photosynthèse en cas de fortes infestations, et
détériorer les propriétés gustatives (Monomosi,
2012).
La pourriture blanche due au Sclerotium cepivorum
peut provoquer de graves pertes en cas de cultures successives ou
répétées, car ce pathogène est très
persistant dans le sol. Une nutrition insuffisante ou
déséquilibrée, ainsi que de fortes pluies, peuvent
stimuler le développement des maladies. La pratique de la multiplication
végétative favorise les attaques de virus, mais beaucoup de
variétés locales semblent relativement tolérantes. Les
plantes malades seront éliminées grâce à une
inspection visuelle rigoureuse du matériel de plantation. L'A.
fistulosum est résistant au virus de la bigarrure de l'oignon
(Onion Yellow Dwarf Virus), mais sensible au virus de la striure jaune de la
ciboule (Welsh onion Yellow Stripe Virus), qui sévit par exemple au
Japon et en Indonésie, et qui provoque des symptômes analogues de
type mosaïque : marbrure chlorotique, striure, nanisme et distorsion des
feuilles épaissies. Les cultivars du groupe Kujyo sont relativement
tolérants (Yamasaki et al., 2000).
L'A. fistulosum est résistant à
plusieurs maladies qui attaquent les autres Allium, dont la maladie
des racines roses due à Pyrenochaeta terrestris, les
pourritures causées parBotrytis spp. et les taches foliaires
provoquées par Botrytis squamosa. On a trouvé une
résistance partielle à l'anthracnose causée par
Colletotrichum gloeosporioides. Les noctuelles Spodoptera
exigua etHelicoverpa armigera sont les insectes les plus
nuisibles rencontrés chez A. fistulosum. La lutte est difficile
car les chenilles se cachent dans les feuilles creuses, et la cire qui couvre
les feuilles les rend difficilement mouillables. Le thrips de l'oignon
(Thrips tabaci) peut provoquer d'importants dommages, qui peuvent
être accentués par les pulvérisations contre
Spodoptera, car celles-ci éliminent les ennemis naturels des
thrips. Par contre, l'arrosage par aspersion peut réduire les
dégâts du thrips. Les nématodes sont des vers
présents sur beaucoup de cultures (Tawaraya et al., 2001; Allen
et al., 2005).
1.2.
Généralités sur les nématodes
1.2.1. Description
Les nématodes phytopathogènes sont souvent des
vers ronds en forme d'aiguille dont la taille varie entre 0,25 à 4mm.
Chez quelques espèces, les femelles prennent lors de leur croissance la
forme de poire, de citron, de rein ou sphérique. Les nématodes
phytopathogènes possèdent pour s'alimenter un stylet pour
injecter les enzymes dans la cellule végétale et y extraire le
contenu (Lepoivre, 2003).
Le cycle de reproduction compte 3 stades : l'oeuf, 4
stades juvéniles et le stade adulte. Sous les tropiques, nombreuses
espèces ont des cycles de reproduction très courts avec plusieurs
générations par saison. La reproduction est
parthénogénétique. Les oeufs sont déposés
isolement dans les tissus racinaires ou dans le sol. Les larves muent une
première fois à 1'intérieur de l'oeuf, puis trois fois
avant le stade adulte. Le cycle complet nécessite 35 à 40 jours
(Lepoivre, 2003 ; Nyabyenda, 2006 ; Anonyme, 2018).
I.2.2. Symptômes et
dégâts
Ces ravageurs des plantes sont considérés comme
à l'origine d'environ 77 milliards de dollars de pertes par an dans le
monde. L'infection des racines entraîne aussi un lent déclin de la
plante entière, qui tend à se flétrir même sur un
sol suffisamment humide.
Sur la ciboule, les symptômes incluent le
flétrissement, la pourriture racinaire et le rabougrissement lors de
fortes infestations, le feuillage tend à jaunir, formant des feuilles
moins nombreuses et plus petites. Les nématodes du bulbe et de la tige
provoquent des renflements de la tige et le raccourcissement des entre-noeuds.
Sur les bourgeons et les feuilles, on peut constater la déformation et
la mort des tissus. On peut parfois enregistrer des pertes de rendement sans
symptômes visibles (Blancard, 2018).
1.3.
Généralités sur les engrais minéraux et la poudre
calcaire
Les informations consignées dans Fertial (2010) et
Dembele (2014) renseignent que les engrais sont des substances chimiques ou
organiques destinés à apporter aux plantes des suppléments
d'éléments nutritifs de manière à améliorer
leur croissance, voire intensifier le rendement des cultures et la
qualité des produits. Les engrais minéraux sont des substances
d'origine minérale, produites par l'industrie chimique ou par
l'exploitation de gisement naturel de phosphore et de potasse.
Les engrais minéraux sont composés
d'éléments majeurs : azote(N), phosphore (P) et potassium
(K). On parle des engrais ternaires de type NPK si les trois sont
associés. Les engrais binaires NP, NK, PK, sont constitués
de deux éléments. Les engrais simples sont constitués d'un
seul de ces éléments, N, P ou K. Des éléments
secondaires : soufre (S), calcium (Ca), et magnésium (Mg), et des
oligo-éléments, tels que le fer (Fe), bore (B), le cuivre (Cu),
et le zinc (Zn), le molybdène (Mo) se trouvent habituellement dans le
sol en quantité suffisante et ne seront qu'ajouter en cas de
déficit (Lacharme, 2001 ; Joseph et al., 2010).
Les matériaux communément utilisés pour
le chaulage des sols sont les oxydes, les hydroxydes, les carbonates et les
silicates de calcium ou de calcium et de magnésium. Le carbonate de
calcium cristallin (CaCO3) est appelé calcaire ou pierre
calcaire. Le carbonate de Ca-Mg est connu comme dolomite lorsque le carbonate
de Ca et le carbonate de Mg sont en proportions équimoléculaires.
Dans d'autres proportion, ils sont appelés pierres dolomitiques. Des
dépôts de pierre calcaire pure sont largement répandus. La
poudre calcaire est obtenue après broyage et tamisage de la pierre
calcaire. Elle est généralement stockée dans un hangar
ouvert et peut être expédié en vrac ou en sacs (Lubaki,
2019).
251664896CHAPITRE 2. MATERIEL ET METHODES
2.1. Milieu
d'étude
2.1.1. Localisation
Notre étude a été menée dans le
Jardin Expérimental de l'Institut Technique Agricole et
Vétérinaire (I.T.A.V BOLINGO) situé dans le quartier LOMA
à Mbanza-Ngungu/Kongo Central. Notre étude se rapporte dans
l'espace géographique de la ville de Mbanza-Ngungu dans la province du
Kongo Central et embrasse la période de temps allant du 24 Avril au 12
Octobre 2020.
2.1.2. Climat
Le site expérimental de notre étude jouit des
conditions climatiques générales du territoire de Mbanza-Ngungu.
Il s'agit d'un climat du type Aw4 selon la classification de Koppen.
C'est un climat tropical humide caractérisé par une alternance de
deux saisons : une pluvieuse de 8 mois, et une sèche de 4 mois. La
température moyenne mensuelle est de 22,5°C. Durant la saison de
pluies, la température mensuelle atteint26°C tandis qu'elle est en
moyenne de 15°C en saison sèche, et l'humidité relative de
l'air varie de 50 et 90%. La saison de pluies s'étend de mi-septembre
à mi-mai. Les précipitations moyennes mensuelles sont de l'ordre
de 1300-1500mm (VVOB, 2017 cité par Minengu et al., 2019).
2.1.3. Sols et
végétation
Le sol de Mbanza-Ngungu est du type ferralitique
argilo-sablonneux, dominé par des savanes herbeuses et arbustives. Il
existe aussi des lambeaux de forêts, claires déboisées
(Tran-Vihn-An, 1968, cité par Ndombolozi, 2012 ; Makileke,
2013 ; Minengu et al., 2019).
2.2. Matériel
2.2.1 Matériel
végétal
Le matériel végétal utilisé dans
notre étude était constitué des plantes adultes de ciboule
`tout venant' qui était acheté dans la vallée LOMA.
2.2.2. Autres
matériels
La rubrique autres matériels été
constitué de l'engrais minéral (NPK 17-17-17) et la poudre
calcaire utilisés achetés dans les maisons de vente d'intrants
agricoles situé dans le quartier LOMA.
2. 3.
Méthodes
2.3.1. Collecte de
données
Pour collecter les données, nous avons recouru à
la recherche documentaire, aux techniques d'enquêtes et à
l'expérimentation au champ. La documentation pour le cadre
théorique nous a permis de collecter les données à travers
les différentes études et publications relatives à notre
thématique, et à la description du milieu d'étude.
Une série d'enquêtes par questionnaire
formalisé a été organisée durant le mois d'avril
auprès de soixante (60) maraichers de Mbanza-Ngungu (Loma et
Athénée).
C'est au cours de cette phase que nous avons
récolté les informations nécessaires par rapport à
l'activité du maraichage dans les exploitations maraichères
à Mbanza-Ngungu (Loma et Athénée). Nous avons, à
cet effet, récolté les données quantitatives et les
données qualitatives. Les données récoltées nous
ont permis d'identifier les contraintes du maraichage dans la
région.
Ne disposant pas d'une liste sans omission, ni
répétition de tous les maraichers de Mbanza-Ngungu et la
probabilité qu'un maraicher soit tiré n'étant pas connue,
il a été difficile de recourir aux méthodes
d'échantillonnage probabilistes ou aléatoires. Ainsi, nous avons
eu recours pour ce travail aux méthodes d'échantillons
empiriques, et nous avons utilisé la méthode
d'échantillonnage par intervalle. Cette méthode a consisté
à enquêter 1 maraicher sur 5 rencontrés dans chaque site
maraicher.
2.3.2. Conduite de l'essai
2.3.2.1. Préparation
du terrain
Un échantillon composite des sols a été
prélevé à l'endroit de l'essai et envoyé
(préalablement, séché dans un local à l'air libre,
broyé puis tamisé) au laboratoire pour la
détermination du pH. Une valeur de pH 5,5 après analyse a
été trouvée.
Le terrain exploité était en jachère
d'une année. La préparation du terrain a consisté à
un désherbage suivi par le labour et le piquetage des parcelles.
2.3.2.2. Repiquage,
entretien et récolte
Le repiquage des plantules dans les parcelles
élémentaires était fait avec du matériel sain
âgé de (3semaines) aux écartements de 0,10m x 0,10m, soit
100 pieds par unité expérimentale.
Les opérations d'entretien effectuées
sont : les arrosages (qui se faisaient 2 fois par jour), les binages (une
semaine après repiquage et à intervalle de deux semaines pour la
suite), les sarclages, l'apport de la poudre calcaire et de l'NPK 17-17-17 (la
poudre était épandue une semaine avant le repiquage et
mélangée avec le sol à une profondeur de 20cm ; le
NPK 17-17-17 quant à lui, était épandu un jour avant le
repiquage).La récolte est intervenue deux mois et demi après le
repiquage. Elle a consisté en l'arrachage des plants de la surface utile
(0,64m2) de chaque parcelle élémentaire.
2.3.2.3. Dispositif
expérimental
L'essai était conduit suivant un dispositif en
split-plot (ou parcelles divisées) avec trois répétitions
ou blocs. Dans le dispositif, deux doses de la poudre calcaire (0 et 18T soit 0
et 1,8kg par unité expérimentale) en combinaison avec NPK avaient
été utilisées. Trois niveaux de NPK 17-17-17(400, 600 et
800kg soit 40, 60 et 80g par unité expérimentale) avaient
été utilisés. Les parcelles principales et les
sous-parcelles étaient distantes les unes des autres de 0,50m et 0,25m
respectivement. La superficie totale du champ était de 30m2
soit, 7,50m de longueur et 4m de largeur. Le dispositif expérimental
utilisé au cours de notre étude est illustré par la figure
1.
Bloc I
251641344
25 cm
P0NPK2
251642368
50 cm
251643392
P0NPK1
251644416
P0NPK3
251645440
P1NPK1
251646464
P1NPK3
251647488
P1NPK2
251648512
251656704
4m
P1NPK2
251649536
Bloc II
251650560
P1NPK3
251651584
P0NPK3
251652608
P0NPK2
3
251653632
P0NPK1
251657728
P1NPK1
251660800
1 m
251661824
P1NPK1
251663872
P1NPK3
251665920
P1NPK2
251666944
P0NPK3
251668992
P0NPK2
251670016
Bloc III
251671040
P0NPK1
251672064
7,50m
Figure 1 : Dispositif
expérimental
Légende :
- B.I, B.II et B.III : Différentes
répétitions ou différents blocs.
- P0NPK1 : Parcelle traitée
avec poudre 0 et NPK 17-17-17 400kg
- P0NPK2 : Parcelle traitée
avec poudre 0 et NPK 17-17-17 600kg
- P0NPK3 : Parcelle traitée
avec poudre 0 et NPK 17-17-17 800kg
- P1NPK1 : Parcelle traitée
avec poudre 18T et NPK 17-17-17 400kg
- P1NPK2 : Parcelle traitée
avec poudre 18T et NPK 17-17-17 600kg
- P1NPK3 : Parcelle traitée
avec poudre 18T et NPK 17-17-17 800kg
2.3.2.4. Variables
observées et analyse statistique des données
Dans la présente étude, les paramètres
observés concernaient :
Ø L'incidence moyenne des dégâts dus aux
nématodes : Par comptage des plants atteints, et l'incidence a
été calculée par la formule :
Incidence (%)
Ø La longueur (hauteur) moyenne des
plants :mesurée à l'aide d'une latte graduée de 30cm
en partant ducollet jusqu'au sommet dela tige.
Ø Le nombre de talles produites par pied :
évalué en comptant le nombre de talles par pied.
Ø Le rendement extrapolé en t/ha :
était estimé en extrapolant à l'hectare le rendement de
plants obtenu de la moyenne de 64 plants répartis dans chaque parcelle.
L'extrapolation a été faite en utilisant les écartements
de 1m x 1m.
Les données collectées sur les différents
paramètres étaient enregistrées une fois par deux semaines
après repiquage pour la longueur moyenne des plants, le nombre de
talles produites par pied et l'incidence moyenne dus aux nématodes. La
prise de données pour le rendement a été faite une fois
à la récolte soit, deux mois et demi après repiquage.
2.3.3. Traitement statistique
des données
Les informations recueillies par enquête ont
été dépouillées et analysées à l'aide
de l'outil informatique. Nous avons eu recours aux tableurs et logiciel
statistique pour le dépouillement, l'encodage et l'analyse des
données. Ainsi, Ms Excel nous a aidé à dépouiller
les données d'enquêtes, SPSS nous a permis d'analyser les
données. Les tableaux obtenus de SPSS ont été ensuite
ramenés en Excel pour des mises en forme.
Pour analyser les données, nous avons
procédé par une approche statistique qui nous a permis de
dégager et de mesurer les tendances et relations entre variables sous
étude (ACP (Analyse de composantes Principales), ACM (Analyse de
correspondances Multiples), test de dépendance des variables). La
statistique descriptive (moyenne, écart-type, fréquence) nous a
servi à comprendre la structure des exploitations
maraîchères, les caractéristiques socioprofessionnelles des
enquêtés, ...).
S'agissant de l'expérimentation, Les données
collectées ont été saisies sur une feuille du tableur
Microsoft Excel (2016), puis ont été importées pour
être soumises à l'analyse de la variance au seuil de 5% de
probabilité. L'analyse statistique était rendue possible
grâce au logiciel STATISTIX 10.0. Les moyennes ont été
comparées à posteriori à l'aide du test de la plus petite
différence significative (PPDS).
251667968CHAPITRE3. RESULTATS ET DISCUSSION
3.1. Résultats
3.1.1. Pour les
enquêtes
3.1.1.1.
Caractéristiques socioprofessionnelles des enquêtés
Les informations sur les caractéristiques
socioprofessionnelles des enquêtés sont présentées
au tableau 1. Elles concernent le genre, la profession, l'activité
exercée et l'ancienneté dans le maraîchage.
Tableau 1. Caractéristiques socioprofessionnelles des
répondants.
Paramètres
|
Modalités
|
Effectifs
|
%
|
Genre
|
Masculin
|
37
|
61,7
|
Féminin
|
23
|
38,3
|
Profession
|
Jardinier
|
18
|
30,0
|
Enseignant
|
8
|
13,3
|
Etudiant et élève
|
10
|
16,6
|
Agronome
|
5
|
8,3
|
Chauffeur
|
4
|
6,7
|
Constructeur
|
2
|
3,3
|
Infirmier
|
4
|
6,7
|
Electricien
|
4
|
6,7
|
Mécanicien
|
2
|
3,3
|
Menuisier
|
3
|
5,0
|
Activité exercée
|
Maraichage
|
31
|
51,7
|
Elevage
|
17
|
28,3
|
Commerce
|
12
|
20
|
Ancienneté
|
1-10 ans
|
26
|
43,3
|
11-20 ans
|
19
|
31,7
|
21-30 ans
|
15
|
25,0
|
Il ressort des résultats du tableau 1 que, 61,7 % des
enquêtés sont des hommes et 38,3 % des femmes. Pour ce qui est de
la profession, 30 % des enquêtés sont des jardiniers. En ce qui
concerne l'activité exercée, 51,7 % des répondants font le
maraichage, 28,3 % exercent l'élevage et 20% se focalisent dans le
commerce.
Pour ce qui est de l'ancienneté dans l'activité
maraîchère, 43,3 % des enquêtés ont une
ancienneté comprise entre 1 et 10 ans, 31,7 % entre 11et 20 ans, et
enfin, 25 % entre 21 et 30 ans et enfin.
3.1.1.2. Principales
espèces maraîchères cultivées
Tableau 2. Principales espèces maraichères
cultivées
Cultures
|
Effectifs
|
%
|
Ciboule
Tomate
Choux
Céleri
Aubergine
Gombo
Carotte
Piment
|
20
9
4
7
4
5
7
4
|
33,3
15
6,7
11,7
6,7
8,3
11,7
6,7
|
Totale
|
60
|
100
|
Les résultats de l'enquête ont montré que
les principales espèces maraîchères cultivées sont
la ciboule (33,3 %), la tomate (15 %), le chou pommé (6,7 %), le
céleri (11,7 %), la carotte (7 %),), l'aubergine (6,7 %), le gombo (8,3)
et le piment (6 %).
3.1.1.3 Exploitation
a) Pratiques utilisées
par les maraichers dans l'exploitation
Tableau 3. Pratiques utilisées par les maraichers dans
l'exploitation
Pratiques
|
Modalités
|
Effectifs
|
%
|
Ecobuage
|
Oui
|
27
|
45,0
|
Non
|
33
|
55,0
|
Paillage
|
Oui
|
17
|
28,3
|
Non
|
43
|
71,7
|
Enfouissement
|
Oui
|
41
|
68,3
|
Non
|
19
|
31,7
|
Engrais
|
Oui
|
51
|
85,0
|
Non
|
9
|
15,0
|
Jachère
|
Oui
|
22
|
36,7
|
Non
|
38
|
63,3
|
Rotation
|
Oui
|
23
|
38,3
|
Non
|
37
|
61,7
|
Les résultats en rapport avec les pratiques
utilisées par les maraichers dans l'exploitation montrent que 55% des
maraîchers pratiquent l'écobuage, 45% ne le pratiquent pas. Pour
ce qui est du paillage, 71,7% on répondu non et 28,3 % oui. 68,3% des
enquêtés enfouissent les mauvaises herbes et 31,7 % non. En ce qui
concerne l'engrais, 85 % de maraichers utilisent l'engrais chimique et 15% non.
63,3 % des enquêtés ont répondu non à la
jachère et 36,7% sont pour la jachère. La rotation est
pratiquée par 38,3% de maraichers et 61,7 % n'en pratiquent pas.
b) Situation de
l'exploitation
Tableau 4. Situation de l'exploitation
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
n analyse
|
Nombre de fois exploitées
|
3,15
|
1,459
|
60
|
Nombre de parcelle disposés
|
2,00
|
1,193
|
60
|
Rendement obtenus
|
559,07
|
216,283
|
60
|
Quantité d'engrais utilisée
|
21,18
|
8,262
|
60
|
Superficie cultivée
|
258,33
|
126,614
|
60
|
Matrice de corrélationa
|
|
|
Nombre de fois exploitée
|
Nombre de parcelle disposé
|
Rendement obtenus
|
Corrélation
|
Nombre de fois exploitée
|
1,000
|
,097
|
,219
|
Nombre de parcelle disposé
|
,097
|
1,000
|
,002
|
Rendement obtenus
|
,219
|
,002
|
1,000
|
Quantité d'engrais utilisée
|
-,307
|
-,065
|
-,056
|
Superficie cultivée
|
,067
|
,135
|
,386
|
Signification (unilatérale)
|
Nombre de fois exploitée
|
|
,230
|
,046
|
Nombre de parcelle disposé
|
,230
|
|
,495
|
Rendement obtenus
|
,046
|
,495
|
|
Quantité d'engrais utilisée
|
,008
|
,310
|
,336
|
Superficie cultuvée
|
,307
|
,153
|
,001
|
a. Déterminant = ,681
|
Les résultats en rapport avec la situation de
l'exploitation montrent une corrélation (r=0,386) significative entre le
rendement de la ciboule et la superficie cultivée. La quantité
récoltée est corrélée avec la taille de la parcelle
cultivée avec en moyenne 559,03 kg récoltés sur une
superficie moyenne de 258,33m2.
. En ce qui concerne, la quantité d'engrais
utilisée par les maraichers, elle est de l'ordre de 21, 18 kg en
moyenne. Les maraichers de Mbanza-Ngungu disposent en moyenne deux (2)
parcelles qu'ils exploitent en moyenne 3 fois chacune par an.
c) Problèmes
rencontrés dans l'exploitation et solutions trouvées
Tableau 5. Problèmes rencontrés dans
l'exploitation et solutions trouvées
Problèmes
|
Effectifs
|
%
|
Solutions
|
Effectifs
|
%
|
Maladies et ravageurs
|
26
|
43,3
|
Pesticides
|
24
|
40,0
|
Appauvrissement du sol
|
10
|
16,7
|
Engrais
|
16
|
26,7
|
Baisse de rendement
|
10
|
16,7
|
Poudre calcaire
|
20
|
33,3
|
Production faible au second cycle
|
14
|
23,3
|
Total
|
60
|
100
|
|
60
|
100
|
Les résultats consignés dans le tableau 5,
montrent que 43,3 % des maraichers sont dérangés par les maladies
et ravageurs, 16,7 % rencontrent une baisse de rendement et enfin, 23,3 %
où la production au second cycle est faible chez les maraichers.
Pour y remédier, 40 % des maraichers font recours aux
pesticides pour lutter contre les bioagresseurs, 26,7 % recourent aux engrais
et 33,3 % des enquêtés utilisent la poudre calcaire pour
résoudre les différents problèmes sus
évoqués.
3.1.2. Pour
l'expérimentation
3.1.2.1. Incidence des
nématodes
Les résultats relatifs à l'incidence des
nématodes (ou dégâts des nématodes) sur la ciboule
sont consignés dans le tableau 6.
Tableau 6. Incidence moyenne(%) des
nématodes
NPK17-17-17
|
Poudre calcaire
|
Moyenne
NPK17-17-17
|
P0
|
P18
|
400kg
|
6,3a
|
1,3d
|
3,8ab
|
600kg
|
5,0ab
|
4,3abc
|
4,6a
|
800kg
|
2,6bcd
|
2,3cd
|
2,5b
|
Moyenne poudre calcaire
LSD0,05 (poudre calcaire)
LSD0,05 (NPK 17-17-17)
|
4,6a
|
2,6b
|
0,8
1,9
|
LSD0,05 (poudre calcaire * NPK17-17-17)
2,7
|
Dans la colonne, les moyennes suivies de la même
lettre alphabétique ne sont pas significativement différentes au
seuil de 5% de probabilité.
L'analyse des résultats consignés dans le
tableau 6 révèle que tous les traitements ont été
infestés par les nématodes. Cependant, l'incidence variait d'un
traitement à un autre. La plus forte incidence (6,3%) était
enregistrée dans les parcelles amendées avec 400kg de NPK, tandis
que la plus faible incidence (1,3%) était enregistrée dans les
parcelles amendées avec 400kg de NPK et 18T de poudre calcaire.
L'analyse statistique a révélé dans l'ensemble des
différences significatives entre les traitements.
3.1.2.2. Hauteur moyenne de
plant de ciboule (en cm)
Les résultats relatifs à la hauteur moyenne de
plant de ciboule sont présentés dans le tableau 7.
Tableau 7.Hauteur moyenne (cm) de plant de ciboule
NPK17-17-17
|
Poudre calcaire
|
Moyenne
NPK17-17-17
|
P0
|
P18
|
400kg
|
35,7b
|
39,7ab
|
36,8a
|
600kg
|
35,5b
|
39,4ab
|
35,5a
|
800kg
|
37,4a
|
39,7a
|
38,5a
|
Moyenne poudre calcaire
|
36,2a
|
39,0a
|
|
LSD0,05 (poudre calcaire * NPK17-17-17)
2,5
|
Dans la colonne, les moyennes suivies de la même
lettre alphabétique ne sont pas significativement différentes au
seuil de 5% de probabilité.
Les résultats du tableau 7 indiquent que la hauteur
moyenne des plants varie de 35,5 à 39,7cm. La plus faible hauteur
moyenne (35,5cm) était enregistrée sur les plants des parcelles
amendées avec 600kg de NPK, alors que la plus grande hauteur moyenne
(39,7cm) était enregistrée dans les parcelles amendées
avec la combinaison de 400kg de NPK + 18T de poudre calcaire, et la combinaison
de 800kg de NPK + 18T de poudre calcaire. L'analyse de la variance a
révélé dans l'ensemble des différences
significatives entre les traitements en ce qui concerne la combinaison de la
poudre calcaire et l'engrais minéral NPK 17-17-17.
3.1.2.3. Nombre moyen des
talles produites par plant
Le tableau 8 présente les résultats portant sur
le nombre moyen des talles produits par chaque plant de ciboule.
Tableau 8. Nombre moyen des talles produits par plant
NPK17-17-17
|
Poudre calcaire
|
Moyenne
NPK17-17-17
|
P0
|
P18
|
400kg
|
4,6b
|
5,1b
|
4,8b
|
600kg
|
4,8b
|
5,7a
|
5,2a
|
800kg
|
4,7b
|
5,9a
|
5,3a
|
Moyenne poudre calcaire
|
4,7a
|
5,5b
|
|
LSD0,05 (poudre calcaire)
0,7
LSD0,05 (NPK17-17-17)
0,4
LSD0,05 (poudre calcaire * NPK17-17-17)
0,5
|
Dans la colonne, les moyennes suivies de la même
lettre alphabétique ne sont pas significativement différentes au
seuil de 5% de probabilité.
L'analyse des résultats du tableau 8 renseigne de
manière générale qu'il existe des différences
significatives entre les traitements en ce qui concerne la combinaison de la
poudre calcaire et l'engrais minéral NPK17-17-17. Le nombre moyen des
talles produites par plant variait de 4,6 à 5,9. Le plus faible nombre
moyen des talles (4,6 talles par plant) était obtenu dans les parcelles
fertilisées avec 400kg de NPK17-17-17, alors que le plus grand nombre
moyen des talles produits par plant (5,9) était enregistré dans
les parcelles ayant reçu la combinaison de 800kg de NPK17-17-17 + 18T de
poudre calcaire.
3.1.2.4. Rendement
extrapolé (T/ha)
Les résultats portant sur le rendement moyen
extrapolé à l'hectare sont présentés dans le
tableau 9.
Tableau 9. Rendement moyen de ciboule (T/ha)
NPK17-17-17
|
Poudre calcaire
|
Moyenne
NPK17-17-17
|
P0
|
P18
|
400kg
|
29,8b
|
35,6b
|
32,7b
|
600kg
|
31,6b
|
39,5ab
|
35,6ab
|
800kg
|
35,7ab
|
43,2a
|
39,4a
|
Moyenne poudre calcaire
|
32,4a
|
39,4a
|
|
LSD0,05 (NPK17-17-17)
4,8
LSD0,05 (poudre calcaire * NPK17-17-17)
6,8
|
Dans la colonne, les moyennes suivies de la même
lettre alphabétique ne sont pas significativement différentes au
seuil de 5% de probabilité.
Il ressort des résultats consignés dans le
tableau 9que le rendement moyen extrapolé à l'hectare variait de
29,8 à 43,2T/ha. Il ressort des observations faites que le plus faible
rendement (29,8T/ha) était enregistré dans les parcelles
fertilisées avec 400kg de NPK17-17-17, alors que le rendement le plus
élevé (43,2T/ha) était obtenu dans les parcelles ayant
reçu la combinaison de 800kg de NPK17-17-17 + 18T de poudre calcaire. En
considérant la combinaison de la poudre calcaire et le NPK17-17-17,
l'analyse de la variance a révélé des différences
significatives entre les traitements sous étude.
3.2. Discussion
3.2.1. Au sujet de
l'enquête
Le maraîchage à Mbanza-Ngungu et ses environs est
une activité principalement exercée par le genre masculin
(61,7%). Minenguet al. (2020) affirment que le maraîchage
à Mbanza-Ngungu et ses environs (Kongo Central) est une activité
principalement des hommes et les femmes ne représentent que 20%. Muliele
et al, (2017) rapportent aussi que la faible implication des femmes pourrait
être expliquée du fait que les femmes ne sont
généralement habilitées à appliquer les traitements
phytosanitaires dont exigent ces cultures.
Le maraichage étant une activité
destinée au marché, c'est-à-dire une activité qui
offre un revenu monétaire, la forte représentation des hommes
est justifiée, car la littérature soutient qu'en Afrique, les
hommes sont plus orientés vers les cultures offrant un revenu
monétaire, alors que les femmes s'occupent de l'agriculture
vivrière (Oumar ismaila, 2012 ; Wartena, 1997 : 149 ; Bopda, 1993 :
117).
Les résultats de l'enquête ont montré que
43,3 % des maraîchers ont une ancienneté de 1 à 10ans ;
ceci s'explique par le fait que le maraîchage constitue pour certains une
activité de transition qui permet de trouver les ressources
nécessaires pour se convertir à une autre activité comme
le petit commerce, etc.
Les principales cultures maraîchères
pratiquées sont les légumes fruits (aubergine, piment, gombo et
tomate), légumes bulbes et racines (carotte) et le légume feuille
(ciboule, céleri et chou pommé). Le choix de ces cultures peut
s'expliqué par le fait que les cultures maraichères ont un cycle
court et sont facile à pratiquer, et l'investissement est rentable
à court terme. Mises à part ces deux raisons majeurs, l'on peut
évoquer aussi la grande valeur marchande des cultures maraichères
notamment les légumes fruits dont la tomate, le poivron.
Souvent, les maraichers font la diversification des cultures.
La diversification d'activités et/ou de cultures est un comportement
normal dans une activité aussi risquée que l'agriculture. Ces
résultats sont donc en conformité avec la thèse
émise par (Fraval, 2000), selon laquelle la diversification des
activités apparait comme une stratégie des agriculteurs ruraux
africains face aux risques et incertitudes très présents en
agriculture.
La majorité des maraichers enfouissent les mauvaises
herbes, utilisent les engrais chimiques. Peu pratiquent l'écobuage, la
rotation des cultures et jachère. L'utilisation des engrais s'explique
dans le fait que, la production maraichère à Mbanza-Ngungu
implique impérativement l'utilisation des engrais chimiques.
Toujours dans la stratégie des maraichers face aux
nombreux risques de l'agriculture, nous avons observé que la plupart des
maraichers ont en moyenne deux (2) parcelle dispersées dans les
périmètres, car parfois les maladies et ravageurs apparaissent
dans certains sites et pas dans d'autres (ce qui fait que le rendement soit
parfois bon dans certains sites et pas dans d'autres).
La majorité des maraichers rencontrés, combinent
l'Urée avec NPK. Entretenus sur leur raison de non utilisation des
autres engrais, ces derniers, ont semblé ne pas connaitre la fonction
de chaque type d'engrais pour la plante, car ils ont estimé que
l'essentiel est d'avoir seulement appliqué l'engrais, peu importe la
quantité ou le type d'engrais utilisé.
Tous les maraichers rencontrés ont affirmé
n'avoir jamais eu de formations sur l'utilisation ou sur la combinaison
optimale d'engrais. Les connaissances dont ils disposent sur l'utilisation
d'engrais ont été transmises de bouche à oreille entre
agriculteurs.
Les bioagresseurs constituent l'un de problème majeur
pour les maraichers de Mbanza-Ngungu. Les analyses statistiques ont
révélé une corrélation positive bien que faible
entre les problèmes rencontrés par les maraichers et les
pratiques utilisées au niveau de l'exploitation (mode d'exploitation,
cultures intervenant en rotation, l'année d'utilisation de la parcelle).
Cet état de chose explique clairement que les problèmes
rencontrés pourraient être influencés par les pratiques
utilisées par les maraichers dans la conduite de leurs activités
maraichères. Ceci peut s'expliquer par le fait que les maraichers ne
possèdent pas assez de connaissances techniques sur les pratiques
culturales adéquates pour l'exploitation des cultures
maraichères.
3.2.2. Au sujet de
l'expérimentation
L'étude portant sur l'évaluation de la
combinaison de la poudre calcaire et du NPK17-17-17 dans la production de la
ciboule a révélé que cette combinaison a influé
significativement sur le développement et la production de la ciboule,
ainsi que sur le contrôle de nématodes.
L'une des recommandations faites en rapport avec la gestion de
nématodes passe par l'utilisation d'une fumure minérale qui
permettrait aux plantes de se développer davantage. Cela permettrait
ainsi à ces dernières de moins subir les effets néfastes
des infestations dues aux nématodes. Les résultats de la
présente étude (Tableau 6) montrent que le taux d'incidence
était faible dans les parcelles ayant reçu la fumure
minérale et la poudre calcaire. Notre constat corrobore ceux de nombreux
auteurs. En effet, Mateille (1994), Dmowska et al. (1995), Stoll
(2002), Belair (2005) et Forge et al.(2009)avaient observé que
dans la production végétale, l'utilisation de la fumure
minérale permettait aux différentes plantes de mieux
résister aux infestations dues aux nématodes. Ces auteurs avaient
souligné que l'utilisation de la fumure minérale réduisait
de manière significative le taux d'infestation des plantes par les
nématodes.
Dans la présente étude, il a été
observé que la réduction de l'attaque des nématodes
s'accompagne de l'amélioration de composantes physiologiques. Des
résultats similaires ont été précédemment
rapportés dans diverses études qui ont
révélé que l'application de la fumure minérale ou
d'un amendement organique, ou encore leur combinaison permettrait de
réduire significativement la population des nématodes et
d'augmenter le rendement des cultures (El Gharras et al., 2011 ;
Bissadou et al., 2012 ; Traore et al., 2012, 2014). Lors
de la conduite du présent essai, il a été observé
que l'utilisation de la combinaison de la fumure minérale (NPK17-17-17)
et de la poudre calcaire aurait amélioré le développement
des plants de ciboule. Cela était observé par des valeurs
obtenues (en ce qui concerne la longueur) qui se sont avérées
légèrement supérieures à celles obtenues par
Ngamako (2019).Le nombre de talles (Tableau 8) obtenues au cours de notre
expérimentation s'est avéré être doublement
supérieur à celui obtenu par Kazolawoko (2018).
Le rendement obtenu (Tableau 9) a révélé
que la combinaison de 800 kg de NPK17-17-17 et de 18T de poudre calcaire a
permis d'obtenir le plus important rendement moyen (soit 43,2T/ha). Nos
résultats sont supérieurs à ceux obtenus par Kazolawoko
(2018) et Ngamako (2019).Cette différence démontre ainsi le
potentiel de la combinaison amendement et fumure minérale comme solution
efficace pour lutter contre les nématodes en culture de ciboule.
Il est également rapporté que les plantes bien
nourries tolèrent mieux les attaques des nématodes dus à
la compensation des dégâts infligés à la plante via
l'amélioration de la fertilité du sol et de la
disponibilité des nutriments (Tabarant, 2011).
Conclusion et suggestions
L'objectif du présent travail était
d'évaluer l'effet de la poudre calcaire associée à la
fertilisation minérale (NPK 17-17-17) sur la production de la ciboule et
le contrôle des attaques des nématodes sur cette culture. L'essai
était mené suivant un dispositif en parcelles divisées
avec trois répétitions. Les données enregistrées
avaient porté sur l'incidence des infestations dues aux
nématodes, la longueur des plants, le nombre de talles produits par
plant, et le rendement obtenu (après extrapolation à l'hectare).
Les résultats obtenus ont montré de
manière générale que l'utilisation de l'engrais
minéral NPK 17-17-17 combiné à la poudre calcaire a
influencé significativement la croissance en longueur, le nombre de
talles et le rendement de la ciboule, et a permis de réduire le niveau
d'infestation dues attaques des nématodes. Les résultats obtenus
dans la présente étude ont corroboré ceux de divers
auteurs cités dans la littérature.
Ainsi, l'hypothèse évoquée sur le fait
que l'utilisation de la poudre calcaire combinée à la
fertilisation minérale (NPK 17-17-17) permettrait de contrôler
l'attaque des nématodes et améliorer le rendement de la ciboule
s'est confirmée.
Au regard de tout ce qui précède, il y a lieu
que des prochaines études soient menées sur le contrôle des
autres maladies des cultures par la combinaison des amendements organiques et
des fertilisants minéraux. L'utilisation des biopesticides dans le
contrôle des infestations dues aux nématodes peut également
être explorée.
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