![](valuation-d-un-projet-d-installation-d-une-entit-de-ramassage-et-de-stockage-des-dchets1.png)
Année Académique
2018-2019
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE DE KINSHASA
![](valuation-d-un-projet-d-installation-d-une-entit-de-ramassage-et-de-stockage-des-dchets2.png)
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION Département des Sciences
Économiques
Option : Industrielle
B.P. 832 KINSHASA XI
![](valuation-d-un-projet-d-installation-d-une-entit-de-ramassage-et-de-stockage-des-dchets3.png)
Évaluation d'un projet d'installation d'une
entité de Ramassage et de Stockage des déchets ménagers
dans la ville de Kinshasa. Cas de la commune de Lingwala
LOKATO BAKU Erlin
Gradué en économie et gestion
Mémoire présenté et
défendu publiquement en vue de l'obtention de titre de Licencié
en Économie Industrielle.
Directeur : Professeur KIMUANGA EYAMBO Papy-Fernand
Rapporteur : Assistant MWEPU KATALAYI Freddy
![](valuation-d-un-projet-d-installation-d-une-entit-de-ramassage-et-de-stockage-des-dchets4.png)
EPIGRAPHE
« Chaque civilisation a les déchets qu'elle
mérite, c'est pourquoi il faut savoir bien les gérer
».
Georges Duhamel
II
DEDICACE
À mon Dieu, À mon tendre Père & ma
tendresse de Mère, À mes Frères et Soeurs, À
nos Oncles & Tantes, À toute ma Famille et tous mes amis, Et
en particulièrement à ma future femme NIEMA KUMBU Clara ; En
reconnaissance de tout ce que je vous dois.
III
REMERCIEMENTS
Personnellement, je tiens tout d'abord à rendre
à mon Père Céleste, le Dieu tout puissant, le seul et
unique Père à mes yeux grâce et adoration, car il a voulu
que je puisse arriver là avec mes études, "Merci mon
Père".
L'idée de cette étude nous est venue suite
à plusieurs révoltes sur les problèmes de mon pays, mais
sa rédaction nous a coûté un long effort, gracieux de
bénéficier des concours précieux de corps professoral de
la faculté des sciences économiques et de gestion.
C'est donc de tout coeur que nous signalons notre
reconnaissance au feu Professeur NZANDA BUANA que son âme repose en paix
et au professeur KIMUANGA PAPY. Qu'ils trouvent ici notre profonde gratitude
pour les conseils et suggestions qu'ils nous ont livrés tout au long de
l'élaboration de ce travail. Nous n'oublierons jamais qu'ils ont eu
accepté non seulement de nous guider avec bonne grâce,
bienveillance et affection mais aussi de nous assister quand nous nous
trouvions dans le désespoir.
Cette même reconnaissance, nous le devions avec beaucoup
d'honneur à l'assistant MWEPU FREDDY. Ses remarques et suggestions ont
été un cheval de Troie pour la rédaction de ce travail
dont il a daigne être rapporteur.
En effet, il leurs suffira de se rappeler des multiples
dérangements que nous leurs avons tant causées pour comprendre
que notre MERCI garde sa signification profonde.
Nous remercions également les personnes suivantes
particulièrement, car nous le devons tout sur notre vie, du fait
qu'elles ont voulu que nous soyons ce que nous nous sommes aujourd'hui : Mamy
LILIANE M'VEMBA, Mamy SYLVIE PANZU, Daddy JOSEPH LOKATO, Confrère SERGE
KABONGO, Daddy ODY BAYA PANZU MAVINGA, Daddy MARIO LOKATO, Mamy BIBICHE BUANGA,
Daddy JEAN-PIERRE KITHAMBO, Mamy GERMAINE LOKATO, Prof CHRISTOPHE MAKEMBI, Mamy
FLORENCE, le feu ROGER PANZU, le feu SERGE PANZU, la feue KOKO RANGI et la feue
ELALI MAMBWENI, que leurs âmes repose en paix.
iv
Pendant notre cursus universitaire plusieurs familles
éprises d'équité et d'amour, nous ont assistés
moralement, matériellement et financement notamment la Famille MULOLO,
la Famille MAKEMBI, la Famille KUMUGO et La Famille M'POMA.
Nous leurs promettrons de ne pas oublier leurs actes et nous
leur présentons nos sincères remerciements.
Nous remercions également d'une manière
spéciale et sans équivoque la Maison Saint Sauveur, car ni
n'était cette maison nous ne savons pas comment on allait pour voir en
sortir sur l'habillement et un certain financement.
Que notre famille, tous mes frères et soeurs qui n'ont
cessé de nous témoigner leur attachement, particulièrement
DOUX DIAKU, ELANDRINE LENDO, MECHACK MUELA, SERGE KABONGO, EMMA PANZU, ROLLY
PANZU, MERDI PANZU, PATRICK KOYE, JACQUE LOKATO, PROMEDI BAKU, DIVINE BAYA,
GRETHA MUANDA, REBECCA POBA, NOELLA MAVINGA, BENIN BUKEMBO, STEVE BOLIMA, BONI
OKONGOLONGO, OSCAR LOKONDA, CHRISTIAN ODIMBA, CESAR WALESSA, BONHEUR POBA,
NATHALI MNGELE, JUNIOR, JOSAMIE BUAKA, L'OR NTUMBA, PAUL ILCO, PAPA EZECHIEL,
CHRIST, FATUMA MICHELINE, SARAH BUAKA, REBECCA VANANA, CHRIS LOKATO, ARCHANGE,
GRACIA MUSHIYA veillent bien croire l'assurance de notre estime à leur
endroit.
Enfin que tous ceux qui ont contribués de près
ou de loin à la rédaction de ce travail, dont nous n'avons pu
citer les noms, ne se sent pas oublier, car nous reconnaissons ce que nous le
devons.
LOKATO BAKU ERLIN
L'Industriel
V
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
N° des tableaux
|
Intitulé
|
N° des pages
|
Tableau 1
|
Subdivision Administrative par Quartier
|
43
|
Tableau 2
|
Subdivision Administrative par Rue (grande direction)
|
43
|
Tableau 3
|
Subdivision Administrative par Avenue
|
44
|
Figure 1
|
Organigramme de la commune
|
45
|
Figure 2
|
Organigramme de notre Entité
|
60
|
Tableau 4
|
Frais de premier établissement l'entité
|
64
|
Tableau 5
|
Besoin en Personnel
|
65
|
Tableau 6
|
Dépenses Journalières
|
65
|
Tableau 7
|
Dépenses mensuelles d'exploitation
|
66
|
Tableau 8
|
Dépenses Annuelles D'exploitation
|
66
|
Tableau 9
|
Synthèse des Besoins en fonds de roulement
|
67
|
Tableau 10
|
Budget d'Investissement
|
67
|
Tableau 11
|
Amortissement des équipements
|
68
|
Tableau 12
|
Capital à Investir
|
69
|
Tableau 13
|
Recettes Prévisionnelles mensuelles
|
71
|
Tableau 14
|
Recettes Prévisionnelles Annuelles
|
71
|
Tableau 15
|
Analyse du Cash-flow
|
72
|
Tableau 16
|
Cumul du Cash-Flow
|
74
|
PAGE | 1
INTRODUCTION
0. Position du Problème de recherche
A l'heure actuelle de la globalisation où les questions
de la protection de l'environnement et le renouvellement des
écosystèmes naturels sont d'une portée mondiale,
l'observation qui se dégage dans la ville province de Kinshasa est
qu'elle est caractérisée par une insalubrité sans
précèdent, avec la présence des décharges sauvages
le long des artères, rivières et ruisseaux au point d'exposer la
population à des risques énormes.
Cette situation d'insalubrité dans la ville de Kinshasa
s'explique d'une part, par l'absence d'éducation de la population
à l'importance de gestion des déchets ménagers, et d'autre
part, par l'absence d'une politique appropriée de gestion des
déchets ménagers, ainsi que le manque des moyens logistiques,
financiers et techniques pour le ramassage et le stockage des déchets
ménagers.
Les ménages congolais utilisent plusieurs moyens
souvent inappropriés pour évacuer leurs ordures
ménagères ; certains les évacuent par rejet à l'air
libre, dans les dépotoirs ou dans les caniveaux, par
incinération, par enfouissement dans le sol ; d'autres, les
réutilisent comme fumier et peu sont ceux qui les traitent avant de s'en
débarrasser.
Plusieurs projets, affirme le professeur KIMUANGA,
n'intègrent pas dans leur modèle logique de collecte
domiciliaire, la croissance démographique vertigineuse dans la
ville-Province de Kinshasa, une politique d'urbanisation, etc. Chose qui pousse
d'aucuns à considérer que les projets existants travaillent plus
en aval qu'en amont de la chaine d'élimination des ordures
ménagères. Pour pallier à cette pesanteur due aux
échecs gouvernementaux sur la politique de gestion des déchets,
le professeur KIMUANGA dans sa thèse de doctorat soutient la promotion
de l'initiative privée à travers la mise en place d'une
entité privée et/ou d'économie mixte de gestion des
déchets susceptibles de sortir Kinshasa de l'insalubrité
caractérisée1.
C'est dans ce contexte que ce présent travail s'inscrit
dans le prolongement de cette thèse pour évaluer la
rentabilité d'un projet d'investissement d'une entité de gestion
économique des déchets dans la commune de LINGWALA afin
1 Kimuanga, P.F, « Gestion Économique des
Biens et Services Environnementaux : Analyse Contingente Appliquée aux
Déchets Ménagers. Cas de la ville de Kinshasa »,
thèse, UNIKIN, KINSHASA, 2017.p213.
PAGE | 2
de se rassurer que sa mise en place règlerait
durablement cette problématique d'insalubrité dans cette
commune.
1. Problématique de la recherche
En sillonnant la ville de Kinshasa, jadis la belle mais
actuellement une ville poubelle, il s'observe plusieurs problèmes
liés à l'insalubrité due à la mauvaise Gestion des
déchets, la présence des déchets le long des grandes
artères, des ruisseaux et des rivières, du fait d'un manque de
politique provinciale adaptée sur la gestion des déchets. Ceci se
justifie par l'absence, malgré la présence de l'opération
Kin-Bopeto qui n'est qu'une métaphore du système de Salongo de la
République du Zaïre et de la POUBELKIN, d'une politique
adaptée de la Gestion des Déchets dans la ville.
Les mêmes problèmes d'insalubrité sont
spécifiquement rencontrés dans la commune de Lingwala, où
l'on observe également sur les voies publiques, les ruisseaux, dans les
canalisations d'eaux, des décharges sauvages des déchets
ménagers, etc. C'est pourquoi, pour résoudre le problème,
nous nous inscrivons dans la logique de la mise en place d'une entité
économique mixte de ramassage et de stockage des déchets
ménagers, telle que le soutient le Professeur Papy KIMUANGA2
dans sa thèse de doctorat.
C'est dans ce contexte que notre travail d'évaluation
d'un projet d'installation d'une entité de ramassage et stockage des
déchets ménagers dans la ville de Kinshasa trouve sa
justification dans la mesure où, avant de lever l'option de la mise en
oeuvre d'un projet de ce genre, la théorisation en la matière
exige qu'on se rassure de sa faisabilité et de sa rentabilité.
Au vu de ce qui précède, la préoccupation
majeure de notre démarche ou mieux la question fondamentale de recherche
de notre travail se résume comme suit : Est-ce la mise en place d'une
entité autonome d'économie mixte de gestion économique des
déchets à LINGWALA, dans la perspective de régler la
problématique de l'insalubrité dans cette commune, est-elle
techniquement justifiée ? si oui, sa rentabilité et sa
pérennité seront-elles garanties, tenant compte des consentements
à payer estimé par le professeur KIMUANGA ?
2 Kimuanga, P.F., op cit, p.10
PAGE | 3
La réponse à cette préoccupation nous
permettra d'enrichir la littérature scientifique sur la gestion des
déchets et la viabilité sur des activités de cette
entité dans la commune de Lingwala.
2. Objectif Général
L'enjeu majeur de notre étude est que le
problème des déchets urbains peut se résoudre au moyen de
la création d'une entité économique rentable de gestion
des déchets. C'est à ce titre que notre étude se base sur
l'évaluation de la rentabilité économique et
financière de la structure de gestion de déchets,
préalable à toute décision sur la politique du processus
d'optimisation du ramassage et stockage des déchets dans la commune de
Lingwala, en particulier et, la ville de Kinshasa en général.
3. Objectifs Spécifiques
Dans la réalisation de cette étude, les objectifs
spécifiques à atteindre sont
les suivants :
? Evaluer techniquement et financièrement la
faisabilité de la mise en place de l'entité pour justifier la
viabilité du projet ;
? Analyser le surplus des prix alloués sur la part qui
garantit la survie de l'entité dans la commune de Lingwala.
4. Hypothèse de Recherche
En élaborant un travail, tout chercheur se pose de
questions-guides pour orienter ses recherches. Par rapport à ces
questions, il formule des réponses anticipatives, des simples
suppositions qu'on appelle « hypothèse ». Dans ce travail, il
est question de vérifier l'hypothèse suivante :
En utilisant le consentement à payer actualisé
estimé par le professeur KIMUANGA dans sa thèse de doctorat, le
projet d'installation d'une entité du ramassage et stockage des
déchets ménagers serait rentable et techniquement justifié
tout en constituant un moyen efficace d'éradication de
l'insalubrité dans la commune de LINGWALA.
PAGE | 4
5. Méthodologie de
l'étude 5.1. Méthodes
Pour la vérification de notre hypothèse de
travail, nous avons opté pour une méthodologie qui est à
la fois descriptive et explicative fondée sur les méthodes
ci-après3 :
? Méthode statistique ;
? Méthode fonctionnelle ; ? Méthode dialectique.
a. Méthode statistique
La méthode statistique, selon le professeur Nzanda
Buana, est celle qui collecte des données chiffrées sur terrain.
C'est faire une analyse comparative des résultats4.
Elle nous a donnés une vision synthétique du
travail de recherche. Nous nous sommes servis de cette méthode pour
quantifier et chiffrer les résultats de notre recherche afin de les
présenter sous forme des tableaux.
Toujours dans ce cadre de la méthodologie hormis les
autres outils, nous avons fait recours à l'outil informatique «
Excel » qui nous a facilité les estimations de nos statistiques.
b. Méthode fonctionnelle
Pour le professeur Kabeya Tshikuku, la méthode
fonctionnelle est définie comme un système de transformation qui
comporte des lois, par le jeu même de ses transformations sans que
celles-ci aboutissent en dehors de ses frontières ou fassent appel
à des éléments extérieurs5
Elle nous a permis de comprendre et de décrire le
système de la gestion des ordures ménagères jusqu'à
leur mise en décharge dans la commune de Lingwala.
3 KIMUANGA, E.P., cours de l'Initiation à
la Recherche Scientifique, FASEG, UNIVERSITE REVEREND KIM, 2019 p.14.
4 NZANDA, B.M, Méthodologie de Recherches
et Publications », Ouvrage, FASEG, UNIKIN, KINSHASA, 2015, p.18.
5 KABEYA TSHIKUKU, cours «
épistémologie et méthodologie économiques», L2
économie, Kinshasa, 2019, p.384.
PAGE | 5
c. Méthode dialectique
La méthode dialectique, toujours pour le professeur
Kabeya Tshikuku, est un ensemble de postulats, une théorie et un
procédé d'analyse permettant au chercheur d'examiner son objet
d'étude dans sa globalité, au recto et au verso, et sous toutes
les formes de mouvements qui caractérisent et le particularisent. En
tant que postulat, elle procède de l'universalité du mouvement
observé et attesté par toutes les sciences, dans et à
propos de tous les phénomènes6.
Elle nous a permis de faire l'ordonnancement des
données collectées, ainsi que leur analyse critique afin
d'arriver à une conclusion optimale.
Ces différentes méthodes ont été
complétées par un certain nombre des
techniques.
5.2. Techniques
Cette étude, nous avons recouru aux techniques
documentaires et d'enquêtes ? Technique documentaire
Cette technique, suivant l'entendement du professeur Nzanda
Buana, nous a permis d'accéder à un certain nombre des documents
qui nous ont servi à recueillir les informations indispensables à
notre étude7.
? Technique d'enquête par questionnaire
Nous avons fait recours également à cette
technique pour avoir plus des précisions sur le processus domiciliaire
du ramassage et d'évacuation par ménage dans la commune de
Lingwala.
6. Brève revue de la littérature
La mise en place d'une entité de ramassage de
déchets constitue le soubassement de l'estimation des consentements dans
le but de résoudre le problème des ordures sur l'environnement de
Kinshasa. Plusieurs auteurs ont abordé la préoccupation sur cette
mauvaise gestion d'une manière à une autre selon leur vision
personnelle pour résoudre le problème.
6 Kabeya T., op cit, p.450 à 453.
7 Nzanda B. M, op cit, p.10
PAGE | 6
Nous pouvons citer les cas des auteurs suivants :
Le professeur KIMUANGA EYAMBO Papy-Fernand,
dans sa thèse de doctorat, nous renvoie à plusieurs
pistes pour résoudre le problème de la mauvaise gestion des
déchets dans la ville de Kinshasa où l'une d'elles reste la mise
en place d'une structure de gestion des déchets dans la ville, sous un
paiement d'une taxe de 3 000 CDF estimé d'environ à 3 USD au taux
de change moyen de la même année8. Ceci va de pair avec
notre vision de chose où nous nous livrons à évaluer, dans
cette perspective, la faisabilité et la rentabilité d'un tel
projet d'investissement dans la commune de LINGWALA.
MANGENDA HOLENU Holy, dans son mémoire
d'étude approfondie sur la gestion des décharges à
Kinshasa et l'aménagement de l'espace urbain, il a circonscrit sa
démarche sur le problème de stockage des déchets dans la
ville. Il lui est arrivé de conclure qu'il n'y a pas une décharge
officielle de la ville, jadis existant mais actuellement disparue. Le stockage
des déchets pose problème dans la ville de Kinshasa9.
Nous ne contredisons pas son étude du fait qu'après recherche et
enquête au ministère de l'environnement de Lukunga sur cette
situation, le ministère était incapable de nous préciser
la décharge officielle de la ville sauf que la politique du stockage
passe par de ravins sous diverses autorisations (hôtel de ville, Raskin,
maison communale, etc.).
NKEKU LUAKA Evrard, dans sa recherche sur la
gestion et la Gouvernance des déchets dans la ville province de
Kinshasa, il nous renvoie à la mauvaise gestion des déchets par
le gouvernement qui leurs échappent et qui ont des effets sur
l'environnement de la ville de Kinshasa, d'où le problème de
l'insalubrité de la ville10. En s'appuyant sur cette
étude, nous nous sommes dit que laisser la gestion de l'entité
totalement à l'Etat serait inefficace ; c'est pourquoi l'entité
doit nécessairement être mixte mais jusqu'à septante
pourcent privé et le reste public pour une bonne gestion et sa
durabilité.
8 Kimuanga, P.F., op cit, p.213.
9 Mangenda, H.H., « la gestion des décharges
à Kinshasa et l'aménagement de l'espace urbain »,
mémoire d'étude approfondie, UNIKIN, KINSHANSA, 2016.
10 NKEKU, L.E., s« la recherche sur la gestion et la
Gouvernance des déchets dans la ville province de Kinshasa »,
mémoire de licence, UNIKIN, Fac sciences environnementales, KINSHASA,
2018.
PAGE | 7
MBAMBI SHIMUNA Benjamin, dans son
mémoire qui teste la valorisation des déchets, des sachets et
bouteilles Plastiques dans la fabrication des Pavés, nous montre le
recyclage des produits tout en se spécialisant sur la faisabilité
des sachets et bouteilles plastiques pour une seconde vie en fabricant de
pavés11. Cette étude a renforcé notre
argumentaire sur une vision lointaine, après stockage des
déchets, pour trouver d'autres opportunités de traitement et
recyclage qui complète le ramassage et stockage.
Le professeur NYANGE NDAMBO, dans son cours
de Préparation et évaluation de Projet, affirme qu'il existe
plusieurs étapes et moyens de conception des projets et leurs
évaluations sur la faisabilité et la rentabilité
économico-financière, préalable à toutes
décisions d'investir sur un projet ou pas12. Signalons que
l'évaluation de projet constitue l'outil principal de la conception de
ce travail qui nous a permis de faire une évaluation sur le cas typique
d'une entité de gestion autonome des déchets dans la commune de
LINGWALA.
7. Canevas
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail comprend trois
chapitres.
Le premier chapitre porte sur des spécifications
Théoriques relatives à la gestion économique des
déchets, tout en mettant un accent particulier sur les politiques et
mécanismes relatifs à la gestion des déchets.
Le deuxième chapitre aborde la présentation et
de l'état des lieux de la commune de LINGWALA, qui constitue le cadre de
nos investigations.
Le troisième chapitre est consacré à
l'évaluation technique et financière, le détail de ce
chapitre comprend l'ensemble des outils et leurs coûts, ensuite les
retombées financières du projet.
11 MBAMBI, S.B., la valorisation des
déchets de sachets et bouteilles Plastiques dans la fabrication des
Pavés, Mémoire de licence, UNIKIN, KINSHASA, 2017.
12 NYANGE NDAMBO, « cours de Préparation et
évaluation de Projet », L2, UNIKIN, FASEG, 2019, inédit.
PAGE | 8
CHAPITRE I : SPECIFICATIONS THEORIQUES
Introduction
L'urbanisation sauvage et rapide en République
démocratique du Congo a causé la détérioration de
l'environnement. L'une de ses conséquences les plus inquiétantes
dans le monde en développement, et particulièrement à
Kinshasa, réside d'ailleurs dans les problèmes de gestion des
déchets solides, liquides et toxiques. Il suffit de traverser n'importe
quelle commune pour constater les manifestations de ce problème :
amoncellements de déchets, détritus le long des routes, ruisseaux
bloqués, sites d'enfouissement menaçant la santé dans les
secteurs résidentiels, et élimination inadéquate des
déchets toxiques.
Ce n'est pas la quantité de déchets qui pose
problème, mais plutôt l'incapacité du gouvernement et des
sociétés civiles de s'en débarrasser.
Cependant, dans ce chapitre axé sur les
spécifications théoriques, il sera abordé successivement
les généralités sur la gestion et l'évaluation des
projets d'investissements (section 1) et par la suite, il sera abordé
les spécificités conceptuelles sur la gestion économique
des déchets tout en mettant un accent particulier sur le cas de la RD
Congo (section 2).
PAGE | 9
Section 1 : Généralités sur
l'évaluation d'un projet
1.1. Définition des concepts 1.1.1.
Projet
Certains auteurs définissent le projet comme
étant un ensemble d'opérations ou d'actions précises
à réaliser au cours d'une période de temps donné
pour mettre à la disposition de son promoteur (Entreprises ou organismes
publics) de nouveaux moyens de production (usine, centrale) ou de nouveaux
équipements collectifs (écoles, hôpitaux, etc.).
Cependant, MWEPU KATALAYI définit un projet
d'investissement comme étant une réponse apportée à
un problème socio-économique réel bien identifié
comme celui de l'insalubrité à Kinshasa, l'étude de
l'environnement concerné, au travers des méthodes tant
quantitatives que qualitatives, se révèle indispensable pour
cerner la demande effective, à défaut des statistiques fiables ad
hoc13.
Pour ce faire, il existe plusieurs typologies des projets
selon la taille et les structures organisationnelles14, à
savoir :
· Selon la taille des projets, nous distinguons :
- Le grand projet ; - Le moyen projet ; - Le petit projet.
· Selon les structures organisationnelles :
- L'organisation gérée par projets, les cas des
entités qui réalisent les projets pour d'autres entités
;
- Les organisations dont la structurelle ne se
réfère pas aux projets (le cas des usines de montage).
13 F. Mwepu, K., « cours d'élaboration des projets
», G3, Révérend Kim, Kinshasa, 2020, p.5.
14 GERARD CASNOVA, « gestion de projet typologie des projets
», 2019, PDF.
PAGE | 10
1.1.2. Projet environnemental
Le Projet d'appui au secteur de l'environnement proposé
est un projet national visant à renforcer la capacité
institutionnelle du ministère de l'Environnement, du ministère de
l'Agriculture, ministère de l'Industrie et d'autres ministères
techniques, d'organisations non gouvernementales (ONG), de la
société civile, des gouvernements provinciaux, ainsi que des
collectivités et communautés locales, pour leur permettre de
planifier et mettre efficacement en oeuvre une gestion durable des ressources
naturelles, une adaptation aux changements climatiques et des interventions de
protection de l'environnement.
Le projet a trois (3) composantes principales : i) la
gouvernance environnementale, le renforcement des capacités et des
institutions ; ii) la conservation de l'environnement et la gestion des
ressources naturelles intégrées ; et iii) la gestion de
projet.
1.1.3. Investissement
L'investissement désigne à la fois un acte et le
résultat de cet acte c'est-à-dire, la décision d'investir
et le bien investi.
L'acte d'investir est l'échange d'une satisfaction
immédiate et certaine à laquelle on renonce contre une
espérance que l'on acquiert et dont le bien investi est le
support15.
Du point de vue économique, L'investissement consiste,
avec le facteur travail notamment, un des facteurs principaux de la fonction de
production.
Il est essentiellement un flux de capital destiné
à modifier le stock de capital existant.
Du point de vue comptable, La notion d'investissement est
également appréhendée à travers le double
critère de la durée et la propriété du bien. Si un
bien ou un service a une durée supérieure à une
année et si l'entreprise en est propriétaire, il s'agit alors
d'un investissement qui est inscrit dans les immobilisations au bilan.
15 T.F. KALALA, « cours d'évaluation
des projet », G3, UPC, Kinshasa, p.6.
PAGE | 11
Du point de vue financier, L'investissement est un coût
pour l'entreprise et génère les nouvelles recettes
d'exploitation. La comparaison du coût sur recettes permet de
déterminer si l'investissement est rentable ou pas. Il ressort de ces
définitions que la décision d'investir se traduit
concrètement et généralement par l'échange des
biens ou services futurs et aléatoires.
L'investissement revêt ainsi une double acceptation :
? L'acceptation comptable : qui consiste à
l'affectation de ressources financières à l'acquisition des biens
de production.
? L'acceptation économique : c'est la recherche des
bénéfices futurs soumis aux aléas en renonçant
à une consommation présente certaine.
1.2. Étude du marché
Le marché étant considéré comme le
lieu de rencontre entre l'offre et la demande, il convient de l'aborder
essentiellement sous ses deux composantes. Cependant, dans le contexte d'un
projet d'investissement, l'offre étant considérée comme
une réponse à la demande solvable exprimée, l'accent sera
plus mis sur celle-ci, qui a trouvé une technologie permettant de
produire les biens et services attendus par le marché.
Cette section se charge, d'un côté, d'identifier
les besoins réels de la mise sur pied de projet d'investissement, la
détermination de la demande réelle susceptible d'être
satisfait par ce projet et, de l'autre côté, l'analyse de l'aspect
offre. En effet, comme notre étude s'aligne du consentement à
payer tel que le professeur Kimuanga a proposé dans sa thèse de
doctorat, nous estimons que toutes les études concernant l'offre ont
déjà été abordées dans toute son
entièreté.
1.2.1. Aperçu de l'analyse de la Demande
La création d'une entreprise est un processus long et
complexe. Tout d'abord, l'entrepreneur doit créer un business plan, un
document de référence qui permet aux potentiels investisseurs et
clients, mais également à l'entrepreneur lui-même de se
faire une idée de son projet. Il est composé de divers documents,
dont notamment une étude marketing, qui prépare et exploite les
données permettant de prendre les meilleures décisions pour
l'entreprise. Et pour réaliser une bonne étude marketing,
l'analyse de la demande est indispensable. Elle sert à étudier la
clientèle et en particulier le comportement des acheteurs face à
notre offre de produit ou de
PAGE | 12
service. Cette analyse est relativement complexe, car elle
composée de nombreux éléments. Pour réaliser une
analyse de la demande, divers types d'études existent : qualitatives,
quantitatives, d'élasticité ou encore de
fidélité.
D'où nous soulevons les différentes questions,
ci-après :
a) Qui est l'acheteur potentiel ? afin de connaître la
viabilité du produit ou service, il est nécessaire
d'étudier l'étendue et les caractéristiques de cette
demande.
b) Quel est le contexte ? il est également important
d'étudier l'évolution de la demande au cours des dernières
années, ainsi que l'origine des fluctuations de celle-ci.
L'analyse de ces changements et de leurs causes nous a
aidé à déterminer son évolution dans le futur, et
vous adapter aux produits et services de la concurrence, afin d'être plus
réactif.
c) Quel est le mode de consommation ? pour une bonne analyse
de la demande, il est nécessaire de se pencher sur les modes de
consommation afin de comprendre comment l'offre pourra être
utilisée, le but est de créer un avantage pour les clients ; le
produit ou service doit donc se démarquer des offres existantes.
d) Quels canaux utilise ma cible ? chaque individu est unique
et par conséquent différent, nous répondons à des
stimuli distincts des autres individus.
C'est pourquoi, il est très important de comprendre la
demande et de la façon dont elle accède à cette offre, le
but est de faciliter son acte d'achat et l'introduction de votre produit ou
service sur le marché.
Il faut toujours prendre en compte que les clients ne sont
pas facilement accessibles, des efforts sont donc nécessaires. Il est
donc de notre devoir d'introduire notre produit et de faciliter l'acte d'achat,
par conséquent, il faut absolument étudier l'accès
à la demande et la manière dont on peut améliorer ce
processus.
e) Que souhaite le prospect ? pour une analyse de la demande
efficace, il faut bien sûr prendre en compte le besoin de notre cible,
afin que notre offre corresponde à leurs besoins.
PAGE | 13
Pour cela, il faut déterminer les besoins implicites,
les besoins explicites et les besoins latents, car la somme des réponses
trouvées pour chacun des besoins donnent la satisfaction au client.
f) Comment fidéliser ? enfin, pour conclure, il faut
prendre en compte les facteurs de fidélisation au sein de la demande.
Une amélioration de la fidélisation ne pourra
arriver que par une bonne connaissance de notre clientèle, de ses
habitudes et des raisons pour lesquelles elle choisit le produit ou service
plutôt que celui de la concurrence.
Toutes ces questions conduisent l'étude de la demande
à exploiter des informations tant quantitatives que qualitatives.
? Informations quantitatives
Elles sont de trois ordres, à savoir :
- Informations relatives aux quantités ; - Informations
relatives au prix ;
- Autres statistiques chiffrées.
? Informations qualitatives
Les informations qualitatives diverses peuvent expliquer les
fluctuations des séries chronologiques. Elles peuvent porter sur le mode
de distribution, les actions commerciales entreprises à un moment
donné et les attitudes de la clientèle face au produit.
? Mode de distribution et action commerciale
Dès la phase de faisabilité, il faut
répertorier les méthodes de distribution existantes (agents
exclusifs, grossistes, concessionnaires, vente en magasin fixe ou par
véhicule, mode d'exécution des activités).
L'examen de ces méthodes peut expliquer les anomalies
dans les statistiques de commerce. S'il s'agit d'un nouveau produit pour le
pays, la création d'un réseau de distribution peut se heurter
à des difficultés d'imprévus.
PAGE | 14
Le coût de création d'un tel réseau devra
être pris en compte dans le coût d'investissement, s'il incombe en
totalité ou en partie au projet étudié. On tentera de
réunir en outre des informations sur le mode des actions commerciales
retenues dans le passé, du genre d'actions publicitaires, vente
réclamée (réduction de prix comme la promotion pour
faciliter l'achat des articles).
? Attitude de la clientèle
Il s'agit d'analyser les conditions psychosociologiques de la
demande, c'est-à-dire la connaissance du consommateur, de son
comportement, de ses intentions, de ses motivations et attitudes. Ces facteurs
peuvent résulter de la disparité de revenu, du sexe, de
l'âge, de la religion, de l'origine, de moeurs locales, etc.
Ce genre d'enquête peut également conduire
à constater que la gamme des produits offerts par les importateurs n'est
pas adaptée aux besoins et habitudes des consommateurs locaux.
Une fois obtenu le maximum d'informations sur la demande du
service sous examen ainsi que sur ses conditions de commercialisation, on peut
passer à la phase de prévision de l'évolution future.
? Analyse communale de la demande
En supposant que sur les 45 avenues que compte la commune de
lingwala, nous avons à peu près 180 parcelles par avenue avec une
marge d'erreur des 30 parcelles, ce qui va rester 150 parcelles par avenue et
au total 6750 parcelles pour toute la commune16. Espérons que
60% S'abonnent, soit 4050 parcelles avec un prix mensuel de 3 USD au
taux du jour de change mensuel de la Banque Centrale du Congo.
16 Nos propres enquêtes sous l'autorisation
communale et estimation.
PAGE | 15
1.3. Étude technique
L'étude technique du projet d'investissement consiste
à inventorier d'une façon exhaustive tous les matériels et
outils de production dont on aura besoin pour la création de
l'entité, ainsi que des frais de premier établissement afin
d'estimer le capital à investir qui doit servir de base pour l'analyse
financière de projet.
D'une manière générale, les études
techniques ou la gestion technique du projet concernent tout stade d'avancement
du projet, nous distinguons les Cinq phases techniques d'avant-projet, à
savoir :
- Évaluation du processus de production ;
- Choix des caractéristiques techniques des moyens de
production ;
- Évaluations des besoins de l'entreprise ;
- la localisation de l'unité de production ;
- la Justification Technologique.
L'évaluation de ce processus de production consiste
à analyser la possibilité de produire le bien recherché
aux moindres coûts d'investissement et d'exploitation. Les analyses
économiques et financières peuvent parfois remettre en cause
l'avantage des solutions techniques proposées des nouvelles
études. En abandonnant une technologie, on peut adopter une nouvelle
étude technique.
? Nature juridique du projet
En se référant à l'acte uniforme relatif
au droit des sociétés commerciales et du groupement
d'intérêt économique selon OHADA, faisant suite aux
dispositions concernant la constitution d'une entité ; l'art. 6
stipule6 que le caractère commercial d'une
société est déterminé par sa forme ou par son
objet.
? Sont commerciales à raison de leur forme et quel que
soit leur objet, les sociétés en nom collectif, les
sociétés en commandite simple, les sociétés
à responsabilité limitée et les sociétés
anonymes.
PAGE | 16
a. La société en nom collectif
(SNC)
La loi définit la SNC comme une société
dans laquelle « tous les associés sont commerçants et
répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales
». La SNC est constituée entre des personnes qui s'engagent en
raison de leur confiance mutuelle.
Ses principales caractéristiques sont les suivantes :
- Elle ne peut exercer certaines activités telles que
les banques et les assurances ;
- Tous les associés (2 au minimum) ont la
qualité de commerçant ;
- Les associés s'engagent indéfiniment et
solidairement sur leur patrimoine personnel au paiement des dettes de la
société ;
- La loi ne fixe aucun capital minimum ;
- Le capital social est divisé en parts sociales, de
même valeur, qui ne peuvent être cédées qu'avec le
consentement de tous les associés ;
- La société est désignée par une
dénomination sociale qui doit être immédiatement
précédée ou suivie en caractères lisibles des mots
« société en nom collectif » ou du sigle « SNC
» ;
- Le décès d'un associé entraîne,
en principe, la dissolution de la société. Cependant les statuts
peuvent prévoir la continuation avec les héritiers ou entre les
survivants, après remboursement des héritiers ;
- Le conjoint ne peut participer à la même SNC
que son époux (se), afin d'éviter que les deux soient
indéfiniment et solidairement responsables ;
- La gestion est assurée par un ou plusieurs
gérants, associés ou non ;
- La rémunération du gérant est
fixée par l'acte de nomination. Son rôle est de représenter
la société dans ses rapports avec les tiers, mais il doit tenir
les associés au courant de ses divers faits et gestes d'une façon
permanente ;
- Les associés ont le pouvoir de
délibérer pour prendre toutes les décisions au-delà
des pouvoirs du gérant, notamment l'approbation des comptes ;
- La part de chaque associé dans les
bénéfices ou sa contribution aux pertes est proportionnelle
à son apport ;
- Les apports en industrie n'entrent pas dans le montant du
capital, puisqu'ils ne sont pas réalisables et qu'ils ne donnent droit
qu'à l'attribution d'un pourcentage des profits.
PAGE | 17
b. La société en commandite simple
(SCS)
Les SCS sont des sociétés dans lesquelles
coexistent deux catégories d'associés :
- Les commandités, qui sont dans la même
situation que les associés des sociétés en nom collectif
et auxquels la gérance est confiée, à moins qu'elle ne
soit exceptionnellement confiée à un tiers ;
- Les commanditaires, qui ne sont responsables que dans la
limite de leurs apports et qui ne sauraient s'immiscer dans la gestion de la
société, ce qui rend impossible la désignation d'un
gérant parmi les commanditaires ;
- Quant au capital social nécessaire, la loi n'en fixe
ni le minimum ni le maximum. Il est divisé en parts sociales, qui ne
peuvent être cédées qu'avec le consentement de tous les
associés, sauf disposition contraire des statuts. Les statuts doivent
nécessairement indiquer le montant ou la valeur des parts de tous les
associés ;
- Une Assemblée générale annuelle est
tenue chaque année dans les 6 mois qui suivent la clôture
générale de l'exercice ;
- Les associés commanditaires et les associés
commandités non gérants ont le droit, deux fois par an, d'obtenir
communication des livres et des documents sociaux et de poser par écrit
des questions sur la gestion sociale, auxquelles il doit être
répondu également par écrit.
c. La société à
responsabilité limitée (SARL)
La SARL est une société dans laquelle les
associés ne sont responsables des dettes sociales qu'à
concurrence de leur apport et dont les droits sont représentés
par des parts sociales.
Les traits caractéristiques de la SARL sont les suivants
:
- Le nombre d'associés est de 1 au minimum, le maximum
étant illimité ;
- La durée maximale est fixée à 99 ans
;
- Le Capital social minimum est de 2 000 USD, et les apports
composant le capital social peuvent être faits en numéraire, en
nature ou en industrie. Les apports en numéraire doivent faire l'objet
d'une énumération dans les statuts ;
- La valeur des parts sociales doit être de 10 USD au
minimum, ces parts sociales ne sont pas négociables et doivent
être souscrites en totalité et intégralement
libérées dès la constitution de la société.
Il est, en outre, nécessaire de préciser dans un acte
notarié les apports en numéraire et en
PAGE | 18
nature effectués par chacun des associés pour
libérer sa part dans le capital social.
d. La société anonyme (SA)
La SA est une société dans laquelle «les
actionnaires ne sont responsables des dettes sociales qu'à concurrence
de leurs apports et dont les droits sont représentés par des
actions ».
Ses principales caractéristiques sont les suivantes :
- Elle ne peut comprendre qu'un seul actionnaire ;
- L'engagement des membres se limite au montant de leur
apport. C'est pourquoi le capital qui constitue le crédit de la
société doit être indiqué dans tous les documents
;
- De même, le droit des membres est proportionnel au
montant de leurs apports représentés par des titres
négociables ;
- La constitution de la société est soumise
à l'accomplissement de nombreuses formalités, lesquelles sont
relativement complexes lorsqu'il est fait appel public à
l'épargne (souci de protection de l'épargne publique) ;
- Le minimum de capital social est de 200 000 USD en cas
d'appel public à l'épargne, 20 000 USD dans le cas contraire ;
- Le capital social peut être augmenté en cours
de vie sociale soit par des apports nouveaux, soit par une incorporation des
réserves. De même en cas de perte, le capital social peut
être réduit.
Le fonctionnement de la SARL, selon OHADA repose sur deux
piliers : les associés et/ou les gérants ; les associés
votent les décisions collectives, le poids de leur vote est
proportionnel au nombre de parts qu'ils détiennent, et le gérant,
quant à lui, prend tous les actes de gestion dans la limite de l'objet
social et veille aux intérêts de la société.
L'étendue de ses pouvoirs est déterminé dans les statuts ;
il est nommé et révoqué par les associés ou par une
révocation judiciaire.
PAGE | 19
? Mise en Décharge
La ville de Kinshasa, n'a pas actuellement une décharge
officielle alors que, jadis, une usine de traitement des déchets a
été implantée dans les alentours de Mpasa sous la
gouvernance de Kimbuta yango17.
En effet, la mise en place d'une décharge dans la ville
de Kinshasa suppose les autorisations suivantes :
- Autorisation d'installation d'une décharge à
l'hôtel de la ville de Kinshasa ;
- Attestation de confirmation ;
- Régie d'assainissement de la ville de Kinshasa : Demande
d'autorisation
d'exécution des travaux d'assainissement ;
- Autorisation d'exécution des travaux d'assainissement
;
- Permis d'exploitation à la DECO.
1.4. Étude des variantes
Cette étude permet de sélectionner parmi
plusieurs possibilités d'investissement celle qui permet mieux
d'atteindre les objectifs initialement retenus. À ce titre, il s'inscrit
dans la logique des investissements incompatibles. Pour rappel, des tels
projets poursuivent les mêmes objectifs. La réalisation d'un
d'entre eux exclut automatiquement celle des autres.
Ainsi, il pourra servir à la construction des variantes
d'un projet de développement industriel ; au rassemblement des
éléments objectifs et rationnels de comparaison des variantes et
à l'orientation de choix du décideur vers la variante
répondant adéquatement aux objectifs et contraintes du projet.
Il existe plusieurs types de technologie et d'organisation
(procédés techniques) susceptibles de concourir à la
réalisation des mêmes objectifs. Une analyse minutieuse des
éléments de base suffit pour la construction des variantes
comparables.
17 Source d'information Ministère de
l'environnement de Lukunga, Kinshasa, 2020.
PAGE | 20
Les variantes d'un projet d'investissement industriel
diffèrent en fonction des critères utilisés pour les
construire. Les plus importants parmi ces critères sont :
- le processus de production et la technique de fabrication
employés ; - la taille du projet ;
- la localisation des unités de production
projetées ;
- la date de réalisation du projet.
1.5. Étude de la rentabilité
financière
L'évaluation de la rentabilité financière
d'un projet d'investissement consiste à apprécier sa
capacité à secréter un surplus par rapport à la
somme investie, surplus qui alimentera le bénéfice distribuable.
Elle peut se faire de manière sommaire, lorsqu'on se situe dans la phase
d'avant-projet, ou de manière détaillée, lorsqu'on dispose
de toutes les informations sur les coûts et les recettes.
Mais conscient du caractère volatile des
dépenses et recettes d'exploitation, les praticiens recommandent souvent
que l'analyse détaillée soit complétée par une
analyse de sensibilité.
Les Éléments intervenant dans
l'évaluation de la rentabilité d'un capital investi :
? La durée de vie économique de l'investissement
? La valeur résiduelle ou récupérable de
l'investissement
? Les revenus nets d'exploitation, flux nets des
liquidités ou cash-flow par unité
de temps
? Le mécanisme d'actualisation des cash-flows dans le
temps.
Dans la pratique, deux grands types de critères sont
utilisés pour sélectionner un investissement : les
critères dites empiriques qui ne se réfèrent pas à
l'actualisation et ceux basés sur le principe d'actualisation.
PAGE | 21
1.5.1. Méthodes Empiriques
? Méthode du taux de rentabilité annuel
moyen (TRAM)
(1)
Formule : TRAM = Résultats nets moyens après
impôt
Investissements moyens
|
X 100
|
? Inconvénients de la méthode du TRAM
- Elle ignore la valeur résiduelle,
- Elle utilise les valeurs comptables (résultats nets)
au lieu des flux nets de liquidité qui sont les flux financiers.
En conclusion, la méthode du TRAM est donc à
déconseiller car elle est susceptible de donner une image erronée
de la rentabilité de l'investissement.
? Méthode du délai de
récupération du capital investi (DRCI)
? Inconvénients de la méthode :
- Elle ne tient pas compte des cash-flows qui surviennent
après la période de remboursement ;
Elle fait abstraction de la valeur temporelle de
l'argent (pas d'actualisation). 1.5.2. Méthode d'Actualisation
Ici, nous nous référons à la
méthode VAN et la méthode TRI d'évaluation de la
faisabilité d'un projet.
? Valeur Actuelle Nette (VAN)
Aussi qualifiée de profit actualisé, revenu
actualisé, bénéfice actualisé ou encore goodwill de
l'investissement, la VAN est calculée comme suit :
Où : R1, R2, ... Rn = Recettes d'exploitation
pour les années 1,2, ... n
D1, D2,...Dn = Dépenses d'exploitation pour les
années 1,2, ... n
a = taux d'actualisation (déterminé en fonction du
coût de l'investissement).
PAGE | 22
? Critères de décision
- Si VAN + : l'investissement est accepté
- Si VAN - : l'investissement est rejeté car pour des
raisons contraires à celles susmentionnées (cas de VAN+), ce
projet ne mérite pas d'être exécuté, à moins
qu'il ne s'agit d'un projet conçu uniquement pour atteindre les
objectifs de développement.
- Si VAN = 0 : en théorie, on peut réaliser ce
projet, car par transposition du raisonnement micro-économique classique
selon lequel il faut investir jusqu'à ce que le revenu marginal soit
égal au coût marginal, les capitaux investis sont donc
récupérés et les fournisseurs de fonds
rémunérés (8,8% dans le cas de notre exemple).
? Inconvénient et limite
Deux reproches majeurs sont souvent formulés contre le
critère de la VAN :
- le résultat obtenu n'est pas exprimé sous
forme de % ou en valeur relative de façon à permettre au
décideur habitué à une rentabilité exprimée
en % de savoir exactement ce que rapporte l'investissement.
- il n'est pas précisé la période
à partir de laquelle la mise de fonds peut être
récupérée.
? Taux de Rentabilité Interne (TRI)
Il est le taux d'actualisation pour lequel la VAN est nulle.
Logiquement, il représente le taux que l'investisseur va percevoir en
moyenne chaque année sur les fonds restant investis, l'investissement
initial étant progressivement recouvré. Le rendement
perçu, en réalité, pour une année
déterminée peut être différent du TRI. Mais sur la
durée de vie du projet, le TRI est le rendement moyen. Pour cela il peut
être qualifié de taux moyen de rendement de l'investissement et
est noté : TRI = r, tel que :
PAGE | 23
Le «r» peut être déterminé par
tâtonnement ou interpolation linéaire ? r = 10%, mais il est plus
commode et plus simple de déterminer « r » sur un logiciel tel
que Excel.
Hormis les deux méthodes d'actualisation telles que
abordées dans les lignes précédentes, il y a aussi la
méthode la valeur actuelle nette de l'investissement et celle de
l'indice de profitabilité qui se réfère aux calculs du
logiciel Excel.
C'est point met fin à notre aperçu sur quelques
notions liées à l'évaluation de projet, nous passons
à quelques notions sur la gestion économique des
déchets.
Section 2 : Gestion Économique des
Déchets
On entend par gestion économique des déchets,
l'ensemble des dispositions permettant la collecte, le transport et
l'élimination écologiquement rationnelle des déchets,
prenant en compte les considérations d'ordre sanitaire (santé
publique), technique, scientifique, esthétique, économique,
publique, social (attitudes des populations) et
environnemental18.
2.1. Notion sur les déchets ménagers 2.1.1.
Définition des déchets ménagers
Le terme déchet ménager englobe tous les
déchets produits par un ménage ou assimilés,
c'est-à-dire par certaines de petites entreprises et commerces ou par le
secteur tertiaire. Ainsi y inclut-on les ordures ménagères
résiduelles ou en mélange, les déchets issus des collectes
sélectives (emballages, journaux, etc., mais aussi encombrants et
déchets verts) et les déchets déposés en
déchèterie. Un déchet est tout résidu du processus
de la production, de la transformation ou de l'utilisation, abandonné
par le détenteur et qui, par sa nature, produit des effets nocifs sur
les écosystèmes naturels19.
18
http://www.Institut-numerique.org/11-Aloueimine,
2006; Albrecht, 2007; Citeretse, 2008; Awomeso et al. 2010. Consultation:
Samedi 9/ 10/2019. Heure 23h31'.
19 Idem. Consultation: Samedi 9/ 10/2019. Heure
23h45'.
PAGE | 24
Cependant, du point de vue économique un déchet
est tout objet dont la valeur économique est nulle ou négative
pour son détenteur et pour lequel, il paye un service ou s'en charge
lui-même pour s'en débarrasser20.
Du point de vue juridique, la définition du
déchet permet de distinguer une conception subjective et une conception
objective. Selon la conception subjective, une propriété devient
un déchet lorsque le détenteur a la volonté de s'en
débarrasser. Elle devait lui appartenir aussi longtemps qu'elle demeure
dans son espace privé. Cette propriété appartient à
la municipalité lorsqu'elle est déposée sur la voie
publique car, en effet, par cet acte, le détenteur manifeste clairement
sa volonté de l'abandonner. Selon la conception objective, un
déchet est tout objet dont la gestion doit être
contrôlée au profit de la protection de la santé publique
et de l'environnement, indépendamment de la volonté du
propriétaire et de sa valeur économique.
Les déchets ménagers sont donc les
déchets produits par l'activité quotidienne des
ménages21, les ordures ménagères
collectées à domicile, les encombrants collectés en
déchèterie (gros électroménager, mobilier, matelas,
bicyclette etc.), les déchets de l'assainissement individuel
(matières de vidange par exemple), les déchets d'entretien des
jardins collectés en déchèterie (tontes de pelouse,
résidus d'élagage, tailles de haie, etc.), les déchets
ménagers spéciaux collectés en déchèteries
(résidus de peinture et solvant, piles, produits de nettoyage, etc.).
2.1.2. Sortes des déchets
Il existe plusieurs sortes des déchets notamment :
? Les déchets ménagers :
On distingue trois types de déchets ménagers :
? les ordures ménagères, telles que les
aliments, les plastiques non recyclables, les emballages souillés...
;
? les journaux, magazines et emballages recyclables
ménagers, tels que les bouteilles en verre, les cartons, bouteilles et
flacons plastiques, canettes et boites de conserves ;
20 Idem. Consultation: Samedi 9/ 10/2019. Heure
23h52'.
21
http://www.Institut-numerique.org/11-Aloueimine,
2006; Albrecht, 2007; Citeretse, 2008; Awomeso et al., 2010. Consultation:
Samedi 9/ 10/2019. Heure 23h58'.
PAGE | 25
? et les déchets ménagers spéciaux tels que
les ampoules, batteries, piles, pots de peintures.
? Les déchets industriels :
Les déchets dits industriels sont les déchets
non produits par les ménages et tout déchet produit en dehors du
foyer.
On les appelle les déchets industriels banals tels que
le bois, chutes diverses, papiers, cartons, ferrailles, déchets verts,
polystyrène, gravats... destinés aux filières classiques
de traitement et recyclage. Tel est le cas de BRALIMA, BRACONGO, MASAVCO,
etc.
? Les déchets dangereux :
Certaines industries et particuliers génèrent
des déchets dits dangereux, car hautement polluants et susceptibles de
présenter un danger pour l'homme ou pour l'environnement, tels que les
solvants, peintures, produits chimiques et pour lesquels il faut mettre en
oeuvre des traitements spécifiques. Le cas de PHARMAKINA, etc.
? Les déchets liquides :
Les déchets liquides requièrent des
interventions d'assainissement spécifiques et qui peuvent concerner des
réseaux d'eaux usées et pluviales, des fosses septiques, des
canalisations autres ou encore des réservoirs. Le cas de BRALIMA,
REGIDESO, etc.
2.1.3. Importance de la gestion économique des
déchets
Planifier la gestion des déchets et le recyclage de
toutes les ordures produites dans un pays est une tâche énorme qui
implique à la fois une planification logistique et des connaissances et
une compréhension scientifiques afin d'équilibrer l'impact sur
l'environnement et, éventuellement, le rapport
coût-efficacité du processus.
Les entreprises de gestion des déchets et de recyclage
subissent également une pression supplémentaire pour jouer leur
rôle de la manière la plus verte possible ; la collecte des
déchets et l'élimination des ordures jouent un rôle
extrêmement important dans la campagne mondiale en faveur de la
propreté et de la durabilité, la responsabilité de la
santé de la population et la conservation des ressources incombant
à chaque gouvernement. Pour alléger la pression sur les agences
gouvernementales, de
PAGE | 26
nombreuses organisations à gestion privée jouent
également un rôle dans ces programmes de gestion et de recyclage
des déchets dans de nombreuses villes. Les agences gouvernementales
locales ont la responsabilité de superviser le travail effectué
par ces organisations privées.
Il y a des milliers d'années, les humains ont
simplement creusé un trou et enterré leurs ordures et leurs
déchets. C'était une technique efficace pour ces premiers
peuples, car leur population était relativement petite et qu'ils ne
produisaient pas de déchets de la même ampleur ou avec le
même degré de complexité que l'humain moderne.
L'enfouissement des déchets a permis d'éviter que les insectes et
les rongeurs ne deviennent une maladie nuisible et ne se propagent.
Dans le monde moderne, enterrer toutes nos ordures n'est pas
une solution durable. Alors que les humains primitifs produisent très
peu de déchets et que ceux qui sont produits se biodégradent
rapidement, les humains modernes produisent des quantités de
déchets beaucoup plus importantes, dont une grande partie n'est pas
biodégradable. En outre, de nombreux types de déchets peuvent
endommager le sol, les eaux souterraines et l'habitat environnant.
La principale raison de la collecte des déchets est la
protection de l'environnement et la santé de la population.
Les ordures et les déchets peuvent causer une pollution
de l'air et de l'eau. On sait également que les ordures en
décomposition produisent des gaz nocifs qui se mélangent à
l'air et peuvent causer des problèmes respiratoires chez l'homme.
En inspectant soigneusement la végétation autour
des sites d'enfouissement, on peut déterminer les dommages que les
ordures et les déchets peuvent causer s'ils ne sont pas traités
à l'extérieur.
Pour résoudre ce problème, les professionnels
modernes de la gestion des déchets de certains pays déposent les
déchets dans des trous alignés et utilisent des bactéries
pour faciliter sa décomposition rapide. Les déchets en
décomposition émettent une odeur nauséabonde qui peut
provoquer des nausées chez les personnes qui entrent en contact avec
elles.
Il peut également être une source de maladies
d'origine hydrique telles que le choléra, les affections abdominales et
l'inconfort. Comme les sources d'eau doivent être
protégées, le rôle des entreprises d'élimination des
déchets est très
PAGE | 27
important. Ces organisations devraient donner la
priorité à la sécurisation de leurs sites d'enfouissement
afin que les plans d'eau ne soient pas affectés par les ordures et les
déchets collectés dans les maisons et les établissements
commerciaux.
Les entreprises de collecte des déchets trient
également les déchets en colonnes recyclables, car le recyclage
des produits qui quittent nos maisons est d'une importance capitale.
Le recyclage contribue non seulement à la conservation
de nos ressources naturelles, mais réduit également le coût
de production de nombreux produits. Des produits tels que le verre, l'huile, le
plastique et le papier peuvent tous être recyclés, ce qui finira
par mettre moins de pression sur les ressources naturelles utilisées
pour fabriquer ces produits.
Enfin, la gestion des déchets et la collecte des
déchets peuvent aider à préserver la beauté
naturelle de notre ville de Kinshasa, ce qui peut être entachée
par une élimination irréfléchie des déchets, des
décharges de mouches et des déchets insensés. Les
déchets peuvent détruire les paysages et les sites
d'intérêt touristique peuvent perdre leur attrait.
C'est également un fléau pour ceux qui vivent
dans des zones où la collecte et le recyclage des déchets ne sont
pas gérés de manière efficace et responsable, le cas de la
RD Congo. La beauté naturelle est un héritage et un droit pour
les générations futures et sa conservation, ainsi que nos
ressources naturelles, pour leur bénéfice, est la
responsabilité aujourd'hui.
2.1.4. Description du processus de gestion
économique de déchets
Le recyclage, comme étant le processus final de la
gestion économique des déchets, permet de traiter les produits et
les matériaux (déchets) pour les réinsérer dans le
processus de production de nouveaux produits ou matières.
Pour qu'un objet soit recyclé, il faut qu'il soit
collecté, stocké puis traité. Toutes ces étapes
font partie d'un cycle qui commence par l'achat du produit, jusqu' à son
traitement.
C'est pourquoi, il faut une mise en place d'un tri
sélectif dans les villes et les entreprises pour faciliter ces
étapes et permettre de réaliser des économies d'argent. Le
recyclage inclut d'autres avantages, comme la diminution de la
quantité
PAGE | 28
des déchets, la création d'emplois et la
sauvegarde des matières premières. Nous expliquons en
détail ce cycle de la collecte au recyclage des déchets.
a. Étapes de pré-collecte
En se référant d'un article publié sur le
processus de collecte des déchets nous pouvons citer les étapes
suivantes22 :
? Première étape :
l'achat
Un déchet est dans un premier temps un objet que l'on
achète. Ce sont, la plupart du temps, des produits qui font partie de
notre consommation courante. C'est-à-dire des denrées
alimentaires, des boissons, des cosmétiques, des produits
d'hygiène et d'entretien.
Cette étape n'est pas à prendre à la
légère, car ce qu'un consommateur achète influence la
quantité de déchets que le consommateur aura à sa
disposition pour le produire.
? Deuxième étape : la
consommation
Une fois acheté, le produit est consommé et
devient par la suite, un déchet. Le consommateur doit, durant cette
étape, recycler ses produits en les jetant dans des bacs de
récupération spécifiques.
Tous les déchets n'ont pas la même poubelle de
destination. Il existe quatre types de poubelle et par conséquent quatre
catégories de déchets, à savoir23:
? Poubelle verte : elle concerne les produits en verre. Les
bocaux doivent être le plus propre possible et sans couvercle ;
? Poubelle jaune: elle est destinée aux emballages et
produits en carton, plastiques. Les canettes et les converses ont aussi leur
place dans cette poubelle. Les bouchons des bouteilles peuvent être
enlevés pour être ensuite donnés à des associations
qui recyclent et ramassent les bouchons en faveur des handicapés (ex
Bouchons d'amour) ;
? Poubelle classique : elle concerne le reste des
déchets qui ne peuvent être mis dans d'autres bacs ;
22 Les 5 étapes du cycle de collecte et de
recyclage des déchets par Cogetrad, le 25 juillet 2016.
23 Les 5 étapes du cycle de collecte et de
recyclage des déchets par Cogetrad, le 25 juillet 2016.
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? Poubelle bleue : elle est moins
fréquente et concerne les papiers. La plupart des villes mettent
à disposition des habitants des bacs collectifs pour le recyclage du
papier (il en est de même pour le verre).
Dans certaines villes, les habitants sont
équipés de poubelle « verte » pour les déchets
alimentaires, c'est-à-dire les épluchures de légumes et
les restes de l'alimentation.
? Troisième étape : les centres de
tri
Une fois déposés dans les bacs de recyclage, les
déchets sont collectés et envoyés dans les centres de tri.
Les déchets y sont triés manuellement ou à l'aide de
machines pour être classés dans diverses catégories.
Des ballots de déchets sont créés
(ballots de plastiques, de papier...), ils sont ensuite envoyés chez des
conditionneurs et des recycleurs.
Malgré la mise en place du tri sélectif à
la source, des rejets sont souvent présents dans les poubelles.
C'est-à-dire des matières qui n'ont pas été
jetées dans le bon bac de recyclage. Les rejets sont envoyés sur
des sites d'enfouissement ou d'incinération des déchets.
? Quatrième étape : les conditionneurs
et les recycleurs
Les conditionneurs et les recycleurs achètent les
déchets auprès des centres de tri.
Le conditionnement consiste à préparer les
déchets avant qu'ils soient recyclés. Les matières sont
lavées et découpées pour être plus facilement
recyclées.
Chez les recycleurs, les matières traitées sont
transformées. Elles seront ainsi réutilisées pour la
fabrication de nouveaux produits. Les recycleurs peuvent directement fabriquer
de nouveaux produits comme des bouteilles plastiques.
? Dernière étape : la
réutilisation des déchets
Les matières et les produits, issus du recyclage, sont
rachetés par des entreprises ou des organisations, pour être
introduits dans leur processus de production.
Les matières recréées sont le plus
souvent des matériaux de construction, des produits de jardinage, des
produits textiles...
PAGE | 30
Les produits et matières sont alors remis sur le
marché en tant que bien de consommation courante et le cycle
recommence.
b. Intervenants dans le processus de
pré-collecte ? Les producteurs
Chaque producteur de déchets, qu'il s'agisse d'une
collectivité locale ou d'un industriel, est responsable de ses
déchets, et des conditions dans lesquelles ils sont collectés,
transportés, éliminés ou recyclés. C'est pourquoi
le gouvernement peut prévoir par exemple les lois qui disent:
- « Tout producteur ou détenteur de déchets
est tenu d'en assurer ou d'en faire assurer la gestion, conformément aux
dispositions» ;
- « Tout producteur ou détenteur de déchets
est responsable de la gestion de ces déchets jusqu'à leur
élimination ou valorisation finale, même lorsque le déchet
est transféré à des fins de traitement à un tiers
»;
- « Tout producteur ou détenteur de déchets
s'assure que la personne à qui il les remet est autorisée
à les prendre en charge ».
Les communes ou groupements de communes sont responsables de
la gestion des déchets des ménages.
La commune est responsable de la collecte et du traitement des
déchets municipaux. Elle regroupe les déchets produits par les
ménages et ceux des services publics. Elle peut déléguer
cette compétence à un quelconque établissement.
? La structure en charge de la gestion des
déchets
Elle peut décider d'exercer cette gestion en
régie. La collectivité, avec ses agents, assure elle-même
la collecte et le traitement des déchets ; la confier à un
prestataire dans le cadre d'un marché public. L'entreprise privée
retenue pour une durée limitée est chargée d'effectuer la
collecte et/ou le traitement des déchets ménagers et
assimilés ; la déléguer à une entreprise dans le
cadre d'une délégation de service public. L'entreprise
privée conçoit, réalise et exploite les installations.
Cette procédure est notamment utilisée pour les installations de
traitement.
? Les entreprises
PAGE | 31
Elles réalisent, pour le compte des
collectivités en charge des déchets, des services de collecte ou
de traitement, soit dans le cadre de prestations ou bien en
délégation de service public. Elles interviennent
également au service des autres producteurs de déchets.
? L'État
Il fixe le cadre réglementaire et les grandes
orientations pour une gestion durable des déchets, avec comme
priorité la prévention, la valorisation et la réduction
des impacts environnementaux et sanitaires.
? Les Services déconcentrés de
l'État
La plupart des installations de transit et de traitement des
déchets relèvent de la législation applicable aux
Installations classées pour la Protection de l'Environnement.
2.2. Notions sur les décharges 2.2.1.
Définition de la décharge
Le plus souvent située en dehors des grandes villes,
une décharge publique ou encore terrain de décharge (site
d'enfouissement) est un lieu dans lequel, on regroupe traditionnellement les
déchets et ordures ménagères. Les décharges
publiques ou privées posent de sérieux problèmes
d'environnement dans les pays en développement, et les pays riches
doivent suivre ou gérer des centaines de milliers de décharges,
parfois anciennes et oubliées24.
La République Démocratique du Congo vit
actuellement de grands bouleversements. La plupart de ses centres urbains
connaissent une importante redistribution de la population attribuable à
l'urbanisation rapide, alors que la performance économique est
généralement faible. Confrontées à de nombreuses
difficultés, les autorités urbaines sont
généralement jugées incapables de s'attaquer aux
problèmes inhérents à l'urbanisation rapide, et semblent
notamment avoir manqué à leurs obligations dans le domaine de la
gestion des décharges urbaines, malgré l'adoption des lois qui
exigent que les autorités urbaines gèrent les
décharges.
En effet, dans la plupart des centres urbains de la RDC, les
autorités collectent et éliminent de façon sûre une
fraction seulement des déchets produits
24 MANGENDA HOLENU Holy, Mémoire d'étude
approfondie, « la gestion des décharges à Kinshasa et
l'aménagement de l'espace urbain », Université de
Kinshasa/géographie, Kinshasa, 2012.p.15.
PAGE | 32
quotidiennement. Et même dans ce cas, la collecte des
déchets solides se limite habituellement aux centres villes et aux
quartiers riches, pour un service généralement irrégulier.
La plupart des autres secteurs de la ville ne reçoivent aucun service
public d'élimination des déchets solides. On élimine
habituellement les déchets industriels, sans les traiter, en les
déversant dans l'environnement.
2.2.2. Sortes des Décharges
Les décharges sont nommées différemment
en fonction des déchets collectés. La classification
générale des décharges montre qu'on distingue
principalement trois types de décharges, classées selon les types
des déchets (composables ou biodégradables, inertes, recyclables,
ultimes ou dangereux).
Premièrement les décharges biodégradables
ou composables ; elles comprennent des résidus verts, boues
d'épuration des eaux, restes alimentaires et autres objets, qui
s'assimilent en première approche à la biomasse25.
Ils correspondent aux :
? Déchets de jardin qui sont produits par les
collectivités, les sociétés privées d'entretien des
espaces verts et les particuliers ;
? Déchets alimentaires ou « eaux grasses » qui
sont issus essentiellement des métiers de la restauration et de
l'industrie agro-alimentaire ;
? Déchets de maison qui sont produits par les
particuliers.
Ces déchets sont au moins pour partie détruits
naturellement, plus ou moins rapidement, en général par les
bactéries, champignons et autres microorganismes et/ou par des
réactions chimiques (oxydation, minéralisation), laissant des
produits de dégradation identiques ou proches de ceux qu'on peut trouver
dans la nature, parfois néanmoins contaminés par des
résidus de pesticides, de métaux, dioxines, etc., selon leur
origine. Ils peuvent être revalorisés par différentes
filières (bioénergie, biocarburants,
Compostage/amendements/engrais, etc.).
Deuxièmement, les décharges recyclables sont
celles qui ; elles ont des matériaux de construction, métaux,
matières plastiques ; qui peuvent être réutilisés
tels que (via des recycleries ou ressourceries) dans d'autres domaines ou
recyclés : par exemple, les métaux sont refondus et
réintégrés dans de nouvelles pièces, les
plastiques
25 MANGENDA, H.H, op.cit. p23.
PAGE | 33
sont hachés et servent de rembourrage ou de
combustible. Un déchet recyclable est un matériau que l'on peut
techniquement recycler. Pour qu'un déchet soit recyclé, il faut
qu'il soit récupéré dans le cadre d'une collecte de tri
sélectif. Un objet recyclable n'est donc pas forcément
recyclé. Il existe plusieurs catégories d'objets recyclables
pouvant servir à fabriquer de nouveaux produits :
? Les déchets ménagers et assimilés sont
surtout produits par les ménages, les commerçants, les artisans,
les entreprises, les industries, etc. Il s'agit de produits non dangereux ni
polluants tels que : le verre, les métaux, les papiers, les plastiques,
les matières organiques. Ces déchets sont récoltés
et triés par les particuliers dans des containeurs spécifiques
à chaque type de déchet (containeur bleu, jaune, vert et gris)
;
? Les Déchets Industriels Banals correspondent quant
à eux aux déchets des entreprises du Bâtiment et Travaux
Publics non dangereux. Ils sont aussi appelés "déchets
assimilés aux déchets ménagers" ;
? Les Déchets Banals des Entreprises du Commerce sont
également assimilables aux déchets ménagers par leur
caractère non toxique. Ils proviennent des filières
industrielles, commerciales, artisanales ou de services et dont les producteurs
ne sont pas les ménages. Ils comprennent des produits et déchets
connexes à la filière bois, des déchets communs aux
entreprises (emballages, déchets de bureaux, papiers, cartons...) et de
déchets spécifiques à une activité (chutes,
déchets de fabrication, ..).
Troisièmement, les décharges du Centre de
Stockage des Déchets Ultimes ; ces décharges contiennent les
déchets ultimes ou non dangereux et nécessitent des mesures
coercitives pour leurs implantations. Ce sont des déchets qui « ne
sont plus susceptibles d'être traités dans les conditions
techniques et économiques appartenant au processus de valorisation du
déchet ou de réduction de son caractère polluant ou
dangereux du moment». La notion de déchet ultime n'est pas fonction
de ses caractéristiques physico-chimiques mais plutôt du
système de collecte et de traitement auquel il appartient.
Quatrièmement, les décharges du Centre de
Stockage des Déchets Dangereux, les Déchets Spéciaux et
Déchets Industriels Dangereux ; anciennement appelés
déchets industriels spéciaux, à la différence du
déchet banal, peuvent entrer dans la catégorie des déchets
dangereux, dont font partie les déchets toxiques et les
PAGE | 34
déchets radioactifs qui doivent faire l'objet d'un
traitement tout à fait particulier en raison de leur nocivité
particulière liée à la radioactivité. Parmi les
déchets nucléaires, on distingue les déchets radioactifs
ultimes qui ne sont plus susceptibles d'être traités dans les
conditions techniques et économiques du moment. On les classe aussi
selon leur durée de vie (d'activité).
> Les déchets dangereux : Un déchet dangereux
présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
explosif, comburant, inflammable, irritant, nocif, toxique,
cancérogène, infectieux, corrosif, mutagène, etc.
? Les catégories de déchets dangereux :
> Les Déchets toxiques en Quantités
Dispersées : Ce type de décharge est habituellement
surveillé 30 ans. Les émissions de biogaz doivent
également être collectées pour maintenir le massif de
déchets en dépression.
> Les Déchets Industriels Spéciaux : Ils
correspondent aux déchets produits par les entreprises ainsi que les
déchets spéciaux produits par les hôpitaux, les
laboratoires et les agriculteurs ;
> Les Déchets d'Équipements
Électriques et Électroniques : Ils sont composés de
téléphones portables, de télévisions, d'ordinateurs
et de tout appareil électroménager, jeté ou abimé
;
> Les Déchets Ménagers Spéciaux: Ils
sont séparés des déchets ménagers à cause de
leur caractère toxique nuisible pour l'homme. Ils peuvent être
assimilés aux Déchets toxiques en Quantités
Dispersées car ils comprennent des produits tels que : aérosols,
acides, ammoniaques, métaux lourds, piles, les médicaments non
utilisés, les produits électroniques et électriques en fin
de vie, les produits phytosanitaires, etc.
Les déchets inertes sont ceux qui ne se
décomposent pas, ne brûlent pas et ne produisent aucune autre
réaction physique, chimique ou biologique de nature à nuire
à l'environnement. Ils ne sont pas biodégradables et ne se
détériorent pas au contact d'autres matières. Ils
proviennent principalement des filières du bâtiment et des travaux
publics. Dans le secteur du bâtiment, on distingue les déchets
issus des activités de construction, de rénovation, de
démolition (béton, briques, tuiles, céramiques,
carrelage...), ainsi que des activités liées à la
réalisation et à l'entretien d'ouvrages publics (routes, ponts,
réseaux, etc.).
Elles sont d'une utilité incontestable et doivent
être tenues selon les normes liées à la protection de
l'environnement.
PAGE | 35
Dans le secteur des travaux publics, les déchets
inertes correspondent principalement à des déchets
minéraux issus de la démolition d'ouvrages d'art et de
génie civil mais également à des cailloux et de la terre.
On peut aussi ajouter les déchets liés aux activités
routières (enrobés goudronnés, bitumineux,
aimantés, avec ou sans métaux lourds...) et aux travaux de VRD
(déblais et gravats de tranchées, de bordures de trottoirs, de
pavés, etc.).
2.2.3. Importance du stockage
L'augmentation incessante du volume et le caractère
dommageable des déchets sont devenus des préoccupations majeures
de la politique de l'environnement et de la lutte pour l'amélioration de
notre cadre de vie. Force est de constater que, sauf révision en
profondeur des modes de vie, on s'expose à une dégradation
dramatique et irréversible de l'environnement par les déchets.
Afin de faire face aux flux croissants de déchets, il
est nécessaire de s'efforcer de changer la «culture
générale des déchets», c'est-à-dire de mettre
en place des politiques axées sur le changement des styles de vie et des
modes de production et de consommation qui constituent le coeur du
problème.
Par conséquent, il est primordial de mettre l'accent
sur l'importance des programmes de sensibilisation et formation, conduits en
coopération avec les pouvoirs locaux, les milieux du commerce et de
l'industrie, les organisations non gouvernementales, les associations de
consommateurs ainsi que le grand public. De même, toute stratégie
de gestion des déchets doit être basée sur l'ordre de
priorités suivant la logique: prévention - valorisation -
élimination; la réduction à la source étant la
priorité des priorités. Il est également important que la
responsabilité de ceux qui sont à l'origine de déchets
soit engagée et que les mouvements transfrontaliers des déchets
relèvent d'un contrôle international strict.
2.2.4. Finalité de traitement des
décharges
Ces décharges permettent d'assainir les milieux
d'habitation en éloignant les déchets, source des maladies et de
destruction de l'environnement. Comme ces déchets produisent des
matières premières aux industries de recyclage, d'engrais aux
agriculteurs et aux fabricants des matières de construction des
routes.
PAGE | 36
2.3. Notions sur le recyclage 2.3.1. Définition du
recyclage
Le recyclage est un procédé de traitement des
métaux, plastiques et déchets (industriels ou ménagers),
il permet de réintroduire, dans le cycle de production d'un produit, des
matériaux qui composaient un produit similaire arrivé en fin de
vie ou des résidus de fabrication.
Un exemple de ce procédé est la fabrication de
bouteilles neuves fabriquées avec le verre de bouteilles usagées,
même s'il est considérablement moins efficace
énergétiquement que le système des consignes.
Le recyclage a deux conséquences écologiques
majeures :
? la réduction du volume de déchets, donc de la
pollution qu'ils causeraient (certains matériaux mettent des
décennies, voire des siècles, à se dégrader) ;
? la préservation des ressources naturelles, puisque la
matière recyclée est utilisée à la place de celle
qu'on aurait dû extraire.
Le terme recyclage fait l'objet d'une définition
réglementaire dans le Code de l'Environnement : « Recyclage : toute
opération de valorisation par laquelle les déchets, y compris les
déchets organiques, sont retraités en substances, matières
ou produits aux fins de leur fonction initiale ou à d'autres fins. Les
opérations de valorisation énergétique des déchets,
celles relatives à la conversion des déchets en combustible et
les opérations de remblaiement ne peuvent pas être
qualifiées d'opérations de recyclage.
2.3.2. Sortes de recyclage
Il existe trois grandes familles de techniques de recyclage :
chimique, mécanique et organique.
? Le recyclage dit « chimique » utilise une
réaction chimique pour traiter les déchets, par exemple pour
séparer certains composants;
? Le recyclage dit « mécanique » est la
transformation des déchets à l'aide d'une
machine, par exemple pour broyer ou pour séparer par
courants de Foucault ; ? Le recyclage dit « organique » consiste,
après compostage ou fermentation, à
produire des engrais ou du carburant tel que le biogaz.
PAGE | 37
2.3.3. Étapes du processus du recyclage ?
Étape 1 - Collecte de déchets
Les opérations de recyclage des déchets commencent
par la collecte des déchets.
Dans les pays développés, les ordures
ménagères sont généralement
incinérées ou enfouies en centres d'enfouissement pour
déchets non dangereux. Les déchets collectés pour le
recyclage ne sont pas destinés à l'enfouissement ni à
l'incinération mais à la transformation, la collecte s'organise
en conséquence.
La collecte sélective, dite aussi «
séparative » et souvent appelée à tort « tri
sélectif » est la forme la plus répandue pour les
déchets à recycler. Le principe de la collecte sélective
est le suivant : celui qui jette le déchet le trie lui-même. La
taxe au sac est un bon moyen pour inciter les personnes au tri sélectif,
car seuls les déchets non recyclables finissent en général
dans ces sacs taxés, les déchets recyclables étant
déposés dans des lieux où il n'y a pas de taxe.
À la suite de la collecte, les déchets,
triés ou non, sont envoyés dans un centre de tri où
différentes opérations mécanisées permettent de les
trier de manière à optimiser les opérations de
transformation. Un tri manuel, par des opérateurs devant un tapis
roulant, complète souvent ces opérations automatiques. Avant ce
stade, le verre brisé est systématiquement écarté
pour éviter les risques de blessure.
? Étape 2 - Transformation
Une fois triés, les déchets sont pris en charge
par les usines de transformation. Ils sont intégrés dans la
chaîne de transformation qui leur est spécifique. Ils entrent dans
la chaîne sous forme de déchets et en sortent sous forme de
matière prête à l'emploi.
? Étape 3 - Commercialisation et conservation
Une fois transformées, les matières
premières issues du recyclage sont utilisées pour la fabrication
de produits neufs qui seront, à leur tour, proposés aux
consommateurs.
En fin de vie, ces produits seront, peut-être
jetés même si certains d'entre eux pourraient être
récupérés et recyclés.
PAGE | 38
Conclusion du Chapitre 1
Il a été question dans ce chapitre de faire un
aperçu sur des spécifications théoriques sur
l'évaluation de projet et la gestion économique des
déchets.
Nous y avons défini le projet, cité les sortes de
projet et avons aussi épinglé le projet environnemental et
l'investissement, l'étude du marché, l'étude des variantes
du projet et l'étude de la rentabilité financière.
Dans la gestion économique des déchets, nous avons
soulevé les sortes et l'importance des déchets. Les notions sur
les décharges ont été également
évoquées ainsi que sur le recyclage.
Les lignes qui suivent seront consacrées à la
présentation et l'état de lieu de la gestion des déchets
dans a commune de Lingwala.
PAGE | 39
CHAPITRE II. PRESENTATION ET ETAT DES LIEUX DE LA
GESTION DES DECHETS DANS LA COMMUNE DE LINGWALA
Introduction
Il n'est pas vain de rappeler que l'intérêt de ce
chapitre est de faire connaitre la zone du projet dans tous ses aspects,
à savoir : son histoire, sa géographie, sa population, ses
infrastructures et son économie. Quoi de plus normal, qu'il contienne
beaucoup des détails au risque d'être jugé de
méticuleux.
En effet, pour mieux appréhender l'opportunité
de financement d'un projet dans un milieu donné, il s'avère
indispensable d'analyser son environnement d'exploitation, car, ceci
conditionne le succès ou l'échec du projet. Nous nous
conviendrons, qu'un milieu caractérisé par des revenus
élevés, par exemple, implique une clientèle potentielle.
Par contre, un milieu sans réseau de communication est impropre à
tout projet d'investissement.
Ceci dit, la zone du projet, qui constitue le cadre de nos
investigations, c'est la commune de LINGWALA. Toutefois, le champ d'influence
du projet s'étend, d'une part, de la commune de la GOMBE et d'autre
part, à la commune de BANDALUNGWA, la commune de KASA-VUBU et la commune
de KINSHASA.
Cette extension du marché est due au fait que les
déchets ne sont pas bien évacués depuis le panier
ménager jusqu'au niveau de la voie publique de la ville.
Ainsi, dans ce chapitre il sera abordé successivement
la justification du choix de la localisation de l'unité
d'activité (section 1), repères physiques de la commune (section
3) et la notion sur l'assainissement de la commune (section 4).
PAGE | 40
Section 1 : Justification du choix de la localisation
de l'entreprise
Il faut noter que dans le cadre de la délimitation de
notre sujet afin d'éviter à ce que nous puisons nous perdre dans
la nature, nous avons opté pour la commune de LINGWALA comme notre cadre
d'investigations. Le choix de cette commune a été motivé
par son positionnement géographique ainsi que son historicité
où nous y avons trouvé également le problème
d'insalubrité tel que relevé dans notre problématique.
Pour autant que nous sommes dans la perspective de la
promotion de l'initiative privée dans la gestion économique des
déchets dans la ville, la thèse de la création d'une
entité autonome de gestion économique des déchets
ménagers dans la commune se relève donc indispensable.
Cependant, La localisation de l'unité
d'activités projetée étant, déterminée, il
s'agit de la commune de LINGWALA, il est toutefois utile de justifier de
nouveau, cette implantation qui est fonction d'activités.
En effet, le problème du lieu d'implantation de
l'entreprise se pose en termes différents d'une activité à
l'autre ; cette préoccupation peut être impose dans certains cas
(exemple exploitation d'un gisement) et dans d'autres cas envisagé en un
grand nombre de points.
De manière générale, la localisation est
conditionnée par :
· Le coût de facteur de production ;
· La disponibilité de faire venir sur place la main
d'oeuvre nécessaire ;
· La disponibilité des matières
premières ;
· L'existence du marché ;
· Des considérations d'ordre sociale ou politique
;
· Des considérations techniques.
Quant à l'entreprise qui nous intéresse, sa
localisation a été dictée principalement par des
considérations économiques partant de l'importance du
marché et des possibilités de la gestion des activités,
également par ses considérations d'ordre social liées
notamment à la création d'emplois et sa position
géographique.
PAGE | 41
Section 2 : Repères physiques de la commune
L'essentiel de cette section a été
récolté lors d'une descente dans le cadre de recherche à
la maison communale de Lingwala afin de constituer notre étude sur le
lieu d'implantation de ladite entité.
2.1. Historique
La Commune de Lingwala jadis appelée Saint Jean fut
créée par le décret-loi du 26 Mars 1957
complété par celui du 13 Octobre 1959 portant organisation des
communes, villes et conseils des provinces. Ce décret-loi fut
abrogé par l'ordonnance-loi n° 024/68 du 01 Janvier 1968
complété par l'arrêté ministériel n°
68/026 du 30 Mars 1968 portant création et dénomination de
nouvelles communes de la Ville de Kinshasa et fixant leurs limites.
Actuellement, la commune est régie par l'ordonnance-loi n° 82008 du
25 Février 1982 portant statut de la Ville de Kinshasa.
Composée de 9 quartiers et de plus de 68 avenues ou
rues depuis sa création, ces quartiers sont :
1. Lokole,
2. La Voix du Peuple,
3. 30 Juin,
4. Ngunda-Lokombe,
5. Paka-Djuma,
6. Singa-Mopepe,
7. Wenze,
8. C.N.E.C.I,
9. Lufungula (Camp Lufungula qui est un domaine militaire).
La Commune de Lingwala a été administrée
par les différents Bourgmestres dont le répertoire
ci-après :
1. Monsieur BOYATA : 1958-1961
2. Monsieur André BOYATA : 1961-1964
3. Monsieur NKAYILU MIANTOMA : 1964-1968
4. Madame LUTETE NZAU KINKELA : 1968-1976
5. Madame LOFONGO ABOLI : 1976-1977
6. Monsieur KASONGO ONYA NDJADDI : 1977-1988
7. Monsieur NKAYILU KIAMA NDOMATESO : 1988-1997
8. Monsieur MEDINA MALUNZI NZAYILU : 1997-2002
PAGE | 42
9. Monsieur KHAMI ALITI OVOA-YO : 2002-2005
10. Monsieur Godet GABAMA MUSANGUDI : 2005-2008
11. Madame Brigitte MWALUKIE KEMBE : 2008 à ce jour.
2.2. Situation Géographique
La Commune de Lingwala est bornée :
- Au Nord par la commune de Gombe,
- Au Sud par la Commune de Kasa-Vubu,
- A l'Ets par la Commune de Kinshasa,
- A l'Ouest par les communes de Gombe et de Bandalungwa.
2.3. Situation Démographique
En se référant de la population de 2018 qui
était de : 158.670 habitants dont 152.655 Nationaux et 6.015
Étrangers.
Densité : 56.660 Habitants/Km2. Superficie :
2,8 km2
La population de la zone du projet s'accroît à un
taux voisin de 6,5% par un an. En supposant que l'accroissement
démographique se maintienne au même rythme dans les années
à venir, la population devrait donc atteindre plus de 202.508
d'habitants, au début de l'année 202526.
26 Obtenu à partir de nos propres calculs par
la formule de la projection suivante P2025=P2020 (1+r)n ou
P2020=Population actuelle, P2025= Population future de l'année 2025, r=
Taux de multiplication de la population et n= nombre d'année (ici c'est
5) : voir le cours de Population environnement et développement, cours
de démographie et cours de l'économie du travail.
PAGE | 43
2.4. Organisation Administrative
? Divisions et subdivisions administratives
Tableau N° 1 : Subdivision Administrative par
Quartier
|
1
|
Quartier Ngunda-Lokombe
|
2
|
Quartier Lokole
|
3
|
Quartier C.N.E.C.I
|
4
|
Quartier Wenze
|
5
|
Quartier La Voix du Peuple
|
6
|
Quartier du 30 Juin
|
7
|
Quartier Paka-Djuma
|
8
|
Quartier Singa-Mopepe
|
9
|
Quartier Lufungula
|
Tableau N° 2 : Subdivision Administrative par Rue (
grande direction)
|
1
|
Démocratie (ex. Huileries)
|
2
|
Titule
|
3
|
Lukenie
|
4
|
Ubangi
|
5
|
Kwilu
|
6
|
Mushie
|
7
|
Kutu
|
8
|
Mayombe (ex. des Amoureux)
|
9
|
Des assassins
|
10
|
Libération (ex. Pierre Mulele)
|
PAGE | 44
Tableau N° 3 : Subdivision Administrative par
Avenue
|
1
|
Aketi
|
16
|
Masereka
|
31
|
Lac-Moero
|
2
|
Bolongo
|
17
|
Nyangwe
|
32
|
Luvua
|
3
|
Bukama
|
18
|
Omekongo
|
33
|
Kato
|
4
|
Buta
|
19
|
Palais du Peuple
|
34
|
Kato-Nord
|
5
|
De la Paix
|
20
|
Radio
|
35
|
Kato ONL
|
6
|
Isangi
|
21
|
Ratelesco
|
36
|
Basankusu
|
7
|
Kabalo
|
22
|
Télévision
|
37
|
Kitega
|
8
|
Kabambare
|
23
|
Tshimanga
|
38
|
Boende
|
9
|
Kabinda
|
24
|
Ngele
|
39
|
Dodoma
|
10
|
Kalembe-lembe
|
25
|
Kasongo-Lunda
|
40
|
Entente
|
11
|
Kikwit
|
26
|
Mweka
|
41
|
Kilosa
|
12
|
Libenge
|
27
|
Luisa
|
42
|
Beaux-Arts
|
13
|
Loleke
|
28
|
Pania-Mutombo
|
43
|
Boyata
|
14
|
Londala
|
29
|
Mbomu
|
44
|
Mont des Arts
|
15
|
Maman Okitundu
|
30
|
Tshuapa
|
45
|
Kigoma
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Section 3 : Fonctionnement de la commune de
Lingwala
Pour le fonctionnement de la commune de Lingwala, nous avons la
subdivision administrative repartie en trois groupes suivants :
1. Structure organigramme,
2. L'autorité municipale,
3. Les branches spécialisées,
4. Les services administratifs ou techniques.
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3.1. Structure Organigramme
Figure 1
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Bourgmestre
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A.N.R
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P.N.C
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D.G.M
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Antenne 2
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Bourgmestre Adj.
Chef de Bureau
Secrétariat
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LES SERVICES ADMINISTRATIFS
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LES QUARTIERS FLOTTANTS
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(Techniques)
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(Marchés Municipaux)
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LES QUARTIERS (8 civils + 1 militaire)
6.
S de FP/f Lufungula 1. 30 juin
2 Si d Pl/Ité ché Kalembe-lembe 2. La voix du
Peuple
ché Rail (non opérationnel) 3. Lokole
4. Ngunda Lokombe
5. Singa-Mopepe
6. Wenze
7. Paka-Djuma
8. C.N.E.C.I
1. Service d'Antenne
2. Service du Personnel/Intérieur
3. Service d'Antenne FP/RP
3. Service d'Antenne F.P/R.P
4 Sevice de létat civil
4. Service de l'état civil
6. Service Conentieu
5. Service de la Population
7 Service de Comptabilé
8 Se ot
Service Contentieux
7. Service de Comptabilité
10 Servie de l'Ecnomie8. Service d'Ordonnancement
1 Service de l'Haita9. Service du Budget
1 Service de lEnironnement10. Service de l'Economie
16 Service des P.M.E.A 7 i d Dél R11. Service
des Affaires Sociales
18. Service de Cuture et Arts
12.Service de l'Habitat
19 Service de la Jeunesse 20 Sc e ort e i
13. Service de l'Urbanisme
21 S d Pé Si
14. Service de l'Environnement
22 Servce de TP/I15. 23. Service Service de
d'Hygiène l'Agriculture
16. Service des P.M.E.A
24 Service darchvs e Doc
17.Service de Développement Rural 25 Service de Genre,
Famille et Enfan (GE.F
18. Service de Culture et Arts
19. Service de la Jeunesse
20. Service de Sports et Loisirs
21. Service de Prévoyance Sociale
22. Service de T.P/I
23. Service d'Hygiène
24. Service d'archives et Documentation
25. Service de Genre, Famille et Enfant (GE.FA.E)
26. Service du Tourisme
27. Service de Justice et Droits Humains
28. Service de l'Energie
29. Service de Décentralisation
30. Service de Transport Engins Sans Moteurs (T.E.S.M)
31. Service de S.N.D.R.I
32. Service de Fonds de Promotion Culturelle
9. Lufungula
N.B : Les quartiers flottants sont les marchés municipaux
de la commune (3)
*Le marché rail n'est pas opérationnel pour le
moment car il devrait être modernisé
-Nous avons au total 9 quartiers à la commune de Lingwala
dont 8 quartiers administratifs
(Civils) et 1 quartier militaire (camp Lufungula).
LEGENDE :
A.N.R : Agence Nationale des Renseignements
P.N.C : Police Nationale Congolaise
D.G.M : Direction Générale de Migration
P.M.E.A : Petites et Moyennes Entreprises et Artisanat
T.P.I : Travaux Publics et Infrastructures
C.N.E.C.I : Cellule Nationale d'Epargne et de Crédit
Immobilier
A.T.P/Actif : Antenne Fonction Publique pour les Actifs
A.F.P/Actif : Antenne Fonction Publique pour les Retraités
et Rentiers
GE.FA.E : Genre, Famille et Enfant
T2 : Antenne 2 communément appelé Bureau 2 (ex.
Démiap)
*Pour le compte de la ville de Kinshasa, il existe à la
maison communale de Lingwala un Bureau de la
Direction Générale de Recettes de Kinshasa «
D.G.R.K » en sigle.
*HOLOGRAMM SERVICE IDENTIFICATION : Service
spécialisé des Belges dans le cadre du
Partenariat avec l'Hôtel de Ville à travers les
services de l'état-civil et Population.
S.N.D.R.I : Service National de Développement Rural
Intégré
F.P.C : Fonds de Promotion Culturelle
|
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3.2. Autorité municipale
Au sommet, la commune de Lingwala est dirigée par le
Bourgmestre et le Bourgmestre Adjoint qui sont les autorités politico
administratives car ils ont le mandat politique leur dévolu. Ils peuvent
être soit nommés par la Président de la République
comme c'est le cas depuis 1997, soit être élus par la population
habitant la commune comme c'était le cas pendant la 2eme
République et comme ça sera aussi pendant les prochaines
républiques
- Le Bourgmestre est l'autorité n° 1 d'une
municipalité. C'est le Chef de l'entité politico
administrative;
- Le Bourgmestre Adjoint seconde le Bourgmestre titulaire et
se charge de la gestion des crédits, il est le gestionnaire des
crédits c'est-à-dire il s'occupe des finances de la commune.
3.3. Branches spécialisées (Services
Spécialises)
Nous avons 4 branches spécialisées à la
commune qui sont :
- L'A.N.R: C'est l'Agence Nationale de Renseignements qui a
pour rôle de veiller sur la sécurité de la commune, de la
récolte des renseignements se rapportant à la sureté
nationale;
- La D.G.M : C'est la Direction Générale de
Migration dont le rôle est de veiller sur les mouvements migratoires de
la population, de contrôler la population étrangère
résidant à la commune;
- La POLICE : C'est la Police Nationale Congolaise
représentée par le Commissariat de Lingwala. Elle dépend
du Ministère de l'intérieur et a pour mission la
sécurité des personnes et de leurs biens, la sauvegarde de
l'autorité de l'Etat à la base;
- L'ANTENNE : C'est une antenne de Forces Armées de la
République Démocratique du Congo détachée dans une
municipalité, mis à la disposition de l'autorité
communale.
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3.4. Services Administratif ou Techniques
Nous pouvons citer les services suivants :
- Le service d'Antenne Fonction publique pour les Actifs
(A.F.P/Actif)
- Le service d'Antenne Fonction publique pour les
Retraités et Rentiers
(A.F.P/R.R)
- Le service du Personnel / Intérieur
- Le service de l'état civil Le service de la
population
- Le service
- Le service des Finances
- Le service du Budget
- Le service de l'Econome
- Le service des Affaires Sociales
- Le service de l'Habitat
- le service de l'Urbanisme
- Le service de l'Environnement
- Le service de l'Agriculture
- Le service de PMEA
- le service de Développement Rural
- Le service de Culture et Arts
- Le service de la Jeunesse
- Le service de Sport et Loisirs
- Le service de C.N.D.R.I
- Le service de T.P.I
- Le service d'Hygiène
- Le service de Genre, Famille et Enfant
- Le service d'Archives et
- Le service de Tourisme
- Le service de Justice et Droits Humains
- Le service de l'Énergie
- Le service de Fonds de Promotion Culturelle
- Le service de Transport Engins Sans Moteur
- Le service de la Prévoyance Sociale
- Le service de la Décentralisation et Affaires
Coutumières.
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Section 4 : Notion sur l'assainissement de la
commune
L'environnement est, de nos jours, un sujet
omniprésent. Tout le monde : entreprises, hommes politiques,
organisations internationales communiquent énormément sur le
développement durable. En effet, il y a eu une réelle prise de
conscience environnementale, relayée par un écho
médiatique puissant (Déforestation, réchauffement
climatique, montée des eaux, fonte des glaciers, pollution). Ce sont
tous des sujets qui semblent préoccuper l'opinion publique.
L'environnement a ainsi tenu une place considérable
lors des débats pour l'élection présidentielle à
travers le monde.
4.1. Régie d'assainissement de la ville de Kinshasa,
RASKIN, en sigle
La Régie d'Assainissement et des Travaux Publics de
Kinshasa en sigle, RATPK a été créée par
l'arrêté du Gouverneur de la ville de Kinshasa n°
SC/0178/BGV/MINPR/COJU/PLS du 07/08/2008.
Elle est née de l'ancienne Coordination Urbaine de la
Salubrité Publique pour la Ville de Kinshasa. C'est un service technique
de la Ville de Kinshasa jouissant d'une autonomie de gestion administrative et
financière dénommée « Régie d'Assainissement
et des Travaux Publics de Kinshasa » en sigle RATPK.
Par arrêté n° SC/264/BVG/MIN/EEG/NL/2017 du
30 Octobre 2017, la RATPK est désormais dénommée
Régie d'Assainissement de Kinshasa, en sigle RASKIN.
? Missions :
? Gêner et coordonner toutes les activités
liées à l'assainissement et à la protection de
l'environnement;
? Suivre, évaluer, contrôler et certifier les
travaux exécutés par les partenaires;
? Proposer et concevoir les études et des mesures
relatives à la politique urbaine en matière d'assainissement et
la protection de l'environnement;
? Exécuter toute autre mission lui confié par le
gouvernement provincial dans les limites de ses compétences.
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? Organisation et Fonctionnement :
La RASKIN est dirigée par un Comité de Gestion
composé de : - Directeur Général ;
- Directeur Général Adjoint ;
- Directeur Technique ;
- Directeur du Contrôle Interne ;
- Directeur de Planification ;
- Directeur des opérations de la Gombe.
L'insalubrité devient un mode dans cette commune, en
dépit de tous les efforts que l'autorité municipale et
l'Hôtel de ville fournissent à travers les différentes
campagnes de sensibilisation menées à cet effet pour lutter mais
la mentalité de certains lingwaliens demeure incivique.
Pour faire face à la situation chaotique de la
présence des immondices à travers la ville, La Raskin et les
communes recourent à la :
? La communication de porte à porte (ménage) ;
? La sensibilisation dans les espaces publics ; ? Milieux
Educatifs associatif, cercles fermé ;
? L'emplacement de poubelles publiques à travers les
grandes artères dans les quartiers, etc.
4.2. Situation de l'Assainissement de la commune de
Lingwala
La commune de LINGWALA, faute de ramassage régulier des
déchets, les riverains les abandonnent en pleine rue avant de les
brûler. Impuissants face à cette situation, ils sont les premiers
à en subir les conséquences : entassement des détritus,
fumées récurrentes, odeurs nauséabondes, de plus en plus
de rats, cafards et mouches prospérant autour des décharges
sauvages dans des avenues.
La croissance de l'insalubrité
généralisée à travers la présence accrue des
décharges publiques non contrôlées et des eaux usées
de tout genre longeant les rues de la capitale, ont fortement favorisé
la prolifération des mouches et des moustiques, les premiers vecteurs de
plusieurs maladies. Tout de même, l'insuffisance d'un réseau
d'assainissement dynamique de ramassage des ordures a contribué à
l'altération de la beauté de la mégapole.
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Par ailleurs, l'absence d'une politique de communication
pouvant alimenter les connaissances, les attitudes et les croyances de la
population en matière d'hygiène environnementale, reste un grand
obstacle au changement.
Ces problèmes majeurs d'environnement et de
santé publique ne peuvent s'améliorer tous seuls par un miracle.
La solution à ces fléaux relève des conditions à la
fois politique, économique et sociale, mais aussi de l'appropriation
correcte d'un système de communication entrainant une prise de
conscience sur l'importance de l'hygiène environnementale. Ainsi, la
construction d'une conscience écologique peut être
bénéfique pour l'épanouissement d'un corps sain. Et d'un
environnement sain et beau. Car, l'environnement et la santé sont deux
éléments inséparables.
De cette façon, l'implication de toutes les parties
prenantes tant au niveau étatique que non étatique,
l'éducation environnementale et sanitaire auprès de la population
s'avèrent un enjeu de taille face aux problèmes d'hygiène
environnementale.
En effet, la commune de LINGWALA par manque d'une politique
équitable d'Assainissement, elle travaille en partenariat avec une ONG,
alors qu'il y a tout un programme au niveau de l'administration de la commune
mais la mise en pratique est inexistante. Cela se manifeste par l'absence de :
descente sur terrain pour vérifier les toilettes, poubelles, fosse
septique et le contrôle de l'état des canalisations d'eaux. Les
ordures ne doivent plus être considérées comme des
matériaux sans aucune valeur, mais comme une ressource à
valoriser pour en tirer des bénéfices économiques et
sanitaires utiles pour tous ; la commune est vouée à une mauvaise
gestion des déchets dans son processus d'assainissement, la
présence des ordures ménagères dans la rue, les caniveaux
et les espaces verts, au-delà des nuisances qu'elles créent,
représentent un danger.
C'est pourquoi une bonne politique de gestion des
déchets permettrait l'éradication des déchets communaux,
chaque collectivité l'adapte pour appliquer des recommandations dans
divers domaines. Mais en réalité la coopération est
nécessaire face aux défis que posent l'enjeu environnemental.
Changer de mode de production, changer de mode de vie, changer de gouvernance
mondiale, c'est changer nos habitudes, nos mentalités. Et cela dans tous
les domaines, dans toutes les actions quotidiennes, dans le logement, les
transports, l'alimentation. Ces problématiques ont une dimension
planétaire.
Page | 51
Conclusion du Chapitre 2
Dans ce chapitre, il était question de présenter
la zone du marché de notre projet, la commune de lingwala qui est parmi
les communes les mieux urbanisées de la ville, ayant une
accessibilité facile et une population suffisante pour le marché
avec plusieurs parcelles qui forment la commune. La commune est une
entité décentralisée dotée d'une
personnalité juridique ; elle a 45 avenues, 9 quartiers et 10 rues. Elle
comprend plusieurs services et activités ; nous y avons aussi
relevé la situation de l'assainissement de la commune tout en donnant un
aperçu sur la RASKIN. La zone ciblée, après étude
et analyse, correspond parfaitement à notre projet et nous avons eu
à relever l'état de lieu sur la situation de la gestion des
déchets dans la commune.
Après avoir présenté la commune de
lingwala sous tous ses aspects, nous allons aborder l'évaluation
technique et financière du projet.
27
http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/PRINCIPE%20POLLUEUR%20PAYEUR/fr-fr/#cite
note-1 heure 16h47, le 15 oct. 2020.
Page | 52
CHAPITRE III. ETUDE DE CAS : EVALUATION TECHNIQUE ET
FINANCIERE DU PROJET
Ce dernier chapitre est divisé en trois sections, la
première section aborde le principe de « pollueur-payeur » et
l'impact environnemental du projet, la deuxième section aborde
l'évaluation technique du projet et la troisième section analyse
l'évaluation financière du projet, avant de lever l'option de
créer ladite entité de gestion économique des
déchets ménagers dans la commune de Lingwala.
Section 1 : Principe du « Pollueur-payeur »
et impact environnemental du
projet
1.1. Principe du « Pollueur-payeur »
Le principe « pollueur-payeur » est un principe
découlant de l'éthique de responsabilité, qui consiste
à faire prendre en compte par chaque acteur économique les
externalités négatives de son activité. Ce principe a
été développé par l'économiste
libéral Arthur Cecil Pigou au début des années
192027.
Les mesures découlant du principe «
pollueur-payeur » ont pour but de rétablir la «
vérité des prix » : si une activité économique
entraîne une pollution, le coût de cette pollution
(supportée par la collectivité) doit être pris en compte au
niveau du pollueur.
Cependant, l'internalisation ne signifie pas la prise en
charge par le pollueur du coût des mesures de lutte contre la pollution,
mais uniquement sa prise en compte. Ce principe est un des principes essentiels
qui fondent les politiques environnementales dans les pays
développés. Il est à l'origine d'instruments
réglementaires (normes, interdictions, permis, zonages, quotas,
restrictions d'utilisation et autres réglementations directes),
d'instruments économiques
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(redevances, subventions, systèmes de consignation,
création de marchés, incitations à la mise en
conformité) ou d'instruments fiscaux28.
En France, le principe « pollueur-payeur » ou PPP
est devenu avec la loi Barnier de 1995 un des quatre grands principes
généraux du droit de l'environnement français, avec le
principe de prévention, le principe de précaution, ainsi que le
principe de participation29.
? Limites du principe
Dans son application concrète, le problème est
d'arriver à chiffrer ces externalités négatives, ce qui
peut difficilement se faire d'avance. Or au départ ces
externalités négatives sont la plupart du temps inconnues ou
difficiles à chiffrer.
Le principe de prévention doit alors s'appliquer, pour
limiter la pollution de l'environnement. C'est la base incitative de ce
principe.
Le principe, sans doute, compte tenu de son origine
économique, est qu'il portait en son sein un corollaire délicat :
si le pollueur paie, ce paiement lui accorde-t-il un droit à polluer ?
C'est qui pose un obstacle de la mise en oeuvre du principe.
1.2. Impact environnemental du Projet
Le problème actuel de la pollution, au-delà de
la prise de conscience globale, est une nécessité de lutter
contre l'insalubrité au sein de l'environnement de la commune de
Lingwala, Ce projet étant donc à caractère
environnemental, il produira des externalités positives sur son
environnement du point de vu
28
http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/PRINCIPE%20POLLUEUR%20PAYEUR/fr-fr/#cite
note-1 heure 16h47, le 15 oct. 2020.
29 Idem
Page | 54
assainissement, d'autant plus que l'entité se chargera
de l'évacuation et stockage des déchets ménagers depuis sa
phase de production communale.
Aujourd'hui, cette absence de conscience conduit la population
à des pratiques inhumaines dans la gestion des déchets
ménagers telles que le déversement des ordures dans des voies
publiques avec comme conséquence : la naissance des décharges
sauvages, l'incinération non contrôlée et d'autres
pratiques.
C'est pourquoi, il est difficile actuellement de fixer une
nouvelle taxe publique, car on ne sait pas très bien la maitriser, pour
savoir quel objectif qu'on veut atteindre. C'est pour cette raison qu'il y a
nécessité de mettre en place une entité économique
de gestion des déchets mixte pour faire face à tous ces
obstacles.
La mise en oeuvre de cette entité occasionnera la
fermeture des décharges sauvages et de réhabiliter des
décharges officielles, afin de minimiser les impacts des
insalubrités sur l'environnement avec l'initiative du
développement.
Ainsi l'entité permettra non seulement que de s'occuper
d'une gestion responsable de déchets, mais aussi, elle permettra de
rendre la commune propre, de résoudre le problème des immondices
en évitant le déversement des déchets d'une manière
incontrôlée, voire même dans les canalisations d'eaux,
mettre fin au problème de l'insalubrité pour impacter sur la
bonne santé, éviter des contaminations, l'éradication de
certains insectes, tel que l'anophèle par exemple.
Ces deux solutions ayant des inconvénients, certains
auteurs, tels que cités lors de la revue de littérature, nous
proposent de combiner une taxe en amont
Page | 55
Section 2 : L'Évaluation technique du projet
Cette évaluation commence par la constitution de
l'entité, en passant par le déroulement des opérations
proprement dites du ramassage et stockage des déchets, ainsi qu'aux
matériels utilisés pour exécuter ces différentes
opérations. Le traitement des déchets passe par plusieurs
étapes qui sont liées les unes aux autres et ce, partant du
ramassage jusqu'au recyclage ou à l'enfouissement.
1.3. Étude de faisabilité du projet
La gestion des déchets a un coût, qui varie
beaucoup et selon de nombreux paramètres. Ce coût est
assumé par l'individu et la collectivité et, parfois par le
producteur. Deux principaux systèmes peuvent inciter massivement la
population à s'abonner :
1) Une taxe de type redevance incitative alignée sur
le poids où le volume des déchets réellement produits
par chaque menage (sacs prépayés, pesée embarquée,
ou choix par le ménage d'une taille de containeur). Cette solution a
pour inconvénient d'inciter à des comportements inciviques et
illégaux (flux détournés de déchets,
incinération individuelle non-contrôlée ou
dépôts sauvages polluants, etc.) ;
2) Une taxe visant en amont les producteurs de biens qui
deviendront des déchets, de manière à encourager la
responsabilité élargie des producteurs et l'écoconception
(produits faciles à recycler ou à réutiliser, ou
renvoyés au fabricant en fin de vie). Cette solution a pour
inconvénient de ne pas inciter des comportements vertueux tels que le
compostage individuel, un tri sélectif poussé, des choix
éco citoyens de produits générant moins de déchets,
etc.
Page | 56
et une redevance incitative en aval. Pour nous, par contre, la
meilleure solution est de mettre en place une entité moderne pour
opérer dans le secteur ; c'est l'une de possibilités de
faisabilité de notre projet.
1.4. Constitution technique de l'entité ? Nature
juridique du projet
Nous avons opté pour une société à
responsabilité limitée (SARL) qui est une société
constituée par une ou plusieurs personnes qui ne supportent les pertes
qu'à concurrence de leurs apports.
Il s'agit d'une société hybride, à
mi-chemin entre les sociétés de personnes et les
sociétés des capitaux ; elle constitue un cadre juridique bien
adapté aux petites et moyennes entreprises.
D'après le système OHADA, SARL doit avoir un
capital d'un Million de francs CFA(1.000.000) au moins30.
Pour le guichet unique, les informations relatives à la
création d'une entité sont les suivantes31 :
- Demande écrite du RCCM ;
- Statuts de la société en 4 exemplaires + Version
électronique des statuts ;
- Déclaration de souscription et de versement ;
- Preuve de libération du capital social ou extrait de
compte ;
- Copie des pièces d'identité du Gérant et
des associés ;
- Spécimen de signature du Gérant ;
- Extrait du casier Judiciaire du Gérant.
30 LUABA.P., « Cours de droit commercial OHADA »,
FASEG, UNIKIN, 2016, p.25.
31 Données recueillies auprès du guichet
unique de création d'entreprises.
Page | 57
- Indiquer : la dénomination de l'établissement,
adresse du siège de la société
et nature des activités.
Les documents juridiques qui nous seront livrés sont :
- L'immatriculation au registre du commerce et du crédit
mobilier ;
- Le numéro d'identification nationale ;
- La publication des statuts au Journal Officiel.
Le coût est estimé à 120 $ + 12500fc
= 120$+ (12500/1959.72)= 126.38 USD. Nous signalons que notre taux de
change est de 1959.72 Cdf tel que la
Banque Centrale du Congo l'a estimé32.
1.4.1. Activités de Ramassage des
déchets
Les activités du projet sont :
> La collecte des déchets produits par les
abonnés, clients de l'entité ;
> L'évacuation des déchets vers les
décharges intermédiaires au moyen des matériels
appartenant à l'entité ;
> Le tri des déchets et leur commercialisation
auprès des entités de recyclage intéressées ;
> L'incinération et l'enfouissement des déchets
non recyclables pour la lutte contre les érosions sur la ville ;
> Vente des poubelles ou sacs poubelles aux abonnés.
1.4.2. Activités de stockage des
déchets
> Déversement sur ou dans le sol (par exemple, mise en
décharge non aménagée, etc.) ;
> Traitement en milieu terrestre (par exemple,
biodégradation de déchets liquides ou de boues dans les sols,
etc.) ;
32
http://
www.capital.fr/devises/cours/USD/CDF. Heure 22h27, le
15/10/2020
Page | 58
> Injection en profondeur (par exemple, injection des
déchets pompables dans
les puits, des dômes de sol ou des failles
géologiques naturelles, etc.) ;
> Lagunage (par exemple déversement de
déchets liquides ou de boues dans des puits, des étangs ou des
bassins, etc.) ;
> Mise en centre d'enfouissement technique (par exemple,
placement dans des alvéoles étanches séparées,
recouvertes et isolées les unes des autres et de l'environnement, etc.)
;
> Immersion, y compris enfouissement dans le sous-sol marin
;
> Traitement biologique non spécifié et
traitement physico-chimique non spécifié aboutissant à des
composés ou à des mélanges qui sont éliminés
(par exemple, évaporation, séchage, calcination, etc.) ;
> Incinération à terre et mer;
> Stockage permanent.
Traditionnellement, la gestion des déchets urbains,
industriels et commerciaux consiste à les récupérer puis
à les stocker. Certains matériels permettent d'en faciliter le
stockage et le transport. Une fois collectés, divers traitements peuvent
leur être appliqués. Le but de ces traitements peut être de
réduire leur dangerosité, de valoriser les matériaux
qu'ils contiennent (métaux, par exemple) par le recyclage, de produire
de l'énergie ou encore de réduire leur volume, pour pouvoir en
disposer plus facilement.
Les méthodes de récupération varient
beaucoup selon les pays et les régions, et il est impossible de les
décrire sur notre étude pour des obstacles de recherche ;
néanmoins le tri sélectif est la méthode la plus
répandue de récupération des déchets et/ou des
recyclables des déchets organiques suivant un planning défini.
Dans certaines régions rurales, les habitants amènent leurs
ordures dans des lieux de
Page | 59
collecte. Les déchets ainsi récoltés sont
ensuite transportés vers une décharge régionale.
1.4.3. Phases de Conservation des Déchets
> Déchargement des déchets : après
ramassage des déchets sur toute l'étendue de la zone, les camions
vont les décharger sur le site de Stockage ;
> Regroupement des sacs poubelles ;
> Vidange des sacs : les sacs poubelles sont vidés
par les agents (les sacs en bon état seront nettoyés dans l'eau
et désinfectés pour une autre utilisation) ;
> Vérification du contenu des sacs : après
vidange, les agents passent à la vérification des sacs. Au cas
contraire, les intrus seront reclassés à l'endroit
approprié ;
> Rassemblement des déchets : les déchets
sont, au moyen d'un engin, rassemblés suivant leur nature ;
> Tri des déchets : les déchets pouvant
être recyclés sont triés et regroupés en un
même endroit et ceux destinés à l'incinération ou
à l'enfouissement sont ramenés aux lieux choisis ;
Les déchets destinés au recyclage sont
réemballés pour leurs différentes destinations
après avoir enlevé les impuretés et autres
éléments encombrants.
1.4.4. Structure administrative de l'entreprise
La SARL est la structure juridique la plus répandue
pour les moyennes entreprises, elle présente un mode de gestion
simplifiée.
De façon simplifiée l'organigramme de notre projet
d'entreprise se présente comme suit :
![](valuation-d-un-projet-d-installation-d-une-entit-de-ramassage-et-de-stockage-des-dchets7.png)
Gérant
Gérant Adjoint
Secrétariat Général
Figure 2.
Assemblée Générale des
actionnaires
Page | 60
Directeur de Logistique
Directeur des Opérations
Directeur Adm & Financier
Directeur de ventes des produits &
services
|
Chef d'équipe
|
Chef d'équipe
|
Chef d'équipe
|
Chef d'équipe
|
Chariot ET
|
matériel ET
|
Ramassage ET Tri
|
incineration ET
|
automobile
|
Outillage
|
enfouissement
|
|
Chef de service du personnel
Chef de service de comptabilité
Chef du service vent des déchets
Chef de service vente service
Source : Organigramme élaboré par nous
même
Page | 61
1.5. Mécanisme de mise en oeuvre
La mise en place des stratégies est axée sur des
activités suivantes : Les activités institutionnelles avec tous
les autres intervenants, l'élaboration des politiques après avoir
identifié le problème est le début tout projet, le
renforcement de capacités après le recrutement des agents,
l'échange des informations pour des raisons de bonne politique, la
sensibilisation et l'éducation de la population cible, le
démarrage du projet.
1.6. Partenaires de l'entreprise
Pour le bon fonctionnement des activités prévues
dans notre projet de création d'entreprise, l'intervention des certains
partenaires s'avèrent indispensables. Notamment :
? Les autorités communales (pour le Parc automobiles,
siège social, sécurité des agents, etc.) ;
? Les autorités urbaines et/ou le gouvernement
provincial (décharges, expertise dans le domaine de la salubrité,
etc.) ;
? Les organisations internationales de la protection de
l'environnement (matériels, financement, conseils, etc.),
appelées aussi bailleurs de fond ;
? Les opérateurs économiques locaux (contrat
pour une longue période) banques et autres investisseurs ;
? Les Regroupement des initiateurs de communes, ce sont des
groupes des jeunes motivés dans l'initiative de l'assainissement.
Soulignons que la liste des partenaires peut s'étendre
avec l'accroissement des activités de l'entreprise.
? Bennes à ordures ménagères à
chargement vertical, utilisées par exemple pour le verre.
Page | 62
1.7. Immobilisations de l'Entité
1.7.1. Matériels à utiliser
La collecte des déchets ménagers se fait en
général au moyen de camions-poubelles, qui se rendent à
chaque point de production de déchets pour ramasser les ordures
(collecte de type « porte-à-porte »). On trouve
également des systèmes de collecte où un réseau
centralise les déchets.
Avec des nouvelles technologies de la collecte
automatisée par des camions possédant un bras articulé
tend à se généraliser dans certains pays.
Il existe différents types de matériels permettant
la collecte, à savoir :
- La combinaison des agents (uniforme pour éboueur,
bottes, cache-nez,
casques, gants, etc.) ;
- Des bêches ;
- Râteaux ;
- Poubelles ;
- Sacs poubelles ;
- Désinfectants ;
- Désodorisants ;
- Machettes ;
- Ramassettes ;
- Tricycles ;
- Groupe électrogènes ;
- Fournitures de bureaux (blocs-notes, stylos, rames-papiers,
chaises, carnets,
enveloppes, ordinateurs, etc.) ;
- bennes à ordures ménagères. On en
distingue plusieurs :
? Bennes à ordures ménagères à
chargement arrière, comme le cas de
Kin Bopeto;
? Bennes à ordures ménagères à
chargement latéral, robotisées ou non
;
Page | 63
Ces véhicules doivent être adaptés
à la situation locale : type d'habitat, type de contenants, distance de
collecte.
- Etc.
1.7.2. Infrastructures
Tenant compte des postes prévus, ce projet d'entreprise
doit fonctionner dans un bâtiment comprenant 10 locaux plus une salle de
réunion. C'est pourquoi nous avons envisagé deux
possibilités :
? L'acquisition d'un terrain et la construction d'un
bâtiment à deux niveaux ; ? La location d'un bâtiment.
? Les Équipements de Bureau
Pour équiper un tel bâtiment, le magasin U.A.C a
évalué le coût (Voir facture pro-forma de l'U.A.C en
annexe).
? Transport du personnel
Pour le transport du personnel, nous avons prévu
l'acquisition d'un véhicule.
? Entrepôt de Stockage
Au sein du bâtiment envisagé, 3 locaux serviront
à l'entreposage des outils de travail pour les agents.
Page | 64
1.8. Dépenses documents juridiques de
l'Entité
Tableau N° 4 : Frais de premier
établissement l'entité
DESIGNATION
|
P.U en $
|
P.T. en $
|
|
P.T.
en CDF
|
RCCM et Identification
|
126,38
|
126.38
|
|
247 666.74
|
Rédaction Statut
(Honoraire)33
|
200.00
|
200.00
|
|
391 944.57
|
Diverses démarches
|
250.00
|
250.00
|
|
489 930.72
|
Autorisation d'installation d'une décharge
à l'hôtel de la ville de Kinshasa ;
|
120.00
|
120.00
|
|
235 166.74
|
Attestation de confirmation ;
|
40.00
|
40.00
|
|
78 388.91
|
Régie d'assainissement de la ville de Kinshasa
: Demande d'autorisation d'exécution des travaux d'assainissement
;
|
30.00
|
30.00
|
|
58 791.69
|
Autorisation d'exécution des travaux
d'assainissement ;
|
30.00
|
30.00
|
|
58 791.69
|
Permis d'exploitation à la DECO.
|
30.00
|
30.00
|
|
58 791.69
|
TOTAL
|
826.38
|
826.38
|
1
|
619 472.75
|
Source ; Nos propres Estimations
Nous avons prévu pour l'acquisition des documents
juridiques un montant de 826.38 USD pour la constitution de
notre entité.
33 Estimations faites par un conseiller juridique.
Page | 65
1.9. Besoin en fonds de roulement d'exploitation de la
première année
a) Salaires et Autres Avantages du Personnes
Source : Élaborer par nous-mêmes
Tableau N° 5: Besoin en Personnel
Fonctions
|
Nombre d'unité
|
Salaire
Mensuel en $
|
Dépenses Annuelles en $(salaire
mensuel*12)
|
Dépenses annuelles en CDF
|
Gérant
|
1
|
450
|
5 400
|
10 582 503.44
|
Gérant Adjoint
|
1
|
400
|
4 800
|
9 406 669.73
|
Secrétaire
|
1
|
300
|
3 600
|
7 055 002.3
|
Directeurs
|
4
|
350
|
4 200
|
8 230 836.01
|
Chefs D'équipes
|
8
|
300
|
3 600
|
7 055 002.3
|
Agents
|
20
|
250
|
3 000
|
5 879 168.58
|
TOTAL GENERAL
|
24 600
|
48 209 182.36
|
Source : Élaborer par nous-mêmes
b) Dépenses Mensuelles et Journalières
d'exploitation Tableau N° 6 : Dépenses
Journalières
NATURE DE LA DEPENSE
|
Quantité
|
P.U. Cdf par Jr
|
P.T en $
|
P.T. en Cdf
|
Transport des Agents
|
Cadres
|
15
|
4 000
|
30.62
|
60 000
|
Agents
|
20
|
2 500
|
1.28
|
2 500
|
Restauration
|
|
2 000
|
1.02
|
2 000
|
TOTAL GENERAL
|
8 500
|
32.91
|
64 500
|
Source : Élaborer par nous-mêmes
Page | 66
Tableau N° 7 : Dépenses mensuelles
d'exploitation
Nature de la dépense
|
Quantité
|
P.U
|
P.T. Jour/$
|
P.T. Jour/ CDF
|
P.T Mois/$
|
P.T Mois/ CDF
|
Carburant véhicule et Engins
|
2
|
000
|
|
2
|
230
|
11.38
|
22
|
300.00
|
341.37
|
|
669 000
|
Transport des
Agents
|
Cadres
|
|
|
15
|
4
|
000
|
30.62
|
60
|
000.00
|
918.50
|
|
1 800 000
|
Agents
|
|
|
20
|
2
|
500
|
1.28
|
2
|
500.00
|
38.27
|
|
75 000
|
Restauration
|
|
|
35
|
2
|
000
|
1.02
|
2
|
000.00
|
30.62
|
|
60 000
|
Electricité
|
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
33.17
|
|
65 000.00
|
Eau
|
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
17.86
|
|
35 000.00
|
Entretien Véhicule
|
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
127.57
|
|
250 000.00
|
Loyer
|
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
1275.69
|
|
2 500 000
|
Taxes
|
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
89.30
|
|
175 000
|
TOTAL GENERAL
|
|
|
|
44.29
|
86
|
800.00
|
2 872.34
|
5
|
629 000.00
|
Source : Élaborer par nous-mêmes
Tableau N° 8 : Dépenses Annuelles
D'exploitation
Nature de la dépense
|
Quantité
|
P.U
|
P.T Mois/$
|
P.T Mois/CDF
|
P.T An/$
|
P.T An/CDF
|
Carburant véhicule et Engins
|
2 000
|
|
2 230
|
341.37
|
|
669
|
000.00
|
4
|
096.50
|
|
8 028 000
|
Transport des Agents
|
Cadres
|
|
15
|
4 000
|
918.50
|
1
|
800
|
000.00
|
11
|
021.97
|
|
21 600 000
|
Agents
|
|
20
|
2500
|
38.27
|
|
75
|
000.00
|
|
459.25
|
|
900 000
|
Restauration
|
|
35
|
2 000
|
30.62
|
|
60
|
000.00
|
|
367.40
|
|
720 000
|
Electricité
|
|
0
|
33.17
|
|
65
|
000.00
|
|
398.02
|
|
65 000.00
|
Eau
|
|
0
|
17.86
|
|
35
|
000.00
|
|
214.32
|
|
35 000.00
|
Entretien Véhicule
|
|
0
|
127.57
|
|
250
|
000.00
|
1
|
530.83
|
|
250 000.00
|
Loyer
|
|
0
|
1275.69
|
2
|
500
|
000.00
|
15
|
308.29
|
|
2 500 000
|
Taxes
|
|
0
|
89.30
|
|
175
|
000.00
|
1
|
071.58
|
|
175 000
|
TOTAL GENERAL
|
|
2 872.34
|
5
|
629
|
000.00
|
|
34
468.14
|
34
|
273 000.00
|
Page | 67
Tableau N° 9 : Synthèse des Besoins en fonds
de roulement
DESIGNATION
|
Qté
|
P.U. en $
|
P.T. en $
|
Total Cdf
|
Fournitures des Bourreaux
|
Bloc-notes
|
500
|
1.28
|
637.85
|
1 250 000
|
Stylo à bille
|
500
|
0.35
|
173.04
|
339 117.5
|
Rames de papier
|
500
|
3.061
|
1530.83
|
3 000 000
|
Carnet
|
200
|
1.53
|
306.17
|
600 000
|
Enveloppe
|
500
|
0.43
|
216.30
|
423 895
|
Enveloppe kraft
|
500
|
0.77
|
382.71
|
750 000
|
Classeur a anneau
|
500
|
0.88
|
441.26
|
8 64745
|
Bureau Exe.
|
1
|
675
|
675
|
1 322 812.93
|
Bureau Métal
|
1
|
500
|
500
|
979 861.43
|
Bureau
|
4
|
200
|
800
|
1 567 778.29
|
Retour/Bureau
|
4
|
150
|
600
|
1 175 833.72
|
Chaise Safari Ex
|
9
|
250
|
2250
|
4 409 376.44
|
Chaise Safari Ex En Cuir
|
1
|
715
|
715
|
1 401 201.84
|
Chaise Banh Safari
|
1
|
400
|
400
|
783 889.144
|
Chaise Visit Versa It
|
20
|
180
|
3600
|
7 055 002.3
|
Synix Solit
|
6
|
475
|
2850
|
5 585 210.15
|
Souries USB
|
10
|
55
|
550
|
1 077 847.57
|
Cloth Cabinet
|
2
|
150
|
300
|
587 916.858
|
Souries USB
|
10
|
6
|
60
|
117 583.372
|
Sous total
|
16 988.15
|
33 292 071.5
|
Charges permanentes
|
Charge annuelle du personnel
|
11 848.61
|
23 220 000
|
Carburant véhicule et Engins
|
4 096.50
|
8 028 000
|
Electricité
|
398.02
|
780 000
|
Eau
|
214.32
|
420 000
|
Entretien Véhicule
|
1 530.83
|
3 000 000
|
Loyer
|
15 308.29
|
30 000 000
|
Taxes
|
1 071.58
|
2 100 000
|
Sous total
|
34 468.14
|
67 548 000
|
TOTAL GENERAL
|
51 456.29
|
100 840 072
|
Source : Élaborer par nous-mêmes
Page | 68
1.10. Budget d'Investissement
Tableau N° 10 : Budget
d'Investissement
Désignation
|
Qté
|
|
P.U. $
|
P.T. en$
|
|
|
P.T. Cdf
|
Copieur canon
|
|
1
|
1
|
150
|
|
1
|
150
|
|
2 253 681.29
|
Benne à ordures
ménagères
|
|
2
|
250
|
000
|
|
500
|
000
|
|
979 861 430
|
Pick-up de transport
|
|
1
|
85
|
000
|
|
85
|
000
|
|
166 576 443
|
Tracteur
|
|
1
|
500
|
000
|
|
500
|
000
|
|
979 861 430
|
Tricycle électrique
|
|
5
|
3
|
500
|
|
17
|
500
|
|
34 295 150.1
|
Nettoyeur haute pression portable
|
|
5
|
1
|
200
|
|
6
|
000
|
|
11 758 337.2
|
Uniforme pour éboueur
|
|
25
|
|
8
|
|
|
200
|
|
391 944.57
|
Uniforme pour les chefs
|
|
10
|
|
10
|
|
|
100
|
|
195 972.29
|
Poubelles
|
10
|
000
|
|
8.5
|
|
85
|
000
|
|
1 665 764
|
Pelles, fourchettes, machettes, pioches et têtes de
houes
|
|
150
|
|
2
|
|
|
300
|
|
587 916.86
|
Sacs à ordures
|
30
|
000
|
|
4.5
|
|
135
|
000
|
|
264 562 586
|
Désinfectant bio en baril de litre
|
|
5
|
|
5
|
|
|
25
|
|
48 993.07
|
Râteau
|
|
50
|
|
2
|
|
|
100
|
|
195 972.29
|
désodorisant en barils de litre
|
|
5
|
|
5
|
|
|
25
|
|
48 993.07
|
Casques
|
|
50
|
|
2
|
|
|
100
|
|
195 972.29
|
Cash-nez
|
|
50
|
|
1.5
|
|
|
75
|
|
146 979.22
|
Total
|
|
|
1
|
330
|
575
|
2
|
607 558 244
|
Source : facture proforma
alibaba.com
Tableau N° 11 : Amortissement des
équipements34
Désignations
|
Valeur d'origine
|
Base amortissable
|
Durée
|
Annuité
|
Immobilier du Bureau
|
|
|
Copieur canon
|
1 150
|
1
|
150
|
3 ans
|
383.33
|
Matériels Roulants
|
|
|
Benne à ordures
ménagères
|
500 000
|
500
|
000
|
10
|
50 000
|
Pick-up de transport
|
85 000
|
85
|
000
|
5
|
17 000
|
Tracteur
|
500 000
|
500
|
000
|
10
|
50 000
|
Tricycle électrique
|
17 500
|
17
|
500
|
3
|
5 833.33
|
Matériel d'exploitation
|
|
|
Nettoyeur haute pression portable
|
6 000
|
6
|
000
|
2
|
3 000
|
Total Annuité des 3 premières
années
|
|
|
123 216.67
|
Total Annuité du 4ie et 5ie
année
|
|
|
117 000
|
Total Annuité des 5 dernières
années de notre prévision
|
|
|
100 000
|
Source : nos propres calculs
34 Selon la méthode linéaire. Nous
l'avons fait grâce à l'outil informatique Excel.
Page | 69
Tableau N° 12 : Capital à
Investir
Désignations
|
P.T. en $
|
P.T. en Cdf
|
Total Frais de premier établissement de
l'entité
|
|
826.38
|
|
1 619 472.75
|
Total de Synthèse des Besoins en fond de
roulement
|
|
51 456.29
|
|
100 840 071.5
|
Total Budget d'Investissement
|
|
1 330 575
|
|
2 607 558 244
|
TOTAL GENERAL
|
1
|
382 857.67
|
2
|
710 017 788.73
|
Source : estimer et élaborer par nous-mêmes
Après compilation des toutes les dépenses pour
financer le projet, nous sommes arrivés à un capital
à investir de 1 382 857.67 USD pour lancer l'entité.
Section 3 : Analyse Financière et étude
de Faisabilité de projet
Le revenu des consommateurs est l'un des principaux facteurs
qui déterminent le niveau de la consommation des produits. Il influence
notamment les dépenses budgétaires familiales que les
consommateurs sont disposés à dépenser à un moment
donné.
Pour la zone du projet, il nous est difficile de faire
l'étude approfondie dans le cadre de ce travail, concernant les
estimations du revenu moyen. Toutefois, nous nous fions aux études du
professeur Kimuanga sur la détermination du prix à payer comme
contribution sur l'insalubrité.
? Le Programme des Ventes de Service
En supposant que sur les 45 avenues que compte la commune de
lingwala, nous avons à peu près 180 parcelles par avenue avec une
marge d'erreur des 30 parcelles, il restera 150 parcelles par avenue et que
nous prenons moyen tel que évoqué précédemment nous
aurons 4050 parcelles.
Quant aux fréquences de ramassage, une stratégie
de passages intensifs c'est-à-dire au moins 3 passages par semaine doit
être adoptée.
Page | 70
Toutefois, pour effectuer l'analyse financière de notre
projet, nous sommes partis des hypothèses ci-après :
+ Le coût de capital, qui sera à 10%
financé par le FPI, est supposé être égal au taux
d'actualisation qui est de 10% ;
+ L'amortissement du capital est supposé être
constant ;
+ La fiscalité est de 30% conformément aux
informations obtenues au Ministère du Plan en rapport avec la nature
juridique de l'entité proposée ;
+ Les entretiens sont supposés connaitre une
augmentation annuelle continue à partir de la quatrième
année ;
+ La consommation du carburant est supposée connaitre
une augmentation annuelle continue de 20$ à partir de la
quatrième année ;
+ La valeur résiduelle de notre projet est
considérée être nulle.
Page | 71
3.1. Recettes mensuelles et Recettes annuelles
Tableau N° 13 : Recettes Prévisionnelles
mensuelles
Source : Estimer et élaborer par nous-mêmes
Tableau N° 14 : Recettes Prévisionnelles
Annuelles
Source : Estimer et élaborer par nous-mêmes
Qté
P.V.U en $
P.V.G en $
4
050
3
145
800
Vente de Poubelles et Sacs poubelles
4
050
10
486
000
TOTALE RECETTES
631
800
Nature de Recettes
|
Qté
|
P.V.U en $
|
P.V.G en $
|
P.V.G en Cdf
|
Abonnement Clients
|
4 050
|
3
|
145 800
|
285 727 593
|
Nature de Recettes
|
|
|
|
P.V.G en Cdf
|
Abonnement Clients
|
|
|
|
|
|
|
285
|
727
|
593
|
|
|
|
|
|
|
|
952
|
425
|
310
|
|
|
|
|
1
|
238
|
152
|
903
|
Hormis les activités de la collecte domiciliaire,
plusieurs autres activités vont naitre susciter entres autres :
? Ventes des déchets Recyclables 10 sacs/jr ;
? Location engins et Tracteur par 1h ; ? Interventions externes
du service.
Page | 72
Tableau N° 15 : Analyse du Cash-flow
Désignations
|
1er année
|
2ie année
|
3ie année
|
4ie année
|
5e année
|
6ie année
|
7ie année
|
8ie année
|
9ie année
|
10ie année
|
|
Recettes (1)
|
631800
|
631800
|
631800
|
631800
|
631800
|
631800
|
631800
|
631800
|
631800
|
631800
|
|
Fournitures des Bureaux
|
0.0
|
16988.15
|
16988.15
|
16988.15
|
16988.15
|
16988.15
|
16988.15
|
16988.15
|
16988.15
|
16988.15
|
Charge annuelle du personnel
|
0.0
|
11848.61
|
11848.61
|
11848.61
|
11848.61
|
11848.61
|
11848.61
|
11848.61
|
11848.61
|
11848.61
|
Carburant véhicule et Engins
|
0.0
|
4096.5
|
4096.5
|
4116.5
|
4136.5
|
4156.5
|
4176.5
|
4196.5
|
4216.5
|
4236.5
|
Electricité
|
0.0
|
398.02
|
398.02
|
398.02
|
398.02
|
398.02
|
398.02
|
398.02
|
398.02
|
398.02
|
Eau
|
0.0
|
214.32
|
214.32
|
214.32
|
214.32
|
214.32
|
214.32
|
214.32
|
214.32
|
214.32
|
Entretien (Véhicule et autres)
|
0.0
|
1530.83
|
1530.83
|
2000
|
2100
|
2250
|
2300
|
2350
|
2400
|
2450
|
Loyer
|
0.0
|
15308.29
|
15308.29
|
15308.29
|
15308.29
|
15308.29
|
15308.29
|
15308.29
|
15308.29
|
15308.29
|
Autres Taxes
|
0.0
|
1071.58
|
1071.58
|
1071.58
|
1071.58
|
1071.58
|
1071.58
|
1071.58
|
1071.58
|
1071.58
|
Total CF et CV (2)
|
0.0
|
51456.30
|
51456.30
|
51945.47
|
52065.47
|
52235.47
|
52305.47
|
52375.47
|
52445.47
|
52515.47
|
Amortissement du capital investi35
(3)
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
Résultat avant impôt (1)-
(2)-(3)= (4)
|
493514.23
|
442057.94
|
442057.94
|
441568.77
|
441448.77
|
441278.77
|
441208.77
|
441138.77
|
441068.77
|
440998.77
|
|
Impôt36 30% du (4)
(5)
|
148054.27
|
132617.38
|
132617.38
|
132470.63
|
132434.63
|
132383.63
|
132362.63
|
132341.63
|
132320.63
|
132299.63
|
Résultat après impôt
(4)-(5)= (6)
|
345459.96
|
309440.56
|
309440.56
|
309098.14
|
309014.14
|
308895.14
|
308846.14
|
308797.14
|
308748.14
|
308699.14
|
Amortissement (3)= (7)
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
138285.77
|
Cash-flow (6) + (7)= (8)
|
483745.73
|
447726.32
|
447726.32
|
447383.90
|
447299.90
|
447180.90
|
447131.90
|
447082.90
|
447033.90
|
446984.90
|
Taux d'actualisation 10%37 a
= (9)
|
0.1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Différents Facteurs d'actualisation
(1+a)-n (10)
|
0.91
|
0.83
|
0.75
|
0.68
|
0.62
|
0.56
|
0.51
|
0.47
|
0.42
|
0.39
|
Cash-flow actualisé (8)
x(10) =(11)
|
439768.85
|
370021.75
|
336383.41
|
305569.23
|
277738.05
|
252421.96
|
229449.37
|
208567.47
|
189586.01
|
172332.03
|
Source : Estimer et élaborer par nous-mêmes
35 Méthode linéaire.
3630%, information tirée du ministère du
plan, RD Congo, 2020. 37 Tirer du Fond de Promotion Industrielle, RD
Congo, 2020.
Page | 73
3.2. Calculs du Taux de rentabilité annuelle moyenne
(TRAM)
> = 278 097.91 USD
Résultat net moyen après impôt E(6)
/10 :
=345459.9??+309440.5??+309440.5??+309098.14+309014.14+308895.14+30884??.14+308797.14+308748.14+308??99.14
10
> Investissement moyen : l'amortissement étant
linéaire, nous allons utiliser la formule ci-après :
2
Investissement moyen = E(3)
=
138??85.77+138??85.77+138??85.77+138??85.77+138??85.77+138??85.77+138??85.77+138??85.77+138??85.77+138??85.77
2
= 691 428.84 USD
> TRAM = 278 097.91
691428.84
|
× 100 = 40.22%
|
Le taux de rentabilité annuelle moyenne est de 40.22%,
comparé au coût du capital investi qui est de 10%, il se
révèle qu'il est supérieur à celui-ci ; ce qui nous
amène à conclure que, d'après la méthode TRAM, le
projet est rentable, mais nous signalons que suite aux différents
inconvénients qu'il porte dans l'analyse de la décision de la
faisabilité d'un projet, c'est pourquoi nous allons nous fier à
l'étude de méthode d'actualisation pour prendre la
décision de la faisabilité du projet.
3.3. Calculs de Valeur Actuelle Nette (VAN) et Taux de
Rentabilité Interne (TRI)
2.2.2. Valeur Actuelle Nette
VAN = -I0 + E cash - flow actualisé +
valeur résiduelle
E cash - flow actualisé = 2 781 838.14
USD
? I0 = -1382857.67 USD
? valeur résiduelle = 0
VAN = -1382857.67 + 2 781 838.14 + 0
VAN = 1 398 980.47
La VAN après évaluation est positive, c'est qui
implique le projet est rentable.
Page | 74
2.2.3. Taux de Rentabilité Interne
À l'aide de l'outil informatique Excel le taux de
rentabilité interne est estimé à 0.3077771789...%. En se
limitant à trois rangs après la virgule le taux sera de 0.307%.
Nous disons que l'impact des recettes sur le capital investi face aux
différentes charges est sensible.
2.2.4. Délai de Récupération du
Capital Investi
Tableau N° 16 : Cumul des Cash-Flows
Désignations
|
1er année
|
2ie année
|
3ie année
|
4ie année
|
5e année
|
6ie année
|
7ie année
|
8ie année
|
9ie année
|
10ie année
|
|
1382857.6
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Capital Investi
|
7
|
1382857.67
|
1 382 857.67
|
1 382 857.67
|
1382857.67
|
1382857.67
|
1382857.67
|
1382857.67
|
1382857.67
|
1382857.67
|
Cash-Flow
|
483745.73
|
447726.32
|
447 726.32
|
447 383.90
|
447299.90
|
447180.90
|
447131.90
|
447082.90
|
447033.90
|
446984.90
|
Cash-Flow cumulé
|
483745.73
|
931472.05
|
1 379 198.38
|
1 826 582.28
|
2273882.18
|
2721063.09
|
3168194.99
|
3615277.90
|
4062311.80
|
4509296.71
|
En observant le tableau 16 du cumul des cash-flows, nous
constatons, qu'a la troisième et quatrième année où
le cash-flow cumulé s'égalise au capital investi. Ce qui nous
amène aux calculs ci-après :
? (1 826 582.28 - 1 379 198.38) ?(1)
1
1
|
|
|
1
|
|
|
|
1826582.28- 1379198.38
? ? (1 382 857.67 - 1 379 198.38) 3659.29
447383.90 = 0.0082
|
|
447383.90
|
3,0082 3 ans et 0.0082 ans Par conversion
? 3 ans et 0.0082 ans
On sait que 1 année =360 jours
0.0082 X 360 = 2, 952 jours
2 jours et 0.952
1 jour =24h
0.952 X 24= 22.848
|
|
|
|
|
Page | 75
=22h et 0.848
=1h =60 minutes
=0.848 X 60 = 50.88 minute
50 minutes et 0.88
1' = 60»
=0.88 X 60 = 52 secondes
Le délai de récupération du Capital
Investi est de 3 ans, 2 jours, 22h, 50 minutes et 52 secondes.
Après analyse ex-ante à l'aide des
méthodes empiriques et actualisations nous avons relevé les
résultats suivants :
? La Valeur actuelle nette étant positive, Une telle
VAN signifie que le projet est rentable. Étant donné que ce
projet vise les objectifs de développement durable sur l'environnement
concernant l'insalubrité, l'appui du gouvernement et des bailleurs de
fond sera nécessaire dans le but de supporter certaine charges, vu son
impact environnemental ;
? Le taux rentabilité interne étant sensible, la
somme que l'investisseur va percevoir en moyenne chaque année sur les
fonds restant investis sera suffisamment satisfaisante.
? Le capital investi sera récupéré
à la troisième année après la mise en place du
projet.
Page | 76
Conclusion du chapitre 3
Pour une entité de salubrité moderne, nous avons
jugé bon de choisir une SARL comme mode de gestion. Différents
matériels, outils, engins et infrastructures ont été
identifiés pour un fonctionnement rationnel.
A la première section, Il a été question
d'aborder le principe pollueur payeur et l'impact environnemental ; la
deuxième section, a décrit les procédures standards et
adaptées aux moyens de l'entité. Cette section a donné les
détails des phases des différentes opérations de ramassage
au stockage des déchets ; et quant à la troisième section,
nous avons fait les analyses financières, et les données
recueillies ou envisagées nous ont indiqué clairement que le
projet analysé, est rentable tel que le démontre la valeur
actuelle nette et que la somme que l'investisseur va percevoir en moyenne
chaque année, est suffisamment satisfaisante sur le coût
d'investissement.
Page | 77
RECOMMANDATIONS
Partant des analyses effectuées et des constats
observés, nous formulons les recommandations suivantes ;
+ À l'endroit des autorités communales, urbaines et
centrales :
w' Exonérer l'entité de salubrité et les
matériels importés utilisé dans ce secteur ; w'
Subventionner les opérateurs de l'assainissement de l'environnement en
équipements et en matériels ;
w' Instaurer une taxe spéciale de recyclage à
payer par toutes les entités productrices des biens ;
w' Renouveler le site de décharge pour la ville de
Kinshasa, principal berceau des déchets ;
w' Financer des recherches et études sur la protection de
l'environnement ; w' Mettre en place une police spéciale de
salubrité, productrice des recettes des amendes sur les contrevenants
;
w' Créer des applications et logiciels (Start up) pour
mieux gérer les réseaux d'évacuation, de suivi et
contrôle des déchets ;
+ A l'endroit des entités de salubrité :
· Se conformer aux normes internationales sur
l'assainissement, la protection et la gestion des déchets ;
· Evacuer régulièrement les déchets
pour éviter des montagnes de saletés sur les voies publiques ;
· Utiliser les engins, matériels et outils
standards pour protéger les agents contre les maladies ;
· Effectuer un tri judicieux des déchets pour
alimenter convenablement les entités de recyclage ;
· Travailler en collaboration avec une décharge
ou avoir sa propre décharge à un endroit éloigné
des habitations ;
· Etablir des cycles complets de gestion des
déchets (De ramassage jusqu'au recyclage ou à l'enfouissement ou
à la destruction des déchets).
Page | 78
CONCLUSION GENERALE
Tout au long de cette étude portant sur
l'évaluation d'un projet d'installation d'une entité de ramassage
et stockage des déchets ménagers dans la ville de KINSHASA. Cas
de la commune de LINGWALA, il a été question de résoudre
les préoccupations liées à la mauvaise gestion des
déchets sur l'environnement, par la mise en place d'une entité
utile de gestion des déchets.
L'objectif poursuivi est l'évaluation de la
rentabilité économique et financière de la structure de
gestion de déchets, préalable de toute décision sur la
politique du processus d'industrialisation du secteur d'assainissement sur le
ramassage et stockage des déchets dans la commune de Lingwala.
Nos objectifs spécifiques à atteindre
étaient les suivants :
? Evaluer techniquement la faisabilité de la mise en
place de l'entité pour justifier la viabilité du projet ;
? Analyser le surplus des prix alloués sur la part qui
garantit la survie de l'entité dans la commune de Lingwala.
Concrètement, notre préoccupation était de
savoir si :
? La rentabilité, existera-t-elle en installant une
structure économique mixte de la gestion des déchets dans la
commune de Lingwala pour le ramassage et stockage de ces derniers ?
Face à cette question, nous avions vérifié
l'hypothèse suivante :
En utilisant le consentement à payer actualisé
et estimé par le professeur KIMUANGA, dans sa thèse de doctorat,
le projet d'installation d'une entité du ramassage et stockage des
déchets ménagers serait rentable et techniquement justifié
tout en constituant un moyen efficace d'éradication de
l'insalubrité dans la commune de LINGWALA.
Page | 79
Dans cette étude, la politique permettant une gestion
économique durable des déchets serait la création d'une
entité communale de collecte des déchets, leur évacuation
et stockage provincial en amont et ensuite reviendra en aval le recyclage.
Pour atteindre les objectifs de cette étude, nous avons
opté pour les méthodes descriptives et explicatives suivantes
:
? Méthode statistique ;
? Méthode fonctionnelle ; ? Méthode dialectique.
Aux méthodes énumérées ci-haut, nous
avions joint les techniques suivantes :
? La technique documentaire ;
? La technique d'enquête par questionnaire.
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail a
été articulé en trois chapitres ;
? Le premier chapitre traite la notion sur les
spécifications Théoriques. Il est
question de définir les politiques et mécanismes
relatifs à la gestion des déchets. ? Le deuxième chapitre
aborde le cadre conceptuel du projet. Dans ce chapitre,
nous avons circonscrit les termes relatifs du milieu
d'exécution du projet.
? Le troisième chapitre est consacré à
l'évaluation technique et financière, le détail de ce
chapitre comprend l'ensemble des outils et leurs couts, ensuite les
retombées financières du projet.
Dans notre analyse de la rentabilité nous avons
relevé les résultats suivants :
? Le taux de rentabilité annuelle moyenne est
supérieur au coût du capital investi, c'est qui interprète
que le projet est rentable ; mais nous signalons qu'elle renferme plusieurs
inconvénients ; c'est pourquoi la décision de la
faisabilité du projet est axée sur la VAN et le TRI;
Page | 80
? La Valeur actuelle nette étant positive, Une telle
VAN signifie que le projet est rentable. Étant donné que ce
projet vise les objectifs de développement durable sur l'environnement
concernant l'insalubrité, l'appui du gouvernement et des bailleurs de
fond sera nécessaire dans le but de supporter certaines charges vu son
impact environnemental ;
? Le taux rentabilité interne étant sensible, la
somme que l'investisseur va percevoir en moyenne chaque année sur les
fonds restant investis sera suffisamment satisfaisante.
? Le capital investi sera récupéré
à la troisième année après la mise en place du
projet.
En l'occurrence de tous ces résultats, nous disons que
l'entité sera rentable financièrement durant toute son existence.
En effet, techniquement comme l'entité entre dans le cadre des projets
environnementaux et qu'il faut nécessiter un certain appui tant
financier qu'autre, nous conclurions que le projet est réalisable avec
compensations de la rentabilité, c'est qui va impliquer que
l'entité sera rentable en partenariat public et privé ;
voilà, pourquoi nous affirmons notre hypothèse.
Page | 81
BIBLIOGRAPHIE
I. Dictionnaires
1. Dictionnaire encyclopédique des Sciences de
l'Information et de la Communication, Paris, Ellipses, 1997. ;
2. Dictionnaire français électronique/Android ;
3. Dictionnaire Petit Robert, édition 2010 ;
4. Larousse dictionnaire, édition 2010.
II. Ouvrages
5. BARBIER, R., Économie et politique de l'environnement.
Ed. PUF, Paris, 1992, inédit.
6. BERTOLINI, G., Économie des déchets, des
préoccupations croissantes de nouvelles règles de nouveaux
marchés, Edition Technp environnement. 2005
7. NZANDA, B.M, Méthodologie de Recherches et
Publications », Ouvrage, FASEG, UNIKIN, KINSHASA, 2015, pp.64
8. VAN VRACEM PAUL & BONTON BRIGITTE, et Alii, Fondement
de
marketing ; Bruxelles, De Boeck 1988, inédite.
III. Thèses, Mémoires, Tfc et notes de
cours
9. EPOH-MVABOUM Pelagie Yolande et MOUSSINGA Isaac, la gestion
des ordures ménagers et leur impact sur l'environnement : cas de la
ville de YAOUNDE.2017
10. Kabeya Tshikuku, cours « épistémologie et
méthodologie économiques», L2 économie, Kinshasa,
2019, p.384.
11. KALALA, T.F., » cours d'évaluation des projet
», G3, UPC, Kinshasa, p.6.
12. KIMUANGA, E.P., cours de l'Initiation à la Recherche
Scientifique, FASEG, UNIVERSITE REVEREND KIM, 2019 p.14.
13. KIMUANGA, P.F, « Gestion Économique des Biens et
Services Environnementaux : Analyse Contingente Applique eux Déchets
Ménagers. Cas de la ville de Kinshasa », thèse, UINIKIN,
KINSHASA, 2017.p213.
14. LONGATTE, J et VANHOVE, P., Cité par BALUNGU KUBWIRWA
S., Étude de faisabilité de l'implantation d'une entreprise agro
industrielle dans la
Page | 82
ville de Goma, Cas d'une biscuiterie, Mémoire,
inédit, FASEG, ULPGL, 2008. inédite
15. LUABA.P., « Cours de droit commercial OHADA »,
FASEG, UNIKIN, 2016, p.120.
16. MANDA KABONGO JUNIOR, la communication environnementale
de régie d'assainissement de Kinshasa, Raskin : analyse ethnographique
de la campagne de lutte contre de l'insalubrité a Mateté
2017-2018, Unikin, fac des lettre et humaines, Kinshasa, pp.72
17. MANGENDA, H.H., « la gestion des décharges
à Kinshasa et l'aménagement de l'espace urbain »,
mémoire approfondie, UNIKIN, KINSHANSA, 2016.
18. MBAMBI, S.B., la valorisation des
déchets de sachets et bouteilles Plastiques dans la fabrication des
Pavés, Mémoire de licence, UNIKIN, KINSHASA, 2017.
19. MBUYI. M., « Industrialisation et Environnement
», cours de licence, Kinshasa, Université de Kinshasa,
2018-2019.
20. MULENDA (Daniel), « Gestion de production »
Cours de Graduat, Kinshasa, Université de Kinshasa, 2016-2017.
21. MUNGENGA KAWANDA F., Méthodes de recherche, notes
de cours L1 SIC, Université de Kinshasa, FLSH, 2011-2012,
inédit.
22. MWEPU, K.F., « cours d'élaboration des
projets », G3, Révérend Kim, Kinshasa, 2020, p.5.
23. NGONGO, (JODY), « Économie de
l'énergie », cours Licence, Kinshasa, Université de
Kinshasa, 2018-2019.
24. NKEKU, L.E., s« a recherche sur la gestion et la
Gouvernance des déchets dans la ville province de Kinshasa »,
mémoire de licence, UNIKIN, Fac science environ. KINSHASA, 2018.
25. NTAMBUKA MEMA (Degaulle), « Étude de
faisabilité d'implantation d'une fabrique des tomates concentrées
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gestion, Université libre des Pays des Grands, Nord-Kivu, 2008, p 64.
26. NYANGE N., « Préparation et évaluation
des projets », cours de licence, Kinshasa, Université de Kinshasa,
2018-2019.
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27. NZANDA-BUANA (Kalemba), « Séminaire de
l'Économie Industrielle II », cours de licence, Kinshasa,
Université de Kinshasa.
28. TINNI, A., « la gestion des déchets solides
ménagers à Niamey au Niger :
Essaie pour une stratégie de gestion durable»,
Thèse e doctorat, Institut des sciences Appliquée de Lyon. Lyon.
2003, inédite.
IV. Articles, Rapports et Revues
29. ANADON M., et F., GUILLEMETTE, « La recherche
qualitative est- elle nécessairement inductive ? », in Recherche
qualitative, Hors-série, Numéro 5, 1998, pp 89.
30. Banque Africaine du développement, Rapport sur
l'économie des pays Africains, 2006.
31. BANQUE MONDIALE. Rapport sur le développement dans
le monde, le développement et l'environnement, Washington.D.C. 1992.
32. BERTOLINI, G., « Économie de la collecte des
résidus ménagers, articulations entre récupération
et élimination », in revue d'économie politique. Vol 5.1985,
pp 142.
33. CHARLET J.M., in SYMEONS J.-J., Actes de la
journée d'information sur la Prévention des catastrophes
naturelles, Bruxelles, Académie royale des sciences d'Outre-mer,
1991.
34. Commission Européenne, Manuel de gestion de cycle
de projet de développement, CE, Luxembourg.
35. DORTIER, J.F, « La communication :
omniprésence mais toujours imparfaite », in CABIN,P., La
communication, état des savoirs, Paris, éd. Sciences Humaines,
1998, pp.72.
36. HEINTZ, V., « comment évaluer
l'amélioration du bien-être individuel issue d'une modification de
la qualité du service d'élimination des déchets
ménagers ? », in document de travail bureau d'économie
théorique et appliquée, Université louis pasteur,
pp776-799.
37. Ken. B. Johm, rapport d'évaluation du projet :
projet d'appui au secteur de l'environnement (pase), afrika group bank, angola,
2009, p34
38. OCDE., perspective de l'environnement, Paris, 2001.
Page | 84
V. WEBOGRAPHIE
39. GERARD CASNOVA, « gestion de projet typologie des
projets », 2019, pdf.
40.
http://
www.capital.fr/devises/cours/USD/CDF. Heure 22h27, le
15/10/2020
41.
http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/PRINCIPE%20POLLUEUR%20P
AYEUR/fr-fr/#cite_note-1 heure 16h47, le 15 oct. 2020.
42.
http://www.Institut-numerique.org/11-Aloueimine,
2006; Albrecht, 2007; Citeretse, 2008; Awomeso et al, 2010. Consultation:
Samedi 9/ 10/2019. Heure 23h31'.
43. LAPLANTINE, La description ethnographique, Paris, Nathan,
1996, in
www.ethnoclc.net, consulté
le 22 Janvier 2018. 20h30'.
44. Les 5 étapes du cycle de collecte et de recyclage des
déchets par Cogetrad, le 25 juillet 2016. consulté le
25.06/09/20120. 18h20'
45.
ww.alibaba.com/Facture
proforma consulté le 25.08.2020. 18h20'
46.
www. agr.gc. la, Exécution des
plants. consulté le 25.09.2019. 18h20'
47.
www.google.com ; consulté le
25.06.2018. 18h20'.
VI. Autres Références
1. Conseil sur la pratique de l'évaluation des projets
auprès des experts en projet ? Mr MANGELE Ruffin,
? NTUMBA Fortuna.
2. Fond de Promotion Industrielle : Information sur le
financement de projet et le taux d'intérêt.
3. Guichet Unique : Information sur la mise en place d'une
entité en RD Congo
4. Hôtel de Ville : Information sur la gestion de
l'assainissement de la ville de Kinshasa et la gestion des décharges
publiques ;
5. Maison communale de Lingwala : Information sur la commune et
la gestion sur l'assainissement des déchets.
6. Ministère de l'environnement : Information sur la
gestion des décharges de a ville de Kinshasa ;
7. Ministère du Plan : information sur le taux
d'imposition à payer par les acteurs économiques en RD Congo.
8. U.A.C ; Facture proforma.
Page | 85
Table des matières
Avant-propos i
INTRODUCTION 1
0. Position du Problème de recherche 1
1. Problématique de la recherche 2
2. Objectif Général 3
3. Objectifs Spécifiques 3
4. Hypothèse de Recherche 3
5. Méthodologie de l'étude 4
5.1. Méthodes 4
5.2. Techniques 5
6. Brève revue de la littérature 5
7. Canevas 7
CHAPITRE I : SPECIFICATIONS THEORIQUES 8
Introduction 8
Section 1 : Généralités sur
l'évaluation d'un projet 9
1.1. Définition des concepts 9
1.2. Étude du marché 11
1.3. Étude technique 15
1.4. Étude des variantes 19
1.5. Étude de la rentabilité financière
20
Section 2 : Gestion Économique des Déchets 23
2.1. Notion sur les déchets ménagers 23
2.2. Notions sur les décharges 31
2.3. Notions sur le recyclage 36
Conclusion du Chapitre 1 38 CHAPITRE II. PRESENTATION ET ETAT
DES LIEUX DE LA GESTION DES DECHETS DANS LA COMMUNE DE
LINGWALA 39
Introduction 39
Section 1 : Justification du choix de la localisation de
l'entreprise 40
Section 2 : Repères physiques de la commune 41
2.1. Historique 41
Page | 86
2.2. Situation Géographique 42
2.3. Situation Démographique 42
2.4. Organisation Administrative 43
Section 3 : Fonctionnement de la commune de Lingwala 44
3.1. Structure Organigramme 45
3.2. Autorité municipale 46
3.3. Branches spécialisées (Services
Spécialises) 46
3.4. Services Administratif ou Techniques 47
Section 4 : Notion sur l'assainissement de la commune 48
4.1. Régie d'assainissement de la ville de Kinshasa,
RASKIN, en sigle 48
4.2. Situation de l'Assainissement de la commune de Lingwala
49
Conclusion du Chapitre 2 51
CHAPITRE III. ETUDE DE CAS : EVALUATION TECHNIQUE ET FINANCIERE
DU PROJET 52
Section 1 : Principe du « Pollueur-payeur > et impact
environnemental du projet 52
1.1. Principe du « Pollueur-payeur > 52
1.2. Impact environnemental du Projet 53
Section 2 : L'Évaluation technique du projet 55
1.3. Étude de faisabilité du projet 55
1.4. Constitution technique de l'entité 56
1.5. Mécanisme de mise en oeuvre 61
1.6. Partenaires de l'entreprise 61
1.7. Immobilisations de l'Entité 62
1.8. Dépenses documents juridiques de l'Entité
64
1.9. Besoin en fonds de roulement d'exploitation de la
première année 65
a) Salaires et Autres Avantages du Personnes 65
b) Dépenses Mensuelles et Journalières
d'exploitation 65
1.10. Budget d'Investissement 68
Section 3 : Analyse Financière et étude de
Faisabilité de projet 69
3.1. Recettes mensuelles et Recettes annuelles 71
3.2. Calculs du Taux de rentabilité annuelle moyenne
(TRAM) 73
3.3. Calculs de Valeur Actuelle Nette (VAN) et Taux de
Rentabilité Interne (TRI) 73
Conclusion du chapitre 3 76
RECOMMANDATIONS 77
Page | 87
CONCLUSION GENERALE 78
BIBLIOGRAPHIE 81
Table des matières 85
Annexes 88
Page | 88
A N N E X E S
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