RESUME
Cette étude est une évaluation de l'activité
biologique des plantes thérapeutiques par la méthode de tests
antibiogrammes.
Pour vérifier l'activité des plantes choisies, il a
été procédé à des tests en base d'extraits
des plantes. Ceux-ci se sont effectués à partir des extraits
obtenus de quatre meilleures plantes connues par les phytothérapeutes
comme antibiotiques sur les souches des bactéries de types coques et
bacilles ayant été résistants aux antibiotiques couramment
utilisés par la méthode des disques antibiogrammes.
A la fin des investigations, il s'est avéré
que :
Seul Euphorbiahirta agit sur les coques et les bacilles
pathogènes. Et, cette plante extraite par infusion présente des
effets bactériostatiques ou bactéricides sur les souches
bactériennes.
SUMMARY
This study is an assessment of the biological activity of
therapeutic plants by the method of susceptibility testing. To check the
activity of selected plants was carried out tests based on plant extracts.
These were made ??from the extracts obtained four best known by herbalists as
antibiotics on strains of bacteria types cocci and bacilli resistant plants
have been commonly used antibiotics by the method of susceptibility discs.
At the end of the investigation, it was found that: Euphorbia hirta is
only on the hulls and pathogenic bacilli. And, this plant has been derived by
infusion bacteriostatic or bactericidal effects on bacterial strains.
INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE
Au cours de ces dernières années, plusieurs
raisons ont mené au rétablissement de l'usage des antibiotiques
de plantes médicinales. Elles sont d'abord d'un coût
économique inférieur aux médicaments de synthèse,
aussi bien elles arrivent à un moment où le public est
désillusionné devant la médicine moderne, laquelle en
effet n'a pas trouvé remède à tous les maux, en plus de se
buter à une résistance accrue des agents pathogènes et
à une panoplie d'effets secondaires liés à l'usage des
médicaments.
En Europe, un système de surveillance de la
résistance aux antimicrobiens est en place depuis 1999 pour sept
bactéries pathogènes pour l'homme et dont la résistance
aux antibiotiques est en progression Streptococus pneumoniae,
Staphylococcus aureus, Enterococcusfaecalis, Escherichia
coli, Klebsiella, Pneumoniaet Enterococcusfaecium,
Pneudomoniasaeruginosa et pour vingt combinaisons
germe/antibactérien. Il analyse le cas, et assiste les plans de
surveillance nationaux pour notamment adapter les thérapeutiques aux
contextes locaux.
Escherichia coli semble de plus en plus
résistant dans tout l'Europe, notamment aux
aminopénicillines de 32 à 78% des bactéries y
résistent et ce taux continue à croître dans les
années 2000. (UE, 6 mai 2011, pg 30-33)
En France, le record du taux de résistance aux
antibiotiques modernes, soit 50% pour la pénicilline et 28% pour la
méticilline utilisées respectivement contre
lepneumocoque et staphylococcus aureus étaient
résistants à la méticilline. (Agence
Française de sécurité, 2012, pg 22).
En Asie, lors de l'enquête, un patient
hospitalisé sur six recevait un antibiotique, la large utilisation de
certains antibiotiques fluoroquinolones fait craindre le
développement encore accru de résistances (AITP, juillet 2011, pg
7).
En Afrique, cette résistance aux antibiotiques est un
des sujets les plus préoccupants en médicine actuellement
puisqu'elle s'est développée très rapidement ces
dernières décennies de par le monde qu'aucune classe nouvelle
d'antibiotique n'est attendue dans les prochaines années. (AARCA, 2010,
pg13)
En RDC, depuis 2010, le ministère de la santé
travaille avec l'Institut National de Recherches Agricole, INRA, basée
en Ituri et divers chercheurs congolais pour mieux comprendre et
éventuellement déjouer les mécanismes de résistance
bactérienne dès les antibiotiques modernes celle-ci a
été très critique, pour Staphylocoque
aureus : 80,1% résistants à la
méticilline, 60% en 2009, contre 69% en 2010 pour les
bactéries nosocomiales ; pour les Escherichia coli environ
47% résistants à l'ampicilline chez les hommes (INRA, 2010,
Kisangani, pp 36-38). Etant donné que la population a tendance à
recourir aux plantes médicinales, et suite à la
prolifération des centres des traitements en base de
phytothérapeutes et des naturalistes en ville de Beni, il
s'avère de se poser la question selon laquelle toutes les plantes
utilisées par les phytothérapeutes et les naturalistes
sont-elles fiables pour combattre ou inhiber la croissance
bactérienne.
Faut-il conformer par ce résultat que les plantes
médicinales sont-elles une réponse dans la guérison des
malades bactériennes ?
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