III.2.
INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS
III.2.1. Test d'antibiogramme
L'antibiogramme est le résultat de l'étude de la
sensibilité d'un micro-organisme aux divers antibiotiques. Il renseigne
sur les activités bactériostatiques ou bactéricides des
antibiotiques. La sensibilité ou la résistance de la
bactérie est appréciée en mesurant autour du disque
contenant l'antibiotique le diamètre de la zone d'inhibition de sa
croissance (DELAFONTAINE P, et BALMADIER J, 1966 ; p.126).
Selon le diamètre de la zone d'inhibition ; il
ressort de ce qui précède que sur les antibiotiques modernes le
plus utilisés les diamètres moyens des zones d'inhibition sont
4,8 mm sur toutes les souches, pour Bactrime, 2,8 mm pour
Ceftriaxone ; 1,8 mm pour Gentamicine ; 2,8 mm pour
Peni V ; 1,3 mm pour Nystatine ; 0 mm pour
Amoxyline ; 2 mm pour Ampiciline ; 2,1 mm pour
Tétracycline ; 3,3 mm pour Erythromicine. Pour
Ciprofloxacin 1,6 mm sur toutes les souches.
Le tableau n° 2 de l'identification des souches selon la
coloration Gram, la forme et disposition atteste que les souches de colonies
piquées sont des coques et des bacilles.
Le tableau 3 approuve la résistance des antibiotiques
modernes les plus utilisés et nos études menées attestent
que cela serait due à la prise abusive, l'automédication des
antibiotiques par la population poussent aux bactéries de créer
des résistances accrues à ces antibiotiques.
En observant les différentes valeurs, nous pouvons dire
qu'aucun des antibiotiques cités dans le paragraphe
précédent n'ont pas d'impact sur toutes nos souches
bactériennes.
III.2.2. Test d'aromatogramme
C'est l'étude de sensibilité des germes à
partir des extraits des plantes. Selon le diamètre de la zone
d'inhibition, il ressort de ce qui précède que sur les extraits
de plantes les diamètres moyens des zones d'inhibition sont 8,93 mm sur
toutes les souches pour Euphorbiahirta ; 0 mm sur toutes les
souches pour les autres extraits des plantes.
Le tableau n°4 de l'identification des souches
représente les souches bactériennes utilisées lors de
l'aromatogramme.
Le tableau n° 5 de l'aromatogramme approuve
l'inefficacité des certains extraits de plantes, cela pourrait
être en priori dû de la méthode de leurs extractions
l'infusion qui, généralement permet aux plantes de perdre
certaines substances par la fumée ou soit dû à la
déconcentration des substances que contiennent ces plantes.
En outre, le tableau n° 6 découle des
inconvénients du tableau n° 5, l'effet bactéricide ou
bactériostatique des plantes est lié de l'activité de
l'antibiotique.
En observant les différentes caractéristiques de
zones d'inhibition : sur l'infusion des plantes utilisées, nous
permettent de dire que Euphorbiahirtaprésente de
sensibilités intermédiaires sur toutes les souches. En comparant
les manières d'extraction de plantes, l'infusion est imprécise
car elle perd les substances des plantes ; donc la macération et la
décoction seraient les mieux indiquées et ceci serait dû
à l'utilisation du totum et non des substances et
impuretés sont mélangés et agiraient ainsi par synergie,
potentialisation ou antagonisme comme l'explique BASHWIRA et KAHINDO en
1996.
Le tableau n°6 porte de résultat qui atteste que
Euphorbiahirta a eu effet bactéricide à la
1ere souche, troisième et quatrième, tandis que cette
même plante a un effet bactériostatique sur les souches
constituées des bacilles.
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