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Apport de la géologie et de la géotechnique dans la construction d'un barrage hydroélectrique: Cas d'un barrage en terre ou en enrochement

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par Arlev SAMBU MBUANGI
Université de Kinshasa - Graduat 2017
  

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III.4.2. Prise en compte de la sismicité

La sismicité du site intervient essentiellement à trois niveaux :

- Stabilité du barrage sous séisme, avec éventuellement l'estimation des déformations ;

- Dispositions constructives particulières concernant la fonction et remblai ;

- Comportement des ouvrages annexes (évacuateur de crues, tour de prise...)

Le séisme de référence pour le projet est, en principe, défini dans l'étude géologique en fonction de la sismicité régionale (provinces sismo-tectoniques, séismes historiques, intensité macro-sismique, lois d'atténuation avec la distance...). Il est caractérisé par une accélération maximale horizontale en surface du terrain naturel, que l'on peut écrire sous la forme á g (avec g = accélération de la pesanteur). Dans la pratique actuelle, les méthodes employées pour apprécier la stabilité des ouvrages en séisme dépendent de la valeur de á et de la sensibilité supposée du barrage : hauteur, nature de la fondation (présence de couches sableuses saturées par exemple), constitution de l'ouvrage. Pour les petits ouvrages et un séisme faible ou modéré (á < 0,15 à 0,20) on se contente généralement d'utiliser la méthode pseudo-statique, lorsque l'ouvrage est plus sensible et le séisme plus important, il est recommandé d'utiliser, en plus de la méthode pseudo-statique, des méthodes plus représentatives prenant en compte le comportement dynamique des sols. (G. DEGOUTTE, 1997).

III.4.2.1. Méthode pseudo-statique

C'est la méthode la plus généralement utilisée dans le cas des petits et moyens barrages.

L'influence du séisme est représentée par un coefficient sismique horizontal Kh revenant à appliquer un effort moteur horizontal supplémentaire Kh. P au centre de gravité du volume de terre en glissement potentiel et de poids total P. les efforts résistants mobilisés sont ceux estimés à partir de la résistance statique (tels que définis dans l'étude de stabilité sans séisme). Cette notion est bien adaptée aux méthodes de calcul habituelles découpant le volume de terre en tranches verticales. Les plus souvent, on n'utilise pas de coefficient sismique vertical Kv (l'introduction de l'effort supplémentaire Kv, P conduit à un effort moteur supplémentaire dans le cas d'une accélération dirigée vers le bas).

Cette méthode nécessite le choix d'un coefficient sismique, ce qui demeure empirique. En principe, dans un calcul de stabilité de pente, Kh est pris égal à á â ou â est un coefficient de réduction défini par l'expérience (â= 1/2 à 2/3 si l'on se réfère aux pratiques américaines et japonaise). En règle générale, on peut retenir â= 2/3 à 1 pour le cas de fonctionnement fréquents tels que le régime permanent, et â= 1/2 à 2/3 pour les autres cas (fin de construction et vidange)

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