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Les nouvelles technologies ou service ou détriment de l'événementiel

( Télécharger le fichier original )
par Léopold HUBERT
SupdePub - Master Événementiel et Relations publiques 2016
  

Disponible en mode multipage

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Mémoire de recherche

SP4 EVENT

Cycle master

2016 - 2017

Thème :

Les nouvelles technologies au service au détriment de l'événementiel

Problématique :
Les nouvelles technologies sont-elles propices à l'évolution du secteur de
l'événementiel en prenant en compte un contexte où les relations humaines
reprennent une importance dans un monde de plus en plus connecté ?

Mémoire académique
Par Léopold Hubert

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Remerciements

En premier lieu, j'avais envie d'adresser mes sincères remerciements à ceux qui ont contribué à l'élaboration de mon mémoire.

Je tiens tout particulièrement à remercier Madame Viallas, qui m'a soutenu, encouragé, et avec qui j'ai établi une relation de confiance pour avancer au fur et à mesure de cette rédaction et qui m'a conseillé dans l'avancée de mes recherches. Une personne qui a su me communiquer l'envie et la volonté d'aller plus loin dans mes recherches.

Je veux également remercier Mesdames Dussault et Deslandes pour avoir pris le temps de répondre à mes questionnaires qualitatifs et qui ont ainsi pu contribuer à rendre ces recherches d'autant plus complètes grâce à ces échanges et à leurs multiples compétences ainsi que leur partage d'expérience. Ce sont aussi des personnes qui m'ont directement inspiré pour l'étude de ce vaste sujet.

J'aimerais également remercier toutes les personnes qui ont répondu à mon questionnaire quantitatif uniquement en ligne pour m'avoir aidé à comprendre les attentes du grand public et pour avoir contribué d'autant plus à rendre ce mémoire complet ainsi que pour avoir pris le temps de m'accorder leur avis. De plus je remercie certains pour des réponses parfois originales mais constructives.

Ensuite je voudrais également remercier l'École SupdePub pour m'avoir laissé l'opportunité d'y effectuer mon Master, ainsi que tout le personnel encadrant pour sa disponibilité, son savoir et son partage d'expérience. Également toutes les personnes qui m'ont appris et permis d'élargir ma réflexion au cours de ces dernières années.

Evidemment remercier toutes les personnes connues ou inconnues avec lesquelles j'ai pu partager sur le sujet et discuter pour comprendre des avis extérieurs aux miens, ainsi que toutes les personnes m'ayant soutenu au cours de ces recherches qui furent très enrichissantes et qui ont demandé une capacité d'étude et d'attention intense.

Pour terminer je tiens à remercier toutes les personnes qui prendront le temps de lire mes recherches et d'étudier mes réflexions.

Bien à vous.

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Plan du mémoire

Introduction P4

1- Le secteur de l'événementiel en évolution constante P11

1.1- Les fondements de l'événementiel P11

1.2- Changements depuis l'avènement du digital P16

1.3- Facteur de questionnements sur les attentes du consommateur P21

2- L'uniformisation d'un marketing toujours plus digital P26

2.1- Un système ultra-connecté P26

2.2- Avec un marketing digital individualisé P32

2.3- Potentielle problématique de société P37

3- Trouver des solutions adaptées à notre époque et répondre aux besoins P43

3.1- Le retour de l'humain P43

3.2- En corrélation avec des outils 2.0 P48

3.3- Pour créer l'événementiel du futur P54

-Conclusion et ouverture P59

-Glossaire P65

-Bibliographie/Sitographie P67

-Annexes P70

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Introduction

Auparavant considéré comme un investissement inutile et sans valeur ajoutée, le rayonnement de l'événementiel n'est désormais plus à prouver. Il se démarque du marketing média par une approche humaine et quantifiable, et touche désormais tous les secteurs d'activités allant du simple mariage à des prestations parfois gigantesques dans des domaines du sportif ou encore des congrès. Le secteur de l'événementiel est depuis des décennies en constante évolution, que cela soit dans les manières de l'aborder, ou en ce qui concerne des acteurs de celui-ci et plus encore par ses outils techniques utilisés. En effet, aux cours de cette expertise nous pourrons voir les différents aspects et évolutions que ce domaine d'activités requiert, mais aussi les raisons du changement. Le contexte économique est un déclencheur majeur de celui-ci, car on a pu remarquer ces dernières années une baisse importante des différents budgets alloués au marketing et à la communication de nombre d'enseignes, sans pour autant réduire les objectifs de visibilité et de notoriété. Nous sommes désormais entrés dans un secteur qui tente de faire toujours plus avec toujours moins de moyens financiers ou encore humains. Le management de l'événementiel repose pourtant sur des processus spécifiques adaptés à des étapes principales qui se décomposent en trois grandes sous parties : L'avant - Le pendant - L'après.

Pour répondre positivement à ces étapes, l'équipe en charge d'un projet doit savoir gérer un nombre précieux de compétences allant de la planification à la budgétisation, en comprenant l'achat, la logistique ou encore la communication sur celui-ci. Cela sous-entend une anticipation des éventuels problèmes, mais aussi une capacité d'adaptation parfois extraordinaire pour répondre aux attentes des clients. C'est pourquoi la question des nouvelles technologies est facilement abordable dans ce questionnement, en prenant en compte que celles-ci coûtent souvent moins chers ou sont plus lucratives en comparaison de la main d'oeuvre humaine ou matérielle qui peut parfois vite revenir à des coûts supérieurs voir exorbitants. C'est précisément là ou commence l'interrogation de l'objectif et des finalités d'utilisation d'un événement, pour avoir une clairvoyance du secteur d'activité.

Dans ce contexte toujours plus compliqué d'un métier demandant des compétences et des exigences de tout instant, l'analyse des fondements de l'événementiel est tout d'abord la priorité à aborder. En effet cette discipline intégrant le marketing hors média est pour le moins que l'on puisse dire très récente. A contrario c'est aussi un secteur d'activité qui tend à une évolution rapide et parfois sans accroche, car le risque est aussi un facteur de réussite dans un

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contexte concurrentiel fort et intense grâce à l'arrivée des nouveaux moyens de communication. C'est également grâce à l'attente perpétuelle des nouvelles technologies vis-à-vis du consommateur que le secteur s'adapte et anticipe les besoins futurs de ses clients. L'événementiel est par conséquent ou en conséquence « un métier de prototypes » comme dit Antoine Blanc-Shapira président de l'agence de communication événementielle Sensation :

« Nous ne sommes pas spécialistes du petit four, l'événementiel englobe la communication dans son ensemble et du terrain au web nous sommes partout » (Dan-Antoine Blanc Shapira,

2010)

En effet le secteur représente désormais presque 9% du marché, loin devant l'affichage, et se rapproche de plus en plus des statistiques de la presse. Le pourquoi est apporté par une petite phrase simple mais qui résume un long développement :

« Plus les relations se virtualisent, plus la nécessité de rencontre est forte » (Dan-Antoine Blanc Shapira, 2010)

Cette réalité s'applique pour l'être humain mais également pour les marques, car faire communiquer les personnes entres elle c'est bien, mais réussir à les faire parler autour d'une marque c'est mieux. Par conséquent le média le plus humain est l'événementiel et par logique les prestataires du secteur doivent faire en sorte de garder un avantage concurrentiel fort à leur expansion. Selon une expertise menée en 2010, le bilan d'impact de l'ANAàOccurrence (outils créés pour mesurer l'impact d'un événement sur sa cible) prouve la forte portée d'un événement auprès de la cible visée : 99% de mémorisation, 81% d'attribution et 79% de motivation. Ces chiffres démontrent avant tout que l'impact de l'événementiel est fort et juste. C'est-à-dire qu'au-delà de valoriser un produit ou une enseigne, il touche et atteint une cible de manière beaucoup plus sûre et adéquate qu'un marketing de masse plongé dans un flux d'informations de nos jours gigantesque et incessant voir même parfois oppressant pour une majeure partie des consommateurs. L'événementiel comme précédemment exprimé à donc un avantage certain à devoir rester sur une ligne humaine et abordable pour continuer son développement et accroitre son utilité et sa crédibilité lors de son utilisation.

L'événementiel en 2017 c'est avant tout le retour du sens, l'application d'un code précis et d'un thème abordé qui permettent aux marques de répondre à une attente précise. Plus profondément c'est avant tout un besoin précis de l'entreprise, une logique de notoriété certes,

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mais qui doit trouver un sens pour avoir lieu. Le problème de l'événementiel à ses débuts est qu'il était utilisé à mauvaise escient, de façon aléatoire voir inutile. On dépensait de l'argent dans le vide pour une prestation qui n'allait pas dans les besoins de l'entreprise, ou qui n'avait pas lieu d'être. Désormais grâce à la professionnalisation du secteur, mais aussi à l'augmentation des coûts et à la diminution des budgets alloués, les demandeurs sont plus précis sur leurs attentes, avec des exigences toujours plus poussées. C'est un aspect fondamental d'un métier qui évolue pour satisfaire ses clients, mais également pour se différencier d'autres moyens de communication moins couteux comme le web. Une exigence qui se doit donc d'être parfaite pour coller un maximum avec le sens de la manifestation et l'investissement mis en place.

« L'événementiel c'est avant tout comprendre l'ADN et le sens de ce que l'on va retranscrire
dans le réel et pour l'humain » (Ledigitalab,2017)

Collé à l'humain et à l'entreprise, et parcourir un répertoire d'actions pour allier parfaitement la marque aux attentes des consommateurs en termes de nouveauté, de satisfaction client et encore bien d'autres points essentiels à la réussite d'une action, il se concentre par ses facteurs sur des fondamentaux. On ne monte plus un événement pour le plaisir mais bien pour contrôler un message et prendre la parole de manière réfléchie et ciblée. Dans certaines entreprises mondiales comme Michelin par exemple, auparavant on réunissait les collaborateurs de manière annuelle sur quatre sites différents aux quatre coins du monde pour un coût que l'on pensait moins élevé. Désormais l'événement ne se déroule plus que sur un seul site car malgré les coûts de transport, le message à faire passer était identique et il était donc incohérent de partager cette prise de parole sur des lieux différents. Certes, ce n'est qu'une stratégie d'entreprise parmi tant d'autres mais cela illustre bien le fait que créer une manifestation a un but précis et objectif et qu'il doit y avoir une cohérence dans les actions menées. Le plus difficile étant de trouver l'harmonie entre les envies et les possibilités, car l'événementiel doit rester collé à l'ADN de marques et aux sens du message délivré. Nous ne pouvons-nous se permettre des extravagances pour satisfaire le client quand nous connaissons les retombées à connotations négatives que nous pouvons constater à la suite d'un événement raté ou mal maîtrisé.

Mais dans ce flot d'informations désormais incessant, les nouvelles technologies de l'information jouent un rôle clé dans la diffusion. En effet, quand nous comptons le nombre d'outils auxquels nous sommes confrontés au cours d'une journée, il en découle une source

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d'informations de plus en plus indigeste. La question n'étant pas de remettre en cause les nouvelles technologies et la révolution d'internet qui ont permis à l'humanité un bond certain vers le futur, mais de comprendre les attentes et les limites que peuvent apporter ces technologies. Selon l'étude de l'Arcep et du Credoc, les français sont de plus en plus accrocs aux nouvelles technologies (ce qui tend à se généraliser dans les pays du monde entier) mais ils expriment par ailleurs des craintes diverses quant aux effets indésirables et aux répercussions sur leurs santé et leur vie privée. La technologie se doit donc d'être présente de nos jours. En partant de la vidéoconférence d'événements mondiaux au simple Skype avec un ami, ces outils nous rapprochent mais à quel prix ? En retournant le message délivré par ceux-ci, ces technologies qui ont pour but de réduire l'éloignement, en arrivent à éloigner les rapprochements. Nous pourrions nous passer du réel depuis que le virtuel est apparu, un monde ultra-connecté fait des millions d'interactions à la seconde, des centaines d'informations à la journée, mais pour des résultats incertains cependant.

En l'espace de deux décennies notre société est devenue hyper connectée, et les différentes études sur le sujet peuvent rapidement vous donner le vertige. Alors que l'on ne dénombre pas moins de 8 écrans en moyenne par foyer selon une étude du HuffigtonPost, 70% des utilisateurs vérifient leur téléphone toutes les cinq minutes. Stress et nervosité ne font qu'alimenter les troubles du sommeil et la fatigue, qui plus est détériore les relations humaines et les performances des individus. C'est pourquoi les spécialistes mettent en garde contre ces nouvelles pratiques souvent trop excessives et pour la plupart sur un terrain addictif. De ce trop-plein de digital découle un besoin urgent de déconnexion, de retour aux valeurs simples et aux habitudes perdues. La déconnexion ne peut être totale ce qui n'est pas le sujet traité dans les recherches qui vont suivre, mais c'est un élément majeur du questionnement de ce dossier. Un trop plein peut avoir un impact négatif sur notre société et couper les rapports humains pourtant si essentiels aux yeux de nombre de personnes. Les caisses automatiques remplacent doucement les hôtesses de caisses, quand les voitures se conduiront bientôt toute seules, mais les écrans nous donnent des fausses images des interactions de la vie quotidienne, car elles ne nous secondent plus, elles nous remplacent. La machine n'est pas l'égale de l'humain mais est bien précisément là pour l'assister, le seconder et le porter vers des performances plus importantes voire meilleures. C'est dans ce contexte que nous nous questionnons sur le sens de nos activités et sur la réelle valeur ajoutée des machines qui socialement pourraient nous diriger vers un futur qu'on ne pourrait supporter.

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Certaines personnes hyperconnectés comme les journalistes Thierry Crouzet et Guy Birembaum dénoncent la nécessité de se recentrer sur des choses simples de la vie de tous les jours, des moments essentiels comme l'amour et l'amitié, vécus sans écran et sans artifices, qui permettent de renforcer nos relations humaines et notre « moi » intérieur parfois subjugué par des polluants visuels ou auditifs. L'occasion de se rendre plus disponible pour soi mais aussi plus à l'écoute des autres, tout en restant actif et en mouvement. Le plus dur reste à venir quand nous découvrons chaque année des moyens toujours plus poussés pour nous faciliter la vie, réussir à écouter ses besoins quand le marketing pousse toujours plus à la surconsommation des nouvelles technologies. C'est alors le questionnement et la remise en cause des besoins essentiels et vitaux des êtres humains mais de l'interaction avec leurs pairs et plus précisément le contact physique, visuel et auditif avec l'autre. Nous nous sommes longtemps posé la problématique de savoir si un être humain pouvait vivre seul, sans personne, et les diverses conclusions amènent à penser qu'au bout d'un certain temps, nous mourrons de solitude. En effet cette dernière tue plus que l'obésité chaque année. Cela devient une société repliée sur elle-même, qui à travers des flux de connexions toujours plus importants oublie l'humain et ses besoins tout simplement fondamentaux. Cette solitude constitue donc un risque majeur pour notre santé, elle est même comparable au niveau risque - selon l'étude de la Fondation de France - à la consommation de tabac. Désormais aux Etats Unis d'Amérique, presque 40% de la population se sentirait seule, et les chiffres peuvent alarmer quand on sait qu'en dix ans ce nombre a plus que doublé selon Planète Santé. Cette solitude va donc devenir dans les années à venir un problème majeur de société, aussi dangereuse que l'alcool ou le tabac, et meurtrière en silencieuse sans que personne ne s'en aperçoive. Voilà le véritable problème auquel nous pourrions être bientôt confrontés.

Certes l'événementiel ne sera pas la clé d'un problème de société qui doit être traité en profondeur Mais dans un métier où la capacité d'adaptation est exceptionnelle, nous devons en tant que professionnels nous questionner sur le bon sens et la logique de notre métier. A des fins commerciales ou caritatives, l'événementiel a pour fondement le caractère humain et physique. C'est à travers cette pensée qu'il m'est apparu important de me demander où nous devons diriger un métier, et au-delà un secteur d'activités comprenant non seulement des experts mais aussi de nombreux prestataires. Ces recherches vont permettre d'éclaircir ce questionnement. L'important est donc de réussir à faire évoluer ce secteur en cohérence avec les attentes du public en adéquation avec les demandes des consommateurs, mais également de prendre en considération des faits et des réalités annexes qui pourraient devenir un frein à

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un secteur événementiel remanié, dans le meilleur des cas. Désormais, celui-ci se compose de nombreux écrans et de matériel à la pointe de la technologie. L'événementiel n'a plus comme à ses débuts un air folklorique ou innocent aux yeux de ceux qui s'en servent, mais bien au contraire les attentes, comme dit précédemment, sont de plus en plus soutenues. En effet, une entreprise qui par exemple réalise de 80% à 90% de son chiffre d'affaire dans sa zone de chalandise - c'est-à-dire n'excédant pas une trentaine de kilomètres de son implantation - a des besoins concernant une potentielle expansion de son activité. Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. De nos jours, l'événementiel permet de récupérer de nombreuses données sur ses clients ou potentiels collaborateurs, il attire et fidélise par son caractère exceptionnel mais aussi avantageux. De nombreux atouts sont donc à noter dans les stratégies d'entreprise mises en place pour la communication interne ou encore externe. On cherche à se faire une place prépondérante dans un marché ou « l'Uberisation » des activités tend à se démocratiser et où la concurrence, ainsi que la volatilité du public, est de plus en plus certaine. Les consommateurs ainsi que les partenaires (ou encore d'autres catégories pour lesquelles un événement peut être intéressant à mettre en place) changent eux aussi de comportement régulièrement. C'est pour cette raison que le métier doit s'adapter et surtout tendre à répondre à ces changements par des offres intéressantes et cohérentes. C'est pourquoi le marché des agences est désormais en relation continue avec les différents services de marketing des entreprises. Elles cherchent à collaborer tout d'abord pour arborer de la meilleure des manières la marque, mais aussi pour conseiller et guider des services qui ne sont pas toujours aptes à répondre aux enjeux d'un marketing hors média et par conséquent pas toujours sur un plan quantitatif mais plus qualitatif d'un projet ou d'un produit. La technologie doit donc de toutes les manières rester un outil de promotion et de facilitation des divers métiers qu'elle peut toucher. C'est pourquoi l'événementiel s'en est rapidement emparé. Ceci nous amène au réel questionnement de ce dossier qui traite des nouvelles technologies dans le secteur événementiel, mais aussi dans la vie de tous les jours. Ne pas mettre en relation ces deux instants certes différents n'aurait pas pu rendre sa cohérence aux recherches effectuées, quand nous savons que le questionnement s'intègre à un tout globalisé. Nous évoluons vers un futur où des outils devront nous permettre de faire de grandes avancées dans tous les domaines possibles et imaginables, mais nous avançons également vers de nombreuses inconnues auxquelles nous devrons un jour ou l'autre nous confronter et répondre de manière construite et anticipée. C'est pour cette raison que les recherches de ce mémoire doivent nous amener à comprendre tout d'abord les fondements même de l'événementiel et les attentes du public, pour nous diriger ensuite vers son évolution et son devenir. Mais à travers cela, comme nous

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l'avons bien compris, les nouvelles technologies de l'information et de la communication deviennent un sujet majeur dans ce secteur, compte tenu que de nombreuses entreprises font désormais appel à des services spécialisés d'événementiel digital ou connecté. L'objectif n'est en aucun cas de critiquer ou de dénigrer ces mouvances, mais bien de comprendre les réels enjeux de société qui pourraient impacter un métier en pleine évolution.

Pour nous interroger, nous devons donc en toute logique reprendre depuis le début pour intégrer les valeurs et les demandes du public, car le marketing évolue parfois si rapidement qu'on ne prend pas toujours la peine d'analyser ses succès mais aussi ses échecs. Dans une première partie nous allons donc revenir sur les fondements de l'événementiel pour nous diriger vers les changements majeurs que ce secteur connait actuellement, pour terminer sur l'impact et les envies des consommateurs, désormais devenus consom'acteurs de notre société. Il ne suffit plus de regarder mais bien de participer. Dans une seconde partie, nous intégrerons l'aspect digital du marketing moderne comprenant des outils eux aussi en perpétuelle évolution, et impliquant par conséquent un ciblage de celui-ci qui s'améliore de jour en jour. Plus profondément, les marques et enseignes arrivent désormais à capter nos attentes et même parfois à les anticiper, grâce aux nombreuses données récoltées, ce qui pourrait potentiellement être idéale, mais en outre devenir une réelle problématique de société hyperconnectés. Pour terminer ce travail, nous chercherons à mettre en cohésion toutes les données récoltées pour tenter de répondre tout d'abord à notre problématique, mais également pour trouver une nouvelle manière d'aborder ces outils pour en faire une force et non une faiblesse. Nous conclurons sur le thème des opportunités ou des menaces qui se transforme en une perspective ouverte à de nombreuses possibilités permettant d'émettre des hypothèses sur un futur proche mais aussi plus lointain concernant un métier destiné à s'expertiser autour d'un secteur exceptionnel de richesses intellectuelles et humaines.

Nous allons par conséquent nous questionner sur les évolutions du secteur à travers une problématique ciblée sur l'humain. En effet, l'événementiel est avant tout une manifestation concrète de pensée parfois immatérielle ou invisible pour la plupart des gens. La question du digital nous amène à retourner vers cela. Ce mémoire a pour objectif de répondre aux différents questionnements regroupés dans une problématique qui est la suivante :

Les nouvelles technologies sont-elles propices à l'évolution du secteur de l'évènementiel en prenant en compte un contexte où les relations humaines reprennent une importance dans un monde de plus en plus connecté ?

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1 - Le secteur de l'événementiel en évolution constante

1 - 1 : Les fondements de l'événementiel

L'histoire nous prouve par de nombreux faits que la mise en place et l'organisation d'événements remontent à nos ancêtres, bien avant Jésus-Christ. L'homme a de tout temps ressenti ce besoin de se retrouver pour pouvoir échanger, partager et communier. Avec l'essor du monde industriel, les entreprises ont petit à petit compris l'importance de l'utilisation de cette clé dans leur développement. Certes, l'événementiel est désormais partout et ne cesse de croître dans nos sociétés de plus en plus connectées. Mais il faut tout d'abord remonter dans le temps pour comprendre ces évolutions.

En 1883 Emile Zola comprend vite les techniques de merchandising mises en fonctionnement par le « Grand Marché ». En effet, il explique que Mouret créait des rayons spécialement dédiés aux enfants et faisait en sorte, grâce à des images et des ballons, que ceux-ci s'arrêtent pour pouvoir communiquer avec leurs mères les accompagnant. C'est certes une technique désormais de retail merchandising, mais on remarquera qu'à l'époque déjà, celui qu'on nomme le précurseur de la grande distribution avait compris l'importance d'animer autour du produit ou des services que l'on proposait. Pour continuer, Ford, au début du XXème siècle, eut d'abord l'idée de mettre en place des visites d'usines et de manufactures pour montrer ses produits aux clients. Cette méthode, qui porta ses fruits, s'apparente de nos jours aux fondements du Salon de l'automobile, événement mondial majeur et toujours d'actualité.

Arrivées en Europe, ces nouvelles méthodes marketing allaient exploser avec Michelin qui fit en sorte de faire atterrir un avion sur le toit des Galeries Lafayette en 1919 ou encore la marque Skip qui fit de la piscine Deligny un lavoir géant le temps d'une journée. André Citroën quant à lui eu l'idée de louer la Tour Eiffel pour y faire éclater en grosse lettre son célèbre logo.

En avançant dans le temps, et avec l'implantation de géants Américains en Europe dans le début des années 70, les premières agences spécialisées prirent racine mais elles ne se professionnaliseront réellement qu'au début des années 80. Il a donc fallu plus d'un demi-siècle aux entreprises pour comprendre et intégrer l'idée qu'un événement donnait une visibilité sans faille. Pourtant, la publicité était déjà exploitée depuis déjà de nombreuses

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années. C'est alors l'époque spectaculaire où les entreprises acceptent de dépenser des sommes folles pour plaire au client et l'attirer sur ses propositions. C'est le début de ce que l'on nommera l'Âge d'or, car les agences prennent en effet des marges folles sans devoir rendre de compte et profitent ainsi de budgets gigantesques pour organiser des événements splendides mais parfois inutiles. De ce fait, beaucoup d'entreprises comprennent rapidement l'inutilité d'un événement mal négocié ou approximativement ciblé. Plus précisément les agences vont devoir rapidement s'implanter dans un coeur de métier précis en prenant en compte la communication 360° de l'entreprise et comprendre ses codes, ses engagements ainsi que ses objectifs. C'est pourquoi dans bon nombre de cas désormais, les agences événementielles sont soit des agences de communication globales, soit elles travaillent en partenariat avec celles-ci pour donner un relief cohérent et plus important aux évènements mis en place.

Désormais implanté et reconnu d'utilité certaine pour le message véhiculé par la marque et la notoriété de celle-ci, c'est pourtant à travers ce long chemin que ce type de communication a évolué pour en arriver là de nos jours. La partie historique sert à comprendre l'évolution de ce type de communication, les fondements et le pourquoi du besoin des consommateurs ou des collaborateurs qui est aussi très important.

« La communication événementielle est une technique de communication basée sur la
création d'événements d'entreprise classiques ou voulus comme spectaculaires et sortant de
l'ordinaire à l'occasion desquels un public cible est généralement convié.
La communication événementielle peut viser les clients /consommateurs, la presse, les
partenaires ou les salariés de l'entreprise (conventions). Certaines opérations
« événementielles classiques » relèvent des relations publiques ».
(Définition
marketing.com, 2017)

La communication événementielle, bien que très ressemblante dans l'opinion publique au marketing dans son ensemble dont elle fait partie mais en tant que hors média a un intérêt bien supérieur aux simples objectifs commerciaux. Ce type de communication conduit à « un apport d'image positive, un accroissement du prestige de la firme, une augmentation de son capital sympathie et donc confiance auprès du grand public, un renforcement de la cohésion interne du personnel qui en tire un motif de fierté, un investissement pour le recrutement, car les jeunes aiment cette optique nouvelle que représente le mécénat de l'entreprise » (Arcan ET Al, 1994). L'image et la notoriété sont donc au coeur du dispositif mis en place par les

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entreprises pour atteindre leur cible tout en gardant une approche nouvelle et attractive. Selon une étude de l'UDA faite en 1999, les objectifs visés sont donc la notoriété, l'image et la motivation du personnel. Il est à noter, toujours selon cette étude, que ceux-ci diffèrent énormément selon la taille de l'entreprise. En effet, nous savons que l'entreprise de grande taille cherchera plus à modeler son image de marque et à impacter le consommateur de la manière dont elle souhaiterait qu'on la regarde. L'objectif événementiel d'une plus petite entreprise est logiquement un besoin de notoriété apparaissant dans toutes les études.

L'effet sur l'entreprise de l'utilisation d'une communication événementielle est important sur la part affective du grand public ou de la clientèle. Elle les amène à un message social, et plus précisément invite à devenir membre ou acteur d'une communauté, non dans l'esprit mais bien dans le concret, le réel par des relations humaines et le partage d'un moment convivial. On retrouve dans les différents articles d'époque une même sensibilité du métier à vouloir franchir les barrières entre vie privée et vie publique, c'est-à-dire qu'elles mettent en avant les envies des consommateurs et s'intègre à un schéma pour faire adhérer et proposer à sa clientèle ou ses collaborateurs quelque chose de nouveaux et apportant une cohésion de tous les facteurs et acteurs du monde dans laquelle elle évolue.

C'est donc un besoin de citoyenneté qui ressort également des attentes vis-à-vis des cibles internes et externes. De nos jours par exemple, l'événementiel est très lié à ce que l'on nomme la responsabilité sociétale des entreprises, comme indiqué sur le site de Total :

« De par sa dimension internationale et la nature de ses activités pétrolières et chimiques, la responsabilité de Total dépasse les strictes considérations financières et économiques pour s'étendre aux dimensions environnementales, sociales et culturelles » (Philippe Boistel, 2006).

Sur une planète toujours plus diversifiée et difficile à cerner, les entreprises recherchent donc le moyen de créer une proximité et de communiquer un message d'humanité. Un message indiquant qu'elles ne sont pas uniquement là pour une recherche de profit mais qu'elles s'inscrivent également dans une continuité et un devoir envers ceux qui lui permettent d'exister au quotidien et de se développer. Au cours des nombreuses recherches sur le sujet et sur les fondements d'un événement où les facteurs principaux ressortant restent la notoriété et l'image de marque, les témoignages parlent aussi de moment humain qui rapproche les foules. Dans un exemple à caractère sportif, nous pourrions citer celui des matchs de foot diffusés en public. Certes, nous pouvons penser que cela permet à ceux qui n'ont pas les moyens de se financer une télévision de voir ces matchs, mais en réalité ces événements sont d'abord créés

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pour répondre aux besoins vitaux de se rapprocher, de vivre des moments conviviaux ensemble, autour d'un même objectif.

Un autre exemple frappant et peut être même ridicule pour certains, est ce que l'on nomme « la fête des voisins » dans les quartiers. Cet événement prouve que les personnes ressentent encore et toujours ce besoin de se rapprocher et de communiquer avec leurs pairs et ceux qui les entourent. Nous quittons l'aspect professionnel de l'événementiel pour revenir aux fondamentaux de ce que l'homme représente. Il a de tout temps eu ces envies de rassemblement et d'échange. Le secteur privé s'en est emparé pour répondre à des attentes pas toujours satisfaites du consommateur. En effet, la communication doit également comprendre et entreprendre pour satisfaire toutes ces attentes. Pendant longtemps le secteur n'a pas compris les réels besoins de l'humain, même en termes de marketing.

L'événementiel permet donc tout d'abord un retour à l'humain. Il doit avoir des outils pour sa mise en place et son but central doit rester celui-là. En effet, quand nous savons selon notre enquête (cf. Annexe) que 97,7% des personnes interrogées participent à des événements, nous sommes en capacité de toucher une cible prioritaire. Il est important d'individualiser un peu plus le contact avec le client ou répondre aux attentes différemment que par des méthodes préconçues et obsolètes. Les marques ne sont plus représentées par un logo ou un simple standard téléphonique, mais ce sont bien des ambassadeurs de marques, qui s'intègrent à la vie de prospect et échangent pour gagner un capital de sympathie important à chez les consommateurs. L'événement permet en conséquence de créer un lien fort entre les différents partis, grâce à la prise en compte des besoins de chacun. Par exemple quand la marque SFR lance le SFR Live Concerts, l'enseigne ne se fait pas d'illusions sur le fait qu'elle ne vendra que très peu voire pas du tout de forfaits lors de ces manifestations Le cas échéant par contre, elle aura acquis une communauté de fidèles reconnaissant des prestations que la marque a pu lui apporter et prête à s'engager auprès d'un produit qui lui permet de vivre de la façon qu'elle aura décidé. La nuance est légère mais les consonances sont fortes car selon de nombreuses études parues ces dernières années, malgré notre impression de détachement l'influence du marketing est énorme sur nos façons de consommer. Cette méthode est donc en adéquation avec de nombreuses stratégies d'entreprise pour qui il est essentiel de s'implanter de manière réelle et fondée dans une société qui ne laisse place à aucune marge d'erreur. C'est pourquoi les termes de délimitations d'un événement sont importants à comprendre avant de commencer l'élaboration d'un projet. Il convient de ne pas faire d'amalgame entre le motif et l'objectif d'un événement. Le motif donne l'occasion de créer celui-ci et de

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l'implanter quelque part à un moment précis alors que l'objectif est tout autre car il va viser une cible et un objet précis. Par exemple si nous prenons l'anniversaire d'une entreprise elle aura un motif de créer un événement en interne car il faut célébrer sa date de création et mettre en avant son histoire. Pourtant l'objectif n'est pas de remercier l'enseigne qui est immatérielle mais bien de mettre en relief le travail des employés et l'évolution qu'ils ont pu apporter pendant ces nombreuses années. L'objectif est donc de remercier les employés et non de fêter à proprement parler l'anniversaire de l'enseigne qui restera le motif cependant de cette manifestation. Mais nous pouvons prendre également un exemple en externe, c'est-à-dire celui d'un événement ouvert au grand public, comme pour l'événement du Décathlon Mérignac le week-end du 20 Avril 2017. Le motif était de faire un événement pour fêter l'installation de nouvelles infrastructures sur le site et de les mettre en relief, tandis que l'objectif était en réalité d'informer le grand public sur ces infrastructures et sur l'offre que Décathlon voulait proposer à ses clients à travers ces nouveautés.

Par conséquent Il faut donc toujours relier l'événementiel externe aux relations publiques car ce domaine est viscéralement attaché à celles-ci. Le secteur qui croit chaque année depuis une période de mou au milieu des années 90 fait l'objet d'une certitude profonde de ses instigateurs à promouvoir leur marque de manière publique et ciblée, et entretenir des relations clientèles fortes et connectées. Les fondements de l'événementiel sont donc multiples et beaucoup plus précoces qu'on ne pourrait l'imaginer. De tous temps l'être humain à fait en sorte de se regrouper autour d'un lieu, d'un moment pour partager et échanger dans divers objectifs et avec de nombreux motifs. Une fois la professionnalisation et l'instigation des attentes du consommateur actées par l'événementiel d'entreprise, le secteur a pris un tournant considérable passant d'une image de petits fours et champagne à celui d'un outil de communication rodé et professionnel pouvant servir de facteur interne et externe aux entreprises. On remercie tout d'abord le client et ses collaborateurs et on met en relief l'activité de son établissement pour répondre aux besoins de notoriété et de visibilité, ainsi que pour transmettre son message et rediriger son image de marque. Désormais intégré dans une communication 360°, l'événementiel s'est surtout développé grâce à l'attente des consommateurs de retrouver un côté humain et de proximité avec des marques parfois internationales. Son essor n'est qu'une logique de société quand on sait que la population a ce besoin continuel depuis la nuit des temps de se réunir de manière concrète. Les fondements insistent sur le côté réel et matériel de l'évènementiel, et ce n'est pas un hasard car ils font acte des besoins humains primaires. De plus, les entreprises recherchent une logique

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d'investissement dans une communication plus diversifiée, non seulement par des évènements mais également comme nous pouvons le voir actuellement par un énorme panel de propositions allant de l'affichage simple aux techniques de DATA les plus complètes. L'événementiel s'est donc fondé en adéquation avec l'humain et le marketing nous pouvons voir que l'offre cherche continuellement à s'adapter à la demande, et à coller à la réalité. Les fondements allant de la notoriété au facteur humain nous amènent à penser qu'il reste alors fondamental de garder à l'esprit qu'un événement doit représenter un aspect sociétal. Il faut s'imaginer coller à celui-ci pour réussir à adhérer à ses attentes. Voici certainement pourquoi l'événementiel perpétue

1 - 2 : Changements depuis l'avènement du digital

Le secteur en est conscient, et comme dit Baptiste Sorin directeur adjoint de l'ENSTA ParisTech en charge des évènements « je pense sincèrement que l'ère du numérique a révolutionné le secteur de l'événementiel ». Tout d'abord parce qu'il permet un gain de temps et d'argent considérable sur la main d'oeuvre et les coûts mis en place, même s'il reste conscient que cela ne remplacera pas tous les aspects humains. Pourtant à l'heure où ces lignes sont écrites, le digital a pris un essor considérable dans le secteur événementiel. En effet, en passant des inscriptions au moyen de communication interne à l'événement, tous les outils sont désormais mis en place de manière partielle ou totale mais en numérique.

Pour le moment, les organisateurs de salons et congrès ont pourtant une certaine réticence ou timidité quant à l'utilisation totale des nouvelles technologies. On voit peu à peu celles-ci arriver de manière concrète ou sous forme d'essai. Pour certains cela reste une façon unique de réinventer le modèle historique de l'événement physique. Assiste-ton au sein du secteur à une logique de société qui voudrait que celle-ci soit en perpétuelle évolution et par conséquent simplement à une continuité. Ou alors peut-on parler de révolution à l'heure où les outils digitaux nous entourent et même parfois nous dépassent en inventivité. Les premiers arguments s'accordent à dire que ceux-ci parviennent à renforcer le contenu proposé au prospect et aux utilisateurs, que l'expérience client devient plus interactive et plus conviviale. Certains organisateurs ont déjà leurs habitudes concernant l'utilisation de prestataires pour mettre en place des solutions interactives comme les invitations et les relances, ou encore la retransmission de conférences par le Web Tc, les bornes interactives ou encore des dizaines d'autres outils au « service » de l'événementiel. Le mot « service » volontairement mis entre

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guillemets car c'est précisément l'interrogation qui nous porte à rechercher des réponses à travers cette étude. Pourtant en décryptant de nombreux témoignages, parfois juge et parti, nous voyons que les professionnels de l'événementiel sont de plus en plus tentés par ce que l'on pourrait nommer l'événementiel 3.0. American Express Meetings & Events a interrogé 336 organisateurs de réunions et 161 participants à des réunions et événements au cours du premier semestre 2014. Le rapport intitulé "Grandes espérances : l'utilisation de la technologie dans les réunions, un domaine en pleine évolution" met l'accent sur les technologies émergentes et la façon d'en tirer profit pour accroître l'adhésion et la productivité. Il révèle certains décalages entre la vision des organisateurs et les attentes des participants. Selon le rapport, les applications mobiles en lien avec les réunions BtoB et l'événementiel jugées indispensables pour la planification. L'étude montre que 67% des organisateurs de réunions et 55% des participants considèrent ces applications comme étant importantes. L'accès au programme et la description des sessions constituent un point clé, ainsi que la possibilité de planifier des réunions sur place avec des exposants et d'autres participants.

Le digital permet aussi de soigner l'attractivité des sites d'exposition. Cela passe notamment par la mise en place de réseaux complémentaires et de qualité (4G, fibre optique, wifi) pour supporter l'augmentation du trafic. Saluons d'ailleurs l'initiative d'Only Lyon Tourisme et Congrès et la solution Hippocketwifi qui offre aux visiteurs la possibilité de rester connectés à Lyon mais également partout en France depuis un Pocket Wifi. Disponible au Pavillon OnlyLyon Tourisme, place Bellecour, ce dispositif mobile est un moyen pratique et économique de disposer d'une connexion Internet haut débit continue (4G LTE, jusqu'à 100Mb/s). La solution est disponible à partir de 8€/jour seulement pour 300Mb/jour. Les gestionnaires devront investir encore plus dans la connectivité, la modularité et la complémentarité de leurs infrastructures. Cela les poussera à collaborer plus étroitement avec les opérateurs télécoms (pour accroître la capacité des réseaux) et les exposants (pour limiter les connexions wifi « sauvages »). Le but recherché restant l'augmentation constante de la notoriété, il ressort que les organisateurs font usage des médias sociaux surtout pour réussir à créer un lien de fidélisation avec leurs clients (61%) mais également pour en démarcher de nouveaux grâce à la visibilité que ceux-ci leur donnent. Selon le rapport d'American Express Meetings & Events, seuls 39% des participants jugent très important de publier et lire des commentaires ou avis sur les réunions et événements, contre 50% des organisateurs. La

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participation à des jeux-concours via les réseaux sociaux n'intéresse réellement aucun des deux groupes : 54 % des participants et 41 % des organisateurs estiment que ces fonctionnalités ont peu d'importance. Mais comme nous pouvons nous en douter ils ne sont pas uniquement un outil incontournable dans la relations entre organisateurs et visiteurs, ils sont aussi un énorme moyen de communication entre ces derniers. L'idée de venir quelque part pour créer ses réseaux et développer son intérêt personnel est forcément intéressante pour les participants. C'est même devenu ces dernières années un facteur majeur pour la participation aux évènements. Près de 30% des organisateurs acquisse cette vérité et propose en amont des solutions toutes faites pour que ses participants puissent plus facilement et plus rapidement que l'accoutumée se créer des liens et repartir du site avec un taux de satisfaction élevé.

C'est dans ce mouvement que le phénomène du « quantified-self » s'est implanté dans le domaine événementiel. Le billet d'entrée n'est plus seulement un billet quelconque mais bien un objet à part entière et les événements deviennent connectés, sociaux et toujours dans l'interaction. On fait désormais en sorte grâce, aux nouvelles technologies, de faire passer notre visiteur en consom'acteurs, de le faire participer et s'engager auprès de nos valeurs de marque mais aussi de ce que nous souhaitons lui inculquer. Les réseaux sociaux servent de point d'ancrage majeur à ces stratégies toutes digitales. Par exemple, au festival Coachella aux Etats-Unis, le bracelet distribué aux participants contenait un puce RFID qui permettait grâce à un partenariat majeur avec Spotify de connecter celui-ci aux différentes bornes présentes dans le festival, et d'avoir accès aux playlists de celui-là. Ce qui a été moins révélé et parait lointain mais est pourtant une réalité de nos jours est que ces bracelets ont aussi permis de récupérer des millions de données sur les spectateurs présents à l'événement. Les spécialistes parlent donc de « renouvellement d'un métier » mais pas de sa disparition. Même les plus enclins au digital parlent d'un monde réel.

« On aura toujours besoin de réunir des publics dans le monde réel. Les réseaux sociaux et l'interactivité du Web sont plus des accélérateurs que des concurrents de l'événement en live », déclarait il y a peu Frédéric Bedin, (Président du Directoire de PublicSystèmeHopscotch, 2016). C'est pourtant un mouvement qui prend de l'ampleur à travers le monde et provoque une mutation réelle du format des évènements. Il s'agit selon Event et Digital de dynamiser tout d'abord un événement puis de le faire vivre sur le long terme. L'idée, toujours selon eux, est de créer une véritable « expérience invitée ». Nous en revenons toujours aux mêmes conclusions pour dire que le numérique permet aux

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consommateurs d'augmenter leur potentiel sympathie grâce à une expérience unique. Par exemple lors d'une étape de championnat du monde de surf à Hossegor en 2016, la marque Toyota était présente sous forme d'un stand Pop-up pour promouvoir sa marque de voiture et sa nouvelle gamme. Pourtant l'animation principale du stand et celle qui attirait vraisemblablement les clients n'était rien d'autres qu'un casque de réalité virtuelle vous permettant de surfer l'une des plus gros vagues du monde. Certains se demanderont à juste titre ou trouver la logique d'une promotion de marque de voiture, quand d'autres diront que l'expérience client prime pour la finalité du concept. L'idée est que le client aura certes retenu son expérience inédite mais aurait-il vraiment intégré la marque qu'il lui a proposé cette expérience ? Les bénéfices dénotés sont pourtant nombreux à apparaitre quant a `utilisation du digital lors des événements, tout d'abord les technologies du numérique permettent de mieux connaitre sa cible et surtout son coeur de cible en hiérarchisant ses attentes et en récoltant des données et des témoignages divers. Dans un second temps elles facilitent les retombées d'un événement grâce à la viralité des réseaux sociaux, mais aussi sur le plan des chiffres quand on sait la difficulté de recueillir des données variées pour un public parfois très diversifié. L'événementiel digital stimule votre créativité grâce à des innovations perpétuelles. En effet lorsque l'humain découvre une technologie encore inconnue sa première analyse sera de savoir à quel escient l'utiliser pour se mettre en valeur et par conséquent se faciliter la vie. Le caractère unique et stimulant de ces émotions permet aux marques de miser de manière générale sur ces nouveaux moyens d'attraction. Pourtant en parcourant de nombreux exemples comme cité précédemment, il est parfois incohérent pour des professionnels de voir l'utilisation accrue de celles-ci sans réel intérêt pour le consommateur autre que pour l'expérience interactive. Le digital a donc un prix et c'est celui pour lequel la logique doit parfois être appliqué. Plus précisément l'utilisation des nouvelles technologies doit avoir une cohérence avec les actions, et ce qui est parfois omis au détriment du produit réel que les marques veulent mettre en valeur.

Le propre du métier est également de se renouveler très rapidement pour faire face à une concurrence importante. Les agences d'événementiel cherchent toujours à trouver l'idée qui leur permettra un avantage concurrentiel certain. Elles proposent ainsi de nos jours des technologies à la pointe en matière d'accessibilité au grand public, allant des surfaces interactives à la technologie RFID en passant par des murs de pensée virtuelle. Tout cet ensemble est mis à profit pour que la marque, comme répéter précédemment, propose une expérience inoubliable à son client. Le consommateur devient de surcroît acteur et même

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créateur de l'événement auquel il participe car il dépasse sa fonction de simple spectateur. Il vit l'événement en même temps qu'il le découvre. Les agences d'événementiel ne s'arrêtent jamais, proposant toujours plus de créativité pour faire passer des moments toujours plus inoubliables à leurs clients. L'événementiel et le digital fonctionnent de concert pour mettre en place l'interactivité et la viralité des moments parmi les plus impressionnants. Les agences d'événementiel proposent ainsi des surfaces interactives, des murs de pensée virtuelle, des vitrines tactiles, des projections 3D, des activités virales collaboratives, ou encore des conférences virales... pour ne citer que quelques exemples. Tout un ensemble d'outils est mis à profit pour que la marque fasse voyager son client dans son monde, et lui propose une expérience inoubliable. L'événement est donc en pleine mutation, et le consommateur devient acteur et créateur de l'événement.

Par exemple l'entreprise Evenium propose une gamme diversifiée d'événements connectés. Elle met en place sur internet une interface personnalisée qui va permettre en toute facilité d'organiser son événement avec une totale liberté dans la gestion des contenus ainsi que des invités. Ils récréent de plus une réelle interactivité à l'intérieur de la plateforme qui dépasse l'entendement d'un événement somme toute dit classique en créant une sortie de réseau social ou l'utilisateur peut avoir accès à son profil, lire ses informations et découvrir les outils mis à sa disposition Cela permet à l'annonceur d'avoir une proximité plus forte vis-à-vis de ses clients et d'être également relayé plus facilement sur les réseaux sociaux. En plus de cela Evenium à créer une interface de gestion nommé ConnexeMe qui permet entre autres les interactions entre les utilisateurs et les personnes présentes sur l'événement. Toujours dans un souci de faciliter le contact et les liens entre les personnes. Elle permet en outre d'être informé en direct du programme et des éventuels changements auxquels l'organisateur pourrait faire face car il a la possibilité d'envoyer de manière instantané une notification push à toutes les personnes présentes sur l'événement.

Cet outil, qui n'est qu'un exemple parmi des milliers, met en relief le développement de l'événementiel digital qui prend son essor dans la société qui fait preuve elle-même d'une technologie de plus en plus poussée. C'est certes une révolution au sein d'un domaine qui a d'abord pour but de rapprocher et de partager. L'événementiel digital est aussi l'avenir assuré du secteur qui en fait un fer de lance pour dynamiser et multi polariser ses prestations. C'est une réalité qui peut être démentie de manière locale quand on sait que de très nombreuses prestations comportant encore une infime partie de digitale. Mais une conclusion quant à la

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vision du développement et de l'utilisation de plus en plus prononcée des professionnels du secteur. Cela nous porte donc directement vers le terme de « phygitalisation » qui décrit la fusion entre le réel et le digital. Mais en revenant au point de départ, est-ce réellement l'objectif premier de l'événementiel quand nous savons que la part humaine occupe une place prépondérante dans la mise en place d'un événement. La réponse ne peut finalement être dictée seulement par les envies du consommateur lui-même et qui choisit de manière plus ou moins claire les animations et les nouveautés que nous lui présentons.

1 - 3 : Facteur du questionnement sur les attentes du consommateur

Le consommateur à bien entendu une place prépondérante dans les choix stratégiques mis en place. Il fascine et dicte les règles quant à l'adoption ou non d'un produit. Il ne décide pas forcement de l'offre, c'est-à-dire que les entreprises ne s'adaptent pas toujours à sa demande car la nouveauté vient aussi de l'innovation, qui peut être un facteur direct de réussite ou d'échec d'un produit. En effet, les propositions à grande échelle ne sont rentables que si celui-là décide d'adopter le produit et de le faire entrer dans son habitus de vie. Par conséquent, nous avons vu précédemment les forces de proposition du secteur événementiel en matière de nouveauté et d'investissement dans ce que l'on pourrait nommer le tout digital Mais est-ce vraiment ce qu'attend le consommateur d'événement en 2017 ? La réponse reste nuancée quand nous savons que chacun a ses propres envies et dispose d'un droit de décision, mais des grandes tendances peuvent se dessiner. Selon notre enquête, plus de 70% des personnes interrogées (cf. Annexes) pensent que l'événementiel est un moyen de communication efficace pour les marques. Il faut donc analyser leurs attentes. La première tendance qui se dégage est ce besoin de proximité. En effet, Paris qui est une ville d'envergure avec ses métropoles et ses nombreux sièges sociaux, est de plus en plus boudée au profit de nos régions. La raison première est tout d'abord que les entreprises délocalisent en province. D'abord pour aller au contact des personnes qui finalement font leur chiffre d'affaire et achètent la marque. Paris est une vitrine, mais certainement pas le reflet de la France en termes de consommation. Comme dit Robert Long, le directeur général de l'agence de communication évènementielle Aran Prod « En tant qu'agence, nous assistons à un véritable come-back vers la proximité. C'est une notion qui permet de travailler et de développer notamment la fidélisation client, un point essentiel pour une entreprise. Par ailleurs cela implique des coûts beaucoup moins élevés que lorsque l'on mise toute sa stratégie de développement sur de l'acquisition clients ». On remarque donc sciemment que les stratégies

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s'adaptent aux consommateurs et à leur façon d'évoluer dans ce paysage multi pôles. Comme avancé précédemment, une entreprise qui réalise un chiffre d'affaire important voire total dans sa zone de chalandise - à savoir moins de 50 km autour de son implantation - a besoin de se développer et par conséquent d'aller à la rencontre du client potentiel. Que ce soit au niveau des succursales ou simplement avec une idée d'implantation, ces événements permettent de voir ou d'entendre les potentielles problématiques ou les solutions que l'entreprise pourrait apporter de manière concrète le terrain.

De nombreux facteurs sont inhérents à l'essor de l'événementiel dans les régions, tout d'abord les coûts de transport, que l'on parle en BtoB ou en BtoC, le public devra se déplacer ou se loger de manière conséquente. Tous n'ont pas forcément le budget pour des retombées peu certaines. De même que le temps qui, dans notre société actuelle, fait valeur d'argent, du fait de son aliénation constante dans nos esprits. Oui, nous avons une perpétuelle impression de manquer de temps, pour tout et tout le temps. Le secteur doit donc trouver des solutions pour rester attractif à la vue des potentiels clients. Ce qui l'a amené à créer un nouveau secteur en plein développement qui est le road show. Le principe est simple mais concret. L'événement se déplace vers les gens et ce n'est plus le contraire. Implanté dans les centres villes et facilement transportable, le road show est clairement tendance en cette année 2017. Une efficacité avérée dont certains précurseurs profitent depuis de nombreuses années comme par exemple la Française des Jeux qui organise depuis désormais 13 ans une tournée à rendre jaloux tous les créateurs de spectacles. En effet, c'est une scène de plus de 27 mètres et plus de 120 personnes sont mobilisées sur la tournée, avec pour budget annuel environ 1,2 millions d'Euros. Mais au regard d'un chiffre d'affaire annuel de plus de 11 milliards d'Euros c'est un poste de dépense qui représente une infime partie du budget communication, mais représente une rentabilité certaine du fait de sa pérennisation dans le temps. Jean-Louis Lespart qui est directeur de promotion et de production dans cette enseigne l'explique simplement : « Nous partons à la rencontre de nos clients, ensuite parce que cela nous permet d'avoir un véritable lien de proximité avec les quelques 30000 points de ventes qui nous distribue, et d'après moi, aujourd'hui, le public se reconnaît dans des entreprises qui sont proches de lui, qui vont à sa rencontre, qui l'écoutent, qui échangent des informations. L'entreprise qui n'est pas présente physiquement sur le terrain s'éloigne de son public et bascule dans l'oubli. Devant l'émiettement des médias, la publicité ne suffit plus. Être là permet de mieux capter sa clientèle et, par ricochet, de booster son réseau ».

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Ces événements ne sont malgré tout pas balancés à la va-vite pour donner une visibilité partielle à l'entreprise le temps de sa présence Non ils doivent s'inscrire dans une stratégie de communication bien ciblée et étudiée en amont qui permettra en local d'avoir des retombées beaucoup plus précises et ciblées qu'avec une communication nationale. La règle fondamentale qu'il convient donc d'adopter est l'adaptation aux tissus locaux, aux problématiques de région pour satisfaire le client. En effet, pour bon nombre d'entreprises, la proposition ne sera pas forcement là même entre Paris et la province, ou tout simplement selon les régions, ne serait-ce par exemple sur le plan des goûts et habitudes alimentaires. Tout est pensé et fait participer des prestataires très régionaux ou encore des artistes locaux. L'objectif n'étant pas de diversifier le message mais bien de l'adapter à son public. Il est donc plus facile pour les entreprises ayant des implantations locales fortes d'organiser des événements à consonances dans leurs zones de chalandise. Par exemple, le Décathlon Mérignac organise le 11 juin un événement Skimboard sur son site. Les prestataires sont régionaux et l'événement organisé par l'équipe du site met en relief une région où les consommateurs ont la possibilité de pratiquer ce sport, contrairement à la région Grand-Est désormais qui ciblera peut-être un événement annuel différent du fait d'un public n'ayant pas les mêmes opportunités. En résumé il faut donc toujours s'avoir s'adapter à son public qui est dans une demande constante de proximité et de prestations logiques. Du fait de la diversité des produits qui lui est proposé, le grand public peut désormais se permettre d'exiger des entreprises de se déplacer et de s'adapter aux coutumes ou aux besoins régionaux. Reste que malgré tout, les Road show représentent un coût important. C'est pourquoi bon nombre d'entreprises ait des évènements locaux organisés par leurs collaborateurs sur place. Par exemple le road show du passage au numérique a chiffré des coûts à plusieurs millions d'euros, même si le budget moyen des grosses entreprises se situe entre 300 et 500 milles euros, ce qui pour certaines représente un coût dérisoire par rapport à leur budget en communication.

En second lieu, la tendance penche pour dire que les médias sociaux sont beaucoup plus prisés par les organisateurs que par les participants. En effet, depuis ces dernières années leur utilisation s'est considérablement développée. Les professionnels usent de plus en plus de ces outils pour communiquer, obtenir des informations et être en relation en temps réel, quand ils le veulent et où ils le veulent. Les réseaux sociaux font intégralement partie des nouveaux moyens de communication à moindres coûts, pour des retombées et un nombre de vues souvent conséquent. Ils permettent en outre de stimuler la proactivité pendant toutes les étapes

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d'un évènement. L'étude American Express Meetings & Events révèle toutefois que l'utilisation des médias sociaux est considérée comme plus essentielle par les organisateurs que par les participants, puisque 43 % des professionnels du MICE, contre seulement 35 % des visiteurs, estiment que les capacités à maîtriser les médias sociaux sont très importantes. L'étude montre également que les collaborateurs sont à la recherche de plus d'options leur permettant d'assister à des réunions virtuelles : 63 % d'entre eux reconnaissent en effet qu'ils participeraient à davantage d'événements virtuels si cette option leur était proposée. Les organisateurs de réunions ne semblent toutefois pas avoir conscience de l'existence de cette demande, puisque 48 % des sondés ne pensent pas que les participants assisteraient à davantage de réunions virtuelles si cela leur était proposé. En outre, 45 % des participants estiment que la possibilité de participation virtuelle devrait être offerte pour l'ensemble des manifestations alors que seuls 35 % des organisateurs sont de cet avis. Certaines entreprises dans le secteur des laboratoires pharmaceutiques, des hautes-technologies ou de la finance utilisent déjà des outils comme les webcasts en complément des réunions physiques. Très peu d'organisateurs de salons physiques mettent en place des salons virtuels en France. Leur frilosité vis-à-vis du salon virtuel répond incontestablement à une peur de cannibaliser leur coeur de métier. Pour autant, l'impact du numérique peut s'avérer commercialement considérable. Grâce à un système de tracking, les organisateurs de salons virtuels compilent un ensemble d'informations qui génèrent des prospects qualifiés. L'exploitation et la valorisation de ces prospects par les exposants ou organisateurs de salons physiques peut alors devenir une source de revenus capital pour les organisateurs de salons virtuels. A terme, ces derniers pourraient baisser drastiquement le prix de location des stands virtuels pour se rémunérer sur la vente de fichiers de prospects qualifiés. On remarque donc une certaine envie, dans le milieu professionnel, d'utiliser ces outils à bon escient pour améliorer le confort au travail. Pourtant il reste encore des réticences quant à leur utilisation car les personnes en charge de la logistique sont confrontées à une grande différenciation entre les envies des utilisateurs et leur réelle utilisation. Par conséquent, on remarque que beaucoup de nouveaux systèmes de communication mis en place nécessitent un temps considérable pour être adopté par les services. La complexité et les différentes générations ont parfois du mal à se coordonner du fait d'une utilisation complètement différente des outils. C'est exactement l'exemple de l'informatique qui est arrivée dans les entreprises à la fin des années 90 et qui n'y prend réellement sa place qu'au milieu des années 2000. En effet la peur et l'appréhension ont un coût considérable auprès des collaborateurs. De plus, et c'est l'objet de ces recherches, les professionnels de l'événementiel ne sont pas forcément enclins à utiliser ces technologies

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par peur d'être en contradiction avec leur coeur de métier, ce qui ne permet pas au consommateur de vraiment savoir s'il aime et adopterait de manière concrète ces nouvelles technologies.

Le troisième grand point à aborder dans les attentes du consommateur est celui l'envie du consommateur à faire le show, à devenir acteur et plus seulement être visiteur ou spectateur. En effet au vu du nombre de proposition, le spectateur peut désormais faire le choix de devenir acteur de l'événement là où il se déplace. Photos et réseaux sociaux sont sources de relais sur le net pour les organisateurs qui créent volontairement un community wall, avec également des lives streaming sur les réseaux sociaux qui explosent toujours et sont faits dans l'objectif de montrer aux personnes présentes qu'elles sont le coeur et l'attente de l'événement, que sans elles celui-ci ne pourrait exister. Pour les stimuler encore plus et répondre à cette attente de sensationnel, la réalité augmentée, les hologrammes comme au meeting de Jean-Luc Mélenchon ou encore la virtualisation à 360° sont devenus monnaie courante dans les événements 2017. Le visiteur vit et participe à l'événement en donnant du contenu, et c'est précisément le point qui a été travaillé par les agences, pour stimuler l'attraction et l'envie du potentiel client à venir sur place. Le concept qui est pourtant arrivé au Québec dans les années 2005/2006 n'a jamais été aussi présent sur nos événements et le virage de l'expérientiel n'a jamais été aussi demandé par le visiteur. Le festivalier ne veut plus simplement regarder et se faire ses émotions lui-même, il veut que l'expérience qu'il vit créée d'elle-même ces émotions. Expérience présente dans toutes les étapes de la création, de la promotion jusqu'à l'étape du post événement. Le visiteur doit alors se dire « wow », je participe à quelque chose d'exceptionnel qui est par définition hors du commun et on me propose d'interagir avec cela. Toujours dans cet optique, et dans la continuité de ces propositions, la tendance vise également à vouloir une diversité de consommation au sein même de l'événement. Par exemple en restant sur la musique, un festival ou un concert doit offrir autre chose que de la musique, avec des animations, des produits dérivés, des stands, etc... L'originalité est donc de mise pour les créateurs d'événements car le consommateur attend toujours plus pour se satisfaire. La population a cette envie de devenir consom'acteur de notre société en participant aux diverses étapes d'un événement. Avant par exemple, en donnant son avis et ses attentes, en participant aux animations (une attente hors du commun) et après, à travers les médias sociaux et les contenus crées pendant l'événement. Il est donc logique de penser qu'il faut satisfaire aux attentes du consommateur et c'est pourquoi les agences surfent sur la vague du virtuel et du digital qui propose aux personnes des

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expériences toujours neuves dans le sens où celles-ci sont à la pointe du développement. Internet a été une révolution, nous sommes désormais dans une phase de développement et d'évolution de cet outil, et c'est précisément ces nouveautés qu'attendent les visiteurs. Pourtant, comme dit précédemment, ils recherchent aussi la proximité, le local et de vivre l'expérience au plus près de chez eux. C'est alors qu'on peut légitimement se poser la question de l'attente, qui pourra tendre dans les prochaines années encore plus vers ces nouvelles technologies ou au contraire tendre vers des nouveautés autres. Peut-être peut-on se poser la question d'un replie sur la proximité et les valeurs simples qu'ils connaissent et apprécient. Cette envie par conséquent de rester dans un réel plutôt qu'aller dans un rêve qu'ils n'auront jamais la possibilité de réaliser. Notre enquête reflète donc la réalité des attentes des consommateurs, et la plupart des réponses n'est pas forcément orientée vers la technologie. Nous retrouvons beaucoup les termes de « plaisir, rencontres, découvertes, amusement, contact humain », ce qui tend à prouver qu'il ne faut pas anticiper les attentes. Les gens veulent des choses nouvelles mais simples. Ils n'attendent pas forcément du grandiose mais bien du partage et de l'émotion.

2 - L'uniformatisation d'un marketing toujours plus digital

2 - 1 : Un système ultra-connecté

Voitures roulant de manière autonome, objets du quotidien tous connectés entre eux, vêtements intelligents, la robotique s'installe à la place des êtres humaines, de très nombreuses technologies déjà en place ou en devenir feront leur apparition d'ici peu. Les spécialistes disent qu'en 2030 l'ultra-connexion sera à son apogée dans le sens ou l'humanité n'aura jamais connu autant d'aide et de technologie pour la satisfaire. Notre vie de tous les jours, déjà impactée par les smartphones et les outils mis à notre disposition sera deux à trois plus connectée qu'à l'heure actuelle. Un scénario digne de science-fiction mais qui n'est pourtant qu'a un peu plus d'une décennie. Notre sondage d'opinion tend à prouver, avec plus de 83% des personnes (cf. Annexes) trouvant que le marketing s'est digitalisé ces dernières années, ce qui s'intègre dans une tendance générale de la société. En plus de cela 56%

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confesse avoir trois écrans ou plus chez eux, ce qui nous amène à devoir comprendre ce système.

L'internet des objets nous amène rapidement vers un basculement qui se mettra en place autour de la servicialisation de chaque produit et service, de chaque objet et de chaque outil, comme chaque information l'est déjà aujourd'hui. Plus précisément l'homme rentre petit à petit dans un modèle économique nouveau basé sur le tout technologique et l'existence de bases de données toujours plus importantes. Selon des études de Médiamétrie, les français sont de plus en plus enclins à se connecter à une multitude d'écrans, et de plus en plus souvent de manière simultanée. Avoir la télévision allumée pendant que l'ordinateur charge un film et cependant tout en discutant avec un ami sur mon portable. La France a sûrement basculé en 2014 dans cet ère ultra-connectée selon les spécialistes et ce phénomène n'est pas près de retomber. Toujours selon Médiamétrie, lors de son rapport annuel sur l'utilisation d'internet par les français, l'étude met en relief cette connexion quantitative des ménages qui en effet sont désormais plus de 83% à être connectés à internet chez eux, dont 55% ont un smartphone et 36% une tablette.

Mais la tendance, comme dit précédemment, est surtout à la consommation multi-écrans avec quasiment un quart des français qui se connecte chaque fois à plus de 3 écrans. Cela oblige donc les annonceurs et le marketing en général à s'adapter aux nouveaux formats proposés et à toujours devoir se confronter à la recherche de nouveautés pour satisfaire et surtout impacter l'utilisateur. Pas moins de 17% de la population a donc désormais au minimum un téléviseur plus un autre objet connecté. Les chiffres ne paraissent certes pas si impressionnants à la vue de nos rues et du marketing mis en place pour nous faire adopter certains comportements, mais ils représentent tout de même une évolution importante sur les dix dernières années en ayant quasiment doublé. Avec le développement des objets connectés, cette tendance à l'ultra-connexion ne devrait pas diminuer. Toujours selon Médiamétrie, si aujourd'hui seuls 5% des Français en possèdent un (que ce soit une montre connectée, des lunettes ou un bracelet), 61 % sont familiers avec le concept d'objet connecté et 51 % envisagent d'en acheter un. Médiamétrie va d'ailleurs prochainement s'adapter à ces nouveaux modes de consommation : à la fin du mois de Mars, elle proposera une nouvelle mesure d'audience globale, combinant l'ordinateur, le téléphone et la tablette.

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Parmi les autres tendances mises en évidence par Médiamétrie, figure aussi l'explosion de la vidéo sur Internet. Plus de 10 millions de personnes regardent des vidéos en ligne tous les jours en France, soit 13 % de plus en un an. Et, en moyenne, chacune de ces personnes passe 29 minutes par jour à regarder ces vidéos (sur une durée totale moyenne de 1 heure et 44 minutes par jour sur Internet). Les jeunes désertent, eux, l'écran de télévision : chez les 15-24 ans, ils sont 700.000 (+61 % en deux ans) à regarder la télévision plus de deux heures par jour en moyenne, sur leur PC, leur téléphone ou leur tablette. Et ce n'est plus simplement les ménages et les foyers qui présentent des chiffres impressionnants mais aussi les entreprises. Adepte des nouveautés et de la différenciation pour se démarquer de la concurrence, le système des start-up n'est pas en reste sur le sujet. En effet, la plupart des entreprises créées selon le Figaro avec le statut d'autoentrepreneur et pas sous le titre de start-up, (quasiment une sur deux) se sert ou met en avant les nouvelles technologies dans sa production ou ses services. Ces nouvelles entreprises dynamiques en ont fait leur fer de lance pour se démarquer dans un système où nous pouvons désormais devenir riches en une journée tout simplement en trouvant « l'idée » au bon moment et au bon endroit ! Et en arrivant surtout à le vendre de la meilleure manière.

Mais ce ne sont plus seulement ces créations d'entreprises souvent à la pointe de la technologie qui impactent le plus les changements que nous vivons avec l'ère de la digitale. D'énormes institutions également s'adaptent et tendent vers la technologie. La fameuse Grande Boucle du Tour de France en 2016 a été à l'honneur quant à l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication, ainsi qu'à la pointe des outils de statistiques pour les performances sportives. A savoir qu'en plus des moyens technologiques connus mis en oeuvre de manière conséquente pour suivre la course, un système de tracking était directement installé au coeur des vélos, permettant d'obtenir en temps réel le positionnement des coureurs, le pourcentage de la pente, ou encore la vitesse. Toutes ces données utilisées par les professionnels sont également mises à la disposition du public pour comprendre les dessous d'une course tactique mais aussi très technique. De plus la plupart des villages d'arrivée étaient équipés de la fibre optique, et le public avait la possibilité de visiter le bus connecté fourni par Orange pour la manifestation sportive. A travers cet exemple qui m'est apparu flagrant, je veux démontrer que des institutions qui sont parfois centenaires s'adaptent aux changements de la société. Elles peuvent aussi prendre en main leur évolution en innovant et en proposant des partenariats pour être à la pointe des technologies actuelles. On peut également voir ces évolutions dans d'autres grands événements en considérant le nombre d'applications proposées désormais en lien avec des festivals de musique, des foires

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internationales ou encore le Salon de l'automobile. La technologie prend peu à peu le pas sur des habitudes et des manières de vivre encore peu impactées par celle-ci. En premier lieu la voiture qui se conduira bientôt toute seule. La désormais célèbre Toyota Prius formatée par la marque Google sillonne actuellement les routes de l'état du Nevada aux Etats-Unis d'Amérique. Une voiture pleine de capteurs qui permettent au logiciel de tracer une route et d'amener ses passagers d'un point A un Point B sans problèmes. Pour l'heure un modèle unique existe sur la planète mais celui-ci pourrait rapidement se développer à travers le monde. Cela nous guide vers des questionnements légitimes à savoir si les machines viennent nous remplacer ou nous aider, ce qui pourrait être une problématique potentielle de société que nous développerons plus tard dans ce dossier.

Le développement des nouvelles technologies a donc pu favoriser l'apparition d'objets connectés dans nos modes de fonctionnement, même s'ils n'ont pas encore révélé tous leurs atouts, ni tout leur potentiel. L'institut IDATE estime qu'en 2012 le nombre d'objets sur notre planète était de plus de 15 milliards, et que d'ici 2020 ce chiffre allait tendre vers les 80 milliards. Un bond exponentiel qui prouve que notre système est sur le point de vivre une grande évolution ou rentre dans une nouvelle révolution numérique. Sans grande surprise bon nombre d'industriels s'est déjà penché sur la question pour répondre et développer des technologies en accord avec les attentes des consommateurs. Mais c'est un sujet qui reste secondaire et qui n'a malheureusement pas encore été beaucoup débattu. C'est donc un lot de nouvelles applications et outils auxquels nous seront confrontés demain que nous ne connaissons pas et dont nous laissons l'entière responsabilité aux inventeurs de demain. La domotique en est un très bon exemple, car le public ne mesure en aucun cas l'étendu des possibilités que cette technologie peut nous apporter. Les spécialistes sont unanimes pour dire que pour le moment cette technologie ressort du gadget :

« Pour l'instant, la domotique est encore trop souvent accolée à l'étiquette «gadget» et
seules certaines personnes, assez informées, se lancent dans ce type d'opération »,
explique Julien Tardivel, domoticien de profession. « La domotique qui reposait sur
des automatismes et le contrôle de l'environnement n'a jamais réussi à réellement
trouver une «killer application» »,
commente pour sa part Bruno de
Latour, journaliste spécialisé et directeur de Domotique News. « La maison
communicante, au contraire »,
poursuit-il, repose sur un courant fort qui est la
communication avec des outils qui sont entrés dans les moeurs, comme le téléphone

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mobile ou l'ordinateur portable. (Julien Tardivel, 2014)

Dans les secteurs de la santé également ou de la surveillance, ou de la sécurité et bien d'autres encore, ces objets connectés permettent un monitoring et par conséquence une automatisation complète des taches à effectuer pendant la journée ou le mois. Ils ont donc pour fonction de faire mieux que l'usager et sans le remplacer pour l'instant ils ont pour mission d'anticiper et de réparer les éventuelles erreurs humaines dans n'importe quels domaines. Vous avez oublié de baisser le chauffage le matin à votre domicile mais cela ne sera plus important car l'objet en lui-même sera capable de savoir que la température extérieure donnera à votre maison suffisamment de chaleur, et de lui-même il baissera la température de votre équipement. Ce ne sont certes que des exemples, mais cela démontre un marché nouveau et attractif car il s'adapte aux besoins, limite la surutilisation, la surconsommation et en logique baisse vos coûts et augmente votre satisfaction, ce qui par conséquent va devenir essentiel au quotidien. Certaines entreprises sont d'ailleurs en position de force grâce à leurs recherches et développements mis en route en amont. Par exemple, la filiale de GDF SUEZ Cofely Inéo qui s'affaire à développer des technologies numériques de pointe permettant notamment de collecter les flux de données, de manière plus intelligente et de les traiter pour optimiser un finalement leurs systèmes. C'est pour cela que Thomas Peaucelle, Directeur Général nous explique que l'avènement d'une société connectée marque le début d'une nouvelle phase d'extension. En lisant entre les lignes, on peut donc facilement comprendre que selon ses dires, les entreprises ont un potentiel énorme quant à la récolte et au traitement des informations, et qu'elles seront sous peu dans l'obligation d'utiliser à bonne escient ces nouvelles technologies pour s'améliorer mais aussi pour découvrir d'éventuelles nouvelles opportunités dans leurs secteurs d'activités.

Ce n'est par ailleurs pas la seule entreprise à s'intéresser au panel proposé par l'ère de la digitale. Par exemples, la pause récente de terminaux destinés aux malades des hôpitaux a été effectuée par la société Econocom dont le président fondateur, Jean-Louis Brochard, fait la promotion.

Mais si les perspectives sont grandes, les objets connectés n'en restent pas moins à l'aube de leur histoire. Certains de ses plus fervents évangélisateurs n'hésitent d'ailleurs pas à en souligner les carences et les possibles améliorations. « À part Nest, et Mother, pour moi, tous les objets connectés d'aujourd'hui sont des trucs de première génération, car ils sont trop sommaires et attendent trop de la motivation de la part de l'utilisateur », lance Rafi Haladjian,

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créateur du Nabaztag, et plus récemment de Mother, la poupée connectée qui apprend des déplacements à propriétaire et lui signale ses éventuels oublis dans sa routine quotidienne. Les objets intelligents sont ainsi porteurs de beaucoup de promesses. Mais de l'aveu même de ses principaux promoteurs, leur avenir s'écrit en ce moment-même, sous nos yeux.

Notre planète est donc entrée de manière complètement intégrée dans un cycle économique pouvant s'apparenter de près ou de loin à la première révolution industrielle. A l'époque, l'accès à l'eau potable, à l'électricité ou encore la création des chemins de fer, ont remodelé le monde tel que nous le connaissons aujourd'hui et ont fondamentalement changé l'être humain dans sa manière d'aborder les choses, le voyage, le temps, l'économie, la mobilité, etc. La connaissance et l'accès à l'information et à la communication dans la plupart des endroits de la planète bleue ont refondé un nouveau système de connaissances sur terre. Le globe est par conséquent devenu fluide et plus vivable pour certains, car quand on imagine la vie des générations lointaines, il nous parait tout simplement inconcevable de retourner à cette époque, car nous n'aurions en rien le même confort, ni même la possibilité d'aborder la vie de la même manière, et en outre nous ne pourrions que très difficilement vivre tant l'être humain s'est adapté à ces nouvelles technologies.

Le monde que nous connaissons actuellement est donc une incroyable source d'optimiste quand on devient conscient des évolutions que ces technologies nous ont apportées Des activités comme la finance ou le transport aérien sont hyperconnectés depuis déjà un nombre d'années considérable. La créativité sans limite ni frontière est à la portée de mains et fonde un espoir quant à un futur restant totalement à découvrir. Bien au-delà de l'impact des réseaux sociaux ou des ordinateurs, ce mouvement fluide agit sur la structuration psychique et cognitive même de l'être humain et a pour répercussion de modifier et de remodeler son impression d'espace-temps. Désormais tout est rapide, sans limite et illimité, en allant des forfaits de communication à la fibre optique. Le citoyen est dans un même temps spectateur mais aussi acteur du monde qui l'entoure, car il est connecté, peut donner son avis n'importe quand et n'importe où, en restant évidemment conscient dans cette étude que nous avons le point de vue d'un pays développé et construit sur des bases démocratiques. Mais également conscient de l'importance de développer ces nouvelles technologies dans des pays émergent comme en Afrique ou encore en Inde qui ont un potentiel extraordinaire. La manière d'aborder l'organisation et la répartition du travail au sein des entreprises est alors définie par trois grands constats de notre temps. En premier lieu, la qualité et la fluidité des échanges de communication que l'on pourrait nommer non marchand est en expansion et représente une source énorme de développement de nouveaux business modèle. Dans un second temps les

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courbes de productivité, qui elles tendent vers le bas, ont une explication des plus simples, car doucement mais sûrement l'homme est mis à l'écart par la machine et par cette réalité la destruction d'emploi est nette, même si la qualité et les nouvelles opportunités pour les travailleurs restent présentes. Pour fini nous pouvons noter que les possibilités de s'améliorer de manière conséquente quand nous connaissons l'avancée des courbes algorithmiques qui donnent des opportunités folles en termes de prédiction grâce aux données récoltées. La différence ne se fera bientôt plus sur l'information mais bien la manière de la traiter et de résoudre les problèmes grâce à celle-ci. Ceci nous amène à la transition concernant le marketing 360° de nos jours qui se connectent de plus en plus à la technologie et s'appuie sur celle-ci pour rentrer dans l'esprit des consommateurs, une nouvelle technique venue simplement des théories développées dans ce dernier paragraphe.

2 - 2 Avec un marketing digital individualisé

Le temps du marketing de masse appelé plus communément le one-to-many est tranquillement sur le point de toucher à sa fin ou du moins de changer de visage. Le digital répond donc aux attentes du marketing classique et s'individualise lui aussi au gré du temps, en partie grâce au concept de cible qui est arrivé dans le milieu. Originellement la communication et le marketing à savoir la manière dont les entreprises communiquaient aux clients ou consommateurs se faisait de manière globale, on ne prenait pas le temps de différencier ou de cibler une personne en particulier. On lançait des campagnes avec des budgets colossaux sans savoir précisément quels impacts ils pourraient avoir sur un public précis. Mais depuis déjà de nombreuses années les entreprises ont commencé petit à petit à chercher des solutions quant à ses cibles précises qu'elles pourraient atteindre de manière plus certaine et plus efficacement, d'où l'apparition du marketing individualisé.

Le marketing one to one, crée par Don Peppers et Martha Rogers, représente un processus en 4 phases :

- Identifier : L'identification a pour finalité d'ajouter davantage de clients, de collecter des informations personnelles supplémentaires, de conserver, de vérifier et d'actualiser les données afin de les exploiter pour proposer un produit ou un service personnalisé.

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- Différencier : l'entreprise va différencier les clients selon leurs besoins et valeurs. La « life time value » permet de se concentrer sur les meilleurs consommateurs selon une estimation des prochains achats sur le long terme.

- Interagir : le client est actif dans la décision d'achat, il y a un échange d'informations entre lui et l'entreprise par une mise en contact. Le client se sent reconnu et impliqué. Cette phase va aider à enrichir la base de données en approfondissant les valeurs, besoins, centres d'intérêts et priorités du client.

- Personnaliser : afin de réduire les coûts, l'entreprise va effectuer une personnalisation de masse à flux tendus.

Le CRM est un outil marketing one to one qui a pu se concrétiser avec l'essor d'internet. En effet, ce nouveau média se révèle être l'interface de choix pour établir le fichier de base de données dans l'optique de personnaliser et fidéliser. Il existe des outils à l'initiative du client (mail, formulaire optionnel, déclaration volontaire de profil) mais aussi déclenchés par l'entreprise (formulaires obligatoires, questionnaires, cookies, identifiants, forums, e-mail, chat).

Le marketing one-to-one a donc réellement une optique de ciblage clé pour l'entreprise et son marketing, la conséquence directe du changement de la société dans laquelle nous pouvons évoluer. Le marketing qui par définition doit donner envie au client de consommer se transforme grâce aux données recueillis sur vous en une sorte d'aide ou d'outils pour vous conseiller les meilleurs produits au meilleur moment. Vous allez regarder sur une plateforme internet une paire de chaussure qui vous plait, un instant plus tard cette même paire apparaitra dans des banderoles de votre actualité Facebook pour vous donner envie. C'est précisément le fait de récupérer vos données personnelles pour s'accaparer le droit de savoir ce qui pourrait vous plaire ou non. Il est pourtant très difficile pour les entreprises d'individualiser complètement leur marketing digitale. En effet malgré des algorithmes toujours plus poussés, ils manquent tout de même un nombre d'informations capitale au développement du ciblage précis. De nos jours et malgré ce fait des organisations ont réussi à créer des applications qui permettent de créer de manière exponentielle et dynamique des messages personnalisés seuls dans la capacité d'identifier parfaitement les attentes du clients grâce à une récupération de données inimaginable récupérées. Le marketing one-to-one même si, pas totalement réel dans le sens où il n'arrive pas totalement à ses fins a donc tout de même un bel avenir devant lui. Ainsi en guise d'exemple nous pouvons prendre un acheteur faisant l'obtention d'un barbecue, de ce fait ces moteurs de recherches ne lui proposerons plus un canapé style cuir de

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vachette en lien indirect avec ce barbecue, mais lui proposerons en outre des tables de jardins ou encore un parasol dernier cris. La future démarche de ce marketing est donc en plus de proposer aux clients de produits adaptés et potentiellement plaisants pour la cible, mais de manière plus concrète de lui proposer à terme le produit donc il a réellement besoin au moment T.

Le marketing one-to-one s'adapte donc aux variations selon les individus contrairement au marketing de masse qui s'appuie sur des statistiques globales et des moyennes de sociétés ? Il vise à répondre au client de manière parfaite et toujours dans un timing idéal.

En 1973, Peter Drucker écrivait ceci :

« L'objectif du marketing est de connaitre et comprendre le client si bien que le produit ou le service lui convienne parfaitement et se vende de lui-même ».

C'était à l'époque un objectif ciblé pour les petits commerçants qui connaissaient leurs clients de manière locale et donc pouvait cibler les attentes de ceux-ci, à l'époque le digital et surtout l'échelle de taille supérieur à savoir de masse n'était pas imaginable. Dans cette avancée vers ce que l'on pourrait nommer le Graal du marketing moderne, les entreprises font du ciblage client et de la personnalisation de l'offre le Dieu auquel se référer pour atteindre un objectif loin d'être acquis. Pourtant l'avènement du smartphone redistribue les cartes concernant ce but ultime, en effet l'évolution de notre utilisation ainsi que la personnalisation et le nombre de données extraordinaires que nous conservons ou que nous rentrons dans nos outils sont désormais devenus indispensables pour une majorité de français est peut-être la mine d'or tant attendue par les marqueteurs. Nous passons notre temps à remplir des données personnelles sur nos smartphones, nous achetons, vendons, nous déplaçons avec celui-ci directement ou dans tous les cas jamais très loin de notre poche et c'est un levier exceptionnel pour elles. C'est précisément parce que nous avons une confiance plus ou moins aveugle en eux que ceux-ci peuvent se retourner contre nous pour trahir notre vie privée. Vie privée qui s'active en tant que bénéfice pour les commerciaux, en effet il a été prouvé que lorsque deux entreprises rentraient en compétition pour la vente d'un produit ou d'un service, c'était tout le temps celle qui connaissait le mieux son client qui finissait finalement par remporter la mise et acter la vente, et cela est loin d'être dû au hasard. Connaitre son client c'est tout d'abord aborder ses attentes, ses valeurs et cibler plus précisément les bons produits aux bons moments.

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Presque la totalité des sondés ont été confrontés à des fenêtres pop-up visant leurs recherches précédentes sur le net, ou encore 75% d'entre eux se disent cible d'e-mails personnalisés (cf. Annexes), ce qui nous prouve qu'une majorité de la population est impactée par ces méthodes.

Car ce n'est pas seulement une nouvelle forme qui vient concurrencer des modes de marketing plus anciens ou différents, c'est tout un modèle qui est actuellement en train d'être repensé à l'échelle mondiale, car l'éco-système du marketing doit se renouveler sans cesse pour être impactant, mais surtout parce que les nouvelles technologies de l'information et de la communication nous amènent à des découvertes et des évolutions qui n'étaient alors pas envisageables. Aux oubliettes la fameuse règle des 4P (Produit, prix, place et promotion), le secteur prend un tournant à 180° pour s'axer justement sur ce que jusqu'à alors nous pensions être un défaut. Effectivement auparavant nous ne pouvions en aucun cas penser que cibler une personne de manière concrète soit possible, et surtout utile dans le sens ou l'objectif était d'impacter un maximum de monde avec un minimum de produits. Nous devions trouver le bon canal de diffusion pour toucher les consommateurs actés ou potentiels, mais désormais le web à redistribué les cartes de ce que nous connaissions. Les réseaux sociaux ou les community manager font un travail dantesque pour satisfaire et répondre à la demande clients, ainsi que pour promouvoir leurs marques et leurs produits nous a permis de passer dans une ère ou le client est plus que jamais roi. L'utilisateur de nos jours est hyper connecté, il est exigeant également parce que la concurrence n'a jamais été aussi grande dans un sens, mais surtout jamais aussi visible. De nos jours, quand vous effectuez une recherche sur internet des centaines voir des milliers de possibilités s'offrent à vous, alors la réponse apportée par les entreprises doit évidemment se pencher sur l'objectif de répondre à cette question essentielle « pourquoi nous et non pas un autre ». Il faut désormais séduire et pérenniser des relations parfois conflictuelles ou diverses dans leurs approches. L'entreprise n'est pas sujette à une offre indéniable et quasi obligatoire mais est bien soumise à la demande des consommateurs actuels. Exemple simple mais très criant, quand Free est arrivé sur le marché des opérateurs téléphoniques, l'oligarchie du marché a été obligée de redistribuée ses cartes, d'adapter ses offres et surtout de tout faire pour que son client ne soit pas tenté par la fuite ou la comparaison perdante.

Pour se permettre d'évoluer vers cette forme spéciale de marketing, les professionnels ont donc dû s'adapter et s'approprier les nouvelles règles misent en place par les consommateur et la société dans laquelle nous évoluons depuis maintenant quelques années, un univers de

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dialogue permanent, ou les expériences et la satisfaction client est reine, ou toutes les formes d'achats de produits ou des services s'échangent et se commentent, une viralité qui oblige à une quasi perfection ou dans tous les cas a des justification permanente. Etre connecté avec son client et répondre à toutes ses attentes pour ne pas perdre la face et montrer de manière continue que nous pouvons les satisfaire quel que soit leurs demandes ou leurs interrogations. Que cela soit de manière directe ou indirecte, la donnée est devenue l'âme même du digital, le concept de l'Human API », des clés marketing permettant de répondre positivement à l'humain et de rentrer à son service, et crées pour et avec le consommateur, une justification permanente permettant à l'entreprise adepte de coller au plus près au concept humain. Humain nous dites-vous, bizarre dans le sens ou ces technologies s'appuie surtout sur des outils digitaux, connectés et très peu de de réels contacts entre humains de manière visuelle ou tactile. Les solutions sont uniquement ou pour la plupart des solutions connectées, encore une fois c'est les machines qui nous permettent de créer l'interaction, un monde ou l'humain admet que seules ces plateformes nous permettent de coller au mieux à nos attentes, mais le sont-elles réellement.

En résumé le marketing n'est plus comme à l'époque de nos grands-parents, se résumant à une publicité ou de la sponsorisation sur un événement type « Ricard » pour le Tour de France, il est devenu complexe et inattendu. La façon de communiquer sur son produit ne s'arrête plus aux bornes cadrées des définitions du marketing, celui-ci se trouve partout et tout le temps. Le community manager de la SNCF qui vous répondra en direct sur Twitter sait pertinemment que ça réponse est visible et partageable, et à partir de ce moment il est conscient que sa communication client doit également passer par ses réponses. Le marketing one-to-one avec le recueil des données doit nous apporter vers un mode de communication unique à chaque entreprise et à chaque attente du client, il est ciblé pour justement répondre au plus proche de la réalité sans barrières ni obstacles. Pourtant ce marketing il ne faut pas l'omettre reste une stratégie d'entreprise, et s'intègre de plus en plus dans nos vies. Personne ne peut être juge de nos envies, et c'est pourtant le cas. Il se permet doucement d'intégrer notre quotidien pour nous faire consommer de manière inédite, personnalisée, mais selon beaucoup d'avis dangereuse. Oubliez le commerce de proximité avec votre commerçant qui s'occupait de savoir si chaque client était satisfait et pourquoi, avec une réelle réflexion humaine sur la chose, désormais ce sont des machines qui analysent et décrivent nos envies, nous poussent à acheter et ciblent toujours de la même manière nos envies. Je ne remets en aucun cas en question la pertinence et l'importance une fois encore de ces outils qui nous

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permettent en tant que professionnel mais aussi de manière personnelle d'évoluer dans un environnement plus adapté à nos besoins. La réelle question est de savoir si on nous laisse le choix de faire abstraction de ces outils et de vivre sans marketing. L'éthique est au milieu de ce questionnement tant nous pouvons parfois avoir l'impression que ceux-ci nous sont obligatoires. Auparavant nous allumions la télévisons, conscient des publicités présentes, mais désormais en consultant mon smartphone dans la rue je peux « également recevoir des notification push me poussant à l'achat. Quand je discute avec mes amis sur les réseaux sociaux j'ai la possibilité d'accès direct à une plateforme vendant mes besoins, ou peut-être l'illusion qu'elle veut me vendre. Le marketing one-to-one répond donc aux besoins des entreprises de vouloir être plus proches et plus ciblé sur ses clients, leur permettant d'analyser et de commenter nos décisions pour coller au mieux à notre manière de fonctionner mais ouvre également un débat éthique développé dans la sous partie suivante qui serait de savoir si le consommateur attend réellement ces méthodes. Aucune thèse n'est avancée tant les avis diverges et les attentes également. Pourtant cette manière de pénétrer dans l'intimé des personnes et l'impression perpétuelle que l'on sache tout sur notre vie peut rendre notre société dangereuse et incertaine, nous amenant sur des questionnements eux certains.

2 - 3 : Une potentielle problématique de société

A 42 ans, Chris Dancy a pris la décision de mesurer toute sa vie, il est alors devenu l'homme le plus connecté du monde. Une manière de comprendre et d'entreprendre sur le futur, un filon marketing sans faille et un niveau de contrôle sans précédent sur son existence, il contrôlait tout. Pourtant les années ont passé et ce que l'on pourrait penser de super humain avec des courbes et de résultats extraordinaires s'est révélé être un vrai destructeur de vie, perdu dans une réalité automatisée et dans un quotidien qui n'était somme toute pas réel.

En poussant l'expérience dans la réalité du monde sociale, il avait l'impression de pouvoir manipuler les gens, de subjuguer la demande car il savait tout en avance, comprenait tout également plus rapidement que les autres personnes car les algorithmes ont une consonance exceptionnelle.

« Il m'étais très facile de dominer les situations sociales. Comme si mon intuition avait été démultipliée par l'optimisation ». (Chris Dancy, 2015)

Sauf que ce nouveau pouvoir l'isole, le rend immensément triste car il ne vit plus tel un humain avec ses codes et ses actions mais bien telle une machine, un automate calculant toujours le meilleur moyen d'agir et de réagir.

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« Je vivais dans un film, si je parlais trop fort, le capteur le remarquait et baissait les lumières. Si je n'avais pas fait de sport de la journée et que la météo disait qu'il allait pleuvoir dans deux heures, la lumière se mettait à clignoter. » (Chris Dancy, 2015)

Un monde pourtant vrai, et qui n'avait jamais été aussi juste du fait de recueillement des données, mais pourtant une problématique de savoir ce qui venait de lui ou ce qui venait des machines, ces statiques permettant de mieux vivre, mais à quel prix.

« Aujourd'hui vous êtes tous comme moi il y a quelques années, en crise à cause de la vitesse. Les gens qui commencent à utiliser ces outils vont être complètement partis vers 2020. Psychologiquement je crois qu'on va voir beaucoup de gens devenir très anxieux, suicidaires... et c'est à cause de la technologie. » (Chris Dancy, 2015)

Cette expérience est donc révélatrice d'un réel problématique de société qui arrivera dans les années à venir, ou qui pour certains est déjà présente. Cette histoire reflète parfaitement ce qu'est l'ère de la technologie que nous connaissons, elle nous aide certainement à une multitude de tâches dont nous ne pourrions pas nous passer, mais peut également nous détruire à petit feu quand celle-ci est mal ou trop exploitée. Chris a poussé le vice bien plus loin qu'il n'est réalisable si vous consultez son histoire, alors les sceptiques répondrons que cela n'a rien à voir avec la technologie actuellement en place, et c'est vrai. Pourtant nous glissons tranquillement vers une dépendance totale aux machines. Cette vague de l'internet et des objets connectés nous porte doucement vers un dépassement de l'humain par les machines, les données et les statistiques qui en ressortent. Nous refusons de voir la réalité car la recherche actuelle se base énormément sur ce qui pourrait nous faciliter la vie, changer notre quotidien. Mais dans quel objectif, celui de nous vendre des produits ou celui de penser réellement à notre bien-être. Nous sommes loin mais pourtant proche du sujet de l'événementiel qui est traité dans cette recherche, car c'est une forme de marketing et celui-ci nous pousse à la consommation. Mais la réalité est de savoir si dans ce domaine basé sur le contact humain et le marketing vivant, les machines peuvent assumer la fonction des rapports du monde réel et actuel. L'éthique nous pousse à se demander si notre société sera bientôt sous une forme inconnue, si les puces, les prothèses et les interfaces nous permettrons d'être transhumaniste et de ce fait plus vraiment humain. Que se passe-t-il s'il un humain vivait avec un corps rempli d'objets non naturels, serait-il devenu un robot. L'objectif est de trouver une manière de mieux vivre ensemble grâce aux technologies dans un monde tout connecté, et non pas de se connecté au monde grâce à celles-ci. Laurence Allard sociologie nous explique donc que :

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Est-ce que tout ça doit nous servir pour mieux dominer les choses, les végétaux, les animaux et les autres hommes ? Ou est-ce qu'il n'y aurait pas là en train de se construire un nouveau lien entre nous tous, entre le vivant, entre le végétal, l'animal, l'humain et l'artefact machinique (capteurs, composants électroniques, puces...) grâce à la connexion à des réseaux de communication ? Ce n'est en aucun cas une compétition entre les êtres pour savoir qui sera le mieux équipé ou le plus performant, même si la nature humaine nous pousse vers cette perpétuelle compétions. Ces objets doivent précisément être l'attracteur contraire, au profit des plus pauvres ou des plus fragiles. Une bioscoialité connecté mettant en relief un regain d'humanité pour aider justement les personnes en difficulté. Pourtant nous en sommes évidemment bien loin et les technologies profitent à des personnes aisées mais surtout aux entreprises pour nous vendre des produits toujours plus actuels et diversifié. Nécessité de résultats quasi obligatoire de nos jours, les plus faibles sont emportés par la grande vagues du temps aliénés, nous nous créons des outils pour gagner du temps, gagner de l'argent mais peut être perdre de l'humanité. Combien de burnout et de dépressions, voir de suicides liés à cette société d'une dureté sans nom. La série « Thirteen reasons why » de Netflix met d'ailleurs en relief la dureté du lycée accentué par une viralité plus rapide des réseaux sociaux et de la connexion, amenant au fait que les jeunes voient leur vies constamment commentés et partagés.

« Le sujet contemporain est un sujet sous la loi du nombre. Elle le rend anonyme et le réduit à l'élément d'une classe, le prive de sa parole et de la responsabilité de son acte. L'émergence du discours scientifique, les révolutions industrielles puis la taylorisation et la financiarisation ont non seulement poussé à la recherche systématique de l'efficacité sur fond de rentabilité, mais ont permis, à partir de données chiffrées et mises en série, de rechercher des régularités, de calculer des tendances, bref, d'exploiter statistiquement les données numérisées de toutes sortes d'ensembles ou de classes...Cette vision statistique de l'humain, où le numérique prétend saisir le vivant, parachève la création d'un homme moyen, normé.... » (Extrait d'un argument préparatoire aux Journées PIPOL de juillet 2017 à Bruxelles) - Martine Coussot).

Dans notre enquête, 58% des personnes interrogées avouent que parfois dans ce monde digitalisé elles ont l'impression de s'éloigner de la réalité, et 16,5% (cf. Annexes) nous disent clairement se sentir déconnecté du monde réel. Il est donc légitime de se poser la question de ralentir se rythme pour recharger les batteries, accentuer les moments où nous profitions

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plutôt que de toujours se presser pour finalement profiter qu'une d'une courte partie. Le quotidien prend une tendance vers laquelle nous nous sentons étouffé, observé, jugé. C'est dans ce contexte que le mode du « slow life » est apparu il y a peu de temps aux Etats-Unis, c'est précisément vivre plus lentement et prendre un contre-pied de la tendance qui serait à la déshumanisation et à la rapidité d'exécution. Prendre le temps de vivre et d'apprécier le réel, prendre le contre-pied de notre manière d'aborder les choses et les difficultés. Cela s'inscrit également dans les modes Vegan ou encore de déconnexion qui sont à la base comme une marginalité de notre ère et qui pourtant prennent une ampleur folle. Les gens ont en marre d'être dicté et dirigé par les codes que l'on peut nous imposer. La question de l'événementiel est donc légitime et doit s'adapter aux besoins plutôt que de forcer le trait pour essayer de s'intégrer à la technologie. La technologie c'est peut-être précisément cela, savoir coller aux attentes du consommateurs, et si celui-ci désire prendre du recul ou vivre son expérience client de manière désuet, alors il faut l'accompagner dans ce sens. En outre c'est aussi se reconnecter avec les sens humains, le tout virtuel nous guide dans un concept de monde que nous n'aurons jamais, nous donne envie de voir et d'entendre des choses qui peut être n'existent pas, ou ne sont pas atteignables. Le vrai objectif est donc de déconnecter nos sens du tout digital pour revenir vers l'émotion de nos sens primaires, retrouver des plaisirs simples est peut-être le meilleur moyen pour que notre client soit totalement satisfait de ce qu'il vit. Il ne faut pas dénigrer les outils digitaux, qui comme dit précédemment sont l'avenir de notre société, mais les adapter pour coller à cette recrudescence des besoins simples et vitaux de l'être humain. Lionel Naccache qui est le directeur d'une équipe de recherche au sein de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière et auteur de l'ouvrage « reseau-nable : du microcosme cérébral au macrocosme social » dresse dans son ouvrage une analogie entre les connexions de notre cerveau, notre fort intérieur, et la corrélation qui s'y trouve avec la sociabilité et les échanges entre individus au sein de notre société. Son point de vue personnel est qu'il pense que notre monde hyper-connecté souffre des mêmes problèmes qu'un cerveau atteint d'épilepsie

« Dans un cerveau humain, quand les régions qui le composent se mettent à communiquer plus que de raison, cette communication est, en général, très appauvrie. Elles perdent leur spécificité, [comme] le langage ou la mémoire, et toutes deviennent une seule région extrêmement pauvre à l'unisson. [...] Quand un patient humain fait une crise d'épilepsie, souvent il perd conscience. Mais ce qu'on appelle perdre conscience, ce n'est pas tomber dans les pommes [...] Le patient reste debout, il a les yeux ouverts, il continue à faire des

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actions automatiques, mais il va perdre le regard subjectif sur ses propres actions. Une société qui perdrait conscience, pour moi, ce n'est pas une société qui s'endort. C'est une société qui, au contraire, agit diablement mais n'a plus de regard sur ses propres actions. » (Lionel Maccache, 2015)

En faisant abstractions des autres sujets passionnants qu'il développe comme la finance ou encore la conservation des écosystèmes, son analyse nous amène à penser qu'un trop plein serait non pas tueur pour notre société, mais nous rendrait asservi vis-à-vis des technologies, un monde ou l'humain conscient de ces avancées ne prend plus le temps de réfléchir à ses réels besoins mais est soumis aux dictâtes des machines. Nous le remarquons extraordinairement bien dans le livre « Le meilleur des mondes » d'Aldous Huxley qui nous parle d'une société futuriste ou statistiques et courbes façonnent le monde pour un résultat quasi parfait. Mais pourtant l'humain et nous pouvons l'affirmer ne souhaite en aucun cas cela, il cherche constamment à améliorer sans dépasser des limites d'éthiques ou de bon sens. Un exemple sensible tiendra à dire qu'en cas de naissance avéré d'un enfant handicapé à l'avenir les ordinateurs nous dicteraient de ne pas le conserver car non conforme aux codes attendus par l'humain, ou pas capable de s'autogérer et par conséquence un poids pour l'humanité. Nous savons pertinemment que les machines dit de manière très crue n'ont pas de coeur, ou n'ont pas de réelle conscience et que par conséquent leur choix ne sera jamais le raisonnement d'un esprit humain, même un esprit non sain. Un deuxième exemple plus réaliste cette fois nous prouve qu'avec les voitures connectées, en cas d'accident celle-ci pour sauver le passager à bord pourrait tuer des personnes se trouvant sur la route devant elle. Un cas typique du choix de la machine, qui analyse beaucoup plus rapidement que nous, mais qui n'aura manifestement jamais notre capacité d'adaptation.

Les machines nous permettent en outre de ne jamais nous déconnecter, de nos amis, de notre famille, mais également du travail ou des informations. Constamment dans une période où vous êtes au courant de tout et de suite, ou vous pouvez continuellement travailler, rigoler, exposer vos idées. La notion d'aliénation du temps qui revient certainement souvent nous démontre que à travers ce prisme de croire que cela nous apporte que des bienfaits, une réelle solitude ou lassitude s'installe chez des personnes pensant aller pour le mieux. Je parle tous les jours à mes amis mais pourtant je ne les vois pour de vrai qu'une seule fois par mois, je pars de mon travail à 17h mais pourtant que je rentre chez moi j'ai l'occasion de jeter un coup d'oeil sur le mail de mon patron que je viens de recevoir. Ces problématiques sont multiples,

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nous somme d'un côté certainement esclave malgré nous de ces machines. Notre solitude n'a jamais été aussi grande, et il est bon de savoir que la solitude tue. Elle tue beaucoup plus que certaines maladies, à petits feu. Plus d'une personne sur trois selon l'Insee prêtant se sentir seul au moins de temps à autre. En tant que professionnel nous devons ainsi réfléchir à un métier où auparavant et qui est toujours d'actualité les gens viennent pour trouver du sens, du contact et aussi de la sociabilité. Est-elle réelle quand ont interagi avec un ordinateur ? Donner du sens à notre métier c'est par conséquent comprendre qu'il faut donner du sens à notre événement, et aux attentes que le public peut y porter. Quel intérêt d'aller assister à un match de foot ou à un concert quand on peut le voir à la télévision, quel intérêt de participer à une conférence ou un séminaire quand on sait que les vidéos ou les archives seront consultables plus tard sur des plateformes. L'intérêt est tout d'abord humain, l'interaction avec ses pairs, le partage et la convivialité sont maitre mot quand il s'agit d'aborder le fond des événements. Méfiance à l'égard des technologies est donc mère de raison quand on sait que cela questionne et inquiète la plupart des personnes présentent sur notre planète. Je n'oserai pas parler des générations futures qui seront née là-dedans, baignées par la technologie et éduquées en grande partie grâce à elles. Nés d'une génération du début des années 90 pourtant connecté, nous sommes aussi conscients des plaisirs simples que nous avions sans ces outils, et il est parfois inquiétant pour l'éducation de nos générations futures de les voir utiliser des tablettes tactiles alors qu'ils ne savent pas encore marcher. La critique est facile, et les méfaits sont partout, il est pourtant important de rappeler une fois de plus qu'une simple analyse n'est pas bonne et qu'il faut pousser ces recherches pour trouver des réponses de fond. La réalité nous montre clairement que les nouvelles technologies de l'informations et de la communication ont considérablement aidé l'humanité à se développer et à grandir ensemble, et qu'elles peuvent être la clé de nombreuses réussite médicales ou encore sociales.

Par conséquent la déconnexion totale n'est certainement pas la conclusion de cette partie critique de ces recherches, nous cherchons juste à mettre en relief le fait que les machines et le temps à travers lequel nous évoluons ne peut avoir uniquement des bienfaits sur notre manière de vivre. La déconnexion serait temporaire, elle vous permettra de sentir bien un jour ou deux, mais à chaque moment de votre vie ces objets pourraient vous manquer pour telle ou telle réalité. En outre et en gardant un fil rouge, il faut conserver nos objets d'une manière réfléchie et logique, nous ne reviendrons pas 40 ans en arrière et il faut rester conscient de l'évolution qu'internet et ces technologies nous ont apporté. Mais il faut aussi dès à présent commencer

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un questionnement sur nos manières et notre approche de leur utilisation pour en conserver un bénéfice certain, et non pas tous les maux que nous avons pu regrouper lors des parties précédentes. C'est pourquoi après ces recherches sur le fondements de l'événementiel et plus largement sur les changements de notre société, il est important de développer une partie qui résumera et proposera des solutions adaptées à notre époque pour faire évoluer notre métier vers un domaine de compétence unique et surtout vers un outil marketing qui permettra de continuer à travailler pour vendre nos produits ou nos services, mais qui sera dans un même temps au service de l'humain, un événementiel raisonné pour des résultats notable et visible. Il nous faudrait des millions d'heures pour réfléchir à des solutions viables à l'échelle de la planète est dans tous les domaines possibles, sur ces questions de technologies, c'est pourquoi cette partie s'articulera essentiellement sur les solutions à apporter dans le domaine événementiel.

Il reste tout de même à noter pour des recherches spécialisées sur le sujet et futures que 55% des sondés (cf. Annexes) se questionne sur les échanges robotisés du futur, et seulement 9% de ceux-ci ne se déclarent aucunement inquiet.

3 - Trouver des solutions adaptées à notre époque et

répondre aux besoins

3 - 1 : Le retour de l'humain

Dans la logique de ce qui a été développé précédemment, la digitalisation et également la proximité des entreprises les pousse à revenir à des valeurs fondamentales, celles de l'humain. Une communication plus simpliste mais surtout plus authentique, avec des artifices de moindres impacts pour approcher une réalité plus censée. Dans une étude publiée par Urban Sublime et se nommant « 5 nouvelles tendances à intégrer dans votre stratégie », celle-ci démontre comment les marques sont en train de transformer leurs moyens de communication pour s'axer sur l'humain et plus les méthodes utilisées pour transmettre un message sont faites de manière digitale ou informatique, plus le consommateur cherche à savoir ce qui se passe derrière son écran. Son ambition, sa raison d'être, son moteur sont autant de question que le consommateur se pose car il aime à savoir les intentions de ce qu'il achète. Les marques travaillent donc à se développer de se coté, tout d'abord grâce au R.S.E qui permet

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aux entreprises d'intégrer une communication de leurs bonnes actions, de savoir comment celles-ci s'implantent et ce qu'elles font précisément pour vivre en société et contribuer à l'essor de leur environnement. L'aspect humain est fondamental, lors de notre sondage d'opinion, 96,2% des personnes (cf. Annexes) déclaraient que l'aspect humain était une donnée fondamentale pour eux, lors de leurs vies courantes et la convivialité d'un événement arrivaient en tête des attentes avec 82%.

L'instauration d'une communication de proximité et donc à taille humaine passe d'abord parfois par le tutoiement des clients, par exemple le service client d'Apple après vous avoir posé deux ou trois questions cherche directement à savoir s'il est possible de vous tutoyer, investir dans une proximité comme si la marque n'était pas là pour vous vendre son produit mais précisément pour vous aider. C'est un phénomène que certain nommeront Brend, à la croisée des mots friends en anglais qui se traduit par amis et brand qui signifie marque. Depuis de nombreuses années les marques ne cherchaient uniquement qu'à exposer leur produit et mettre en valeurs leurs bienfaits ou leurs intérêts, désormais ce temps est révolu et la notion d'image de marque n'a jamais été aussi important. Le côté humain ce n'est pas seulement la relation que celle-ci entretiennent avec leur client mais bien tout l'environnement qui leur permet d'être favorable, passant de son lieu d'implantation à la communication sur ce qu'elles apportent de plus pour la société. Ipsos en 2012 avait déjà prédit une année qui serait plus humaine pour les entreprises, avec comme tendance six thèmes de la réhumanisation en réponse à une connexion outrancière à un monde ultra connecté. Tout d'abord, elles ont un besoin gigantesque de relations humaines qui est la conséquence directe de cette connexion généralisée, tout le monde dans leur vie privée ou publique passent un temps infini sur ces outils connectés, les ventes de tablettes et de smartphones ont désormais dépassé les ventes d'ordinateurs qui pourtant se porte plutôt bien en cette année 2017 et comme dit Lise Brunet qui est une directrice d'étude :

« Recréer du concret, des contacts physiques, de ré humaniser, par conséquent on cherche des gens derrière les machines » (Lise Brunet, 2017)

Avec des exemples multiples, désormais Mc Donald vient vous servir à table, les joueurs ou plus communément les gamers organisent des tournois ou ils se retrouvent de manière physique pour jouer ensemble. Le dernier rapport du médiateur de la République a indiqué une hausse de 7% des réclamations à propos du manque de moyens humains dans les entreprises. Les différents thèmes nous prouvent donc pourquoi l'humain revient de manière exponentielle dans les stratégies marketing d'entreprises, mêmes très haut placé, la

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méthodologie adoptée par Trend Observer est de détecter, d'observer et de hiérarchiser les tendances qui se développeront dans le futur des entreprises à travers six pays (France, Grand Bretagne, Suède, Italien Etats Unis, Japon), et voici les tendances de 2014 qui s'applique actuellement parfaitement dans notre développement :

-Une quête de réassurance qui passe par la proximité : Face aux crises qu'elles soient financières, alimentaires, météorologique, la méfiance du consommateur n'a cessé d'augmenter : Tout ce qui parait trop grand ou global suscite la méfiance car cela semble échapper aux individus. Les consommateurs se rassurent donc à travers des produits et des acteurs qu'ils connaissent comme le local, le bio, ou tout simplement le voisin.

-Un besoin de stabilité : Syndrome Dexia, variations climatiques, de plus en plus de personnes si disent dépassé. Au Japon, les Mori Girls est une association de filles se disant du foret qui revendique le fait de reprendre son temps dans un monde qui va trop rapidement pour elles. Aux Etats-Unis, le Marriott Renaissance hôtel prône la déconnexion en proposant à ses clients de poser leurs appareils technologiques à l'entrée de celui-ci pour passer un séjour calme et hors du cadre habituel. L'envie de réduire sa vitesse est forte et se découvre de plus en plus dans notre société.

-La nostalgie des bonnes manières : Le manque de savoir vivre, l'agressivité, sont cités en France en Grande Bretagne ou encore en Allemagne comme la première source d'anxiété. La politesse et les valeurs profondes sont cités au Japon est bien placé dans de nombreux autres pays comme la source principale de bien être en société. De nombreuses campagne sur les incivilités ou encore le harcèlement sont misent en place pour recentrer les attentes et les valeurs du savoir vivre en société au coeur de nos préoccupations.

-Le désir d'humaniser les progrès technologies : La spirale de la performance a de moins en moins de sens aux eux des individus, ils sont ainsi 35% en France à se sentir de plus en plus dépassé par les technologies qui les entourent, et souhaite avant de les utiliser avoir une connaissance ou du moins les comprendre. Cette tendance apporte une recherche de lisibilité et une envie d'humaniser un peu plus nos relations car la situation n'est pas épanouissante pour bon nombre d'entre nous dans un contexte d'incompréhension.

-L'envie de retrouver les rituels de la rencontre : Les individus toujours dans cette problématique d'aliénation du temps ont de moins en moins de temps pour s'accorder les uns aux autres et partager du temps simplement. Ainsi ce problème de solitude se fait ressentir par quasiment un tiers de français avec cette impression de voir « de moins en moins de gens ».

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L'un des constats de cela vient du fait que les gens poussent leurs projets personnels à un point où ils ne peuvent plus faire corréler leur vie privée et leur vie publique, pourtant nous savons tous que l'équilibre des deux est un levier pour la performance et l'esprit. Les humains veulent être de plus en plus connectés, mais recherchent ce besoin perpétuel de solutions à cette deshumanisation. Ces pour ces diverses raisons que l'étude d'un évènementiel remanié ou du moins développé dans un sens humain est essentiel. La nouvelle tendance du marketing en 2017 est donc l'humain, le consommateur digital garde malgré tous ses envies et ses besoins, humains, qu'ils soient explicites ou implicites pour eux. La difficulté d'un nouveau marketing de masse avec l'arrivée de l'ère digitale est donc de se fixer sur l'humain, le client est roi et en plus de cela le marqueteur a pour rôle de dynamiser la société en s'y trouvant un rôle clé et il doit par conséquent non pas lui aussi s'identifier à un robot mais au contraire prendre le contre-pied de cette mode qui ne peut être que digitale. Le marqueteur a donc cette lourde tâche de devoir commencer à associer humain et digital, penser son événement de manière évidemment technologique et dans son temps, mais également penser à un flux attracteur qui aurait pour mission de recentrer l'humain et de lui donner une place primordiale dans son plan d'action. Ce mémoire a donc pour but de la découvrir, nous pourrions après ces mots avancer une piste qui dirait que l'événementiel est peut-être la clé d'entrée de la nouvelle ère du marketing digitale pour rester dans l'humain, le digital par conséquent ne serait plus un argument de poids pour les évènements à venir.

Pour le marketing dit plus classique, il est certain que de distribuer des plaquettes, effectuer des communiqués de presse ou encore s'allouer des encarts publicitaires sont des moyens efficaces et qui ont prouvé leur valeur depuis maintenant bien des décennies. Mais nous en sommes également sur pour dire que rien ne pourra remplacer ce contact privilégié avec l'humain, le sens de l'entraide, du conseil personnalisé et surtout ce maintien de lien dans la réalité. Comment voulez-vous que des sociétés multinationales, exportées aux quatre coins du monde puissent maintenir ce lien privilégié sans leur services clients, des réponses adaptées qui passent également par l'événementiel, qui comme répété peut être le point d'entrée du maintien occasionnel ou plus permanant d'un contact humain, donner cette impression du moins que l'entreprise à laquelle le public s'adresse est composée d'hommes et de femmes comme vous et moi et qu'elle garde une importance majeure à lier ce contact permanant. Que cela soit en externe pour le client ou en interne pour ses collaborateurs, il est sûr qu'un évènement est un lieu, un moment, un partage entre ceux qui participent. Ce partage se résume donc à des échanges que la plupart des collaborateurs ou du public trouve important

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de ce point de vue social. L'humain ce n'est pas seulement laissé transparaitre que notre société est composée d'homme et des femmes mais c'est plus précisément le montrer et le démontrer par des actes fondateurs qui poussent à la visibilité et à cette compréhension du monde qui les entoure ainsi que répondre exactement aux attentes. Certes de nos jours de plus en plus de services clients se sont automatisés pour gagner en productivité et en temps, pourtant la machine ne pourra dans certains aspects jamais remplacer l'être en contact direct avec vous. Pouvez-vous imaginer un seul instant un psychologue qui soit robotisé. Le propre de l'humain et ce que la science jusqu'ici n'a pas réussi à faire c'est précisément de donner et d'apporter une conscience que seul le cerveau d'un être vivant peut donner. Cette façon de raisonner et de laisser transparaitre une certaine compassion ou attention n'est possible à nos yeux que par quelqu'un qui nous ressemble et qui peut par la présente vivre et ressentir les mêmes choses que nous.

Il faut donc quand on adresse un message parler avec ses vrais salariés ou visiteurs, l'entreprise industrielle de demain devra donc suivre ce management des hommes, recentré sur l'aspect d'écoute et de liberté. Il est possible de favoriser le bien être en rapprochant les personnes et en étant de ce fait à l'écoute permanente de leurs besoins. Lors de la création du questionnaire j'ai donc pris le soin par exemple de mettre de questions non pas seulement pour remplir le contenu, mais bien pour essayer de déduire et par conséquence de répondre aux attentes des personnes ayant pris le temps d'y répondre. Mais la question légitimement posée revient à dire que par ce besoin de productivisme insensé parfois, ces grands principes qui nous sont chers pourraient être remis en cause. Yvan Cavelier qui est le dirigeant des savonneries de l'Atlantique à Rezé et très impliqué dans les ressources RSE dont il a été lauréat en 2014 des prix Carrefour nous explique que :

« J'ai voulu bien faire en respectant les hommes, on travaille en équipe » (Yvan Cavelier

2014)

Il a en reprenant la direction de son entreprise en 2006 voulu motiver et impliquer l'humain pour avoir un retour positif et un bien-être au travail certain. C'est comme cela qu'il a réussi à mettre en relief un travail parfois rendu ingrat par l'automatisation des tâches, et qu'il a redonné cette mission importante qui était de donner du sens au travail des salariés. L'humain dans l'événementiel est donc un moyen d'impliquer de manière plus conséquente ses

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participants en lui proposant une prestation sur mesure. L'outil technologie est évidemment un point clé pour donner du contenu et animer votre manifestation, mais il n'en reste pas moins que le message passé aux personnes présentes doit être réfléchit et coordonné en amont par une personne physique qui se tiendra sur le lieu au moment venu. Par exemple la manifestation du Vitalsport 2017(Décathlon Village), il était possible de laisser les visiteurs à leur gré participer aux activités misent en place sans intervenir et en laissant les choses se dérouler. Une manière de fonctionner qui pourrait très bien marcher. Pourtant il est à noter que l'importance d'avoir des personnes sur le lieu pour guider, renseigner et surtout partager était essentiel. Le contact humain beaucoup de personne le recherche, des gens seuls, ou tout simplement très sociables, ce contact est un fondement de notre réussite sur cette planète, car on le sait pertinemment l'homme n'est aucunement un être solitaire. Il a besoin de vivre en communauté pour s'épanouir et y trouver sa place. Certes des contre-exemples sont présentables et acceptables, mais dans la réflexion que nous essayons d'avoir il est à certain que nous travaillons à satisfaire un maximum de public et de ce fait nous devons nous axer sur des généralités qui ne peuvent représenter l'entière majorité d'une population. Dans notre enquête, beaucoup de réponses s'axaient sur le fait de « garder l'humain, le partage, émotions humains » (cf. Annexes).

Pour conclure sur cette humanisation, nous devons apprendre et surtout prendre notre temps pour évoluer. Notre planète sur laquelle nous habitons ne s'est pas mis aux conditions idéales hier mais il a fallu des millions d'années à l'homme pour s'y implanter. Je pense que le raisonnement que nous devons avoir sur ces nouvelles technologies qui remettent en question notre essence propre doit être la même. Prendre le temps d'évoluer avec son temps.

3 - 2 : En corrélation avec des outils 2.0

La technologie a pour vocation première de simplifier la vie de l'homme, de l'aider dans ses tâches quotidiennes, au travail, à la maison. Nous étudions ces possibilités pour comprendre la crainte et la peur de l'homme qui malgré tout s'y adapte mais garde une méfiance constante. En effet depuis la nuit des temps nous entretenons une relation que l'on pourrait nommer d'ambiguë envers les machines. La technologie à un caractère magique, les gens trouvent cela beau, cela les fascine et pourtant nous n'en avons jamais eu aussi peur. Prenons exemple sur les récente cyberattaques menées par des personnes mal intentionnées qui

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pourraient avoir une consonance très néfaste sur notre planète si des terroristes s'y appropriaient. La technologie s'est développée par l'électricité qui est désormais rentré dans notre quotidien pourraient éventuellement mettre la terre dans un état de quasi mort cérébrale si du jour au lendemain celle-ci nous faisait défaillance.

Elle s'invite donc partout et rythme notre quotidien, elle s'immisce dans notre intimé également et cela peut vite devenir intrusive. Pourtant la technologie est l'avenir de notre monde, des prouesses qu'elles soient médicales ou encore sociales nous permettent de mettre sur un certain piédestal des technologies qui ne nous empoisonnent pas la vie mais sont pourtant là pour la faciliter. L'objectif étant de trouver un juste équilibre entre leur utilisation et leur présence. Passer du monde surconnecté dans lequel beaucoup de gens angoisses de voir l'avenir à un monde tout simplement interactif. Connecté entre humains avec les machines, sans les défaillances de surutilisation que nous connaissons actuellement. Le problème étant que l'humain est continuellement dans l'abus de ce qu'on lui propose, il ne sait pas ou plutôt ne veut pas se raisonner, pourtant conscient que le poison se trouve dans la dose. L'exemple le plus criant de notre siècle concerne le réchauffement climatique qui est déjà en place depuis plusieurs décennies et pourtant à l'échelle mondiale nous ne faisons pas grand-chose pour résoudre cela. En posant la question à la psychologue Isabelle Dussault de la possibilité d'évoluer de manière cohérente dans un monde rempli de nouvelles technologies, la réponse fut explicite :

« Cohérente je ne sais pas, la subjectivité est à chaque fois une logique en elle-même. Tout dépend donc du rapport de chaque individu à son ordinateur, ses objets. Tout dépend du plus ou moins grand isolement que cela produit et si ce rapport, cet usage reste au service du savoir, de la distraction, du convivial, etc. et non de la pulsion de mort. » (Isabelle Dussault, 2017)

La solution est donc de trouver un technologie responsable et respectueuse de son environnement et en accord avec chacun de nous. Une technologie utile mais non intrusive, à minima destructrice. Dans ce raisonnement, je ne mettrais en aucun cas en avant un hypothèse claire et précise car je ne pense pas que nous ayons trouvé actuellement la solution, mais nous essayerons de proposer des axes de passages qui nous permettrons d'avancer dans un futur plus certain qu'il ne peut l'être actuellement. Les personnes interrogées ne veulent pas toujours des solutions tout connectées, selon l'enquête seul 25% réclament des événements

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avec objets connectés (cf. Annexes) contre 33% qui en veulent seulement parfois et 42% qui n'en veulent pas ou très peu. Par exemple nous pouvons parler du low-tech, un mode de pensée qui ne rejette en aucun cas la technologie mais qui a pour vocation justement de se concentrer sur l'essentiel, ce qui fait évidemment sens dans la réflexion que nous menons. Pierre d'Huy qui est directeur associé de la société experts consulting nous explique que :

« Ses adeptes sont à la recherche d'une technologies zen, donc la principale caractéristique est la simplicité » (Pierre D'Huy, 2016)

Après avoir faire le tour d'un produit ou d'un outil nous retournons à son essence simple, celui d'être uniquement l'objet pour lequel nous nous servons. Par exemple Nokia qui a lancé avec son service de luxe et en collaboration avec le designer Frank Nuovo un portable qui n'a pour vocation seulement d'appeler. Il nous répète que :

« Incontestablement, nous assistions à une évolution des valeurs, et partant des comportements » la montée en puissance du développement durable ou du mouvement volunteer simplicity » est une philosophie de vie axée sur la volonté de simplifier sa vie en minimisant l'impact négatif sur la consommation, sur la planète et je laisse penser que le low tech est pour sur une tendance de fond » (Pierre D'Huy, 2016)

Une tendance de fond qui s'appuie sur nos analyses pour dire que l'homme est évidemment frustré de notre technologie. Elles nous apportent peut-être trop comparées à nos besoins primaires, un mouvement de société qui s'accorde à dire qu'à force d'avoir trop de possibilité nous nous fermons les portes à celles qui sont devant nos yeux. Nous sommes constamment sur nos portables tandis qu'à coté de nous un ami, ou un inconnu attend simplement ce fameux contact humain. Tendance que les marqueteurs et les ingénieurs commencent à comprendre et à mettre en application, et si rien ne pourra arrêter leur démarche en avant, la tendance est aujourd'hui de les rendrais utiles, belles et disponibles pour s'axer sur une simplicité d'utilisation et surtout que celles-ci s'intègrent dans notre vie comme si de rien n'était. L'époque de la technologie a la Startrek est de ce fait loin derrière nous, elle reste omniprésente mais doit pourtant être visible le moins possible, se fondre dans un paysage déjà urbain et parfois insensible. Nous pourrions donc résumer que cette nouvelle tendance se base en bref sur des délires futuristes passés qui nous ont inconsciemment fait peur quand la réalité pouvait rattraper la fiction. Les innovations s'orientent à nouveau vers des bénéfices directs perçus par leurs utilisateurs. Les outils sont faits pour nous et pas contre nous, nous

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devons alors apprendre à innover de manière constructive et non exhaustive. Cette quête de sens est d'autant plus essentielle que le développement des nouvelles technologies entraine l'homme dans un univers de plus en plus virtuel et imaginaire. Nous mettons en avant des espaces qui n'ont jamais existé, des idéaux de nature ou de sensation que nous ne pourrons jamais avoir et la technologie sur ce point peut nous mette en défaillance.

« Les hommes ont le sentiment d'avoir perdu le contact avec la réalité. Le développement de la polysensualité, du soft touch, de l'encapsulation des odeurs, ou de façon plus générale le recours à des matières qui font appel à tous nos sens sont une réponse à cette perte de contact », note Monique Large directrice de projet chez Dezineo, 2013)

Le marketing mise en place et avant tout dans l'évènementiel doit alors être un marketing de relance qui se base sur la recherche de liens de connivences et qui est fondé sur une meilleure prise en compte des valeurs et du sens. Même sur internet le lowtech apparait grâce à des communautés et devient un tissu vivant de résistance à la multiplicité des technologies. Et c'est probablement tout le paradoxe sur lequel va devoir travailler notre siècle. Nous voulons moins en ayant plus, mais garder cette technologie car elle nous est tout de même utile. Nous cherchons des points positifs à des objets sans lesquels nous ne pourrions passer une journée, nous sommes d'ailleurs convaincus que cette technologie est mal alors que nous en faisons tous profit. La réponse ne peut donc pas être l'oubli mais bien l'adaptation pour donner du relief à nos avancés et travailler dans ce sens pour faire vivre de la meilleure des manières, qu'ils soient nos outils qui sont le fruit d'une évolution incroyable de l'humanité. A travers l'événementiel, nous devons donc apprendre à manier cette digitalisation pour nous axer sur des évènements que le public veut, et mettre en avant notre capacité d'adaptation qui est somme toute une qualité exceptionnelle. Aujourd'hui la question est donc d'une nature qu'on l'on pourrait nommer de nouvelle, celle non plus d'évoluer mais de s'adapter constamment à l'évolution. Dans le secteur événementiel, ces outils sont également comme développé précédemment devenu quasi indispensables, en ce qui concerne la réservation et le contrôle d'accès, les organisateurs peuvent envoyer des invitations directement via les réseaux sociaux et offrir aux visiteurs une expérience d'enregistrement, que ce soit le voyage, la réservation d'hôtels, ou l'achat de billets, beaucoup plus intégré, et facile pour les visiteurs. Le co-fondateur d'EventBrite Renaud Visage explique que les réseaux sociaux, importants dans le domaine du marketing mobile, peuvent désormais être « utilisés dans applications mobiles événementielles, et même pour le contrôle d'accès des visiteurs sur le lieu de

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l'événement ».Des applications mobiles développées pour des événements professionnels permettent de rassembler sur une seule interface le programme de la journée et les différents prospectus, ainsi que des vidéos de présentation et une carte interactive du lieu de l'événement. Pour le salon SXSW, la société Eventbase a développé une application mobile couplée à 1000 iBeacons présents sur le lieu de l'événement. Chaque visiteur peut ainsi se localiser sur le lieu de l'événement, facilitant ainsi les rencontres professionnelles. De plus, les entreprises ont la possibilité d'envoyer des messages ciblés aux visiteurs, en fonction de leur localisation sur le lieu de l'événement et de leurs préférences enregistrées lors de la réservation en ligne. Pour animer les conférences et les présentations, des sondages directs peuvent être intégrés et diffuser sur un mur, tandis que lors de soirées de charités, des enchères interactives peuvent être proposées, les enchérisseurs pouvant voir les dernières enchères réalisées directement sur un écran géant, ce qui rajoute de l'excitation à la soirée.

L'usage des bracelets connectés, avec des fonctionnalités comme le cashless, le contrôle d'accès ou la connexion aux réseaux sociaux est également de plus en plus présent dans les événements. Lors de salons professionnels, l'usage de technologies permet d'attirer l'attention des visiteurs et de renforcer l'attractivité d'une marque, avec notamment la présence de casques de réalité virtuelle, permettant de créer du contenu immersif pour engager les consommateurs dans une expérience de marque. De plus, des sociétés comme Knit ou Soixante Circuits proposent des installations événementielles sur-mesure, qui transforment l'expérience des visiteurs, et font rentrer le numérique dans le monde réel.

Cette technologie ne nous envahie pas, elle nous aide et nous devons donc la conserver à titre gracieux, dans l'optique de toujours améliorer nos performances envers nos clients qui restent notre priorité en tant que professionnels accomplis. Les outils présentés sont donc facteurs de beaucoup d'interrogations dans la vie courante car oui ce sont des objets qui nous éloignent, mais ils nous sont devenus indispensables. Alors adaptons nous à ce nouveau flux qui pousse nos performances, les critiques restent essentielles pour avoir une approche objective de la chose, mais les rejeter n'est pas la solution. Gain de temps, de productivité et d'attractions, les technologies représentent pour l'homme le futur de notre espace. À ce sujet, les salons sur l'usage du high-tech font le tour du monde et les débats sur ces thématiques se multiplient. Par exemple, la ville de Dublin a accueilli le 15 et 16 mars la table ronde internationale « Harnessing Technology, Driving Innovation », orientée à recueillir de propositions sur les possibilités d'innovation offertes par les inventions en vogue actuellement, telles que les drones ou les imprimantes en 3D. En Suisse, la 3ème édition du Salon des technologies et de

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l'innovation de Lausanne (STIL) n'a pas fait exception. Comme BestMile le montre, les applications pour le contrôle de véhicules autonomes peuvent apporter quelques solutions aux problèmes de la mobilité. Transversalement aux marchés de l'automobile, de l'art et du design, la start-up Vidinoti promeut son application pour « faire vivre » les tableaux accrochés dans un musée ou pour projeter les lecteurs dans les images des voitures publiées dans la presse spécialisée. Encore, l'interface CitySim développée par Kaemco fournit aux entreprises et aux particuliers les plus doués en dessin 3D un moyen pour créer des maquettes d'installations énergétiques urbaines ou privées et de pouvoir les imprimer en trois dimensions. Dans cette direction, l'EPFL de Lausanne continue d'aller très loin dans un domaine opposant très peu de contraintes au volet Recherche & Développement, l'humanitaire. Par le biais du projet « Red Line », l'architecte-star Norman Forster compte de réaliser au Rwanda le premier « droneport » du monde. Avec un périmètre d'action de plus de 100 km, cet aéroport pour drones vise à transporter des fournitures médicales et autres biens indispensables aux populations en détresse. Les « drones-cargos » pourront ainsi livrer des produits vitaux aussi bien que plusieurs kilos de marchandises à usage civil, ces dernières dans le cadre du projet « Blue Line ». Organisés régulièrement depuis quelques années, ces événements mettent en évidence tout le potentiel déployé ainsi que le niveau de précision atteint par ces moyens technologiques. Or, le véritable enjeu reste de trouver la clé pour insérer ces nouveaux appareils dans des modèles économiques à même de le diffuser à large échelle et de les rendre disponibles auprès du grand public. Ne surtout pas forcer la main, cela est une question essentielle, ce qui fait que ces conférences et réflexion sur le sujet sont vitales au développement de notre planète. Le comble est qu'on organise des rencontres technologiques pour discuter de celles-ci et de leur enjeux, preuve que l'humain se questionne tout de même sur la pertinence de ses avancées. Il y a donc une peur compréhensible du changement, cette peur ne concerne pas seulement la mise en place de la technologie dans l'événementiel, mais de tous les changements, elle reste malgré tout exacerbée quand il s'agit de technologie. Même le plus petit changement comme par exemple l`utilisation d'un appareil de poche pour faire voter le public peut trouver une barrière décisionnelle insurmontable. Il est donc en charge à l'organisateur de mettre en place de manière ludique ou sous forme d'amusement ces technologies, de ne pas les implanter de manière brutale ou obligatoire mais de laisser le choix au public de s'y atteler ou non. L'image d'un attracteur nous revient en tête, comme si nous étions attirés par celle-ci sans forcément savoir où elle nous amènera.

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Si nous résumons, le lowtech doit donc être un aspect de la technologie à mettre en avant, en effet comme lorsque l'on sonde les personnes participantes à des événements, la technologie rebute la plupart du temps. Mais si nous arrivons à proposer une technologie au service de l'humain et adapter pour laisser un espace-temps et un champs libre aux échanges de la vie réelle, cette technologie ne fera plus peur mais au contraire nous poussera les uns vers les autres. Le lowtech ne veut en aucun cas détruire l'aspect technologie mais la recentrer pour donner une influence positive à celles-ci. Sur cette même voix, nous pouvons parler des données utilisées pour le marketing qui ne doivent pas forcement être au service de l'entreprise mais au service de la communauté. Nous avons encore beaucoup à apprendre de nos inventions et énormément à découvrir dans le futur dans l'événementiel, les avancées sont loin d'être finies, prenons garde mais adaptons les pour rendre nos manifestation d'une forme unique et humaine, mais aussi dans l'ère du temps grâce au 2.0 en attendant l'essor du réel 3.0.

3 - 3 : Pour créer l'événementiel du futur

Nous arrivons donc à des solutions concrètes et viables pour nos activités, créer l'événementiel de demain n'est pas chose simple et nombre d'entre nous prendront surement des chemins divers et variés. Il faut pourtant trouver une corrélation à tous ces points soulevés pour répondre aux attentes du consommateur et tout simplement trouver une place de choix dans la société de demain. L'événementiel du futur doit donc prendre des aspects technologiques tout en gardant une part humaine, proposer toujours plus de prestations sans déroger à une règle de partages et d'échanges. Quand on pose la question aux personnes, 44% des personnes (cf. Annexes) pensent que l'événementiel devrait rester comme tel et arrêter sa digitalisation, quand 40,3% la voit hyper-connecté et 13% plus humaine, il est donc important de répondre aux attentes de tous les consommateurs.

Des milliers de citrouilles sur le champ de Mars pour les téléphones Ola, l'ouverture de la Fnac à minuit pour la vente de la dernière console de jeux Playstation, les lancements de produits sont de plus en plus spectaculaires pour répondre aux attentes toujours plus exclusives et exceptionnelles du consommateur, mais pourtant nous ne pouvons pas toujours nous appuyer sur l'aide précieuse qui est la technologie. L'objectif est de surprendre et d'anticiper un acte que le client lambda ne pourrait pas, surprendre et être visible ne signifie pas toujours se digitaliser. Pour que un produit se vende, il faut désormais descendre dans la

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rue, directement au contact des clients, vendre son produit en accord avec les cinq sens, donner un aspect inédit et exceptionnel à un évènement permet entre autres de trouver la clé d'accès au consommateur, pour vendre ou lancer de réels éloges à vos produits ou service, il faut continuellement se renouveler. Quel intérêt par conséquent d'utiliser une technologie simplement dans le but de surprendre quand on sait que notre voisin va faire la même chose. Nous en revenons donc à l'essentiel, celui qui nous dicte non comment faire mais avec quels moyens je vais pouvoir mettre en place mon idée. La technologie n'est donc plus la clé mais bien l'outils qui vous permettra de trouver celle-ci en corrélation avec des idées humaines, sensibles et des valeurs de partages. L'évènementiel du futur c'est précisément celui où l'on ne se rendra plus compte qu'on participe régulièrement à des événements, celui qui ne sera pas fondu dans le marketing classique, mais démarqué par son importance capitale à faire vivre un moment unique au consommateur et à mettre en avant son entreprise. Organiser un événement, ce n'est pas seulement afficher son message et prier pour que celui-ci passe auprès de la cible visée. Au contraire, l'événementiel d'entreprise se doit d'être capable de toucher son public au coeur et de le rendre acteur d'une expérience qui doit lui paraître aussi utile qu'elle ne l'est pour l'entreprise. C'est justement ici que l'interactivité doit jouer un rôle primordial, en créant un lien entre l'entreprise et son auditoire. Aujourd'hui, nombreux sont ceux et celles qui possèdent un portable et qui n'hésitent pas à l'utiliser en toute situation. Et cette multiplication des écrans, complétée par la démocratisation des tablettes tactiles, ouvre une véritable opportunité pour les entreprises désireuses de toucher leur public en proposant une expérience immersive et interactive. En effet, ces appareils connectés peuvent servir de médium par le biais d'applications développées dans le sens de l'interactivité. Les applications pour mobile ont effectivement de nombreux avantages dont il est possible de tirer parti de manière astucieuse. Tout ce qu'il faut pour cela, c'est un réseau 3G/4G ou une connexion Wifi qui doivent permettre aux informations de circuler entre tous les intervenants. Une fois cette problématique réglée, les opportunités sont réelles : par le recours à l'interactivité, l'entreprise fait de son auditoire un acteur de l'événement et c'est ce qui va augmenter considérablement l'impact du message, tout en permettant de capter durablement l'attention des participants. Il est même possible de doper l'audience de l'événement en l'incluant dans un dispositif de grande ampleur qui peut toucher les participants présents mais aussi de diffuser le message auprès de ceux qui ne peuvent être présents. L'interactivité ne connait pas de frontières et se double d'une qualité intéressante à plus d'un titre : la capacité à mesurer l'audience et la réception d'un message en temps réel.

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L'interactivité est donc maitre mot pour l'événementiel de demain, seulement les technologies ne peuvent suffire à créer sur la durée celles-ci. Bien sûr cela dépend des personnes, mais nous retournons tout de même un nombre conséquent qui souhaite échanger et partager de manière concrète. Oui nous pouvons répondre par les technologies aux événements si la personne présente vient accompagnée, car cet échange se fera, mais pensez au nombre de personnes venant seules ou dans un cadre professionnel, seront-elles réellement satisfaites d'une technologie omniprésente et d'un humain délaissé. L'interaction doit avoir lieu avec ses aspects humains en appui d'une technologie, échanges d'informations, présences d'hôtesses, de stands, de discours etc. Nous ne pouvons laisser cette lourde tâche qui reviendrait à dire que le digital supplanterait l'homme. Le secteur de l'événementiel a fortement évolué que ce soit en termes de process, d'acteurs, d'objectifs ou encore d'outils. Le contexte économique est en grande partie à l'origine de ces évolutions et on a pu remarquer ces dernières années une diminution des budgets en marketing opérationnel dans la plupart des entreprises clientes, sans pour autant diminuer les objectifs : « Faire plus avec moins ». L'Event Management repose sur des procès spécifiques adaptés à toutes les phases de mise en place d'un événement, à savoir avant, pendant et après l'événement. Planification, budgétisation, achat, logistique, communication et analyse a posteriori sont les étapes clés pour garantir une gestion optimisée d'un événement, et qui demandent une expertise et des compétences pointues du secteur événementiel. Cela sous-tend une bonne perception et anticipation à la fois des usages de l'événementiel par les clients (entreprises et organismes divers) et des solutions qu'apportent ou devront apporter les acteurs de la chaîne de l'événementiel. S'il est indispensable de maîtriser les différentes typologies d'événements, les différents prestataires et partenaires, leurs business models et leurs offres, les solutions technologiques qui vont permettre la digitalisation de l'événement, aussi bien dans sa mise en place que lors de celui-ci, il faut être capable de définir stratégiquement les objectifs de l'événement afin de garantir la conception d'un événement adapté, et donc un retour sur investissements et objectifs très fort. Ces notions de retour sur investissement et sur objectifs sont primordiales à l'heure où les organisateurs d'événements sont de plus en plus à la recherche d'un contrôle des dépenses. Ce phénomène se traduit notamment par des mises en concurrence et des négociations plus abouties qu'auparavant, et une phase après-événement qui prend une place de plus en plus importante. Des indicateurs clés de performance vont ainsi permettre de vérifier que les objectifs ont été atteints, les participants satisfaits et donc les investissements rentabilisés. L'Event Management nécessite en plus des compétences indispensables en logistique événementielle des compétences en « gestion de projet ».

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Etre professionnel de l`événementiel de demain sera donc une tâche ingrate, car ils devront continuer de réinventer les formats et la mise en place d'un événement, en prenant en compte les nombreux facteurs extérieurs et la recrudescence du trop technologie de notre société. Trouver un juste milieu quant à la proposition d'idées et la mise en place de celles-ci. Les nouvelles générations remettent déjà en cause le modèle de communication traditionnel que nous pouvons trouver, tout simplement le journalisme qui est vivement critiqué ces derniers temps, nous attendons désormais dans cette société aliénée des formats courts et vivants à n'importe quels moments de notre existence. L'aliénation du temps à évidemment un rôle prépondérant dans l'événementiel du futur, cela pourra se résumer à des visites courtes et dégradantes si nous ne parvenons pas à capter ce public en leur laissant une marge de manoeuvre importante. L'interactivité tout d'abord, la technologie, l'humain, l'amusement, le temps, le partage font que ces nombreux critères nous poussent à se renouveler pour inventer l'événementiel de demain. S'adapter à ces évolutions générationnelles également pour réussir à satisfaire un panel toujours plus grand et toujours plus volatile. La digitalisation sera toujours plus au coeur de nos évènements, que cela soit dans les trois phases majeures à savoir, l'avant, le pendant, et l'après. Elles sont également rapides, nous sommes alors en droit de dire que la difficulté sera d'autant plus élevée. Ces recherches ne sont que constatations d'une société toujours en mouvance et elles ne peuvent pas résoudre à elles seule ce problème d'adaptation et d'équilibre de la société, voir même de l'événementiel. Pour autant des formats peuvent être proposé pour s'axer sur l'événementiel de demain :

- L'événementiel solidaire : C'est celui pour qui une part importante de la population se déplace et tente des trouver des réponses à ses attentes quant au terme de solidarité. Les personnes apprécient le fait de participer concrètement à une forme d'entraide, le sujet n'est pas le terme fondateur de l'événement mais bien la raison pour laquelle on s'y déplace. L'événement solidaire sera un mode d'expression et d'actions des entreprises pour mettre en relief leurs activités R.S.E, on a pu le voir dans le marketing récent avec par exemple la marque Innocent qui a fait campagne « met ton bonnet » en collaboration avec « Les petits frères des pauvres ».

- L'événementiel connecté : L'avantage de coller aux habitudes des consommateurs, de ne pas trop les perturbés et par cet avantage de pouvoir proposer un nombre d'animations plus conséquente. Cela leur permet en outre d'avoir une meilleure compréhension des expériences proposées, et faire d'un événement une connexion

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c'est également pour la marque une clé d'entrée aux données de ses participants, tout en légitimant celle-ci. De plus c'est un format permettant d'attirer la génération milléniale qui n'est pas forcement enclin à participer.

- L'événementiel du temps : Nous le savons, la vie s'accélère et le temps nous manque, l'événementiel doit donc s'adapter à cela et faire ce que l'on pourrait nommer d'opération éclaire, allant du Road show au Pop-up store, ces formats permettent aux passants, aux visiteurs et aux participants de ne pas avoir cette angoisse permanente du temps. Proposer des formats courts et intenses est désormais obligatoire quand on sait que des réticences peuvent venir du temps. Les formats devront avoir un objet principal et fédérateur pour donner dans un temps imparti court l'expression de là où l'on veut amener notre participant.

- L'événementiel du partage humanisé : Nous avons pu le constater, avec les nouvelles technologies les personnes se sentent de plus en plus isolées des réalités de la vie et du contact humain. L'événementiel devra donc reprendre ce rôle de fédérateur, d'union entre les personnes. Pour ce faire il faut créer un moment convivial ou les interactions ne se font évidemment pas seulement avec les outils technologiques mais aussi entre les personnes. Nous devons créer des événements avec des objectifs précis et des messages de sociabilités permettant aux utilisateurs de retrouver à travers le marketing cette envie de participer, en famille, entre amis ou même seul, que les craintes disparaissent pour laisser place à l'envie.

- L'événementiel cyborg : Le terme est fort mais juste, l'événementiel du futur sera enclin à se dériver vers des formes particulières, nous ne voulons plus de ce clivage entre l'humain et la technologie, les personnes sont dépendantes de ses machines, nous devons donc nous adapter à leurs attentes. Garder un côté humain, les fondements de l'événementiel et ce partage entre être vivants, appuyé par des machines, et mise en relief ou en relations grâce à celles-ci. Une maitrise totale de la digitalisation ou l'humain s'en servirait à son propre avantage, comme passerelle entre inconnu et découverte. La technologie nous apporte énormément, nous devons donc nous en servir pour continuer à faire vivre nos événements de manière humaine.

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En résumé, ces différents sortes d'événementiel devraient nous amener demain l'opportunité de créer de nouveaux formats, un modelage des époques et des fondamentaux qui permettront au secteur de l'événementiel d'avancer avec son temps. Nous voyons dans ces propositions et ces axes à suivre que seul un format sur cinq parle uniquement vers les nouvelles technologies et devient l'outil centrale d'un événement. Dans les autres cas, diverses solutions sont apportées pour répondre aux attentes et à la crainte des consommateurs de n'être bientôt confronté qu'aux machines. L'événementiel de demain devra mixer avec ce qu'il fait déjà pour donner au public un spectacle inattendu et devra par conséquent s'éloigner du tout digital pour en faire son soutien. La réflexion est basée sur le fait que notre société prend un tournant inquiétant et que parfois il vaut mieux prendre du recul pour comprendre notre réalité.

Conclusion et ouvertures

Sous toutes ses formes, nous avons donc pu voir que l'événementiel n'était pas seulement du marketing mais faisait rentrer dans son aspect une importance primordiale quant à la vie externe et à l'image des entreprises. La question était de comprendre et d'entreprendre une réelle réflexion sur les propres valeurs liées à l'événementiel dans un monde où les connexions et en priorité le marketing se digitalise. Comprendre également les besoins des utilisateurs à l'avenir pour avoir un meilleur angle de vision concernant le devenir d'un secteur qui a un avenir certain et même grandissant dans notre société. Les personnes veulent et sont en demande constante d'événementiel, de partage, de retrouvailles et surtout de nouveautés, dans un monde ou la rapidité d'exécution et la soumissions aux nouvelles technologies nous rend inertes et parfois de marbre face au monde qui nous entoure, il est donc dans une vraie conscience professionnelle important de se questionner sur l'impact que nous pourrions donner à notre métier. De la réalité augmentée aux bracelets connectés ou encore en passant par un marketing ciblé et personnalisé, notre monde ne cessera d'évoluer vers les nouvelles technologies et le digital, nous nous dirigeons également vers un monde ou le temps deviendra plus important que l'argent si ce n'est déjà le cas. Malgré une qualité de vie certaine, nous avons tous et toutes cette impression de passer nos vies au travail, à effectuer nos devoirs ou nos contraintes, et c'est précisément un point de réflexion majeur quant à la proposition de solution à l'avenir. Pertinemment nous sommes conscients de ne pas

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pouvoirs changer tous les maux de la société et comme exprimé pendant toutes ces recherches l'objet n'en est pas l'objectif, mais la possibilité de proposer un schéma de marketing meilleur et plus vivable pour l'humain et clairement au coeur de cette réflexion. L'événementiel se digitalise et nous amène vers un schéma type du « toujours plus », de nouveautés, de découvertes, d'exceptionnel en voulant obtenir ce fameux effet « waouh ». Après réflexion et analyse menée au long de ces recherches je ne suis finalement en aucun cas convaincu que le secteur de l'événementiel doive se rendre sur cette pente unique et à mes yeux plutôt bancals. En effet jamais cette utilisation ne doit être remise en cause, elle nous permet une diversification certaine de nos outils et de nos méthodes de travail et prône une utilisation en accord avec son temps qui est idéalement placée pour plaire et donner du rêve à nos clients.

Mais à travers le recueil de beaucoup d'avis sur la question, l'attente centrale du consommateur se retrouve également ailleurs. La publicité et le marketing classique ont évidemment pour objectif de donner envie, de vendre instantanément sans réfléchir de manière concrète à son apport à la société, le produit est mis en valeur et dans une publicité télévisée par exemple seul celui-ci devra rayonner à travers le petit écran. Je pense que notre rôle en tant que professionnel de l'événementiel ne doit heureusement pas s'arrêter aux produits mais bien aux services rendus et donner sens à quelque chose de réel, d'inscrit dans la société et par conséquent doit apporter une plus-value à nos participants. Je ne pense pas forcement à l'événementiel de spectacle comme des concerts ou des pièces de théâtre qui donnent une plus-value certaine au spectateur venant y assister mais plus sur l'événementiel d'entreprise qui au-delà de son produit doit permettre au consommateur de se retrouver dans ce qu'il est venu chercher. Nous savons pertinemment que l'événementiel est très rarement quantifiable et que le divertissement reste la priorité de notre visiteur, la réflexion s'axe alors là-dessus. Un schéma seulement digital nous ferais perdre des valeurs essentielles qui sont celles du partage et de la cohésion sociale, valeur que l'événementiel a pour rôle également à mes yeux de mettre en valeur dans notre société de plus en plus individualiste. Prenons comme exemple les Épicuriales de Bordeaux qui ouvrent le porte ce week-end, représentant un petit village plein de bars et restaurant et accueillant les gens dans un espace restreint. L'objectif premier de l'utilisateur ne sera donc pas d'aller dans un espace confiné et éphémère pour se détendre, mais c'est précisément ce côté convivial et de rapprochent que les personnes recherchent au quotidien, se sentir entouré et d'une certaine manier appartenir ou dire qu'on à participé à quelque chose en ensemble, une mise en commun qu'on à la sensation de mettre en valeur dans son discours.

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Les limites de la technologie à outrance sont alors là, car elles peuvent comme proposé devenir un outil de l'événementiel, mais en rendant ceux-ci le thème central de notre manifestation nous perdons alors tout rassemblant de l'humain car les technologies dans la plupart des cas s'utilisent seul et à des fins personnelles. La technologie de communauté existe réellement mais reste pas définition virtuelle et nous le savons. Trouvons ensemble l'intérêt de faire entre amis une partie de cartes, connectés à nos ordinateurs dans une même pièce et à ce moment mon discours n'aura plus aucune consonance. Jusqu'ici nous voyons donc que l'événementiel se doit de rester dans une certaine distanciation d'un digital que nous ne maitrisons pas assez ou qui devient un vice de société que nous ne pouvons promouvoir et exploiter à outrance. Les valeurs de partage, d'humain et de divertissement son viables pour donner une certaine complexité à nos évènements, car la question perpétuelle de la mise en commun des publics reste floue et difficilement atteignable mais pourtant notre monde et déjà assez connecté comme ça pour participer à cette déroute. Je parle de déroute car nous voyons clairement que bon nombre d'entre nous s'interroge sur celle-ci voir s'inquiète d'un monde ou les échanges se robotisent et ou la population tend à se sentir de plus en plus esseulée. La facilité tendra donc à dire que les technologies sont le point d'entrée d'un renouveau de l'événementiel et doivent être centrées dans notre métier, mais la difficulté d'accomplir des manifestations ou les attentes du consommateur sont respectées en utilisant de manière raisonnée ces outils sera pour notre part beaucoup plus professionnel et respectable. C'est un métier que l'on pense facile mais qui est ingrat. Déplacement, horaires, contraintes techniques sont la croix de bataille d'un quotidien rythmé par les imprévus et je pense réellement que nous pouvons adapter un secteur et perpétuel mouvement pour lui donner dans le marketing une place de choix auprès des annonceurs, qui attendent justement un perpétuel renouveau. Un renouveau qui peut donc être dangereux par ces nouvelles technologies car comme exprimé par Madame Dussault :

Si les objets connectés servent au départ à la communication avec les amis, les proches, ils sont aussi devenus des objets à tout faire au point que pour certains, ils sont devenus une sorte de complément de la personne, presque une partie du corps qui fait exister.

Et derrière cet appui constant sur l'image, il y a souvent un trou et quand ce soutien vacille, certains sujets peuvent se trouver sans recours. Nombreuses sont ces catastrophes subjectives qui peuvent mener à des tentatives de suicide.

Le terme d'addiction est également entré dans le domaine de la pathologie. Jusqu'alors, cela ne recouvrait que des questions de dépendances à l'alcool et aux drogues. Le rapport aux

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objets connecté est entré dans le domaine du soin et est reconnu comme une pathologie. (Isabelle Dussault, 2017)

Une pathologie que nous savons est dangereuse et parfois tueuse à travers la solitude ou l'oubli de soi à travers un soi virtuelle. Le cerveau humain est une complexité à laquelle nous ne pouvons parfois faire face, mais malgré tout nous somme conscient de créer des destructeurs et par conséquent de créer notre perte. L'être humain dans une des question exprimée est je disais sociable par nature, mais ou mettons-nous ces limites émanent de la sociabilité, est-on réellement sociable à travers des machines, un ordinateur avec des chats et autres outils nous permettant de communiquer. Cette sociabilité qui devient une nouvelle forme d'échanges, ou les personnes se rencontrent d'abord en virtuel qu'en réel et ou des robots écouterons nos pleurs sera-t-elle une nouvelle ère de l'humain. Le raisonnement est poussé à l'extrême pour démontrer qu'à travers nos métiers nous devons nous concerter sur une certaine idée d'épouser les technologies, mais en outre nous devons d'abord avoir un regard objectif sur cette question et non pas suivre de manière insensée aux modes proposées. Etonné serait le mot idéal des résultats de ce questionnaires qui regroupent toutes âges et tous milieux sociaux et qui pourtant est unanime à dire que l'échange humain reste central dans leurs intérêts et leurs priorités, et que la plupart des attentes d'un évènement n'est finalement pas ce fameux « waouh » mais précisément se retrouver pour partager une expérience, qu'elle soit exceptionnelle ou plus simplement nouvelle. Comme nous exprime Madame Deslandes, sa pensée et son raisonnement lui font dire que :

« Je ne suis personnellement pas fan du tous des événements digitaux, j'ai en effet se réel besoin d'humanité et ma satisfaction client passera par la parole et non par des statistiques et des données récupères. Les jeunes sont de plus en plus derrières leurs portable dans la vie courante je trouve donc que créer des événements c'est aussi la possibilité de donner du lien social, du partage tout simplement. L'événementiel permet de redonner des valeurs profondes parfois égarées au cours du temps. » (Amandine Deslandes, 2017)

Nous avons donc au cours de cette étude cherché à comprendre ce qu'attendait réellement le consommateur vis-à-vis de notre domaine d'activité. Non pas que nous pensons tous de la même manière, mais nous avons cherché à savoir ce qu'une majorité pensait et surtout essayer de regrouper les argumentaires pour donner l'opportunité de développer l'événementiel de demain. L'évènementiel de demain qui devra s'inscrire dans la société

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actuelle qui est mouvante et très volatile. Nous aurons donc deux objectifs principaux pour répondre à ceux-ci. Tout d'abord vendre nos produits et nos services car certes ces recherches s'axaient sur le fait de savoir si la digitalisation était une opportunité ou une menace pour notre domaine mais nous n'oublions évidemment pas le but central d'un évènement qui reste la plupart du temps un élément marketing ou financier et qui doit par conséquent ne pas oublier sa base qui se relie à celle-ci dans la plupart des cas. Dans un second temps l'objectif sera donc de s'inscrire dans la continuité et de promouvoir une clé d'entrée à énormément d'opportunités pour les entreprises, qu'elles soient sociales, digitales ou promotionnelles, l'événementiel à un rôle à jouer dans la société et c'est un plaisir de pouvoir en faire sa description à travers un argumentaire parfois décliné des réalités. L'événementiel à travers ses problématiques sera donc demain dans le marketing un choix évident, et les professionnels de l'évènementiel le décrivent aisément :

« Tout le monde désormais commence ou fait de l'événementiel... Je pense que pour des grosses entreprises ne pas faire d'événementiel se résume à mourir à petit feu car c'est ce que les gens attendant de nous, plus seulement des produits mais une gamme de proposition annexes pour venir en magasin et apprécier la marque. »

« A nous de trouver ce juste milieu pour évoluer et grandir ensemble vers des schémas d'événementiel encore inconnu et de nous adapter pour répondre aux besoins de partage et aux valeurs humaines des personnes qui ont parfois tendances à s'égarer dans un monde de plus en plus clivé et dans lequel la connexion n'aide je pense pas toujours à se rapprocher. » (Amandine Deslandes, 2017).

Vous l'aurez compris l'événementiel digitale malgré ses défauts et ses vices obtient un avenir certain pour notre futur, notre monde de plus en plus connecté ne s'arrêtera pas là et permettra surement à l'homme s'il n'y est déjà de rentrer dans une nouvelle génération et un renouvellement qui fera le plus grand bien je n'en doute pas. Pourtant des questionnements sont légitimement liées à notre évolution et je ne pense pas être le seul à remettre en question l'utilisation accrue des objets connectés et la banalisation d'objets passant du statut d'outils au statut indispensable pour l'homme. Comment ferons-nous demain si tout cela disparaissait et que nous devions repartir de zéro, je ne sais pas, mais une chose est sur l'homme n'a jamais été aussi constructif que regroupé et évoluant de manière collective, ce qui nous a apporté des évolutions majeures de notre civilisation. Qu'on l'utilise comme outils ou comme point

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d'ancrage, la technologie fait désormais partie intégrante de nos vies et je n'ai aucun doute sur le fait que l'humain s'y coordonne, mais nous devons pas oublier notre rôle et nos valeurs profondes qui ont permis de pérenniser un secteur qui a connu des hauts et des bas. Nous avons donc pour rôle de partager des moments conviviaux et hors du commun, mettre en place des manifestation privée ou publiques qui rendent une grandeur d'âme à notre société. Je n'aurais pas la prétention de dire quel mode adopter pour plaire à son public, car l'avis reste subjectif et les demandes très diverses, cela étant à travers ces analyses, une question reste au coeur de mes interrogations. L'éternel renouveau primé par les utilisateurs ainsi que les organisateurs est alors le coeur de nos débats, devons-nous mettre en avant un renouveau déjà présent partout dans notre société à travers le digital, et par conséquence à t-il réellement l'allure et l'ampleur de ce renouveau attendu, ou devons justement nous axer sur une ligne directrice qui nous emmènerai vers l'idée de se dire que le réel renouveau se trouve justement dans ce que nous connaissions avant, et qui tend à disparaitre ?

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Glossaire

Un casque de réalité virtuelle : Aussi appelé visiocasque, est un dispositif d'affichage qui permet à la personne qui le porte de vivre une expérience sensorielle dans un monde virtuel numérique. Porté sur la tête, le casque, ou masque, installe un écran devant chaque oeil et s'accompagne généralement d'une paire d'écouteurs. Il peut s'agir d'écrans de

type LCD (cristaux liquides) ou Oled (diodes électroluminescentes organiques).
Deux lentilles situées dans l'axe des yeux servent à augmenter le champ visuel. Les écrans sont positionnés sur le plan focal des lentilles afin que l'image soit projetée à l'infini.

La communication 360 ° : désigne le principe d'une communication qui mobilise tous les points de contact avec le consommateur. La notion de communication 360 O s'est notamment développée ou renouvelée avec le développement et la variété des supports numériques (Internet, mobiles).

Le marketing one to one : une pratique qui consiste à individualiser les actions de promotion et de communication marketing en fonction des attentes et du profil de chaque client ou prospect. A chaque individu doit correspondre une action ou une offre particulière,

éventuellement unique.
Le marketing one to one va au-delà d'une simple personnalisation nominative de la communication et ses pratiques s'enrichissent dans la durée par la relation d'apprentissage.

La domotique : L'ensemble des techniques de l'électronique, de physique du bâtiment, d'automatisme, de l'informatique et des télécommunications utilisées dans les bâtiments, plus ou moins « interopérables » et permettant de centraliser le contrôle des différents systèmes et sous-systèmes de la maison et de l'entreprise (chauffage, volets roulants, porte de garage, portail d'entrée, prises électriques, etc.). La domotique vise à apporter des solutions techniques pour répondre aux besoins de confort (gestion d'énergie, optimisation de l'éclairage et du chauffage), de sécurité (alarme) et de communication (commandes à distance, signaux visuels ou sonores, etc.) que l'on peut retrouver dans les maisons, les hôtels, les lieux publics, etc.

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La responsabilité sociétale (ou sociale) des entreprises (RSE) : la prise en compte par celles-ci, sur une base volontaire, des préoccupations sociales et environnementales dans leurs activités et dans leurs interactions avec les autres acteurs, appelés "parties prenantes".

Low-tech : L'anglicisme low-tech ou basse technologie, par opposition à high-tech, est attribué à des techniques apparemment simples, économiques et populaires. Elles peuvent faire appel au recyclage de machines récemment tombées en désuétude. La revendication de l'usage des low-tech témoigne de la volonté de s'opposer aux modes technologiques, considérées comme mercantiles, avilissantes et déraisonnables écologiquement. À cet égard, les low-tech affichent le plus souvent un contenu en énergie grise plus faible que celui des high-techs.

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Bibliographie et Sitographie

Code : Nom Initiale du Prénom (Année). Titre de l'ouvrage : sous-titre. Lieu de publication.

-Perkins.W 2003. L'Evénementiel, une communication sans limite... ou presque : Expériences, principes et réflexions, Histoire d'être.

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Annexes

Questions du questionnaire quantitatif (135 réponses) :

Lien du questionnaire :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfMS0441ow6Rl8BcnJ4wgwfFsFiyUiDWhTvQ mmTGG1SlbNJog/viewform?usp=sf_link

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Questionnaires qualitatifs :

-Interview d'une professionnelle de l'événementiel :

Amandine Deslandes - Responsable Communication et événementiel du Décathlon Village de Bordeaux-Mérignac.

1 - Pouvez-vous tout d'abord vous présenter, ainsi que votre métier ?

Bonjour, je m'appelle Amandine Deslandes et j'ai 30 ans. Je suis rentré au sein de l'entreprise Décathlon en 2009 et je suis passé responsable de la communication et de l'événementiel du Village de Mérignac il y a maintenant 6 ans, c'était en Novembre 2011.

Je ne suis pas rentré à Décathlon pour cela au début mais mon projet professionnel était en total adéquation avec le poste qui se présentait à moi, j'ai donc fais le choix de l'accepter.

Au niveau de ma formation étudiante j'ai fait un master en management du sport accès vers l'événementiel sportif qui m'a toujours passionné, en effet j'ai effectué plusieurs stages dans ce domaine comme « Tous au golf » ou encore « La rando raid » organisée par SFR.

Mon métier consiste donc à faire vivre le site ou je travaille et à proposer aux visiteurs diverses activités, j'ai l'objectif ainsi que la mission d'attirer du monde sur notre village grâce à un choix diversifié de propositions sportives, la plupart du temps gratuite, ce qui est à dénoté. Décathlon à des valeur profondes auxquelles j`adhère et qui sont de donner envie aux personnes de faire du sport, aider les gens à se dépasser mais également se remettre sur les bons rails de la vie comme lorsqu'on organise des partenariats avec des associations de jeunes en réinsertions. J'ai vraiment l'objectif de donner du plaisir aux personnes venant sur notre site, et c'est ce qui m'épanouie au quotidien.

2 - Personnellement qu'elle est votre spécialité événementiel et pourquoi avoir fait ce choix ? Ma spécialiste est clairement le sport, j'ai effectué mes études là-dedans et passé la quasi-totalité de ma carrière professionnelle dans ce milieu. Je suis quelqu'un qui à cette mentalité de ne jamais rien lâcher et le sport correspond totalement à ma personnalité. D'autres types d'événements ou de métier comme wedding planer pourraient me plaire,

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je ne suis pas fermé à d'autres perspectives d'évolution, mais il est sûr que le domaine sportif restera important dans ma vie. Tout de même travaillé pour des sociétés qui ont uniquement un but commercial pourrait m'intéresser également, mais c'est sûr que les valeurs de Décathlon pour lequel je travaille depuis 8 ans me sont évidemment chères.

J'ai donc choisi le sport également pour transmettre des valeurs et ce côté relationnel avec le client qu'on retrouve dans l'échange. L'événementiel est un secteur où vous êtes en perpétuel contact et ou vous prenez du plaisir au quotidien, c'est bien évidemment pour ça que ce métier me plait.

3 - Que représente un événement pour vous ?

Un événement est quelque chose de dynamique, on travaille longtemps dans l'ombre pour peu de temps dans le réel mais on ne reste jamais derrière son bureau, on a tout le temps des rendez-vous, des sorties, des rebondissements et c'est ça qui me plait en évènementiel. On a une grosse notion de fruit du travail, de voir le résultat et d'être satisfait de voir tout son travail se réalisé.

4 - Quelle est la finalité d'un événement pour votre magasin en externe ?

Bien évidemment un évènement reste du marketing, c'est donc forcément à but commercial en tout cas quand vous travaillez dans une entreprise privée. Pour autant comme dit précédemment on a également un plaisir personnel, comme l'entreprise qui à travers cette communication a pour but de donner du plaisir à son client, c'est donc essentiel. Le client doit se dire que dans notre entreprise il se passe c'est chose, c'est vivant et par conséquent va avoir envie de revenir plus tard. C'est donc une double face entre le métier ou les chiffres et les résultats sont attendus, mis aussi ce côté plaisant et sociabilisant.

5 - Les événements internes se passe sous quelle forme, s'il y en a ?

Il y en a oui pour créer de la cohésion interne et également transmettre nos valeurs entre collaborateurs. On utilise notre savoir-faire tout d'abord au service des clients qui est le coeur de notre métier, mais il est à noter que les collaborateurs font vivre et animent ce côté commercial. Malgré tout il manque parfois de cohésion à grande échelle pour pouvoir réunir tout le monde, malgré tout Décathlon ou je travaille impulse une bonne dynamique en interne, surtout au niveau des évènement sportifs vous vous en doutez

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bien. Il ne faut donc pas hésiter en tant que personne à solliciter ses collègues pour organiser quelques choses et créer de la cohésion et de l'amusement également au travail.

6 - Faites-vous parfois appel à des agences événementielles pour des prestations et pourquoi ? Oui bien sûr que parfois je dois sous-traiter des demandes, que cela soit avec des entreprises, des associations, etc. Il faut avoir de la différenciation pour proposer au public un choix plus large et cela passe aussi par l'événementiel. Je pense que nous avons un grand savoir-faire mais il nous prendrait trop de temps de tout gérer nous-même, c'est pour cela que des partenariats ou des associations sont les bienvenues. Il est plus rentable également de louer pour un événement que de stocker le matériel pendant des années, avec la dégradation etc.

7 - Sur quels critères les choisissez-vous ?

Le premier critère qui est je pense universelle reste le prix. Evidemment nous ne pouvons pas nous permettre en tant que grande société de ne pas faire d'appels d'offres c'est pour cela qu'il nous est obligatoire de proposer au minimum trois devis. Les bons prestataires sont forcément privilégiés, c'est un échange permanent de bons services pour faire les bons comptes. Notre marque impose ses règles et les prestataires doivent obligatoirement s'y adapter, nous avons une force de persuasion importante.

8 - Avez-vous connu une baisse du budget alloué à l'événementiel ?

Nous avons divers moyens de fonctionnement, dans le premier cas le magasin nous rémunère pour faire des prestations et les organiser à sa place, du fait que ce ne soit pas son coeur de métier cet échange est intéressant. Nous avons aussi notre propre budget au niveau de la France qui nous alloue des financements pour organiser tout au long de l'année des événements et faire vivre notre site. Le budget n'a personnellement pas baissé, il est similaire depuis maintenant plusieurs années, nous nous orientons vers l'expérience client donc forcément celui-ci va je pense augmenter dans les années à venir.

9 - Selon vous l'événementiel est indispensable à la réussite de votre entreprise, et des entreprises en règle générale ?

Tout le monde désormais commence ou fait de l'événementiel, nous avons été précurseur du fait que nous privilégions toujours nos clients, et leur avis. Je pense que pour des grosses entreprises ne pas faire d'événementiel se résume à mourir à petit feu car c'est ce que les gens attendant de nous, plus seulement des produits mais une gamme de proposition annexes pour venir en magasin et apprécier la marque.

10 - Comment jugez-vous la réussite de votre événement (les critères de satisfaction) pour votre client et pour votre magasin ?

Plusieurs critères me paraissent évident comme le nombre de participants, le respect du budget alloué, le nombre de visiteurs et spectateurs mais qui n'ont pas forcement participé, la satisfaction et le retour client également. Je ne regarde pas trop la presse qui n'est pas forcement intéressé les événements mis en place et qui de ce fait n'en parle pas régulièrement. Nous recherchons cet effet « Waouh » du client, qu'il soit satisfait et qu'il vienne nous voir pour nous remercier d'avoir vécu ce moment.

11 - Avez-vous ressenti un changement du secteur de l'événementiel ces 5/10 dernières années ?

Pas énormément, du fait que nous avons commencé à en faire depuis maintenait longtemps, je parle au niveau personnel mais nous nous améliorons, sans grand changement de fond. La différence que je note est comme dit précédemment que de nombreuse enseigne se dirigent vers ce créneau. Notre niveau qualitatif et quantité c'est améliorer mais un changement notable dans mon secteur d'activités je ne trouve pas forcement. La professionnalisation également est à noter avec désormais des contrats, des diplômées etc.

12 - Comment ce secteur a évolué et trouvez-vous qu'il évolue d'une manière positive ?

Pour mon secteur d'activités je pense que oui, nous avons un savoir-faire qui s'améliorer et de plus en plus de professionnels ce qui fait que ce n'est plus l'événementiel d'avant, moins organisé ou moins structuré. Nous savons ce que nous faisons et sommes prêts à toutes éventualité, ce qui améliore de façon notable nos performances.

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13 - Que pensez-vous de l'événementiel digital ?

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Je ne suis personnellement pas fan du tous des événements digitaux, j'ai en effet se réel besoin d'humanité et ma satisfaction client passera par la parole et non par des statistiques et des données récupères. Les jeunes sont de plus en plus derrières leurs portable dans la vie courante je trouve donc que créer des événements c'est aussi la possibilité de donner du lien social, du partage tout simplement. L'événementiel permet de redonner des valeurs profondes parfois égarées au cours du temps.

14 - Et plus largement de cette connexion de plus en plus présente dans tous les domaines d'activités ?

Je suis attristé de voir le tournant que notre monde prend, toujours derrières des écrans et de plus en plus individualisé. Je suis consciente de pas toujours être à la page mais le digital ça me stimule moins que le papier, les flyers ou autre ? Il en faut évidemment et je ne remets pas en question le fait que notre planète évoluée avec son temps, mais un trop digital peut nous faire perdre ses valeurs qui me sont chères, par conséquent j'ai tendance à m'en méfier

15 - Pensez-vous que cela apporte ou peut nuire à l'événementiel ?

Ce n'est pas une question que cela apporte ou nuise, je pense qu'un événement qui est 100% digital ne sera plus réellement un évènement. Je n'ai pas de nom en tête à donner à cela, mais pour moi ce n'est plus de l'événementiel ou en tout cas ce que cela doit transmettre.

16 - Selon vous quelles sont les attentes des consommateurs vis-à-vis de l'événementiel ?

Cela dépend du secteur et des personnes interrogées, dans mon secteur qui est tournée vers le sport, c'est de découvrir une activité, vivre un moment divertissant et de partage. Pour d'autres événements comme des salons je vois plus le public tourné vers l'informations et la découverte également, c'est mettre en avant les prestations que nous pouvons proposer. Le consommateur a pour moi en tout cas une grande attente de partage et d'interactions, il veut désormais participer.

17 - Imaginons un événement fait uniquement de digital, sans contact humain, comment le définiriez-vous ?

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Comme dit précédemment pour moi cela ne sera pas un évènement, je n'ai pas de mots pour décrire ce mode de fonctionnement mais nous serons vraiment dans une ère évènementiels qui ne m'intéressera plus, ou du moins qui ne me fait en aucun cas rêvé.

18 - Et dans votre vie privée, participez-vous souvent à des événements, et qu'attendez-vous pour votre famille ?

La problématique de l'événementiel c'est qu'elle est souvent payant et en famille il est parfois compliqué de donner un budget pour cela en plus des sortis de loisirs. De plus elle se fait beaucoup le weekend et avec des enfants en bas âge nous n'avons pas forcement le temps de participer à beaucoup d'évènement. Je pense qu'un créneau d'évènementiel ou on pense en priorité à la famille peut être intéressant à développer dans le futur.

19 - Comment voyez-vous objectivement l'avenir de l'événementiel dans les 5 à 10 prochaines années ?

Je reste sur mes positions mais bien sur le partage reste pour moi un chose essentiel dans l'évènementiel. Il pourra permettre de contrer ou de mieux s'adapter à la montée du digital qui prend désormais une ampleur considérable. Je ne trouve pas que l'on soit cohérent car nous critiquons tout le temps les technologies alors que nous en sommes accrocs, il faut donc apprendre à retrouver ses moments ou la technologie n'est plus prioritaire sur le reste. Je pense que ramener l'humain au coeur du projet est la meilleure solution possible.

20 - Les nouvelles technologies sont-elles propices à l'évolution du secteur de l'événementiel en prenant en compte un contexte où les relations humaines reprennent une importance dans un monde de plus en plus connecté ?

Le digital peut amener des choses exceptionnelles comme les lunettes 3D pour les sensations forts, ou encore des simulateurs qui permettrons de vivre des expériences uniques. Pour autant il ne nous faut pas oublier ce côté humain et ces objets doivent rester des outils et non l'attraction principal de notre évènement. Le digital cela rajoute une chose en plus au détriment de tout le reste et cela m'attriste évidement. Personnellement je ne ferai jamais de concession pour le digital, il sera en plus mais je garderai la part réel et humaine toujours plus importante.

Interview d'une psychologue :

Isabelle Dussault - Psychologue libérale ainsi qu'au Centre hospitalier Guillaume Régnier de Rennes

1- Présentez-vous, quel est votre métier et pourquoi l'exercez-vous ?

Je suis psychologue clinicienne, psychanalyste et j'exerce en milieu hospitalier, en psychiatrie adulte. J'ai également une pratique en cabinet privé.

La psychanalyse est pour moi la voie essentielle pour lutter contre l'uniformité et soutenir la singularité, le cas par cas, les solutions subjectives pour trouver à s'inscrire dans le monde de façon viable. La parole, le langage en sont les vecteurs.

2- Que pensez-vous du monde dans lequel on vit ?

3- Que pensez-vous de l'évolution humaine ces dernières décennies ?

5- Et sur le plan sociologique, trouvez-vous que cette société avance dans un sens bon pour la cohérence de l'humain ?

Je pense que le monde actuel n'est plus régi par des références classiques, réglées sur l'imago paternel mais par un rapport à l'objet où la satisfaction et le nombre sont aux commandes et de façon immédiate.

« Le sujet contemporain est un sujet sous la loi du nombre. Elle le rend anonyme et le réduit à l'élément d'une classe, le prive de sa parole et de la responsabilité de son acte. L'émergence du discours scientifique, les révolutions industrielles puis la taylorisation et la financiarisation ont non seulement poussé à la recherche systématique de l'efficacité sur fond de rentabilité, mais ont permis, à partir de données chiffrées et mises en série, de rechercher des régularités, de calculer des tendances, bref, d'exploiter statistiquement les données numérisées de toutes sortes d'ensembles ou de classes...Cette vision statistique de l'humain, où le numérique prétend saisir le vivant, parachève la création d'un homme moyen, normé.... » (Extrait d'un argument préparatoire aux Journées PIPOL de juillet 2017 à Bruxelles) - Martine Coussot).

4- Connaissez-vous les fondements de l'événementiel, pour vous que cela représente-t-il ? Non, finalement, c'est l'occasion de découvrir et d'avoir envie d'en savoir plus.

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6- Peut-on selon vous évoluer de manière cohérente avec les nouvelles technologies ?

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Cohérente je ne sais pas, la subjectivité est à chaque fois une logique en elle-même. Tout dépend donc du rapport de chaque individu à son ordinateur, ses objets. Tout dépend du plus ou moins grand isolement que cela produit et si ce rapport, cet usage reste au service du savoir, de la distraction, du convivial, etc. et non de la pulsion de mort.

7- Avez-vous connu, ou avez-vous un avis sur les personnes souffrant de sur connexion, de dépendances aux nouvelles technologies ?

L'adolescence est un moment de fragilité dans l'existence. L'usage des flux numériques diffusés en continu et en temps réel est très présent aujourd'hui. Il n'y a pas tellement de séparations, de temps de solitude, d'ennui éventuellement. Dans un article, Hélène Bonnaud, psychanalyste, cherche à comprendre, à expliquer la fonction de cette omniprésence de l'image caractéristique de notre époque. Pourquoi beaucoup de jeunes et moins jeunes- filment-ils leur quotidien, voire aussi des passages à l'acte dramatiques, comme leur suicide notamment.

L'image, les vidéos, les selfies deviennent quelque chose de plus réel que la parole nous dit-elle. L'image peut choquer, faire rire, faire pleurer. Elle ne laisse pas indifférent. Plus on montre, plus on existe, ajoute-t-elle. Rester connecté équivaut pour certains sujets fragiles à être l'ultime modalité pour « être là ».

Si les objets connectés servent au départ à la communication avec les amis, les proches, ils sont aussi devenus des objets à tout faire au point que pour certains, ils sont devenus une sorte de complément de la personne, presque une partie du corps qui fait exister.

Et derrière cet appui constant sur l'image, il y a souvent un trou et quand ce soutien vacille, certains sujets peuvent se trouver sans recours. Nombreuses sont ces catastrophes subjectives qui peuvent mener à des tentatives de suicide.

Le terme d'addiction est également entré dans le domaine de la pathologie. Jusqu'alors, cela ne recouvrait que des questions de dépendances à l'alcool et aux drogues. Le rapport aux objets connecté est entré dans le domaine du soin et est reconnu comme une pathologie.

9- Des psychologues sont-ils spécialisés dans le domaine des nouvelles technologies ?

Dans le champ de la psychologie, bien différente de la psychanalyse, certains champs se spécialisent, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle. Je connais moins, mais ils s'occupent d'outils pouvant intervenir dans le domaine de la prise en charge de l'autisme par exemple. C'est toutefois l'idée du conditionnement qui, malgré toutes les

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dénégations, reste au centre. Donc pas de respect fondamental de la position subjective et des constructions qu'un sujet peut élaborer.

Les recherches en intelligence artificielle ont d'autres champs d'application. (Cela rejoint la question 11. Je n'y crois pas, quelques soient les nouveaux liens sociaux que cela produit. Voire la série « Reals Humans », qui propose un point de vue intéressant)

12- Peuvent-elles faire des dégâts dans le monde du travail ?

Du point de vue du soin, oui, je pense (voire également ci-dessus quant aux modalités de prises en charge thérapeutiques) mais aussi dans la mesure où ce « règne de la norme, de l'évaluation, de la quantification » et des « bonnes pratiques » auxquels sont soumis les dispositifs de soins, les institutions donc, tente d'attraper l'humain, le vivant dans des corrélations statistique et des preuves d'efficacité. C'est très présent dans le domaine de la santé mentale. L'idée que le trouble mental peut être traité de la même façon pour tous annule la particularité de chacun. Cela annule également le lien comme outil de soin ! Vidéos à caractère éducatif, sms pour rappeler des rendez-vous, des traitements... Les conséquences impactent certes la qualité du soin, versus patients (les rechutes, passages à l'acte sont nombreux), mais également versus soignants (perte de sens du travail, épuisement dans les tâches d'évaluation, etc. qui éloignent des patients et déresponsabilisent beaucoup le personnel dans sa fonction d'écoute, d'accompagnement, etc.)

16- L'humain est sociable de nature, pensez-vous que cela puisse évoluer au cours des prochaines années ?

C'est un postulat bien optimiste !

La haine est aussi au fondement de l'humain. La politique, récemment, nous en a fourni un aspect exemplaire.

Là aussi, mis au service de la communication, des transmissions de savoir, les nouvelles technologies créent des formes nouvelles de lien, de convivialité.

Cependant activé par la possibilité de tout montrer, par la fascination et la clandestinité, le rapport à l'image propose un accès à l'horreur sans limite.

Le principe du réseau possède une puissance de diffusion qui peut tout faire circuler. Les questions de la vérité, de l'intime, de la culpabilité s'en trouvent modifiées, les esprits, les subjectivités aussi.

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17 - L'impact humain et humaniste de nos relations nous épanouis telle selon vous ? Oui, la rencontre a des effets qui me semble incomparables au hors-corps, hors parole des relations que propose la communication avec les nouvelles technologies. Les relations humaines sont indispensables à l'être humain, elles sont même vitales. L'isolement, la solitude, ont des effets psychiques et physiques sur les personnes.

18-Le marketing ciblé et très personnalisé grâce aux données recueillies par les entreprises représente-t-il un danger pour la société, toujours oppressée par l'offre, plus libre de

penser ?

Ce type de marketing me semble extrêmement intrusif, mais il est difficile qu'il ne suscite pas l'intérêt ! Cela peut influencer nos choix de consommateurs bien sûr, mais je crois que la liberté de penser, le libre-arbitre restent la responsabilité de chacun.

19- Comment voyez-vous l'événement dans le futur ? Surprenant, original et convivial, j'espère !

20- Pour finir : les nouvelles technologies sont-elles propices à l'évolution de l'événementiel, en prenant en compte un contexte où les relations reprennent une importance dans un monde de plus en plus connecté ?

Ces nouvelles technologies offrent une diversité, une originalité et une ampleur intéressante. Elles permettent une créativité inédite.






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle