IV.1.1.2 Répartition des enquêtés
selon les facteurs culturels
A propos de l'analyse faite au tableau 3, il a
été remarqué que les femmes du niveau d'études
primaire étaient plus nombreuses à participer à
l'enquête avec 3592 soit 44,60%. Ce qui s'explique par des
difficultés financières que vivent les habitants de la RDC, suite
à ces difficultés la plupart des habitants scolarisent leurs
enfants jusqu'au niveau de l'école primaire.
Le taux d'analphabétisme est donc resté
élevé à l'instar de beaucoup de pays africains, il est
estimé à 30,3%, dont 17,5% pour les hommes et 42,8% pour les
femmes. On observe une forte disparité entre les Provinces : quatre
Provinces présentent le taux d'analphabétisme en dessous de la
moyenne nationale (30,3%). Il s'agit du Kasaï-Oriental (23,8%), Bas-Congo
(28,2%), dans le Bandundu (28,3%) et du Kasaï-Occidental (28,9%), par
contre six Provinces ont le taux d'analphabétisme supérieur
à la moyenne nationale. Il s'agit du Nord-Kivu (48%), de l'Equateur
(44%), du Sud-Kivu (37,5%), du Katanga (34,8%), de la Province Orientale
(33,9%) et du Maniema (33,9%). La Ville Province de Kinshasa, quant à
elle, a le taux d'analphabétisme le plus bas du pays, soit 9,7%. Pour
l'atteinte de ses objectifs, le sous-secteur de l'éducation non formelle
accuse des faiblesses énormes dues à : - l'insuffisance des
infrastructures pour la prise en charge des apprenants ; - l'insuffisance de
financement alloué à l'AENF; l'insuffisance des supports
pédagogiques et andragogiques (ZinoDiasitua, 2017).
Étant donné qu'une proportion relativement
importante de la population n'a aucun niveau d'instruction (15 % de femmes et 4
% d'hommes) et que dans 29 % des cas pour les femmes et 16 % pour les hommes,
le cycle primaire n'a pas été achevé, il est utile
d'évaluer la capacité à lire de la population afin de
mesurer son degré d'accessibilité à l'information. Pour
obtenir les informations sur le niveau d'alphabétisation des
enquêtés, mises à part les questions posées sur la
dernière classe achevée et le niveau d'instruction atteint par
les enquêtés, on a demandé à ceux qui n'avaient
aucun niveau d'instruction et à ceux qui avaient déclaré
avoir atteint le niveau primaire, de lire une phrase rédigée dans
une des langues officielles, nationales ou locales et préparée
par le Comité Technique. Cinq modalités ont été
retenues : « peut lire une phrase entière », «peut lire
une partie de la phrase », «ne peut pas lire», « pas de
cartesdans la langue de l'enquêté », « aveugle/malvoyant
». Les femmes et les hommes ayant atteint le niveau secondaire ou plus ont
été considérés d'office comme étant
alphabétisés.
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