WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Culture de bambou avec la fédération des associations caféières natives (facn) à  Marmelade: motivations économiques et d?auto-subsistance et contribution au revenu global des exploitations agricoles

( Télécharger le fichier original )
par Anned-Linz SENADIN
UEH/FAMV - Ingénieur-Agronome 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

ANNEXE R : Résultat de l'analyse économétrique sur SPSS pour le type II

ANNEXE S : Résultat de l'analyse économétrique sur SPSS pour le type III

ANNEXE T : Calcul du taux d'auto-consommation des exploitants du premier type ANNEXE U : Calcul du taux d'auto-consommation des exploitants du deuxième type ANNEXE V : Calcul du taux d'auto-consommation des exploitants du troisième type ANNEXE W: Unités de vente et prix des Cultures / produits

ANNEXE X: Carte de la Commune de Marmelade, ses Sections et les Sections Limitrophes.

xv

LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX

Figure 1 : Région critique dans le test de Welch 27

Tableau 1 : Répartition de l'échantillon à l'intérieur des types 24

Tableau 2 : Présentation des résultats des modèles de regression. 38

Tableau 3 : Variations de Q avec Z. pour la première catégorie .. 40

Tableau 4 : Variations de Q avec Z. pour la deuxième catégorie 42

Tableau 5 : Variations de Q avec Z. pour la troisième 43

Tableau 6 : Revenu procuré par le bambou, revenu global et contribution du bambou au

revenu global par catégorie d'exploitations agricoles 45

Tableau 7 : Test de comparaison de moyennes (Test de Welch) 47

I- INTRODUCTION

Haïti est sensible aux catastrophes naturelles de par son relief accidenté, son niveau de déboisement et la violence de ses pluies. Ses ressources naturelles sont sévèrement détériorées par suite de toute une série de facteurs naturels et anthropiques. Les risques d'éboulement et de glissement de terrain se font de plus en plus sentir. L'érosion est le phénomène le plus visible dans le paysage des mornes d'Haïti. Chaque année, entre 20 à 40 millions de tonnes de sol des montagnes sont emportées et des milliers d'hectares de terre dépouillés de leur couche arabe sont rendus improductifs. Le résultat d'un programme de photographie aérienne réalisée en 2002 a montré qu'il ne restait au pays que 1.25% de réserve forestière. Après cette triste information, nous avons bien compris l'épée de Damoclès qui est suspendue sur le pays. En vue de faire face au problème de déboisement sauvage qui menace de détruire le pays, des campagnes de reboisement ont été toujours envisagées par les gouvernements, mais celles-ci n'ont jamais abouti à des solutions réelles.

Compte tenu de ses grandes caractéristiques spécifiques (croissance rapide, grande résistance à la sécheresse, grande capacité de régénération et autres ...) et la situation alarmante dans laquelle se trouve le pays en général et la commune de Marmelade en particulier, le bambou devient une espèce végétale incontournable dans la résolution de la majeure partie de ces problèmes. En effet, par ses multiples utilisations, le bambou reste et demeure un végétal aux potentialités jamais égalées. Il peut apporter sa participation dans tout programme de reboisement sérieux visant à protéger l'environnement et améliorer la vie des cultivateurs. À l'heure actuelle, la commune de Marmelade est le foyer primaire du bambou. Celui-ci est cultivé tant à des fins économiques qu'écologiques au niveau de cette dite commune et ce, grâce à la présence de la FACN dans la zone. Une étude de cette culture devrait donc intéresser la FACN en particulier et les intervenants dans la zone en général dans leur prise de décision.

2

1.1- PROBLÉMATIQUE

Marmelade dans le temps était réputée comme une zone très boisée. Aujourd'hui, on est unanime à reconnaître l'acuité des problèmes liés à la dégradation de l'environnement. Cette dégradation, due en grande partie à la coupe de bois à des fins énergétiques, à la mise en place de cultures annuelles et sarclées en sols très pentus, au passage du cyclone Flora en 1963 et à la chute des cours du café sur le marché mondial, n'est pas sans conséquences sur la vie socio-économique des habitants de ladite zone.

Ainsi, dans l'esprit de remédier à cet état de fait, le Ministère de l'Agriculture, des Ressources Naturelles, et du Développement Rural (MARNDR) conjointement avec le financement des gouvernements haïtien et taïwanais, a mis en place un projet : la Fédération des Associations Caféières Natives (FACN), une fédération d'associations de planteurs dont l'objectif principal est l'appui à la production et à la commercialisation du café et du bambou (LEBELON, 2003). Ainsi, pour promouvoir la production du bambou et faire reculer les cultures annuelles et sarclées qui connaissent une certaine extension dans la zone et qui favorisent l'érosion du sol, la FACN a entrepris au niveau de la commune toute une série d'actions et parmi celles-ci, notons l'encadrement technique des producteurs, la mise en place d'un atelier-école de fabrication de meubles en bambou (lits, tables, chaises, etc.) et d'articles artisanaux (encadrements, plumes, pots à fleurs, cache-pots, timbales, etc.), l'installation d'une usine de fabrication de meubles en bambou, l'augmentation du prix du bambou qui est passé de 5 gourdes la tige à environ 350 gourdes la douzaine entre 2002 et 2006.

Grâce à ce projet, le bambou qui était abandonné à lui-même dans le milieu commence à se répandre dans la commune au niveau des exploitations agricoles, mais, à première vue, pas assez quand on considère les efforts de la FACN dans la promotion de cette culture. En effet, on a l'impression que les agriculteurs manifestent beaucoup plus d'intérêt pour les cultures sarclées que pour la culture du bambou sur leurs exploitations et même sur celles où le café est la culture dominante. Quand on connaît les avantages offerts par la FACN dans la promotion de la culture du bambou et le grand pouvoir d'adaptation de cette culture à des conditions défavorables aux autres cultures, on se demande, quelle est la quantité de bambous plantée avec la FACN dans les différentes

3

catégories d'exploitations agricoles ? Cette quantité de bambous plantée avec la FACN est-elle liée à des facteurs économiques (autres sources de revenu, revenu procuré par le bambou) ou aux besoins d'auto-subsistance des exploitants ou aux deux ? Le bambou contribue t-il beaucoup plus au revenu global d'un type d'exploitations agricoles que d'un autre ? Voilà autant d'interrogations qui s'imposent face à cette problématique.

Ainsi, notre étude se donne pour objectif d'apporter des éléments de réponse à ces interrogations et permettra, entre autres, de mettre à la disposition des intervenants dans la zone des données nécessaires à la compréhension des choix des agriculteurs, laquelle compréhension guidera la FACN dans l'atteinte de ses objectifs.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams