I.1.13.2. Route secondaire (bretelle)
Selon la FA0 (2003), elle permet l'accès à
chaque zone d'exploitation, avec une durée de fréquentation
limitée, ne demandant qu'un standard de construction simple. Dans la
majorité des cas, les parcs de chargement sont répartis le long
de ces routes. Leur planification et construction préalable est un
prérequis fondamental pour diminuer les distances de débardage et
réduire la surface perturbée par le réseau de lignes
d'extraction (routes et pistes de débardage). La figure 1.1
présente le profile transversal d'une route en terrain plat.
Figure 1.1 : Exemple de
profil transversal d'une route en terrain plat (ATIBT, 2017)
I.1.13.3. Abattage contrôlé
Technique de travail employée pour couper un arbre sur
pied, qui permet d'orienter la chute afin de garantir une
sécurité maximale pour l'opérateur, d'éviter des
dégâts aux arbres voisins, de récupérer un maximum
de bois d'oeuvre à la base de l'arbre, et de faciliter son extraction
(FAO, 2003).
I.1.13.4. Arbre d'avenir
Arbre d'une essence commerciale et de diamètre
inférieur au DME/ADM que l'on préserve lors d'une
opération de récolte, pour qu'il fasse ensuite partie du
peuplement à exploiter au prochain cycle (FAO, 2003).
I.1.13.5. Débardage
Opération consistant à transporter des grumes ou
billes du lieu d'abattage au dépôt transitoire, au moyen de treuil
et traînage par des tracteurs à roues ou à chenilles (FAO,
2003). On distingue un premier et un second débardage.
I.1.13.6. Débusquage
Opération effectuée par des tracteurs à
chenilles qui préparent le terrain et la grume pour le débardage,
ayant pour but de rendre la grume accessible pour le débardeur et de
faciliter son extraction (FAO, 2003). S'il est employé excessivement ou
par du personnel non formé, le débusquage peut causer des
dégâts considérables au peuplement résiduel. Par
conséquent, le débusquage soigneux semble la clef d'une
exploitation à faible impact dans la région.
I.1.13.7. Egobelage
Opération qui consiste à supprimer les
contreforts d'un arbre avant abattage. Cette pratique est fortement
recommandée afin d'effectuer l'abattage contrôlé et
maximiser la récupération de bois d'oeuvre à la base du
tronc (FAO, 2003).
I.1.13.8. Piste de débardage
Piste sur laquelle sont traînées les grumes ou
les billes (FAO, 2003).
I.2. Présentation des
référentiels
I.2.1. Présentation du
Code FAO
Depuis le dernier sommet mondial sur le développement
durable organisé en 2002 à Johannesburg, plusieurs initiatives
pour renforcer les institutions forestières et réadapter les
législations ont été entreprises permettant la mise en
place des systèmes normatifs pour régler l'exploitation
forestière. C'est ainsi que le document intitulé « Code
régional d'exploitation forestière à faible impact dans
les forêts denses et humides d'Afrique Centrale et de l'Ouest » a
été élaboré dans le cadre du projet «
Aménagement durable des forêts dans les pays africains de l'ACP
» effectué par le département des forêts de la FAO en
partenariat avec la communauté européenne de 2000 à 2003.
Ce code se fonde sur le principe « qu'il est possible d'exploiter les
forêts tropicales selon les méthodes qui en préservent la
pérennité » et en limitant sensiblement les impacts
négatifs. Ce document de 13 chapitres aborde entre autre les grands
principes de gestion durable, l'ensemble de la planification avant
exploitation, les opérations d'exploitation proprement dite en
forêt, les opérations post exploitations, les conditions de
gestion de la faune, les mesures d'hygiène et de sécurité,
la formation du personnel, les opérations de contrôle et de
suivi-évaluation et termine par les relations avec les populations
locales. Dans ce code, l'accent a été mis sur l'exploitation
forestière proprement dite. Ceci se justifie en ces termes « Si
l'exploitation proprement dite (la récolte) a été
privilégié dans le présent ouvrage, c'est parce qu'il
s'agit de l'aspect de la foresterie industrielle qui motive le plus souvent de
griefs concernant les dommages causés à l'environnement par les
activités de foresterie, en particulier dans les pays en
développement » (Djomou ,2007).
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