CHAPITRE IV : DISCUSSION
Ce travail parle sur la : « Prévalence
des parasitoses intestinales chez les enfants de 3 à 12 ans. Cas du
Camps des assistants ». C'est une étude descriptive
transversale, allant du26 aout au 10 septembre 2021 avec un
échantillonnage de convenance de 100 échantillons des selles des
enfants de 3-12 ans. Les analyses parasitologiques se sont faites au
Laboratoire d'application de l'ISTM/L'SHI. La limite de l'étude en est
que nous ne savons pas avec précision si les enfants
enquêtés étaient déparasités avec les
antiparasitaires avant notre étude.
Les résultats trouvés montrent qu'il y avait 46
enfants (46%) de sexe masculin et 54 enfants (54%) de sexe
féminin ;beaucoup plus âgés de 3-6 ans et suivi
presque dans les mêmes proportions de ceux âgés de 7-9
à 27% et 10-12 ans à 29%. L'âge moyen était de 7,2
#177; 3,1 ans.
La fréquence des parasitoses intestinales était
de 9%. Mais, 90% des selles étaient négatives. Dans les 9
échantillons positifs, les oeufs d'Ascaris lombricoïdes ont
été observés à 77,8% (7 cas), suivi d'oeufs
Trichuris trichiura et larves Ankylostoma duodenale avec respectivement 11,1%
(1 cas) chacun.MUFUNGA NGALALA Nicolas (2018) avait trouvé chez les
enfants de 0 à 12 ans au quartier Kassapa la fréquence des
parasitoses de 14%, avec Ascaris lombricoïdes à 57% et Schistosoma
mansoni à 43% (MUFUNGA NGALALA Nicolas, 2018).KABASELE
MUNEKAYI (2016) au quartier KASUNGAMI la fréquence des parasitoses
à 59,1%. Comme parasites, Ascaris lombricoïdes à 27, 3%,
suivi de l'amibe à 18,2% ; suivi de Schistosoma mansoni à
6,8% et de Giardia lamblia à 6,8% (KABASELE MUNEKAYI,
2016).SANA EL-Fadeli et Col (2015) avaient trouvé la
prévalence globale de 2,8% chez les enfants d'âge scolaire
dans une région rurale de Marrakech au Maroc. La répartition des
parasites intestinaux détectés dans les échantillons de
selles a été comme suit : 14 (15,6%) pour Giardia
intestinalis, 4 (4,4%) pour Ascaris lombricoïdes, 3 (3,3%) pour
Trichomonas hominis, hymenolepis nana et l'entamoebabutschlii (SANA
EL-Fadeli et Col, 2015).Serge NIMO NGBABO (2009), dans son travail de
fin de cycle en science Biomédicale portant
sur : « prévalence des parasitoses intestinales au
CS BOYOMA au cours du premier semestre de l'an 2008 » dans la
province de KISANGANI en RDC. Avait trouvé une prévalence globale
des parasitoses intestinales de 62%. Ses résultats
révélaient que : l'Ankylostome était le parasite le
plus fréquemment rencontré (32,4%), Entamoeba histolytica
(18,4%), Ascaris lombricoïdes (10,7%), Stronguloidesstercotalis (8,2%),
Trichuris Trichiura (7,5%), Trichomonas intestinalis (1,1%) et
enfinEnterobusvermicularis (0,2%) (NIMO NGBABO, 2009).
La répartition des parasites observés selon
l'âgeavait montré que les oeufs d'Ascaris lombricoïdes ont
été observés beaucoup plus chez les enfants de 10-12 ans
à 44,4%. Les oeufs de Trichuris trichiura et larves d'Ankylostoma
duodenale avaient été signalés chez les enfants de 3-6 ans
à 11,1% (1 cas). Par contre selon le sexe, les oeufs d'Ascaris
lombricoïdes ont été observés
presqu'équilibrés dans les deux sexes, à 44,4% chez le
sexe féminin et 33,3%) chez le sexe masculin. Les oeufs de Trichuris
trichiura et larves d'Ankylostoma duodenale avaient respectivement 11,1% (1
cas) chacun et avaient été signalés chez tous les deux
sexes à 11,1% (1cas) chacun.KABASELE MUNEKAYI (2016) avait trouvé
par à l'âge que la tranche (5-15 ans) était plus
touchée avec 6 cas soit 23,1% et selon le sexe, c'est le sexe
féminin qui était en tête avec 14 cas soit 53,8% et
masculin avec 12 cas soit 46,2% (KABASELE MUNEKAYI,
2016).MUFUNGA NGALALA Nicolas (2018) avait trouvé que
l'infestation avait noté que le sexe masculin semble plus
élevé que celle notée pour le sexe féminin avec un
taux respectif de 57,5% et 51,2%. Les enfants âgés de 4 à 6
ans ont l'indice d'infestation le plus élevé (MUFUNGA
NGALALA Nicolas, 2018).
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