B.P :2012 KISANGANI
FACULTE DE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
RENOUVELABLES
DEPARTEMENT D'AMENAGEMENT DES
ECOSYSTEMES
ATTITUDE ET PRATIQUE DE LA POPULATION LOCALE FACE
AUX DEGATS CAUSES PAR LES ANIMAUX PROTEGES DE LA RESERVE DE FAUNE A OKAPI
A EPULU (ITURI, R.D.C)
Par
Jacques MIDUANDULE MAMU
Mémoire de Licence
Présenté en vue de l'obtention du grade de
licencié en Aménagement des écosystèmes.
Promoteur : Prof. Dr Nicaise AMUNDALA DRAZO Encadreur : CT. Jean
BAKONDONGAMA BABAPENE
ANNÉE ACADÉMIQUE 2019- 2020
Ed CT Jea N t
EPIGRAPHE
« On ne lance pas la pierre là où
on a conservé sa calebasse ». Proverbe camerounais
DEDICACE
A vous chers parents Papa Christophe MAMU MABU et Maman Fane
MUSTAPHA
BONA.
II
Nous dédions ce travail.
REMERCIEMENTS
III
A l'issue de ce travail qui assure la jonction entre notre
fruit scientifique de la Licence en Aménagement des
écosystèmes forestiers, qu'il nous soit permis de rendre
grâce à l'Eternel Dieu, notre créateur pour tout ce qu'il
ne cesse d'accorder à notre famille.
A vous nos très chers parents Christophe MAMU MABU et
mère Fane MUSTAPHA, sans oublier nôtre marâtre Lucie
MIZELEDI pour l'affection et l'encadrement que vous n'avez cessé de nous
témoigner.
Le mérite revient en premier lieu au Prof. Dr Nicaise
AMUNDALA DRAZO, directeur de ce mémoire, Professeur à la
Faculté des Sciences de l'Université de Kisangani, RDC et chef de
Département d'Ecologie et Gestion des Ressources Animales. Il a
accepté de diriger ce travail en dépit de son agenda
académique et administratif très chargé. Son
expérience et ses conseils, nous ont été très
bénéfiques. Nous lui exprimons toute notre gratitude et
reconnaissance.
Et aussi, au CT Jean BAKONDONGAMA BABAPENE, Encadreur de ce
mémoire. Qu'il trouve à travers ces lignes notre reconnaissance
pour son encadrement scientifique de qualité et les sages conseils qui
ont permis de finaliser cette oeuvre.
Nos remerciements vont aussi tout droit à l'endroit des
Autorités Académiques de l'Université de Kisangani pour
avoir accepté que la formation en gestion des ressources naturelles
renouvelable, ait lieu au sein de leur institution. Nous leur adressons notre
sincère reconnaissance.
Nous remercions infiniment le Directeur Chef de Site monsieur
Tomes, ainsi que le Directeur de Département de la recherche et
monitoring, Mr Jacob de RFO/Station Epulu pour leurs soutiens matériels
et leur encadrement moral pendant notre séjour de collecte des
données.
A la grande famille Christophe MAMU MABU et à notre
chérie Noura GIMIDE NYERAMBI.
Que Papa Augustin TUNGASA, Cément MBOLIHUNDO,
Jean-Pierre BAGUDEKIA, Emanuel GAMBOLIPAY, tante Joséphine INOPAY, tante
Germaine GINIKUMU. Qu'ils trouvent ici notre sincère reconnaissance.
Sans oublier nos oncles Kamis BONA, Mustapha BONA et nos grands-parents
MUSTAPHA, Emanuel MBOLIGIHE, nous leur disons merci.
iv
Nos sentiments de gratitude s'adressent également
à tous nos soeurs et frères. Nous pensons personnellement
à Antoinette ANIABIDA, Honoré NGBANGALA, Elvire NAMAMU, Nicolas
TUNGASA, Albert GAMBOLIPAY, Bienvenue, John VUNDU, Jean Paul NGBAMALAYO,
Pierrette NAKUMUKO, Anita NOKANGBA. Qu'ils acceptent l'expression de notre
gratitude pour leurs soutiens tant matériel que moral, sans oublier les
regrettés, notre grand-mère Hélène ANIABIDA et
notre oncle paternel ANIKODIE.
Que les camarades de promotion, combattants de lutte de la
Faculté de Gestion de Ressources Naturelles Renouvelables qui ont
partagé avec nous des moments de « stress et de patience »
trouvent ici l'expression de nos sentiments d'amitié pour leur
contribution à la réalisation de ce travail.
Nos sentiments de gratitude s'adressent également
à tous nos frères de l'Intendance Générale /Unikis,
Dieudonné ANIKEYO, David BABOLANGBA, Crispin BAWETE, Richard NGESILANI,
Trésor KUBELANI, Honoré MIGBIAKUMBA, John LOLLIS, Richard
TAMBWADA, Bibiane MBOLILENGBE, MONDO, François GININGAKPIO, Gloire
à Dieu MASWA, Emanuel GANIKO. Nous leur adressons notre sincère
reconnaissance.
Merci à vous tous dont les noms ne sont pas
mentionnés, nous restons très reconnaissants envers chacun de
vous.
Jacques MIDUANDULE MAMU
V
RESUME
Cette étude est une contribution à la
connaissance d'attitudes et pratiques qu'adopte la population locale face aux
dégâts que leurs causent les animaux protégés de la
Réserve de faune à Okapi (RFO) dans la province d'Ituri, en RDC.
Le but de ce travail est de promouvoir la cohabitation pacifique entre les
communautés riveraines à la Réserve de faune à
Okapi et le staff de la réserve pour une gestion intégrée
de conflits et la conservation participative de la biodiversité.
Les données de cette étude ont été
collectées à travers un questionnaire d'enquête
préétabli et administré à 110 personnes dont 75
membres de la communauté locale et 35 agents de l'ICCN et ses
partenaires dans la RFO. L'interview semi-structurée interactive
était conduite dans une seule localité (Epulu) pour la population
locale et à la station administrative d'Epulu pour les agents de l'ICCN
et ses partenaires.
L'étude a révélé parmi les
dégâts causés à la population locale, il y a la
destruction des champs (35%), 89 personnes parlent des morts d'hommes (32, 4%)
et 89 personnes parlent de la consommation d'animaux domestiques (32, 4%).
Les singes (30,8% de dégâts),
l'éléphant (27,2%), l'okapi (23,9%) et le léopard (17,
8%).sont impliqués dans les dégâts. Les cultures les plus
touchées sont ; le manioc, le maïs, le riz, les haricots, la banane
; tandis que pour l'élevage, ce sont les chèvres, les volailles.
Les dégâts sur le bétail sont essentiellement causés
par les léopards et qui s'attaquent également à
l'homme.
Les stratégies suivantes sont adoptées par les
paysans pour faire face à ces attaques, il s'agit :
- de refoulement des bêtes par des cris et bruits
assourdissant en battant des écorces d'arbre, du tambour ou des bidons
vides (40,7%);
- d'usage des chiens et présence de feu non loin des
champs (33,8%),
- dressage des épouvantails dont les mouvements font des
bruits (25,3%.)
Les dédommagements réalisés par l'ICCN
(45,5%) ont remis en confiance des paysans riverains de la RFO. Enfin, une des
mesures durables souhaitées par les communautés locales restent
le développement des activités alternatives et
génératrices des revenus.
vi
Mots clés : RFO, attitude de la
population, menace, animaux protégés, Epulu.
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