WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Relations entre la permittivité relative et les paramètres de compactage.


par Cheikh Diallo Diene
Université de Thies - Master ingénieurde conception 2018
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.4.2 Sondes

Beaucoup de chercheurs ont travaillé avec un système de deux tiges en parallèle reliées à un câble coaxial, sans convertisseur d'impédance (exemple de Jacobsen et al. 1993).

Nadler et al. (1991) ont montré que dans un terreau limoneux les résultats des essais avec les sondes à trois tiges étaient semblables à ceux à deux tiges. Ils ont découvert que les sondes à trois tiges sont préférables car il y a moins de réflexions parasites de tension. La trace TDR est bien définie.

Il est important de noter que la précision de la méthode TDR diminue avec la longueur du câble, ce problème est surtout remarqué dans le cas des meures in-situ, où les câbles peuvent atteindre et même dépasser 50 mètres (Look, 1995) (Figure 5).

D'après Kelly et al. (1995) dans les sols très mouillés et de forte salinité, l'impulsion électromagnétique est amortie avant d'être réfléchie, donc il est nécessaire d'utiliser des sondes courtes. Toutes les recherches effectuées utilisent des espacements des tiges comprises entre 0.7 cm et 5.1 cm. Un espacement plus court des tiges, rend les réflexions aux extrémités de la sonde un peu plus marquées dans l'eau et dans les sols mouillés.

Les sondes à trois tiges donnent de bonnes réflexions pour des longueurs de câbles inferieure à 10m. Pour des essais en laboratoire, il est préférable d'utiliser des câbles de faible longueur pour le travail avec des petites sondes. Durant ces dernières années, la méthode TDR a attiré l'attention de plusieurs chercheurs dans le domaine du sol, de forêt, de l'environnement etc...pour les mesures de la teneur en eau et la conductivité électriques (exemple : Topp et al.).

Figure 5 : Sondes TDR (Look, 1995)

La longueur de la sonde peut être limitée par le type de sol. En effet, une forte teneur en eau et un fort taux de salinité entrainent une forte conductivité du milieu, ce qui donne naissance à une importante dissipation d'énergie de l'onde avant qu'elle ne soit réfléchie : ce qui a amené les chercheurs à utiliser des sondes plus courtes. La longueur de la sonde est dictée par l'appareil utilisé (bande de fréquence, temps de montée) et par le bruit introduit par la sonde, les connections et le câble (Figure 6).

Projet de Fin d'Etudes d'Ingénieur de Conception Cheikh Diallo DIENE

UFR SI

14

Figure 6 : Permittivité diélectrique pour différentes longueurs de sondes (Topp et al. 1980)

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand