2.1.2. Sociologie du développement
La sociologie du développementest une branche de la
sociologie qui s'appuie sur les processus de développement social et
économiques. Cette dernière place ces processus en regard de ses
impacts sur la société (communauté, village, ville, pays
ou région). Le terme "sociologie du développement" est plus
courant dans la littérature en anglais qu'il ne l'est en
français. La sociologie du développement se trouve à la
croisée des chemins de l'histoire, de l'anthropologie et de la science
politique. Cette sociologie s'efforce de s`inscrire dans le sciage du
développement durable ou transhistorique qui est le développement
qui satisfait les besoins de la génération actuelle sans priver
les générations futures de la possibilité de satisfaire
leurs propres besoins. Cette branche de sociologie trouve son caractère
scientifique par l'apport des éminents sociologues. Dans une vision
holiste et évolutionniste (DURKHEIM, 1893), dans ce sens l'auteur met en
exergue l'unité des individus dans un système productif social et
économique cherchant à faire intégrer les nouveaux
arrivants que de se combattre mutuellement. Les actions guidées par une
rationalité prennent une importance croissante au fil de
l'évolution (WEBER, 1905). Ce qu'explique l'auteur est dans la
durée du temps les valeurs amènent les individus à
émerger. La sociologie du développement se trouve quelques fois
en opposition qui est celle de critiquer le développement ou d'en faire
sa promotion. La fonction de critique s'aperçoit à travers
l'opinion des auteurs sur les agents exogènes du développement
dans les pays du tiers monde ou les collectivités (communes). Par contre
elle en fait la promotion lorsque rend compte de l'évolution, de
transformation (des communes, collectivités) à partir des forces
endogènes. La sociologie du développement met l'accent sur la
dépendance des pays du tiers monde vis-à-vis des pays
industrialisés dits les pays du Nord. Dans notre étude la
sociologie du développement renvoie à la participation des
acteurs locaux dans les différentes activités (agricoles,
agropastorales, etc.) en vue du développement socioéconomique de
leur commune. Ce développement s'explique aussi par les rapports sociaux
qu'entretiennent les acteurs : les bourgeois et prolétaires (MARX,
1867) dans le système productif.
2.1.3. Sociologie de l'environnement
La sociologie de l'environnement étudie les relations
réciproques qu'entretiennent les sociétés et leurs
milieux. Il envisage d`une part l'influence des sociétés sur
l'environnement, et d'autre part l'influence de l'environnement sur les
sociétés. Ce domaine de la sociologie environnementale
émerge dès 1970 comme courant sociologique. Elle s'est
vuémergée à la suite du rapport (MEADOWS, 1972). Ce
rapport fait état de l'impact des usages de l'acteur son environnement
en le dégradant. Considéré comme les fondateurs de cette
sous-branche de la sociologie les sociologues (DUNLAP et CATTON, 1978).
L'apport de la sociologie environnementale est d'évaluer cet impact et
de la réduire. Car la survie d'un individu dépend de son milieu
naturel. La sociologie de l'environnement se heurte au paradigme durkheimien de
l'autonomie, qui considère que la sociologie doit analyser les faits
sociaux. A travers le paradigme de l'exceptionnalisme humain (RILEY, 1978) les
auteurs parviennent à tenir compte de l'influence des contraintes
environnementales sur les phénomènes sociaux. Ainsi certains
travaux de SIMMEL peuvent être classer dans cette sous branche de la
sociologie par des réflexions sur les interactions entre
phénomènes naturels et sociaux lesquelles caractérisent la
question contemporaine de l`environnement. En considérant les apports
conceptuels du sociologue allemand, notamment à travers son approche des
formes sociales, de l`espace, mais encore de la nature, il est clair que la
pensée de Simmel peut étayer certains développements de la
sociologie de l`environnement. Les travaux de Simmel ont influencé les
deux principaux courants fondateurs de la sociologie de l`environnement
à savoir l`écologie humaine étasunienne et la morphologie
sociale française (BOUDE, 2008). Pour Boude en
retraçant l`apport cognitif et socio-historique de Simmel pour la
sociologie de l`environnement, tout cela contribue à actualiser les
études simmeliennes tout en favorisant l`institutionnalisation de la
sociologie de l`environnement.
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