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Evaluation du commerce extérieur dans un panel des pays limitrophes de la RDC de 2013 à  2018


par Germain BYAOMBE MIHALI
Institut Supérieur de Commerce de Goma - Licence 2020
  

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I.2 LE COMMERCE EXTÉRIEUR

Il regroupe toutes les activités liées aux importations et aux exportations d'un pays. On peut y inclure les différentes stades des opérations d'import-export : étude pays, prospection, négociation, vente logistique, transport,... 32(*)

Le solde du commerce extérieur est la différence entre valeur des exports et imports entre deux pays (ou deux zones). Il peut être relatif à un produit ou à l'ensemble des échanges de produits (biens et services). Le rapport entre ces deux valeurs est appelé taux de couverture33(*).

Le taux de couverture34(*) : est un ratio utilisé en économie, il vise à ramener le solde de la balance des transactions courantes (balances commerciales) + la balance invisible (concerne la somme des revenus, services et transferts courants déclarés), à un pourcentage. C'est donc un indicateur mesurant l'indépendance d'un État, il peut être spécifiqueà une marchandise ou global.

Il sied à savoir si :

· Le taux est < à 100 ; la balance est déficitaire et on dit que le solde est négatif

· Le taux est = 100 ; la balance est équilibrée et on parle que le solde est nul

· Le taux est > à 100 ; la balance est excédentaire et le solde de la balance commercial est positif.

Le taux d'ouverture35(*) : est un ratio dans une économie qui mesure la place que tient le reste du monde (RDM) dans l'économie du pays ou le niveau de la contrainte extérieure et s'évalue par des multiples éléments significatifs et informatifs du degré d'échange d'une économie avec le reste du monde.

Si le taux est faible(moins de 30%) c'est-à-dire que le pays a une économie intravertie; si le taux est fort(plus de 30%), le pays a une économie extravertie c'est-à-dire plus le taux augmente, plus l'économie s'ouvre à l'extérieur.

Le solde de la balance commerciale36(*) est ladifférence entre les imports et exports des biens et services dans une économie pendant une période ou encore le solde commerciale. Elle est un élément de la comptabilité nationale qui répertorie et résume ses exports et imports des biens et services marchands. Un bien marchands peut être un bien manufacturé, matièrespremières, produits agricoles, voyage, tourisme, prestations, des sociétés de services, etc.

Une balance positive signifie que le pays exporte plus qu'il importe et là on parle de l'excèdent commercial ou balance excédentaire. Quand elle est négative on parle du déficit commercial.

D'une façon passagère nous citons les facteurs qui influencent la balance commerciale dont nous citons : le taux de change (fixe : le taux ne peut alors être modifié que par une décision de dévaluation ou réévaluation de cet État ou soit flottant : déterminé à chaque transactions par l'équilibre entre l'offre et la demande sur les marchés de changes), compétitivité des entreprises (sur les marches nationales et internationales), barrière non tarifaire à la douane, traité de libre-échange (intégration régionale, sous régionale et mondiale), droit de douane, délocalisation des entreprises nationales (la multinationalisation des entreprises), etc.37(*)

La politique du commerce extérieur ou la politique commerciale est constituée de l'ensemble de moyens dont dispose un État pour orienter les flux d'échanges d'un pays avec l'étranger. Dans la panoplie des instruments utilisables, on distingue des droits de douanes des autres obstacles, le type de politique choisi et la nature des moyens mis en oeuvre dépendent d'une organisation institutionnelle qui diffère selon les pays38(*).

Même si les théories de l'échange international mettent en avant les avantages du libre-échange intégral pour tous les partenaires, les pouvoirs publics ne renoncent jamais complétement à protéger leurs activités nationales, ni à aider les industries d'exportation. Ces interventionsétatiques trouvent des justifications dans certaines analyses économiques, celles-ci mettent en lumière les gains que peut percevoir un pays placé dans des situations différentes de celle que supposent les théories du libre-échange. De ce fait, la politique commerciale d'un pays résulte bien souvent de stratégies de compromis entre la volonté d'isoler certaines activités nationales des effets de la concurrence externe et la nécessité de tempérer les velléités interventionnistes des partenaires.

Pour atténuer l'impact de la concurrence extérieure, les gouvernements prélèvent des droits sur le commerce. Des régimesdérogatoires peuvent être prévus pour favoriser le développement de certaines activités et régions. En principe, lorsqu'un pays fait partie de l'OMC, les mêmes droits sont appliqués à tous les partenaires et résultent d'accords négociés multilatéralement. De plus, tous les États dressent des obstacles non tarifaires et certains manipulent le taux de change.

Les objectifs du commerce extérieur39(*) sont multiples dont nous citons :

· Acquérir les matières premières et les produits manufacturés dont un pays manque et, parfois même, se procurer des services (notamment assurances et frets) ;

· Accroitre la concurrence et rendre plus précaires ou plus difficiles les ententes entres producteurs ;

· Écouler les excédents de la production nationale ;

· Tendre à une meilleure division internationale du travail.

En fait, d'autres considérations entrent en jeu, dont la plus importante est la nécessité de payer les imports, soit les marchandises, or, soit en devises étrangères ; c'est ainsi, pour se procurer des biens qu'il produit en quantités insuffisantes, mais dont l'utilité lui apparait comme moins urgente ; c'est ainsi, également qu'un pays peut se trouver obligé d'importer des produits dont il ne manque pas, pour pouvoir payer les marchandises, généralement des matières premières dont il a besoin la tendance à s'industrialiser des pays sous-développés tend à modifier la nature d'un certain commerce international consistant en un mouvement d'échanges des produits manufacturés exportés par les pays industrialisés contre les matières premières extraites des pays qui étaient encore récemment colonisés.

Le commerce extérieurs'insère dans un mouvement de plus en plus large de relations économiques internationales et financières, parmi lesquelles figurent les mouvements de fonds (en vue d'un placement rémunérateur ou à la recherche de sécurité), lesprêts que les pays pauvres afin de pouvoir leur vendre.

* 32 www.universalis.fr, le 04 novembre 2019 à 15h20

* 33 Ibid.

* 34 Dictionnaire économique et financier, p. 1320

* 35 P. SENZIRA, Macroéconomie, cours inédit, ISC/Goma, 2020

* 36 Michael Parkin, Robin Bade, et Benoît Carmichael, Introduction à la Macroéconomie moderne, 4e édition, PEARSON, France, 24 juin 2010, p. 526

* 37 www.google.com, consulté le 05 novembre 2019 à 14h45

* 38 www.universalis.fr consulté le 04 octobre 2019 à 15h20

* 39 Le Larousse 3 volumes en couleur, librairie Larousse, Canada, tome 1, 1970, p 697

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams