Objectifs spécifiques
- Déterminer la séroprévalence du VHC
parmi les diabétiques de Bukavu et la proportion des diabétiques
VHC positifs et VHC négatifs ;
- Comparer les paramètres sociodémographiques,
les antécédents, la durée du diabète et les
données cliniques parmi les diabétiques VHC positifs et VHC
négatifs.
Subdivision du travail
Le présent travail comporte quatre chapitres :
- Chapitre I. Revue de la littérature ;
- Chapitre II. Matériel et méthodes
- Chapitre III. Résultats
- Chapitre IV. Discussion
Chapitre I. REVUE DE LA
LITTERATURE
1.1. HEPATITE C
1.1.1. Introduction
L'hépatite C est une maladie infectieuse
fréquemment transmissible par le sang due au virus de
l'hépatite C (VHC ou HCV en anglais), qui s'attaque au foie.
L'infection se caractérise par une inflammation du foie
(l'hépatite) qui est souvent asymptomatique, mais qui peut
évoluer vers une hépatite chronique et plus tard une cirrhose
(fibrose cicatricielle du foie) et un cancer du foie. [6]
1.1.2. Caractéristiques
virologiques
Le virus de l'hépatite C a été identifie
en 1989. L'intégralité du génome virale a
été clonée et la comparaison avec les autres
séquences virales connues a permis de classer le VHC au sein de la
famille des flaviviridae qui se compose de trois genres :
- Les Flavivirus, responsables d'arboviroses,
- Les Pestivirus, qui sont pathologiques uniquement chez
l'animal
- Le VHC (virus de l'hépatite C), qui est le seul
membre connu du genre Hepacivirus.
C'est un virus à ARN, monocaténaire,
linéaire de polarité positive, dote de cadre de lecture unique.
L'extrême variabilité génétique du génome
virale est la seconde caractéristique essentielle du VHC. Elle est la
conséquence de l'absence de système de correction des erreurs de
réplications de l'ARN polymérase virale. Il existe six
génotypes principaux et une centaine de sous-types du VHC.
1.1.3. Diagnostic positif
1.1.3.1. Biologie
1.1.3.1.1. Tests biochimiques
Le dosage des enzymes hépatiques (transaminases ALAT et
ASAT, gamma GT, phosphatases alcalines, bilirubine totale), donne une
indication sur la fonction hépatique et aide au diagnostic et au suivi
des hépatites lors de l'hépatite aigüe, les transaminases
s'élèvent avant l'apparition des symptômes. Le pic des
transaminases est le plus souvent supérieur à 10 fois la normale.
Au cours de l'infection chronique, l'augmentation des transaminases
malgré l'absence de corrélation stricte avec les lésions
histologiques est en faveur d'une maladie évolutive orientant vers un
traitement. En revanche, la normalité des transaminases fait
évoquer une maladie peu ou pas évolutive. Cette normalisation
doit être confirmée par un contrôle mensuel pendant 6 mois.
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