Royaume Maroc
Ministère de la Santé
Institut Supérieur Des Professions
Infirmières Et Des Techniques De Santé -AGADIR
I. Annexe TIZNIT
Mémoire présenté pour l'obtention d'une
licence en soins infirmiers
Section: Infirmier polyvalent
Promotion: 2014-2017
Encadré par:
M.ACHBANI Ahmed
M.ELYAAKOUBI Tayib
Enseignants à L'ISPITS AGADIR-annexe-TIZNIT
Elaboré par:
CHRAIAA Younes
INEKIDENE Mohamed
SIGUE Youssef
Membres du jury:
M.ACHBANI Ahmed
Enseignant à L'ISPITS AGADIR-annexe-TIZNIT
M. ELYAAKOUBI Tayib
Enseignant à L'ISPITS AGADIR-annexe-TIZNIT
Janvier 2017
La louange est à Allah. Nous le louons et implorons son
aide ainsi que son pardon. Nous nous réfugions auprès de lui
contre le mal de nos propres âmes et contre nos mauvaises actions. Nul ne
saurait égarer celui qu'Allah guide ou guider celui qu'Il égare.
Nous attestons que nulle divinité n'est digne d'être adorée
en dehors d'Allah, l'unique et sans associé et nous attestons que
Muhammad est son serviteur et son messager. Puisse Allah lui accorder, ainsi
qu'à toute sa famille et à l'ensemble de ses compagnons, saluts
et abondantes bénédictions.
Dédicaces:
A nos parents:
Chers parents, vos bénédictions, vos conseils et
votre amour seront pour nous la lampe qui illumine le chemin de l'honneur. Nous
sommes reconnaissant de l'effort et tout le sacrifice que vous avez consentis
pour nous élever et assurer notre scolarisation, particulièrement
pour avoir nous accompagné et soutenu le long de notre vie. Nous nous
repentons de tous les manquements au devoir filial et saisis l'occasion pour
solliciter votre pardon, votre agrément et votre
bénédiction.
Puisse Allah le tout puissant te prêter longue vie pour
goutter le fruit de votre labeur. Qu'Allah vous récompense, vous guide
et vous accorde le salut ici-bas et dans l'au-delà.
A nos frères et soeurs :
Pour exprimer tout notre affection fraternelle et
fidèle attachement, courage et persévérance pour demeurer
unis afin de porter haut le flambeau de la famille et faire honneur à
nos parents.
Que Dieu préserve davantage nos liens fraternels !
A nous amis (es) et camarades d'école :
Ce travail est aussi le vôtre. C'est l'occasion pour
nous de vous réaffirmer toute notre affection en témoignage du
temps passé dans la cordialité.
A toutes les personnes qui nous ont présentés de
soutien, d'aide et de faveur du pré ou de loin, durant notre vie
estudiantine, veuillez-vous trouver ici la prouve de notre sincère
confession de vos faveurs.
Remerciement:
A nos chers encadrant : M. Ahmed ACHBANI et M. Tayib
ELYAAKOUBI
C'est un grand honneur que vous nous faites en acceptant
d'encadrer ce travail et cela malgré votre emploi de temps que nous
savions très chargé. Chers Maîtres, vos qualités
toujours appréciées de pédagogue, votre sens
élevé pour le travail bien fait ainsi que le désir profond
de transmettre vos connaissances alliées à une grande
simplicité font de vous des hommes admirables et respectés de
tous. Nous vous prions d'accepter par ce travail cher Maîtres,
l'expression de notre gratitude et de notre profond respect.
A nos cher enseignant M. DIOUANE Lahoucine
Vos qualités toujours appréciées de
pédagogue, votre modestie, votre rigueur scientifique, vos
qualités humaines, ainsi que le désir profond de transmettre vos
connaissances alliées à une grande simplicité font de vous
un homme admirable et respecté de tous.
Aux membres du jury :
C'est un grand honneur pour nous de pouvoir compter sur votre
présence pour être membre de Jury de ce travail. Vous avez
accepté de façon spontanée et courtoise d'honorer cette
soutenance malgré vos multiples occupations. Veuillez trouver ici nos
sentiments de respectueuses considérations.
A nos chers enseignants et membres administratifs de
l'institut :
Veuillez accepter à travers ce travail l'expression de
notre profonde reconnaissance pour votre soutien, votre dévouement et
notamment pour la qualité de votre enseignement le long de notre
carrière.
À tous ceux qui ont contribué au bon
déroulement de ce travail, particulièrement au personnel de
l'unité de soins de Chirurgie.
Table de matières:
Liste des graphiques
........................................................ii
Liste des annexes
...........................................................iii
Résumé...........................................................................
iv
Introduction..................................................................1
La phase conceptuelle
Problématique de
recherche..............................................2
Recension des
écrits.......................................................6
Cadre conceptuel de
l'étude..............................................10
Question de
recherche....................................................10
But de
recherche............................................................10.
La phase méthodologique
Le devis de
recherche....................................................11
Type de
l'étude...........................................................11
Milieu de
l'étude.........................................................11
Définition opérationnelle des
concepts................................11
Population cible et
échantillon..........................................12
Description des méthodes de collecte des
données..................12
Déroulement de collecte des
données..................................13
Le processus d'analyse des
données............................................14
Echéancier de
l'étude....................................................15
Les considérations éthiques
..............................................15
La phase empirique
La phase empirique
......................................................16
La discussion des
résultats ..............................................23
Limites et les forces de l'étude
...........................................14
Les
recommandations ....................................................26
Conclusion
.................................................................27
Les
références..............................................................28
Les annexes
................................................................31
Liste des graphiques:
Graphique n° 1: Répartition des
médecins selon le recueil d'une formation en matière de PEC de
DPO.
Graphique n° 2: Répartition des
médecins selon l'évaluation de la DPO et les outils de mesure.
Graphique n° 3: Répartition des
médecins selon l'adoption d'un protocole de PEC de DPO
Graphique n° 4: Pourcentage des
catégories des antalgiques utilisés par les médecins.
Graphique n° 5: Répartition des
infirmiers selon leur profil
Graphique n° 6: Répartition des
infirmiers selon la formation de base de PEC des DPO
Graphique n° 7: Répartition des
infirmiers selon leur formation continue de PEC des DPO
Graphique n° 8: Répartition des
médecins selon l'évaluation de la DPO et les outils de mesure.
Graphique n° 9: Répartition des
infirmiers selon l'adoption d'un protocole de PEC des DPO
Graphique n° 5: Répartition des
infirmiers selon leur profil
Graphique n° 6: Répartition des
infirmiers selon la formation de base de PEC des DPO
Graphique n° 7: Répartition des
infirmiers selon la formation continue de PEC des DPO
Graphique n° 8: L'évaluation de
la DPO et les échelles utilisées par les infirmiers
Graphique n° 9: Répartition des
infirmiers selon l'adoption d'un protocole de PEC des DPO.
Graphique N° 10: L'intensité de
la DPO en fonction de type de chirurgie.
Graphique n° 11: L'intensité de
la DPO en fonction de l'âge du patient.
Graphique n° 12: Proportion des
patients ayant une anxiété préopératoire.
Graphique n° 13: L'intensité de
la DPO en fonction de l'état d'anxiété
préopératoire.
Graphique n° 14 : Pourcentage des
patients ayant était informés avant l'intervention à
propos de la DPO.
Graphique n° 15:Pourcentage des
patients recevant du traitement contre DPO.
Liste des annexes:
Annexe n° 1: Questionnaire
destiné pour les patients.
Annexe n° 2: Questionnaire
destiné pour les infirmiers.
Annexe n° 3: Questionnaire
destiné pour les médecins.
Annexe n° 4:L'échelle verbale
simple.
Annexe n° 5:Demande d'autorisation de
collecte des données.
II. Résumé:
La douleur postopératoire (DPO) immédiat doit
être considérée comme un effet indésirable et
attendu de la chirurgie, pour cela une attention de plus en plus importante est
portée à sa prise en charge (PEC), bien étudiée
depuis des années et standardisée par des protocoles
multidisciplinaires chez les patients opérés
L'incidence élevée de la DPO au niveau de
l'unité de soins de chirurgie de l'hôpital Hassan I de Tiznit est
notamment due à une insuffisance de sa PEC. Le but de ce travail. Est
d'étudier les facteurs influençant cette PEC. Pour cet effet. Un
questionnaire A été destiné aux infirmiers et les
médecins chirurgiens de l'unité de soins de chirurgie, ainsi les
patients opérés afin d'investiguer cette question.
Il ressort de l'étude que la DPO est fréquente
chez les patients hospitalisés au niveau l'unité de soins de
chirurgie avec des intensités différentes et variables selon
différents facteurs. Les résultats révèlent, un
pourcentage de 80 % des patients n'ont pas reçu d'information
à propos de DPO. Ainsi, que seulement 43 % des patients ont
reçu un traitement antalgique.
Concernent la formation du personnel, la moitié des
médecins ont acquis une formation continue en matière de PEC de
DPO. Par ailleurs un tiers des infirmiers a bénéficié
d'une formation de base et uniquement 11 % a reçu une formation
continue.
En matière de l'évaluation de la DPO, celle-ci
est réalisée par 66 % des médecins et 11 % des
infirmiers. La moitié des médecins adoptent un protocole de PEC
de DPO, confirmé par 56 % des infirmiers déclarant son
respect. Pour les méthodes thérapeutiques utilisées, la
quasi-totalité du personnel agrée qu'il s'agit des
modalités médicamenteuses se basant souvent sur le
Paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiennes.
Cette étude a permis de clarifier l'influence de
certains facteurs sur la PEC de la DPO telle que les types de chirurgie,
l'âge de l'opéré, l'information du patient, la formation du
personnel soignant, l'évaluation de la DPO, la disponibilité des
protocoles de PEC, et les modalités thérapeutiques.
Mots clés: Douleur postopératoire, prise en
charge, facteur
III. Introduction:
La DPO est un phénomène physiologique complexe.
Certaines chirurgies sont plus douloureuses que d'autres, mais aussi
brève soit-elle, la DPO génère le stress et
l'inquiétude et laisse un mauvais souvenir, d'autant plus, quand son
intensité est élevée. Les peurs de ne pas se
réveiller, de souffrir, de l'acte chirurgical et de ses
éventuelles répercussions et complications, augmentent d'une
manière importante la perception de la DPO. Malgré les multiples
propositions formulées sous forme de recommandations et avis d'experts
par les sociétés savantes de nombreux pays, la DPO et sa PEC
représentent des problèmes récurrents de santé
publique.
Dans ce cadre, cette présente étude vise
à décrire les facteurs influençant la PEC de la DPO
immédiat au niveau de l'unité de soins de chirurgie de
l'hôpital HASSAN I de TIZNIT.
Le corps de ce travail comporte trois phases.
La première, est la phase conceptuelle qui commence
par la formulation de la problématique, le but et la question de
recherche, ensuite une recension des écrits qui s'achève par
l'élaboration d'un cadre de référence. Concernant la
deuxième elle s'agit de la phase méthodologique qui décrit
le devis de recherche (échantillon, milieu et lieu de l'étude,
les instruments de collectes des données, et le déroulement de
l'étude), définition opérationnelle des concepts, et les
considérations éthiques. Et enfin, une phase empirique au cours
de laquelle les résultats seront présentés,
analysés et discutés tout en ressortissant les limites et les
forces, et un énoncé des suggestions et des recommandations, dont
un protocole qui pourront servir pour corriger les insuffisances
constatées.
LA PHASE CONCEPTUELLE
Problématique de recherche.
La douleur est une expérience émotionnelle,
personnelle, subjective, de ce fait, difficilement objectivable et mesurable.
L'évaluation de la douleur intégrée au processus de soins
infirmiers contribue à une PEC adaptée et spécifique, qui
s'inscrit dans une approche globale et individualisée de la personne
douloureuse. Une relation de qualité doit s'instaurer où le temps
de recueil des données est un temps entièrement consacré
au patient. (FERNANDEZ, 2002)
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le
nombre d'interventions chirurgicales réalisées chaque
année dans le monde serait de 234millions, soit une intervention pour 25
personnes. Dans les pays industrialisés, la mortalité en lien
avec la chirurgie serait de 0,4 à0,8 % et le taux de complications post
opératoires graves serait de 3 à 16 %; la moitié des
complications est considérée comme évitable. C'est
pourquoi l'OMS a lancé un programme visant à réduire les
taux de complications et décès postopératoires.
(OMS)
La PEC de la DPO est une des cibles privilégiées
que se sont fixées les pouvoirs publics dans leur souci de
développer une médecine de qualité : cette PEC efficace,
de plus en plus réclamée par les patients, s'inscrit parfaitement
dans le schéma d'organisation générale d'une
démarche de qualité au sein des établissements de
santé. Elle doit être considérée dans sa
globalité, faisant intervenir les différents acteurs
évoluant autour du patient (praticiens, personnels de soins) et le
patient lui-même : l'organisation se conçoit tout au long de la
chaîne de soins, dès la consultation initiale (information
écrite et orale lors de la consultation pré anesthésique
voire de la consultation chirurgicale) jusqu'à l'ordonnance de sortie.
(BONNET et Al, 1999).
La DPO est une sensation douloureuse, en rapport avec des
lésions tissulaires créées lors d'une intervention
chirurgicale et qui survient dès la fin de l'opération.
L'intensité de ces douleurs dépend du geste opératoire et
variable en fonction de la sensibilité de l'opéré.
(GUARDELLI, 2010).
L'incidence élevée de la DPO est notamment due
à une insuffisance de sa PEC. D'après une enquête
réalisée en Grande-Bretagne dans le cadre de l'évaluation
de l'incidence de DPO dans les hôpitaux qui disposaient d'un service
spécialisé pour le contrôle de DPO, il y a seulement
50 % des patients présentant une douleur modérée ou
intense, contre 82 % dans les hôpitaux qui ne disposaient pas d'un
service qualifié. (MALKI, 2010)
Aux États-Unis, plus de 80 % des patients qui
subissent une intervention chirurgicale se plaignent de DPO. Parmi ces
patients, 86 % déclarent que la douleur est modérée,
sévère ou extrême. La plupart de ces patients font
état d'une dégradation du contrôle de la douleur
après leur sortie de l'hôpital. (APFELBAUM et All,
2003)
En France, seuls 5 à 20 % des patients ne
souffrent pas après une intervention. Les douleurs peuvent être
importantes lors des 12 à 24 premières heures après
l'intervention, mais généralement elles diminuent en
intensité lors des jours suivants. Et quand ce n'est pas le cas, une PEC
adaptée est nécessaire. (MARTINEZ, 2012).
Un récent audit du type CAP (Connaissances, attitudes,
pratiques), réalisé dans les services de différentes
spécialités chirurgicales et
d'Anesthésie-Réanimation des CHU (Centre hospitalier
universitaire) du grand Tunis et basé sur des questionnaires
adressés à 250 médecins, 300 personnels soignants et 900
opérés montre dans ses résultats une insuffisance de PEC
de la DPO. En effet, 88 % des malades déclarent avoir souffert en
postopératoire avec des douleurs intenses dans 33 % des cas. Dans
58 % des services, il n'y a pas de protocole écrit pour
l'analgésie postopératoire. La surveillance de la douleur n'est
pas systématique et l'évaluation, quand elle est présente,
se limite dans la quasi-totalité à une simple interrogation
verbale. De ce fait, les malades déclarent réclamer plusieurs
fois une intervention thérapeutique avant d'en bénéficier.
Un médecin sur deux affirme ne jamais informer les malades sur la
survenue de DPO ni sur leur intensité. (BEN FADHEL, 2007).
Au Maroc en 1996, deux enquêtes réalisées
auprès de 200 patients opérés dans les CHU de Rabat et
Casablanca ont permis de mettre en exergue les lacunes de la PEC de la douleur
après un acte chirurgical. La prévalence de la DPO est
estimée à 75 %. La majorité (78 %) des
opérés ont souffert en salle de réveil et durant les 24
premières heures postopératoires dans leur chambre. ( NEJMI,
2000)
La DPO provoque ainsi des conséquences diverses sur
l'ensemble de l'organisme de l'opéré : sur son comportement et
son psychisme avec possibilité d'état d'agitation; sur le plan
respiratoire, elle produit une diminution de la capacité vitale par
blocage des muscles thoraciques, une compression abdominale pouvant limiter les
mouvements du diaphragme ; sur le plan circulatoire elle provoque une
perturbation métabolique avec augmentation du débit cardiaque, de
la TA (Tension artérielle) et de la consommation d'oxygène.
À ajouter aussi les perturbations gastro-intestinales, exprimées
par un ralentissement du péristaltisme et l'augmentation du risque
thrombophlébite postopératoire, par retard de la mobilisation et
du lever du patient. (BOCCARD et Al, 2006)
C'est la raison pour laquelle, se voit la gravité de la
DPO et la nécessité de la PEC d'une manière rapide et
efficace, donc il devient urgent d'éduquer l'ensemble des « acteurs
» de santé à une meilleure prise en compte de la douleur,
afin de prévenir l'incidence de DPO (FUZIER et All,2010).
La PEC de la DPO immédiate est multidisciplinaire.
Elle nécessite de nombreux intervenants, tels que le médecin,
l'infirmier, le kinésithérapeute, ou le psychologue. L'infirmier
tient une place importante au sein de cette équipe. En effet, il est de
son rôle de prévenir et d'évaluer la souffrance et la
détresse des patients et de participer à leur soulagement. En
plus de mobilisation de multi capacités de la part de l'infirmier. Elle
nécessite non seulement l'application de son rôle prescrit par la
mise en oeuvre des thérapeutiques médicamenteuses. Mais aussi, il
est de son rôle propre de mettre en place une relation d'aide et de
soutien, en témoignant au patient d'empathie, de présence,
d'écoute et de considération positive, nécessaires
à cette PEC. (FOURCADE et All, 2014).
Le moment est venu de changer les attitudes, qui restent trop
figées vis-à-vis de la douleur et plus encore vis-à-vis de
la souffrance. L'introduction d'une «culture antidouleur» au sein des
pratiques et des exercices nécessite le changement des comportements de
l'ensemble des professionnels de santé, mais aussi de celui des malades
et de leurs proches. Cela passera de façon inéluctable,
incontournable et obligatoire par la compétence, le rôle, et la
place qu'occupe un des maillons essentiels de la PEC de toutes les douleurs, le
corps infirmier. (MULLER et All,2012).
La connaissance des facteurs prédictifs importants de
la DPO et la consommation d'analgésiques permettra la reconnaissance
précoce des patients à risque. Cela aidera à la
formulation d'un plan approprié pour la gestion efficace de la DPO et
d'assister à la douleur en tenant compte des facteurs
déclenchant. (
ABRISHAMI
et all, 2009)
Au cours des stages au niveau de l'unité de soins de
chirurgie durant les 3ans, le groupe a été
régulièrement interpellé par le nombre des patients
opérés touchés par les DPO et les facteurs
déclenchent de ces douleurs. Ainsi de leurs peines et de leur souffrance
vécues pendant les soins au cours des 24 premiers heurs qui suivent
l'intervention. Ainsi quelques informations apportées par l'entretien
informel, menu au pré de 5 personnes opérées à
propos de la PEC de DPO immédiat, ont appuyé la
préoccupation du groupe.
La présente étude vise à décrire
les facteurs influençant la PEC de DPO immédiat chez les patients
opérés, à l'unité de soins de chirurgie de
l'hôpital Hassan I Tiznit.
Recension des écrits
La DPO et sa PEC représentent des problèmes
récurrents de santé publique. Malgré les multiples
propositions formulées sous forme de recommandations et avis d'experts
par les sociétés savantes de nombreux pays, l'insuffisance
d'analgésie est attestée par plusieurs études. Des efforts
importants ont été consentis, tant sur le plan de la formation
postuniversitaire que par l'arrivée de nouveaux agents et techniques
analgésiques ainsi que par l'implication de nombreuses équipes de
recherche. Une amélioration de l'adéquation des pratiques aux
connaissances est également mise en oeuvre par le biais de programmes
d'amélioration de la qualité dans un certain nombre de
structures, tant en France que dans d'autres pays (BENHAMOU et
All,2008).
Une étude a suggéré que l'on pouvait
prédire au mieux les besoins en morphiniques par l'âge du patient.
L'âge est donc un facteur prédictif important. Pour le sujet
jeune, les techniques disponibles, analgésie balancée et
ALR(Anesthésie locorégionale), doivent permettre de
contrôler la DPO. Chez le sujet âgé, les modifications
anatomiques et physiologiques liées au vieillissement sont susceptibles
de modifier la pharmacocinétique et la pharmacodynamique des
médicaments analgésiques. D'autres facteurs sont également
à prendre en considération: les pathologies associées,
l'alimentation, l'état nutritionnel, l'interaction éventuelle
avec des médicaments. Les patients âgés souffrent depuis de
nombreuses années d'une évaluation insuffisante de leur
intensité douloureuse, d'une limitation significative des prescriptions
antalgiques, dont la fréquence est en général inversement
proportionnelle à l'âge. (FLETCHER, 2008)
Alors que, une recherche en soins infirmiers au sein du centre
hospitalier d'Angoulême et a été réalisée sur
une période de deux mois, de Mars à Avril 1996 sur
l'amélioration de la qualité de la PEC infirmière de la
DPO immédiate « La réapparition de la douleur se fait plus
rapidement chez les patients anxieux et très anxieux puisque 76 %
des anxieux et 75 % des très anxieux ont exprimé leur
maximum de douleur dans les 3 premières heures. On peut donc confirmer
que l'anxiété est un facteur direct d'influente sur DPO».
(GOUYOU et All, 1998).Et dans le même sens, BONNET et all,
en 2012, ont mentionné que les facteurs prédisposant
à cette DPO sévère sont notamment la jeunesse et
l'anxiété ainsi que l'absence de pathologie ou
d'expérience antérieure de la douleur chez ces patients.
D'une autre part LAVAND'HOMME, en 2012 a
déclaré que le type de chirurgie est un facteur de risque majeur
et compréhensible tant en ce qui concerne l'intensité de la DPO
que la consommation d'analgésiques. Les procédures les plus
douloureuses concernent la chirurgie orthopédique prothétique, la
chirurgie thoracique et la chirurgie abdominale incisionnelle.
Ceci est en cours affirmé par LEBLANC et All, en
2014 par leurs déclarations que les mécanismes
associés à la DPO sont complexes. On attribue bien sûr
principalement la DPO à l'incision chirurgicale, celle-ci causant alors
la stimulation directe des nocicepteurs, ainsi qu'à la cascade
inflammatoire suivant le traumatisme tissulaire.
Alors que BELBACHIR et All en 2009 ont
confirmé que l'information du patient a été décrite
comme ayant un impact positif sur la PEC de la DPO. L'information doit
être concrète concernant les modalités de PEC. Des
instructions précises doivent être délivrées sur la
nécessite d'exprimer leur douleur, de ne pas refuser les
analgésiques. Cette information est au mieux délivrée en
consultation pré anesthésique. Dans une enquête
européenne déclarative, l'information préopératoire
sur la DPO est transmise dans 48 % des cas. Dans cette même
enquête, l'information préopératoire sur la DPO est plus
fréquemment délivrée en France avec une fréquence
de 84 %. Cela doit être lié à l'obligation de la
consultation pré anesthésique. Dans l'audit national douleur,
69 % des patients ont mémorisé une information
préopératoire sur la DPO. Il faut noter que dans ce même
audit l'information elle y est essentiellement orale (90 %) et rarement
notée dans le dossier d'anesthésie (18 %). Dans une analyse
par strates, l'information est mieux mémorisée dans le secteur
libéral ou la transmission est faite plus souvent par support
écrit.
Dans la même année MADI-JEBARA et all, en
2009, d'après une enquête nationale a été faite
sur la PEC de la DPO aiguë dans les hôpitaux libanais en mai 2006,
peu d'anesthésistes informent les patients sur les DPO des la
période préopératoire et évaluent la DPO (36 %
seulement des anesthésistes travaillant dans des hôpitaux
universitaires et 21 % dans des hôpitaux non universitaires).
Concernant la formation des professionnels de
santé, FOURCADE et All en 2014 ont s'assuré qu'elle est
présente dans quasiment toutes les démarches
d'amélioration de la qualité pour la PEC de la DPO. La notion
d'infirmière référente de la douleur a été
initialement proposée par N. Rawal et soutenue par la
Conférence de consensus sur la PEC de la DPO de la
SFAR(Société française d'anesthésie et
réanimation) en 1998, puis par la RFE(Réforme de formation des
experts) sur la DPO en 2009. Le principe est de proposer un poste infirmier
transversal impliqué dans la formation des professionnels,
l'organisation du soin et l'évaluation des pratiques. L'information du
patient a été décrite comme ayant un impact positif sur la
PEC de la DPO. L'information doit être concrète concernant les
modalités de PEC. Cette information est au mieux délivrée
en consultation pré anesthésique. L'évaluation de la
douleur est le point central de l'organisation de la PEC de la DPO. Rendre le
symptôme visible par une auto-évaluation chiffrée est un
objectif commun à toutes les publications sur l'amélioration de
la qualité pour la DPO. On recommande l'échelle numérique
et l'EVS(l'échelle verbale simple). L'ÉVA(l'échelle
visuelle analogique) n'apporte pas de plus-value importante. La mesure doit se
faire en préopératoire pour évaluer la possibilité
d'une DPO et commencer l'éducation du patient puis en
postopératoire immédiat en SSPI(Salle de surveillance
post-interventionnelle) et en chirurgie.
Sur le plan d'organisation de la PEC de DPO , Une
enquête a été réalisée sur la PEC de la DPO
à l'Hôpital militaire d'instruction Mohamed V de Rabat a
montrée que Les protocoles de PEC de la douleur, qui doivent permettre
aux professionnels de santé, dans certaines conditions, de mettre en
oeuvre et suivre un traitement antalgique sont, malheureusement, rarement mis
en oeuvre et à jour au niveau de notre structure hospitalière. En
effet, ces protocoles écrits, qui ont le mérite de codi?er la PEC
de la douleur, suscitent la crainte, mal fondée, d'uniformiser les
pratiques et mettent en exergue l'attachement des professionnels à la
culture du verbal au lieu de l'écrit. Il convient ainsi de
procéder en premier à une rédaction de protocoles
d'analgésie et de surveillance par une équipe multidisciplinaire.
Ces protocoles doivent être d'utilisation simple,
actualisés d'une façon périodique et présente en
permanence sur tous les sites. (MAKRAM et all ,2003)
Pour ANAES en 1997 l'évaluation de la DPO et
de l'efficacité thérapeutique est indispensable, car pour un
patient et une chirurgie donnés, il est impossible de prédire le
niveau de la douleur perçue et la consommation en antalgique.
L'évaluation de DPO repose sur la bonne connaissance et l'utilisation
adéquate des divers de mesure. Les méthodes unidimensionnelles
ont l'avantage d'être simples, rapides, faciles à l'utilisation et
validées. Parmi elles, l'EVS à quatre niveaux est
également une méthode fiable pour l'évaluation de la DPO
aiguë.
La douleur est un phénomène subjectif.
L'estimation de l'intensité de la douleur s'effectue de manière
optimale à l'aide d'ÉVA, ou de sa version verbale,
l'échelle de cotation verbale. La reconnaissance et la quantification de
la douleur constituent une étape primordiale dans l'instauration d'un
système de lutte contre la DPO. La cotation de la douleur peut
également aider à évaluer la mise en place de
stratégies thérapeutiques et surveiller l'efficacité de
différents protocoles analgésiques. La PEC
préopératoire peut intégrer l'évaluation des
antécédents médicaux en termes de douleur et d'utilisation
des ÉVA et EVS afin de familiariser les patients à leur
utilisation. (CHUNG, 2000).
L'EVS est une échelle ordinale, habituellement
constituée par 4 catégories ordonnées de descripteurs
verbaux. Chacun est rattaché à un score allant de 0 à 3.
Cette méthode est simple, facilement compréhensible,
réservée aux patients ayant une faible capacité
d'abstraction. (NAVEZ et All, 2003).
Une fois évaluée, la DPO sera
contrôlée par les médicaments administrés en
différents paliers, L'OMS a établi une échelle pour
l'utilisation des antalgiques. Elle classe la douleur selon trois paliers :
Douleur légère (Palier I) on utilise les
antalgiques périphériques qui peuvent être associés
ou non à des thérapeutiques adjuvants. (PARACÉTAMOL,
A.I.N.S)
Douleur légère à modérée
(Palier II) dans ce cas on utilise des opiacés faibles associés
ou non à des antalgiques périphériques et/ou à des
adjuvants. (NEFOPAM)
Douleur modérée à sévère
(Palier III) on utilise des antalgiques centraux (morphiniques) associés
ou non à des antalgiques opiacés ou à des adjuvants
(OMS, 1986)
La recension des écrits ci-dessus permet de
déduire que les facteurs (L'âge du patient,
l'anxiété préopératoire, l'information du patient,
la formation du personnel, le traitement, l'évaluation de la DPO, et le
type de chirurgie) peuvent influencer la PEC de la DPO immédiat. Ces
derniers vont constituer le cadre de référence de la
présente étude.
Cadre de référence:
le cadre de référence de cette étude est
un cadre conceptuel, il découle de la recension des écrits.cette
dernière met en évidence l'interférence des
différents éléments qui peuvent influencer la PEC de la
DPO immédiat. Ces facteurs retenus dans le cadre de
référence constituent le but de l'étude :
Figure n°1: Cadre conceptuel de la
présente recherche, issu de la recension des
écrits.
L'anxiété préopératoire
La formation du personnel
La PEC de DPO
L'âge du patient
Traitement
L'information du patient
L'évaluation de la DPO
Type de chirurgie
Le but de recherche :
Décrire les facteurs influençant la PEC de la
DPO immédiat au niveau de l'unité de soins de chirurgie de
l'hôpital HASSAN I de TIZNIT.
Question de recherche :
Quels sont les facteurs influençant la PEC de la DPO
immédiat au niveau de l'unité de soins de chirurgie de
l'hôpital HASSAN I de TIZNIT?
LA PHASE MÉTHODOLOGIQUE
Devis de recherche
Type de l'étude :
Il s'agit d'une étude descriptive, quantitative, qui
vise à décrire les facteurs influençant la PEC de la DPO
immédiate au niveau de l'unité de soins de chirurgie de
l'hôpital HASSAN I de TIZNIT.
Milieu de l'étude :
Cette étude a été réalisée
au niveau de l'unité de soins de chirurgie de l'hôpital HASSAN I
de TIZNIT.
Les critères de choix:
L'unité de soins de chirurgie, est le milieu convenable
choisie pour la collecte des données de cette étude, suite aux
critères suivants: Lieu d'hospitalisation des patients dans la
période postopératoire immédiat, en plus de collaboration,
accessibilité et disponibilité du personnel exerçant dans
cette unité de soins.
Définition des concepts :
La douleur: Selon l'International Association
for the Study of Pain, la douleur se définit comme « une
expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,
liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle
ou décrite en des termes évoquant une telle lésion »
(International Association for the Study of Pain, 1994)
La douleur postopératoire: est une
sensation douloureuse, en rapport avec des lésions tissulaires
créées lors d'une intervention chirurgicale et qui survient
dès la fin de l'opération. (GUARDELLI, 2010)
La période postopératoire
immédiat: La période postopératoire
immédiat couvre les 24 premières heures après la chirurgie
et inclut le temps pendant lequel le patient reste dans l'unité de soins
post-interventionnelle. (SAAGER, 2014)
L'anxiété préopératoire:
L'anxiété préopératoire est un malaise
physique et psychologique en lien avec une intervention chirurgicale. Il ne
s'agit pas nécessairement de peurs précises ou
spécifiques, mais plutôt d'une sensation de malaise, une
réaction de stress, qui peu rester confuse ou porter sur
différents aspects de l'hospitalisation. (ANNEQUIN,2010)
Évaluation de la douleur:
L'évaluation de la douleur est l'objectivation de la douleur
d'un patient à l'aide d'un outil adapté à son âge et
à son état. Deux types d'évaluation existent :
l'auto-évaluation (réalisée par le patient
lui-même), l'hétéro évaluation
(réalisée par une tierce personne, le plus souvent
l'infirmière, à l'aide d'un outil adapté). (THIBAULT,
2006)
Échelle verbale simple (EVS): C'est
une échelle d'auto appréciation dans laquelle on retrouve en
général 5 descripteurs ordonnés : pas de douleur, douleur
faible, modérée, intense, extrêmement intense. Le patient
choisit un qualificatif correspondant à l'intensité de sa
douleur. (MULLER et All, 2012)
Échelle visuelle analogique(ÉVA):
Se présente sous la forme d'une ligne horizontale de 100
millimètres, orientée de gauche à droite.
L'extrémité gauche de la ligne est définie par:
«douleur absente» ou «pas de douleur», et
l'extrémité droite par «douleur maximale imaginable».
Le patient répond en traçant une croix sur la ligne, entre les
deux extrémités. La distance entre la position du trait et
l'extrémité «douleur absente» sert d'indice
numérique pour le traitement des données. La mesure s'effectue au
millimètre près en recherche clinique. (BOCCARD et All,
2006)
Population cible et
échantillonnage:
La présente étude inclut:
o Les patients adultes, ayant subi une chirurgie traumato
orthopédique, viscérale, urologique, ORL, sous anesthésie
générale où ALR entre le 26/12/2016 et le 07/01/2017 et
qui sont au nombre de 30 patients(es), et qui sont
recrutés par un échantillonnage accidentel.
o Les infirmiers: exerçants(es) au niveau de
l'unité de soins de chirurgie, avec un recensement de tous les
infirmiers(es) qui sont au nombre de 09 infirmiers.
o Les médecins: exerçants au niveau de
l'unité de soins de chirurgie, avec un recensement de ceux-ci, qui sont
au nombre de 06.médecins.
Critères d'inclusion:
Le groupe de recherche inclut dans ce travail, tous les
patients(es) proposés(es) pour une chirurgie traumato
orthopédique, viscérale, urologique ORL, sous anesthésie
générale ou ALR, les infirmiers(es) et les médecins
travaillants dans l'unité de soins de chirurgie.
Critères d'exclusion:
Ø Toute personne ayant participé au
pré-test du questionnaire.
Ø Opérations chirurgicales effectuées en
urgence.
Ø Les personnes moins de 18 ans
Ø Le chirurgien infantile.
Méthode de collecte des
données:
Les principaux moyens de collecte des données sont :
ü Entretien informel.
ü Trois questionnaires destinés pour chaque
catégorie [patients(es), les infirmiers(es) et les médecins de
l'unité de soins de chirurgie].
ü Utilisation de l'EVS pour l'évaluation de
l'intensité de la DPO chez les patients(es) opérés(es).
Déroulement de la
collecte des données:
La collecte de données a été faite dans
un délai de deux semaines. L'opération s'est commencée par
la distribution des questionnaires aux infirmiers et les médecins, et la
récolte de ces derniers s'effectuent après une semaine. En
parallèle et tout au long de ces deux semaines, les informations ont
été recueillies par un questionnaire muni d'une EVS,
auprès de chaque patient opéré dans l'unité de
soins de chirurgie.
La période de collecte des données débute
le 26 décembre 2016 jusqu'à 07 janvier 2017. Celle-ci a connu de
succès avec un taux de réponse atteint le 100 %.
Le processus d'analyse des
données:
Les données recueillies sont traitées
manuellement et seront présentées à l'aide de Microsoft
Excel.
Échéancier de l'étude:
Dépôt du sujet
|
26/10/2016
|
Validation
|
10/10/2016
|
Finalisation de protocole de recherche
|
19/12/2016
|
Collecte de données
|
Du 26/12/ 2016 au 07 /01/2017
|
Finalisation et révision
|
/01/2017
|
Dépôt du mémoire
|
/01/2017
|
Soutenance
|
/02/2017
|
Considérations éthiques:
Par mesure d'éthique, le groupe a pris en
considération le respect des règles ci-dessous:
Ø L'anonymat et la confidentialité des
informations recueillies à partir des personnes interrogées.
Ø L'obtention d'une autorisation avant l'administration
du questionnaire.
Ø Le respect du secret professionnel ainsi qu'une
présentation claire des objectifs de cette recherche, afin d'obtenir le
consentement de chaque individu.
Ø Les données collectées sont
utilisées uniquement pour des fins de recherche
LA PHASE EMPIRIQUE
Exploitation des résultats des questionnaires
destinés aux médecins:
Les questionnaires sont distribués pour les
médecins recensés, au nombre de 06, avec une participation de
100 %.
La formation du personnel:
Graphique n° 1:Répartition des
médecins selon le recueil d'une formation en matière de PEC de
DPO:
La moitié des médecins ont reçu une
formation en matière de PEC de DPO.
Évaluation de DPO et les outils
utilisés
Graphique n° 2: Répartition des
médecins selon l'évaluation de la DPO et les échelles
utilisées :
Selon ce graphique les médecins se devisent en 3 tiers
égaux de (33 %), un tiers dit qu'il utilise EVS, le deuxième
les deux échelles et le troisième aucune échelle n'est
utilisée.
Traitement de la DPO
Graphique n° 3: Répartition des
médecins selon l'adoption d'un protocole de PEC de DPO:
À partir du graphique la moitié des
médecins adoptent un protocole de PEC de DPO.
Les résultats montrent aussi que le protocole de PEC de
DPO, uniquement 25 % des médecins mentionnent qu'il le respecte.
Graphique n° 4: Pourcentage des
catégories des antalgiques utilisés par les
médecins
La totalité des médecins utilisent le
PARACÉTAMOL et les AINS et agréent que l'analgésie
postopératoire se fait selon l'appréciation de l'état du
patient. En plus qu'ils réévaluent la DPO après
l'administration du traitement, ce qui les permet de confirmé
l'efficacité de l'analgésie prescrite.
Exploitation des résultats des questionnaires
destinés aux infirmiers:
Les questionnaires sont distribués pour les infirmiers
recensés, au nombre de 09, avec une participation de 100 %.
Le profil du personnel infirmier:
Graphique n° 5 : Répartition des
infirmiers selon leur profil:
La figure met en exergue que le personnel infirmier
exerçant au niveau de l'unité de soins de chirurgie, 67 %
d'eux sont des infirmiers diplômés d'état.
La formation du personnel
Graphique n° 6:Répartition des
infirmiers selon la formation de base de PEC des DPO:
À partir du graphique ci-dessus, 67 % des
infirmiers confirment qu'ils n'ont pas eu une formation de base en
matière de la PEC des DPO.
Graphique n° 7 : Répartition des
infirmiers selon la formation continue de PEC des DPO:
Selon ce graphique la proportion de 89 % des infirmiers
n'ont pas bénéficié d'une formation continue en
matière PEC des DPO.
Évaluation de DPO et les échelles
utilisées:
Graphique n° 8: L'évaluation de la DPO
et les échelles utilisées par les infirmiers:
À partir de ce graphique, 89 % des infirmiers
n'évaluent pas la DPO. Alors que le reste (11 %) affirme
l'utilisation de l'EVS.
Protocole de PEC de DPO
Graphique N° 9: Répartition des
infirmiers selon l'adoption d'un protocole de PEC des DPO:
D'après ce graphique 56 % des infirmiers confirment
la présence d'un protocole de PEC, déclarant qu'il est
respecté. Par contre de 44 % ont méconnu son existence.
L'étude révèle aussi que, 78 % des
infirmiers disent qu'ils suivent une seule modalité
thérapeutique, basée sur l'administration des anti-inflammatoires
non stéroïdiennes et le Paracétamol, selon leurs
initiatives. A l'opposé, 22 % des infirmiers se basent sur la
prescription médicale.
Exploitation des résultats des questionnaires
destinés aux patients:
Les questionnaires sont distribués pour les patients
qui constituent un échantillon au nombre de 30.
Répartition des patients selon le type de
chirurgie:
Graphique N° 10: intensité de la DPO
en fonction de type de chirurgie
Ce graphe montre que, un tiers des patients ayant subi une
chirurgie traumatologique, exprime une DPO modérée et un
deuxième réclame qu'elle est intense. Par ailleurs ceux qui de la
chirurgie viscérale, les opérés se divisent en deux
parties égaux, une décrit une DPO intense, l'autre dit qu'elle
est modérée. Alors que la chirurgie ORL, moitié dit que la
DPO est la faible.
Répartition des patients selon l'âge
par rapport à l'intensité de la DPO :
Graphique N° 11: intensité de la DPO en
fonction de l'âge du patient:
Le graphique ci-dessus montre que, (56 %) les patients
âgés de [18-40ans [, présentent du DPO
modérée. Concernant les âgés de [40-60ans [, (42%)
d'eux déclarent qu'il s'agit d'une DPO intense, la même chose pour
les [>60ans] avec un pourcentage de( 56 %).
Répartition des patients selon la
présence de l'anxiété préopératoire et
l'intensité de la DPO
2
Graphique N° 12: Proportion des patients
ayant une anxiété préopératoire:
Ce graphe montre (57 %) des patients sont anxieux,
néanmoins 43 % n'ont pas d'anxiété. Concernant les
cas anxieux, (17 %) ont signalé cela à leurs soignants, par
contre une autre (17 %), leurs anxiété est
détectée par leurs soignants.
Graphique N13 : intensité de la DPO en
fonction de l'état d'anxiété
préopératoire:
D'après ce graphique, pour les patients anxieux,
(47 %). mentionnent une DPO modérée et (35%) ont une DPO
intense. Cependant, 46% du non anxieux ressent une DPO intense, à
coté de 23% exprimant une DPO modérée.
Information du patient avant l'intervention
à propos de la DPO
Graphique N° 14: information des patients avant
l'intervention à propos de la DPO:
Cette figure met en exergue que seulement 20 % des patients
bénéficient, avant l'intervention, des informations à
propos de la DPO. Toutefois la majorité des patients (80 %) n'en ont
aucune information.
Proportion des patients ayant reçu un
traitement contre DPO
Graphique N° 15:Pourcentage des patients
recevant du traitement contre DPO:
ce graphique en secteur souligne que plus la moitié des
patients opérés (57 %) n'a pas reçu de traitement
antalgique, alors que (43 %) l'ont reçu. Les résultats
révèlent également que (62 %) des patients
l'administration du traitement c'était systématique, par contre
(38 %) c'était à la demande, en plus (69 %) d'eux sont
partiellement soulagé, (28 %) sont complètement
soulagé et 8 % pas du tout.
Discussion des résultats récoltés
auprès du personnel:
Après avoir récolté les données
par les questionnaires et les présentées, cette partie sera
consacrée à la discussion des résultats.
Formation du personnel
Les résultats de l'étude menue auprès des
médecins, permettent de déduire que la formation continue en
matière de PEC de DPO, reste insuffisante, du faite que seulement la
moitié du médecins en ont bénéficié. Quant
au corps infirmier questionné, la plupart n'ont aucune formation ni de
base (67 %), ni continue (89 %) en matière de PEC de DPO. Cela
que rebord avec une étude effectuée au CHU Hassan II à
Fès qui affirme que (89%) de ces derniers n'ont pas eu de formation de
base, et la totalité, n'en ont pas la formation continue, concernant la
PEC de DPO. (Fouzi, 2011)
Evaluation du DPO et les outils de
mesure:
Les résultats obtenus à propos de
l'évaluation de DPO, montrent qu'un tiers des médecins, plus
d'une proportion importante de 89 % des infirmiers n'évaluent pas
la DPO. À l'autre part, l'EVS est l'outil le plus utilisé
(33 % des médecins, plus 11 % pour les infirmiers). De plus un
autre pourcentage de (33 %) des médecins, déclarent une
variation d'utilisation des échelles d'évaluation.
Cependant, ces résultats aboutissent à constater
les lacunes soit au niveau de l'évaluation et les outils adoptés
pour sa mesure. Donc c'est difficile d'évaluer la mise en place de
stratégies thérapeutiques et de surveiller l'efficacité de
différents protocoles analgésiques, cité par Chung, en
2000.
Traitement de la DPO
Quant à la méthode d'usage et les types de
médicaments utilisés, tous les médecins disent qu'il se
fait selon leur appréciation de l'état du patient, et que
l'analgésie postopératoire repose sur l'administration des AINS
et le paracétamol. Ce qui permet de déduire que la PEC de DPO
n'est suffisamment assurée; et de façon plus
général, celle-ci ne peut se concevoir que dans le contexte d'une
organisation permettant d'assurer la disponibilité des
médicaments antalgiques, des moyens d'évaluation, et de
surveillance au niveau de service, dite par Qarrot et all, en 201.
Discussion des résultats récoltés
auprès des patients:
Type de chirurgie
D'après les résultats des patients
questionnés, la chirurgie viscérale est en tête, suite
à la nature de la DPO ressentie par la moitié des patients citant
qu'elle est intense, suivi par la traumatologie et approximativement est
similaire avec un tiers disant que la DPO est intense. Et relativement à
ce que rapporte Lavand'homme, en 2012, le type de chirurgie est un
facteur de risque majeur et compréhensible tant en ce qui concerne
l'intensité de la DPO
L'âge des patients:
A l'instar des résultats obtenus, tant que l'âge
s'accroit, l'intensité de la DPO augmente; (i) [18-40[
modéré, (ii) [40-60[ intense (iii) [>60] intense.
C'est-à-dire que l'âge est un facteur prédictif de la DPO.
Tout à fait en harmonie avec le Congrès national
d'anesthésie et de réanimation, en 2008, rapportant que,
chez le sujet âgé, les modifications anatomiques et physiologiques
liées au vieillissement sont susceptibles de modifier la
pharmacocinétique et la pharmacodynamique des médicaments
analgésiques.
L'anxiété
préopératoire:
Pour ce qui concerne l'anxiété, (57 %) des
patients l'ont senti en préopératoire, contre (43 %) qui ont
marqué l'absence de celle-ci. En effet chez les anxieux la DPO
exprimée est modérée avec un pourcentage de (47 %),
en même temps les non anxieux 46(%) d'eux ont une DPO intense.
Malgré cette inversion de place imprévue, cela
garde le même sens de citation de Bonnet et all, en 2012, disant
que l'anxiété est l'un des facteurs prédisposant à
cette DPO.
L'information du patient:
A propos de l'information, est quasi totalement absent, ce
constat est apporté par les résultats qui décrivent que
(80 %) des patients ne reçoivent pas d'information sur la DPO.
Contrairement à Belbachir et All, en 2009 ont
déclaré que l'information du patient a été
décrite comme ayant un impact positif sur la PEC de la DPO.
Traitement de DPO chez les
patients
Ce travail met en évidence que (57%) des patients n'ont
pas reçu de traitement vis-à-vis leurs DPO. Et parlant de ceux
recevant un traitement, un pourcentage de (62%) l'administration est faite
systématiquement. Par conséquence (69%) des patients expriment
qu'ils sont partiellement soulagés, malgré le traitement. Ceci se
conforme aux données révélées de l'étude
faite au CHU de Fès citée déjà ci-dessus, montrant
l'absence de l'analgésie postopératoire chez 87% des cas
questionnés.
Les limites et les points forts de
l'étude
Les limites de l'étude:
Ä La période de la collecte des données n'a
permis pas d'intégrer les patients ayant opérés en
urologie. (aucune opération n'est programmée dans les deux
semaines de la collecte).
Ä Le temps et les moyens limités du fait que la
durée réservée pour la réalisation de ce projet de
fin d'études était restreinte.
Ä La nature du sujet : La majorité de la
littérature traitant les facteurs influençant la PEC de DPO sont
d'origine internationale, rareté des références
nationales.
Les forces de l'étude:
Ä C'est la première étude décrivant les
facteurs influençant la PEC de DPO.
Ä L'étude peut être bien
développée à un niveau supérieur on se basant sur
ces données décortiquées.
Ä Pourcentage des réponses est 100 %.
Les recommandations:
L'information du patient sur la DPO et sur le
déroulement préopératoire du tout l'acte chirurgical est
obligatoire, ainsi que la préparation psychologique des futurs
opérés, doit être systématique.
Les acteurs concernés de la DPO soient,
médecins, infirmiers ou pharmaciens doivent agir dans une
méthodologie d'amélioration continue de la qualité et cela
sera garanti par la participation de l'ensemble du staff soignant dans les
sessions de formation continue, et l'intervention de toute l'équipe
multidisciplinaire dans l'élaboration des procédures et
protocoles standardisés de PEC de la DPO
La stratification d'une stratégie d'analgésie
avant l'intervention chirurgicale basée sur une meilleure connaissance
du terrain du patient, de type de chirurgie, et des phénomènes
péri opératoire est obligatoire, pour prévenir
l'apparition des phénomènes nociceptive et effet
indésirable ainsi de leurs prendre en charge.
L'analgésie multimodale permet une meilleure
utilisation des morphiniques en augmentant leur qualité de prise en
charge ainsi de diminuer leurs éventuels effets indésirables
La création du Comité de lutte contre la douleur
avec un référant de la douleur dans chaque hôpital, qui a
pour mission: l'utilisation rationnelle des divers protocoles
d'analgésie postopératoire, l'évaluation rigoureuse de la
DPO, et l'organisation des activités dans le domaine des DPO.
L'amélioration de la PEC de la DPO sera
complétée, au sein du service de chirurgie, d'où la
nécessité d'inciter le personnel de ce service à
l'utilisation des échelles d'évaluation de la DPO et
procéder au traitement antalgique selon des protocoles
d'analgésie fixés, discutés et réajustés au
sein de chaque équipe soignante.
Renforcer l'étude et la recherche sur la DPO et
l'utilisation des échelles d'évaluation dans les
différents services.
IV. Conclusion :
La PEC DPO est une préoccupation majeure des
équipes soignantes puis qu'après une intervention chirurgicale,
on est extrêmement convaincu que la douleur peut survenir. Mais, on sait
que cette douleur n'est pas inéluctable, elle est
considérée comme un effet indésirable de la chirurgie, de
sorte qu'une bonne maitrise des facteurs influençant cette PEC apparait
comme bénéfice clinique indiscutable.
La formation du personnel, l'information du patient à
propos de la DPO et sa PEC, la disponibilité des médicaments
antalgiques, des moyens d'évaluation au niveau de service, en plus
d'établissement d'un consensus sur les protocoles de prescription et de
surveillance, restent des éléments essentiels dans le
développement et l'amélioration de la PEC de DPO. Surtout la
création d'un comité de lutte contre la douleur paraît
obligatoire, suite à son rôle important dans la mise en place d'un
programme d'assurance qualité de PEC de la DPO comprenant les
éléments cités ci-dessus.
La DPO n'est pas une fatalité, on peut la
prévenir comme on peut la traiter par la mise en route d'une
stratégie de la PEC de haut niveau et multimodale, ainsi qu'une bonne
adaptation des thérapeutiques
Les references:
ABRISHAMI, A & HUI YUN VIVIAN, I. (2009). Predictors of
Postoperative Pain and Analgesic Consumption: A Qualitative Systematic
Review.
http://anesthesiology.pubs.asahq.org/article.aspx?articleid=1924225.consulté
le 13 septembre 2016.
Agence Nationale D'accréditation et D'évaluation en
Santé(ANAES). (12 décembre 1997) .prise en charge de la
douleur postopératoire chez l'adulte et l'enfant.
http://www.donationlousalome.org/IMG/pdf/douleur.pdf.
Consulté le 15 septembre 2016.
ANNEQUIN, D .AMOUROUX, R. ROUSSEAU-SALVADOR, C. (2010).
L'anxiété préopératoire: manifestations
cliniques, évaluation et prévention, Annales médio-
psychologiques.
APFELBAUM, JL. CHEN, C. MEHT, A & GAN, TJ. (2003).
Postoperative pain experience: results from a national survey suggest
postoperative pain continues to be undermanaged. Anesth
analg.97:534-40.
BENHAMOU, D & Viel, E. (2008).Enquête
européenne sur la prise en charge de la douleur et de l'analgésie
postopératoires (PATHOS) : les résultats français.
Annales françaises d'Anesthésie et de Réanimation ;
27 :664-678.
BEN FADHEL, K. (janvier 2007). Prise en charge de la douleur
postopératoire : ou en est-on ? .Journal maghrébin
d'anesthésie-réanimation et de médecine d'urgence vol xiv
- n° 57.
BOCCARD, E. DEYMIER, V& UPSA. (2006). Pratique du
traitement de la douleur.
BONNET, F & AUBRUN, F. (1999) .Attitude pratique pour la
prise en charge de la douleur postopératoire.
http://sfar.org/wp-content/uploads/2015/10/2_SFAR_Attitude_pratique_prise_charge_doul_posto_SFAR_1999.pdf.
Consulté le 16 septembre 2016.
BONNET, A. LAVAND'HOMME, P .REDING, R. DE KOCK, M. (2012).
Postoperative pain trajectories to identify risk of chronic postsurgical
pain in living donors for liver transplantation. Annales françaises
d'Anesthésie et de Réanimation. 30: 945-949.
CHUNG, F. (2000). Analgésie en chirurgie
ambulatoire, MAP AR.
http://www.mapar.org/article/pdf/198/Analg%C3%A9sie%20en%20chirurgie%20ambulatoire.pdf.
(Consulté le 10 septembre 2016).
FAOUZI. A, DR.DERKAOUI. A, Pr. HARRANDOU. M, Pr. KHATOUF, Pr.
KANJAA. N, Service de réanimation, CHU Hassan II- Fès (2011).
Journée de l'AMIAR, Vendredi 27 Janvier 2012- Marrakech.
FERNANDEZ, H. (2002).Le soin infirmier un soutien pour le
patient douloureux, un lien dans la pluridisciplinarité.
FLETCHER, D. (2008). Évaluation et traitement de la
douleur. Congrès national d'anesthésie et de
réanimation organisée par la Société
Française d'anesthésie et de réanimation; p. 777-784.
FLETCHER, D. BELBACHIR, A. (2009). Prise en charge de la
douleur postopératoire : évaluation et amélioration de la
qualité.
http://sofia.medicalistes.org/spip/IMG/pdf/prise_en_charge_de_la_douleur_posoperatoire_evaluation_et_aamelioration_de_la_qualite.pdf.
Consulté le 04 septembre 2016.
FOURCADE, O. GEERAERTS, T& ý MINVILLE, V. (2014).
Traité d'anesthésie et de réanimation (4°
Édition).
FUZIER, R& ROUSSE, Tj. (2010). Évaluation des
performances de prise en charge initiale de la douleur postopératoire :
quels outils, quels résultats ?.
http://sofia.medicalistes.org/spip/img/pdf/valuation_des_performances_de_prise_en_charge_initiale_de_la_douleur_postoperatoire_quels_outils_quels_resultats.pdf.
GOUYOU, J-F. VIDAL, C. (1998). La douleur
postopératoire aiguë de l'adulte : influence de la conception sur
la prise en charge.
http://fulltext.bdsp.ehesp.fr/Rsi/53/87.pdf.
Consulté le 04 septembre 2016.
GUARDELLI, B. (2010). La douleur postopératoire.
http://www.genou.com/douleur/douleur.htm. Consulte le 24 octobre 2016.
LEBLANC, M-È. GODBOUT, C & JEAN, S. (2014). Prise
en charge de la douleur postopératoire en chirurgie cardiaque. Le
praticien en anesthésie réanimation; 18 : 325--332.
MADI-JEBARA, S. NACCACHE, A-Z & al. (2009). Enquête
nationale sur la prise en charge de la douleur aiguë postopératoire
dans les hôpitaux libanais. Annales françaises
d'anesthésie et de réanimation; 28 : 496-500.
MAKRAM, S. ZAKARIYA, I. ENNEFFAH, W & al.
(2013).Évaluation de la prise en charge de la douleur
postopératoire à l'Hôpital militaire d'instruction Mohammed
V-Rabat.
http://www.jle.com/download/jpc-298862-evaluation_de_la_prise_en_charge_de_la_douleur_postoperatoire_a_lhopital_militaire_dinstruction_mohammed_v_rabatWHTEjn8AAQEAAExIGYgAAAAM-a.pdf.
Consulté le 12 septembre 2016.
MALKI, Y. (2010). Évaluation de la prise en charge de
la douleur postopératoire en chirurgie traumato-orthopédie.
Thèse pour l'obtention du doctorat en médecine. Université
CADI AYYAD, faculté de médecine et de pharmacie Marrakech.
MARTINEZ, V. (20/04/2012).la prise en charge des douleurs
postopératoires.
http://www.allodocteurs.fr/j-ai-mal/la-prise-en-charge-des-douleurs-post-operatoires_6829.html(consulte
le 25 octobre 2016).
MULLER, A. METZGER, C. SCHWETTA, M& WALTER, C. (2012).
Soins infirmiers et douleur (3° Edition).
NAVEZ, M. RICARD, C, ALIBEU, P. (2003). Évaluation de
la douleur de l'enfant et de l'adulte, Conférences d'actualisation,
p. 335-355.
NEJMI, El Maati. (2000). La douleur au Maroc a l'aube de
l'an.
http://www.fnamgpm.com(consulte le 20
octobre 2016).
Organisation Mondiale de la Santé (OMS). (1986), Les
médicaments antalgiques les paliers de l'OMS.
http://www.medcomip.fr/region/region-outils/outils-douleur/medocantalgiques.pdf.
Consulté le 10 septembre 2016.
QARROT. M, Pr. KHATOUF. M, Service de réanimation, CHU
Hassan II, Fès. Journée des infirmiers d'anesthésie
réanimation, Vendredi 25 janvier 2013-Marrakech.
SAAGER, L. HESLER, BD. TURA, N, MASCHA EJ, SESSLER DI & KURZ
A. (2014).Intraoperative transitions of anesthesia care and postoperative
adverse outcomes ,
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25102312.
Consulté le 13 septembre 2016.
THIBAULT, P. (février 2006). L'évaluation de la
douleur de l'enfant.
https://www.cnrd.fr/L-evaluation-de-la-douleur-chez-l.html?page=article-imprim&id_article=598.Consulté
le 23 septembre 2016.
Les annexes
V. Annexe N° 1 : Questionnaire destines aux
patients.
Royaume
Maroc
Ministre de la Santé
Institut Supérieur des Professions Infirmières et
des Techniques de Santé - ISPITS Annexe TIZNIT
Filière : Soins infirmiers
Option : Infirmier polyvalent
Questionnaire à l'intention des patients en
postopératoire immédiat au niveau de l'unité de soins de
chirurgie de l'hôpital Hassan I de Tiznit
Dans le cadre de l'élaboration de notre projet de fin
d'études sous le thème « les facteurs
influençant la prise en charge de la douleur postopératoire
immédiat au niveau de l'unité de soins de chirurgie de
l'hôpital HASSAN I de TIZNIT», nous vous prions de bien vouloir nous
consacrer un petit moment de votre temps pour répondre à ce
questionnaire. Nous vous remercions pour votre précieuse
collaboration.
i.
IDENTITÉ DE L'OPÉRÉ :
Type de chirurgie:..........................................
Âge : ............ans
ii.
ÉVALUATION DE LA DOULEUR
· Pour préciser l'importance de votre douleur,
répondez en entourant la réponse correcte ci-dessous:
? Absence de douleur.
? Douleur faible.
ÉCHELLE VERBALE SIMPLE: ? Douleur
modérée.
? Douleur intense.
? Douleur extrêmement intense.
iii.
ANXIÉTÉ:
1.
Avez-vous vécu un état d'anxiété avant
l'intervention? ? Oui ? Non
· Si oui, Avez-vous signalé cela à vos
soignants? ? Oui ? Non
· Ou c'est le soignant qui la détecté :
? Oui ? Non
iii.
INFORMATION DU PATIENT :
1. Avant votre intervention ou au début de votre
hospitalisation, avez-vous été informé à propos de
la douleur postopératoire : ? Oui ? Non
· Si oui, par qui : chirurgien ? médecin
anesthésiste ? infirmiers ?
autre ?
(précisez)...........................................
· sous quelle forme l'information a été
donnée: écrit ? verbale ?
2. Avez-vous été encouragé à signaler
vos douleurs en postopératoire ? ? Oui ?Non
3. y-a-t il quelqu'un du personnel médical ou infirmier
qui vous a posé des questions à propos de votre douleur ?
? Oui ? Non
vi. TRAITEMENT
1. Avez-vous reçu un traitement contre votre douleur? ?
Oui ? Non
· Si oui, c'était: Systématique?
à la demande?
·
S'il était systématique, comment saviez-vous?
o Cela a été mentionné par le soignant ?
o ou c'est juste votre intuition? Autre?
(précisez)...................................................................................................
2. Le
traitement contre la douleur vous a-t-il soulagé?
Complètement ?
partiellement ? pas du tout ?
· Si vous n'êtes pas suffisamment soulagé,
avez-vous demandé quelque chose d'autre ? ? Oui ? Non
Nous vous remercions d'avoir accordé votre attention en
répondant à ce questionnaire. Si vous souhaitez d'ajouter une
proposition, qu'est ce que vous proposez?
..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
VI. Annexe N° 2 : Questionnaire
destines aux infirmiers.
Royaume
Maroc
Ministre de la Santé
Institut Supérieur Des Professions Infirmières Et
Des Techniques De Santé - ISPITS Annexe TIZNIT
Filière : Soins infirmiers
Option : Infirmier polyvalent
Questionnaire à l'intention des infirmiers
exerçant au niveau de service de chirurgie de l'hôpital provincial
Hassan I de Tiznit
Dans le cadre de l'élaboration de notre projet de fin
d'étude sous le thème « les facteurs influençant
la prise en charge de la douleur postopératoire immédiat(DPO)
au niveau de l'unité de soins de chirurgie de l'hôpital
HASSAN I de TIZNIT», nous vous prions de bien vouloir nous consacrer un
petit moment de votre temps pour répondre à ce questionnaire.
Nous vous remercions pour votre précieuse collaboration.
I. IDENTIFICATION :
a. Profil : IDE polyvalent ? Autres
?
II. FORMATION :
a. Avez-vous reçu une formation de base en matière
de la prise en charge de la DPO ?
Oui ? Non ?
b. Avez - vous reçu une formation continue en
matière de la prise en charge de la DPO ?
Oui ? Non ?
III. OUTILS D'ÉVALUATION :
a. Utilisez-vous les échelles d'évaluation de la
DPO ? Oui ? Non ?
Si oui
quelle est l'échelle utilisée ?
EVA
(échelle visuelle analogique) ? EVS (échelle verbale simple) ?
Les deux?
IV.
PROTOCOLE :
a. Avez-vous un protocole de prise en charge de la DPO dans votre
unité ?
Oui ?
Non ?
Si oui est-il respecté ? Oui ?
Non ?
Quelles sont les modalités thérapeutiques que vous
utilisez ?
...................................................................................................................................................
...................................................................................................................................................
Nous vous remercions d'avoir accordé votre attention
en répondant à ce questionnaire. Si vous souhaitez d'ajouter une
proposition, qu'est ce que vous proposez?
...............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
VII. Annexe
N° 3 : Questionnaire destines aux médecins.
Royaume
Maroc
Ministre de la Santé
Institut Supérieur Des Professions Infirmières Et
Des Techniques De Santé - ISPITS Annexe TIZNIT
Filière : Soins infirmiers
Option : Infirmier polyvalent
Questionnaire à l'intention des médecins
exerçant au niveau de service de chirurgie de l'hôpital provincial
Hassan I de Tiznit
Dans le cadre de l'élaboration de notre projet de fin
d'études sous le thème « les facteurs
influençant la prise en charge de la douleur postopératoire
immédiat au niveau de l'unité de soins de chirurgie de
l'hôpital HASSAN I de TIZNIT», nous vous prions de bien vouloir nous
consacrer un petit moment de votre temps pour répondre à ce
questionnaire. Nous vous remercions pour votre précieuse
collaboration.
i. IDENTIFICATION :
a. Profil : viscéraliste? traumatologue? ORL?
urologue?
ii. FORMATION :
a. Avez - vous reçu une formation continue en
matière de la prise en charge de la DPO ?
Oui? Non?
iii. OUTILS D'ÉVALUATION :
a. Utilisez-vous les échelles d'évaluation de la
DPO ?
Oui? Non?
Si oui quelle est l'échelle utilisée ?
?EVA (échelle visuelle analogique)
? EVS (échelle verbale simple)
? Les deux
iv.
PROTOCOLE :
b. Avez-vous un protocole de prise en charge de la DPO dans votre
service ?
Oui? Non?
c. Est-il respecté ? Oui?
Non?
v. PRESCRIPTION DES ANTALGIQUES :
a. Vous faites l'analgésie post opératoire
selon :
?Votre propre appréciation de
l'état du patient
? Protocole de service
?Autres : ..................................
b. Quelles sont les antalgiques que vous utilisez plus pour
l'analgésie post opératoire :
AINS? Paracétamol?
Néfopam? Morphine?
?Autres :................................................
c. L'analgésie post opératoire est-elle
efficace ? Oui? Non?
Sinon, quelle est votre
CAT ?.....................................
............................................
d. Est-ce que vous réévaluez la DPO après le
traitement ? Oui? Non?
Nous vous remercions d'avoir accordé votre attention en
répondant à ce questionnaire. Si vous souhaitez d'ajouter une
proposition, qu'est ce que vous proposez?
............................................................................................................................................................................................................
VIII. Annexe
N°4 :L'échelle verbale simple
IX. Annexe N°5 : Demande
d'autorisation de collecte des données.
|