2. Adapter le système
éducatif aux évolutions de la société
La volonté politique peut encore se traduire par la
réforme de l'éducation nationale. En effet, le drame qui entoure
ce phénomène de chômage surtout chez les jeunes en R.D.
Congo ce qu'une bonne partie de jeunes au chômage n'ont pas achevé
l'école primaire. Et ceux qui ont achevé le cycle universitaire
sont pour la plupart des fois détenteurs des diplômes des sciences
sociales ou humaines. D'où l'inadéquation entre la main d'oeuvre
présente sur le marché de l'emploi et le besoin
éprouvé par les entreprises en main d'oeuvre, car il faut
signaler que la ville de Lubumbashi en particulière est nommé
capital cuprifère du pays d'où beaucoup d'investisseurs
s'inscrivent dans ces domaines. Nous sommes capables de former des
élites très compétitives et très recherchées
dans le monde de l'entreprise et en même temps nous laissons de nombreux
jeunes sans diplôme. Il faut adapter le système éducatif
aux évolutions de la société et outiller ces jeunes
non-qualifiés pour qu'ils aient quelque chose à proposer sur le
marché du travail. »
L'éducation doit répondre aux besoins des
entreprises et mettre fin, par ce fait, au système d'importation de la
main d'oeuvre par les entreprises. Reformer l'éducation nationale c'est
aussi ajouter le cours sur l'entreprenariat aux programmes des cours de chaque
filière. Le bienfait de ce cours c'est qu'il est capable de transformer
un chercheur d'emploi en créateur d'emploi.
3. Le changement de mentalité de la
part des jeunes
En effet, le chômage dans lequel un grand nombre de
jeunes congolais est plongé aujourd'hui est un message que nous devons
changer notre mode de vie. La mode de vie à changer c'est la
surconsommation. Ne sommes-nous pas devenus un marché où les
autres vendent ce qu'eux-mêmes ne peuvent pas acheter ? Ne pouvons-nous
pas être des jeunes et ne pas surconsommer ? Ne pouvons-nous pas
être des jeunes et penser à l'épargne ? Ne pouvons-nous pas
être des jeunes et ne pas céder aux influences de nos sentiments,
aux influencent de ceux qui nous entourent ?
Si nous régulons notre consommation, je pense chacun
d'entre nous proposera une solution individuelle au chômage.
4. Encourager la création
d'entreprises par les jeunes
Le problème de l'insertion des jeunes est avant tout un
problème d'emploi. Il faut alléger la fiscalité des
entreprises pour rendre les entrepreneurs plus heureux et ainsi favoriser la
création d'emplois. Plutôt que de laisser les jeunes aux portes
des entreprises, il vaut mieux les encourager à créer leur propre
emploi, même s'il est vrai que le non salariat implique une certaine
précarité.
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