1.3. Culture
Kinshasa, étant la capitale de la République
démocratique du Congo, sa culture reflète la diversité des
centaines de groupes ethniques habitant le pays et leurs coutumes. Depuis la
fin du XIXe siècle, les modes de vie traditionnels ont été
modifiés à la suite de la colonisation, les luttes pour
l'indépendance, la mainmise sur le pays par Mobutu Sese Seko, et plus
récemment les Première et Deuxième Guerre du Congo.
Malgré ces influences, les coutumes et les cultures traditionnelles du
Congo restent en grande partie préservées.
Comme pour d'autres pays africains, les frontières du
pays furent tracées par le colonisateur, sans souci particulier de
coïncider avec les frontières ethniques. On distingue quelque 250
langues parlées dans le pays, et un nombre sans doute équivalent
de groupes ethniques. On considère généralement qu'il
existe quatre grandes familles ethniques : les pygmées, les Bantous, les
africains de l'est et les Hamites.
Le français a le statut de langue officielle du pays.
Il existe quatre langues nationales : lingala, luba, kikongo et swahili. Aussi
plusieurs autres langues vernaculaires.
Les mariages mixtes sont courants à Kinshasa. Des
missionnaires officient dans les campagnes. Certaines communautés, dont
par exemple les Libanais (Kinshasa), les Grecs (Lubumbashi) ou les Pakistanais,
implantés depuis des dizaines d'années, ont maintenu leurs
activités malgré les soubresauts du pays, et maîtrisent une
part importante de l'économie.
Comme dans tous les pays d'Afrique noire, la tradition de
sculpture demeure vivace. Les sculptures ont toujours pour commanditaires des
sociétés secrètes, souvent pour des raisons
religieuses.
Anciennement les Congolais s'habillaient en vêtements
faits de raphia ou de tissu d'écorce. Aujourd'hui, ces modes
d'habillement perdurent dans les cérémonies ou autres
évènements rituels ou folkloriques. La colonisation du pays a
changé les normes vestimentaires locales qui ont adopté le mode
vestimentaire occidental. Les femmes portent traditionnellement un large tissu
imprimé, appelé pagne. En ville, il est courant de voir des
jeunes s'habiller comme les vedettes de musique, ce qui est
considéré par certains comme une marque d'élégance.
La mode hip-hop grandit en popularité parmi la jeunesse congolaise.
Kinshasa est reconnu comme étant une ville de
l'ambiance musicale. On retrouve pratiquement dans tous les quartiers, des
bistrots ou bar en plein air. Kinshasa est le berceau de la musique congolaise
dite rumba.
Dès la fin des années 1940, les influences
conjointes du jazz, des musiques européennes et des musiques cubaines se
font entendre à Léopoldville, future Kinshasa.
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ILUNGA KABANGU Aristarque
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La ville vibre alors d'une modernité nouvelle et
électrique. Celle-ci passe inévitablement par la danse. Comme en
musique, le métissage des danses locales avec des danses
importées va progressivement former une véritable culture de la
danse locale. En 1960, l'accession à l'indépendance du Congo
belge façonne une identité culturelle congolaise commune, qui
s'exprime en premier lieu en musique. Au cours de la décennie 1960,
Kinshasa connait une croissance économique insolente qui favorise tous
les plaisirs.
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