EPIGRAPHE
« Eduquer une femme c'est éduquer toute
une nation »
Madame
DEDICACE
A mes distingués parents MENGE LUKONGE Joseph et LUANDA
BUSHASHIRE
Victorine, que les efforts fournis à notre endroit
restent honorés et gravés à notre mémoire ;
A mes chers frères, soeurs, amis et connaissances,
demeurez actifs,
A vous tous, je dédie ce travail étant le
résultat de beaucoup de sacrifice et courage.
REMERCIEMENTS
Après un travail qui fait couler beaucoup d'encre et de
salives, il est d'une ingratitude que de s'attribuer tous les mérites ;
c'est alors nous sommes contraints à présenter nos remerciements
à toutes les personnalités qui y ont mis leur part.
A Dieu, notre providence pour son incessant amour et pour sa
grâce infinie qui nous a accompagné durant notre cursus
académique.
Au corps tant scientifique qu'académique,
particulièrement au professeur Léopold KAMBALE KARAFULI et
à l'assistant Chadrack KAKULE THASI qui ont bien voulu respectivement
diriger et encadrer ce travail malgré leur multiples tâches,
occupations et sollicitations.
A nos frères et soeurs, tous les amis et
connaissances, tous les compagnons de lutte pour leur affection et
solidarité durant cette période.
Justin MUNFANO LUKONGE
RESUME
Notre étude se focalise sur les Connaissances,
Attitudes et Pratiques des femmes du quartier KATINDO face à la gestion
des latrines.
L'objectif global fixé pour cette recherche est
d'évaluer le niveau de connaissances, d'attitudes et de pratiques des
femmes du quartier KATINDO face à la mauvaise gestion des latrines.
Et pour vérifier les hypothèses émises
dans cette recherche, les données ont été
récoltées à l'aide d'un questionnaire d'enquête
semi-structuré administré auprès de 336 femmes du quartier
KATINDO retrouvées à leurs domiciles pendant l'enquête.
Ainsi, cette étude est transversale et évaluative avec une
approche quantitative; les données quantitatives ont été
traitées et analysées dans le logiciel SPSS (Statitical Package
for Social Sciences) dans le but d'aboutir aux résultats ci-après
:
En ce qui concerne les connaissances, les résultats
stipulent que 99,7% des enquêtées ont une latrine au sein de leur
ménage contre une très faible proportion de 0,3% qui n'en a pas.
73,1% des enquêtées ont une connaissance sur certaines mesures
hygiéniques à prendre, tandis que 26,9% des
enquêtées nient de connaître certaines mesures
hygiéniques. Et 57,7% de ces femmes connaissent que les latrines, une
fois mal gérées, peuvent être source de la
Diarrhée, 22,6% d'entre elles connaissent que ça
peut favoriser le Cholera; pendant que 8% savent que ça peut produire la
fièvre typhoïde, 7,1% parlent des infections et enfin 15 femmes
soit 4,5% ne savent aucune maladies qui peut provenir des latrines.
Partant des attitudes, il ressort que plus de la moitié
soit 53,1%, partagent leurs latrines avec les autres tandis que 46,9% de ces
mêmes enquêtées ne partagent pas les leurs. Mais aussi ces
mêmes résultats montrent que, parmi celles qui ne partagent pas
leurs latrines, 53,1% ont peur de remplir leur fosse avant le temps, 44,1%
quant à elles craignent la saleté pendant que 2,8% disent que
les autres ont leurs toilettes.
Concernant les pratiques, les résultats montrent que la
grande majorité soit 91,3% des enquêtées nettoient leurs
latrines contre une minorité de 8,7% qui ne le font pas ; mais aussi,
des enquêtées, ayant des latrines, la majorité soit 66,3%
ont des produits nécessaires pour désinfecter leurs latrines et
33,7% disent qu'elles n'en ont pas. Signalons que plus de la moitié des
enquêtées soit 54,9% affirment qu'une fois leurs latrines pleines
la déchargent et 37% de ces mêmes enquêtées
l'abandonnent seulement tandis que 8,1% l'utilisent comme ça.
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