Graphique 2.3. Situation des
Finances Publiques : 1990 - 2001
90 91 92 93 94 95
96 97 98 99 00 01
L'abondance des moyens de paiement sur le marché au cours
de cette sous période est dû au fait que les dépenses
courantes, entre autre les dépenses de consommation, ont
été plus exécutées que les dépenses en
capital. Les énormes déficits qu'à connu le pays, durant
cette sous période et, leur monétisation ont contribué
à la dégradation non seulement du tissu économique mais
aussi de celle encore plus prononcée des conditions de vie de la
population. Le financement monétaire des déficits publics par les
avances du système bancaire en RD Congo a été à la
baisse de l'hyperinflation qui a atteint le sommet record de 9.796,9% en
1994.
Dans le but de lutte contre l'hyperinflation, le programme de
désinflation rapide (PDR) a conduit à une politique
budgétaire restrictive et le principe d'unicité de centre
d'ordonnancement des dépenses, confié traditionnellement au
Ministère des finances étant réaffirmé, les
restrictions des dépenses ont permis aux finances publiques d'atteindre
un niveau assez soutenable entre 1995 et 1996.
Mais les séries de guerre qu'à connu le pays
entre 1996 et 2000, ont renversé les tendances à causes des
dépenses de souveraineté ramenant ainsi le solde
budgétaire à -5,1% du PIB en 1999.
2.3.3. Situation des
Finances Publiques de 2002 - 2012
La gestion des finances publiques a été, en
somme, satisfaisante au cours de cette sous période. La reprise des
activités économiques et le retour des taux de croissance
positifs ont permis d'élever le niveau des recettes publiques. Le
recours aux avances de la banque centrale pour le financement des
déficits a été sensiblement réduit, le stock de la
dette également a considérablement été
réduit passant de 205,2% du PIB en 2003 à 30,7% en 2010.
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