Tableau 2.6. Importance
Relative des Finances publiques dans l'Economie : 1980 - 1989
Années
|
Recettes
|
Dépenses
|
Solde
|
1980
|
24
|
38,3
|
-14,3
|
1981
|
22,3
|
38,5
|
-16,7
|
1982
|
23,8
|
48
|
-24,2
|
1983
|
22,3
|
34,8
|
-12,5
|
1984
|
29,9
|
47,1
|
-17,2
|
1985
|
33
|
25,2
|
7,8
|
1986
|
32
|
30,2
|
1,8
|
1987
|
32,8
|
38,7
|
-5,9
|
1988
|
39,7
|
62,3
|
-22,6
|
1989
|
37
|
30
|
7
|
Source. BCC, rapports annuels, 84, -85, P.140 ;
89 -90, P. 102
82
83
60
80
40
81
20
-20
-40
0
80
84
85
86
87
88
89
Graphique 2.2. Importation
relative des finances publiques dans l'économie : 1980 - 1989
RECETTES DEPENSES
SOLDE
L'assainissement des finances publiques et les
excédents budgétaires réalisés au cours de cette
période sont les effets de la discipline imposée par le programme
d'ajustement structurel de première génération, avec
notamment la promotion des politiques budgétaires et monétaires
restrictives.
De plus, il convient de signaler que pour financer son
développement, la RD Congo a eu recours aux capitaux étrangers et
l'assistance technique extérieure grâce auxquels, elle a pu se
doter d'importantes infrastructures telles que le barrage d'Inga, des ponts, la
RTNC, d'un nombre importants de diplômés dans divers domaines du
savoir, etc. Malheureusement, au terme de la décennie 80, force
était de constater que le pays , ne pouvait plus faire face
à ses engagements vis à vis de l'étranger, étant
entré dans un cycle d'endettement sans précédent d'autant
plus qu'il a accumulé et rééchelonné plusieurs
arriérés et est même de fois arrivé à
s'endetter de nouveau pour relancer la production et dégager des surplus
financières. Ainsi le paiement du service de la dette a
constitué, chaque année un poids important dans le budget de
l'état réduisant de ce fait sa capacité à soutenir
le développement socio-économique.
2.3.2. Situation des
Finances Publiques de 1990 - 2001
Au cours de cette sous période, l'économie
congolaise a connu une récession sans précédent et la
gestion des finances publiques n'est pas restée indifférente
à cette situation, les exercices budgétaires de cette sous
période sont caractérisés par un sérieux
dépassement des dépenses sur les recettes, le solde
budgétaire ayant atteint jusqu'à -15,9% du PIB en 1991.
L'aggravation du déficit s'explique par une exécution laxiste des
dépenses et par une mobilisation insuffisante des recettes. Le solde
positif apparait seulement en 1995.
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