REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple - un But - une Foi
Ministère de l'enseignement supérieur,
des universités et des centres universitaires régionaux et de la
recherche scientifique
SUP DE CO TECHNOLOGIE - GROUPE SUP DE CO
DAKAR
Km 2,5 Boulevard du centenaire de la commune de
Dakar
Tel: +221 33 842 71 11 - Fax: +221 33 823
25 04
Email:
supdecotechnologie@supdeco.sn
- Site Web: http://
www.supdeco.sn
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
Pour l'obtention du :
MASTER EN MANAGEMENT DES SYSTEMES
D'INFORMATION
SUJET :
ETUDE ET MISE EN PLACE D'UNE PLATE-FORME WEB 2.0 SUR
UNE SOLUTION DE CLOUD COMPUTING
Présenté et soutenu par :
Encadré par :
Lauriel Fahizah NGARI
M. Pape Alassane BA
Ingénieur
Informaticien
Année
académique : 2010-2011
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple - un But - une Foi
Ministère de l'enseignement supérieur,
des universités et des centres universitaires régionaux et de la
recherche scientifique
SUP DE CO TECHNOLOGIE - GROUPE SUP DE CO
DAKAR
Km 2,5 Boulevard du centenaire de la commune de
Dakar
Tel: +221 33 842 71 11 - Fax: +221 33 823
25 04
Email:
supdecotechnologie@supdeco.sn
- Site Web: http://
www.supdeco.sn
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
Pour l'obtention du :
MASTER EN MANAGEMENT DES SYSTEMES
D'INFORMATION
SUJET :
ETUDE ET MISE EN PLACE D'UNE PLATE-FORME WEB 2.0 SUR
UNE SOLUTION DE CLOUD COMPUTING
Présenté et soutenu par :
Encadré par :
Lauriel Fahizah NGARI
M. Pape Alassane BA
Ingénieur
Informaticien
Année
académique : 2010-2011
DEDICACES
Au bout de ces années d'études
supérieures, le devoir me revient de marquer l'immense
omniprésence des personnes qui ont permis que je sois là ou je
suis. Je dédis ce travail à :
Ma mère, Marianne MATSOMO
MBERA.
Mon père, Isidore
NGARI.
Ma défunte maman, Germaine
AMBARI.
Mon amie, Stella BHONGO MAVOUNGOU.
Mes grands-mères, Angouali
Henriette et Céline Ngouabashinga
Mes mamans et soeurs, PITAKE
Marie-Philomène, MAYADA Denise, POMBO Marie-Francise, MBERA
Marie-Virginie, YOGUI Nicole, NGORI Martine, Marie-Aline NDZOGHO, Sonia
MBERAKOUMOU, Euphrasie et Tina LOUBA, Yolande POUNGA, Jeanne, Hortense,
Jessica, Candice, Ketty, Cynthia, Fenella, Sylva, Marlyse, Reye, Sandy,
Myrlène, Clara, Marie-France, Irina, Alidaz-Cadie, Christelle, Fanny,
Marcelle, Melyse, Narrick.
Mes pères, Pierre
NDJOUKOUNDA, Michel et Ambroise NGARI.
Mes oncles et frères,
BOUKOPO Pierre, Vincent et olivier MBERA, Ulrich NDZOGHO, Léon Paul
LEHOUMBOU, Theddy, Stan, Timplar, Eli, Emidor, Tivoly, Ferrel,
Marc-Elysé, Anthony, Brice, Max-Joris, Jean-Pierre, Benito, Larry,
Danny, Nath, Thierno, Ulrich, Roland, Alain-Marcel, Davy-Edgard, Jean-Noel,
Juvenal, Remus, Gaël, Paterne, Jeff, Trésor, Emanuel, Idriss,
Freddy, Mike, Jérémie.
La famille Bilongo
Manéné.
Les communautés ASSEGS,
LEMO DAKAR et LEWAKA et ceux dont les noms ne figurent pas ici et qui
trouveront mon affection.
REMERCIEMENTS
Je remercie Dieu Tout puissant pour le souffle,
la santé et la force qu'il me donne tous les jours.
Je tiens à remercier ici l'Etat gabonais pour
m'avoir octroyé une bourse d'étude supérieure pendant
quatre ans à ses frais.
La rédaction de ce mémoire n'aurait pas
été possible sans l'aide et l'encouragement de plusieurs
personnes. Sur ce, je tiens à présenter mes remerciements
à :
M. Abibou GAYE,
Directeur de Sup de Co Technologie, pour la rigueur et l'abnégation avec
laquelle il tient cet établissement.
M. Pape Alassane BA pour m'avoir
fait l'honneur d'accepter de m'encadrer. J'ai eu l'occasion, au cours de nos
rencontres, d'apprécier vos qualités humaines et d'acharnement au
travail. Merci pour tout.
M. Yao AZIADEKE, professeur de
Sciences Physiques pour l'orientation vers ce domaine.
Le corps administratif et professoral de Sup
De Co Technologie, filiale du Groupe Sup De Co Dakar pour l'enseignement et la
conduite des projets d'études.
Mes remerciements vont aussi à la promotion
(2009 / 2011) de Management de systèmes d'information pour ces
années passées ensemble et pour le travail de groupe qui a
été le notre toutes ces années durant les quelles, actes,
conseils et propos furent utiles.
A toutes les personnes qui de près ou de loin, ont
contribué à la réalisation de ce document.
AVANT-PROPOS
Sup De Co Technologie, filiale du groupe Sup De Co Dakar
est une école privée d'enseignement supérieur
universitaire et professionnel qui a ouvert ses portes à Dakar au
Sénégal en 2007 et est implanté au coeur de
l'économie de Dakar. Les enseignants sont des universitaires et des
professionnels dans les secteurs concernés et chaque matière est
confiée aux meilleurs enseignants du moment.
L'école se fixe pour objectifs:
une pédagogie innovante avec un cursus qui commence
directement par la prise en main des notions et la réalisation de
projets réels, une pédagogie de projet qui se
situe au centre de l'activité dès la première
année, une prise directe avec l'entreprise.
Les étudiants sortent avec un
Bachelor of Information Technologies (Bac+3)
en : Informatique, Télécoms et Technologie de
l'Information et de la Communication, un Master of
Information Technologies (Bac+5) pour ceux terminant le cycle avec pour
option : Télécoms, Management des Systèmes
d'Information, Monétique et Certification
Numérique.
Dans le carde de la
formation en Master du Management des systèmes d'information, les
étudiants réalisent un travail de recherche
présenté sous la forme d'un mémoire validé et
soutenu devant un jury de professeurs à l'issu de la cinquième
année d'étude sanctionnant ainsi la fin du cycle Master. Les
difficultés rencontrées dans le choix du sujet, la recherche
documentaire, le traitement des multiples informations ou données,
l'élaboration du plan de travail, la rédaction ont amène
l'école à mettre à la disposition de chaque
étudiant un encadreur choisi parmi ses enseignants. C'est dans cette
optique que nous avons été placés sous l'encadrement de
M. Papa Alassane BA, ingénieur et enseignant à
Sup De Co Technologie.
Le sujet choisi « Etude sur
la mise en place d'une plate-forme web 2.0 sur une solution de Cloud
Computing » est d'actualité et évocateur car
le Cloud Computing est un concept de déportation sur des serveurs
distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur
le poste utilisateur. La réalisation de ce travail n'a pas
été facile et nous espérons qu'avec les recommandations et
suggestions, l'amélioration de ce travail pourra aider dans les
recherches futures.
SOMMAIRE
SOMMAIRE
Dédicaces
Remerciements
Avant-propos
Abréviations
Glossaire
INTRODUCTION.......................................................................................1
PREMIERE PARTIE : ENVIRONNEMENT ET CONCEPTS
FONDAMENTAUX DU CLOUD COMPUTING
Chapitres I : Aspect général du Coud
Computing
1.1 Section I : Genèse du Cloud
Computing........................................................................5
1. Présentation du
sujet.........................................................................................5
2. Qu'est ce que le Cloud Computing ?
.................................................................6
3.
Historique.....................................................................................................7
3 Apparition du Cloud
Computing..........................................................................13
4 Avantages et Inconvénients du Coud
Computing.....................................................15
1.2 Section II : Les concepts
déterminants pour la définition du Cloud
Computing......................20
1. X as a
Service................................................................................................20
2. Pay as you
go................................................................................................20
3. Scalabilité et Elasticité
..................................................................................22
4. La Virtualisation
..........................................................................................23
Section III : Les différentes architectures et
les options de déploiement du Cloud
Computing.............................................................................................................24
1. Le Cloud Privé (ou
Interne)..............................................................................25
2. Le Cloud Public (ou
Externe)...........................................................................26
3. Le Cloud Hybride (Interne et
Externe)..............................................................27
4. Options de déploiement du Cloud Computing
....................................................28
Chapitres II : Dans l'ère du Coud
Computing
Section I : La pyramide du Cloud
Computing...............................................................30
1. Infrastructure (IaaS pour Infrastructure as a
Service)...............................................31
2. Platform (PaaS pour Platform as a Service)
............................................................32
3. Application (SaaS pour Software as a
Service)..........................................................34
1.3 Section II: La sécurité
du Cloud
Computing.................................................................38
1. La confidentialité
...........................................................................................39
2.
L'intégrité.....................................................................................................39
3. La
disponibilité..............................................................................................40
4.
L'interompabilité............................................................................................40
5. Gestion des
risques.......................................................................................41
6.
Conformité..................................................................................................41
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DES SOLUTIONS DU
MARCHE DU CLOUD ET LE WEB 2.0
Chapitres III : Le marché du Coud
Computing
1.4 Section I : Les acteurs du
marché
..............................................................................44
1.
Editeurs........................................................................................................44
2. Fournisseurs
.................................................................................................45
3. Pure
Player...................................................................................................45
4. Open
Source..................................................................................................46
Section II : Les positionnements des principaux acteurs
du Cloud Computing ...................47
1. Les acteurs issus du
web...................................................................................47
2. Les acteurs I.T (Information Technology)
historiques............................................51
Section III : L'avenir du Cloud
Computing..................................................................52
1. Défis à
relever................................................................................................52
2. Avenir du marché et des
fournisseurs.................................................................53
2 Avenir des
entreprises.........................................................................................56
3 De fabuleux challenges
technologiques..................................................................57
Chapitres IV : Aspect général du
Coud Computing
1.5 Section I : Le web
2.0...............................................................................................61
1. Origines et présentation du web
2.0...................................................................61
2. Technologie web
2.0........................................................................................63
2 Critique du
terme...............................................................................................65
3 Elargissement de la
terminologie..........................................................................65
1.6 Section II : Applications
emblématiques du web
2.0......................................................66
1. Les
Blogs......................................................................................................66
2. Encyclopédie collaborative en
ligne...................................................................67
3.
Géo-localisation.............................................................................................68
4. Bureautique en
ligne......................................................................................68
5. Réseaux
sociaux............................................................................................69
TROISIEME PARTIE : PRESENTATION ET MISE EN PLACE
DU PROTOTYPE FONCTIONNEL DU SITE WEB 2.0 SUR CLOUD COMPUTING
Chapitres V : Etude de cas d'entreprise et
élaboration fonctionnelle du projet
1.7 Section I : Contexte de cas
d'entreprise et choix de plateformes de Cloud........................71
1. Cas
d'entreprise.............................................................................................71
2. Choix de la plate-forme de Cloud
Computing......................................................73
3. Salesforce.com et ses
offres..............................................................................77
Section II : Réalisation technique du
projet..................................................................82
1. Environnement du travail
..............................................................................82
2. Les différents processus de gestion des
activités d'Artisanale Afrique.....................89
3. Validation technique du
projet.......................................................................101
Chapitres VI : Recommandation
CONCLUSION..........................................................................................105
Bibliographie
Annexes
Table des figures et tableaux
Tables des matières
SIGLES ET ABREVIATIONS
Nous présentons ici certains sigles et
abréviations que nous utiliserons dans le document.
AJAX
|
Asynchronous
JavaScript And XML
|
AMI ou AMIs
|
Amazon Machine
Images
|
API
|
Application
Programming Interface
|
ASP
|
Active Server
Pages
|
ASP
|
Application
Service Provider
|
CPU
|
Central Processing
Unit
|
CRM
|
Customer
Relationship Management
|
DNS
|
Domain Name
System
|
DSI
|
Direction de
Système d'Information
|
DTD
|
Document Type
Definition
|
E
|
Elastic Compute
Cloud (Amazon)
|
ERP
|
Enterprise
Resource Planning
|
FAI
|
Fournisseurs
d'Accès Internet
|
FTP
|
File Transfer
Protocol
|
GPL
|
General Public
License
|
GUI
|
Graphical User
Interface : environnement graphique
|
HA
|
« High Availability
» : Haute disponibilité
|
HaaS
|
Hardware as
a Service
|
HTML
|
HyperText
Markup Language
|
HTTP
|
HyperText
Transfer Protocol
|
IaaS
|
Infrastructure as
a Service
|
IBM
|
International
Business Machines
|
IIS
|
Internet
Information Services
|
IP
|
Internet
Protocol
|
ISO
|
International
Organization for Standardization
|
JSON
|
JavaScript
Object Notation
|
JSP
|
JavaServer
Pages
|
LISP
|
Locator
Identifier Separation
Protocol
|
MIT
|
Massachusetts
Institute of Technology
|
NIST
|
National Institute
of Standards and Technology (USA)
|
PaaS
|
Platform as
a Service
|
PHP
|
Hypertext
Preprocessor
|
PME
|
Petite et Moyenne
Entreprise
|
RAM
|
Random-Access
Memory
|
RDF
|
Resource
Description Framework
|
RIA
|
Rich Internet
Application
|
SaaS
|
Software as
a Service
|
SAN
|
Storage Area
Network
|
SLA
|
Service-Level
Agreements
|
SMTP
|
Simple Mail
Transfer Protocol
|
SOA
|
Service Oriented
Architecture
|
SSII
|
Société
de Services en Ingénierie
Informatique
|
SSL
|
Secure Sockets
Layer
|
VLAN
|
Virtual Local
Area Network
|
VM
|
Virtual
Machine
|
VNC
|
Virtual Network
Computing
|
VPC
|
Virtual Private
Cloud
|
VPN
|
Virtual Private
Network
|
WAI
|
Web Accessibility
Initiative
|
WPF
|
Windows
Presentation Foundation
|
XML
|
Extensible Markup
Language
|
GLOSSAIRE
API : Une interface de
programmation est une
interface qui
permet l'interaction des programmes les uns avec les autres, de manière
analogue à une
interface
homme-machine, qui rend possible l'interaction entre un homme et
une machine.
Blog : Un blog (graphie
alternative :
blogue) ou un cyber carnet est un type de
site Web, ou
une partie d'un site Web. Comme son étymologie l'indique (web log
signifie journal de bord sur le web en anglais), un blog est censé
contenir régulièrement de nouveaux billets, c'est-à-dire
des notes ou des articles agglomérés au fil du temps sur un sujet
donné.
Broadcast :
Broadcast
est un terme anglais essentiellement utilisé pour désigner une
méthode de transmission de données à l'ensemble des
machines d'un
réseau.
Buzzword (anglicisme) :
Terme ou une expression de
jargon qui est
utilisée, pendant une certaine période, comme
slogan pour
désigner une nouveauté (technologie, produit, concept, etc.) et
pour
attirer
l'attention sur cette nouveauté.
Cluster : Le « Cluster
» ou « Grappe » est un concept architectural en informatique. Il
consiste à regrouper des ordinateurs / serveurs pour former une «
machine » offrant de meilleures performances, une disponibilité
accrue et une facilité de montée en charge.
Cross domain : Principe qui vise
à faire communiquer deux domaines (sites Web) ensemble.
Data center : Un Data
center (centre de données) est une installation utilisée
pour les systèmes informatiques internes et composants associés,
comme les télécommunications et les systèmes de stockage.
Il comprend généralement des alimentations redondantes ou de
sauvegarde, redondance des communications de données des connexions, et
les dispositifs de sécurité.
Freemium : Modèle
économique qui consiste à offrir un service de base gratuitement
et à faire payer les services supplémentaires.
Mainframes : est un
ordinateur
de grande puissance de traitement.
Middleware : Dans un «
Cloud » - couche logicielle servant d'intermédiaire entre
l'application et les infrastructures techniques.
Twitt : message de 140
caractères posté sur le site de microbloging Twitter.
Web Service : Programme
permettant l'échange de données entre des applications.
INTRODUCTION
Toute entreprise, quelque soit son domaine
d'activité et sa configuration, est à la recherche d'un rendement
positif, à l'affut du gain. Avec l'émergence de l'informatique et
des Technologies de l'information et de la communication,
considérées comme « le traitement automatique des
taches », les entreprises deviennent compétitives en utilisant
le système informatique comme puissant outil, leur permettant
d'atteindre un niveau d'accroissement et de productivité
élevé.
La maturité de certaines applications,
l'arrivée de nouvelles solutions technologiques comme celles
utilisées pour le web 2.0 ou la Virtualisation, et la
généralisation de l'accès haut-débit à
l'internet ont pour effet, de multiplier les offres de services disponibles
à destination des directions informatiques, et obligent les
Société
de Services en Ingénierie Informatique à reconsidérer
leur métier, en particulier, pour celles qui se chargent aujourd'hui, de
gérer les infrastructures.
Fort de ce constat, un concept nouveau, le Cloud
Computing appelé informatique dans les nuages ou encore
infonuagique, apparait comme une technologie nouvelle répondant aux
besoins croissant des entreprises qui veulent réduire leurs couts
liés à l'informatique, tout en ayant accès à une
large offre de services qui vont du Hardware au Software. Les utilisateurs ou
les entreprises ne sont plus gérants de leurs serveurs informatiques
mais peuvent ainsi accéder de manière évolutive à
de nombreux services en ligne sans avoir à gérer l'infrastructure
sous-jacente, souvent complexe.
Le Cloud Computing est apparu pour certains comme
une révolution, un nouveau modèle informatique qui consiste
à proposer les services informatiques sous formes de services à
la demande, accessibles de n'importe où, n'importe quand, par n'importe
qui et, que nous pouvons tenter de définir avec les
caractéristiques suivantes :
ü Ils s'agit
d'une informatique distribuée où les échanges sont
gérés et centralisés par des serveurs distants, les
applications étant stockées non plus sur le poste de travail,
mais sur un « Nuage » de serveurs, accédées
par une connexion internet et un navigateur web.
ü Les
applications nécessaires sont louées en fonction de l'usage qui
en est fait, que ce soit pendant le développement de ces applications ou
pendant leurs utilisations en production.
ü Les
ressources peuvent être allouées dynamiquement en fonction du
besoin.
ü Les
applications restent disponibles en cas de panne d'une ressource; et pour
d'autres, comme un simple terme marketing qui ne fait que rassembler des
services et des technologies qui existent depuis longtemps.
D'où est-on parti pour arriver à cette
informatique dans les nuages ? De quoi le Cloud Computing est-il
constitué ? Quelles sont ses différentes architectures ? Que
va-t-il apporter dans l'informatique d'aujourd'hui et de demain ? Devons-nous
considérer ce concept de Cloud Computing comme réelle
révolution ou simple piège marketing ? Comment mettre en
place ce concept de Cloud sur un site web 2.0 ?
Pour répondre à cette
problématique, le présent mémoire se propose d'apporter
une contribution forte à la mise en place d'un site web 2.0 sur un Cloud
Computing.
Cette étude est organisée en trois
parties :
La première partie décrit de
façon générale l'aspect conceptuel du Cloud Computing
en partant de la genèse, des aspects déterminants pour la
définition du Cloud Computing, des différentes architectures du
Cloud puis en détaillant chaque notion et logique sécuritaire qui
font du Cloud, ce qu'il est. Cette partie s'intitule
« Environnement et concepts fondamentaux du Cloud
Computing ».
La deuxième partie intitulée
« Présentation des solutions du Marché du Cloud
Computing et le web 2.0 » nous permettra de nous focaliser
premièrement sur les solutions de type Cloud Computing mettant en
exergue les acteurs du marché et leurs éventuels positionnements
sur la scène informatique et deuxièmement, sur la
présentation du web 2.0 qui regroupe en son sein un ensemble des
techniques, des fonctionnalités et des
usages du
World Wide Web qui
ont suivi la forme initiale du web .
Enfin, dans la dernière partie
« Présentation et mise en place du prototype
fonctionnel sur Cloud Computing », nous procéderons
à la mise en pratique avec la réalisation d'un prototype
fonctionnel hébergé sur un Cloud en choisissant la solution de
Cloud la plus adaptée aux besoins de notre mandat. Ce choix se fonde sur
un cas pratique de mise en place de simulation d'une Petite et Moyenne
Entreprise avec des objectifs et critères bien définis qui, par
souci d'émergence informatique, mets en place une plateforme de Cloud
Computing pour la gestion de sa clientèle. L'essentielle de la partie
technique du projet finira à n'en point douter, à
d'éventuelles recommandations pouvant l'améliorer.
PARTIE
I
Environnement et concepts fondamentaux du Cloud
Computing
CHAPITRE I : Aspect général du Cloud
Computing
1.8 Section I : Genèse du
Cloud Computing
1. Présentation du sujet.
1.1. Problématique.
L'informatique est devenue un outil indispensable dans
nos opérations quotidiennes. Chacun veut pouvoir obtenir l'accès
aux ressources nécessaires pour répondre à ses besoins
à tout moment, qui dans une organisation signifient essentiellement
fournir des réponses adéquates aux défis et atteindre ses
objectifs. L'époque des pionniers s'estompe.
Le Cloud Computing est une plate-forme de
développement et de déploiement comme une autre. L'outillage pour
les développeurs et les exploitants a gagné en maturité,
les plates-formes techniques sont en voie de stabilisation. En facilitant la
création d'environnements et la duplication d'applications en marge du
système d'information, le Cloud Computing renforce l'agilité et
la réactivité des projets informatiques. Nouvelle voie vers le
web 2.0, révolution équivalente à l'apparition du
e-commerce selon certains, ou simple effet publicitaire de cette
décennie selon d'autres, la technologie de Cloud Computing
soulève de plus en plus de discours analogues dans le domaine de
l'informatique et amène à se poser plusieurs questions.
Le web 2.0 est une évolution du Web ne
nécessitant pas de connaissances techniques pour les utilisateurs. Le
web 2.0 n'est pas une révolution technique accessible aux seuls
développeurs. Il repose sur des outils simples d'utilisation
centrés sur l'utilisateur. Ajoutons même, sur l'utilisateur en
réseau. Car cet individu n'est pas atomisé, mais bien
relié aux communautés qui sont les siennes.
Faut-il avoir oui ou non peur du Cloud Computing? Pour
quelles raisons? Va-t-il également bouleverser le monde de l'entreprise?
Quelles sont les précautions à prendre pour sécuriser
physiquement notre informatique (ce que nous devons faire ou demander à
notre prestataire Cloud) ? Comment changer de Cloud ? Nos données
seront-elles effacées lorsque nous aurons quitté le premier
Cloud ?
C'est pour répondre à cette problématique
que nous nous proposons d'étudier les aspects liés à cette
technologie nouvelle en nous fixant certains objectifs.
1.2. Objectifs.
L'objectif principal de ce projet est de mettre en place un
Prototype fonctionnel web 2.0 sur un Cloud qui permettra à une
entreprise quelle qu'elle soit de conserver ses données, non pas sur un
ordinateur mais dans un « nuage » composé de
plusieurs serveurs distants et géré par un hébergeur. Si
les coûts sont censés être maitrisés via ce type de
solution, il existe d'autres avantages à l'utilisation de serveurs
distants. Les coûts de maintenance se trouveront fortement réduits
voire disparaîtront puisque l'on aura dématérialisé
data center et support logiciel.
Plusieurs objectifs ont motivé la réalisation de
notre travail :
ü Etudier et donner une explication claire du concept de
Cloud Computing, de son utilité et de ses inconvénients ;
ü Fournir les données concernant les offres
commerciales qui existent actuellement ;
ü Définir les technologies et les logiciels
à utiliser pour une offre de Cloud, faire des comparatifs pour
régler certaines concurrences entre eux ;
ü Expliquer la mise en place de ce service avec les
outils choisis.
ü De comparer les acteurs du Cloud afin de choisir celui
qui sera le mieux adapter à nos attentes ;
2. Qu'es-ce que le Cloud Computing ?
Bien que l'anglicisme « Cloud Computing »
soit largement utilisé en français, on rencontre également
les francisations « informatique virtuelle » ou encore
« informatique dans les nuages ». Cette traduction
littérale propose une informatique dématérialisée,
pouvant être délivrée à la demande. Cette
philosophie n'est pas nouvelle car elle est sans rappeler les concepts
d'informatiques utilitaires proposés par John McCarthy1(*) en 1961.
Le concept Cloud Computing est comparable à celui de la
distribution
de l'énergie électrique. La puissance de calcul et de
stockage de l'information est proposée à la consommation par des
entreprises spécialisées et facturé d'après
l'utilisation réelle.
De ce fait, les entreprises n'ont plus besoin de
serveurs
dédiés, mais confient cette ressource à une entreprise qui
leur garantit une puissance de calcul et de stockage à la demande.
Ce concept est une évolution informatique
étudiés et développés depuis plusieurs
années, le besoin des utilisateurs et un besoin constant de
réduire les couts liés à l'informatique. L'accès au
service se fait par une application standard facilement disponible, la plupart
du temps un
navigateur Web.
Figure 1 : Architecture de l'informatique
dématérialisée.
La figure ci-déçu montre une architecture du
concept de Cloud Computing qui correspond davantage à un modèle
« business » qu'à une technologie évolutive, bien qu'il
possède quelques paramètres importants, dont : livraison sur le
Web, évolutivité, élasticité et infrastructure
partagée.
3. Historique.
Longtemps avant que l'expression « Cloud
Computing » naisse, les architectes de réseaux
schématisaient Internet par un nuage dans leurs croquis. En anglais, on
parlait alors de « the Cloud », ce qui signifiait à
peu de choses près l'Internet que nous connaissons.
Il y a quelques années, on nommait
ASP (Application Service
Provider = fournisseur d'applications en ligne) le fait de
proposer une application sous forme de service. En remontant un peu plus loin
en arrière, dans les années 1960,
International
Business Machines (IBM) proposait déjà
l'informatique « on-demand ». Les années 1980 furent aussi le
début des concepts de Virtualisation.
Le schéma ci-dessous montre le processus de tous
ces concepts qui ont amené, petit à petit, à inventer une
nouvelle manière de proposer l'informatique « comme un service
». Au début des années 2000, le SaaS (logiciel en tant que
service) s'appelait
ASP.
Les premières applications
Web 2.0 à avoir
migré dans les nuages sont la
messagerie, les
outils
collaboratifs, la gestion de la relation client (
CRM),
les environnements de développement et de
test.
Figure 2 : Processus évolutif ayant
conduit au Cloud Computing.
3.1 L'informatique utilitaire de John McCarthy.
Cette notion d' « informatique
utilitaire » a été proposée en 1961, lors d'une
conférence au MIT (Massachusetts Institute of Technology), par John
McCarthy, qui incarne le courant mettant l'accent sur la logique symbolique et
aussi pour avoir inventé le langage LISP (
Locator/Identifier
Separation Protocol) en 1958. Lors de ce discours, John McCarthy
suggéra que la technologie informatique partagée («
time-sharing ») pouvait construire un bel avenir dans lequel la puissance
de calcul et même les applications spécifiques pouvaient
être vendues comme un service public. Cette idée, très
populaire dans les années 1960, disparu au milieu des années 1970
: à l'époque, les technologies matérielles, logicielles et
réseaux n'étaient tout simplement pas prêtes.
Le Cloud Computing met en oeuvre l'idée
d'informatique utilitaire du type service public, proposée par John
McCarthy et qui consiste à ce que la technique du temps partagé
permette à plusieurs utilisateurs d'employer simultanément un
même ordinateur. Il peut aussi être comparé au cluster de
calcul dans lequel un groupe d'ordinateurs se relient pour former un ordinateur
virtuel unique permettant le calcul de haute performance (HPC).
3.2. Les services bureaux.
Fort de cette philosophie d'informatique à la demande
nait dans les années 1971 la notion de « service bureau
» pour qualifier une entreprise louant des
lignes téléphoniques, répondeurs, services informatiques
etc. La notion de service bureau représentait une société
ou organisation prestataire très variées, allant de la ligne
téléphonique louée avec réponse à votre nom,
en passant par l'ouverture d'une boîte aux lettres, de mailing, de
recherche de clients, en résumé, un bureau d'affaire fonctionnant
pour vous, mais sans votre présence d'où la nomination de bureau
virtuel ou bureau à distance.
Généralement, les clients des services
bureau n'avaient ni l'ampleur ni l'expertise pour intégrer en interne
ces services, c'est pourquoi ils passaient par un prestataire. La combinaison
de technologies, processus et expertise dans le domaine des entreprises est la
valeur ajoutée des services bureau, comme modèle
économique basé sur leur capacité à produire des
services et à les déployer en volume. Plusieurs entreprises,
parmi lesquelles IBM, étaient un service bureau en proposant la notion
de « on-demand ». À l'époque, le coût d'achat et
d'exploitation de mainframes IBM était hors de prix. C'est pourquoi,
des solutions permettant aux entreprises de pouvoir exploiter ces technologies
à moindre frais avec la notion de « paiement à la
consommation » furent proposées.
3.3. Les applications services providers (ASP)
L'ASP peut être considéré comme
descendant indirect du « service bureau » des années
1960 et 1970, en ceci que leur but premier est de permettre à des
clients de pratiquer l'
externalisation sur
des applications spécifiques et ainsi de leur permettre de recentrer
leur attention sur leur métier premier. Une ASP désigne une
application fournie comme un service, c'est ce que l'on nomme maintenant SaaS
pour « Software as a Service » dans la terminologie actuelle du Cloud
Computing.
Plutôt que d'installer le logiciel sur le poste
client en ayant à assurer les phases d'installations et de maintenance
sur chaque poste, les applications ASP sont hébergées et
centralisées sur un serveur unique et accessible par les clients au
travers de protocole standard. Le plus grand intérêt de ce
modèle est de fournir un accès à des applications
particulières (comme un programme de facturation médicale) en
utilisant un protocole standard comme le « protocole
http »:
il n'y a alors plus de déploiement ou de maintenance à effectuer
sur le poste utilisateur, celui-ci n'a alors besoin que d'un simple navigateur
Internet. Le déploiement, la configuration, la maintenance, la
sauvegarde, etc. sont désormais de la responsabilité du
fournisseur du service, le client est alors consommateur.
Dans ce contexte, les problèmes
d'intégration de l'application sur l'architecture du client sont dans
une certaine mesure éliminés. Il est fréquent que l'on
souhaite créer des passerelles logicielles, permettant d'échanger
automatiquement des données entre l'ASP et le Système
d'Information du client.
Toutefois, certains inconvénients peuvent surgir
lorsque par exemple, les clients doivent accepter de confier à leur ASP
des données critiques de l'entreprise, telle la base de leurs
collaborateurs (ne serait-ce que pour contrôle d'authentification), les
bases de données Client, Produits, Fournisseurs ou que ceux-ci doivent
accepter une solution généraliste fournie par l'ASP, qui est
configurable pour correspondre au plus grand nombre de clients possible, mais
qui ne s'adapte peut-être pas précisément à leur
besoins. Seuls les plus gros clients peuvent influer sur les décisions
de développement.
3.4. Utility et Grid Computing.
a. Utility Computing.
L'« Utility Computing » ou « Calcul à la
Demande » est un concept qui revient régulièrement dans
l'histoire informatique. Au début du XXème siècle, les
usines produisaient leur électricité pour leurs propres besoins.
En moins d'un demi-siècle, ces dernières ont externalisé
leur production d'énergie afin de rationaliser les coûts, les
sociétés modernes devraient à terme aussi externaliser
leur informatique principalement pour des raisons économiques.
Plusieurs facteurs ont conduit à ce changement
dans la consommation d'électricité par l'industrie. Il s'agit des
économies d'échelle, du fait que les coûts peuvent
être variables et que la technologie de production de cette
énergie évolue rapidement. «Utility Computing» est
généralement envisagé à une certaine forme de
Virtualisation
de telle sorte que la quantité de stockage ou de puissance de calcul
disponible est considérablement plus grande que celle d'un simple
partage
du temps d'ordinateur.
b. Grid Computing.
Le concept de « Grid Computing » ou « Grille
Informatique » est né en 1997 lors d'un séminaire
intitulé « Building à Computational Grid » tenu au
Laboratoire national d'Argonne (LNA). En 1998, Ian Foster2(*) et Carl
Kesselman3(*), les deux
organisateurs de ce séminaire, ont publié un livre
intitulé « The Grid: Blueprint for a New
Computing Infrastructure », ouvrage souvent considéré
comme la bible du Grid et ont décris le Grid Computing en deux
points:
ü Un « Grid » permet de coordonner
différents systèmes indépendants au sein d'une même
entreprise ou au sein d'entreprises tierces tout en abordant les questions de
sécurité, de droits d'accès et de paiement.
ü Un « Grid » utilise des interfaces, ainsi que
des protocoles ouverts et standards afin de permettre l'authentification, la
découverte des services et leur utilisation.
Techniquement un « Grid Computing » s'architecture
en quatre couches :
ü La première couche est la « couche
réseau » qui permet d'interconnecter les différents
éléments entre eux.
ü La deuxième couche est constituée des
ressources effectives faisant partie de la grille, telles que des ordinateurs,
des systèmes de stockage ou même des capteurs tels que des
télescopes ou autres instruments qui peuvent être connectés
directement au réseau.
ü La troisième couche est le « middleware
». Elle permet de gérer les interactions entre les
différentes ressources et l'organisation, la distribution des
tâches aux différentes ressources.
ü La dernière couche, qui est la seule à
être visible par les utilisateurs, est la couche applicative. C'est elle
qui contient tous les types d'applications développées pour le
Grid.
On peut donc dire que malgré la souplesse offerte par
un « Grid » tant au niveau du type de ressources qu'à la
quantité des ressources utilisables à un temps T, un « Grid
Computing » n'a pas été conçu pour héberger
des sites Web et Web 2.0.
3.5. Server Farm et Web Farm (fermes de serveurs).
Les fermes de serveurs se sont développées au
début des années 2000 pour répondre aux besoins de la
bulle internet. Ces « fermes » hébergent jusqu'à
plusieurs centaines de serveurs montés en « Cluster ». Le nom
« Farm » a été choisi par analogie avec les grandes
granges américaines qui servent au stockage des céréales.
La haute disponibilité permet de garantir
l'accomplissement des tâches même en cas de défaillance d'un
des noeuds) du « Cluster ». Malgré la haute
disponibilité, l'utilisateur peut ressentir des baisses de performance,
mais ne perdra pas complètement l'accès au service qu'il est en
train de consommer. Pour répondre à ce besoin de « haute
disponibilité » dans les « Web Farms », deux concepts
sont primordiaux : celui de la Scalabilité et celui de la
Répartition de charge.
ü La Scalabilité.
Elle permet de facilement augmenter la taille du «
Cluster » en ajoutant des machines. Cette propriété permet
de faciliter la montée en charge grâce à l'augmentation de
la puissance de calcul et de la mémoire offerte dans la ferme. Ce
concept permet aussi de garantir la « haute disponibilité » en
permettant le remplacement d'une machine sans interruption de service.
ü La répartition de charge (Load
Balancing).
La répartition de charge est un énorme
défit pour les ingénieurs et fait l'objet de nombreuses
publications. L'objectif de toutes les solutions proposées est de
minimiser le temps de réponse moyen et d'éviter de surcharger une
machine particulière. Pour atteindre ce but, les paramètres
à prendre en compte sont divers et varient en fonction des projets.
La solution la plus simple, pour le « Load
Balancing », est basée sur la répartition de charge au
niveau du serveur DNS (Domain Name System). Cette première solution ne
fait que convertir un nom de domaine en une adresse IP. Cette solution est
externe au « Cluster » et elle ne permet pas d'éviter de
diriger l'utilisateur sur une machine surchargée ou qui ne répond
plus.
La seconde solution consiste à utiliser un
serveur frontal, appelé communément
« Dispatcheur», pour répartir la charge. Le
« dispatcheur », pour faire son travail, prend en compte plusieurs
paramètres tels que la nature du site (statique ou dynamique), l'URL
demandée, les cookies ou la popularité momentanée du site.
La principale difficulté, pour le développement
des services hébergés dans ces fermes, est liée au fait
que chaque machine reste indépendante, malgré qu'elles fassent
toutes parties du même « Cluster ».
4. Apparition du Cloud Computing.
Le concept du Cloud Computing a été
inventé en 2002 par Amazon, un leader du e-business, qui avait investi
dans un parc de machines immense, dimensionné pour absorber la charge
importante des commandes faites sur leur site au moment des fêtes de
Noël, mais plutôt inutilisé le reste de l'année.
Sous-dimensionner leur parc aurait causé des indisponibilités de
leur site au moment des pics, mettant ainsi en péril leur business
pendant les fêtes (soit une grosse partie de leur chiffre d'affaires).
Leur idée a donc été d'ouvrir toutes ces ressources
inutilisées aux entreprises, pour qu'elles les louent à la
demande.
En 2002, Microsoft en lançant sa nouvelle
plate-forme de développement « .Net » présente le Cloud
comme l'endroit où seront hébergés les « Web
Services ». Ces services seront accessibles sur l'internet et
l'utilisateur pourra les consommer sans se soucier d'où ils sont
hébergés et avec quelle technologie ils sont
développés.
C'est en août 2006, lors du congrès
Search Engine Strategies qu'Eric Schmidt, PDG de Google
présente un nouveau modèle architectural informatique où
les données et les services seront hébergés quelque part
sur le « Cloud». Le 24 août de la même année
Amazon4(*) annonce son nouveau service «
Elastic Compute Cloud » (E). Ce service Web, qui est le premier du genre,
offre aux développeurs le premier ordinateur redimensionnable sur le
« Cloud ». Grâce à cette solution, chaque
développeur peut virtuellement créer le serveur dont il a besoin
pour son projet et le dimensionner pour ses besoins.
Figure 3 : Trafic moyen pour le terme « Cloud
Computing » entre Aout 2006 et Aout 2009.
Comme nous pouvons le constater sur la courbe (figure
3), c'est au second semestre 2008 que le terme « Cloud Computing
» se répand et devient un concept phare en informatique.
Ce graphique se base sur les statistiques de recherche sur
Google pour le terme Cloud Computing. Sur ce graphique, nous constatons un
pique de recherches en octobre 2008. C'est à ce moment précis
qu'Amazon a lancé la version commerciale d'E.
Entre 2008 et le premier semestre 2009, tous les autres
grands acteurs du marché informatique, comme Google, Microsoft, IBM, HP,
Dell, Sun, Cisco, VMware, Xen et Ubuntu ont rejoint le marché du «
Cloud Computing » ou ils ont lancé des projets liés à
ces concepts. Comme pour les autres technologies émergentes, le concept
de « Cloud Computing » devrait, selon le Gartner, rapidement tomber
dans le « fossé des désillusions », car les acteurs du
marché ne pourront tenir toutes leurs promesses.
Un des premiers exemples est Amazon, qui pour
éviter les problèmes de goulets d'étranglement
réseau et afin de permettre à ses clients d'envoyer des gigas
octets de données rapidement, a du proposer l'envoi par courrier (Fedex)
de disques durs.
Pour analyser les évolutions technologiques, le
Gartner publie chaque année sa courbe de
« Hype » (popularité) pour les technologies
émergentes. Le « Cloud Computing » a été
annoncé dans ce rapport pour la première fois en 2008 et il a
atteint en 2009 le sommet du « pic des attentes exagérées
».
Ce phénomène est dû au fait que le concept
de « Cloud Computing » est nouveau. Comme avec toute
nouveauté, pour dominer le marché, les concepteurs se doivent de
promettre l'impensable. Deux courbes illustrant le pic du Cloud en 2009 et 2010
sont notifiées dans l'Annexe I.
5. Avantages et inconvénients du Cloud
Computing.
Il semble que lorsqu'il s'agit de conversations sur les
nouvelles technologies et de stockage des données commerciales, personne
ne peut parler quelque chose d'autre que le Cloud Computing en ce moment. Pour
une bonne raison : le Cloud Computing est une étape importante dans
comment les entreprises partagent et stockent des données et fichiers.
Bien qu'elle ait ses détracteurs, il semble inévitable que les
nuages services continueront d'être la norme.
Ainsi, quels sont les avantages et les
inconvénients pour les entreprises de l'utilisation des services de
nuages, au lieu d'un modèle client-serveur traditionnels ? Pour
répondre à cette question, force est de constater que, dans les
réponses significatives données, on retrouve plus d'avantages que
d'inconvénients cités. Puisque le contexte est désormais
délimité et que le domaine du Cloud Computing n'a plus
aucun secret pour le lecteur avisé, il est temps de passer aux faits
concrets.
Nous allons maintenant lister les différents
points forts ainsi que les points faibles de ce domaine et expliquer pourquoi
à notre sens les choses vont ou ne vont pas telles qu'elles sont.
5.1. Avantages.
Ici, nous nous plaçons dans la peau d'un fournisseur
arrivant sur le marché du Cloud Computing. S'il a été
suffisamment sérieux avant de se lancer sur le marché, il aura
sans nul doute réalisé une étude préalable de ce
marché pour en comprendre les avantages et inconvénients. Voici
à notre sens sur ce schéma, les principaux aspects qui en
ressortirait pour le coté positif.
Figure 4 : Avantages du Cloud Computing. Source
: Microsoft.
ü Contexte économique morose.
Il est évident que le contexte actuel de
l'économie mondiale est plus qu'un catalyseur pour n'importe quel
vendeur de solutions Cloud Computing. Nul besoin de rappeler pourquoi cette
crise fait actuellement rage, il est beaucoup plus pertinent pour cette
étude de se concentrer sur l'avenir et la durée de cette crise.
Nous n'avons pas pour vocation de comprendre et analyser finement les
marchés économiques mondiaux et leurs fonctionnement, mais nous
savons ce que représente un crash des marchés boursiers et il
n'est pas difficile d'imaginer ce qui risque de se produire dans les quelques
années à venir.
Le domaine du Cloud Computing permettant par
nature des économies de masse, il va sans dire que ses avantages en ces
temps incertains sont particulièrement d'ordre pécuniaire et
qu'il s'inscrit lui aussi dans la durée.
ü Surfer sur la vague du « web 2.0
»
Le web 2.0 désigne les technologies et les usages du
World Wide Web qui ont suivi la forme initiale du web. Une première
évolution fut réalisée par des solutions se basant sur un
web dynamique (parfois appelé web 1.5), ou des systèmes de
gestion de contenu servaient des pages dynamiques, créées
à la volée à partir d'une base de données en
constant changement. Le web 2.0 pose ses fondements sur le
Crowd-sourcing 5(*) et les
communautés en ligne.
L'avantage de cette situation est l'aspect relativement
bénévole des services, tandis que l'inconvénient majeur
reste le succès trop soudain de ce genre de services.
Prenons par exemple Facebook, à ce jour le
réseau social le plus fréquenté au monde qui revendique
quelques 250 millions d'utilisateurs actifs. Facebook est parti de rien, ou
plus précisément de deux étudiants de Harvard depuis leur
chambre à l'université.
ü La mutualisation du
matériel.
Elle permet d'optimiser les coûts par rapport aux
systèmes conventionnels et de développer des applications
partagées sans avoir besoin de posséder ou de louer chez un
hébergeur ses propres machines dédiées au calcul. 20
à 25% d'économies pourraient être réalisées
par les gouvernements sur leur budget informatique s'ils migraient vers le
Cloud Computing. Comme pour la
Virtualisation,
l'informatique dans le nuage est plus économique grâce à
son évolutivité.
En effet, le coût est fonction de la durée
de l'utilisation du service rendu et ne nécessite aucun investissement
préalable (homme ou machine). Notons également que
l'élasticité du nuage permet de fournir des services
évolutifs et donc de supporter les montées de charges. Par
exemple,
Salesforce.com,
pionnier dans le domaine de l'informatique dans le nuage, gère les
données de 54 000 entreprises, et leurs 1,5 million
d'employés, avec seulement 1 000 serveurs (mars 2009).
ü Mises à jour et
évolutivité.
Pas besoin de mettre à jour l'ensemble des postes pour
ajouter de nouvelles fonctionnalités, il suffit de mettre à jour
l'application réseau et tous les utilisateurs bénéficient
des nouveautés et des corrections. Il en résulte une plus grande
cohérence de la méthodologie de travail et des documents produits
par l'ensemble des contributeurs de l'organisation. Grace au Cloud Computing et
a cette indépendance dont bénéficient les fournisseurs,
ils peuvent désormais se concentrer sur de plus petites mises a jour
régulières au lieu de patchs cumulatifs de plusieurs centaines de
méga-octets distribues toujours trop tard ou de façon trop
contraignante.
De plus, il n'est plus non plus nécessaire de
prévoir une architecture et une logistique d'échelle afin de
faire parvenir le correctif en question a chacun de vos clients puisque vous
possédez l'architecture et la solution elle-même. On en retient
alors une configuration optimale pour un fournisseur d'application, ou les
mises à jour sont régulières, forcées, mises en
place par du personnel qualifié, synchronisées pour chaque client
en même temps et la plupart du temps, totalement transparentes.
5.2. Inconvénients.
Maintenant que nous en savons un peu plus sur les avantages de
ce nouveau modèle qu'est le Cloud Computing et ses dérives, il
est temps d'en venir aux inconvénients. Car ce modèle n'est pas
exempt de tout défaut, loin s'en faut.
ü Sécurité.
La plateforme Cloud, si elle est externe (non installée
sur le réseau interne ou avec une ouverture extérieure) doit
être suffisamment sécurisée pour éviter le risque
d'intrusion, de vol des données par piratage. L'autre risque est qu'un
utilisateur oublie de se déconnecter sur un appareil accessible par des
éléments externes à l'organisation. Il faut dans ce cas
prévoir une déconnexion automatique en cas de non-activité
du compte et bien segmenter les droits utilisateurs afin que ces derniers ne
puissent accéder qu'aux données des projets dans lesquels ils
sont impliqués. Plus généralement, une clause de
confidentialité et la confiance dans son personnel sont primordiales
pour que les données ne fuitent pas de manière volontaire.
ü Connexion et défaillances.
C'est l'autre goulot d'étranglement. Si l'utilisateur
n'a pas de connexion internet, ou une connexion insuffisante, il ne pourra
accéder à sa plateforme de travail. L'idée dans ce cas est
de permettre le travail sur une application locale qui synchronise ensuite les
données avec le serveur dès que l'utilisateur a à nouveau
accès au réseau. Le problème de la sécurité
des données en local se pose donc à nouveau.
Lorsque l'on étudie de prés les raisons
pour lesquelles certaines entreprises restent réfractaires à
l'adoption du Cloud Computing, les défauts de service sont parmi les
deux principales. Il existe plusieurs situations pouvant amener une application
en tant que service à devenir indisponible. Généralement,
l'application devient injoignable de façon globale, mais il peut
également arriver que seules certaines régions du monde se voient
couper l'accès a leurs applicatifs.
ü Problèmes techniques.
Les problèmes techniques sont faciles à
catégoriser, ils consistent uniquement en la défaillance soudaine
et imprévisible de composants électroniques ou de briques
logicielles au sein de l'architecture décrite
précédemment. Bien que ces problèmes soient connus et
maitrisés depuis très longtemps grâce à des
systèmes d'avertissement et des modèles statistiques de
prévention, la défaillance d'un seul composant au sein d'une
architecture distribuée comme celles nécessaires au bon
fonctionnement des applications SaaS peut rapidement devenir
critique.
|
Coté fournisseurs
|
Coté clients
|
Avantages
|
- Mises à jour facilités.
- Gagner en indépendance.
- Gagner en indépendance.
- Business model profitable
- Economie morose
- Surfer sur le web 2.0
- Encourage l'ouverture et la collaboration.
|
- Pas de maintenance
- Corps de métier mature
- Devenir une entreprise connectée
- Rapidité de déploiement et correction
- Tarification alternative et masse salariale.
|
Inconvénients
|
- Protection des données.
- Immaturité du marché.
- Immaturité du marché.
- Sécurité
- Méthodologie pointue et différente.
- Défaillances (erreurs humaines et piratage)
|
- Perte de contrôle.
- Dangereuse délocalisation
- Adaptation difficile
- Connexion lente
- Problème de paternité des données
- Performances des applications amoindries
|
Tableau 1 : Avantages et Inconvénients
des cotés Fournisseurs et clients du Cloud Computing.
Le tableau 1 résume les
avantages et inconvénients du Cloud Computing associé aussi bien
aux cotés fournisseurs que clients.
1.9 Section II : Les concepts
déterminants pour la définition du Cloud Computing.
1.X as a Service.
Le concept de « service » en informatique
est récurrent. Dès le début des années 2000, les
startups ont commencé à proposer aux entreprises de
louer des applications métiers en ligne au travers d'interfaces Web
simples ou d'une interface type « client-serveur ». Avec le
développement du concept de « client riche », les solutions
type « ASP » ont été remplacées par des
solutions appelées « SaaS » (Software as a Service). Avec ces
services, l'entreprise cliente ne paie que ce qu'elle utilise. Ce type de
service évite aussi à l'entreprise les désagréments
liés à l'exploitation d'un data center, tels que la redondance
des infrastructures, la sécurité au sens large, les piquets, etc.
Afin de répondre aux besoins des
développeurs informatiques, qui ne se soucient guère des
problèmes de hardware et d'infrastructure, le concept de « X as a
Service » a été adapté selon les mêmes
principes que pour le « SaaS » et le « IaaS » dès
2008, pour leur offrir une plateforme d'hébergement d'applications en
ligne.
2.Pay as you go.
Le concept de « pay as you go » permet à
l'utilisateur de ne payer que ce qu'il consomme réellement, sans
forfait minimum. Le prix est donc calculé à l'aide de ratios tels
que processeurs par heure, giga-octets de disques par mois, etc. Certains
ingénieurs n'hésitent pas alors de mentionner que la
sous-utilisassions des serveurs relève non seulement du gaspillage mais
aussi courante dans les entreprises mais elle est nécessaire pour
répondre à des pics de demandes. Les graphiques ci-dessous
illustrent les différents cas de sous utilisation et de surutilisation
des ressources informatiques.
Le premier graphique (figure 3
ci-dessous) présente le cas d'une société
qui a les ressources informatiques pour absorber tous les pics. Les zones
grisées montrent la part de budget perdue dû à une sous
utilisation des ressources.
Figure 5: Besoins en ressources informatiques,
surestimation.
Ce deuxième graphique (figure 4
ci-dessous), présente le cas d'une société
qui ne peut pas absorber tous les pics. Cette compagnie risque de perdre des
clients, car ces derniers ne seront pas satisfaits de la prestation offerte.
Les zones grisées montrent la part de temps où les
capacités informatiques ont été sous-estimées.
Cette zone est généralement difficile à estimer d'un point
de vue technique, mais encore plus d'un point de vue budgétaire.
Figure 6 : Besoins en ressources informatiques,
sous-estimation.
Finalement, ce dernier graphique (figure 5
ci-dessous) montre le cas idéal. La société
ne paie que pour ce qu'elle consomme grâce aux mécanismes de
Scalabilité et d'élasticité offerts par le « Cloud
Computing ».
Figure 7 : Besoins en ressources informatiques, la
capacité correspond à la demande.
En conclusion, nous pouvons dire que le « Cloud Computing
» avec son modèle économique « pay as you go »
permet en général d'éviter le gaspillage des ressources
informatiques et donc de diminuer les coûts d'exploitation liés
à l'informatique.
3. Scalabilité et Elasticité.
Les concepts de Scalabilité et d'Elasticité
offrent à l'utilisateur l'impression d'avoir en permanence des
ressources de calcul et/ou de stockage illimitées. Ces ressources
peuvent être facilement et rapidement ajoutées ou
retirées, de manière automatique parfois, afin de répondre
aux besoins de l'utilisateur.
ü La Scalabilité.
La Scalabilité est la capacité d'un
système ou une application à s'adapter aux dimensions du
problème qu'il a à traiter et à maintenir son niveau de
performance, par augmentation de la capacité de
« Hardware », au fur et à mesure de l'augmentation
de la fréquence, c'est-à-dire que la puissance de calcul, la
mémoire ou le stockage utilisé par le système peuvent
facilement être augmentés ou diminués en fonction des
besoins.
Il existe deux formes de Scalabilité: celle
verticale qui repose sur le changement de serveur pour un autre serveur plus
puissant, et celle dite horizontale qui repose sur l'augmentation du nombre de
serveur et qui permet d'augmenter la capacité de l'application de
manière quasi infinie.
ü L'Elasticité.
L'élasticité est un élément
important du Cloud Computing, mais il est aussi une caractéristique et
une conséquence naturelle des principaux moteurs de Cloud Computing: des
économies d'échelle, améliorer l'efficacité et la
vitesse. L'élasticité est donc l'aptitude d'un corps à
reprendre, après sollicitations, la forme et les dimensions qu'il avait
avant d'être soumis à ces sollicitations.
Dans notre cas le « corps » est le
système informatique et les « sollicitations » sont
les besoins en matière de puissance, de mémoire ou de stockage.
L'élasticité permet aussi d'automatiser le mécanisme de
Scalabilité des ressources informatique mise à disposition sur le
"Cloud Computing".
4. La Virtualisation.
Le concept de Virtualisation offre une vue logique
plutôt que physique, de la puissance de calcul, de la capacité de
stockage, et des autres ressources informatiques. Nous pouvons donc faire
tourner virtuellement un Linux sur une machine Windows et vice versa.
La Virtualisation consiste à faire fonctionner sur un
seul ordinateur plusieurs
systèmes
d'exploitation comme s'ils fonctionnaient sur des ordinateurs distincts et
par conséquent de diminuer le gaspillage des ressources tel que nous
l'avons décrit dans la sous-section « pay as you go » ;
elle découple le système d'exploitation et les applications du
système physique sur lequel ils fonctionnent.
Ce principe permet soit de les porter sur de nouveaux
environnements physiques, soit de les migrer d'une machine à une autre.
La Virtualisation offre aussi des mécanismes capables de capturer
l'état de la mémoire vive, ce qui accélère et
simplifie le déplacement ou la duplication d'une instance de machine
virtuelle. En virtualisant les différents éléments
hardware d'une machine physique, il devient alors très facile
d'augmenter ou de diminuer la taille de chacun de ces éléments en
fonction des besoins du moment.
1.10 Section III:
Les différentes architectures et les options de déploiement du
Cloud Computing.
Les entreprises perdent la maîtrise de nombreux
paramètres. A commencer par l'implantation de leurs données et le
contrôle de leurs applications. D'autre part, l'entreprise
devient dépendante de la qualité du réseau pour
accéder à ce service. Comme nous l'avons
énoncé plus haut, le Cloud Computing repose sur des ressources
physiques (Serveurs, commutateurs, routeur, solutions de stockage, etc.). La
question est : où sont ces ressources physiques ? La
réponse : dans le nuage n'est pas vraiment acceptable. Du point de
vue consommateur, l'abstraction est telle qu'on ne peut déterminer sur
quelles ressources physiques l'application est hébergée.
En théorie, le Cloud Computing n'impose aucune
dépense en immobilisation. Comme c'est le cas avec la solution de
messagerie décrite, on exploite généralement les
ressources physiques d'un fournisseur de Cloud.
Cependant cette technologie de Cloud Computing peut
très bien se retrouver sur l'infrastructure physique d'une entreprise :
n'étant plus mutualisé, le Cloud reste privé : on parlera
alors de Cloud public, de Cloud privé et de Cloud hybride qui sont tous
les trois accessibles par un seul médium : l'internet.
Figure 8 : Architectures du Cloud
Computing
1. Le Cloud Privé (ou interne).
L'expression Cloud Privé est en fait
un néologisme qui comme le décrit «
Wikipedia6(*) » est
« utilisé par différents vendeurs pour
décrire des offres qui émulent les offres de Cloud Computing sur
un réseau privé ». C'est donc un réseau
informatique propriétaire ou un centre de données qui fournit des
services hébergés pour un nombre limité d'utilisateurs.
Ces ressources physiques peuvent être hébergées dans une
infrastructure propre à l'entreprise et étant sous son
contrôle, à sa charge donc de contrôler le
déploiement des applications. Mais il convient de se demander si un
Cloud privé est réellement un Cloud.
En effet, dans le sens où, comme nous l'avons
dit plus haut, un Cloud ne doit pas imposer de dépenses en
immobilisations, l'infrastructure physique dans un Cloud privé est
à la charge de l'entreprise. Une entreprise peut donc louer à un
fournisseur de services, un nombre conséquent de serveurs qui lui sont
entièrement dédiés et sur lesquels une solution de Cloud
sera déployée pour gérer dynamiquement l'application, la
plate-forme ou l'infrastructure.
Toutefois, a-t-on besoin d'un Cloud Privé ?
Économiquement parlant, une offre de Cloud se base sur
l'économie d'échelle pour pouvoir proposer une
vente à la demande « pay as you use ». Cela implique
des choix de la part des fournisseurs qui peuvent être des
limitations pour l'utilisateur :
ü La
nécessité de gérer différemment la
sécurité : Les offres de Cloud Computing nécessitent
de gérer différemment la sécurité. Aujourd'hui un
Datacenter traditionnel est un système clos avec des accès au
monde extérieur contrôlés. A l'inverse, les ressources sur
le Cloud sont de fait visibles et surtout administrables via internet.
ü L'absence de localisation pour les données
sensibles : Si le fait d'utiliser des locaux d'un prestataire
(hébergeur) est connu, une application déployée sur le
Cloud n'est pas localisée. Amazon conçoit une granularité
de choix au niveau d'une région (Europe/US) afin de limiter le temps de
latence. Les hébergements, misent sur cinq piliers pour justifier de
l'intérêt du Cloud privé.
· Flexibilité : votre
infrastructure est évolutive. Redimensionner vos Machines Virtuelles ou
réallouer vos ressources vous permettent d'adapter rapidement votre
infrastructure à vos besoins.
· Réactivité : le clonage,
les migrations à chaud, ou encore le déploiement de Machines
Virtuelles sont des opérations très rapides à
réaliser.
· Economies : avec des serveurs
consolidés et une utilisation des ressources optimisée, la
facture énergétique et l'investissement serveurs diminue
fortement.
· Respect environnemental : en dehors
des économies réalisées, le Cloud privé permet de
réduire fortement le gaspillage énergétique.
· Sécurité : totalement
dédié, le Cloud privé vous offre un niveau de
sécurité maximal.
2. Le Cloud Public (ou externe).
Le Cloud Public est un prestataire de services qui propose des
services de stockage et d'applications web pour le grand public. Ces services
peuvent être gratuits ou payant. Il décrit le Cloud Computing dans
le sens courant traditionnel, ou les ressources sont provisionnées
dynamiquement au public en général sur une fine, en libre-service
de base sur l'internet, via les applications web / service web, à partir
d'un hors-site tiers fournisseur qui facture sur une fine utilitaire
informatique de base.
Les « Cloud » publics sont
généralement exploités par des sociétés
tierces comme Amazon, Google, Microsoft etc. Ces Datacenters sont construit un
peu partout sur la planète, généralement dans des lieux
où l'électricité est bon marché et proche d'une
source d'eau (rivière, fleuve) pour refroidir les machines. Ce
modèle permet aussi d'assurer les capacités de Scalabilité
et d'élasticité que doit offrir le Cloud Computing.
Le « Cloud » public étant
hébergé dans un environnement partagé et exploité
par une société tierce, son exploitation peut poser un certain
nombre de problèmes comme :
ü La confidentialité des données
peut-être mises en danger par les autres utilisateurs.
ü En fonction d'où sont hébergées
les machines, certaines lois peuvent porter un préjudice à
l'utilisateur.
ü Les performances ne sont pas constantes, car
dépendantes de l'activité des autres utilisateurs.
Les fournisseurs de Cloud public facturent à
l'utilisation et garantissent une disponibilité de services au travers
des contrats SLA (Service Level Agreement) : document qui définit la
qualité de service requise entre un prestataire et un client. Le
déploiement de services via le Cloud nécessite quatre
impératifs pour assurer son succès : stabilité,
flexibilité, adaptabilité et anticipation.
Les principaux avantages d'utiliser un service de Cloud Public
sont les suivants :
ü Facile et peu coûteux mis en place, car les
couts de matériel, l'application et la bande passante sot couverts par
le fournisseur.
ü Evolution pour répondre aux besoins.
ü Pas de gaspillage de ressources par ce que vous payez
ce que vous payez ce que vous utilisez.
3. Le Cloud Hybride (Interne et Externe).
Il y a quelque temps, le monde informatique s'était
focalisé sur le Cloud public. En 2010, après que les directions
informatiques aient exprimé leurs préoccupations sur les aspects
sécurité, l'attention s'est portée sur les Cloud
privés. Désormais, chacun désirant la plus grande
flexibilité opérationnelle, le Cloud hybride figure en tête
de liste des désidératas.
Les Cloud hybrides (ou encore Cloud mixte) combinent
les deux types de Cloud, Privé et Public. Ce modèle permet de
garantir la sécurité et la confidentialité des
données tout en offrant la possibilité d'absorber une plus grande
charge de manière temporaire. Ils sont généralement
utilisés pour absorber les pics de charge. On peut ainsi déporter
nos applications vers un Cloud public qui consommera des données
stockées et exposées dans un Cloud privé, ou bien faire
communiquer deux applications hébergées dans deux Cloud
privés distincts, ou encore consommer plusieurs services
hébergés dans des Cloud publics différents.
Dans tous ces cas de figure, nous avons affaire
à la notion de Cloud hybride. Ce Cloud hybride permet donc d'allier les
avantages du nuage. C'est à dire d'une part, l'élasticité
des infrastructures, les économies réalisées et la
facilité de déploiement d'une application, avec d'autre part, la
sécurité et dans certains cas la performance du système
d'information interne. Ainsi, toutes les entreprises ne doivent pas
songer à migrer l'ensemble de leur infrastructure dans un Cloud public.
Les objectifs du Cloud Hybride :
ü Atteindre le meilleur équilibre technique et
économique en répartissant les ressources sur le site du client
et sur une infrastructure hébergée mutualisée avec une
communication entre les deux environnements pour sécuriser les
données.
ü Faire évoluer dynamiquement le placement entre les
deux environnements grâce à la gestion de capacité
permanente.
4. Options de déploiement du Cloud Computing.
Le Cloud Computing propose différentes options de
déploiement, qui s'accompagne chacune d'un profil de
sécurité distinct. De ce fait, il ne s'agit pas de s'interroger
sur la sécurité du Cloud en lui-même, mais sur celle du
type de Cloud choisi (public, privé ou hybride), ainsi que sur
l'adéquation entre ce type et les applications données, ainsi que
les informations associées.
Lorsque l'on se penche sur la gestion et la
sécurité, il convient de prendre en considération
certaines variables clés, à savoir :
ü Emplacement physique et appartenance : le
client ou le fournisseur possède-t-il et gère-t-il lui-même
les fonctions, l'infrastructure matérielle et les autres ressources
technologiques ? Des ressources supplémentaires peuvent-elles être
fournies à la demande ? Il existe des options autres que le Cloud
privé (et l'environnement hérité, naturellement), à
savoir l'utilisation de fonctions hors site, sous le contrôle du
fournisseur. La fiabilité du fournisseur et de son processus de gestion
est donc essentielle.
ü Isolation physique des ressources : les
serveurs et autres ressources sont-ils isolés ou partagés entre
les clients ? Même si leur emplacement physique et leur gestion sont
à la charge du fournisseur, les ressources peuvent être
réservées pour un client unique ou mises physiquement en commun
et provisionnées en tant que ressources virtuelles. La séparation
des données et le contrôle sur leur emplacement et leurs
déplacements peuvent jouer un rôle critique lors de la mise en
conformité avec les obligations légales (par exemple, les lois
européennes relatives à la confidentialité).
ü Contrôle opérationnel : qui
gère les opérations quotidiennes des services du Cloud ?
Même si le contrôle est partagé ou est principalement
géré par le fournisseur, l'entreprise cliente
bénéficie-t-elle d'une visibilité et d'une supervision
suffisante pour gérer l'utilisation des services ? De manière
plus spécifique, le client peut-il appliquer le contrôle
nécessaire sur les niveaux de service, les sauvegardes et restaurations
et la gestion des données (notamment leur emplacement et leur
suppression) ?
Le tableau suivant illustre chacune des options de
déploiement du Cloud, selon les trois variables clés que nous
venons de voir.
|
Emplacement
physique
|
Isolation
physique
|
Contrôle des
opérations
|
Système hérité/sans Cloud
|
Sur site
|
Oui
|
Entreprise
|
Cloud privé
|
Sur site
|
Oui
|
Entreprise
|
Cloud privé externe
|
Hors site
|
Oui
|
Partagé
|
Cloud communautaire
|
Hors site
|
Non
|
Partagé
|
Cloud public
|
Hors site
|
Non
|
Fournisseur
|
Cloud hybride
|
Combinaison
|
Combinaison
|
Partagé
|
Tableau 2 : Options de déploiement du
Cloud Computing
CHAPITRE II : Dans l'ère du Cloud
Computing.
1.11 Section
I : La pyramide du Cloud Computing.
La crise économique a également joué un
rôle clé dans la croissance du Cloud Computing. Selon The
Brookings Institution7(*), les économies réalisées
pour les dépenses informatiques sont de l'ordre de 25 à 50 % avec
le Cloud Computing. Afin de faciliter la comparaison entre les
différentes solutions du "Cloud Computing", certains spécialistes
les ont hiérarchisées en trois catégories et les
présente sous forme d'une pyramide qui pourrait être
inversée, si elle était basée sur le nombre de services
offert par catégorie, mais elle est ainsi afin de montrer une
hiérarchie de services qui pourraient être interdépendant.
Il s'agit donc des solutions d'Application, de
Platform et d'Infrastructure.
Figure 9 : Pyramide utilitaire du Cloud
Computing.
Comme solution, le Cloud est la mise en flexibilité (ou
en disponibilité) de ces 3 niveaux comme le montre la figure
ci-déçu. Les moyens employés sont essentiellement
l'isolation verticale et le découpage horizontal de chaque niveau.
Il faut en effet toujours être en mesure de remplacer
chaque élément de la solution globale pour que le service au
client final ne s'interrompe pas. L'isolation est assurée par des
normalisations
existantes ou à inventer, et est obligatoire car les 3 niveaux
étant de nature différentes, ils ne peuvent
s'interpénétrer.
Dans cette section, nous allons définir ces
trois couches de la pyramide du Cloud Computing et présenter des
solutions du marché qui pourront être utilisées pour la
« mise en place d'un site type Web 2.0 sur un Cloud ». Nous ne ferons
que lister les autres solutions qui ne correspondent pas, selon nous, à
nos besoins pour ce projet.
Architecte: Utiliser les ressources
d'un fournisseur pour les applications (serveurs, stockage, bande passante).
L'infrastructure comme un service est la couche la
plus élémentaire du Cloud Computing, elle correspond à la
partie physique de ce modèle. L'IaaS est un concept d'achat de ressource
car les ressources qu'il propose tirent généralement parti de
l'agilité et de la flexibilité de la Virtualisation. Le client
achète une capacité mais pas une machine physique. Il
bénéficie d'un service de « calcul », de «
stockage », de « réseaux », sans se soucier de la mise en
oeuvre technique de l'infrastructure et du réseau. Dans certaines
solutions le client compose son parc « virtuel » de serveurs en leur
attribuant chacun un rôle. Les personnes travaillant avec la couche IaaS
sont souvent des spécialistes des systèmes et réseaux.
L'IaaS est doté de serveurs regroupés
dans des datacenters. Les serveurs sont montés sur des systèmes
virtualisés qui permettent une allocation dynamique des ressources pour
les consommateurs (extensibilité). Ce niveau physique regroupe la
puissance de calcul, la mémoire vive et l'espace de stockage.
L'architecture réseau est gérée dans l'IaaS. Les
pare-feux, la sécurité, les connections internet et les
débits réseaux font partie de cette architecture.
Les solutions de type « Cloud Infrastructure »
laissent aux spécialistes une grande liberté pour contrôler
et paramétrer ces infrastructures informatiques (système) selon
leurs besoins.
L'avantage offert par les solutions de type « Cloud
Infrastructure », est un contrôle complet des infrastructures
utilisées et aussi des grands datacenters. L'accès physique aux
serveurs est sécurisé, les salles sont équipées de
système anti-incendie, les données sont répliquées
dans d'autres datacenters. L'IaaS bénéficie d'une redondance des
systèmes au sein du Datacenter, en plus d'une redondance
géographique. Ces systèmes de redondance permettent aux
infrastructures d'obtenir 99.9% de disponibilité pour leurs clients.
Cette disponibilité est peu envisageable pour les PME/PMI qui n'ont pas
les moyens humains et financiers de mettre en place des systèmes
redondants, ni des plans de relance en cas de perturbation.
Les inconvénients sont plus nombreux pour le
moment :
ü Dépendance à la technologie sous-jacente
pour certaines solutions Cloud, réversibilité difficile.
ü Où sont vos serveurs ? quelque part dans les
nuages.
ü Comment gérer la sécurité de vos
serveurs ?
De plus, les solutions de type « Cloud
Infrastructure » fonctionnent généralement avec un
mécanisme de multiplication d'instances (clonage de machines
virtuelles), ce qui nécessite la mise en place d'un répartiteur
de charge et impose certaines contraintes architecturales pour le
développement d'application.
Développeur: Développer
et déployer des applications spécifiques sur l'infrastructure
d'un fournisseur.
La plateforme du Cloud Computing est la couche
intermédiaire entre les services (SaaS) et la partie physique (IaaS).
Elle fournit une plate-forme gérée par le fournisseur externe
pour créer et déployer des applications et des services. Le PaaS
cherche à reproduire l'architecture d'une plateforme d'application
classique (système d'exploitation, environnement d'exécution,
stockage, ...). Il s'agit de la mise à disposition pour une entreprise
d'environnements techniques pour développer des applications qui
fonctionneront à distance comme pour le SaaS mais en incluant des outils
de personnalisation et une intégration à l'existant ou à
d'autres programmes hébergés.
Il offre un certain nombre de services pour les
développeurs afin de créer des applications pour les entreprises.
Nous allons les regrouper en trois catégories que nous décrirons.
ü Service de structure.
La plateforme donne accès à plusieurs
services que nous avons vus dans la partie IaaS.
Nous trouvons les services de calcul, de stockage des
données, de stockage des applications,.... Elle apporte également
des services complémentaires afin de contrôler le bon
fonctionnement de la plateforme. De plus elle permet de travailler sur un
environnement de test ou de production.
ü Service de conception.
Le PaaS permet aux entreprises de concevoir leur
service métier. Pour créer ces applications, les principaux
acteurs du PaaS proposent des environnements de développement. Certains
acteurs offrent de nouveaux langages adaptés au Cloud Computing,
langages qui sont propriétaires, d'autres utilisent des langages
existants comme le Java, C#, C++, .... Pour aider les développeurs, un
ensemble d'outils et de bibliothèques est mis à leur disposition
(Framework).
ü Service d'utilisation.
Les acteurs du PaaS mettent à disposition des
catalogues de SaaS afin de concevoir des applications. Aucun
développement n'est nécessaire, nous combinons les SaaS entre eux
afin d'obtenir une suite logicielle cohérente pour notre entreprise.
L'apport du service d'utilisation est limité face aux
développements qui peuvent être réalisés par le
service de conception. Le service d'utilisation permet, au même titre
qu'un SaaS, d'entrer dans le Cloud Computing par un simple
processus.
Le PaaS permet donc aux développeurs non
seulement de déployer leurs applications sans se soucier des contraintes
système, ainsi que de s'affranchir des problèmes de
Scalabilité et d'élasticité mais aussi de favoriser la
mobilité des utilisateurs puisque l'accès aux données et
aux applications peut se faire à partir de n'importe quel
périphérique connecté. Les avantages principaux des
solutions de type « Cloud Platform » sont une simplification des
développements pour les applications de type Cloud et un
affranchissement des contraintes système, de Scalabilité et
d'élasticité.
Toutefois, le problème de cette plate-forme est
qu'elle est souvent qualifiée de solution fermée
(propriétaire) avec ses propres contraintes. Le choix du ou des langages
de programmation est limité. De plus, les prestataires de services qui
offrent des solutions de
« PaaS » imposent souvent des règles
contraignantes pour le développeur, comme l'interdiction d'utiliser des
mécanismes de session.
Utilisateur final: Utiliser les
applications d'un fournisseur avec un simple navigateur internet.
La dernière couche est celle dite applicative
qui met à disposition des applications complètes fournies
à la demande. Elle fournit des applications ou des services
évolutifs, qui reposent sur une infrastructure que l'utilisateur final
ne voit pas. SaaS signifie Software as a Service, c'est-à-dire un
logiciel fourni sous la forme de service et non sous la forme de programme
informatique (code binaire à installer sur une machine).
Les utilisateurs des applications SaaS accèdent
à ce service via internet. On y trouvera différents types
d'application (webmail, suite de bureautique en ligne, ERP, gestion des
ressources humaines, comptabilité, outils collaboratifs etc.)
hébergées sur l'internet, capables de gérer un grand
nombre d'utilisateurs simultanément et pour lesquelles le client ne se
soucie pas d'où elles sont hébergées et comment elles
fonctionnent.
Toute la charge repose sur le fournisseur de service
SaaS qui assurera le déploiement de la solution de manière
dynamique et instantanée, supervisera le bon fonctionnement,
répartira la charge sur ces différentes ressources physiques,
assurera la sécurité, les mises à jour et les plans de
reprise sur incident. Les clients ne payent pas pour posséder le
logiciel en lui-même mais plutôt pour l'utiliser.
De nombreuses organisations ont fait le choix de
solutions SaaS, s'assurant ainsi une disponibilité de services souvent
supérieure à ce qu'une équipe peut fournir en interne
(surtout pour les PME et institutions) et pour un coût adapté
à leurs besoins.
Les avantages principaux des solutions de type « Cloud
Application » sont les suivants :
ü un accès direct à l'application depuis
n'importe où dans le monde,
ü une simplicité d'utilisation,
ü une mise en oeuvre de solutions
éprouvées.
L'inconvénient majeur est lié aux
fonctionnalités souvent limitées de l'application. Ces solutions
ne permettent généralement pas d'être adaptées pour
répondre à des besoins spécifiques. Que l'on soit au
niveau de l' « infrastructure », de la
« plate-forme » ou du « service ou de
l'application », les problématiques restent les mêmes :
il faut des moyens financiers, matériels et humains pour maintenir un
niveau de service demandé par les utilisateurs.
Le schéma suivant nous donne une vision
globale du Cloud Computing qui véhicule autour de lui, des concepts, des
termes et des idées, qui ne sont pas toujours bien définis :
les différentes solutions de sa pyramide.
Figure 10 : Conception générale
du Cloud Computing associée à ses trois couches de la
pyramide.
La plupart des experts s'accordent sur un modèle
pyramidal du Cloud Computing sur lequel les différents domaines
sont représentés comme des couches successives. Cette
organisation permet de fortement séparer les différents domaines
de compétence et impose des abstractions à tous les niveaux. Dans
le tableau qui suit, nous répertorions tant bien que mal, les
différents avantages et inconvénients des concepts de la pyramide
du Cloud Computing.
|
Avantages
|
Inconvénients
|
Infrastructure as a Service
|
- Administration.
- Personnalisation.
- Flexibilité d'utilisation.
- L'abstraction de l'infrastructure.
- Une consommation à la demande
|
- Sécurité
- Besoin d'un administrateur
- Intégration difficile avec le système
d'information interne.
|
PaaS: Platform as a Service
|
- Pas d'infrastructure nécessaire
- Pas d'installation
- Environnement hétérogène
- Application personnalisable
- Abstraction de l'infrastructure
|
- Limitation des langages
- Pas de personnalisation dans la configuration des machines
virtuelles
- Dépendance sur un unique vendeur.
- Intégration difficile avec le Système
d'Information interne.
|
SaaS : Software as a Service
|
- Pas d'installation et Plus de licence.
- Migration.
- Un modèle « Utility », paiement à
l'usage.
- Déploiement rapide,
« Juste à temps ».
|
- Logiciel limité.
- Sécurité et dépendance des
prestataires.
- Dépendance à la technologie sous-jacente pour
certaines solutions.
- Cloud, réversibilité difficile.
|
Tableaux 3 : Avantages et Inconvénients
des trois couches de la pyramide du Cloud Computing.
Ainsi, dans une étude réalisée (30
juillet 2009) pour la Commission Européenne, PAC
(Pierre Audoin Consultants) qui est le leader européen en
conseil et analyse sur le marché SITS, souligne que le Cloud Computing
va s'affirmer comme un choix architectural majeur en 2010. Il en
résultera une redistribution des cartes entre les principaux acteurs des
Technologies de l'Information et des Communications (TIC) et les
différentes zones géographiques, et va avoir une influence
importante sur la compétitivité des autres industries.
Figure 11 : Evolution des trois types de
services Cloud (en mds €)
On constate sur la figure 11 que la cote de
popularité des solutions SaaS a augmenté de manière
considérable et a de dépassé les 6,4 milliards d'euro en
2010 (soit une augmentation de 27% par rapport à 2008) et devrait
être au moins multiplié par deux d'ici fin 2012. Il devrait alors
représenter 14,8 milliards d'euro.
Cela dit, ce sont les applications SaaS concernant
les CCC (Contenu, Communication et Collaboration) et des solutions de gestion
de la relation client (CRM) qui sont actuellement les deux principaux
générateurs de revenus sur ce marché en pleine
effervescence, avec respectivement des recettes établies à 2,7 et
de 2,3 milliards d'euro pour l'année 2009. Des chiffres qui, eux aussi,
vont augmenter d'ici 2012, Gartner tablant sur des recettes atteignant 4,7 et
3,2 milliards de dollars d'ici quatre ans. Il en résulte :
o Une informatique devenant plus agile, plus économique et
plus alignée avec les besoins métiers.
o Une croissance soutenue ... Le marché du Cloud Computing
en Europe des 27 a atteint 4 milliards d'euros en 2009 avec près de 20%
de croissance, soit 1,5% du marché des Logiciels et des Services. Selon
PAC, cette croissance dynamique devrait se maintenir jusqu'en 2015 pour
atteindre 13% du marché des logiciels et services informatiques.
1.12 Section
II : La sécurité du Cloud Computing.
L'idée que vos informations confidentielles se
trouvent entre les mains d'un autre vous angoisse-t-elle ? L'une des
conséquences du
Cloud Computing peut
en effet être une perte de contrôle. Transférer le
traitement de vos données vers un tiers, c'est transférer
également un peu de la responsabilité qui leur est
associée en matière de sécurité et de
conformité. La sécurité permet de garantir la
confidentialité, l'intégrité, l'authenticité et la
disponibilité des informations. L'évolution des technologies qui
y sont liées et la normalisation de ces dernières, nous mettent
à disposition un ensemble d'algorithmes et de protocoles permettant de
répondre à ces différentes problématiques.
Qu'il soit basé sur un Cloud ou non, un
environnement informatique doit répondre à six exigences pour
pouvoir être considéré comme sécurisé. Ces
exigences ne s'excluent pas mutuellement. Ainsi, la protection des informations
personnellement identifiables relève de la gestion de la vie
privée et de l'obligation légale. C'est également une
source potentielle de risques et d'exposition. Cependant, l'examen attentif de
chacune de ces six exigences donne lieu à différentes
perspectives.
Figure 12 : Exigences d'un environnement
sécurisé
1. La confidentialité.
La confidentialité assure que les données d'un
client ne soient accessibles que par les entités autorisées. Les
différentes solutions de Cloud Computing comportent des
mécanismes de confidentialité comme la gestion des
identités et des accès, l'isolation ou le cryptage. Les
contrôles d'accès les plus sécurisés ne sont
d'aucune protection contre un attaquant qui gagne l'accès à des
informations d'identification ou des clés.
Ainsi, les informations d'identification ou de gestion
des clés sont des maillons essentiels dans la conception de la
sécurité.
Aussi l'exécution d'applications « à
moindre privilège » est considérée comme une pratique
exemplaire de la sécurité. Par défaut, toutes les actions
s'exécutent avec un compte à bas privilèges. Cela
réduit l'impact potentiel et augmente la sophistication
nécessaire de toute attaque, nécessitant une
élévation de privilèges en plus d'autres exploits. Il
protège également le client d'une attaque de services par ses
propres utilisateurs finaux. Comme dans la majorité des cas, le Cloud
Computing est fondé sur la Virtualisation. Un des points critiques est
l'isolement de la machine virtuelle avec les autres machines virtuelles mais
aussi l'isolement des machines virtuelles vis-à-vis de l'hyperviseur.
2. L'intégrité.
Les clients qui cherchent à externaliser leurs
données peuvent évidemment s'attendre à être
protégés contre les modifications non autorisées. Les
systèmes dans les nuages fournissent un certain nombre de
mécanismes de protection de l'intégrité des
données. Dans le cas de Windows, des mécanismes assurent
l'intégrité des données dans la conception de la machine
virtuelle elle-même. Ensuite comme Windows Azure peut avoir besoin de
mettre à jour certains de ces volumes en lecture seule (lors de patch de
sécurité, mise à jour système, etc.), les
modifications sont implémentées dans des disques durs virtuels de
différenciation.
Cette conception préserve alors
l'intégrité du système d'exploitation sous adjacent et des
applications clientes. Pour le service de stockage de Windows Azure,
l'intégrité est définie par les applications utilisant le
modèle de contrôle d'accès. Chaque compte de stockage a
deux clés qui sont utilisées pour contrôler l'accès
à toutes les données dans ce compte de stockage.
3. La disponibilité.
L'un des principaux avantages fournis par des plates-formes de
Cloud Computing est la disponibilité robuste basée sur la
redondance réalisée avec des technologies de Virtualisation.
Windows Azure par exemple offre de nombreux niveaux de redondance fournissant
une disponibilité maximale des données et des applications. Les
données sont répliquées au sein de Windows Azure sur trois
noeuds distincts pour minimiser l'impact des pannes matérielles. Les
clients peuvent exploiter la nature géographique de l'infrastructure
Windows Azure en creusant un deuxième compte de stockage fournissant des
capacités de basculement à chaud. Dans de tels scénarios,
les clients peuvent créer des rôles personnalisés à
répliquer et synchroniser les données entre les installations de
Microsoft. Ils peuvent également créer des rôles
personnalisés pour écrire des données de stockage pour des
sauvegardes sur site privé.
Les agents tournant sur les machines virtuelles
invitées surveillent la santé de ladite machine. Si l'agent ne
répond plus, le contrôleur redémarre la machine virtuelle.
Les clients pourront éventuellement choisir d'exécuter des
processus de suivi de santé plus sophistiqués et adaptés
à leur politique de continuité. En cas de défaillance du
matériel, le contrôleur déplace l'instance du rôle
vers un nouveau noeud et reprogramme la configuration réseau pour les
instances de ce rôle afin de rétablir la disponibilité
totale du service.
4. L'interompabilité.
L'interopérabilité est plus que jamais cruciale.
Cela permet de définir la manière dont des applications ou des
systèmes communiquent et échangent. Cette notion a
été centrale dans le développement des réseaux de
communication comme le téléphone ou Internet.
D'un point de vue utilisateur, si le navigateur
Internet déplaît, on peut le changer au profit d'un autre qui
fonctionnera de la même manière selon les standards d'Internet.
Il en va de même avec le Cloud Computing. Si un utilisateur souhaite
changer de fournisseur de services pour une raison X ou Y, en a-t-il la
possibilité ?
Il faut voir sur quel niveau nous voulons répondre
à cette problématique. D'un point de vue application (SaaS), il
peut être envisageable de pouvoir récupérer les
données applicatives sur un format standard ou propriétaire. Sur
la majorité des plates-formes de blog et de CMS (WordPress, Joomla,
Dotclear, Drupal, etc.), on retrouve des fonctions d'importation et
d'exportation des données. Il en va de même avec les autres types
d'applications SaaS. Cela peut être considéré comme l'un
des facteurs clés dans le choix d'une solution Cloud,
l'interopérabilité permettant de se prémunir des risques
de dépendance vis-à-vis d'un fournisseur de services.
Au niveau plate-forme, serait-il possible de
déployer une application dans un Cloud X et de pouvoir la
transférer sur un autre fournisseur Cloud ?
Actuellement cette interopérabilité est
limitée. Dans le cas d'un PaaS, chaque plate-forme propose sa propre
interopérabilité, avec ses outils bons pratiques. En IaaS, chaque
fournisseur aura sa notion d'interopérabilité. Aujourd'hui,
aucune interopérabilité globale dans le Cloud n'est disponible,
des alliances travaillent sur les spécifications et des formats communs
pour l'IaaS.
5. Gestion des risques.
Les risques associés à n'importe quel type
d'environnement informatique incluent aussi bien les menaces directes
(intrusions, piratage, etc.) que l'interruption de l'activité (par
exemple, lorsque les systèmes de l'entreprise ou du réseau des
partenaires métiers ne fonctionnent plus) ou l'exposition
dérivée (par exemple, les répercussions d'un vol ou d'une
perte d'informations, au niveau légal, financier ou de l'image de
l'entreprise).
Les Clouds incluent les dépendances externes dans
l'évaluation des risques. Cependant, il convient de noter que ces
dernières ne sont pas nécessairement plus importantes ou plus
difficiles à gérer : il s'agit d'un risque d'un autre ordre. Les
entreprises adoptant le Cloud doivent évaluer avec soin les performances
et la viabilité de leurs fournisseurs. La gestion des risques est rendue
plus complexe par un certain nombre de facteurs, notamment des connaissances
insuffisantes en matière de Cloud Computing et les conséquences
de cette insuffisance, ainsi qu'une évolution très rapide des
technologies.
6. Conformité
L'entreprise est à même de répondre à
des exigences spécifiques, tant contractuelles que légales, par
exemple la gouvernance de la gestion et, dans certains cas, l'emplacement
physique des informations. De plus, elle peut répondre à des
normes et des règles industrielles (GAAP, ISO, etc.). L'environnement
informatique répond également aux exigences de contrats de niveau
de service (SLA) et de performances des entités et de leurs clients.
Leurs besoins sont rendus plus complexes par la diversité des exigences
et des juridictions légales, ainsi que la nécessité
d'évaluer et de prouver la conformité à ces exigences
(même si l'entreprise obtient une conformité de facto).
PARTIE
II
Présentation des solutions du marché du
Cloud Computing et le web 2.0
CHAPITRE III : Le marché du Cloud
Computing.
Dans un marché atone, un segment technologique
devrait générer de la valeur : les services en ligne,
hébergés dans le Cloud, selon le cabinet Gartner. Le
marché du Cloud Computing, après des années de maturation,
est désormais en plein essor, proclamé comme une solution
pérenne et efficace aux problématiques d'externalisation et de
mutualisation. Aujourd'hui, il n'y a plus un seul grand fournisseur qui ne
proclame pas que le Cloud Computing est un élément-clef de sa
stratégie. Que ce soit les « pure players », les grands
acteurs du Web, ceux du monde de l'IT, les opérateurs
télécoms, les hébergeurs ou les spécialistes du
stockage,... tous ont une offre, plus ou moins complète, autour du CC.
Mais nombre d'organisations s'interrogent encore sur la
pertinence des services en nuage. Pour des questions de sécurité
et de fiabilité des services principalement. Des craintes qui doivent
pousser les prestataires de services IT à améliorer leurs
offres « de manière à les rendre compatibles avec
le Cloud et essayer de combiner le meilleur des deux mondes », estime
Ben Pring8(*).
1.13 Section
I : Les acteurs du marché.
Ce marché est partagé entre plusieurs acteurs :
les éditeurs, les fournisseurs et les « pures players ».
D'après l'étude de Markless International
« Approches d'hébergement avec le Cloud Computing
& la Virtualisation- Référentiel de pratiques »,
les entreprises interrogées mentionnent avoir recours à plus de
soixante prestataires. De plus en plus d'éditeurs portent leurs produits
en mode SaaS et les éditeurs SaaS entrent comme « Pure Player
».
1. Editeurs.
Un éditeur n'est pas forcément un fournisseur de
services, autrement dit son périmètre n'est pas de fournir un
service Cloud, mais plutôt de fournir une technologie capable
d'héberger une solution Cloud. Cependant la frontière est mince
car bon nombre d'éditeurs sont fournisseurs de leurs propres produits.
VMware est un éditeur de produits de Virtualisation.
Comme beaucoup d'autres éditeurs, VMware s'est lancé depuis 2008
à la conquête du Cloud Computing. Aujourd'hui, il édite des
produits pour la couche IaaS comme « vSphere » et « vCloud
Director », « vFabric » pour la couche PaaS ou encore Zimbra
racheté cette année pour développer ses produits SaaS.
Microsoft aussi fourni des produits de Cloud Computing
comme « Windows Azure Appliance », dont la sortie est prévue
en courant 2011. « Windows Azure Appliance » est la version produit
de Windows Azure que l'on va pouvoir installer directement sur les
infrastructures d'une entreprise.
2. Fournisseurs.
Les fournisseurs de services de Cloud Computing sont des
hébergeurs tels que l'on a l'habitude de les retrouver depuis plusieurs
années sur Internet. Ils mettent à disposition des
infrastructures physiques proposant une plate-forme de Cloud. On peut citer
Microsoft avec sa plate-forme d'IaaS, de PaaS et de SaaS au travers de «
Windows Azure » et « Office 365 », Google avec son service SaaS
« Google App » et son PaaS « Google App Engine ».
On retrouve aussi le géant Amazon avec ses
services de IaaS et PaaS comme « Elastic Compute Cloud (E) », «
Elastic MapReduce » ou encore « Simple Storage Service (S3) ».
A noter aussi que beaucoup d'acteurs provenant des
télécoms, très familiers avec le modèle de
facturation de services à la demande, comme Orange Business, mettent
à disposition leurs infrastructures reposant sur une des solutions Cloud
des éditeurs du marché.
3. Pure Player
Enfin les « Pure Player », en
français les « purs joueurs », qui jouent d'emblée la
carte du service en ligne. C'est le cas par exemple de Salesforces9(*) créé en 1999
par Marc Benioff10(*) qui est considéré comme l'un des
pionniers du modèle SaaS. On peut aussi nommer YouSaaS qui propose un
bureau virtuel d'applications professionnelles, ou encore «
entreprise-facile.com » créé en avril 2007 qui édite
des services en ligne pour les entrepreneurs (devis, pour livraison, facture,
activités commerciales, tableaux de bord, partage d'informations etc.).
Se pose alors la question du potentiel des « pures
players » à supplanter les éditeurs. Comme le rappelle
François Tonic11(*) dans son livre blanc « Le Cloud Computing
» : « lorsque l'on s'attaque frontalement à un
géant comme SAP sur des progiciels, difficile d'imaginer un combat
équitable. Sur de petits projets ou des projets précis dans une
grande entreprise, le pure Player à sa place. Mais l'éditeur
traditionnel, quand il a vu la menace, a réagi soit en tissant des
alliances avec le pure Player, soit en commercialisant sa propre solution en
ligne».Une autre question apparait quant à la
pérennité d'un tel service puisqu'il s'agit la plupart du temps
de petites structures récentes d'où la difficulté de
garantir que le service existera toujours dans plusieurs années.
4. Open Source.
On retrouve aussi l'initiative open source dans le Cloud
Computing. C'est notamment le cas avec Ubuntu qui propose sa distribution
« Ubuntu Entreprise Cloud » mettant à disposition un IaaS
pouvant être déployé sur ses propres infrastructures. Il y
aussi des acteurs tels que Novell, Sun, Eucalyptus ou encore avec AppScale.
Pour voir des solutions open source de Cloud Computing
ou des notions de Cloud ouvert (Open Cloud), il faut d'abord définir les
standards et rendre disponibles des spécifications. Tout comme il
était très difficile de définir des standards pour
l'interopérabilité du Web services l' « Open Cloud »
n'est pas prêt d'exister.
Bien que des initiatives soient prises, que des
consortiums soient créés, il faut encore que les grands acteurs
puissent définir les normes permettant la migration d'applications d'une
plate-forme à une autre. En effet, à ce jour, l'Open Source n'est
pas encore au niveau de pouvoir offrir une réelle alternative aux grands
acteurs actuels du marché.
Quoi qu'il en soit l'open source ne pourra proposer que
des produits de Cloud Computing et ne jamais fournir ce service puisqu'il
nécessite d'énormes moyens rien que pour les Datacenters sans
poser la question du modèle économique.
1.14 Section
II : Les positionnements des principaux acteurs du Cloud Computing.
Cette étude ne se veut pas un éventail de toutes
les solutions existantes, mais plutôt un échantillon des plus
rencontrées aujourd'hui. Cette présentation nous donnera les
outils nécessaires afin d'établir un exemple concret de migration
d'un système d'information d'une société. Nous allons donc
réagir aux questions que les entreprises vont se poser : « Quels
avantages ma société peut-elle tirer des SaaS et du Cloud
Computing ? » et « Comment évoluer vers le Cloud ? ».
Dans cette section, nous parlerons donc des
différentes solutions apportées par les principaux acteurs:
Amazon, Salesforce.com, Google, VMware et Microsoft pour ne citer que
ceux-là.
1. Les acteurs issus du web.
Amazon, Microsoft, Google, Salesforce, IBM... : autant
d'acteurs majeurs dont il faut parler pour comprendre les directions que
prendra le Cloud Computing d'ici peu. Car, qu'on le veuille ou non, le Cloud
dépend en grande partie de ces géants du web et de
l'informatique, mais également de nos équipements de
télécommunications. Les grands acteurs de l'informatique sont
principalement américains et il en est de même sur le Cloud, tant
sur les éditeurs de solutions applicatives que d'infrastructure.
a. Les offres IaaS.
a. Amazon.
Amazon propose deux solutions d'IaaS (E et S3) qui
bénéficient des avantages de cette couche (performance des
Datacenter, achat d'un service, flexibilité dans l'évolution de
la structure, ...). Au départ, il s'agissait de rentabiliser leurs
énormes infrastructures en place pour absorber les pics de charge lors
des fêtes de Noël sur leur boutique en ligne.
S3 signifie Simple Storage Service. C'est un
système de stockage en ligne qui propose aussi des services de type PaaS
afin de fournir du stockage. Amazon propose un prix entre 0.15$ et 0.18$ du
giga-octet stocké par mois. 52 milliards d'objets y ont
été déposés et génèrent 1 000
milliards de requêtes par an effectuées par les utilisateurs de
plus de 90 pays différents selon Gartner.
E signifie Elastic Compute Cloud, c'est un
environnement virtuel de machine. Il permet de concevoir des machines
virtuelles et d'y associer des images logicielles prédéfinies.
Par exemple un serveur LAMP (Linux, Apache, MySQL, PHP) peut être
instancié. Il permet aussi à des tiers de louer des serveurs sur
lesquels exécuter leurs propres
applications web et
un déploiement
extensible des
applications en fournissant une interface web par laquelle un client peut
créer des
machines
virtuelles, c'est-à-dire des instances du serveur, sur lesquelles le
client peut charger n'importe quel logiciel de son choix.
b. GoGrid.
GoGrid est une
infrastructure
de Cloud services, l'hébergement
Linux
et
sous
Windows
des
machines virtuelles gérées par un serveur multi-
panneau
de contrôle. GoGrid vous permet de construire des infrastructures
Cloud évolutives dans plusieurs centres de données et serveurs
dédiés à l'aide des nuages, élastique F5
équilibrage de charge matériel, et le stockage de nuages ??avec
un contrôle total grâce à l'automatisation et de
self-service.
Il propose des services similaires à Amazon. La
création d'un parc de serveurs se fait en quelques clics, l'ajout des
unités de stockage également. L'interface permet de gérer
les connexions entre les différents éléments virtuels que
nous venons de créer. GoGrid dispose de nombreuses images logicielles
bien supérieures à l'offre E d'Amazon.
c. Les offres PaaS.
Les offres PaaS se sont développées au cours des
deux dernières années. Tout d'abord nous avons l'offre d'Amazon,
nommée Amazon Web Service (AWS). Google a également
créé sa plateforme qu'il a nommé App Engine, lancé
en avril 2008. Pour contrer ses deux rivaux, Microsoft est a mis en place sa
plateforme qui se nomme Azure. Il en existe bien d'autres telles que force.com,
Outsystems, ...
d. Amazon AWS.
C'est une offre typée d'assez bas niveau. Elle est
caractérisée ainsi, car elle offre un niveau d'abstraction
matérielle tout en laissant une grande possibilité d'organisation
aux équipes de développeurs. La plateforme AWS est basée
sur E et tire avantage de cette couche. Elle intègre également le
système de stockage S3.
e. Google App Engine.
La plateforme Google App Engine est une plateforme
typée de haut niveau. Elle est caractérisée ainsi, car il
y a une abstraction totale du système. Ceci signifie que l'on travaille
sur les ressources Google et non pas sur une machine virtualisée
dédiée à notre entreprise. Tout est
mutualisé d'une manière transparente. La plateforme Google App
Engine se développe avec deux langages au choix : Python ou Java.
f. Microsoft Azure Services Platform.
Microsoft annonçait en de Novembre 2008,
l'arrivée de sa propre solution de Cloud Computing nommée Windows
Azure. Cette dernière a été rendue commerciale en janvier
2010 et ne cesse de se développer au regard des annonces faites par
Microsoft lors de la PDC du 28 octobre 2010. La plate-forme Windows Azure
propose depuis peu une véritable infrastructure IaaS avec la notion de
« vmRole » mais aussi une plate-forme PaaS permettant
l'hébergement d'applications .NET ou non, le stockage, des bases de
données etc.
g. Les offres SaaS.
Comme nous l'avons déjà vu, les offres SaaS sont
des offres clés en main. Il en existe de plus en plus sur le
marché dans des secteurs bien différents, comme les ressources
humaines, la paie, la communication, la collaboration, .... Certaines offres
SaaS sont à l'origine des offres grand public ; elles ont
amélioré leur robustesse (sécurité,
stabilité, ....) pour devenir des offres professionnelles.
h. Salesforce.com.
Salesforce.com est une société
créée en 1999 par Marc Benioff12(*). Elle est devenue l'une
des pionnières du modèle SaaS notamment grâce à son
outil historique de CRM intitulé Salesforce. Depuis maintenant dix ans,
Salesforce.com n'a cessé de se développer. Ainsi, il y a
déjà quelques années, la plateforme de Cloud Computing
utilisé pour l'hébergement de leur site web a été
séparé sous le nom « Force.com ». Via cela, les
développeurs pouvaient profiter des avantages du Cloud pour
l'hébergement de leurs applications.
i. Office Live.
Microsoft Office Live est un nom de marque de la
société
Microsoft
désignant un ensemble de services disponibles sur Internet. Office Live
Small Business est un service conçu pour les entreprises de moins de dix
employés. Les objectifs actuels d'Office Live sont d'améliorer la
collaboration, tout en donnant une expérience informatique
rationalisée mobiles.
Depuis des années, Microsoft propose dans sa gamme de
services « Live », des applications à la demande. Parmi
eux :
- Windows Live Hotmail un service de messagerie ;
- Windows Live SkyDrive pour l'hébergement et le
partage de documents ;
- Live @ Edu une offre à destination des structures
éducatives (école, université, etc.).
Figure 13 : Répartition des acteurs selon
les métiers du Cloud. Source : AFDEL, mai
2010
2. Les acteurs I.T (Information Technology)
historiques.
a. VMware.
VMware, Inc. est une société informatique
américaine fondée en
1998 à Palo
Alto.
Pendant plus de dix ans, elle a conçue
différents produits liés à la Virtualisation. En 1999
apparaissait la première version de VMware Workstation, un logiciel
client permettant la Virtualisation de machines virtuelles. D'autres
éditions comme la gamme ESX ou Server (anciennement GSX) proposent des
solutions de Virtualisation pour les serveurs.
Depuis 2008, VMware n'a cessé d'investir dans le
marché du cloud Computing en rachetant différentes entreprises
comme Zimbra (application SaaS de collaboration) ou SpringSource pour son offre
PaaS avec vFabric.
b. Microsoft.
Lors de la Conférence de Développeurs
Professionnels (PDC) de Novembre 2008, Microsoft annonçait
l'arrivée de sa propre solution de Cloud Computing nommée Windows
Azure. Cette dernière a été rendue commerciale en janvier
2010 et ne cesse de se développer au regard des annonces faites par
Microsoft lors de la PDC du 28 octobre 2010. La plate-forme Windows Azure
propose depuis peu une véritable infrastructure IaaS avec la notion de
« vmRole » mais aussi une plate-forme PaaS permettant
l'hébergement d'applications .NET ou non, le stockage, des bases de
données etc.
ü La PlateForme PaaS: Windows Azure
Platform.
La plate-forme PaaS Windows Azure Platform met à
disposition plusieurs briques : Windows Azure, SQL Azure et AppFabric. Windows
Azure est un Cloud OS permettant l'hébergement d'applications sur une
plateforme Windows basée sur la technologie de Virtualisation Hyper-V.
La brique Windows Azure met à disposition un service de « Compute
», dans lequel il est possible d'exécuter des applications. On
retrouvera la notion « Web Role » permettant l'exécution
d'applications de type Web basées sur un serveur IIS (ASP.NET, PHP,
Ruby, Java, etc.) ou la notion « Worker rôle » permettant
d'héberger n'importe quel type d'application.
Tout service hébergé sur Windows Azure se
compose d'un ou plusieurs rôles, chacun pouvant avoir une ou plusieurs
instances. Windows Azure répartit automatiquement la charge entre les
différentes instances d'un rôle.
ü Une Infrastructure IaaS.
En plus de la notion de « Web Rôle » et de
« Worker Rôle », la nouvelle version de Windows permet
l'hébergement de « vm rôle », une machine virtuelle dans
laquelle il est possible de déployer ce que l'on souhaite. Grâce
à ce rôle, la plate-forme Windows Azure devient une
véritable infrastructure à la demande (IaaS).
1.15 Section
III : L'avenir du Cloud Computing.
Au terme d'une analyse de ce nouveau modèle
économique et technique que représente le Cloud Computing, il est
temps de se poser la question de sa viabilité sur le long terme. Car
s'il est vrai que le Cloud Computing représente a n'en pas douter une
formidable expérience professionnelle et une bonne occasion en ces temps
troubles, il ne faudrait pas que son adoption se base uniquement sur des motifs
purement économiques.
Dans cette section, nous allons nous pencher plus en
détail sur les problèmes qui pourraient se poser aux acteurs de
ce nouveau marché dans les années à venir.
Nous verrons également qu'il existe encore de
formidables marges de progression dans le domaine et que même si le Cloud
Computing recèle de nombreuses failles et faux espoirs, il n'en
est pas moins révolutionnaire sur certains aspects.
1. Défi à relever.
Actuellement, le Cloud Computing représente la
maturation et le rassemblement de tous les concepts de base qui formaient les
services en ligne d'hier, le Grid Computing, l'ASP, l'hébergement de
serveurs, l'utility Computing et la Virtualisation. D'un autre coté, le
Cloud Computing est encore très immature en lui-même, et cela
prendra probablement encore plusieurs années avant que cela ne se
développe complètement; ce qui sous-entend qu'il soit largement
adopté par les entreprises, même pour des taches critiques.
De nos jours, l'adoption se cantonne à des
petites expérimentations à l'échelle de start-up ou d'un
seul département d'une entreprise. Dans la prochaine phase, le Cloud
Computing doit absolument évoluer vers un modèle hybride, ou les
services s'intégreront directement au sein des Datacenter et des
infrastructures ainsi qu'en interne. Dans le meilleur des mondes, le processus
se fera naturellement. Au final, le SaaS ne peut, et ne pourra jamais se
construire seul, et personne ne pourra y remédier. Le Cloud Computing
lui-même est un domaine soumis a énormément de mutations,
qui nécessite un certain nombre d'aménagements technologiques et
psychologiques dans la vie de tous les jours.
A l'heure actuelle, il est relativement impossible de
prédire la nature des évolutions qui se produiront, tout comme il
est impossible de prédire quelle forme prendra le SaaS dans les
années à venir. On ne peut que lui souhaiter de
bénéficier des mutations bénéfiques qui
interviendront dans les mois et années à venir.
2. Avenir du marché et des fournisseurs.
1.1 Avenir du marché.
Désormais que nous savons que le Cloud Computing a
encore de nombreux défis a relever, mais que personne ne peut
réellement exercer de pressions pour aboutir a ces changements, il est
temps de se poser la question de l'avenir du marché en lui même.
Certes le Cloud Computing est une toute nouvelle philosophie, mais qu'en est-il
du marché sous-jacent ? A-t-il autant d'avenir que sa philosophie ne le
laisse entendre ?
ü « long terme » et « informatique
».
De tout temps, l'informatique a toujours eue une durée
de vie limitée, chaque mode éphémère se
succédant l'une après l'autre a un rythme effréné.
Dès lors, comment imaginer l'avenir d'un marché a long terme ?
Peut-être n'existe-t-il tout simplement pas. Dans peu de temps,
l'Internet que nous connaissons va être soumis à un certain nombre
de mutations d'envergure en vue d'assurer sa pérennité. Les
applications web actuelles sont bâties sur des fondations plus que
friables, sur des standards officieux construits par paliers successifs au
dessus de technologies toujours plus anciennes.
ü Érosion du marché.
Il existe une fameuse citation, attribuée a Thomas
J.Watson13(*), qui
reste soumise a interrogation quant a cette paternité mais qui affirme
ceci : « Je pense qu'il existe un marché mondial pour
à peu près cinq ordinateurs » (Chairman of the
Board of International Business Machines), 1943. Soixante six ans plus tard,
nous n'avons jamais été aussi proches de la réalité
de cette affirmation. La grille Google en fait un, le Live.com de Microsoft en
fait deux, Yahoo!, Amazon, eBay et Salesforce en font six. Il est certain qu'il
existe également un certain nombre d'autres fournisseurs, mais ils
suivront probablement tous le schéma de Youtube, ils seront
phagocytés par l'un des acteurs majeurs.
ü Réduction des effectifs
L'hypothèse est la suivante :
Puisque les entreprises délocalisent leurs
systèmes d'information a l'extérieur de leurs propres locaux, il
n'y a de ce fait plus besoin d'autant de personnel informatique qualifie a
l'intérieur desdits locaux. Par conséquent, le marché de
l'emploi informatique se retrouve saturé et beaucoup de gens se
retrouvent sans emploi.
Heureusement, cette approche est soumise à
quelques incohérences et la réalité des marchés
économiques et de l'emploi est un peu plus complexe que cela. Ce genre
de réaction résulte de la peur (compréhensible) de ce qui
est nouveau. De la même façon que les ordinateurs ont
remplacé des machines à écrire dans les années 1980
et 1990. C'est un effet naturel du progrès, pour survivre et garder son
emploi, il faut maintenir ses compétences meilleures que celles d'un
ordinateur.
1.2 Avenir des fournisseurs.
Les fournisseurs de solutions SaaS sont actuellement
en plein essor. Il en existe des centaines, peut-être
des milliers, et de nouveaux se créent chaque jour. Imaginons
désormais leur avenir...
ü Le marché des logiciels applicatifs,
aujourd'hui.
Les quelques lignes qui suivent vont en quelque sorte
caricaturer la situation, mais c'est inévitable si l'on souhaite aller a
l'essentiel.
· Les grandes entreprises ont dans leur
grande majorité installé des PGI (progiciels de gestion
intégrée), ERP en anglais (enterprise resource
planning). Ce marché est aujourd'hui dominé par deux grands
acteurs mondiaux :
o SAP, qui possède une offre
très complète, pour l'essentiel développée en
interne.
o Oracle, qui a beaucoup grandi par
acquisitions : Siebel, PeopleSoft, Sun
Microsystems... La liste des derniers rachats est
impressionnante et se compose de 32 entreprises entre janvier 2005 et juin
2009.
· Les petites et moyennes entreprises
ont aussi leurs ERP, dont les plus connus dans l'espace
francophone sont Sage et Cegid. Malgré leurs efforts, SAP et Oracle
n'ont encore que très peu percé sur ce marché.
ü Préoccupations à
gérer.
Apres les analyses du marché et des transformations
qu'il risque de subir dans les années à venir se trouvent aussi
des préoccupations plus terre-à-terre sur lesquelles les
fournisseurs vont devoir se pencher sérieusement avant que le
marché n'arrive a maturité. Il ne serait même pas
étonnant que ces préoccupations soient actuellement ce qui freine
la démocratisation du Cloud Computing.
· Trop d'intermédiaires.
Actuellement, lorsque l'on considère le système
d'information d'une entreprise complètement délocalisé sur
le Cloud, on fait allusion à une chaine de responsabilité
particulièrement touffue comme le montre le document en
Annexe II.
Chacun des maillons de cette chaine de
responsabilité peut à tout moment disparaitre et/ou causer des
problèmes divers qui causeront à leur tour des problèmes
en cascade en redescendant la chaine de responsabilité. Le fournisseur
de solutions, plateformes ou infrastructures as a service se retrouve pris au
piège au beau milieu de tous ses acteurs et dépend ainsi de
façon critique de l'aval comme de l'amont.
· Multiplication des acteurs trop
importante.
La multiplication des acteurs trop importante est un
problème que l'on commence déjà à ressentir, et
pourtant le Cloud Computing est encore un mouvement très
jeune.
Ce business model est particulièrement
intéressant pour ces entreprises car même si la technique est plus
ardue, une application SaaS aura plus de facilité à se
faire connaitre qu'un logiciel classique.
Par conséquent, on assiste à une
multiplication des acteurs trop importante, qui sature petit à petit le
marché. L'informatique est avant toute autre considération une
industrie puissante qui a créée un marché attractif et
rémunérateur. Les acteurs qui la constituent ont réussi
à conserver le contrôle de leurs revenus, alors que ce
privilège a volé en éclat depuis longtemps dans la plupart
des secteurs industriels. Seule l'émergence du web a commencé,
depuis moins de dix ans, à ébranler ce modèle efficace.
Il est clair aujourd'hui que depuis 2005 les leaders du
marché informatique mondial poursuivent sans répit un intense
programme d'acquisitions qui renforce leur taille et leur puissance.
3. Avenir des entreprises.
Nous nous devons de nous consacrer ici au monde de l'entreprise,
qu'elle soit très grande ou très petite, les innovations
technologiques et économiques bousculent évidemment les
chaînes de valeur, et leur imposent dans la durée une
recomposition. Les relations entre éditeurs, intégrateurs et
client finaux sont remodelées.
· Du PC aux terminaux d'accès.
Depuis plus de 15 ans, les entreprises ont standardisé
le poste de travail Microsoft Windows comme plateforme dominante d'accès
aux applications professionnelles et Microsoft Office pour les outils
bureautiques. Ce n'est un scoop pour personne, ce poste de travail ne va pas
disparaitre immédiatement. Il va simplement cesser d'être la seule
option.
C'est un sujet fondamental souvent aborde sur Internet depuis
quelques années, en parlant de client web riche, de la marginalisation
de Microsoft Windows, et plus récemment, de Microsoft Windows Vista ou
de Google Chrome OS. Ces clients web riches ou ces terminaux d'accès
vont déclencher un bouleversement total du marché.
Le poste de travail Microsoft Windows, encore
très dominant en 2009 avec environ 90% de part de marche dans les
entreprises, risque fort de céder son trône a une étonnante
variété de solutions. Soyons clairs, un poste de travail
Microsoft Windows reste lui aussi un outil d'accès aux usages du Cloud
Computing, mais il ne sera plus que l'une des nombreuses options possibles.
· Terminaux d'accès : l'embarras du
choix.
A une certaine époque pas si lointaine ou l'on pouvait
décider de déployer le même poste de travail pour tout le
monde au sein de la même entreprise en se basant sur un
« master » commun, la situation était
beaucoup plus simple qu'aujourd'hui. Cela ressemblait a la situation d'un
directeur de production des années 1950, qui ne fabriquait qu'un seul
modèle de voiture noire, avec 4 ans de carnet de commandes
déjà rempli.
Pour la suite, il ne faut pas oublier que, dans les terminaux
d'accès, on regroupe tout outil informatique qui dispose d'un navigateur
Internet :
o Postes de travail Microsoft Windows
« classiques », portables et de bureau.
o Ordinateurs Macintosh (Apple).
o Netbooks
o Smartphone
Un terminal d'accès Cloud Computing se compose
uniquement de trois composants clés :
o Un navigateur Internet : l'outil essentiel.
o Un système d'exploitation, au service du
navigateur.
o Un processeur classique, pour faire fonctionner ces deux
logiciels.
Pour chacun de ces trois composants, quelles seront les
principales options disponibles sur la période à venir ? Le
schéma suivant regroupe les principales solutions disponibles sur le
marché pour chacun des trois points et permet (théoriquement) de
créer plus de 800 combinaisons de plateformes et outils.
Les plateformes
|
Les solutions
|
Navigateurs
Internet
|
|
Systèmes
d'exploitation
|
|
Processeurs
|
|
Tableau 4 : Les principales solutions
disponibles sur le marché pour chacun des trois points.
4. De fabuleux challenges technologiques.
Derrière les aspects purement techniques,
économiques et commerciaux du Cloud Computing se cachent de fabuleux
challenges technologiques qui nous conduisent peu à peu vers une
transformation complète du marché de l'informatique.
1.3 Convergence mobile totale.
Le Cloud Computing constitue sans nul doute un pas de
géant dans la direction de la mobilité. Comme nous le disions, la
mobilité correspond au fait de pouvoir continuer à accéder
au système d'information de son entreprise sans s'y trouver. Etant donne
la nature délocalisée du Cloud Computing et des applications
SaaS, il devient bien plus facile d'accéder à ces systèmes
via des périphériques mobiles. Il y a encore quelques
années, le web mobile n'était qu'un odieux mensonge construit de
toutes parts par les entreprises de télécommunications.
Débits ridiculement faibles, tarifications
ridiculement injustes et couteuses, degré de liberté ridiculement
censuré et support de l'existant sur le web ridiculement inexistant.
Jusqu'a l'avènement des Smartphones tels que l'iPhone d'Apple, surfer
sur Internet depuis un téléphone mobile revenait plutôt a
ramer sur le portail dédié de son operateur
téléphonique.
Figure 14 : Evolution des débits de
l'internet mobile depuis 1999.
Mais depuis l'arrivée sur le marché de
Smartphones à écran large, on a constaté avec surprise que
les operateurs téléphoniques et constructeurs de
téléphones n'essayent plus de brider l'accès au web sous
couvert de navigateurs propriétaires et de portails sans
intérêt.
Alors qu'aux alentours des années 2000 on devait se
contenter d'un débit inferieur au 56 KBPS d'antan, les débits
dépassent aujourd'hui les 10 MBPS grâce à la 3,5G et son
protocole HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) qui est un
protocole
qui offre des performances dix fois supérieures à la
3G
(UMTS R'99) dont il est une évolution logicielle.
De plus, les Smartphones embarquent désormais de vrais
systèmes d'exploitation, souvent avec les mêmes navigateurs
Internet que ceux que l'on peut trouver dans des machines de bureau. Ces
terminaux peuvent alors accéder aux mêmes applications que celles
auxquelles on accède depuis chez nous ou du bureau avec bien souvent la
même qualité de service.
1.4 Nouvelle vision d'Apple sur le Cloud
Computing.
Après Google et Amazon, la marque à la «
Pomme » mise sur l'informatique dans le nuage, qui stocke des
données en ligne plutôt que de les conserver sur son ordinateur.
Le lundi 06 juin 2011 à San Francisco a
été présenté le très attendu iCloud. La
marque à la pomme s'est dite prête à montrer son service de
Cloud
Computing, qui propose de stocker pour autrui des données en ligne
plutôt que de les conserver sur son propre ordinateur.
Steve Jobs14(*) lui-même aurait
détaillé le nouveau service mais la maladie l'a tenu à
l'écart de l'essor de ce produit. En effet, le 24 août 2011,
à 56 ans, Steve Jobs démissionne de son poste de directeur
général d'
Apple suite à son
incapacité à effectuer son travail due à son
cancer, il
conserve cependant sa fonction de président du
conseil
d'administration. Il transmet le poste à
Tim Cook qui était
jusqu'alors directeur des affaires opérationnelles depuis 2007.
Concrètement, la stratégie consiste
à proposer aux utilisateurs de stocker leurs médias sur des
serveurs plutôt qu'en dur sur leur ordinateur (même si la
deuxième solution restera bien entendu possible). Apple devrait
d'ailleurs utiliser son data center construit en Caroline du Nord pour le
stockage. Le service, que l'on appelle « iCloud », permettra donc
d'écouter sa propre musique en streaming. Apple est en discussion avec
les majors, notamment Universal. Ainsi, la pomme va se retrouver
confrontée à des concurrents comme Google et Amazon, qui surfent
déjà sur cette vague. Apple dispose quant à lui de son
arme fatale i Tunes, mais également de ses appareils compatibles,
iPhone, i Pad et consorts.
1.5 Windows Eight (8), un système
d'exploitation très Cloud Computing.
Microsoft vient de présenter Windows 8 à
l'occasion de sa conférence Build. Attendue pour 2012, la prochaine
version du système d'exploitation est une évolution importante
par rapport à Windows 7. Outre ses deux interfaces graphiques, ce nouvel
opus du système d'exploitation de Microsoft met l'accent sur la
portabilité et la sécurité. Et les applications HTML5
s'exécutent directement sur le bureau. Windows 8 propose en effet deux
interfaces graphiques. L'éditeur a adopté la même
architecture que Linux en dissociant l'environnement graphique du noyau du
système d'exploitation. L'utilisateur peut donc aller et venir d'un
environnement graphique à l'autre, bureau standard Windows et interface
Metro sur la même machine.
Windows 8 contiendrait un outil de synchronisation avec
le Cloud. Cet outil permettra aux utilisateurs de synchroniser des fichiers et
des dossiers à partir de leur PC en local avec des services
hébergés. Ce système de roaming sera très
probablement associé aux comptes Windows Live, les divers
paramètres choisis étant conservés par le service Windows
Live Cloud, autrement dit sur des serveurs pour être accessibles depuis
des machines connectées à Internet. A l'image d'autres
sociétés, Microsoft mise beaucoup sur le Cloud : l'objectif est
de pouvoir conserver un maximum d'applications et de paramètres sur le
Net afin que l'utilisateur ne soit plus dépendant d'une seule machine et
puisse travailler ou s'adonner à ses loisirs depuis n'importe quel
appareil sans se préoccuper d'avoir toujours sur lui (stockés sur
une clé USB ou un disque dur externe par exemple) ses fichiers,
applications favorites et paramètres. Bien sûr, cela implique que
les machines en question soient connectées en permanence ou presque
à Internet.
Windows 8 continue le virage vers le Cloud Computing
entamé par Microsoft
avec Windows Azure,
Dynamics CRM,
les Office Web Apps ou
Office 365. Pour donner plus
de force à cette avancée, Microsoft réfléchirait
même à une prochaine version de SkyDrive, à la fois
gratuite et illimitée pour les documents (texte, tableaux,
présentations, etc) et les photos (mais pas pour la musique ou pour les
vidéos). Mieux, cette synchronisation devrait également concerner
certaines applications et les paramètres du système.
Résultat, l'utilisateur pourra retrouver son bureau quelque soit le PC
utilisé. Un Windows 8 par ailleurs déjà
téléchargé plus de 500.000 fois, d'après le PDG de
Microsoft.
CHAPITRE IV : La technologie web 2.0
1.16 Section
I : Le web 2.0
La première difficulté lorsque l'on
s'intéresse au Web 2.0 est de cerner son contour. S'il est facile de
dire si une application ou un document est XML (il faut et il suffit pour cela
qu'il soit conforme à la recommandation XML 1.0 ou 1.1), il est beaucoup
plus difficile de dire si une page web est Web 2.0.
Que doit-on pouvoir dire sur cette technologie
croissante ? Quelle est son origine et dans quel but a-t-elle
été mise en place ?
Les
caractéristiques d'un site web 2.0,
Quel avenir pour le web
2.0 ? C'est une nouvelle donne. La question est désormais de savoir
comment y faire face.
Dans cette section, notre besoin est lié
à l'historique du Web 2.0 et à la présentation des
technologies faisant intervenir ce concept. Nous allons définir ses
différentes technologies, puis les différents critères
mettant aux prises les Critique du terme de web 2.0 en enfin, nous
présenterons les études et les projets mettant en oeuvre le Web
2.0 ainsi que l'élargissement de la terminologie de ce dernier.
1. Origines et Présentation du web 2.0.
Au commencement était le Web 1.0. Ce concept est
apparu au cours des années 1996-1997, il se caractérise par
l'émergence d'un nombre important de pages statiques au contenu
codé en HTML. Ces sites 1.0 sont non-interactifs et ne disposent que de
peu d'informations. Cette forme du web est encore utilisée aujourd'hui
sur des sites simples ou des pages personnelles. Dans les années 2000,
le Web a évolué au niveau 1.5, il est devenu dynamique. Il
devient alors possible par exemple de consulter des sites recensant des
milliers d'informations comme une boutique en ligne. Ce Web dynamique est
généralement basé sur l'association du langage de
programmation PHP et des bases de données MySQL.
Figure 15 : Continuité de la
technologie Web entre les années 1999 / 2010
Avec l'évolution technologique, on a connu une
montée rapide du concept du web avec l'apparition du web 2.0.
L'expression web 2.0 a été médiatisée en août
2003 par
Dale
Dougherty15(*) lors d'une conversation avec
Craig
Cline16(*) en vue de préparer une conférence.
Il a suggéré que le Web était dans une période de
renaissance ou mutation, avec un changement de
paradigmes et une
évolution des
modèles
d'entreprise. Elle désigne donc l'ensemble des techniques, des
fonctionnalités et des
usages du
World Wide
Web qui ont suivi la forme initiale du web, en
particulier les interfaces permettant aux
internautes ayant peu de
connaissances techniques de s'approprier les nouvelles fonctionnalités
du web.
Ainsi, les internautes contribuent à
l'échange d'informations et peuvent interagir (partager,
échanger, etc.) de façon simple, à la fois avec le contenu
et la structure des
pages, mais aussi entre
eux, créant ainsi notamment le
Web social. L'internaute
devient, grâce aux outils mis à sa disposition, une personne
active sur la toile. Le Web 2.0 facilite
l'interaction entre utilisateurs, le
crowdsourcing17(*) et la création
de
réseaux
sociaux rudimentaires, pouvant servir du contenu et exploitant les
effets de
réseau, avec ou sans réel rendu visuel et interactif de
pages Web. En augmentant ce
qui était déjà possible de faire avec le Web 1.0, les 2.0
apportent aux utilisateurs de nouvelles interfaces et de nouveaux logiciels
informatiques.
2. Technologies web 2.0.
L'infrastructure du web 2.0 est par nature complexe et
changeante, mais elle inclut toujours, des logiciels de
serveur, des
protocoles de
messagerie,
des
standards de navigation.
Ces approches complémentaires fournissent au web 2.0 des
capacités de stockage, de création et de diffusion très
supérieures à ce qui était précédemment
attendu des sites web. Un site pourrait être considéré
comme relevant d'une approche web 2.0 s'il utilise de manière
privilégiée les techniques suivantes :
·
CSS, balisage
XHTML sémantiquement
valide et des
micros
formats ;
· techniques d'applications riches telles qu'
AJAX ;
· syndication et
agrégation de contenu
RSS/
Atom ;
2.1. Application Internet riche.
Une rich Internet application (RIA), ou application Internet
riche, est une
application Web qui
offre des caractéristiques similaires aux logiciels traditionnels
installés sur un
ordinateur. Le terme Rich
Internet Application a été introduit dans une publication de
Macromedia en
mars
2002. La
dimension interactive et la vitesse d'exécution sont
particulièrement soignées dans ces applications Web. Une RIA peut
être :
· exécutée sur un
navigateur Web.
Aucune installation n'est requise ;
· exécutée localement dans un environnement
sécurisé appelé
sandbox
(bac à sable).
Depuis le début du XXIe siècle,
des techniques d'application Internet riches telles qu'
AJAX
ont amélioré l'expérience utilisateur des applications
utilisant un
navigateur web. Une
application web utilisant
AJAX
peut échanger des informations entre le client et le serveur afin de
mettre à jour le contenu d'une
page web sans
rafraîchir la page entière, grâce au navigateur.
La première et importante évolution vers le web
2.0 a été la syndication de contenu, utilisant des
protocoles
standardisés permettant aux utilisateurs de faire usage des
données d'un site dans un autre contexte, allant d'un autre site web au
plugin d'un navigateur, ou même d'une application de bureau
séparée. Ces protocoles comprennent
RSS,
RDF
et
Atom. Tous sont basés
sur le langage
XML. Des
protocoles spécialisés tels que
FOAF et
XFN (tous deux
pour les réseaux sociaux) étendent les fonctionnalités des
sites et permettent aux utilisateurs d'interagir de façon
décentralisée. RSS désigne une famille de
formats
XML
utilisés pour la
syndication de
contenu Web. Trois formats peuvent être désignés par
ces initiales :
· Rich Site Summary (RSS 0.91)
·
RDF Site Summary (RSS 0.90 et 1.0)
· Really Simple Syndication (RSS 2.0)
L'étiquetage permet un tri préalable et
hiérarchisé des items recherchés. L'ordre d'apparition des
articles provient soit du nombre de références, soit d'une
« note de satisfaction » donnée par les lecteurs.
Dans ce dernier cas, le système de pondération est défini
par un facteur humain (le côté social) qui met en exergue des
données ou articles intéressants dans la masse des informations.
Une Folksonomie, ou indexation personnelle, est un système de
classification
collaborative décentralisée spontanée, basé sur une
indexation
effectuée par des non-spécialistes. Donc c'est aussi un
néologisme désignant un système de classification
collaborative décentralisée spontanée, basé sur une
indexation effectuée par des non-spécialistes.
2.4. Protocoles web.
Les
protocoles
de communication web sont un élément clé de
l'infrastructure web 2.0. Deux approches principales sont :
·
REST (REpresentational State Transfer) indique une façon
d'échanger et de manipuler des données en utilisant simplement
les verbes
HTTP
GET, POST, PUT et DELETE.
· SOAP, qui implique de
poster à un serveur des requêtes
XML
comprenant une suite d'instructions à exécuter.
Dans les deux cas, les accès aux services sont
définis par une
interface de
programmation (API). Souvent, l'interface est spécifique au serveur.
Cependant, des interfaces de programmation web standardisées (par
exemple, pour poster sur un blog) émergent.
3. Critique du terme.
Contrairement à des termes comme
HTML 4.01,
désignant une technologie précise, ou
Internet 2 (avec lequel
il ne doit pas être confondu et désignant un consortium), le Web
2.0 n'a pas de définition précise faisant consensus. Les
évolutions qu'il désigne ne résultent pas d'une
concertation du
World Wide
Web Consortium. En conséquence, l'interactivité s'est
faite en superposant de nombreuses couches, alors qu'ont été
délaissés des langages évolués qui auraient permis
un web plus riche. Certains informaticiens regrettent cette anarchie qui
aboutit à de mauvaises performances.
Benjamin
Bayart18(*) a dénoncé le fait que le contenu
du Web 2.0 est bien plus centralisé par des institutions que ce que
permet Internet. À la limite, il ne s'agit plus d'un réseau en
toile d'araignée (web), mais en étoile. Par
dérision, il propose d'appeler «
Minitel 2.0 » ce
que les médias appellent web 2.0. Les journalistes
spécialisés ont été pris de court par l'emploi du
terme web 2.0 avant de l'employer eux-mêmes. Ils notent que de
nombreux acteurs faisaient du web 2.0 faisaient de la prose, avant que le
marketing n'impose ce terme. Cela fait du terme un
buzzword utilisé
souvent abusivement. En résumé, aux yeux de ces
informaticiens,
l'expression « web 2.0 » serait au mieux un terme
générique pour un ensemble d'évolutions concernant
davantage les usages que les techniques (donc relevant plus de la
sociologie que de
l'informatique).
4. Elargissement de la terminologie.
Après l'apparition de l'expression « Web
2.0 », toute une nomenclature est apparue pour décrire le
présent, le passé et le futur du Web. Les usages
présentés ici ne sont pas forcément les seuls. De plus,
pour certains numéros, les utilisations sont très rares (par
exemple Web 2.1).
ü Déjà
déployés :
· Web 0.0 : Expression ironique désignant
les phases de développement précédent l'existence
réelle du web.
· Web 1.0 : Web statique.
· Web 1.5 : Web dynamique.
· Web 2.0 : Participatif, social et intelligence
collective.
· Web 2.5 : Désigne le web
transformé en plate-forme pour les applications en ligne.
· Web 2.B : Orienté pour le commerce, le
business 2.0 et le marketing 2.0.
ü Développement en
cours :
· Web² (Squared) : Proposé Tim
O'Reilly comme étape entre le web 2.0 et le web 3.0.
· Web 3.0 : Désigne la prochaine
évolution du Web sémantique. Désigne également le
Web par
P2P d'un
ordinateur à l'autre sans serveur.
· Web 3d : sites internet 3D ; soutenu par
le
Web3D
Consortium.
· Web 4.0 : Pour Nova Spivack19(*), désigne le
WebOS, la possibilité de travailler avec des outils uniquement en
ligne.
1.17 Section
II : Applications emblématiques du web 2.0
Il est difficile de dresser une liste exhaustive des
applications liées au Web 2.0 tant les nouveaux services apparaissent
à une vitesse prodigieuse. Il ne se passe pas un jour sans qu'un nouveau
venu fasse son apparition ou bien qu'un service connaisse une petite
amélioration. Nous allons donc dans cette section, faire un état
des lieux survolé de ces applications emblématiques et choisir
celle qui sera le plus adapté à notre projet.
1. Les Blogs.
Un blog ou un cybercarnet est un type de
site web, ou une partie
d'un site Web. Comme son étymologie l'indique, un blog est censé
contenir régulièrement de nouveaux billets, c'est-à-dire
des notes ou des articles agglomérés au fil du temps sur un sujet
donné. Début
2011 étaient
dénombrés au moins 156 millions de blogs, publiant à la
cadence d'un million de nouveaux billets par jour. Le nombre de blogs inactifs
est élevé ; rares sont les blogs qui affichent une grande
longévité, et l'écrasante majorité des blogs ont
été abandonnés par leurs auteurs. Les blogs sont donc des
outils incontournables du Web 2.0.
Ils sont, en quelque sorte, une amélioration de
l'offre « Pages persos » des ancêtres tels que
Multimania.fr20(*) et Respublica.fr21(*).
En effet, le système de création et de
publication a été considérablement amélioré
et il est désormais possible pour le néophyte de lancer un blog
disposant d'une interface conviviale sans aucune connaissance en
développement Web. Parmi les prestataires proposant gratuitement de
créer un blog, nous pouvons mentionner Haut et Fort
(www.hautetfort.com), OverBlog (www.over-blog.com) ou encore
Blogger (www.blogger.com) de Google. Outre ces services qui
proposent d'héberger le blog sur leur plateforme il est possible
d'installer un logiciel de blog sur son propre serveur web pour disposer d'une
plus grande autonomie ainsi que d'un nom de domaine propre.
2. Encyclopédie collaborative en ligne.
La recherche de moyens techniques et économiques
permettant de rendre accessible les informations d'encyclopédie
collaborative en ligne par d'autres voies que le
Web, est liée
au projet d'une diffusion la plus large possible des connaissances. Le projet
de distribution sur papier est destiné en particulier aux personnes
n'ayant pas les moyens de se raccorder à
Internet. Wikipedia qui
reste toujours semble t-il l'encyclopédie collaborative le plus
visité au monde est une
encyclopédie
multilingue, universelle, et
librement
diffusable. Depuis son lancement officiel le 15 janvier 2001, elle est
consultable sous forme de
wiki sous le
nom de domaine
wikipedia.org, où elle est en grande partie modifiable par la plupart de
ses lecteurs.
Si l'encyclopédie libre Wikipedia est toujours
le wiki le plus utilisé au monde, il existe un certain nombre d'autres
wikis thématiques : Jurispedia (
www.jurispedia.org qui est une
encyclopédie du droit), Geneawiki (
www.geneawiki.com quant
à lui est une encyclopédie sur la généalogie),
Wikitravel (www.wikitravel.org est un guide de voyage), etc. Notons
cependant que de nombreuses encyclopédies, non collaboratives,
étaient déjà présentes sur le net depuis des
années. Mais ce sont les wikis (Un wiki est un
site web dont les
pages sont modifiables par
les visiteurs afin de permettre l'écriture et l'illustration
collaboratives
des documents numériques qu'il contient.) qui sont emblématiques
du Web 2.0.
3. Géo-localisation.
La géo-localisation est l'une des premières
applications visuelles à exploiter le concept de Web 2.0. Parmi les
services de géo-localisation, le plus réputé reste
Google Maps qui se présente comme un service gratuit proposant
des cartes géographiques en ligne. L'utilisateur peut lancer une
recherche sur un itinéraire, sur l'adresse d'un particulier ou bien
d'une entreprise.
Dans ce dernier cas, il suffit par exemple de
mentionner « pizza » dans le champ « Vous
cherchez » puis «Mermoz Dakar » dans le champ
« Où ? » pour voir s'afficher toutes les pizzerias
installées à cet endroit. Différents types de plans sont
disponibles : un plan classique, avec nom des rues ; un plan en image
satellite, avec parfois une résolution très impressionnante, et
enfin, un plan mixte qui associe plan et satellite.
Le service Google Maps précalcule les images qui
jouxtent le champ de vision de l'internaute. Il superpose également de
manière dynamique le nom des rues et la vue satellite de la
région survolée. Enfin, Google Maps s'appuie sur le moteur de
recherche éponyme pour localiser les services de
proximité.
4. Bureautique en ligne.
Il est désormais possible d'accéder
à des applications bureautiques en ligne. Face à la
célèbre et payante suite Office de Microsoft, des
acteurs du marché s'organisent pour proposer des outils gratuits
accessibles directement via une interface web. C'est ce que certains appellent
déjà le « Web Office », un concept qui peut
toucher aussi bien le grand public que les travailleurs nomades, ainsi que les
professionnels séduits par le travail collaboratif. Ainsi,
Thinkfree (
http://www.thinkfree.com)
offre un traitement de texte, un tableur et un logiciel de présentation
assistée par ordinateur. Mais il faut également suivre de
très près Google Docs & Spreadsheets (
http://docs.google.com/)
proposant traitement de texte et tableur aux utilisateurs qui peuvent ensuite
retravailler sur des documents en ligne et suivre l'historique des
modifications. Google possède aussi un argument de choc avec Calendar
(
www.google.com/calendar),
son calendrier en ligne. Les utilisateurs peuvent ainsi accéder à
leur agenda à partir de n'importe quel navigateur web, en tout point du
monde, et/ou partager cette application avec un groupe de travail.
5. Réseaux sociaux.
Un réseau social est un ensemble
d'identités sociales telles que des
individus ou encore des
organisations
reliées entre elles par des liens créés lors des
interactions
sociales. Il se représente par une structure ou une forme dynamique
d'un groupement social.
L'émergence des
réseaux
sociaux est liée aux révolutions technologiques et
techniques. L'apparition de la technologie
AJAX (
JavaScript +
XML) a permis des interactions
plus rapides avec les pages Internet. De ce fait, le nombre de membres de ces
réseaux
sociaux s'est allongé. D'une part car les interactions étant
plus rapide, consulter Internet est devenu plus confortable. Mais d'autre part,
car les utilisateurs prennent conscience de leur pouvoir d'interagir sur la
toile. C'est ce qui a donné naissance au
Web 2.0.
Certains « réseaux sociaux »
sur Internet regroupent des amis de la vie réelle. D'autres aident
à se créer un cercle d'amis, à trouver des
partenaires commerciaux,
un emploi ou autres. Il s'agit de services de
réseautage
social, comme
Facebook,
Google+,
MySpace,
Copains
d'avant,
Twitter,
Viadeo,
LinkedIn,
Yammer,
etc. De plus en plus de réseaux sociaux privatifs se créent
sur le net. Ils sont en quelque sorte des clubs
« privés » destinés au sénior, au
célibataire mais également aux familles et à de nombreux
publics souvent sélectionnés par centres d'intérêts
personnels partant du principe de l' homophilie. Ainsi, certains partis
politiques créent leur propre réseau social. Des artistes se
lancent aussi dans la création de leurs propres réseaux sociaux.
Les hauts dirigeants ont également leur propre site communautaire. Il
existe également des réseaux sociaux spécialisés
dans l'économie sociale. Ainsi, ces réseaux se
spécialisent et occupent des niches spécifiques. En 2010,
2 % des
Direction
des Ressources Humaines français affirment utiliser les
réseaux sociaux pour recruter contre 45 % aux
États-Unis.
III
PARTIE
Présentation et mise en place du prototype
fonctionnel sur Cloud Computing
CHAPITRE V : Etude de cas d'entreprise et
élaboration fonctionnelle du projet
1.18 Section
I : Contexte de cas d'entreprise et choix de plateformes de Cloud.
Le Cloud Computing est aujourd'hui une vraie révolution
et une bonne opportunité pour les entreprises, en particulier les plus
petites. L'ensemble de leur système d'exploitation est pris en charge
par des prestataires externes, impliquant des réductions
budgétaires remarquables. Que ce soit l'hébergement, les
logiciels, la bande passante... tout est géré en externe sous
forme de location. Ce concept est très intéressant car les
avantages sont nombreux.
Comme nous l'avons annoncé dans les paragraphes
précédents, nous allons considérer un cas d'entreprise
pour la définition et la mise en place de notre prototype fonctionnel.
Pour cela, nous allons tout au long de cette partie, simuler
un cas d'entreprise que nous allons appeler « Artisanale
Afrique » en rapport avec une petite et moyenne entreprise
ayant pour but d'aider les artisans africains du marché
Khermel de la ville de Dakar, à commercialiser via une
plate-forme, leurs articles (Masques, statuts, Tableaux, etc.). Cette PME est
cliente d'une application SaaS et fait le choix d'utiliser un Cloud public.
Nous allons dans les lignes qui suivent, nous mettre
dans un contexte typique de l'entreprise « Artisanale
Afrique » louant des services de Cloud à une entreprise en la
matière et expliquer les raisons de notre choix, tant pour le type de
Cloud à utiliser que pour le fournisseur qui à notre avis, seront
les mieux adaptés à la réalisation technique de notre
projet.
1. Cas d'entreprise.
ü Contexte général de la
Petite et Moyenne Entreprise « Artisanale
Afrique ».
Les petites et moyennes entreprises sont des
entreprises dont la
taille, définie à partir du nombre d'employés, du bilan ou
du
chiffre
d'affaires, ne dépasse pas certaines limites ; les
définitions de ces limites diffèrent selon les pays. Une PME est
une entreprise comprenant entre 20 et 500 salariés. Selon la
Confédération générale des petites et moyennes
entreprises, les PME se répartissent de la façon suivante :
les petites entreprises sont celles qui regroupent de 5
à 50 salariés; les moyennes entreprises se
définissent de façon variable suivant le pays et le secteur
d'activité, avec un maximum généralement fixé
à 500 salariés. Artisanale Afrique évolue donc dans ce
registre de petite entreprise et est basée à Dakar au
Sénégal.
En effet, Artisanale Afrique est une PME qui se veut
compétitive dans le commerce des objets artisanaux dont les tableaux,
les statuts, les masques, bijoux poterie, etc. à travers tout le globe.
Elle se propose de venir en aide aux artisans africains du
célèbre marché de Khermel par la mise en place d'une
structure en ligne afin de permettre à ces inventeurs d'écouler
leur marchandise sans avoir à se déplacer.
La structuration d'Artisanale Afrique s'identifie en
prenant en compte les liens qui existent entre les différents acteurs de
l'entreprise. Ces liens sont hiérarchiques, fonctionnels et s'articulent
autour d'une organisation comme suit:
- Une Direction Générale
- Une Direction Marketing et Communication
- Une Direction des Ressources Humaines
- Une Direction Administrative et Financière
Dans le cas présent et afin de mettre en pratique
l'aspect compétitif, Artisanale Afrique a décidé de
confier l'entièreté de ses données à cette
technologie nouvelle qu'est le Cloud Computing ; et donc, de ne pas avoir
une direction de Système d'informations car ayant orienté ses
besoins premiers vers des domaines autres que celui de l'informatique. Ceci lui
permet donc d'avoir recours à une sous-traitance en vue de la
maintenance de ses outils informatiques.
ü Objectifs et orientations d'Artisanale
Afrique.
Le mode de fonctionnement et d'organisation des
entreprises, bien qu'il varie grandement selon l'
entreprise, repose sur
certaines caractéristiques communes : le fonctionnement est
influencé par la stratégie, le métier, la taille, la
maturité, l'histoire et la culture de l'
organisation.
Artisanale Afrique est une entreprise
qui n'a pas pour vocation première, la mise en place d'un service
informatique comme nous précisé plus haut, elle pense toutefois
que confier l'entièreté de ses données à un
fournisseur de Cloud Computing lui permet de réaliser des
économies d'échelle en réduisant les coûts par
unité lorsque la demande augmente. Il est aujourd'hui reconnu que les
nouvelles technologies, en particulier l'accès à Internet,
tendent à modifier la communication entre les différents acteurs
du monde professionnel, notamment :
- les relations entre l'entreprise et ses clients,
- le fonctionnement interne de l'entreprise, y compris la
relation entreprise-employés,
- la relation de l'entreprise avec ses différents
partenaires et fournisseurs.
Etre compétitif est une question très vaste qui
regroupe les variables, les actions, les programmes, les plans, les
stratégies et les politiques de l'entreprise. Pour ce faire, notre PME
s'est fixé un certains nombre d'objectifs qui vont dans le sens
d'améliorer et de se conformer à la qualité
d'émergence de plateforme de e-commerce et de Cloud Computing.
Les objectifs d'Artisanale Afrique sont de créer de la
valeur et sont élaborés comme suit :
- Une augmentation des marges, c'est-à-dire une
augmentation de bénéfices grâce aux ventes des articles et
dont le e-commerce permet d'y parvenir par les moyens suivants :
o Positionnement sur de nouveaux marchés
o Amélioration de la qualité de ses produits et
services
o Fidélisation de la clientèle
o Atteindre la barre des 300 000 clients à la
mi-2012
- Relations privilégiées avec les partenaires,
par la mise en place de canaux de communication avec les fournisseurs et ceci,
dans le but de permettre :
o Une meilleure connaissance mutuelle
o Un partage de ressources avantageux pour les deux parties
o Des capacités d'anticipation
améliorées
2. Choix de la plate-forme de Cloud Computing.
Aujourd'hui, il n'y a plus un seul grand fournisseur qui ne
proclame pas que le Cloud Computing est un élément-clef de sa
stratégie. Que ce soit les « pure players », les
grands acteurs du Web, les opérateurs télécoms, les
hébergeurs ou les spécialistes du stockage,... tous ont une
offre, plus ou moins complète, autour du Cloud Computing. C'est signe
explicite d'un marché en train d'arriver à maturité ;
c'est aussi ce qui rassure les entreprises clientes, l'obligation à une
saine concurrence en terme de fonctionnalités, de prix et de
standardisation.
Avec le Cloud Computing, la cannibalisation partielle
des marchés respectifs des acteurs traditionnels est inévitable.
Ce modèle, au moins en ce qui concerne les infrastructures, donne un
énorme avantage aux gros acteurs car les prix sont très
liés aux volumes.
La flexibilité et la maîtrise des
coûts de ce modèle de service qu'est le Cloud Computing
fondé sur une plate-forme commune hébergée suscitent
l'intérêt de nombreux décideurs technologiques. Nombre
d'analystes et de publications conviennent que le potentiel du Cloud Computing
est déjà une réalité. Lorsqu'elles veulent
évaluer comment le Cloud Computing peut les aider à
améliorer leurs opérations et la flexibilité de leurs
ressources, tout en simplifiant la gestion et en réduisant les
coûts de contrôle, les entreprises sont confrontées à
un large éventail de possibilités.
Cependant, le simple fait d'opter pour un modèle
de Cloud Computing orienté services ne sera pas forcément
synonyme de gains. Pour bénéficier d'avantages et d'un retour sur
investissement optimaux, il est nécessaire d'envisager le Cloud
Computing dans le cadre d'un mouvement général visant à
l'amélioration de la gestion et de l'intégration. Les solutions
de Cloud Computing dont la gestion est difficile ou qui accroissent la
complexité au lieu de la réduire ne tiendront pas
entièrement leur promesse d'efficacité et de flexibilité
accrues.
Il est crucial pour les entreprises de garantir un
accès constant et fiable aux applications internes, aux sites Web
externes et aux portails client. Dans un environnement informatique classique,
ceci implique de concevoir et maintenir des systèmes redondants, ce qui
peut s'avérer onéreux et difficile à gérer. C'est
dans cette logique de conduite émergente et, dans la volonté de
faire d'Artisanale Afrique une plate forme évolutive du Cloud Computing
qu'on est amené aujourd'hui à sélectionner à
l'aide d'outils de gestion, la plate-forme de Cloud Computing qui
hébergera notre prototype fonctionnel tout en considérant le
caractère gratuit des plates formes à choisir.
Pour cette étude et la mise en place de notre
prototype fonctionnel nous avons retenu deux solutions de Cloud Computing.
ü Google App Engine est une des seules
solutions de « PaaS » à promettre une plate-forme scalable et
élastique de manière transparente pour le client.
ü Salesforce est une
société de Cloud Computing d'entreprise qui fournit des logiciels
d'entreprise sur la base d'un abonnement.
Pour faire le choix entre ces deux plates-formes, nous
utiliserons deux outils :
- Le « comparatif des coûts »
C'est un tableau qui permet de récapituler tous les
coûts pour une solution déterminée. Dans cette matrice nous
présentons pèle mêle, les coûts liés aux
systèmes d'exploitations compatibles, langages de programmation, prix de
la bande passante et sortante, à l'accès à la racine. Nous
présenterons également les coûts liés aux
dépenses par rapport à l'utilisation des plateformes comparatives
à choisir. On note toutefois pour ce qui concerne Salesforce, la
plate-forme choisie pour la comparaison est «sales Cloud
Enterprise ».
Nom de la société
|
Spécifications et soutien
|
Google App Engine
|
Salesforce.com
|
Année de Fondation
|
2008
|
1999
|
Disponibilité du réseau
|
99. 9%
|
99. 9%
|
OS Compatibles
|
Linux et Windows server 2008
|
Linux et Windows server 2008
|
Langages de programmation
|
Java - Python
|
Java - Python - Ruby - PHP
|
Support gratuit
|
Oui
|
Oui
|
Fonctionnalités de sécurité
gratuite
|
Persistance
|
Persistance, Stockage Sauvegarde, Protection des
données, Mot de passe sécurisé
|
Fonctionnalités de sécurité
payant
|
Stockage sauvegarde
|
-
|
Interface de contrôle
|
API (Application Programming Interface)
|
API et Web Based Application / Panneau de configuration
|
Services de soutien
|
Forums - Ressources en ligne
|
Forums - Ressources en ligne -Téléphone
|
Prestations
|
A une licence exclusive avec un cents 0,00 / prix de base h. Il
garantit 99,9% et les 500 premiers Mo de mémoire persistante sont libres
et est livré avec CPU et de bande passante suffisante pour environ 5
millions de pages vues par mois.
|
une licence exclusive avec un prix de base 0,00 cents / h. Il
garantit 99,9% et un mois édition gratuite, avec 1 Go de stockage, 10 Go
de bande passante.
|
Information sur la tarification
|
Google App Engine
|
Salesforce.com
|
Type d'abonnement
|
Utilisez
Basé
|
Abonnement
|
Prix ?bande passante entrante
|
10,00 €
/ GB
|
0,00 €
/ GB
|
Prix ??bande passante sortante
|
12,00 €
/ GB
|
0,00 €
/ GB
|
Autoscaling
|
Oui, gratuit
|
Oui, gratuit
|
Load Balancing
|
Oui, gratuit
|
Oui, gratuit
|
Surveillance
|
-
|
Oui, gratuit
|
Accès à la racine
|
Oui
|
-
|
Service d'hébergement fichiers
|
Oui, avec une charge
|
Non
|
Tarif pour la période d'essai de 30
jours
|
A partir de 40 €
par utilisateur et par an
|
A partir de 70 €
par utilisateur et par an
|
Détails du plan de base
|
Les 500 premiers Mo de mémoire persistance sont libres
est livré avec CPU et de bande passante suffisante pour environ 5.
|
Une édition du mois gratuit, avec 1 Go de stockage, 10
Go de bande passante. Après un mois à partir de prix de 35
€
|
Tableau 5 : Comparatif des couts annuels
(état au 21 Avril 2011)
- L'« analyse multicritères »
L'analyse "multicritères"
désigne généralement un ensemble de méthodes
permettant d'agréger plusieurs critères avec l'objectif de
sélectionner une ou plusieurs actions et donc ici, notre analyse
multicritères nous permet de comparer entre elles les solutions retenues
c'est-à-dire Salesforce et Google App Engine. A noté que pour
cette analyse multicritère, nous avons pondéré nos
solutions en fonction des notes trouvées sur les sites de Salesforce et
de Google.
Critères
|
Google App Engine
|
Salesforce.com
|
Note
|
Point
|
Note
|
Point
|
Sécurité
|
5
|
77
|
6
|
128
|
Elasticité
|
9
|
115
|
5
|
64
|
Scalabilité
|
10
|
103
|
10
|
103
|
Langages de
programmation
|
5
|
19
|
7
|
32
|
Communauté /
documentation /support
|
7
|
81
|
9
|
108
|
Totaux
|
36
|
395
|
37
|
435
|
Tableau 6 : Analyse
multicritère
ü Analyse des résultats.
La sélection d'un fournisseur de solutions pour
intégrer une série de Web Applications en mode Cloud Computing
est souvent le premier pas de l'entreprise vers le Cloud Computing. La
raison majeure tient sans doute au fait que ces solutions permettent de
répondre rapidement à des besoins immédiats.
Dans les tableaux présentés plus haut et
au vue de l'analyse qui en est faite, nous constatons que la solution type
« Cloud Public » Salesforce.com est la plus
intéressante avec sa marque de la gestion de la relation client (CRM)
qui consiste à gérer les relations entretenues entre une
entreprise et son client. CRM associe les processus d'entreprise aux individus
et à la technologie pour atteindre un seul objectif : satisfaire
les clients.
Même s'il est vrai que nous n'avons pas mis en
exergue tous les critères pour la définition de la plate-forme
à mettre en place, il reste la logique selon laquelle,
« Salesforce » contribue aux succès de ses clients
et de ses partenaires dans tous les secteurs d'activités dans le
monde.
On retient pour l'hébergement de notre prototype
fonctionnel Salesforce par son application CRM.
3. Salesforce.com et ses offres.
3.1. Salesforce.com.
Pour la réalisation du prototype fonctionnel de Cloud,
Artisanale Afrique fait appel à ce fournisseur
d'application SaaS ; Salesforce qui lui fourni une solution
complète lui permettant de gérer immédiatement tous les
processus opérationnels de son entreprise sur le web.
François Tonic, fondateur et rédacteur en
chef de cloudmagazine.fr a dit dans le livre blanc sur le Cloud que
« Tout SaaS est un service Cloud mais tout Cloud n'est pas un
service SaaS » et ce, pour dire que l'application de Cloud
Computing que nous utilisons peut se trouver à San Francisco, dans un
satellite ou même sur la lune : cela fait finalement peu de
différence pour nous. Les nuages du Cloud Computing font
référence à cette abstraction.
Salesforce fait référence à une
entreprise qui génère 800 Applications et Outils CRM disponibles
en Cloud sur la plateforme et est la solution CRM la meilleure du genre et
comporte les fonctionnalités d'automatisation les plus avancées
et les plus utilisables. Salesforce.com offre une vision à 360
degrés du client, une vision livrée directement à partir
de d'applications les plus utilisées.
Le système comprend des modules pour :
- L'automatisation intégrée de la force de vente
- Le soutien et le service à la clientèle
- L'automatisation du marketing
- La gestion des documents
- La gestion des contrats
- La gestion du catalogue de produits
- Les analyses
Salesforce.com est le pionnier en matière
d'applications métier dans
le domaine du Cloud
Computing. Cela signifie que cette entreprise met en ligne
des solutions d'entreprise comme celle pour
la gestion de la
relation client (CRM). En effet, en collaborant avec
Salesforce, les entreprises réduisent les coûts liés au
matériel et aux logiciels, à la gestion informatique et à
la maintenance. Vous augmentez en même temps votre flexibilité et
votre efficacité. Son originalité (qui a fait son succès)
est d'être une offre exclusivement disponible en mode
hébergé. Les 82.000 entreprises qui utilisent Salesforce (soit
plus de 2 millions d'utilisateurs) sont donc toutes hébergées et
administrées par les équipes de l'éditeur.
La mise en place d'une solution CRM est souvent
initiée par une volonté d'améliorer juste un
élément de la chaîne de la relation client d'une
entreprise. Au final le logiciel de CRM pourra vite devenir pour
Artisanale Afrique, un véritable outil de
création de valeur ajoutée: offrir plus de service aux clients,
donner plus de productivité aux commerciaux, améliorer la
satisfaction clients.
3.2. Ses offres.
Basé sur la
base de
données database.com et une
place de
marché de logiciels AppExchange, les solutions de
Salesforce.com sont regroupées en plusieurs grandes
catégories : Sales Cloud, Services Cloud, Force.com et Chatter
Collaboration Cloud.
Derrière chaque succès d'entreprise se
cache une stratégie commerciale gagnante. Les Dirigeants de PME qui
réussissent suivent à présent l'exemple des Grandes
Entreprises en utilisant des outils permettant de placer le client au centre de
la stratégie d'entreprise.
Salesforces.com s'est définie un objectif simple :
offrir les meilleures applications d'entreprise au monde. Et ce, quelle que
soit la taille de l'entreprise. Avec des solutions convaincantes
adaptées à toutes les tâches et à tous les
employés.
Dans ce but, ils mettent à la disposition de ses
clients non seulement des solutions d'application de premier ordre mais
également, grâce à Force.com, une plate-forme sur laquelle
de nouveaux modules et de nouvelles applications sont constamment
développés sur Internet. Afin de permettre une communication
mobile et en temps réel entre les différents processus ainsi
qu'entre les employés, ils ont créé Chatter, une
plate-forme destinée à la collaboration au sein de l'entreprise.
Les solutions salesforce.com sont donc
particulièrement attractives pour les petites et moyennes entreprises.
Nous vous donnons ici, un éventail non moins exhaustive des offres de
Salesforce.
Les offres
|
Prestations
|
Couts
|
Essais
|
Contact manager (Sales Cloud)
|
Gestion des contacts pour 5 utilisateurs (maximum.).
|
1.60 € /Utilisateur/Mois
|
7 Jours
|
Group (Sales Cloud)
|
Fonction élémentaire de vente et de marketing
pour 5 utilisateurs (max.).
|
6.20 €
/utilisateur/mois*
|
14 Jours
|
Professional Edition (Service Cloud)
|
Service et support de base pour des équipes de toutes
tailles.
|
70 €
/utilisateur/mois*
|
30 Jours
|
Enterprise
(Sales Cloud)
|
CRM qui s'adapte au processus commercial dans son ensemble.
|
135 €
/utilisateur/mois*
|
30 Jours
|
Enterprise CRM (Service Cloud)
|
Service étendu au web avec personnalisation et
intégration.
|
145 €
/utilisateur/mois*
|
30 Jours
|
Unlimited Edition (Service Cloud)
|
Support Premier dédié à la
personnalisation de l'application Service Cloud pour votre entreprise.
|
285 €
/utilisateur/mois*
|
30 Jours
|
Force.com Enterprise
|
Faites profiter votre entreprise de plusieurs applications de
cloud Computing.
|
54 €
/utilisateur/mois*
|
Sans
|
Force.com Unlimited
|
Cloud Computing illimité pour l'ensemble de votre
entreprise.
|
80 €
/utilisateur/mois*
|
Sans
|
Chatter
|
Collaboration de base plus nouvelles fonctionnalités de
personnalisation et de CRM
|
15 €
/utilisateur/mois*
|
Sans
|
Tableau 7 : Les offres proposées par
Salesforce.com
Dans un monde social, vos clients et vos employés
doivent avoir accès à de nouveaux canaux pour partager des
informations clés et agir rapidement. Les plates-formes
créées avec des technologies obsolètes ne peuvent pas les
satisfaire. Pour garantir la sécurité des données des
clients même dans les scénarios catastrophe les plus improbables,
Salesforce continue à assurer la redondance des données, qui sont
d'ailleurs répliquées plusieurs fois.
La solution d'intégration Salesforce synchronise
automatiquement vos données clients et comptables, sauvegarde les
informations liées aux produits et aux prix, puis les met à jour
dans Salesforce.com.
3.3. La Gestion de la Relation Client (CRM).
Le contexte.
Le client est généralement la principale source
de revenus pour les entreprises. Or, avec le changement de l'économie du
à l'intégration des nouvelles technologies dans les relations
client-entreprise, la concurrence devient de plus en plus serrée et les
clients peuvent ainsi se permettre de choisir leur fournisseur ou d'en changer
par un simple clic.les critères de choix des clients sont notamment des
critères financiers, de réactivité de l'entreprise mais
également des critères purement affectifs (besoin de
reconnaissance, besoin d'être écoutés, etc.). Ainsi dans un
monde de plus en plus concurrentiel, les entreprises souhaitant augmenter leurs
bénéfices ont plusieurs alternatives :
· Augmenter la marge sur chaque client,
· Augmenter le nombre de clients,
· Augmenter le cycle de vie du client,
c'est-à-dire le fidéliser.
Ainsi il s'est avéré que fidéliser un
client coutait cinq fois moins cher que d'en prospecter de nouveaux. C'est la
raison pour laquelle un grand nombre d'entreprise orientent leur
stratégie autour des services proposés à leurs clients.
a. Qu'est-ce que la Gestion de la Relation
Client ?
La gestion de la relation client (CRM) consiste à
gérer les relations que vous entretenez avec vos clients, y compris avec
vos clients potentiels. La gestion de la relation client associe les processus
d'entreprise aux individus et à la technologie pour atteindre un seul
objectif : satisfaire les clients. C'est une stratégie
générale qui vous aide à mieux connaître vos clients
et leurs comportements pour pouvoir développer une relation plus forte
et à long terme qui vous sera mutuellement bénéfique.
Assurer la réussite de votre entreprise, une tâche difficile si
vous ne disposez pas d'une solution CRM efficace. Après tout, le client
est roi. Un CRM vise donc à proposer des solutions permettant de
renforcer la communication entre l'entreprise et ses clients afin
d'améliorer la relation client :
· L'avant-vente : il s'agit du
marketing, consistant à étudier le marché,
c'est-à-dire les besoins des clients et à démarcher les
prospects.
· Les ventes : l'Automatisation des
Forces de Ventes (Sales forces Automation), consiste à fournir des
outils de pilotage aux commerciaux afin de les assister dans leur
démarches de prospection (gestion des prises de contact, des
rendez-vous, des relances, etc.).
· La gestion du service clientèle :
le client aime se sentir connu et reconnu de l'entreprise et ne
supporte pas de devoir récapituler, à chaque prise de contact, de
l'historique de sa relation à l'entreprise.
· L'après-vente : consistant
à fournir une assistance au client nottament via la mise en place de
centres d'appel (appelés généralement call center) et via
la mise en ligne d'informations de support technique
b. Salesforce CRM.
Salesforce CRM est un logiciel créé en 1999 par
Salesforce.com et son originalité (qui a fait son succès) est
d'être une offre exclusivement disponible en mode hébergé.
Les 82.000 entreprises qui utilisent Salesforce (soit plus de 2 millions
d'utilisateurs !) sont donc toutes hébergées et
administrées par les équipes de l'éditeur. Salesforce CRM
intègre l'ensemble des fonctions liées aux ventes et au marketing
(avec l'application Sales Cloud), ainsi que l'ensemble des fonctions
liées au service clients et au centre d'appels (application Service
Cloud).
Si vous souhaitez développer vos propres
applications, vous pouvez également utiliser la plate-forme Force.com
qui vous garantit ainsi une parfaite intégration avec votre application
Salesforce (cette dernière utilisant bien sûr Force.com).
Enfin, la toute nouvelle fonctionnalité Chatter
révolutionne la façon d'utiliser une application CRM ; vous
n'avez plus besoin d'aller chercher telle ou telle information, mais c'est au
contraire l'information qui vous intéresse (et seulement
celle-là) qui vient à vous !
1.19 Section
II : Réalisation technique du projet.
Aujourd'hui, de plus en plus de clients d'entreprises ont
besoin du Cloud Computing pour répondre à leurs besoins en
services et supports.
Après avoir choisi la plate-forme qui
hébergera notre projet d'«
78
Etude sur la mise en place d'une plate-forme web 2.0
sur une solution de Cloud Computing », nous allons
maintenant décrire tous les éléments qui ont permis la
réalisation de ce projet, Salesforce étant la solution que nous
avons choisie. Elle consiste en une description des infrastructures techniques
et applicatives. Nous exposerons subséquemment les résultats des
tests conduits sur cette application.
1. Environnement de travail.
On peut, grâce au service Cloud de Salesforce, assurer
un service de qualité sur tous les canaux que choisissent les clients.
Salesforce aide à établir des relations plus fortes avec les
clients, à améliorer la visibilité sur les ventes et
à conclure davantage d'affaires, aussi bien depuis le bureau qu'en
déplacement. Examinons cela de plus près.
1.1. Premiers pas sur Salesforce.com.
a. Se connecter à Salesforce.com.
Ce service tournant sur Internet, on a alors pas besoin
d'acheter de serveurs, ni à gérer plusieurs couches de logiciels
complexe. Salesforce.com nous permet de tester gratuitement ses solutions CRM
pendant une période de 30 jours. Nous allons dans un premier temps,
accéder au site salesforce.com afin d'y créer un compte et de se
connecter.
Pour cela, accédons au site
www.salesforce.com/fr
et sur la page d'accueil via le moteur de recherche Mozilla Firefox, cliquons
sur le lien essai gratuit et inscrivons-nous pour avoir accès aux
meilleurs services de l'application comme l'indique la figure ci-dessous.
Figure 16 : Page d'accueil du site
salesforce.com
On remarque sur la page d'accueil de salesforces.com, un
certains nombres d informations qui nous permettront de mieux connaitre les
services offert par ce système de gestion d'information ; pour
cela, créons un compte sur le site de Salesforce en cliquant sur le lien
30 jours gratuits « Inscription en 60
secondes ».
Figure 17 : page d'inscription pour une
gratuité de 30 jours chez salesforce.com
Comme le montre la figure précédente, la
création d'un compte chez salesforces.com se fait comme celle sur tous
les autres sites existants, donc en renseignant certaines informations vous
concernant. L'inscription est simple et rapide. Remplissez le formulaire et
votre compte sera immédiatement créé. Une fois votre
compte et vos informations d'identification créés, vous pouvez
vous connecter à n'importe quel moment pour accéder à vos
informations.
Figure 18 : Page d'accueil de notre compte
Artisanale Afrique.
b. L'interface de Salesforce.com.
L'interface de Salesforce.com, l'ordre des onglets, la
présentation des pages, etc. dépend de la configuration de
Salesforce faite par l'administrateur de Salesforce.com
- Interface générale.
L'interface de Salesforce.com est somme toute assez classique
comme le montre les figures 20 et 21. Les onglets de haut de
page nous donnent accès à tous les outils de vente en un seul
clique comme pour les pistes, compte, contact ....
o La barre d'onglets permettant de naviguer
dans les différentes sections de Salesforce.
o Le menu latéral gauche comprenant
des actions spécifiques en rapport avec la section dans laquelle vous
vous trouvez.
o La partie centrale dans laquelle vous
trouvez l'ensemble des informations concernant la section ou dans laquelle vous
travaillerez pour créer une nouvelle fiche (client, compte,
opportunités, etc.).
- La barre des onglets.
Voyons succinctement à quoi correspond chaque
onglet :
o Accueil : permet d'accéder
à la page d'accueil.
o Chatter : permet de dialoguer avec des
collègues au sein de votre organisation Salesforce et de partager des
informations professionnelles en toute sécurité et en temps
réel.
o Profil : Champ administratif qui
définit le droit d'un utilisateur à effectuer différentes
fonctions au sein de l'application.
o Fichiers : Visualiser tous les
fichiers dont vous êtes propriétaire ou auxquels vous avez
accès, et cliquer sur un filtre spécifique dans le menu
latéral pour afficher certains groupes de fichiers :
o Comptes : affiche une page d'accueil
qui permet de créer et de trouver rapidement tous les types de
compte.
o Contact : L'onglet Contacts permet de
créer et de retrouver rapidement des contacts, ainsi que de trier et de
filtrer les contacts dans des listes standard et personnalisées. Cet
onglet permet également d'afficher et de modifier les informations
détaillées sur chaque contact auquel vous avez accès.
o Opportunités : L'onglet
Opportunités affiche une page d'accueil qui vous permet de créer
et de trouver rapidement des opportunités. Vous pouvez également
trier et filtrer les opportunités à l'aide de vues Listes
standard et personnalisées.
o Produits : articles que vous vendez
dans vos opportunités et devis. Vous pouvez créer un produit et
l'associer à un prix figurant dans un catalogue
o Prévisions : affiche une page
d'accueil qui vous permet de créer et de trouver rapidement des
prévisions et des quotas. L'onglet Prévisions avancées
affiche également vos projections mensuelles de chiffre d'affaires, le
nombre d'opportunités ouvertes dans l'en-cours, et le montant de vos
opportunités closes/gagnées.
Les tableaux de bord vous fournissent une vue en temps
réel de l'état de votre activité. Vous pouvez comparer vos
résultats au quota, suivre vos opportunités de plus importantes
et obtenir une vue d'ensemble de votre pipeline. En dessous du tableau de bord,
vous obtenez une vue de vos taches et réunions à venir.
Salesforce se synchronise avec Google Apps, Outlook et Lotus Note ; ainsi
vous pouvez faire toutes vos applications et même E-mailing directement
depuis le sales Cloud. Le sales Cloud vous permet même d'intégrer
d'informations sur votre client à partir de service web tiers tel que
Google Mapps, ainsi, il est facile d'obtenir les adresses des bureaux de vos
clients.
1.2. Administration sous Salesforce.com
Le configurateur technique et commercial permet aux
utilisateurs d'augmenter leur portefeuille de commandes et d'y
répondre avec ponctualité et pertinence tout en respectant les
besoins uniques de leurs clients. Artisanale Afrique regroupe des solutions de
vente assistée et de configuration technique pour les fabricants
d'outils et d'oeuvres artisanales utilisant Salesforce.com. Cette solution
permet aux utilisateurs de Salesforce.com de gagner davantage de contrats et de
délivrer dans les temps des commandes conformes aux
spécifications de chaque client.
La vente assistée pour les utilisateurs
de Salesforce.com génère des devis commerciaux
personnalisés en fonction des clients, sur la base de règles
métier. La gestion des propositions et des tarifications pour
les utilisateurs de Salesforce.com crée des tarifications et
des propositions qui incluent les configurations produit, les contrats et les
plans. Le configurateur technique pour les utilisateurs de
Salesforce.com exécute des calculs complexes s'appuyant sur des
règles métier qui régissent les configurations techniques
et la vente assistée.
- Configuration de l'organisation.
Elle contient des options de configuration et de
personnalisation qui aident à configurer votre organisation Salesforce.
Nous vous présentons ici, une liste de quelques uns. Le menu
latéral comprend des outils de navigation et de recherche d'options de
configuration :
· Gestion des utilisateurs :
Développez le dossier Gestion des utilisateurs sous Configuration de
l'administration pour accéder aux options suivantes :
o Utilisateurs : Permet de créer,
de modifier et de désactiver les utilisateurs
o Rôles : Permet de définir
la hiérarchie de rôles de votre organisation.
o Groupes Publics : Ajoute, modifie ou
de supprime des groupes publics.
o Files d'attente : Permet d'ajouter, de
mettre à jour ou de supprimer des files d'attente de requêtes, de
pistes et d'objets personnalisés. Etc....
· Profil de la société :
Développez le dossier Profil de la
société sous Configuration de
l'administration pour accéder aux options suivantes
:
o Informations sur la société :
Permet de mettre à jour les informations sur votre
société et de définir plusieurs devises.
o Gestion des devises : Permet de
définir plusieurs devises.
o Heures d'ouverture : Permet de
définir des heures d'ouverture pour votre équipe de support
client.
o Mon domaine : Permet de définir
un nom de domaine Salesforce personnalisé qui s'affiche dans les URL
utilisées pour vous connecter à l'application et l'utiliser.
· Contrôles de
sécurité : Développez le dossier Commandes
de sécurité sous Configuration de
l'administration pour accéder aux options suivantes
:
o Paramètres de partage : Permet
de définir comment les utilisateurs partagent des données.
o Accessibilité des champs :
Permet d'afficher l'accès dont disposent les utilisateurs
à des champs spécifiques, basé sur des types de profil et
d'enregistrement.
o Paramètres de session : Permet
de verrouiller les sessions des utilisateurs sur une adresse IP ou de modifier
les paramètres de fin de session.
o Afficher le journal d'audit de configuration :
Permet d'afficher les utilisateurs qui ont récemment
modifié la configuration de votre organisation.
· Modèles de communication :
Développez le dossier Modèles de communication
sous Configuration de l'administration pour
accéder aux options suivantes :
o En-têtes : Permet de
créer des en-têtes présentant une marque commerciale pour
des e-mails HTML.
o Modèles de message : Permet de
créer des modèles de message pour uniformiser les
communications.
o Modèles de publipostage :
Permet de télécharger des modèles de documents de
publipostage.
· Administration mobile :
Développez le dossier Administration mobile
sous Configuration de l'administration pour
créer des configurations mobiles pour vos utilisateurs sans fil. Les
configurations mobiles sont des ensembles de paramètres qui
déterminent les données transmises par Salesforce et les
utilisateurs les recevant sur leur périphérique mobile.
· Administration des e-mails :
Développez le dossier Administration des e-mails
sous Configuration de l'administration pour
configurer les options de messagerie suivantes pour votre organisation :
o Livraison : Permet de configurer les
options de livraison d'e-mails qui affectent l'ensemble de votre
organisation.
o Adresses à l'échelle de
l'organisation : Permet d'associer un alias d'e-mail à
chaque profil d'utilisateur disponible.
o Tester la livraison : Assurez-vous que
votre organisation peut recevoir des e-mails provenant de chaque adresse IP
Salesforce.
o Email To Salesforce : Permet de
consigner automatiquement les e-mails que vous envoyez depuis des comptes de
messagerie tiers en tant qu'activités dans des enregistrements de piste
et de contact dans Salesforce.
Figure 19 : Page de configuration d'Artisanale
Afrique
La figure 19 montre une étape
importante en ce sens qu'elle nous permet d'apporter des configurations
adaptées aux besoins de notre PME.
2. Les différents processus de gestion des
activités d'Artisanale Afrique.
Les solutions de logiciel de vente en tant que service
contribuent au succès commercial de dizaines de milliers d'entreprises
à travers le monde. Or, c'est un fait, la solution
CRM phare de salesforce.com, est
mieux placée que n'importe quel autre produit de sales automation
traditionnel pour optimiser votre réussite commerciale. Le but ici sera
pour nous de décrire le processus de gestion des activités de
notre entreprise par la création de Groupes, utilisateurs, comptes et
opportunités de vente afin de montrer le bien de l'utilisation de cette
application.
2.1. Les Groupes.
Les groupes Chatter permettent de collaborer avec des
personnes spécifiques. Les groupes Chatter ont différents niveaux
d'accès :
- Public : tout le monde peut afficher les
publications, les commentaires et les fichiers du groupe, mais seuls les
membres peuvent publier, commenter et ajouter des fichiers. Tout le monde peut
joindre un groupe public.
- Privé : seuls les membres peuvent
afficher les publications, les commentaires et les fichiers. Les personnes
doivent demander à joindre, ou être ajoutées par le
propriétaire ou les responsables du groupe.
La page Groupes, accessible en cliquant sur Groupes sous
l'onglet Chatter, affiche la liste des groupes Chatter.
- Cliquez sur Nouveau groupe pour
créer un nouveau groupe.
- Filtrez la liste des groupes
« Tous les groupes »
affiche tous les groupes de votre société.
« Visualisés récemment »
affiche les groupes que vous avez affichés récemment, en
commençant par le dernier groupe affiché. « Mes
groupes » affiche les groupes dont vous êtes membre,
propriétaire ou responsable.
Figure 20 : Page des groupes dont Artisanale
Afrique fait partie.
La figure 20 représente la page des groupes que nous
avons crées. Il s'agit de :
- Artisans d'Afrique : qui est un groupe
public permettant aux artisans d'Afrique au sud du Sahara d'échanger,
d'harmoniser les prix sur leur créations.
- Au grenier d'Afrique : groupe
public pour la promotion des bâtisses artisanales dans
les villages.
- Diaspora d'Afrique : groupe
privé, forum africain sur l'étique et la déontologie de la
conservation des valeurs africaines.
2.2. Les Comptes et Contacts.
Nous allons ici, définir les concepts de comptes et
Contacts.
- Les Comptes
Les comptes représentent les clients, concurrents et
partenaires de votre entreprise. Chaque compte contient des informations telles
que nom, adresse et numéros de téléphone. L'onglet Comptes
affiche une page d'accueil qui permet de créer et de trouver rapidement
tous les types de compte. Vous pouvez également trier et filtrer les
comptes à l'aide de vues de liste standard et personnalisées. En
outre, cet onglet vous permet d'afficher et de modifier des informations
détaillées pour chaque compte auquel vous avez accès. Si
les comptes personnels ont été activés pour votre
entreprise, vous possédez deux types de compte : comptes professionnels
et comptes personnels.
Les comptes professionnels représentent les
autres sociétés avec lesquelles votre entreprise est en relation.
En ce qui concerne les comptes professionnels, les individus travaillant dans
ces sociétés sont représentés par les contacts.
Les
Comptes personnels représentent les clients individuels
avec lesquels votre entreprise réalise des transactions, comme un client
en relation avec des services financiers, un acheteur en ligne ou un
touriste.
- Les Contacts.
Les contacts sont toutes les personnes associées
à vos comptes professionnels dont vous devez assurer le suivi dans
Salesforce. Pour chaque contact, vous pouvez stocker divers types
d'informations, telles que les numéros de téléphone, les
adresses, les titres et les rôles dans une affaire. L'onglet Contacts
permet de créer et de retrouver rapidement des contacts, ainsi que de
trier et de filtrer les contacts dans des listes standard et
personnalisées. Cet onglet permet également d'afficher et de
modifier les informations détaillées sur chaque contact auquel
vous avez accès. Les contacts sociaux améliorent vos
données de contact habituelles. Avec les Contacts sociaux, vous pouvez
afficher les profils de réseau social de vos contacts directement dans
Salesforce. L'accès aisé à ces informations vous aide
à mieux connaître vos clients pour pouvoir résoudre leurs
problèmes et renforcer vos relations.
Pour l'adéquation avec notre projet, nos
exigences d'entreprise, nous avons inclus trois principaux comptes
répertoriés en termes de Client, Concurrent et
Partenaire :
- Ambassade de France (Client) dont le
contact principal est Nicolas Normand.
- Trans'Arti (Concurrent) avec pour manager
principal, M.Abibou Gaye.
- Artisanat.ga (Partenaire) dont
Marianne Matsomo est à la tête.
Figure 21 : Page de création de
Compte
Il faut noter que dans l'aide en ligne et les autres documents
Salesforce, le mot « compte » fait systématiquement
référence à la fois aux comptes professionnels et aux
comptes personnels. Les expressions « compte professionnel » et
« compte personnel » sont utilisées lorsqu'il existe des
différences entre les deux types de compte.
Figure 22 : Page d'accueil des contacts de
l'entreprise Artisanale Afrique
Disons tout de même que les fonctions de Comptes et
Contacts sont compatibles et vont de paires en ce sens que lors de la
création d'un compte, nous lui attribuant un contact responsable du
compte. Prenons le cas du compte
« Trans'Arti » qui est un concurrent à l'entreprise
« Artisanale Afrique » et dont Mr Abibou
Gaye, Manager Général de cette entreprise est un
contact de notre PME. On voit donc sur la figure ci-déçue
qu'à chaque contact est attribué un nom de compte. Il ne peut
donc y avoir de dissociation entre Comptes et Contacts.
2.3. Les Opportunités.
a. Qu'est-ce qu'une
opportunité ?
Le processus commercial est un processus qui est divisé en
plusieurs étapes : la prospection, l'analyse des besoins, le
chiffrage, le devis, etc. A ces différentes phases peuvent correspondre
une ou plusieurs opportunités.
Une opportunité est donc rattachée à une
phase du processus commercial. Elle est aussi rattachée à un
compte et est systématiquement chiffrée. Pour mieux assimiler le
concept d'opportunités, basons nous sur le principe adopté par
notre entreprise Artisanale Afrique qui vent des produit tels des masques, des
tableaux, etc.
Figure 23 : Page de nouvelle
opportunité.
L'onglet Opportunités affiche une page d'accueil qui
vous permet de créer et de trouver rapidement des opportunités.
Vous pouvez également trier et filtrer les opportunités à
l'aide de vues Listes standard et personnalisées. En outre, cet onglet
vous permet d'afficher et de modifier les informations détaillées
de toutes les opportunités auxquelles vous avez accès.
b. Gestion des opportunités.
La page de liste des opportunités affiche la liste des
opportunités dans notre vue actuelle. Pour afficher une liste
d'éléments filtrée, sélectionnez une liste
prédéfinie dans la liste déroulante Vue
ou cliquez sur Créer une nouvelle vue pour
définir une vue personnalisée.
Pour notre cas d'entreprise, considérons que le
commercial Alassane Ba est en phase de prospection et
rencontre Mr Nicolas Normand (contact de l'ambassade de
France). Lors de cette rencontre, ce dernier lui parle d'acheter des masques
décoratifs dans les mois à venir, cela constitue donc une
opportunité pour notre commercial Ba qui va donc créer une
opportunité à la phase de prospection. On sait dès lors
que Mr Nicolas Normand va acheter nos produits dans les mois à venir. Un
mois avant la date échéance, Ba le recontacte et celui-ci demande
de lui envoyer un devis. Il s'agit là d'une nouvelle opportunité,
mais cette fois-ci, Ba est à la phase de Prospection/Devis.
Quelques jours plus tard, Ba rencontre ce contact qui
lui remet le devis signé : On a gagné l'affaire. De
là, on pourra créer une opportunité qui cette fois-ci
correspond à la phase « Gagné ».
2.4. Les Rapports et Produits.
Salesforce offre une suite performante d'outils analytiques
qui facilitent la consultation et l'analyse de vos données.
Cette rubrique présente les différentes parties
ainsi que leur fonctionnement.
a. Les Rapports.
Les analyses Salesforce comportent différentes parties
intégrées :
· Un Rapport renvoie un
ensemble d'enregistrements qui remplissent certains critères et les
affiche dans des lignes et des colonnes organisées. Les données
de rapport peuvent être filtrées, groupées et
affichées dans un graphique. Les rapports sont stockés dans des
dossiers qui en contrôlent l'accès.
· Un tableau de bord affiche
les données de rapports source en tant que composants visuels, qui
peuvent être des graphiques, des indicateurs, des tables, des mesures ou
des pages Visual force. Ils fournissent un instantané des mesures
clés et des indicateurs de performance de votre organisation. Chaque
tableau de bord peut inclure jusqu'à 20 composants. Les administrateurs
contrôlent l'accès aux tableaux de bord en les stockant dans des
dossiers dotés de paramètres de visibilité
spécifiques.
Figure 24 : Prototype fonctionnel de
création d'un rapport.
Les informations qui apparaissent dans les rapports sont les
seules données auxquelles nous avons accès. Cela concerne
notamment les enregistrements dont nous sommes responsable, ceux auxquels nous
avons accès en lecture ou en lecture/écriture, les
enregistrements que nous partageons sur notre application, et ceux dont la
responsabilité incombe à des utilisateurs ou est partagée
par des utilisateurs ayant une position inférieure à la notre
dans la hiérarchie, ainsi que les enregistrements pour lesquels nous
bénéficions d'une autorisation de lecture.
Prenons en compte les opportunités que nous avons
crées plus haut, en occurrence, coquillages avec pour
nom de compte « Trans'Arti » et l'opportunité
pagnes rafia du compte
« artisanale.ga » :
- coquillages est une opportunité du
compte Trans'Arti se situant à l'étape de
Négociation/Vérification pour une probabilité de 90% et
dont l'origine de la piste est un partenaire à la date de clôture
du 10/12/2011.
- pagnes rafia, opportunité du compte
Artisanale.ga à l'étape de la close perdue, ce qui
nécessite un taux de probabilité de 0%, pour une origine de la
piste de partenaire à la date de clôture du 09/12/2011.
Nous allons donc rédiger un rapport sur ces deux
activités dont les dates de clôture sont passées afin de
permettre à notre manager de s'imprégner pleinement de la
situation financière et technique de notre entreprise Artisanale
Afrique. Nous avons appelé ce rapport, Mon Premier
rapport.
Figure25 : Rapport d'activité des
opportunités mises en place.
Si votre entreprise utilise des services et que vous disposez de
l'autorisation Affecté par services, vous pouvez
configurer les options de rapport pour y inclure les enregistrements d'un seul
ou de tous les services. Les rapports déjà vérifiés
(comme les comptes Mes requêtes ou Mon équipe de vente) incluent
les enregistrements de tous les services. Si vous ne bénéficiez
pas de l'autorisation Affecté par services, vos rapports incluent les
enregistrements de tous les services.
La figure 27 suivante est une vue imprimable du rapport
des deux opportunités « 400 coquillages » et
« 500 pagnes rafia ».
Figure 26 : Vue imprimable du rapport des
opportunités.
b. Les Produits.
Les produits sont les articles que vous
vendez dans vos opportunités et devis. Vous pouvez créer un
produit et l'associer à un prix figurant dans un catalogue. Chaque
produit peut apparaître dans plusieurs catalogues, avec un prix
différent. On appelle «entrée de catalogue» tout
produit avec un prix figurant dans un catalogue.
La liste associée Produits d'une page de
détails d'opportunité et la liste associée
Éléments de ligne de devis d'une page de détails de devis
répertorient les produits de cet enregistrement. Utilisez cette liste
associée pour associer un catalogue de prix à
l'opportunité ou au devis, ajouter ou modifier des produits, et, pour
les opportunités, établir ou modifier des planifications de
produits.
Figure 27 : Page d'accueil pour la
création et l'optimisation d'un Produit.
Un catalogue contient les produits et leurs
prix. Chaque produit, avec le prix associé, est qualifié
d'entrée de catalogue. On peut utiliser le catalogue standard ou
créer des catalogues personnalisés. Le catalogue standard est
automatiquement généré et contient la liste principale de
tous les produits, ainsi que leurs prix standard. Il ne tient pas compte des
prix contenus dans les catalogues personnalisés.
Vous pouvez définir des planifications par
défaut sur un produit, ainsi que des planifications pour des
éléments de ligne individuels (produits d'opportunité) sur
une opportunité.
· Planification de quantité :
précise les dates, le nombre d'unités et la façon dont le
paiement, l'expédition ou autre est échelonné,
conformément aux principes en vigueur dans votre organisation.
· Planification de chiffre d'affaires :
précise les dates, les montants de chiffre d'affaires et la façon
dont le paiement, l'identification de chiffre ou autre doit être
échelonné, en fonction des règles en vigueur.
Pour ce qui est d'Artisanale Afrique, l'opportunité
« Masques Décoratifs » a en son sein, deux produits
qui ne sont autres que la Carte du Sénégal (tableau sur lequel
figure la carte du Sénégal) et Masque Bakota (qui fait
référence à un masque gabonais) qui font partie du
catalogue de prix Masque.
On constate ici, aisément le rapport entre les
opportunités qui ont en leur sein, des produits et les prix
associés à ces produite là et qui constitue le catalogue
de prix qui demande de prévoir en fonction de la demande marchande, d
augmenter la capacité de vente de nos articles et permettre une
meilleure vision et une meilleure vente dans l'ensemble de notre
organisation.
3. Validation de la réalisation technique.
Salesforce augmente la productivité en forçant une
culture de tâches, de communication et de collaboration. Le coût
d'une interruption est généralement 15-20 minutes de perdues
de
productivité . Dans notre humanité, nous sommes
limités par une attention limitée. Il est difficile de se
recentrer lorsque nous sommes interrompus. Nous pouvons seulement nous
concentrer sur une chose à moins de temps. Il ya beaucoup d'histoires de
Cloud organisations qui travaillent en utilisant l'Internet aujourd'hui.
Adopter Salesforce.com nous offre cette même possibilité. Notre
équipe peut travailler de n'importe où, n'importe quand.
Pour valider techniquement ce type de projet, il est
souvent conseiller de faire un test de panne. Toutefois, ayant travaillé
notre projet d'étude sur la mise en place d'une plate-forme web 2.0 sur
une solution de Cloud Computing sur une application Salesforce CRM qui va dans
la logique d'utiliser la puissance d'internet pour détruire le
marché du logiciel, donc, qui nécessite juste une connexion
à Internet et un navigateur web, nous n'avons pas connu de troubles
majeurs même si cela pouvait être le cas.
En effet, en janvier 2009, Plus de 900 000 utilisateurs
n'ont pu utiliser leurs applications et données en ligne, vitales pour
la gestion des relations avec leurs clients, pendant une durée comprise
entre une demi-heure et trois heures selon les témoignages. Même
le
tableau de bord de
Salesforce qui présente l'état d'activité des services
était hors service. Les applications étaient inaccessibles,
renvoyant un message d'erreur à chaque tentative de connexion.
Salesforce.com est la société de Cloud Computing
d'entreprise. S'appuyant sur l'architecture multi-tenant et en temps
réel de salesforce.com la plate-forme et les applications CRM de la
société ont révolutionné la façon dont les
entreprises collaborent et communiquent avec leurs clients et Artisanale
Afrique se veux une entreprise qui aborde dans le sens positif, l'aspect des
entreprises émergentes.
CHAPITRE VI : Recommandation.
Les entreprises doivent, plus que jamais, être
performantes, innovantes, agiles et rapides dans la conception,
réalisation et distribution de nouveaux produits et services mais aussi
socialement responsables. Faire différent, plus vite, moins cher, en
optimisant les ressources, tel est le message des dirigeants. Les
Systèmes d'Information en tant que système nerveux de
l'entreprise, aident le management dans la réalisation de ces objectifs.
Le Cloud Computing, en tant qu'innovation majeure, est susceptible d'avoir un
impact profond sur la stratégie de l'entreprise et sur ses
métiers. C'est cet impact qu'il convient d'évaluer en termes de
valeur, de risques, et de recommandations pour les entreprises et les pouvoirs
publics afin d'en améliorer les contours.
Les recommandations sont des outils d'aides à la
prise de décision et, ou de l'action. Elle indique quelles sont les
mesures de prévention à mettre en oeuvre pour assurer la
stabilité et la fiabilité du concept de Cloud Computing soumis
à l'évolution et à la pérennisation de la veille
technologique. Ainsi, nous retiendrons un certains nombre de recommandations
que nous voudrions les plus opérationnelles. Ces recommandations iront
d'une part, en direction des fournisseurs de Cloud Computing et d'autre part,
aux clients.
Les offres Cloud Computing ont beau se multiplier, elles
continuent de susciter une certaine circonspection chez les Directions de
Systèmes d'Information, notamment pour des raisons de
sécurité. De notre étude sur ce concept qui est une
nouvelle manière pour les entreprises d'acheter et de consommer des
services liés aux Systèmes d'Information dans le monde à
travers le réseau Internet nous recommandons donc aux fournisseurs de ce
concept, de prendre en compte, les points suivants :
ü Les fournisseurs devraient intégrer dans un cahier
de charge : un taux de disponibilité de 99,9% contractuel, un
accès aux logs en moins de 24h, des patchs de sécurité
appliqués 48h maximum après leur publication. Dans la convention
de service, il pourra ainsi être demandé au prestataire
des engagements concernant par exemple le temps de
réponse d'une application ou de certaines requêtes, le temps
garanti d'intervention sur site ou encore celui nécessaire pour la
remise en état
d'un composant matériel ou logiciel.
ü Les fournisseurs doivent garantir à l'utilisateur,
la transparence de la localisation des données, c'est-à-dire
d'assurer aux utilisateurs la traçabilité de la donnée, la
transparence sur le lieu d'hébergement des données. La
déterritorialisation des données est un fondement du Cloud, mais
l'utilisateur a le droit de savoir où sont stockées ses
données. Il s'agit d'une mesure similaire à celle
appliquée à la localisation des centres d'appels
téléphoniques et qui donnera confiance au marché.
ü En ce qui concerne la malveillance dans l'utilisation des
applications du Cloud Computing, les concepteurs de Cloud devraient tenir
compte des risques élevés quant à la gestion des dommages
procéduraux du développement des applications. En effet, les
architectures de type Cloud sont gérées et exploitées par
des personnes disposant de privilèges élevés et qui sont
donc à risque élevé. Des dommages peuvent être
causés par ces spécialistes techniques. Les risques
d'accès non-autorisés aux données ou d'utilisation abusive
doivent être pris anticipés. Les dommages causés par des
administrateurs système du Cloud (même s'ils sont rares)
s'avèrent plus dévastateurs que dans un environnement
informatique classique. Des procédures et des moyens sont
nécessaires tant pour les phases de prévention et de
détection, que pour les phases de protection et de réaction.
ü Nous demandons aux fournisseurs de services de cloud
Computing d'améliorer leurs logiciels afin de les rendre davantage
capables, par exemple, de passer à l'échelle ou d'être
consommés comme des services, afin de progressivement leur donner les
caractéristiques suivantes (liste non exhaustive) : orientation service,
disponibilité, capacité de passer à l'échelle quel
que soit le nombre d'utilisateurs, self-service, résistance à la
défaillance, mise en oeuvre d'un mode de multi-locations (plusieurs
instances du même logiciel s'exécutant sur la même machine
depuis plusieurs entreprises différentes), support d'une
fédération d'identités (entre l'entreprise et le Cloud
dans un environnement de Cloud hybride), « élasticité
» (c'est-à-dire souplesse et réactivité face aux
rapides montées et descentes de charge), etc
CONCLUSION
L'informatique, comme de nombreux domaines innovants,
apprend en avançant. Ceci est vrai pour le Cloud Computing, dont les
offres se définissent un peu plus précisément chaque jour.
Ceci est tout aussi vrai pour les problématiques sécuritaires des
Technologies de l'Information et de la Communication en général,
et du Cloud Computing en particulier.
De l'informatique utilitaire des années 1960, au
service bureau des années 1970, tout en passant par l'émergence
d'Internet et des avancées de Virtualisation, le Cloud Computing comme
les chiffres nous le confirme, est promis à un bel avenir. En
simplifiant à dessein les choses, on peut dire que le Cloud Computing
rend l'accès à l'informatique très similaire à
celui de l'électricité : on se branche sur une « prise
informatique » pour disposer d'applications, de puissance de calcul, de
stockage,... sans se préoccuper de la transformation, ni du
réseau de distribution, ni de la centrale de production et des
ressources primaires nécessaires. Le tout, en payant à hauteur de
ce qui a été effectivement consommé, sous réserve
peut-être d'un abonnement.
Quoi qu'il en soit, il reste encore beaucoup à
faire, notamment concernant la sécurité ou
l'interopérabilité, mais aussi la mise en place de normes et de
standards, qui permettront, comme c'était le cas lors du
développement d'Internet, de constituer un ensemble de systèmes
hétérogènes. Comme pour toute nouveauté
technologique, il faut attendre les réelles expériences des
entreprises pour pouvoir mesurer le retour sur investissement de ces solutions
et rassurer les plus réfractaires aux innovations et par là
même les pousser à y adhérer.
L'engagement des entreprises clientes vers le Cloud
Computing s'il peut survenir rapidement n'en sera pas moins progressif,
raisonner. D'ailleurs personne ne songe sérieusement aujourd'hui
à ce que l'informatique « dans le nuage » supplante
radicalement, et définitivement, l'informatique « traditionnelle
». Pas de transition obligatoire de l'une vers l'autre : cela signifie que
les Directions de Système d'Information vont devoir installer
durablement avec leurs prestataires un modèle, des territoires et modes
opératoires organisant la cohabitation, l'« hybridation » des
systèmes d'information et même... de la Direction de
Système d'Information avec le Cloud Computing.
L'objectif de ce mémoire était de
contribuer à l'étude et la mise en place d'un site web 2.0 sur
une plate-forme de Cloud Computing. La présentation
générale nous a permis de décrire ce concept tout en
faisant un éventail scrupuleux des avantages et inconvénients,
d'en définir les différentes architectures de cette technologie
dite de « pointe » et mettre en exergue, la pyramide des
solutions de Cloud Computing.
Par la suite, le marché non moins sollicité
de plusieurs acteurs offrant des services de Cloud, constitue un axe que nous
ne pouvions ne pas aborder car étant le précurseur d'un avenir
radieux pour cette technologie nous a permis d'en découdre avec les
défis à relever pour de fabuleux challenge technologique.
Pour confronter la théorie à la pratique,
nous avons mis en place une plateforme de simulation d'une PME se basant sur la
vente de produis artisanaux sur le web (e-commerce) grâce au web 2.0 qui
est une technologie désignant l'ensemble des techniques, des
fonctionnalités et des
usages du
World Wide Web qui
ont suivi la forme initiale du web, en particulier les interfaces permettant
aux
internautes ayant peu de
connaissances techniques de s'approprier les nouvelles fonctionnalités
du web. A cette fin et ce, en comparant deux plate-forme de services
évoluant dans le Cloud Computing : Salesforce et Google App Engine,
nous avons utilisé Salesforce qui a la réputation d'être un
pionnier en matière d'applications métier dans
le domaine du Cloud
Computing.
Ce mémoire nous a permis de comprendre et
d'expliquer les concepts qui font du « Cloud Computing » ce qu'il
est. En choisissant une plate-forme de type « Cloud » pour notre
projet basé sur le concept de Web 2.0, nous avons pu constater que les
solutions ne sont pas encore matures et que comme nous venons de le dire
ci-dessus, certains points doivent être améliorés.
Toutefois, nous avons aussi pu remarquer que les solutions de « Cloud
Computing » sont en amélioration constante afin d'offrir des plates
formes sûres et répondant aux attentes du marché.
Vu que la notion de Cloud Computing n'est pas très
vulgarisée en Afrique, ne pourrions-nous nous interroger sur la
possibilité de faire migrer nos entreprises vers cette technologie
compétitive et émergente en nous s'appuyant sur
l'existant ? Quelle démarche pour le faire ?
BIBLIOGRAPHIE
- Ouvrages.
Maurice Audin (2009): Etat de l'art du Cloud
Computing.
Guillaume
Plouin (11/03/2011) Cloud Computing et SaaS : Une
rupture décisive pour l'informatique d'entreprise. Edition
Dunod,
240 pages.
Jeff
Barr (31/05/2011) Le Cloud Computing avec Amazon Web
Services : L'informatique en nuage pour votre site web. Edition
Pearson
Education, 366 pages.
Manuel Alves, Pascal Cadet, Pirmin Lemberger et
Médéric Morel (Septembre 2010).
Intégrer
Google Apps dans le SI : Le Cloud Computing
en action.
- Revues, Articles,
Mémoires.
Wygwam, Bureau d'expertise technologique. Le Cloud
Computing : Réelle révolution ou simple évolution
?
Livre blanc par SOGETI Enterprise Services Consulting (Mars
2009). Etat de l'art du Cloud Computing.
Bernard Ourghanlian Chief Technology & Security Officer
Microsoft France (2010). Cloud Computing : la stratégie de
Microsoft.
Jonathan Faure, Jean-François Knoepfli, Mathieu
Rivoalen (2009). Cloud Computing ou comment avoir "la tête dans
les nuages". Etude d'approfondissement des réseaux RICM
5.
Philippe Bonny, Directeur Associé et Fondateur du
Cabinet Inevidence (2010).
L'informatique « sur » un
nuage.
Sam Somashekar Stratégie Produits (Janvier 2010).
Le Cloud Computing : quelles opportunités pour votre
organisation ?
François Tonic
rédacteur en chef Programmez! et de
www.cloudmagazine.fr
(Septembre 2009 - Version 1.0). CLOUD COMPUTING « Stratégie
et révolution de l'infrastructure informatique, de la manière de
concevoir les applications et leur consommation dans le nuage sous forme de
services » Réflexions & analyses.
Dominique Morvan
(12/06/2009). L'évolution ou la révolution du Cloud
Computing. Mémoire - Groupe Sup Info France.
- Sites Internet.
www.wikipedia.com
www.cloudmagazine.fr
www.sogeti.com
www.phwinfo.com
www.microsoft.com
www.memoireonline.com
www.les-infostrateges.com
www.youtube.com
www.dailymotion.com
ANNEXES
ANNEXE I : Courbe de hype 2010 pour les
technologies émergentes.
La courbe de lancement d'une technologie (hype cycle)
est produite par le cabinet d'étude américain
Gartner depuis
1995. Elle représente le niveau de visibilité d'une technologie
émergente en fonction du temps. Chaque technologie, chaque innovation
est amenée à passer toutes les étapes du cycle (les
exceptions sont rares... d'où l'intérêt de cette analyse).
Ce qui varie cependant, c'est le temps que va mettre la technologie à
passer du lancement à la phase de productivité.
Au mois de Aout - septembre de chaque année,
le Gartner publie sa courbe de hype pour les technologies émergentes,
allant du cloud Computing au web 2.0 en passant par les vidéos en ligne,
les blogs marketing pour ne citer que ceux-là, et il essaie de
définir quand ces dernières atteindront leur maturité.
Suite à cette présentation, nous nous sommes penchés sur
les points liés aux deux thématiques principales de ce
blog : le "Cloud Computing" et le "Web 2.0".
En comparant les deux courbes de hype (2009, 2010)
ci-dessus, nous pouvons constater que le "Cloud Computing" a peu bougé
en 12 mois, mais il commence à amorcer sa descente vers le "fossé
des désillusions".
Ce qui a attiré notre attention dans la
présentation du Gartner, c'est principalement l'introduction de la
notion de "Cloud Privé" sur cette courbe de hype 2010. On constate donc
la montée fulgurante du concept de "Cloud Privé" qui s'est
fortement développé ces 12 derniers mois.
Annexe II : Chaine de responsabilité du
Cloud Computing
Maillon de la chaine
|
Services rendus
|
Problèmes possibles
|
Client Final
|
Payer le fournisseur d'application
|
Rupture de contrat ; Liquidation judiciaire
|
Sous-traitant commercial
|
Démarcher les clients, Assurer le contact client, Faire
office de médiateur.
|
Manque de connaissances techniques, Manque de suivi commercial,
Liquidation judiciaire
|
Sous-traitant technique
|
Sert de relai entre les aspects
commerciaux et techniques
Analyse et chiffres les demandes
techniques des clients
|
Manque de connaissances techniques, Manque de transparence,
Liquidation judiciaire
|
Fournisseur de SAAS
|
Réalise les développements
S'occupe de la maintenance SaaS
|
Manque de connaissances techniques ; Réalisation
d'une solution bugguee ; Prise de retard sur le
développement ; Liquidation judiciaire
|
Fournisseur de PAAS
|
Intègre les développements SaaS ;
Se charge du bon fonctionnement de l'ensemble ;
Gère la relation entre SaaS et IaaS ;
S'occupe de la maintenance PAAS
|
Manque de connaissances techniques ; Mauvais choix
technologiques ; Modifications hasardeuses du SaaS sans
autorisation ; Liquidation judiciaire
|
Fournisseur d'IAAS
|
S'occupe des infrastructures pour applications
SaaS ;
S'occupe de la maintenance IaaS
|
Pannes inopinées ; Lenteurs de fonctionnement ;
Liquidation judiciaire
|
Fournisseur d'accès a
Internet
|
Fourni un accès Internet ;
Gere les raccordements entre le Datacenter et Internet
|
Lenteurs de fonctionnement ;
Engorgement de l'infrastructure ; Liquidation judiciaire
|
Gestionnaire de réseau
électrique
|
Fourni les câbles
Gere l'acheminement de l'électricité
vers le data-center
|
Pannes inopinées ; Baisses de tension ;
Engorgement de l'infrastructure ; Malfacons sur les composants ;
Liquidation judiciaire
|
Etat
|
Autorise l'existence du service
Subventionne les services
|
Réfute l'autorisation ; Coup d'état ;
Faillite
|
LISTES DES FIGURES ET TABLEAUX
Liste des Figures.
Figure 1 : Architecture de l' informatiques
dématérialisée 6
Figure 2 : Processus évolutif ayant conduit
au Cloud Computing 7
Figure 3 : Trafic moyen pour le terme « Cloud
Computing »
12
Figure 4 : Avantages du Cloud Computing
14
Figure 5 : Besoins en ressources informatiques,
surestimation
18
Figure 6 : Besoins en ressources informatiques,
sous-estimation
19
Figure 7 : Besoins en ressources informatiques, la
capacité correspond à la demande
19
Figure 8 : Architecture du Cloud Computing
21
Figure 9 : Pyramide utilitaire du Cloud Computing
25
Figure 10 : Conception générale du
Cloud Computing associée à ses trois couches de la pyramide
30
Figure 11 : Evolution des trois types de services
Cloud (en Mds€) 3
1
Figure 12 : Exigence d'un environnement
sécurisé 37
Figure 13 : Repartition des acteurs selon les
métiers du Cloud 48
Figure 14 : Evolution des débits de
l'internet mobile depuis 1999 56
Figure 15 : Continuité de la technologie
Web entre les années 1999 / 2010
61
Figure 16 : Page d'accueil de salesforce.com
79
Figure 17 : Page d'inscription pour une
gratuité de 30 jours chez salesforce.com 79
Figure 18 : Page d'accueil de notre
compte Artisanale Afrique 80
Figure 19 : Page de configuration d'Artisanale
Afrique 85
Figure 20 : Page des groupes dont Artisanale
Afrique fait partie 86
Figure 21 : Page de création de Compte
88
Figure 22 : Page d'accueil des contacts de
l'entreprise Artisanale Afrique 89
Figure 23 : Page de nouvelle opportunité
90
Figure 24 : Prototype fonctionnel de
création d'un rapport 92
Figure 25 : Rapport d'activité des
opportunités mises en place 93
Figure 26 : Vue imprimable du rapport des
opportunités 94
Figure 27 : Page d'accueil pour la création
et l'optimisation d'un Produit 95
Liste des Tableaux.
Tableau 1 : Avantages et
Inconvénients des cotés Fournisseurs et clients du Cloud
Computing
18
Tableau 2 : Options de déploiement du Cloud
Computing 28
Tableau 3 : Avantages et Inconvénients des
trois couches de la pyramide du Cloud Computing 35
Tableau 4 : Les principales solutions disponibles
sur le marché pour chacun des trois points 54
Tableau 5 : Comparatif des couts annuels
(état au 21 Avril 2011) 72
Tableau 6 : Analyse multicritère
72
Tableau 7 : Les offres proposées par
Salesforce.com 75
TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES
Dédicaces
Remerciements
Avant-propos
Abréviations
Glossaire
INTRODUCTION.......................................................................................1
PREMIERE PARTIE : ENVIRONNEMENT ET CONCEPTS
FONDAMENTAUX DU CLOUD COMPUTING
Chapitres I : Aspect général du
Coud Computing
1.20 Section
I : Genèse du Cloud
Computing........................................................................5
1. Présentation du
sujet.........................................................................................5
a.
Problématique...........................................................................................5
b.
Objectifs..................................................................................................6
1. Qu'est ce que le Cloud Computing ?
.................................................................6
2.
Historique.....................................................................................................7
4.1 L'informatique utilitaire de John
McCarthy...................................................8
4.2 Les services
Bureaux.................................................................................9
4.3 Les applications services providers
(ASP).....................................................9
4.4 Utility et Grid
Computing.........................................................................10
a. Utility
Computing...............................................................................10
b. Grid Computing
.................................................................................11
4.5 Server farm et web farm (fermes des
serveurs).............................................12
5 Apparition du Cloud
Computing..........................................................................13
6 Avantages et Inconvénients du Coud
Computing.....................................................15
6.1
Avantages...............................................................................................15
6.2
Inconvénients..........................................................................................18
1.21 Section
II : Les concepts déterminants pour la définition du Cloud
Computing......................20
1. X as a
Service................................................................................................20
2. Pay as you
go................................................................................................20
7. Scalabilité et Elasticité
..................................................................................22
8. La Virtualisation
..........................................................................................23
Section III : Les différentes architectures et
les options de déploiement du Cloud
Computing.............................................................................................................24
1. Le Cloud Privé (ou
Interne)..............................................................................25
2. Le Cloud Public (ou
Externe)...........................................................................26
9. Le Cloud Hybride (Interne et
Externe)..............................................................27
10. Options de déploiement du Cloud Computing
....................................................28
Chapitres II : Dans l'ère du Coud
Computing
Section I : La pyramide du Cloud
Computing...............................................................30
1. Infrastructure (IaaS pour Infrastructure as a
Service)...............................................31
2. Platform (PaaS pour Platform as a Service)
............................................................32
3. Application (SaaS pour Software as a
Service)..........................................................34
1.22 Section II: La
sécurité du Cloud
Computing.................................................................38
1. La confidentialité
...........................................................................................39
2.
L'intégrité.....................................................................................................39
3. La
disponibilité..............................................................................................40
4.
L'interompabilité............................................................................................40
11. Gestion des
risques.......................................................................................41
12.
Conformité..................................................................................................41
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DES SOLUTIONS DU
MARCHE DU CLOUD ET LE WEB 2.0
Chapitres III : Le marché du Coud
Computing
1.23 Section
I : Les acteurs du marché
..............................................................................44
1.
Editeurs........................................................................................................44
2. Fournisseurs
.................................................................................................45
3. Pure
Player...................................................................................................45
4. Open
Source..................................................................................................46
Section II : Les positionnements des principaux acteurs
du Cloud Computing ...................47
1. Les acteurs issus du
web...................................................................................47
1.1 Les offres
IaaS....................................................................................47
a.
Amazon........................................................................................47
b. Go
Grid.......................................................................................48
1.2 Les offres
PaaS...................................................................................48
a. Amazon
AWS......................................................................................48
b. Google App
Engine.............................................................................49
c. Microsoft Azure Service
Platform..........................................................49
a. Les offres
SaaS........................................................................................49
a.
Salesforce..........................................................................................49
b. Office
Live.........................................................................................50
2. Les acteurs I.T (Information Technology)
historiques............................................51
2.1
VMware................................................................................................51
2.2
Microsoft...............................................................................................51
1.24 Section
III : L'avenir du Cloud
Computing..................................................................52
1. Défis à
relever................................................................................................52
2. Avenir du marché et des
fournisseurs.................................................................53
3.1 Avenir du
marché...............................................................................53
3.2 Avenir des
fournisseurs........................................................................54
4 Avenir des
entreprises.........................................................................................56
5 De fabuleux challenges
technologiques..................................................................57
5.1 Convergence mobile
totale........................................................................58
5.2 Nouvelle vision d'Apple sur le Cloud
Computing..........................................59
5.3 Windows Eight, un système d'exploitation
très Cloud Computing....................60
Chapitres IV : Aspect général du
Coud Computing
1.25 Section
I : Le web
2.0...............................................................................................61
1. Origines et présentation du web
2.0...................................................................61
2. Technologie web
2.0........................................................................................63
3.1 Application Internet
Riche....................................................................63
3.2 RSS (
Really
Simple
Syndication)............................................................63
3.3
Folksonomie......................................................................................64
3.4 Protocole web
....................................................................................64
4 Critique du
terme...............................................................................................65
5 Elargissement de la
terminologie..........................................................................65
1.26 Section
II : Applications emblématiques du web
2.0......................................................66
1. Les
Blogs......................................................................................................66
2. Encyclopédie collaborative en
ligne...................................................................67
3.
Géo-localisation.............................................................................................68
6. Bureautique en
ligne......................................................................................68
7. Réseaux
sociaux............................................................................................69
TROISIEME PARTIE : PRESENTATION ET MISE EN PLACE
DU PROTOTYPE FONCTIONNEL DU SITE WEB 2.0 SUR CLOUD COMPUTING
Chapitres V : Etude de cas d'entreprise et
élaboration fonctionnelle du projet
1.27 Section
I : Contexte de cas d'entreprise et choix de plateformes de
Cloud........................71
1. Cas
d'entreprise.............................................................................................71
2. Choix de la plate-forme de Cloud
Computing......................................................73
3. Salesforce.com et ses
offres..............................................................................77
3.1
Salesforce.com...................................................................................77
3.2 Ses
offres...........................................................................................78
3.3 La Gestion de la Relation
Client............................................................80
a.
Contexte............................................................................................80
b. Qu'est-ce que la Gestion de la Relation Client ?
......................................80
c. Salesforce
CRM.................................................................................81
Section II : Réalisation technique du
projet..................................................................82
4. Environnement du travail
..............................................................................82
4.1 Premiers pas sur
Salesforce.com................................................................82
a. Se connecter à
Salesforce.com..............................................................82
b. L'interface de
Salesforces.com..............................................................84
- L'interface
générale.......................................................................85
- La barre des
onglets......................................................................85
4.2 Administration sous
Salesforce.com...........................................................86
5. Les différents processus de gestion des
activités d'Artisanale Afrique.....................89
5.1 Les
Groupes............................................................................................89
5.2 Les Comptes et
Contacts...........................................................................91
a.
Comptes.......................................................................................91
b.
Contacts.......................................................................................92
5.3 Les
Opportunités.....................................................................................94
a. Qu'est-ce qu'une
opportunité ?.......................................................94
b. Gestion des
opportunités................................................................96
5.4 Les Rapports et
Produits...........................................................................96
a.
Rapports......................................................................................96
b.
Produits.......................................................................................99
6. Validation technique du
projet.......................................................................101
Chapitres VI : Recommandation
CONCLUSION..........................................................................................105
Bibliographie
Annexes
Table des figures et tableaux
Tables des matières
* 1 John
McCarthy (née le 4 septembre 1927, à
Boston, Massachusetts)
pionnier de l'intelligence artificielle suggéra que la technologie
informatique partagée pouvait construire un bel avenir dans lequel la
puissance de calcul pouvait être vendue comme un service public.
* 2 Ian Foster
dirige le Laboratoire de systèmes distribués au LNA, ses
recherches ont abouties à l'élaboration
d'algorithmes
de haute performance
de
calcul distribué.
* 3 Carl
Kesselman a co-dirigé le Globus projet, qui développe
des technologies de base pour les systèmes de grille de calcul dans les
domaines de la localisation de la ressource.
* 4 Amazon, Announcing
Amazon Elastic Compute Cloud (Amazon E),
http://aws.amazon.com/about-aws/whats-new/
* 5 Le
Crowd-sourcing est un néologisme conçu
en 2006 par Jeff Howe et Mark Robinson et consiste à
faire réaliser en sous-traitance, donc externaliser des taches qui ne
sont pas du métier fondamental de l'entreprise.
* 6
Wikipedia,
Articles à nature encyclopédique sur tous les sujets,
créés et édités bénévolement par des
contributeurs anonymes.
* 7
Brookings Institution est une organisation à but non lucratif
de politique publique basée à Washington DC et dont la mission
est de mener de haute qualité, indépendant de recherche et, sur
cette base de recherche, à fournir des produits innovants.
* 8 Ben Pring
est vice-président recherche de Gartner Research ou il fait partie des
services informatiques.
* 9 Salesforce
est le leader du
Cloud
Computing d'entreprise et qui propose des applications d'entreprises
"dans le Cloud" pour toutes tailles de sociétés.
* 10 Marc Benioff
Russell est président et CEO de
salesforce.com ,
un
Cloud
Computing d'entreprise.
* 11 François
Tonic est rédacteur en chef de Programmez et de Toutankhamon
Magazine.
* 12 Marc Russell
Benioff, né le 25 septembre 1964 à
San Francisco en
Californie, est le
PDG de la société
de
Cloud Computing
salesforce.com.
* 13 Thomas J.
Watson (Né le
17 février
1874 à
Campbell,
États-Unis et
mort le
19 juin
1956) à
New York. Il est le
fondateur d'
IBM,
qu'il présida de 1914 à 1956.
* 14 teven Paul
Jobs, dit Steve Jobs (
24
février
1955 -
5
octobre
2011) est un
entrepreneur et
informaticien
américain,
cofondateur avec
Steve Wozniak et
Ronald Wayne en 1976 d'
Apple, dont il a
été le
directeur
général puis le président du conseil d'administration.
* 15 Dale
Dougherty est le fondateur du GNN, le
navigateur
Global Network , le premier portail web.
* 16 Craig
Cline (1951-2006) a travaillé à
Atex
et a été directeur de conférence de
Seybold
Seminars
* 17 Le
crowdsourcing consiste, pour les éditeurs de sites,
à utiliser les internautes pour créer des contenus,
répondre aux questions d'autres visiteurs.
* 18
Benjamin
Bayart est expert en télécommunications et
président de
French Data
Network, le plus ancien fournisseur d'accès à Internet en
France encore en exercice.
* 19Nova Spivack
est considéré comme est
une technologie de
l'entrepreneur
nommé comme l'un des meilleurs
leaders
d'opinion sur l'avenir du Web.
*
20Multimania.fr est un site web qui vous permet de
construire votre propre page web gratuite et d'en utiliser les multiples
fonctions de leur espace web gratuit.
* 21
Respublica.fr est le
site qui a lancé une nouvelle offre dédiée aux sites et
portails du monde de l'Internet, leur proposant de les équiper en outil
de dialogue et notamment chat et forums.
|