4. L'interompabilité.
L'interopérabilité est plus que jamais cruciale.
Cela permet de définir la manière dont des applications ou des
systèmes communiquent et échangent. Cette notion a
été centrale dans le développement des réseaux de
communication comme le téléphone ou Internet.
D'un point de vue utilisateur, si le navigateur
Internet déplaît, on peut le changer au profit d'un autre qui
fonctionnera de la même manière selon les standards d'Internet.
Il en va de même avec le Cloud Computing. Si un utilisateur souhaite
changer de fournisseur de services pour une raison X ou Y, en a-t-il la
possibilité ?
Il faut voir sur quel niveau nous voulons répondre
à cette problématique. D'un point de vue application (SaaS), il
peut être envisageable de pouvoir récupérer les
données applicatives sur un format standard ou propriétaire. Sur
la majorité des plates-formes de blog et de CMS (WordPress, Joomla,
Dotclear, Drupal, etc.), on retrouve des fonctions d'importation et
d'exportation des données. Il en va de même avec les autres types
d'applications SaaS. Cela peut être considéré comme l'un
des facteurs clés dans le choix d'une solution Cloud,
l'interopérabilité permettant de se prémunir des risques
de dépendance vis-à-vis d'un fournisseur de services.
Au niveau plate-forme, serait-il possible de
déployer une application dans un Cloud X et de pouvoir la
transférer sur un autre fournisseur Cloud ?
Actuellement cette interopérabilité est
limitée. Dans le cas d'un PaaS, chaque plate-forme propose sa propre
interopérabilité, avec ses outils bons pratiques. En IaaS, chaque
fournisseur aura sa notion d'interopérabilité. Aujourd'hui,
aucune interopérabilité globale dans le Cloud n'est disponible,
des alliances travaillent sur les spécifications et des formats communs
pour l'IaaS.
5. Gestion des risques.
Les risques associés à n'importe quel type
d'environnement informatique incluent aussi bien les menaces directes
(intrusions, piratage, etc.) que l'interruption de l'activité (par
exemple, lorsque les systèmes de l'entreprise ou du réseau des
partenaires métiers ne fonctionnent plus) ou l'exposition
dérivée (par exemple, les répercussions d'un vol ou d'une
perte d'informations, au niveau légal, financier ou de l'image de
l'entreprise).
Les Clouds incluent les dépendances externes dans
l'évaluation des risques. Cependant, il convient de noter que ces
dernières ne sont pas nécessairement plus importantes ou plus
difficiles à gérer : il s'agit d'un risque d'un autre ordre. Les
entreprises adoptant le Cloud doivent évaluer avec soin les performances
et la viabilité de leurs fournisseurs. La gestion des risques est rendue
plus complexe par un certain nombre de facteurs, notamment des connaissances
insuffisantes en matière de Cloud Computing et les conséquences
de cette insuffisance, ainsi qu'une évolution très rapide des
technologies.
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