EPIGRAPHE
« A l'Eternel la terre et ce qu'elle renferme, le
monde et ceux qui l'habite ! »
Psaume de David 24-1
DEDICACE
A tous les chercheurs en sciences sociales et politiques
REMERCIEMENTS
Au terme de ce premier cycle universitaire, il sied de dire
que notre formation intellectuelle est le fruit du concours de plusieurs
personnes.
De ce fait, nous tenons à exprimer ici mes profonds
remerciements aux deux professeurs : KADONY MK PALAINGU et JOSUE NSABWA.
Nous pensons vivement à remercier notre Directeur, l'assistant Thierry
MUKENDI MUTEBA KAOBE de nous avoir encadré avec enthousiasme, son
courage, ses multiples stratégies tout au long de notre travail de fin
de cycle.
Nous congratulons à Monsieur le Doyen Noël MWANDA
pour la supervision de notre formation et aussi au Vice-Doyen Fidel MUSHID
ainsi que le secrétaire Prince MANASY pour leurs organisations à
la faculté des sciences sociales, administratives et politiques.
Nous réitérons nos gratitudes aux messieurs les
chefs des travaux tels que : Alain KANTENGA, Faustin MUSHID, Fridolin
MUTUNDA, Vicky, MUHUNGA ISOLO...
Nous tenons également à remercier au pasteur
Dominique KITENGE et son épouse Francine LUNDA, à mon beau
frère Alexis DOUBLE, à mon frère ainé ILUNGA
KITENGE ainsi que sa femme made Monique KANGOMBE...
Que mon frère KITENGE MUHAMED et son chéri
mère des enfants Véronique KITENGE pour avoir contribué
avec convenance et finesse pour ces études.
La reconnaissance de la part active de notre organisation
LOSAMJER ainsi qu'aux membres de l'équipage tels que : KILER
Pierre, Patrick, Germain ILUNGA, Judicaël ZONGWE et Bénonie
ZONGWE.
Enfin, nous tenons à remercier et à
témoigner notre reconnaissance envers tous ceux qui, de près ou
de loin nous ont aidés à poursuivre ce travail en y apportant
leur soutien à la réalisation aux personnes ci-dessous :
- A mon père KITENGE SOMPO
- A ma mère KALENGA MUJINGA
- A toutes mes soeurs et frères
- A mes deux professeurs de l'institut UKWELI, pour la
formation en histoire : MADOLIN TSHIBANG, Monsieur VALLERIEN
- A la famille TAMBWE LUFUNGULA et la famille ZONGWE
- KALUMBA KASONGO
Ainsi qu'à tous les acteurs de la faculté des
sciences sociales, politiques et administratives. Plus particulièrement
au département des relations internationales.
Jérémie KITENGE TAMBWE
0.0. INTRODUCTION
GENERAL
0.1.
PRESENTATION DU SUJET
Au moment actuel, le monde connait des changements importants
et profonds le plus marquant serait l'affirmation et le développement de
la république populaire de la chine (RCP). Cette dernière serait
le chef de file de pays du tiers monde sur le plan tant politique,
économique et commerciale sur la scène internationale avec des
avantages réciproques, ce qui incombe des effets non négligeable
pour l'évolution de l'ordre mondiale.
La chine fait partie du « BRICS »
(Brésil, Russie, Inde, Chine et l'Afrique du sud) qui :
constituaient le cinq pays émergent à croissance rapide et
à forte pression démographique.
Très tôt lors de la conférence de Bandung
(de Bandoeng) en 1955 la république populaire de Chine à
manifeste un grand intérêt pour l'Afrique. C'est avec
l'avènement des indépendances que les Etats Africaines ont
commencé à établir les relations diplomatiques avec un
géant d'Asie.
C'est pour cela la Chine à fait montre de sa
capacité à assurer son nouveau rôle de puissance
émergente. Faisant preuve d'un dynamisme impressionnant, elle a mis en
oeuvre une stratégie globale d'échanger pour trouver de nouvelles
économies. Acteur à part entière de la mondialisation.
Pékin a compris le bénéfice qu'il pouvait
tirer de l'Afrique en usant d'une des armes le plus redoutable de
l'après guerre froide : « la puissance
économique ». Cette puissance d'arme aurait permit à la
Chine de se retrouver au moment ou les autres étaient entrain de monter
les stratégies d'une guerre idéologique.
La chute d'un bloc communiste a consacré la victoire du
capitalisme, sauf que ce triomphe est mitigé car il n'est pas
définitif. L'occident en sa qualité de conservateur gardait
toujours de l'hégémonie sur l'ensemble de l'humanité.
Idéologiquement, la Chine a continué à
croire aux vertus progrès spectaculaire sur les plans économiques
et technique, emballant beaucoup d'Etats sur la scène internationale non
seulement dans le continent Africain, mais aussi dans d'autre.
Avec ce progrès la Chine remet en cause l'acceptation
occidentale peut se développer sans démocratie cela val à
la Chine le statut de mérite du chef de file des pays d'envoie en voie
de développement (PVD) comme nous aurons à le voir dans les
lignes qui suivent en intégralité aucun pays aujourd'hui ne eut
se suffire seul en étant dans une situation d'autarcie.
Avec le vent au phénomène de la mondialisation
le monde est devenue un village planétaire, dans lequel la
coopération entre les Etats qui sont les acteurs cruciales de la
politique internationale et aussi à la foi un droit et un devoir. C'est
dans cette longueur d'ondes que la Chine n'a cessé de multiplier ses
partenariats multilatéraux et multisectoriels en privilégiant
d'abord la coopération sud-sud et ce dans le but de réaliser les
intérêts qui sont les siens avec notre continent.
De manière particulière l'analyse des enjeux de
la coopération entre le Chine et l'Afrique à l'ère de la
mondialisation pose un certain nombre d'interrogations aux quelles des
tentatives des réponses seront fournies dans le cadre de cette
étude d'où le choix judicieux : « la politique
Africaine de la Chine à l'ère de la
mondialisation. »
0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'étude d'un travail scientifique dans un domaine donne
nécessité un choix judicieux des phénomènes
d'actualité qui reste implicite. C'est pourquoi l'enseignement
universitaire en R.D Congo s'organise autour de trois cycle est
sanctionné par la rédaction des travaux scientifiques à la
fin de chaque cycle d'étude universitaire. De vous l'analyse dans un
domaine spécifique sur le plan : « de la politique
Africaine de la Chine à l'ère de la
mondialisation ».
Cette étude se décèle aussi dans le cadre
de la théorie et de la pratique pour informer et former en vues
d'accoucher les connaissances acquise à l'auditorium pendant notre
cursus de graduat. Un double intérêt à milité pour
le choix d'un tel sujet d'étude qui pourrait constituer un document
référence, au profit d'autre chercheurs dans un domaine de
recherche scientifique. Il revêt une importance capitale en ce sens que
l'actualité sur les ambitions des Etats sur leur stratégie
politique muet au centre la question Africaine à l'ère de la
mondialisation.
Cet ainsi qu'il nous permettra de distinguer les facteurs et
les différents acteurs de la politique Sino-africaine.
Enfin ce travail à pour ambition
d'éclairé l'opinion politique et il tient à enrichir notre
formation d'une future élite.
0.3. ETAT DE LA QUESTION
Plusieurs personnes ont écrit sur les relations
internationales Sino-africaines mais nous n'avons pas eu dans nos recherches
assez d'auteurs qui se sont proposé de parler de la politique Africaine
de la Chine à l'ère de la mondialisation.
Alors il nous sera impérieux de faire l'inventaire de
travaux qui ont traité de presque la même manière afin de
tracer la ligne de démarcation. Ainsi après le passage en revue,
nous avons pu retenir les travaux suivant :
Nous évoquerons le travail de fin de cycle de NGUZ
TSHINYAM intitulé : « l'indépendance, de
souveraineté et l'ingérence face à la
mondialisation ».
L'auteur pose sa problématique en ce sens, les nations
d'indépendance, de souveraineté et d'ingérence ont-elles
un avenir face à la mondialisation, les Etats doivent redéfinir
leurs notions de l'indépendance et souveraineté pour penser aux
avantages que peut procurer l'intégration à la politique et
à l'économie mondiale1(*).
Nous évoquons également le travail de NGOZ
KALEND initiale : « Les relations internationales Africaines
à l'ère de la mondialisation en jeux et
perspectives ».
Pour ce qui est de la problématique l'auteur argumente
qu'il est sans l'ombre d'un doute que la mondialisation est un
événement qui agite et continue d'agiter les relations
internationales en générale celles Africaines en
particulières.
D'où l'étude des mécanismes
d'intégration des acteurs et non comme consommateur mais en tant
qu'acteur producteur2(*).
De ces ouvrages revenus sur les facteurs
sociaux-économiques et politico-diplomatiques de la Chine-Afrique.
Donc l'apport de la présente étude portera sur
des tactiques ou mécanismes à appliquer pour que l'Afrique se
taille une place de référence. Comme un continent incontournable
sur la scène internationale face à la politique de la grande
Chine à l'ère de la mondialisation.
0.4. PROBLEMATIQUE
La problématique est définie par le professeur
MBAYA KABAMBA comme « Un ensemble des questions aux problèmes
lier à un sujet d'étude dans un contexte donné. C'est une
question autour de la quelle doit tourner tout le travail. Elle peut être
posée de façon affirmative ou négative3(*) .»
Quant à Diane Julia, la problématique est :
« l'art d'élaborer clairement les problèmes et aussi de
les résoudre rigoureusement, en suivant leurs transformation dans la
réflexion4(*) .»
Aujourd'hui, plusieurs Etats Africains, conscients de leur
retard par rapport aux développements et soucieux de relever ce
défit, ne ménagent aucun effort en élargissant leurs
coopérations dans divers domaines vitaux d'un Etat, et ce dans le but
d'améliorer les conditions se leurs nations.
Il convient tout de même de préciser
qu'aujourd'hui plusieurs Etats du monde et spécialement Africains
après avoir divorcé d'avec l'occident par le vent de la
mondialisation. La Chine avait pris le bâton d'une manière
pacifique en privilégient la coopération sud-sud, basée
sur égale du profit. Quand bien même que sa présence en
Afrique à fait couler beaucoup d'encres et de salives. C'est ainsi que
devant cet état des choses nous nous sommes Posé cette question
majeure.
Quelle est la politique Africaine de la Chine ?
Dans le but d'éclairer notre problématique nous
nous sommes encore posé cette question : Quels sont les impacts et
stratégies de la coopération Sino-africaines à
l'ère de la mondialisation ?
0.5. HYPOTHESE DU TRAVAIL
Dans son ouvrage « Manuel de sociologie
générale » ; le professeur MULUMBATI NGASHA
définit l'hypothèse avec Perette RONGERE comme :
« la proposition de réponse aux questions que l'on se pose
à propos de l'objet de la recherche formulée en de termes tels
que l'observation et l'analyse puissent fournir une
réponse. »5(*)
C'est aussi la grande interrogation que le chercheur se pose
et à la quelle il s'engage de répondre par un certain nombre
d'investigation.
Dans le nouveau petit Larousse définit
l'hypothèse comme « une supposition que l'on fait d'une chose
possible ou non et dont on tire conséquence ». Elle est pour
notre part une tentative de réponse à la question posée,
qu'il soit peut être affirmée ou infirmé dans la
conclusion.
Dans toute recherche qui se veut scientifique, il ne suffit
pas seulement de poser des questions, mais aussi de les traiter c'est ainsi
qu'a la lumière de la question précédente nous proposons
de vérifier l'hypothèse suivant :
La politique de la Chine dans sa percée en Afrique
serait la promotion de coopération sud-sud où la part de chaque
partenaire est bien garantie.
A la sous question relative à l'impact et
stratégie de la coopération Sino-africaines. Nous disons qu'il
serait positif dans la mesure où celle-ci serait entrain de renaitre
notamment sur le plan des infrastructures de base, ceux-ci pourrait expliciter
cette montée chinoise à l'ère de la mondialisation.
Après analyse, il est apparu qu'aujourd'hui la Chine
est un des principales puissances de la planète est qu'elle est
présente dans tout les domaines et sur tout le plan
politico-diplomatique, économique, commerciale, culturelle, et
scientifique etc.
Elle a par ailleurs réalisée une politique
exceptionnelle sur le continent en menaçant des choses ou des
gardées des équilibres géopolitiques mondiaux et
continentaux ce rôle croissant de la Chine a été notamment
perçu lors de la crise financière de 2008, à cette
accession.
Elle est apparue comme la puissance salvatrice de la
planète. En effet, ces sont les fonds souverains Chinois qui ont
sauvé l'économie mondiale et qui ont imposé encore plus la
main mise de la puissance Chinoise ces affaires du monde.
0.6. METHODOLOGIE
Tout travail qui se veut scientifique doit obéir
à une certaine méthodologie dans la présentation des
jugements et préciser les méthodes et techniques auxquelles on
fait recours.
0.6.1. Méthode
Pour Roger PINTO et Madeleine GRAWIT la méthode est
l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
scientifique cherche à atteindre des vérités quelle
poursuit, les démontres et les vérifie6(*).
En effet, la méthode historico-comparative, cette
méthode consiste en une comparaison des faits actuels avec ce qui
passé dans l'histoire, comme l'ajustement structurel a
échoué dans le passé nous voulons comparer avec la
nouvelle orientation et conception actuelle faisant cas de notre travail.
7(*)
Elle nous a permis de comprendre et saisir la
coopération Sino-africaine en termes de la politique à
l'ère de la mondialisation.
A cet effet, la théorie de la coopération
à la quelle nous entendons expliquer cette méthode nous est
favorable pour analyser et expliquer les faits sociaux et politiques.
0.6.2. Technique
Selon PINTO et M. GRAWITZ les techniques de recherches sont
les outils mis à la disposition de la rechercher et organisés par
la méthode dans le tout, elles sont initiées. Pour permettre au
chercheur d'atteindre un objectif.8(*)
Nous estimons pour analyse que la technique documentaire
convient pour sa réalisation et l'aboutissement à des
résultats attendus. Pour ce faire, nous allons examiner les sources
documentaires : la documentation écrite et l'internet pour
recueillir les données intelligibles et relatives à notre
étude.
0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL
Tout travail scientifique porte des limites
spatio-temporelles. Ainsi, la délimitation du présent travail
circonscrit son champ d'étude qui est la Chine-Afrique. Du point de vue
temporel nous avons opté pour 1990, l'année ayant
été marquée au niveau géopolitique par
l'effondrement du bloc soviétique et la fin de la guerre froide. Tant
dans ce pays qu'en occident, cet événement accélère
le déclin de l'idéologie communiste et voit un grand nombre de
pays se convertir au libéralisme. La république populaire de
la Chine s'ouvre au commerce international et aux investissements
étrangers. Cette redéfinition de l'équilibre des
puissances débouche sur l'émergence de la mondialisation, et
l'instauration d'un « nouvel ordre économique
mondial ».9(*)
Aussi les années 90 symbolisent la démocratisation de l'internet
et des Etats africains. Comme borne supérieure nous avons pris 2013
années d'élaboration du travail et de la grande
réalisation de la Chine en Afrique à l'ère de la
mondialisation.
0.8. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL
Hormis, l'introduction et la conclusion
générale, notre travail comprend trois Chapitres. Dont la
subdivision en section et en paragraphes bien évidement :
Le premier chapitre portera sur les considérations
générales et théoriques.
Le deuxième chapitre consistera sur la
présentation de la Chine et de sa politique africaine avant la
mondialisation.
Le troisième chapitre et le dernier, analysera et
examinera la politique africaine de la Chine à l'ère de la
mondialisation et ses incidences sur le développement des Etats
africains (cas de quelques pays africains).
CHAPITRE I :
CONSIDERATION GENERALES ET THEORIQUE
0.9. Section 1 : Définition des concepts
clés
CHAPITRE I §.1. La politique
africaine
1. La politique
La politique signifie selon le dictionnaire de
l'académie, « la connaissance de tout ce qui est en rapport de
gouverner un Etat, de diriger ses relations extérieurs ».
D'après le dictionnaire Littré
définissait, en 1870 la politique comme « la science du
gouvernement des Etats et de diriger ses relations avec les autres Etats. C'est
aussi le point de vue de la grande Encyclopédie pour qui la politique
est proprement l'art de gouverner un Etat.
Selon le dictionnaire petit Robert définissait, en
1962, la politique comme « l'art et pratique du gouvernement de
société des humaines »10(*)
Pour en chérira, le dictionnaire petit robert 2007
« Art et pratique du gouvernement de société.
Pour notre part, la politique, est l'activité qui
consiste d'abord à saisir l'ensemble des aléas et des besoins de
population tel flux et le reflux des événements se produisant
dans l'environnement national et international et en suite a mettre en place un
programme d'action pour les résoudre ou les satisfaire11(*).
2. Afrique
L'Afrique est un continent couvrant 6% de la surface des
terres émergées, sa superficie de 30 415 873
Km2 en incluant les iles avec une population de plus d'un milliard
d'habitants. L'Afrique représente 16% de population mondiale.
Le continent est bordé par la mer
méditerranée au nord, le canal de suez et la mer rouge au
nord-est l'Océan indien au sud-est l'Océan atlantique à
l'ouest. Depuis l'accession à l'indépendance du soudan du sud en
2011, l'Afrique compte 54 Etats souverains.
L'Afrique chevauche `équateur et englobe de nombreux
climats : tempérés au nord et au sud, chauds et
désertiques le long des tropiques, chauds et humides sur
l'équateur.
En raison du manque de précipitation
régulière, et d'irrigation, tout comme de glaciers ou de
systèmes montagneux aquifères, il n'y existe pas de moyen de
régulation naturel du climat à l'exception des Cotes12(*)
3. Africaines
Pour le dictionnaire universel le terme Africain ou Africaine
est un adjectif qui signifie propre au continent Africain, spécialement
de l'Afrique. Pour différencier les différentes
réalités que regorge le continent Africain, Jules ANTAGANA
préfère parler du concept Africain lorsque la
réalité que l'on veut mettre en exergue est profondément
encrée dans la culture Africaine. Pour ce qui nous concerne, le terme
africain ou Africaine renvoi à ce qui concerne les Etats du continent
africain, des organisations internationales Africaines13(*)
4. Politique extérieur
La conception de l'Etat par ses comportements se comprend dans
les relations internationales comme l'auteur principal en dépit de
l'émergence d'autres types d'acteurs internationaux. C'est autour de lui
que se structure tout le système international en jouant ce rôle
par l'entremise de la politique extérieur.
Dans la nature traditionnelle, la politique extérieur
est considérée comme « l'ensemble orientations
générales, des comportements d'un Etat dans les relations
internationales. Ces orientations sont concrétisées grâce
à la diplomatie ».
Le professeur Marcel Merle définit la politique
extérieure comme étant « la partie de
l'actualité étatique tournée vers de dehors,
c'est-à-dire qui traite, par opposition à la politique
intérieure, des problèmes qui se posent au delà des
frontières »14(*)
Par sa politique étrangère, l'Etat cherche
à répondre au comportement des autres acteurs internationaux et
d'une manière plus générale, à agi sur son
environnement pour le conserver tel quand il lui est favorable et de le
transformer quand il lui parait défavorable. Il doit le monde de
façon différente et défendre à sa manière ce
qu'il considère comme intérêts nationaux. C'est la
pensée soutenue par le professeur James ROSENAU15(*)
C'est dans ce cadre que la politique étrangère
de toute nation constitue inévitablement une extension de son histoire,
de sa géographie, de ses ressources de son environnement national et de
son aspiration. C'est une politique destinée à protéger et
améliorer sa propre sécurité ainsi que ses
intérêts politiques, économiques et culturels, tout en se
projetant sa meilleure image vers l'extérieure.
Au regard de ces différentes approches doctrinaires,
nous comprenons que la politique extérieure d'un pays n'est que le
prolongement de sa politique intérieure, dans l'optique de la sauvegarde
de ses intérêts sur le plan international.
§.2. La Chine :
Définition et notion
La Chine est un pays d'Asie de l'Est dont deux Etats
contemporains prétendant actuellement détenir la
souveraineté : La République populaire de Chine qui
contrôle 99,6% de son territoire et la République de Chine, qui
contrôle essentiellement Taiwan. La Chine s'étend des cotes de
l'Océan pacifique au parmi de Gobi à l'Himalaya et aux confins de
la péninsule indochinoise, couvrant 9 677 009
Kilomètres carrés. Sa population est de plus de 1350 millions
d'habitants (plus de 1330 millions estimés pour la RPC en 2010 et plus
de 20 millions pour la république de Chine) est la première au
monde ; elle représente au monde ; elle représente un
peu moins du cinquième de la population mondiale. La densité des
populations de la Chine est de 139,5 hab. /Km2.
La Chine longtemps une civilisation très
avancée, a été et reste le foyer de nombreux innovations
dans les domaines des sciences et des arts « Elle est a l'origine de
nombreux inventions majeurs telles la boussole, le papier, les billets de
banque, les pates alimentaires, ou la poudre à canon. La civilisation
chinoise a fortement imprégné toute l'Asie de l'Est, notamment
aux niveaux religieux »16(*)
La Chine fait parti parmi les pays émergents, la Chine
tient une place à part en raison de sa population, la première du
monde, et aussi de la rapidité de sa croissance économique. Sa
spécialisation en fait aujourd'hui « l'usine du
monde ».
La deuxième puissance économique mondiale. La
Chine est un Etat continent : sur 9,6 millions de Km2, sa
population 1,35 milliard d'habitants (la première du monde devant
l'Inde).
Longtemps très pauvre, la Chine est devenue en 2010 la
2e économie mondiale (derrière les Etats-Unis et
devant le Japon). Elle a en effet connu trente ans de croissance
économique ultrarapide avec environ 10% de croissance du PIB par an.
La Chine a réussi son émergence grâce
à une insertion profonde dans la mondialisation.
§.3. L'ère de la
mondialisation
1. L'ère
Le terme « ERE » signifie époque
fixe à partir de laquelle on commence à compter les
années, la suite des années comptées à partir de
cette période. Elle signifie également époque ou commence
un nouvel ordre des choses.17(*)
Pour ce qui concerne, le terme ère qui signifie
période ou événement et ou elle prend son ampleur.
2. La mondialisation
Le terme de mondialisation (aussi appelée
globalisation) désigne le processus d'intégration des
marchés et de rapprochement des hommes qui résulte notamment de
la libéralisation des échanges (de biens, de main d'oeuvre et de
connaissances), de l'expansion de la concurrence et des retombées des
technologies de l'information et de la communication à
l'échèle planétaire.18(*)
Elle se manifeste par, outre l'interdépendance
croissante des économies (mondialisation économique), l'expansion
des échanges et des interactions humaines.
Au départ, d'un point de vue étymologique comme
pour le sens commun, monde (tiré du latin mundus : Univers) et
globe (tir » du latin globus : en tous sens) sont suffisamment
proches a priori pour que mondialisation et globalisation soient synonymes dans
leur emploi initial en langue française.
En français, malgré la proximité de
« globalisation » avec l'anglais, la particularité
de « mondialisation » repose sur une divergence
sémantique.
D'après le sociologue GUY ROCHER19(*) la mondialisation pourrait
être définie comme l'extension à l'échelle mondiale
d'enjeux qui étaient auparavant limités à des
régions ou des nations » Tandis que l'internationalisation des
échanges à travers le monde.
3. L'ère de la mondialisation
La mondialisation est la plus grande caractéristique de
notre époque, ou les intérêts des nos différents
pays s'impliquent fortement comme la croissance exponentielle de la circulation
des biens, des idées, des institutions et des personnes à
laquelle nous assistons aujourd'hui fait partie d'une tendance de
l'humanité la désir d'améliorer et d'agrandir l'espace de
vie, a poussé la population à se déplacer partout dans le
monde avec leur bagage matériel et intellectuel. Depuis sa
première apparition en 1962, le terme de
« Mondialisation » (ou globalisation pour employer
l'expression anglaise) est passé du jargon au cliché.
Pour ce qui concerne ces deux concepts
« l'ère et la mondialisation » sont les mots le
plus galvaudé du vingt et unième siècle. Il est claire
que, de mémoire vivante, aucun terme n'a voulu dire autant de choses
pour autant de gens. Et n'a autant déchainé les
passions.20(*)
Section 2 : Notions
de la Mondialisation
§.1. Analyse
définitionnelle et circonscription temporelle
Parler de mondialisation, c'est rentré dans un
débat idéologique qui oppose plusieurs approches de
l'organisation sociale, politique et Economique.
D'un coté, il y a ceux qui considèrent que la
mondialisation est la tendance qui aboutit à l'avènement d'un
« village global » ou d'un « village
planétaire » ou l'ensemble des individus sont, par delà
les frontières, en relations rapide et efficace avec tous les autres.
Ils pensent que les problèmes rencontrés ne sont que passagers,
et que finalement l'accélération des échanges est le
meilleur moyen de combattre la pauvreté. Pour eux, ce qui est important
c'est que dans l'accélération des échanges la gamme des
produits offerts aux consommateurs s'élargissent et que les prix
baissent. Ils considèrent qu'à terme les modèles de
sociétés convergeront nécessairement, aussi bien au niveau
de la richesse matérielle que dans le mode de vie et de la culture. La
mondialisation est un grand fruit d'héritage sous la poussée des
réformes libérales mise en place par les organismes
internationaux comme la banque mondiale et le FMI, allait les écarts de
richesse entre le monde riche et le monde pauvre, met en danger
l'équilibre écologique de la planète et détruit peu
à peu les cultures locales en provoquant l'uniformisation des modes de
vie.
Ce sont les tenants d'une autre mondialisation ou les
altermondialistes qui nous ont apporté une grande lumière en ce
qui concerne la mondialisation.
§.2. Les alter
mondialistes et anti mondialiste
1. Altermondialistes
Définition du terme altermondialiste :
Ce terme vient étymologiquement du latin `'Alter''
autre l'altermondialisation est un mouvement social qui face à une
logique de mondialisation libérale effrénée, revendique et
met en avant des valeurs comme la démocratie, la justice
économique, la sauvegarde de l'environnement, les droits humaines en vue
d'une mondialisation maitrisée et solidaire.
Très hétérogène et composé
d'une multitude d'associations, de mouvements d'horizons divers,
d'organisations non gouvernementales, l'alter mondialisme se manifeste par des
positions qui vont du réformisme à la rupture pour créer
des synergies entre les différents mouvements internationaux (Forum
social mondial).
D'après PETIT ROBERT. Ce courant est un mouvement qui
propose un type de développement économique opposé aux
modèles économiques, sociaux, écologiques et culturels
apparue en 1994-95 dans le jargon belge.21(*)
2. Anti mondialisme
Définition de l'antimondialisation :
Du point de vue étymologique du grec anti, contre,
opposé de mondialisation, venant du latin mundus univers le terme
« antimondialisation » désigne un mouvement, un
courant de pensée qui s'oppose à la mondialisation de
l'économie, de marche et de la pensée néo
libérale
Le terme anti mondialisation a été
utilisé pour la première fois par les journalistes pour
désigner le mouvement contestataire. Il s'agit du mouvement de tous ceux
qui, depuis plusieurs années de grandes parties socio-démocrates
et staliniens aux diverses variétés des gauchistes qui ont
déclenché le mouvement appelé Antimondialisation.
§.3. Les
paramètres générateurs de la mondialisation
Mondialisation système de numération permet de
construire population mondiale village planétaire.
Le terme mondialisation signifie le développement de
liens d'interdépendance entre homme, activités humaines et
système politique a l'échelle du monde.
Ce phénomène touche la plupart des domaines avec
des effets et une temporalité propre à chacun, il évoque
aussi parfois les transferts internationaux de main d'oeuvre ou de
connaissance.
L'économie mondiale traverse présentement une
période de turbulence et d'incertitudes alimentées par la
convergence de plusieurs observations à constater que l'ouverture des
marches arrivent à un stade ou les résistances sont plus fortes
et implique une revenue plus fondamentale des rapports économique entre
les pays développes et les autres.
Ce terme est souvent utilisé aujourd'hui pour designer
1. Modernisation le terme « modernisation » désigne
l'expansion et l'harmonisation des liens `interférence entre les
nations, les activités humaines et les systèmes)
économique induits par la diffusion (dans le langage courant, le terme
fait référence à une notion de
« distribution », de « mise à
disposition » (diffusion d'un produit, voir d'une information) voire
de « vaporisation »... mondiales des informations sous
formes numérique (une information numérique22(*)
§.4. Les enjeux des
relations internationales à l'ère de mondialisation
Dans ce paragraphe chaque mot désigne alors une
appropriation à l'échelle du monde et s'inscrit dans le jargon de
relation internationale. D'enjeux qui étaient au paravent limités
à des régions ou des nations dans les relations internationales,
au-delà de la mondialisation, qui est un fait social total et global. A
cette époque cependant, le mondialisme trouve sa première
expression permet d'éviter la bipolarisation du système mondiale
par contre en rendant le monde.23(*)
En effet, à la faveur d'avancées technologiques
spectaculaire dans les domaines du transport et des communications,
l'économie est devenue mondiale. Dernier progrès technique en
date, l'internet a favorisé et accéléré cette
internationalisation des échanges et des informations. C'est ainsi en
théorie, au début du xx siècle. Chaque pays est en mesure
d'établir des relations commerciales et économiques avec le reste
du monde : c'est la « globalisation »
déjà bien expliqué conféré le
première chapitre. Illustration de cette mondialisation des
échanges et des cultures, cette photographie montre, par
l'intermédiaire de panneaux publicitaires, la présence de
multinationales occidentales une création de la mondialisation. Ce
dernier a été valorisé par le déplacement du centre
de gravité du commerce
CHAPITRE II :
PRESENTATION DE LA CHINE ET SA POLITIQUE AFRICAINE AVANT LA MONDIALISATION
Avant la mondialisation la présente étude a pour
délimitation spatiale, de la chine populaire, qu'elle serait sa
stratégie africaine avant la mondialisation. Cette partie sera faite du
point vue historique.
0.10. Section 1 :
Présentation de la chine
A un moment ou les puissances occidentales semblent
délaisser le continent africain ou n'y ont maintenu qu'un seuil de
présence minimale, la chine a fait montre de sa capacité à
assumer son nouveau rôle de puissance émergente. Faisant preuve
d'un dynamisme impressionnant, elle a mis en oeuvre une stratégie
globale pour trouver de nouvelles frontières à ses populations,
et à son économie. Acteur à part entière de
mondialisation, pékin a compris le bénéfice qu'il pouvait
tirer de l'Afrique en issant d'une des armes les plus redoutables de
l'après guerre froide : la puissance économique. Cette
puissance à l'oeuvre à travers tout le continent n'a pas encore
dévoilé toutes ses intentions.
Dans tous les cas, au delà des questions qu'elle
continue de soulever, elle interpelle l'Afrique sur sa capacité à
prendre en charge son destin et à considérer l'aide
extérieure, d'où qu'elle vienne comme un point et non le
principal pivot de son développement.24(*) En 1979, DEN XIAOPING, architecte de la reforme et
de l'ouverture de république populaire de la chine (RPC), fixait deux
objectifs majeurs à la diplomatie chinoise : la paix et le
développement. Le second terme, portée par une croissance
économique très forte, la RPC entend assurer sa mondialisation
par une ouverture plus grande en direction des auteurs du système
international.
Comme l'indique le livre blanc du gouvernement
chinois.25(*)
« Emprunter la vie du développement pacifique, c'est
lié de développement intérieur à l'ouverture sur le
monde extérieur, en arrivant le développement de la chine
à celui des autres parties du monde ». Afrique est un projet
de politique extérieure marqué par l'usage du pouvoir
économique au lieu de la puissance militaire, ainsi qui l'offre de
concessions politiques pour exercer une influence à
l'extérieur.
§.1. Description
géographique et démographique
Pendant des siècles, la chine est restée une
civilisation majeure, en avance sur le reste du monde au niveau des arts et des
sciences.
Mais du 19 siècle jusqu'au début du 20
siècle, la chine a subi des agitations civiles, d'importantes famines,
des défaites militaires et une occupation étrangère
mondiale, les communistes sous MAO Zedong ont établi une dictature qui,
tout en assurant la souveraineté de la chine, à imposé la
vie quotidienne de dizaine de millions de gens après 1978 son successeur
DENG XIAOPING a introduit progressivement des reformes orientées
marché et décentralisé les prises de décisions au
niveau économique, et la production a été
quadruplée en l'an 2000. Les contrôles politiques restent tendus
tandis que les contrôles économiques continuent à se
modérer.
Géographie chine
Situation : Asie de l'Est, avoisinant la main-d'oeuvre de
chine orientale, le golfe de Corée, Mer jaune et Mer de chine
méridionale, entre la Corée du nord et le Vietnam.
Coordonnée, géographique : 3500 N, 10500 E
Carte : Asie
Superficie : total : 9596960 km²
Terres : 9326410 km²
Eau : 270550 km²
Superficie-comparatif : légèrement plus
petit que les USA
Frontières terrestres :
Afghanistan 76 km,
Bhoutan 470 km,
Birmanie 2185 km,
Hong Kong 30 km, Inde 3380 km, Kazakhstan 1533 km,
Corée du nord 1416 km, Kirghizstan 858 km, Laos 423 km, Macao 0,34 km,
Mongolie 4677 km, Népal 1236 km, Pakistan 523 km, Russie (Nord-est) 3605
km, Russie (Nord- Ouest) 40 km, Tadjikistan 414 km, Vietnam 128 km, Littoral
14500 km
Revendications
Maritimes : Zone
Contigüe : 24 milles nautiques
Zone économique
Exclusive : 200 milles nautiques ou jusqu'à la
bordure continentale
Mer territoriale : 12 milles nautiques
Climat : extrêmement varié, tropical au sud
à subarctique au nord
Terrain : principalement montagnes hauts plateaux,
déserts à l'Ouest ; plaines deltas et collines à
l'Est
Altitudes extrêmes :
Point le plus bas : Turpan pendis, 154 m point le plus
haut Mont Everest 8850 m (est 1999)
Ressources nationales : Charbon, Minerai de fer,
Pétrole, Gaz naturel, mercure, Etain, Tungstène, Antimoine,
Manganèse, Molybdène, Vanadium, Magnétique, Aluminium,
Plomb, Zinc, Uranium, Potentiel d'énergie hydroélectrique (le
plus important du monde)
Utilisation des terres :
Terres cultivées avec renouvèlement annuel (Ex.
champs de céréales : 13% cultures permanentes (sans
renouvèlement Ex. Verges, vignes...) : 1%
Terre irriguées : 525800 km²
Risques naturels :
Typhones fréquents (environs 5 par an le long des cotes
Sud - Est) ; inondation causant des dégâts ;
tsunamis ; tremblements de terre ; sécheresse.
Environnement, problèmes actuels : pollution de
l'Air par le charbon, pluie, acides, manque d'eau, particulièrement dans
le Nord ; perte d'envions un cinquième des terres agricoles depuis
1949 due à l'érosion du sol et au développement
économique ; désertification ; commerce
d'espèces envoie de disparition.
Environnement accords internationaux :
Adhésion à : Antarctique protocole
Environnemental traité sur l'Antarctique,
biodiversité, évolution du climat désertification,
espèces envoies de disparition, déchets dangereux, loi de la Mer,
déversement de produit dans la Mer, interdiction des essais,
nucléaires protection d la couche d'ozone pollution par les noirs, bois
tropical 83, bois tropical 94 marécages chasses aux baleines
signé mais non ratifié : évolution du climat
protocole de KYOTO Géographie-note : 4eme plus grand
pays du monde (après la RUSSIE, le CANADA et les USA).26(*) Le mont Everest, sur la
frontière avec le Népal, est plus haut sommet du monde.
Démographie Chine
Population : 1284303705
§.2. Configuration
politique
1. Régime politique
Depuis le lacement des reformes, il y a plus de 20 ans la
chine a connu de profonds changements économiques et sociaux. Elle s'est
modernisée, son économie a connu des taux d croissance
très rapides et fonctionne partiellement sur un
mode « capitaliste ». Pourtant de façon
surprenant, son régime politique est resté fondamentalement le
même le parti communiste dirige toujours la chine, selon des
méthodes héritées de LENINE, STALINE et MAO ZEDONG mais
adaptée. Par DENGXIAOPING à la fin des années 1970. Pour
raisons d'efficacité économique, le pouvoir a alors laissé
plus d'initiative aux acteurs sociaux et, n'ayant plus la prétention
utopique de forme « l'homme nouveau, il s'est en partie retiré
de la vie privée de citoyens. L'organisation politique et sociale son le
champ de batail pour tout le peuple chinois.
Type de gouvernement état communiste
Capital : Beijing
Divisions administratives : 23 provinces (sheng singulier
et pluriel), 5 régions autonomes (zishique, singulier et pluriel et
4 municipalité (shi, singulier et pluriel), Anhui, Beijing**,
Chongqing*, Fujian, Gansu, Guangdong*, Guangxi, Guizhou, Hainan, Hebei,
Heilongjiang, Henan, Hubei, Jilin, Liaoning, Ne mongol*, Ningxia*, Qinghai,
Shaanxi*, Shandong, Shanghai**, Shanxi, Sichuan, Tianjin**, Xinjiang, Xinyang*
(Tibet), Yunnan, Zhejiang ; note la Chine considère Taiwan comme
sa 23eme province voir aussi les régions administratives
spécifiques de Hong Kong et Macao.
Indépendance (unification sous la dynastie Quin ou Chin
a été remplacée par la république le 12
février 1912, qui symbolise la fête nationale. Anniversaire de la
fondation de la république populaire de Chine 1eme octobre
1949 constitution : dernière promulgation le 4 décembre 1982
système légal.
Suffrage : 18 ans universel
Organe exécutif : Chef d'état
Election : président et vice président
élus par le congrès du peuple national pour des mandats pour 5
ans.
Cabinet : conseil d'Etat fixé par le
congrès du peuple national (NPC)
Organe législatif :
Monocaméral congrès du peuple national ou
Quang Remi Dribiao Daluis.
Organisation judiciaire :
Suprême peoples court (juges nommés par le
congrès du peuple national) : local peoples inter médiate et
local courts : spécial peoples courts (essentiellement militari,
maritime, et railuway transport courts. Partis politiques Chinois parti
communiste au CCP.
Groupes de pression
Pour mettre la pression sur les dirigeants.
Description du Drapeau :
Rouge avec une grande étoile jaune à 5 branches
et 4 plus petites étoiles jaunes à 5 branches (arrangées
en un vertical vers le milieu du Drapeau dans le coin supérieur du
côté mal.
2. Politique idéologique
Quant MAOTSE-TOUNG il est
proclamé « grand éducateur, grand guide, grand
commandant en chef et grand pilote » du peuple chinois et fait
l'objet d'une véritable divinisation, qu'il s'agit, en faite, d'une
révolution, d'un vaste mouvement de masse dirigé et
encadré par l'armée et les orgones s'actions des jeunes et
tendant a renverser les cadres statiques du parti communiste chinois. La date
initiale du mouvement est restée, pendant quelque temps incertain car
ses débuts furent insidieux certaines opinions chinoises voulaient faire
remontrer la révolution 10ème plénum du
comité du central du PCC, 1962 au cours du quel MAOTSE-TOUNG avait
recommandé à ses collègues de ne jamais oublier les choses
et la lutte de choses. Actuellement la doctrine officielle de Pékin fixe
le début de la révolution culturelle au 1 juin 1966 date à
la quelle le président MAO approuve la publication de la première
affiche révolutionnaire.
En gros caractères ; apposée à
université de Pékin cette affiche qui fut largement
diffusée par la radio et la presse aurait allumé les flammes
ardentes de la grande révolution culturelle
prolétarienne.27(*)
Enfin l'épithète de « culturelle »
donnée à la révolution maoïste. En 1979 DENGXIAOPING,
par idéologie politique est un architecte de la reforme et l'ouverture
de la république populaire de chine (RPC), fixait deux objectifs majeurs
à la diplomatie chinoise : paix et développement vingt cinq
ans après ils sont récolté.
3. Géopolitique de la chine
Au moment actuel la notion de la géopolitique est
devenu un terme capital ou les puissances occidentales ne se laissent pas
faire, en c qui concerne le continent africain ou n'y ont maintenu qu'un seuil
de présence minimale, la chine à fait montre de sa
capacité impressionnant dans ces enjeux, elle a mis en oeuvre une
stratégie globale pour trouver d nouvelles frontières à
ses populations et son économie. Acteur à part entière de
la mondialisation par le biais de son arme qui est la géopolitique
très expérimentée pour Pékin à travers le
monde. En 1979 DENG XIAOPING, architecte de la reforme et de l'ouverture de la
république populaire d chine (RPC), fixait deux objectifs majeurs
à la diplomatie chinoise : la paix et le développement les
résultats pour le second terme du mandat n'ont pas tardé. En
vingt cinq ans la chine a multiplié son produit intérieur brut
par 9,4. Ce dernier culmine à 1400 dollars par habitant en 2004 contre
50 dollars en 1949 le 1 octobre 1999, la géopolitique de la chine a
produit des fruits. En célébrant le cinquantième
anniversaire de sa fonction, derrière les cérémonies
officielles se profile le paysage troublé d'un pays en crise sociale.
Cet Etat continent héritier de vingt-trois
siècles d'histoire impériale, sorti il y a vingt ans seulement
des errements du maoïsme, oscille aujourd'hui entre réussite
économique et déséquilibre entre lutte interne au parti
communiste et contestation politique.28(*) C'est à dire que les prédications
sur le réveil chinois semblent arriver à terme et que l'empire du
milieu est envoie de retrouver sa place dans le concert des notions
grâce à la leçon salvatrice du développement. Ces
tentions domestiques se répercutent sur les relations de la chine avec
le reste de l'Asie par la voie de la géostratégique de la chine
qui regarde avec inquiétude de ce colosse riche de promesses
(économiques) mais aussi de menaces (politiques et militaires). Le
détroit de Formose, témoin de fréquentes manoeuvres
militaires, zones conflictuelles les plus dangereuses de l'après guerre
froide. Si, en 1997 Hon Kong s'est laissé intégrer sans trop de
heurts à la république populaire, Taiwan semble au contraire
fermement décidé à se faire reconnaitre en tant qu'Etat
par - delà l'Asie, l'attitude hors norme d'une chine qui abrite un
cinquième d l'humanité, et qui n'a intégré que
récemment la communauté des nations, reste un point
d'interrogation majeur du nouvel ordre international, aggrave par les tensions
récurrente de cette puissante ré émergente avec les
Etat-Unies.29(*)
4. La géostratégie de la chine
La montée en puissance de la chine est d'une importance
majeur. C'est l'une de la logique de la stratégie si elle poursuit
toujours plus dans la voie du développement économique qui ait le
berceau de l'empire du milieu, on peut craindre que la chine n'en vienne aussi
à se doter d'une puissance militaire réellement mondiale et ne
cherche à peser davantage sur l'échiquier international.
Ce scenario d'une chine hégémonique
déclenchant par réaction un vaste conflit est-il vraiment
probable ? La logique même de la stratégie n'impose-t-elle
pas aux dirigeants chinois d'opter pour une autre voie ? Sauront-ils
comprendre ? Et que faire, partout, indiquer cette dangereuse
montée en puissance qui pourrait d nouveau faire basculer le monde dans
le chaos et la guerre ? Stratège hors pair au tant que historien,
grand connaisseur du monde asiatique EDOUARD N. LUTTWAK.30(*)
§.3. Situation
économique
L'émergence économique de la chine depuis une
vingtaine d'années l'a indiscutablement inscrite parmi les acteurs
incontournables de la scène mondiale.
Seulement cette montée en puissance de l'empire du
milieu dans le monde contemporain suscite des inquiétudes :
bouleversement des équilibres stratégique, redéfinition
des règles économiques remise en cause du système
démocratique comme seul système capable d'apporter la
prospérité, apparition d'une nouvelle puissance militaire.
Certes, un nouvel acteur de poids sur la scène internationale entraine
des modifications mais faut-il pour autant le craindre ? Dès lors
est une bénédiction pour les Etats Africains, le
décryptage et la compréhension des ressorts de la puissance
chinoise apparaissent primordiaux pour mieux cerner la stratégie
internationale de ce géant asiatique.31(*) La Chine a en effet tous les atouts d'une grande
puissance, c'est d'abord une puissance nucléaire, démographique,
économique incontestée. Le pays possède de plus de
richesses naturelles importantes et développe ses capacités
militaires à grande allure. Enfin, membre du conseil de
sécurité de l'ONU, Pékin accroit aujourd'hui ses
capacités de pressions politiques. La croissance économique
exceptionnelle dont jouit la chine depuis les années 1990 lui a ouvert
les portes de la mondialisation tout en devenant un outil pour la
« conquête » d la scène internationale.
Son accession à l'OMC en 2001 a véritablement
été le point de lancement d cette stratégie en permettant
à la chine d'élargir son accès aux marchés mondiaux
et d'étendre ses capacités exportatrices et d'importatrices.
Dès lors Pékin a mené une politique proactive sur la
scène internationale pour rendre aux besoins d'élargissement et
de diversification du marché dont le cas de matières
premières et de ressources énergétiques par exemple les
stratégies d'investissement des grandes entreprises son appuyée
par une diplomatie chinoise active du gouvernement chinois en direction des
pays fournisseurs se fut d'abord les pays du sud-sud. 32(*) Cette politique chinois se
double d'une stratégie diplomatique et d'investissement massif visant
à sécuriser les accès de Pékin aux voies
d'approvisionnement et circulation de marchandises et ressources
énergétiques. Ainsi la RPC a-t-elle renouée avec la
Russie, établit des coopérations avec la république d'Asie
centrale dès la fin des années 1990 et renfonce ses relations
avec l'Asie du Sud-est aujourd'hui, grâce à la forte dynamique du
commerce extérieur chinois de ses investissements et de ses importations
Pékin semble omniprésente sur les marchés
économiques de cinq continents.
v Croissance économique
Depuis les années 1980 le pays a connu une croissance
économique particulièrement soutenue, dépassant les 10%
certaines années et se montrant que peu sensible aux chocs conjoncturels
notamment la crise de supprimée et la crise de la dette dans la zone
euro. De 2000 à 2010, la chine a fournie 33% de la croissance mondiale
en valeur absolue.33(*) Ce
pendant, la population reste relativement pauvre : en parité de
pouvoir d'achat, on évalue le PIB par habitant en 2013 à 9800
dollars par habitant, ce qui place la chine au 121ème rang
mondial.
Ces chiffres recouvrent toutefois d'importantes
inégalités régionales : la côte est où
se trouvent le coeur économique du pays avec notamment Shanghai, Hong
Kong et Macao, concentre la production de richesse aux dépens des
provinces de l'ouest, restées très rurales et présentant
un important retard de développement. La population active compte 800
millions de personnes : l'agriculture occupe 3,6% de la main d'oeuvre en
2012, mais que 10% de PIB. L'industrie a en revanche une place
prépondérante : elle emploie environs 30,3% de la population
active et est le secteur le plus productif aves près 47% du PIB le fort
excédent commerciale provoqué par les exportation industriels a
permis au pays se constituer de grandes réserves de charge qui ont
atteint 3820 milliards de dollars au 1 janvier 2014, les plus importantes
jamais enregistrées. Ces réserves donnent au pays une puissance
financière considérable sur la scène internationale.
La finance choisi connait ce pendant de difficultés
liées à l'explosion du « shadow banking »,
finance non conventionnelle et non régulée, que le pouvoir
politique ne parvient à endiguer et l'agence de notation Moody's estime
à 4800 milliards de dollars début 2014. Ce secteur public
continu à tenir une importance place dans la vie économique mais
les entreprises privées y jouent un rôle croissant et le pays
s'est fortement intégré dans le système économique
mondial. Symbole de cette ouverture récente, la chine est devenue membre
de l'organisation mondiale du commerce en 2001.
Ø Situation macro-économique
Les atouts de la puissance économique chinoise à
une vitesse terrible. En faisant de la chine la seconde puissance
économique mondiale, son histoire est au temps présent premier
exportateur du mondial et détient le monopole du marché. Ce
rapport était publié en 2013 par l'OMC.
Après l'accession à cette organisation, la chine
connait une forte croissance annuelle qui s'accompagne d'une
amélioration du niveau de vie. La Chine est le pays le plus
peuplé du monde : sa population représente plus de 20% de la
population mondiale ; elle est très inégalement repartie sur
l'ensemble du territoire : la côte orientale est par exemple
beaucoup plus peuplée que la Chine occidentale plus 61% de la
population chinoise habite en zone rurale. Les Hans constituent le plus
important groupe ethnique (plus de 90% de la population). Depuis 1992, la Chine
fonctionne selon une « économie socialiste de
marché) autrement dit, l'Etat dirige l'essentiel de l'économie,
qui est également soumise aux « règles » de
la mondialisation. La Chine est la première productrice mondiale de
céréales (riz, blé et mais principalement). 34(*)
CHINE
|
- Nom : République populaire de la Chine
- Population : 1313973700 habitants en 2006
- Capitale : Pékin (10839000 habitants) Beijing
- Superficie : 9571300 km²
- Découpage : 22 provinces, 5 régions
autonomes, 4 municipalités, 1 région administrative
spéciale (Hong Kong)
- Villes principaux : Shanghai (1288700 habitants)
· Pékin (1083900 habitants)
· Tianjin (915600 habitants)
· Wuhan (5169000 habitants)
· Chongqing (49000000 habitants)
|
- Shenyang (4828000 habitants)
- Couton (3893000 habitants)
- Harbin (2928000 habitants)
- Monnaie : Yuan renminbi
- Langue officielle : mandarin
|
Organisation de l'activité agricole
L'agriculture chinoise reste encore très traditionnelle
et emploie une main-d'oeuvre surabondante en 2002 le pays comptait moins de 1
millions de tracteurs quand les Etats-Unis utilisaient plus cinq fois plus. La
croissance continue de la production et des rendements agricoles
peut-être attribuées en partie à une productivité
accrue. L'activité agricole repose, pour l'essentiel, sur des millions
de petites exploitations familiales et sur environs 2000 fermes d'Etat.
Ce types de structure a été crée à
l'arrivée au pouvoir de MAO ZEDONG en 1949 alors que 80% de champs (1,08
millions de km²) appartenaient à grandes propriétaires
terriens qui en ont été dépossédés au profit
de 300 millions de paysans. La collectivisation de l'agriculture débute
en 1953 avec la création de coopérative afin de partager la
terre, devenue propriété collectivités, les moyens de
production. La Chine agricole se retrouve ainsi exploitée par 800000
coopératives de 600 à 700 personnes puis, en équipes. En
1976 la quasi-totalité de la population rurale (environs 838 millions de
chinois) se repartit environs 52000 CP. Ce gouvernement décide alors de
restaurer le secteur agricole afin de supprimer le déficit alimentaire
par habitant. Toutefois, la forte croissance de la production annuelle depuis
1949 a été en partie annulée par la rapide expansion
démographie, qui a pour corollaire la diminution des terres agricole.
Par exemple, entre 1952 et 1979 le secteur céréalier s'est accru
de 103% alors que cette production rapportée au nombre d'habitant a
augmenté que de 20% puis, commencé à mieux vivre et le
pays a pu exporter certains produits.35(*) (Riz, soja, coton, notamment). En bref, de ce qui
concerne l'agriculture chinoise présente une importance majeure pour le
développement du pays comme pour le commerce international.
Ø La production industrielle et
manufacturière
Sur ce point nous ne pouvons parler de la production
industrielle et manufacturière sans référence.
L'organisation générale de la production industrielle reste celle
dont les grandes lignes avaient été fixées en
1949-1950 ; sous l'autorité des ministères et leurs bureaux
coexistent un secteur d'Etat, un secteur d'économie mixte, un secteur
coopératif et un secteur privé (artisanat et petites et moyennes
entreprises).
En 1952, la part de ces différents secteurs dans la
valeur totale de la production industrielle a été la
suivante : secteur d'Etat 50% ; secteur d'économie mixte, 5%
secteur coopératif 3% secteur privé 42%. Mais un facteur nouveau
est constitué par la modernisation générale de la
technique générale de la production de technique, en particulier
par l'introduction d méthodes soviétiques (coupe aux
mutilâmes dans l'industrie mécanique, pratique de multi-galeries
en circuit dans les mines, etc....) et par l'appel aux initiatives inventives
des ouvriers (mouvement « des records). Dans l'ensemble du pays, le
rendement moyen des hauts fourneaux a augmenté de 22% sur 1951. A
aucun, la capacité les miroirs moyens a augmenté de 40% sur
l'année précédente, 74% d la houille produite en 1952 a
été extraite par des méthodes moderne. Des mines
entièrement automatiques apparaissent déjà : une
centrale thermoélectrique de ces types a été
inaugurée à fouchin, dans le liaosi, en 1952 après avoir
été construite en un an avec l'aide de l'ingénier
soviétique. Une cotonnière entièrement automatique a
été réalisée en onze mois près du Sian, dans
la partie Chensi qui produit les plus longues fibres de coton du pays. Pour
l'indice 100 ou 1949 la production industrielle atteint en 1952 le niveau haut.
En quoi consiste l'activité économique des régions de
minorité ethnique en Chine. L'Etat arrive de l'activité
économique ses régions avant 1949, résultait de plusieurs
facteurs : leur isolement, le caractère élémentaire
des leurs moyens techniques, ce afin les durées conditions qui leurs
faisaient les commerçants chinois qui venaient y acheter les produits
locaux et y vendre les denrées alimentaires et autre marchandises dont
elles étaient dépourvue. La situation de ces régions a
été considérablement modifiée par politique
économique adoptée à leur égard par le nouveau
gouvernement. L'ouverture des grandes routes a mit fin à leur isolement.
L'organisation de compagnies commerciale d'Etat, disposons de 750 point de
vente principaux, a obligé le commerce privé à pratiquer
lui- même des prix beaucoup plus avantageux pour les habitants de ces
régions.36(*)
L'industrie chinoise a connue une forte croissance au cours
de dernières années en 2002, elle employait 17,7% du PIB en 2006.
La Chine d'aujourd'hui s'inspire alors du modèle soviétique
fondé sur la planification et le développement massif des
industries lourdes. A l'heure actuelle, l'industrie se repartie entre les
entreprises d'Etat, déficitaires et aux sureffectifs chronique, et les
entreprises privées capitalistes. Celle-ci souvent très
performante se localise principalement en Chine.
Environnement et le niveau du développement
Les atteintes croissantes à l'environnement
provoquées par l'économie chinoise, héritant la fois du
lourd passé industriel de l'ère communiste et découlant de
sa récente accession au statut de manufacture mondiale, menacent non
seulement la santé des travailleurs chinois mais aussi
l'équilibre écologique de la planète toute entière.
La croissance figurante de la demande énergétique,
essentiellement comblée par la combustion du charbon, a propulsé
la Chine aux premiers rands de pays émetteurs de gaz à effet de
serre, de dioxyde de souffle et autres polluants atmosphériques.
L'émergence d'un classe moyen consommateur engendre toute une
série de problèmes nouveaux comme augmentation
incontrôlée de la quantité d'ordures
ménagères et la production de poussières malsaines dues
aux grands chantiers urbains. Par opposition à la classe moyenne, une
majorité de chinois constitue maintenant une classe sociale pauvre
profondément animée par une quête à l'accession,
à la nouvelle prospérité économique. Ces
travailleurs misérables exercent des activités peu ou pas
encadrées par la loi de production de l'environnement, et de ce fait
sont aussi responsables de la dégradation de l'environnement. Le
déséquilibre écologique atteint de tels sommets qu'il
menace la poursuite de la croissance économique du pays, ne serait-ce
que par des atteintes à la santé de main-d'oeuvre abondante et
bon marché, clé du succès économique du pays.
La réaction des dirigeants chinois face à ce
problème est pour l'instant surtout cosmétique et seul un
véritable virage du pays vers l'écodéveloppement doit
être envisagé. Pour le propre suivi de l'équilibre
écologique de la planète, les pays développés
doivent soutenir la Chine pour ses efforts dans cette direction.37(*)
§.4. L'Etat de lien
socioculturel
La Chine est héritière de plus de 4000 ans
d'histoire. C'est le pays le plus peuplé du monde, avec environs
1321851888 habitants avec 9596960 km², c'également le plus grand
pays d'Asie orientale et 3ème plus grand pays au monde,
après la Russie et le Canada. En 2007 la Chine était la
3ème puissance économique mondiale 2,3 et en 2010 elle
devient la 2ème, dépassant e Japon officiellement pays
communiste, la république populaire de Chine a adopté une
« économie socialiste de marché » où
libéralisme formule spécifique. La culture chinoise couvre un
ensemble immense et complexe de réalisation dans les domaines les plus
divers, dont les plus anciennes remontent à 10000 ans, qui ont vu le sur
le territoire de la Chine, la plus veille entité géopolitique du
monde moderne. On peut en effet considérer l'actuelle République
populaire de Chine (à la quelle certains chinois proposeront de
rattacher Taïwan, au moins sur le plan culturel) comme
l'héritière directe, à travers les changements de
dynasties et de régime politique, de l'empire Qin fondé en 221
par Qin Shui Huang. Cette continuité, qui a permis la diffusion efficace
de pratique, objets et concepts, confère à certains
éléments de la culture chinoise un aspect
généralisé transcende les différences
régionales et historiques.
On peut citer comme exemples : le confucianisme, avec le
régime mondial et la conception des rapports sociaux et familias qu'il a
manqués de son empreinte, et le taoïsme, à l'origine de
concepts philosophiques généralement adoptées dans le
monde chinois a contribué à diffuser cette culture commune en
Extrême-Orient et en Asie du Sud-est ; il a également
attiré de nombreux étrangers qu'ont enrichi les civilisations
culturelles sont au contraires spécifiques à une région ou
à une époque. A cet égard, la façon dont divers
domaines de la culture chinoise ont abordé l'influence occidentale et la
modernité à partir du XIXème siècle et
continuent de réagir à la modernisation est une question de grand
intérêt. Le développement économique de la Chine
remet en cause les traditions et les arts populaires, particulièrement
dans les régions de l'intérieur. De nombreuses formes de la
culture, telles que la broderie ou le théâtre sont en train
disparaitre.38(*)
§.5. Relations de la
Chine avec les grandes puissances (USA, Russie, Japon, et Eu)
La politique chinoise populaire est une politique basée
sur des évolutions par petites touches qui conduisent à
défendre l'intérêt de la Chine sur le long terme. La Chine
défend ses intérêts sous couvert de solidarité. Elle
profite de sa puissance défendre ses intérêt au reste
parfois de créer du ressentiment.
Quelques relations avec certains pays puissantes :
Chine-Japon : cette relation est une relation
hostile, les troupes japonaises en position durant le conflit sino-japonais.
Profitant d'un «incident » en juillet 1937 à
Lukouquao, près de Pékin, entre soldats japonais et chinois, le
japon envahit la Chine. Si l'avancée nippone des débuts et
rapide, la pénétration de plus en plus poussée de
l'immense territoire chinois conduit peu à peu à l'enlisement.
Cette affaire chinoise entraine rapidement d'insurmontables
difficultés diplomatiques pour le Japon, notamment avec ses voisins du
pacifique, au premier rang des quels figurent les Etats-Unis. La
présence japonaise en Chine a été essentiellement
prédatrice, et ce n'est qu'au prix de millions de morts que la Chine
arrive à se défaire du joug japonais. Cet événement
était gravé de la tête des chinois pour un esprit de
Revenge.
Etats-Unis et Chine :
Les relations sino-américaines font
référence aux relations concurrence et coopération entre
les Etats-Unis et la République populaire de Chine. La plupart des
analystes constatent que les relations sont actuellement complexes et à
multiples facettes : ni alliés ni ennemis, mais quand même
deux surpuissances et économies entre lacée.
L'établissement américain ne considère pas la
république populaire de la Chine comme un adversaire, mais un concurrent
dans certains domaines et un partenaire dans d'autres.
En général, les relations
chinoises-américaines ont été stables avec quelques
périodes plus tendues, notamment après la débâcle de
l'union soviétique, qui enlève un ennemi en commun et introduisit
un monde dominé par l'Amérique cette dernière est
également préoccupée par les droits de l'homme en Chine et
le statut politique du Taïwan jusque dans les années soixante-dix,
les Etats-Unis reconnurent la république de Chine à Taïwan
comme le gouvernement légitime de la continentale et n'entretenait pas
de relations diplomatiques avec le régime communiste de la
république populaire de Chine. Au cours de la guerre froide, la rupture
sino-soviétique fournit une occasion aux Etats-Unis pour établir
des liens avec la Chine continentale et en faire un contrepoids à
l'univers soviétique.39(*)
Alors que quelques tensions existent entre toutes les quatre
surpuissances du vingt-et-unième siècle chacun dans un domaine
spécifique, il y a plusieurs facteurs de stabilités. La RPC et
les Etats-Unis sont des partenaires de commerce importants et partagent des
intérêts prolifération nucléaire à cause de
leur appartenance au conseil de sécurité de l'ONU. En plus la
Chine est la plus grande créancière étrangère des
Etats-Unis, grande partenaire de commerce mutuels (sauf l'union
Européennes) ce dernière entre parenthèse, la Chine se
sont intensifiées dans leur coopération en matières
économiques et surtout plus sur les transferts des technologies. Du
faites que de l'autre côté du pacifique la main d'oeuvre
coûter à très main cher à travers le monde.
Section 2 : La
politique Africaine de la Chine avant la mondialisation
L'émergence économique de la Chine depuis une
vingtaine d'années l'a indiscutablement inscrite parmi les acteurs
incontournables de la scène mondiale. Seulement, cette montée en
puissance de l'empire du milieu dans le monde contemporain suscite des
inquiétudes : bouleversement des équilibres,
redéfinition des règles économiques remise en cause du
système démocratique comme seul système capable d'apporter
la prospérité, apparition d'une nouvelle puissance militaire.
Les relations entre la Chine et le continent africain sont
abordées dans le cadre d'une démarche de synthèse,
inscrite dans l'histoire, privilégiant les aspects économiques,
en particulier commerciaux. Il s'agit de rappeler l'ancienneté de
certains liens, et surtout d'évoquer la véritable
révolution géopolitique que représente pour l'Afrique
l'irruption et grandissante d'acteurs et de capitaux chinois, depuis que la
Chine ne raisonne plus seulement par affinités idéologiques et
politiques, mais d'abord par pragmatisme économique.
L'augmentation considérable de ses besoins en
énergie et en matières premières et sa volonté de
s'affirmer comme puissance sur la scène mondiale sont devenues le moteur
essentiel de sa politique vis-à-vis l'Afrique. 40(*)
En cde qui concerne la Chine n'est pas un acteur nouveau en
Afrique, sa présence s'est beaucoup renforcée au cours de dix
dernières années. L'intérêt croissant de la Chine
pour l'Afrique fut l'objet de critiques diverses (sur spécialisation,
ré -endettement des économies africaines renforcement de la
corruption...
Pourtant, le données spastiques et issue
d'enquêtes de terrain montrent que la situation est plus nuancées
l'intensification des relations entre la Chine et l'Afrique représentent
une opportunité pour l'Afrique de se doter d'une stratégie
économique, créatrice d'emplois, et pour les bailleurs de fonds
traditionnels, de reformer leur systèmes de coopération.
§.1. Histoire des
relations Chine-Afrique
L'architecture de l'aide au développement, au
bénéfice de l'Afrique est en pleine mutation, notamment avec
l'avenue de nouveaux partenaires du sud-sud qui jouent un rôle de plus en
plus important en procurant émergent. Au cours de la dernière
décennie. Ses entreprises ont multiplié par plus de dix leurs
échanges commerciaux avec les entreprises africaines, ainsi que leur
investissement est souvent encouragé par de dons ou de prêts
concessionnels publics qui s'inscrivent dans la stratégie de
« mondialisation » de la Chine.
Cette présence grandissante de la Chine s'explique par
la puissance économique et politique croissante de ce pays sur la
scène mondiale, ainsi que par l'intérêt que porte-la Chine
au secteur des ressources naturelles den certains pays d'Afrique dans le but
d'alimenter son expansion économique par la voie de mariage
Chine-Afrique.
Les relations entre la Chine et le continent africain sont
abordées dans le cadre d'une demande de synthèse, inscrite dans
l'histoire, privilégiant les aspects économiques, en particulier
commerciaux. Il s'agit de rappeler l'ancienneté de certain liens, et
surtout d'évoquer la véritable révolution
géographique que présente pour l'Afrique l'irruption grandissante
d'acteurs et de capitaux chinois depuis que la Chine ne raisonne plus seulement
par affinités idéologiques et politique, mais d'abord par
pragmatisme économique. L'augmentation considérable de ses
besoins en énergie et en matières premières et sa
volonté de s'affirmer comme puissance sur la scène mondiale sont
devenues le moteur essentiel de sa politique vis-à-vis de
l'Afrique.41(*)
§.2. Politique
étrangère de la Chine envers pendant la période la guerre
froide.
La politique chinoise populaire est une politique basée
sur des évolutions par petites touches qui conduisent à
défendre l'intérêt de la Chine sur le long terme. La Chine
défend ses intérêts sous couvert de solidarité. Elle
profite de sa puissance pour défendre ses intérêts au
risque parfois de créer du ressentiment.
Pékin est de retour en Afrique, après un relatif
retrait, l'efficacité d'une présence tous azimuts, le bas
coût de ses services et produits, l'absence totale de
conditionnalité dessinent un véritable « modèle
chinois » sur le continent noir, qui échange matières
premières contre bien de consommation.
Mais ce système largement prédateur suscite de
plus en plus d'interrogation en Afrique même, et pose la question de
l'intégration réelle de la Chine communauté des puissances
mondiales (politique étrangère) symboles de la
nouvelle « fièvre chinoise » plus de 130000
chinois seraient aujourd'hui installés en Afrique,
particulièrement au Zimbabwe, au Nigeria, République de
Guinée, ou en RD CONGO qui fait l'exception parmi ces pays ci-haut
citer, et des liaisons aériennes directes ont été mises en
place entre l'Angola et la République populaire de la Chine (RPC, ainsi
qu'entre le Zimbabwe et la Chine.
Le président chinois Hujintao multiplie les visites de
haut niveau sur le continent africain, mais l'intérêt de la Chine
pour l'Afrique est loin d'être nouveau.
La dimension politico-stratégique de la politique
africaine de la Chine. Après une période de relatif repli, entre
le début des années 1980 et le milieu des années 1990
autour d'une thématique essentiellement bilatérale la question de
Taïwan les enjeux de la politique africaine de Pékin
dépassent désormais de très loin le continent africain.
Loin d'abandonner les thématiques anciennes liens mondiale sud-sud
fondé sur un passé constamment rappelé de lutte commune
contre « tous les impérialismes ».
1. Fondement juridique et diplomatique Afrique-Chine.
Ce fondement très tôt, lors de la
conférence afro-asiatique de Bandoeng en 1955.42(*) Qui a fait l'objet de la
condamnation sans réserve de colonialisme, la République
populaire de Chine avait manifesté un grand intérêt pour
l'Afrique. Avec l'avènement des indépendances, les Etats
africains ont à leur volonté de rétablir des relations
diplomatiques avec l'empire du Miliaire. Ces relations, à
l'épreuve du temps des bouleversements internationaux au cours
dernières décennies, sont entrées dans une orbite stable
de développement continu et constituent un partenariat dans plusieurs
domaines et à différents niveaux.
La Chine et les pays de l'Afrique s'efforcent de
développer ces relations de partenariat stratégique global
baptisé « gagnant ». Au cours de ces
dernières années, les échanges de haut niveau sont devenus
de plus en plus fréquents.
A ce titre, on peut citer la tenue systématique des
rencontres internationales notamment les conférences
ministérielles de Beijing et d'Addis-Abeba, et le sommet de Beijing du
forum sur la coopération Chine Afrique, en marge des quelles des accords
bilatéraux de partenariat ont été conclus et
signés, toutes choses qui renforcent les dialogues politiques et
économiques entre la Chine et l'Afrique et prennent une ampleur
élargie et approfondie. Le partenariat sino-africain s'est élargi
dans plusieurs secteurs dont les prioritaires restent l'économie, le
social et le commercial.
2. Coopération sécuritaire et militaire Etat
Africains.
a. Coopération militaire
Aujourd'hui, la coopération militaire à
revêtu les mêmes allures que la coopération
économique sans couvert, comme toujours du sacro saint principe de la
non-ingérence. Elle concerne la fourniture d'armes et la formation du
personnel.
La Chine n'a pas hésité a ouvert trois usines de
fabrication d'armes légères au Soudan, des usines de munitions et
d'armes légères sont implantées au Zimbabwe et au Mali.
Des accords de fourniture de matériels militaires avec la Namibie,
l'Angola, le Botswana, le Soudan, l'Erythrée, le Zimbabwe, les Comores
en République Démocratique du Congo.
La Chine n'a pas hésité à vendre au
Soudan des avions de surveillance F-7 et des avions de transport Y-8 en pleine
guerre civile pendant la période où ses compagnies
pétrolières étaient engagées dans l'exploitation
des gisements pétroliers de Muglad. Les ventes sont
réalisées le plus souvent par le nord industriellement
corporation et poly te industriels, la plus importante firme de vente d'armes
de l'armée chinoise.
Dans le domaine de la formation, on assiste depuis quelques
années à une augmentation significative du nombre de stages de
formation militaire dans tous les domaines, à un moment où les
portes des académies militaires Européennes sont de plus en plus
fermées aux élites africaines. La Chine s'est même
engagée à former dans les trois prochaines années,
environs 1500 africains, dont une bonne partie de militaires.
b. Coopération
sécuritaire
La présence chinoise en Afrique se déroule dans
un contexte géopolitique porteur de risques réels pour l'avenir
de la sécurité du continent. En effet, d'une part l'importance
des investissements consentis par la Chine à travers plusieurs pays
africains, notamment dans le secteur pétrolier, pourrait se traduire
concrètement sur le plan de la sécurité par un
engagement plus marqué de Pékin.
D'autre part, l'offensive chinoise est en voie de relancer les
rivalités de Pékin avec les autres puissances concurrentes, en
l'occurrence les Etats-Unis et les anciennes coloniales dont la France. Ce
dernier pays fait partir du conseil de sécurité de l'ONU en
ajoutant quatre autre pays tel que : la Russie, le Royaume-Uni, Etats-Unis
et la Chine. Qu'elle utilise de sa condition de membre du conseil de
sécurité de l'ONU pour offrir des garanties politiques à
des régimes corrompus. La Chine a beau jouer sur la fibre tiers-monde,
cette pratique rappelle les stratégies que les pays occidentaux avaient
mises en place juste après la décolonisation, elle retarde les
évolutions démocratiques nécessaires en Afrique. 43(*)
3. Coopération économique et commerciale
Si le rayonnement politique de la Chine en Afrique ne souffre
d'aucun doute à la lumière des visites consacrées par ses
dignitaires au continent, la dimension économique de la
pénétration chinoise quant à elle, est
révélatrice des ambitions de Pékin.
L'indicateur manifeste de cette percée réside
dans les chiffres vertigineux illustrant la croissance du commerce
sino-africain. De 20 milliards à l'été 2004, le commerce
sino-africain est à 37 milliards de dollars en 2005.
Ces chiffres, qui ne souffrent d'aucune ambigüité
quant aux visées économiques de Pékin, rendent compte
d'une réalité multiforme qui se déclin en une série
de stratégies ciblées. En premier lieu, « la diplomatie
énergétique »n au coeur des priorités chinoises,
fait l'objet d'un traitement privilégié dans le partenariat
sino-africain. Il s'y ajoute que Pékin, dans sa logique commerciale
à long terme est entrain de promouvoir un modèle chinois qui
remet en cause les pratiques traditionnelles d'aide au développement
mises en oeuvre par les institutions financières internationales (Banque
mondiale, FMI) et les anciennes puissances coloniales. Enfin cette
stratégie d'ensemble s'accompagne de la mise en place progressive sur le
continent d'un environnement des affaires optimal au profit des multinationales
chinoises naissantes.
4. Coopération socio-culture.
Conscient de la place de la culture dans l'affirmation et la
pérennisation des relations sino-africaines, Pékin n'a pas voulu
que ce secteur soit en reste comme la note RENAUD de la
porte, « la reconnaissance de l'identité culturelle du
continent constitue un aspect inhérent de la politique chinoise. Si le
G8 ou l'OMC n'ont jamais songé à inviter des groupes de danses
folkloriques ou d'exposer quelque 300 pièces de sculpture, de la
peinture de la poterie, à l'occasion de leurs radieux la
nécessité.
5. Evolution de la coopération Chine Afrique avant la
mondialisation.
Dans le contexte de la mondialisation et, aujourd'hui de la
crise financière mondiale de nouveaux acteurs de la coopération
émergente en Afrique.
Ces partenaires desserrent la contrainte financière et
les conditionnalités, augmente les marges de manoeuvre et dopent le
marché des matières premières mais ils accroissent aussi
les risques ré endettement et de faiblesse de la coordination des
politiques d'aide.
Cette histoire de partenariat de la présence de la
Chine en Afrique remonte au XVème siècle pour arriver
au XXème siècle qui ait le siècle du berceau de
la mondialisation l'inspiration avait débutée par la voie de deux
guerres mondiales (première et seconde guerre). Par là les
relations multilatérales sont devenues très importants à
travers le monde. Toutefois, la relation sino-africaine moderne trouve ses
origines à la période postcoloniale, lorsque la Chine a
élargit sa coopération avec le continent africain dans le cadre
de sa campagne visant témoigner de sa solidarité avec les pays en
développement.
CHAPITRE III : LA
POLITIQUE AFRICAINE DE LA CHINE A L'ERE DE LA MONDIALISATION ET SES INCIDENCES
SUR LE DEVELOPPEMENT DES ETATS AFRICAINS (CAS LA RDC, ANGOLA, AFRIQUE DU SUD,
TCHAD et SOUDAN).
0.11. Section 1 : Soubassement
juridique, diplomatique et socio-économique.
§.1. Soubassement
juridique.
La Chine entretient des rapports avec le continent africain
depuis des siècles. Ce pendant, ces rapports ont commencé
à se consolider vers la fin des années, notamment dans le domaine
de l'aide au développement et du commerce. A partir de ce moment les
rapports se sont amplifiés et les investissements directs
étrangers chinois en Afrique chinois, en Afrique se sont accrus ainsi
que les échanges économiques et les universitaires. En octobre
2000, se tient la première conférence du sommet Chine Afrique
entre la Chine et 44 des 53 pays africains par la suite, le gouvernement
chinois octroie l'autorisation d'investir en Afrique à la plus de 602
entreprises chinoises. L'intérêt de la Chine en Afrique se fait
donc de plus en plus grandissant surtout dans les grands contrats
d'investissement en matière pétrolière, minière ou
portuaire.
En ce qui concerne le mois de septembre 2008une très
grave crise des bourses mondiales suite aux défaillances de grandes
banques américaines. D'où un changement majeur des
équilibres géopolitiques mondiales et continentales. Ce
rôle croissant de la Chine a été notamment, perçu
lors de la crise financière de 2008. A cette occasion, elle est apparue
comme la puissance salvatrice de la planète. En effet, se sont les fonds
souverains chinois qui ont sauvé l'économie mondiale et qui ont
encore plus la main mise de la puissance chinoise sur les affaires du monde.
44(*)
En 2013, lorsque la nouvelle équipe de dirigeants
chinois a été investie, le président XI JIMPING a choisi
d'effectuer sa première tournée à l'étranger en
Afrique avec des visités en Tanzanie, en République du Congo et
en Afrique du sud.
Il a proposé l'établissement d'une
« communauté sino-africaine de destin ». Durant sa
tournée, il a réaffirmé les principes fondamentaux de la
coopération de la Chine avec l'Afrique : gagnant-gagnant. Le
résultat de cette tournée a été non seulement
l'apport d'un soutien matériel aux pays africains mais aussi
l'établissement d'une nouvelle ligne directrice pour le
développement durable des relations amicales entre la Chine et
l'Afrique, en posant les jalons d'un nouveau chemin pour les échanges
amicaux entre les deux parties.
§.2. Soubassement
diplomatique.
La pierre angulaire de la nouvelle diplomatie en Afrique
apparait comme un recyclage des cinq principes régissant la politique
étrangère chinoise énoncée pour la première
fois en 1953 par CHOU EN LAI et qui sont :
1. Respect mutuel de la souveraineté et de
l'intégrité territoriale ;
2. Non-agression mutuelle;
3. Non ingérence dans les affaires
intérieures ;
4. Egalité et bénéfices
réciproques ;
5. Coexistence pacifique.
En juillet 1992, la visite africaine du président
chinois YANG SHANGKU, au cours de la quelle furent exposée les nouvelles
orientations sino-africaines, se conclut en termes qui rappellent le voyage de
Chou En Lai de 1953 : « la Chine soutient le pays africains dans
le maintien de leur souveraineté et de leur intervention
extérieure nationale, ainsi que qans leur choix d'un système
politique et d'une voie développement propre à leurs conditions
nationales ».
Après plusieurs décennies, ces principes de
meurent le socle des relations sino-africaines et s'affirment aux yeux des
autorités de Pékin comme une continuité. En 2006, le
président HUJINTAO a réaffirmé la position de la Chine en
insistant sur le fait que « le traitement d'égal à
égal est la garantie sûre pour le renforcement de la confiance
mutuelle sino-africaine.
Nous attachons une haute importance aux préoccupations
de chacun.45(*) Dans la
vision diplomatique chinoise, la contrainte et l'application de sanctions sont
moins efficaces que le contact bilatéral permanent. En outre la
coercition est souvent génératrice de conflit, d'où
l'impérieuse nécessité de promouvoir une neutralité
absolu dans les affaires intérieures d'un pays partenaire.
§.3. Soubassement
politico-économique ou de la politique chinoise.
La chute du mur de Berlin en novembre 1989, n'a pas seulement
marqué la fin des totalitarismes en Europe de l'Est. Elle a
répandu les vents de la démocratie à travers les
continents ou appelant à une plus grande participation des peuples aux
choix de leurs destins respectifs. En Afrique, les années 90 inaugurent
l'ère des conférences nationales et de la démocratisation
de la vie politique. Au cours de la conférence de la Baule de 1990, le
président Mitterrand sonne le glas du monopartisme. A partir de cette
date, on assisté à la mise en place progressive de l'aide,
désormais jaugée à l'a une des efforts de
démocratisation des régimes africains. Cette approche a
été plus ou moins maintenue par son successeur Jacques Chirac
pour qui, « être donneur d'aide aujourd'hui, c'est en
règle générale appartenir à la grande famille des
nations industrialisées et démocratiques. Une famille qui a sa
culture, ses solidarités et ses réflexes, notamment la bonne
gouvernance, la transparence, le dialogue, la rigueur, l'efficacité.
C'est pourquoi les donneurs tendent à se tourner des
pays aidés qui ne respectent pas ces mêmes critères que,
par ailleurs, ils s'imposent à eux-mêmes.46(*)
En grosso modo, le retour de la Chine survient à un
moment où la recherche d'un environnement politique stable,
commandé par des règles de dévolution du pouvoir
transparentes, est en marche. Dans le même temps, la percée
chinoise est envoie de modifier profondément les perspectives de
développement économique du continent.
0.12. Section 2 : Grandes axes de
la politique Africain de la Chine à l'ère de la
mondialisation
§.1. Relation
diplomatiques avec nombreux Etats Africaines
Cinquante ans après l'instauration des premières
relations diplomatique entre la Chine et un pays Africain, le troisième
sommet du forum de coopération Chine Afrique a eu lieu du 3 au 5
novembre et a réuni un nombre sans précédent de dirigeants
Chinoises et Africains. Les 48 pays Africains entretenant des relations
diplomatiques avec la Chine y ont participé, la plus part de leurs
délégations ayant à leur tête un président ou
un premier ministre. En outre, un salon commercial de deux jours
organisés à la suite du sommet a attiré des certaines
d'hommes et de femmes d'affaires africaines, intéressés par les
nouveaux débouchés qu'offre le pays le plus peuplé de la
planète dont l'économie connait une croissance des plus rapides.
47(*)
La Chine s'est également engagée à
apporter son soutien à l'union africaine (UA), organisation
régionale du continent, notamment en faisant construire un nouveau
centre des congrès au siège de l'UA à Addis-Abeba.
Elle a également réaffirmée son
engagement en faveur du nouveau partenariat pour le développement de
l'Afrique, les deux parties ayant un passé similaire, n'ont aucun
rancune du passé, assument la tâche commune de
développement, et partagent les intérêts communs larges
dans les affaires internationales.
La relation équilibre Chine
Afrique
Depuis la fin de la guerre froide les relations entre et les
nombreux pays africains ont été renforcés davantage
après avoir résisté aux épreuves dues à la
fin de la guerre froide.
Alors que certains pays occidentaux maintenaient les sanctions
à la Chine et ont arrêté les échanges de visites de
haut rang, les échanges de visite entre les dirigeants
Chinois et africains étaient tout aussi
fréquents comme avant seul depuis les bouleversements politiques de
1989, on compte 9 dirigeants de l'Afrique subsaharienne en visite de la Chine,
dont le président comparé est le premier chef d'Etat
étranger, premier chef du gouvernement étranger en visite de la
Chine depuis 1989.
§.2. Action
sécuritaire et militaire
En ce qui concerne le deuxième paragraphe de notre
chapitre trois, l'actions sécuritaire confère de deuxième
chapitre, sur la deuxième section qui nous donne des prés requis
d'une manière générale. D'après, ce chapitre nous
apporterons la lumière spécifique sur l'intervention de la Chine
entant que membre du conseil de sécurité pour son intervention en
Afrique.
L'aide chinoise au Mali n'a pas débuté qu'avec
la MINUSMA ni même avec le soutien à la MISMA et ne se limite pas
au cadre multilatéral de l'ONU, selon YUNSUN et MICHAEL RETTING
(Brookings institution) il semble d'ailleurs que l'essentiel de l'aide chinoise
à la reconstruction du pays se fera dans un cadre bilatéral.
Enfin, il faut mentionner la coopération militaire et
sécuritaire sino-malienne ainsi que le soutien politique apporté
par la Chine aux divers gouvernements civils maliens depuis le début de
la crise en cours. Le rôle de la Chine au Mali n'est qu'un aspect parmi
d'autres de son implication croissante dans le domaine de la paix et de la
sécurité en Afrique cette implication se fait essentiellement
dans un cadre multilatéral. Depuis 1990, la Chine participe aux OMP de
l'ONU et a fourni plus de casques bleus que les autres membres permanents du
conseil de sécurité : environs 22000 entre 1990 et en
juillet 2013, date à laquelle 1650 d'entre eux sont
déployés à travers le monde. La plus part des OMP de l'ONU
impliquant la Chine ont eu lieu en Afrique (Sahara occidental, Soudan et
Darfour, Côte d'Ivoire, Libéria, RDC.48(*) La Chine participe
également à la concentration internationale dans le cadre de
l'ONU sur les stratégies à mettre en oeuvre pour appuyer les
Etats africains dans la lutte antiterroriste.
§.3. Coopération
Economique et Commerciale
Les échanges sino-africains sont passés de 10,6
milliards de dollars en 2000 à 210 milliards en 2013 cette croissance du
commerce sino-africain et la visibilité des certaines opérations
par exemple dans le secteur des infrastructures ont suscité ferveur des
medias et intérêt du secteur académique. Mais la Chine
n'est que l'un des nombreux acteurs émergents qui progressent à
pas de géants sur le marché africain.
L'Inde, la Turquie, la Malaisie, la Corée du sud ou
encore le japon prennent leurs dispositions pour développer de relations
économiques et politique plus étroites avec le continent. Leurs
approches suscitent d'ailleurs beaucoup moins de sceptisme quant à leurs
motivations et leurs influences sur les questions de la gouvernance, de droits
de l'homme et démocratie, tells qu'elles sont promises par les pays
occidentaux. De fait la Malaisie a pendant longtemps ridiculisé la Chine
pour ce qui est des investissements directs en Afrique. Cette différence
de traitement que subit la Chine s'explique en partie par la taille de
l'économie chinoise aujourd'hui la deuxième du monde et disposant
de potentiel pour sur passer celles de Etats-Unis dans les années
à venir qui représente le danger de chambouler
complètement les règles des affaires sur le continent.
1. Extraction des ressources et matières
premières
L'Afrique constitue une ressource d'approvisionnement en
matières premières pour la Chine (cuivre, chrome, en bois et
surtout en pétrole...).
Les matières que la Chine importés du continent
noir sont estimé à plus 25% de l'ensemble en 2008. En retour, les
africains importent des produits manufacturés chinois, notamment des
produits textiles des machines, des biens électroniques etc.
2. Echanges commerciaux et
économiques
En outre, en ce qui concerne le soubassement de
coopération politico-économique, dans la nouvelle époque,
les relations sino-africaines se distinguent notamment par l'attachement au
bénéfice réciproque au « gagnant
gagnant » et au développement commun. Au sommet de Beijing
à la 4ème conférence ministérielle, la
Chine a annoncé deux fois huit mesures destinées à
renforcer sa coopération pragmatique avec l'Afrique qui grâce aux
efforts joints des deux parties, ont été mises en oeuvre
complètement.
Depuis 2006, la Chine a accru régulièrement ses
aides sans contre partie ses prêts sans intérêt et ses
crédits préférentiels à l'Afrique, la Chine avait
formée plus de 30000 Africains toutes catégories fondues et
offert chaque année plus de 5000 bourses d'étudiants africains.
La Chine est la première partenaire de la politique économique et
commercial de l'Afrique jusqu'aujourd'hui de sa date de 2009, s'était
gravé dans l'anale sino-africain pendant trois ans consécutifs.
En 2011, les échanges commerciaux sino-africains ont atteint 16663,3
milliards de dollars, un chiffre 16 fois plus important que celui de 2000 avec
un excédent de 20,1 milliards de dollars du côté
africain.
En 2010, 49 pays africains ont vu s'accroitre leurs
exportations africaines vers la Chine a aussi paris un essor rapide en passant
de 5,6 milliards de dollars en 2000 à 93,2 milliards de dollars en 2011.
Le stock des investissements directs chinois en Afrique, qui n'était que
de moins de 500 millions de dollars il y a dix ans s'est chiffré
à 15,3 milliards en avril 2012.
Plus de 2000 entreprises chinoises se sont aujourd'hui
implantées en Afrique, et opèrent dans 50 pays africains. La
coopération sino-africaine a donc fortement progressé en
dépit de la morosité de la conjoncture due à la crise
financière internationale et apporté une contribution non
seulement au développement économique de la Chine et de
l'Afrique, mais aussi à la reprise et à la croissance de
l'économie mondiale. Face à cette crise la Chine avait
joué un rôle pondérant de troisième
génération de taille mondiale.
3. Aide financières et
économiques
La Chine est un acteur très important et très
actif sur le continent africain, aussi bien de vue géopolitique (crises
au Darfour et au Zimbabwe) que commercial 30% de son pétrole viennent
d'Afrique. Alors que 1980 les échanges commerciaux sino-africains
étaient inexistants, Pékin se classait des 2005, au
troisième rang des partenaires commerciaux du continent après les
Etats-Unis et la France. En 2007, ils étaient de 73,3 milliards de
dollars, soit un accroissement de 32% par rapport à 2006. Les
exportations de ressources naturelles de l'Afrique vers la Chine sont
passées, quant à elles, de 3 milliards de dollars en 2001
à 22 milliards de dollars en 2006, dont 80% pour le pétrole.
En 2008, le volume des échanges entre la Chine et
Afrique atteignait 100 milliards de dollars, un objectif fixé en 2006
pour l'horizon 2010, alors qu'il se chiffrait à cette date à 55
milliards de dollars. Ce qui place la Chine juste derrière les
Etats-Unis, comme second partenaire commercial du continent.49(*) Pour soutenir cette
dynamique, les autorités chinoises ont mis en place une multitude de
mécanismes dont un « fonds développement
Chine-Afrique ». Malgré l'embellie et l'enthousiasme des
débuts le renouveau de présence chinoise en Afrique intrigue et
enquête.
Le programme chinois a bousculé les agendas
internationaux du développement et redéfinissant les grands
équilibres géopolitiques et économiques, la Chine n'a
cessé depuis une quinzaine d'années d'élargir son champ
d'action et de consolider sa présence en Afrique, traditionnel
pré carré des puissances occidentales.
Approbation en 2004 par Pékin d'une ligne de
crédit de 2 milliards de dollars au gouvernement Angolais au grand dans
des institutions financières internationales ; contrat exceptionnel
annoncé en 2007 avec la République Démocratique du
Congo ; croissance des investissements dans les secteurs du cuivre en
Zambie, du charbon au Zimbabwe, du pétrole au Soudan et au Gabon ;
réquisitions à grande échelle des terres au Cameroun, en
Ouganda et en Ethiopie ; rachat en 2007 de 15% des parts de la plus grande
banque sud-africaine (standard) ; construction prévue ou en cours
déjà opérationnelle de nouveaux barrages (Zambie, Ghana,
etc.) ; lancement du de multiples projets d'infrastructure sur l'ensemble
du continent (universités, voies ferrées, ports et routes
etc.) ; ballet incessant des diplomates chinois sur le sol africain... pas
un jour ne se passe sans que les grands médias internationaux,
tantôt autres tantôt interloqués, ne se fassent
l'écho de la geste chinoise en Afrique, tout en interrogeant sur ses
implications et sur les motivations réelles qui la sous
tendent.50(*)
4. Le rôle émergent de la Chine en
Afrique ou un nouvel acteur dans la configuration des aides financières
à l'infrastructure
L'an 2006 était proclamé « une
année de l'Afrique » par la Chine, les engagements chinois au
titre d'investissements dans l'infrastructure en Afrique subsaharienne ont
quadruplé ; pour atteindre plus sept milliards de dollars.
En 2007, la Chine a engagé 4,5 milliards de dollars de
plus. Ces ressources pourraient fortement contribuer à faire face aux
besoins non satisfaits sont les plus importants, la Chine a investi 5,3
milliards de dollars, dont 33 milliards dans des projets qui augmenteront de
30% la capacité de production hydroélectricité de la
région s'ils sont menés a bien. Le rôle grandissant de la
Chine en Afrique a suscité un vif débat, une nouvelle
étude fournit des chiffres concrets et une analyse solide.
Les échanges commerciaux entre l'Afrique subsaharienne
et la Chine se sont chiffrés à 59 milliards de dollars en 2007,
contre neuf milliards en 2001. Cette montée en flèche des
échanges s'occupe d'une augmentation des investissements chinois dans
l'infrastructure africaine. Un examen des complémentarités
économiques évidentes met en lumière le rôle de la
Chine dans le financement des infrastructures de la région. Le lourd
déficit infrastructure est l'un des obstacles au développement de
l'Afrique.
Le secteur du bâtiment chinois est l'un des plus
prospères et le plus compétitifs du monde, à quoi s'ajoute
une expertise particulière dans les travaux de génie civil, qui
sont cruciaux pour le développement des infrastructures. L'expansion
rapide de l'économie manufacturière chinoise crée une
demande du pétrole et de produits minéraux qui est très
supérieure aux ressources nationales. Le renforcement des
infrastructures permettrait à l'Afrique, qui est déjà l'un
des principaux exportateurs de ressources naturelles, de développement
davantage son potentiel et d'accélérer ainsi son
développement économique. Les engagements de la Chine au titre du
financement des infrastructures africaines, qui tournaient au tour de 500
milliards de dollars par an au début des années 2000, ont
fortement augmenté depuis 2003. De l'ordre de 1,3 à 1,7 milliards
de dollars par an durant la période 2004-2005, ils ont atteint sept
milliards de dollars en 2006 avant de reculer légèrement,
à 4,5 milliards de dollars en 2007.
Au moins 35 pays africains ont reçu des financements
chinois ou examinent actuellement des possibilités de financement. Et
bien qu'environ la moitié des projets représentent des
engagements financiers de moins de 50 milliards de dollars, le montant
engagé dans un projet peut être très élevé.
Dans près d'une demi-douzaine de cas, l'engagement de la Chine
dépasse un milliard de dollars.51(*)
5. Investissement chinois en
Afrique
Dans le cadre de stratégie, la Chine a mis sur pied des
« centres de promotion du commerce et de
l'investissement » dans de nombreux pays africains, comme l'Egypte,
le Mali, la Guinée, le Cameroun, le Mozambique et le Kenya. La Chine a
également signé les accords de promotion d'investissement avec
plus de vingt pays du continent. En 2004, les investissements chinois
étaient présents dans quarante-neuf pays africains pour un
montant total de 1,2 milliards de dollars, principalement dans des
« coentreprises » des secteurs miniers, pétrolier,
agricole, manufacturier, commercial, des télécommunications,
d'industrie électrique, du textile, des transports de la construction et
de travaux publics.
La plupart des investissements se concentrent en Afrique du
sud ; en Algérie ; au Soudan ; au Nigéria ;
en Zambie et en Angola. En 2008, plus de 800 grandes entreprises chinoises
avaient pris pied en Afrique. A l'exception de l'Afrique du sud les principaux
partenaires africains de la Chine sont des pays producteurs de pétrole,
notamment le Nigéria ; le Soudan ; l'Algérie ;
l'Angola et la Guinée Equatoriale. Ensemble, ces pays
représentent pus 70% des relations commerciales sino-africaines. La
Chine importe environ le quart de son pétrole d'Afrique, essentiellement
du Soudan, d'Angola, du Nigéria, de la Guinée Equatoriale, du
Tchad et du Gabon.52(*)
Les entreprises chinoises ont également
pénétré les secteurs de l'agriculture et de la
pêche. Les investisseurs chinois disposent déjà de vastes
étendues ont été créées au Gabon afin de
transformer les produits de la pêche des chalutiers industriels
chinois.
Deuxième aspect clé de la coopération
Chine-Afrique : le lien très fort qui existe entre les objectifs de
la politique extérieur du gouvernement chinois et les investissements
réalisés en Afrique contrairement à leurs concours
occidentales, la plupart des entreprises chinoises présentes en Afrique
sont soit publiques, soit fortement financée par le gouvernement
chinois. Les investissements sont donc intimement liés aux
intérêts de la Chine en Afrique. Le forum de 2006 à
Pékin, où onze entreprises chinoises ont signées quatorze
accords avec des pays africains pour une valeur totale de 1,9 milliards de
dollars, l'a clairement démontré.
Section 3 : Quelques
réalisations de la Chine en Afrique à l'ère de la
mondialisation.
Graphiques :
Depuis la déclaration de Beijing d'octobre 2000 ;
plusieurs ouvrages sur la percée chinoise et réalisation en
Afrique ont été édités en Europe et en
Amérique du nord. De janvier 2004 à février 2009, HUJINTAO
s'est rendu dans 18 pays d'Afrique : Egypte, Gabon et Algérie en
janvier 2004, Maroc, Nigéria et Kenya en avril 2006 ; Cameroun,
Libéria, Soudan, Zambie, Namibie, Afrique du sud, Mozambique et
Seychelles en février 2007 ; Mali, Sénégal, Tanzanie
et Maurice tel est les intérêts réalisés par le
président en février 2009. En moyenne le chef de l'Etat chinois a
visité l'Afrique une fois, chaque trimestre entre 2004 et 2009.
L'analyse des discours officiels prononcés lors de ces 18 voyages donne
l'impression qu'ils systématiques :
1) Le rappel de l'histoire des relations sino-africaines,
2) Les réalisations chinoises en Afrique,
3) Les promesses de la Chine à l'Afrique,
4) L'assurance d'une collaboration fraternelle, respectueuses
durable et « gagnant-gagnant »
La présence chinoise en Afrique s'inscrit dans une
stratégie globale de contournement des puissances occidentales
concurrentes que sont principalement les Etats-Unis et l'Union
européenne. Elle s'appuie principalement sur l'exaltation du
passé commun entre l'Afrique et la Chine et la coopération
sud-sud. En érigeant le principe de non-ingérence et de
mentalité comme socle de sa coopération, la Chine dissocie le
développement économique des reformes politiques et propose un
modèle de développement contraire à la politique d'aide
conditionnée jusque là en vigueur du coté de l'occident.
Pour Pékin, la démocratie est fille de la
prospérité économique et non le contraire. C'est pourquoi
le livre blanc sur la politique africaine insiste sur « le respect du
libre choix des pays africains quant à leur voie de
développement» la Chine, tirant les coins de la coopération
avec le continent à l'issue d'une réunion de tous les
Ambassadeurs chinois en poste en Afrique en 1995, a profondément
modifié sa politique d'aide au développement.
Cette nouvelle politique de l'aide découle de
l'importance de ses réserves estimées à plus d'un milliard
de dollars. Alors que jusque la Chine s'était limitée à le
convertir en bons trésors américain ou en rentes libellées
en dollars, elle a décidé de les utiliser à des fins
géostratégiques, en se lançant dans une politique
d'investissements, notamment en Afrique pour renforcer son indépendance
énergétique.
D'après les départements Afrique du
ministère chinois des affaires étrangères, l'aide
extérieure chinoise se fait sous les trois formes suivantes : le
prêt bonifié préférentiel, les projets d'entreprises
à cogestion à capitaux mixtes et l'aide sans contre partie. La
pratique du prêt préférentiel a déjà fait ses
preuves en Angola ou des investisseurs chinois, malgré l'ère du
FMI et de la BM, ont mis à la disposition de pays 5 millions de dollars
avec la politique des projets d'entreprises, Pékin étend sa
politique énergétique à l'acquisition des matières
premières autres que le pétrole en combinant le
développement des infrastructures et extraction des minerais. C'est
ainsi que des sociétés chinoises sont activement engagées
dans l'exploitation du cuivre et du cobalt en Zambie et en République
Démocratique du Congo, du charbon au Mozambique.53(*)
Cette exploitation s'accompagne le plus souvent du
développement d'infrastructures faisant accepter l'idée que
Pékin contribue au développement du tissu industriel comme
l'illustre la réfection des infrastructures routières ou
ferroviaires, en Angola, au Zimbabwe, au Nigeria, en Ethiopie et au Gabon.
Quant à l'aide sans contre partie, elle se traduit le
plus souvent par des réalisations de prestige, ces
« éléphants blancs » souvent
dénoncés par la coopération occidentale à cause des
énormes budgets de maintenance qu'ils impliquent pour les pays
d'accueil.
Il s'est engagé, à l'issue du sommet
sino-africain de novembre 2006, de construire gratuitement un siècle
pour l'union africaine à Addis-Abeba.
L'aide sans contre partie s'accompagne également
d'annulation périodique de dettes et de la mise en place de
coopérants chinois dans divers secteurs. En 2004 on dénombrait
environ 61000 coopérants chinois en Afrique.
Au total Pékin consacre 45% de son aide au
développement à l'Afrique grâce à une politique
d'investissement multiforme qui a selon le président algérien
ABDELAZIZ BOUTE FLIKA ; permis à l'Afrique d'atteindre un taux de
croissance de l'ordre de 6% son taux le plus élevé de ces trente
dernières années. Le modèle chinois semble faire des
émules au point que JAWARD KENDOUDI pense que « l'Afrique
pourra prendre exemple sur la Chine pour son développement. Le
modèle chinois a fait ses preuves puisqu'il permet un taux
décroissance le plus élevé du monde, et qu'il a
tiré de la pauvreté des millions de personnes.54(*)
§.1. La
coopération bilatérale ou multilatérale Chine Afrique
Même si la diplomatie pétrolière demeure
au coeur des préoccupations chinoises, il n'en reste pas moins que
Pékin use d'autres instruments pour asseoir sa position en Afrique. La
gamme d'initiatives bilatérales et multilatérales s'étend
de la coopération militaire aux échanges socioculturels, en
passant par participation aux missions onusiennes de maintien de la paix.
§.2. Perspectives sino-africaines
L'ampleur de l'offensive chinoise sur le continent africaine
ne laisse pas indifférent tant les enjeux qu'elle suscite sont multiples
en effet, le retour remarqué de la Chine intervient dans un contexte
géopolitique mondiale caractérisé par la
redéfinition d'un nouvel ordre politique et économique dans
lequel l'Afrique peine à trouver des repères.
Cette situation survient également à un moment
critique ou le continent, bien que traversé par de multiples conflits
annonce un mouvement de démocratisation sous l'oeil
« vigilant » des anciennes puissances coloniales, mais
également sans la poussée significative des populations, dont les
aspirations à un peu plus de citoyenneté ne cessent de se faire
valoir. Au plan économique, la prise de conscience d'un
développement collectif se fait de plus en plus vive et mobilise
déjà le leadership africain à travers la promotion de
NEPAD. Dans ce cadre, la stratégie de puissance déployée
par Pékin ne peut manquer d'entrainer de profonds bouleversements au
triple plan politique, économique et sécuritaire.
0.13. Section 2 : Les impacts
politico-économiques de la politique chinoise
La chute du mur de Berlin en novembre 1989, n'a pas seulement
marqué la fin des totalitarismes en Europe de l'Est. Elle a
répondue les vents de la démocratie à travers les
continents en appelant à une plus grande participation des peuples aux
chinois de leurs destins respectifs. En Afrique, les années 90
inaugurent l'ère de conférence de la Baule de 1990, le
président MITTERRAND sonne le glas du monopartisme.55(*) A partir de cette date, on a
assisté à la mise en place progressive de l'aide,
désormais jaugée à la une des efforts de
démocratisation des régimes africains. Cette approche a
été plus ou moins maintenue par son successeur JACQUES CHIRAC
pour qui, « être donneur d'aide aujourd'hui, c'est une
règle générale qui appartient à la grande famille
des nations industrialisées et démocratiques. Une famille qui a
sa culture, ses solidarités ses réflexes notamment la bonne
gouvernance, la transparence, le dialogue, la rigueur, l'efficacité.
C'est pourquoi les donneurs tendent à se détourner des pays
aidés qui ne respectent pas ces mêmes critères que, par
ailleurs, ils s'imposent à eux-mêmes.56(*)
Cette tendance est aussi nettement perceptible dans les pays
anglophones ou la Grande Bretagne n'exclut plus d'user de sanction
économiques pour condamner les dérives autoritaires des membres
du Commonwealth. Ce fut le cas avec le Nigeria, sous régime du dictateur
SAMI ABCHA ou du président ROBERT MUNGABE du Zimbabwe. Elle est
même devenue une quasi-règle de la politique d'assistance
africaine de l'Union européenne, et des Etats-Unis. Dans le même
temps, depuis la création de l'UA en 2002, des mesures politiques fermes
visant à promouvoir la stabilité des pays africains
adaptés, parmi celle-ci, le refus de reconnaissance des pouvoirs issus
de putsch militaire.
Grosso modo, le retour de la Chine survient à un moment
où la recherche d'un environnement politique stable, commande par des
règles de dévolution du pouvoir transparent, est en marche. Dans
le même temps, la percée chinoise est envoie de modifier
profondément les perspectifs développements économique du
continent.
CRITIQUE ET SUGGESTION
5. CRITIQUE
Comme nous l'avons déjà dit, tout au long de
notre travail de recherche scientifique. Il est à noter que l'Etat
chinois actuel occupe une place de la deuxième puissance
stratégique derrière les Etats-Unis d'Amérique. En sachant
que l'Afrique possède les matières en grande quantité les
ressources naturelles, est son outil de production était embryonnaire en
se recherchant sur tout le plan. Pour tant, l'Afrique noire subsaharienne
«où vit près d'un quart de la population mondiale qui
souffre de la faim, a vu mais elle constitue une base qui fait de ce que la
Chine est au jour d'aujourd'hui. Ses pays s'appauvrir malgré ses
potentiels richesses. Cependant, les pays d'Afrique subsaharienne ont
progressivement affiché de médiocres du fait que le projet
développement ont été mise en exergue par les institutions
de financements internationaux.
L'intégration de l'Afrique subsaharienne à la
mondialisation économique semble de plus en plus compromise. De nombreux
scientifiques viennent même à contester son efficacité pour
développement pouvant mettre fin à la dépendance
internationale des Etats africains. En ce qui concerne la Chine son
comportement relativisé, sur la contrainte africaine a une sur
spécialisation par l'exportation de ces matières premières
non transformées... cela n'est pas très claire. »
Aggrave la Chine était entrain de chercher le leadership de son
coté de son rêve du contrat gagnant-gagnant. Cependant deux tigres
ne peuvent jamais se retrouver sur la même montagne. La Chine
derrière sa politique il y a des secrets que les Etats africains doit
chercher à comprendre la Chine. Ce dernier veut conquérir le
marché sans tenir compte du droit de l'homme et des citoyens africain
par la voie d'un agenda caché.
Pour restaurer leur relation amoureuse la Chine avait
insulté à l'UA et à tous les Africains, qu'en 2012, en
construisant un bâtiment aussi symbolique de 20 étages à
Addis-Abeba le siège de l'Union africaine. En outre, les produits
chinois ont envahit les marchés du Caire, de Johannesburg, Luanda,
Lagos, Dakar, Kinshasa et des autres villes et villages d'Afrique.
« Même de petits articles comme les allumettes, les sachets de
thé, les jouets pour enfants et les savons de toilette viennent de
Chine » un conflit important.
6. SUGGESTION
La Chine doit vouloir comptabiliser sa relation sino-africaine
pour nouer des capacités commerciales avec des pays africains invite
instamment la Chine dans ce cadre, à respecter les normes
élémentaires sur matières de conditions de travail, eu
égard au fait que les entreprises chinoises opérant en Afrique
sont souvent accusées de ne pas respecter les normes de l'OIT
(Organisation Internationale du Travail). En résumé, la Chine
doit vouloir respecter le droit de l'homme en Afrique pour avoir le
succès positifs à travers le monde.
Nous suggérons la commission d'ouvrir avec les
autorités chinoises un dialogue spécifique dans le but
d'harmoniser de la Chine sur l'Afrique pour que celle-ci respecte mieux les
conventions accords et traités internationaux aux qu'elle a
signés concernant les traités internationaux, qui consiste
à la réglementation de ventes d'armes dont les pays africains des
différends. Quant au droit de l'homme, la bonne gouvernance et le
respect de l'environnement entre la Chine, l'Union européenne et les
pays d'Afrique pour intensifier l'aide au développement,
multipliés les projets du millénaire pour le développement
ainsi que dans le respect des règles et des conventions de nations
Unies.
CONCLUSION GENERALE
Notre sujet intitulé : « de la politique
africaine de la Chine à l'ère de la mondialisation » a
fait l'objet de reconstituer les événements jusqu'au fait
générateur dont les sociologues utilisent dans l'analyse des
documents, et investigation cadrant avec l'esprit d'un travail scientifique.
Ainsi, dans la problématique nous avons circonscrit de
la politique en tant que stratégie de la Chine en Afrique à
l'ère de la mondialisation comme fait initial à l'échelle
planétaire la mondialisation fait du monde un village planétaire,
tous les aléas déjà survenu en relevant la
préoccupation suivante :
- Quelle est la politique africaine de la Chine ?
- Quels sont les impacts et stratégie de la
coopération sino-africaine à l'ère de la
mondialisation ?
Abordant notre hypothèse de travail, nous avons
relevé le fait que la politique de la Chine dans sa percée en
Afrique est la promotion de la coopération sud-sud ou la part de chaque
partenaire est bien garantie par le biais de gagnant-gagnant. Alors que
l'impact et les stratégies de la coopération sino-africaine nous
disons qu'il a été positif dans la mesure où celle-ci sont
entrain de renaitre notamment sur le plan des infrastructures des bases, ceci a
explicité cette montée chinoise à l'ère de la
mondialisation.
Afin de mieux mener nos investigations nous sommes servis de
la méthode historico-comparative, qui nous a permis d'étudier les
faits sociaux bien qu'elle présente les faiblesses, cette méthode
a mis au point technique de recherche. Nous citons notamment la critique
externe et la critique interne ce deux éléments sont très
cruciaux pour effectuer notre comparaison.
Nous avons utilisé la technique documentaire, nous nous
sommes servi des ouvrages, des dictionnaires, des notes de cours, des syllabus,
et l'usage de l'internet 3G plus a été d'un grand apport.
Notre travail a été subdivisé en trois
chapitres, scindés en des sections et ces derniers en des paragraphes,
hormis, l'introduction et la conclusion générale bien
évidemment :
- Le premier a porté sur la considération
générale et théorique ; nous avons définis les
notions de la politique africaine, les notions de la Chine, ainsi que
l'ère de la mondialisation et d'autres notions analogues qui nous ont
permis la compréhension du concept politique.
- Le deuxième chapitre intitulé
« présentation de la Chine et sa politique africaine avant la
mondialisation » a fait ressortir deux grands domaines dont celui de
la présentation de la Chine et l'autre de la politique africaine avant
la mondialisation. Ils nous ont permis de nous situer par rapport au cadre
géopolitique et géostratégique de climat d'affaire Chine
Afrique. Nous avons abordé le soubassement de la stratégie
sino-africaine en matière des échanges économiques.
- Le troisième chapitre qui l'intitulé
même de notre sujet s'est penché sur la politique africaine de la
Chine à l'ère de la mondialisation et ses incidences sur le
développement des Etats africains (cas des quelques pays africains) nous
avons abordé le soubassement juridique, diplomatique et
socio-économique sino-africain en première position. En
deuxième position les Grands Axes de la politique africaine de la Chine
à l'ère de la mondialisation. En troisième position nous
avons abordé quelques réalisations de la Chine en Afrique
à l'ère de la mondialisation par la visualisation cartographique
de l'Afrique. Enfin pour terminer dans ce chapitre nous avons fait le passage
en revue, de perspective les impacts politico-économiques de la
politique chinoise.
Néanmoins la fin de la guerre froide et la
reconfiguration de rapport de puissance ont entrainé la
République populaire de la Chine de l'élaboration d'une
stratégie d'expansion et d'affirmation originale alors que les deux
super puissances montaient les stratégies de la guerre, la Chine par
contre étudier leurs faiblesses pour conquérir l'Afrique sans
frapper une balle en utilisant l'arme de la près guerre qui est
l'économie de marché libre. L'objectif ultime est de participer
à l'émergence et au développement d'un monde multipolaire
dont la Chine occuperait un jour une de toute première place et non
nécessairement la tête. Pour atteindre cet objectif et dans les
soucis d'éviter toute confrontation susceptible de compromettre son
rayonnement, la Chine s'est déployée selon une «diplomatie
asymétrique » ou les relations économiques
bilatérales occupent une place centrale.
Depuis l'application de la reforme initier par Deng Xiaoping
en 1978, la Chine n'a pas mis beaucoup de temps pour comprendre que le maintien
de sa place dans le monde économique intimement lié à sa
capacité de diversifier et de sécuriser ses sources
d'approvisionnement énergétiques et pétroliers.
Pékin de plus d'une décennie a décidé d'initier un
partenariat stratégique dynamique avec l'Afrique. Le choix de l'Afrique
n'est point fortuit car le continent a toujours représenté une
pièce maitresse dans le rayonnement de la Chine. Mieux le partenariat
stratégique sino-africain, du coté de Pékin, se veut un
modèle éloigné des sentiers battus du colonialisme et de
l'exploitation érigés en règle par les anciennes
puissances. Cette phraséologie angélique qui caractérise
le discours officiel chinois a pourtant du mal à cacher les mutations
intrinsèques de la politique africaine de la Chine : les
impératifs du marché l'emportent désormais sur le discours
militant des années 70.
Dans le domaine politique, en plaçant au coeur de sa
stratégie le principe de non-ingérence et de neutralité
dans les relations avec les pays africains, la Chine a introduit de nouveaux
paramètres dans l'appréciation de l'avenir politique et
économique du continent.
Alors que jusque là le décollage
économique du continent reposait en grande partie sur l'application de
règle de conditionnalités, le partenariat proposé par
Pékin est présenté comme une menace directe au processus
démocratique enclenché dans la plupart des Etats africains. Les
efforts d'intégration soutenus par l'UA et par la communauté
internationale se voient ainsi minés par l'alternative offerte par
Pékin à des régimes politiques peu enclins à se
soumettre aux règles de démocratisation et de bonne gouvernance.
Le Soudan, l'Angola et le Zimbabwe constituent le peloton de tête qui,
rassemblement, ira en s'élargissant au regard de l'indifférence
de Pékin aux critiques de sa politique africaine.
Malheureusement, dans ce domaine particulier la Chine n'a pas
de leçons à recevoir de l'occident qui a soutenu et
encouragé des régimes décriés sur le continent
africain.
En grosso modo, par la force de ses propositions politiques,
économiques sociales et sécuritaires qu'ont permises en entrer
dans le panthéon de gagnant-gagnant proposé par la Chine. Qui est
le soubassement de cadre institutionnel de relations multilatérales
sino-africaine. Dans cette perspective, les nouveaux paradigmes de la
diplomatie chinoise à l'échelle mondiale.
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4. Microsoft encarte junior 2009
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sur la réalisation des droits économiques et sociaux,
mémoire, MRI, 2008
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
0. INTRODUCTION GENERAL
1
0.1. PRESENTATION DU SUJET
1
0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
0.3. ETAT DE LA QUESTION
3
0.4. PROBLEMATIQUE
4
0.5. HYPOTHESE DU TRAVAIL
5
0.6. METHODOLOGIE
6
0.6.1. Méthode
6
0.6.2. Technique
7
0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL
7
0.8. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL
7
CHAPITRE I : CONSIDERATION GENERALES ET
THEORIQUE
9
Section 1 : Définition des concepts
clés
9
§.1. La politique africaine
9
§.2. La Chine : Définition et
notion
11
§.3. L'ère de la mondialisation
12
Section 2 : Notions de la Mondialisation
14
§.1. Analyse définitionnelle et
circonscription temporelle
14
§.2. Les alter mondialistes et anti
mondialiste
14
§.3. Les paramètres
générateurs de la mondialisation
15
§.4. Les enjeux des relations internationales
à l'ère de mondialisation
16
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA CHINE ET SA
POLITIQUE AFRICAINE
18
Section 1 : Présentation de la
chine
18
§.1. Description géographique et
démographique
19
§.2. Configuration politique
21
§.3. Situation économique
25
§.4. L'Etat de lien socioculturel
32
§.5. Relations de la Chine avec les grandes
puissances (USA, Russie, Japon, et Eu)
33
Section 2 : La politique Africaine de la Chine
avant la mondialisation
34
§.1. Histoire des relations Chine-Afrique
35
§.2. Politique étrangère de la
Chine envers pendant la période la guerre froide.
36
CHAPITRE III : LA POLITIQUE AFRICAINE DE LA
CHINE A L'ERE DE LA MONDIALISATION ET SES INCIDENCES SUR LE DEVELOPPEMENT DES
ETATS AFRICAINS (CAS LA RDC, ANGOLA, AFRIQUE DU SUD, TCHAD et SOUDAN).
41
Section 1 : Soubassement juridique,
diplomatique et socio-économique.
41
§.1. Soubassement juridique.
41
§.2. Soubassement diplomatique.
42
§.3. Soubassement politico-économique
ou de la politique chinoise.
43
Section 2 : Grandes axes de la politique
Africain de la Chine à l'ère de la mondialisation
44
§.1. Relation diplomatiques avec nombreux
Etats Africaines
44
§.2. Action sécuritaire et
militaire
45
§.3. Coopération Economique et
Commerciale
46
Section 2 : Quelques réalisations de la
Chine en Afrique à l'ère de la mondialisation.
52
§.1. La coopération bilatérale
ou multilatérale Chine Afrique
57
Section 2 : Les impacts
politico-économiques de la politique chinoise
58
CRITIQUE ET SUGGESTION
59
1. CRITIQUE
59
2. SUGGESTION
60
CONCLUSION GENERALE
61
BIBLIOGRAPHIE
65
I. OUVRAGES
65
II. REVUES
66
III. INTERNET
67
IV. TFC, MEMOIRE
67
TABLE DES MATIERES
68
* 1 NGUZ TSHINYAM,
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* 2 NGOZ KALEND les relations
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www.security
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influences européennes, américain et chinoises sur le continent
africain.
* 501 réunion
trisannuelle entre dirigeants chinois et africains lancée en 2000
à l'initiative de Pékin. La deuxième rencontre a eu
lieu à Addis-Abeba en Ethiopie (2003), la troisième à
Pékin (2006) et la quatrième à Sharm et Sheikh en
Egypte (2009).
* 51 Corkin, Lucy 2006,
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* 1. 52 Article
synthèse du chapitre 2 du rapport chinois investissements in
Africa : A Labour perspective, African labour Research Network,
2009.
2. Respectivement secrétaire général
adjoint du Ghana traders unions congres et directeur de recherche et de
formation au Namibia's Labour ressources and Research.
* 53 Interview du
président algérien ABDELAZIZ BOUTE FLIKA
www.el-mauredia.d2, novembre
2006.
* 54 JAWARD KENDOUDI,
consultant et économiste et président de l'institut marocain
des relations internationales (IMRI), « sommet sino-africain, quels
enjeux ? »,
www.menora. Décembre 2006.
* 55 MAX GOUNELLE, op.cit, p8
* 56 JACQUES CHIRAC,
discours prononcé à la XIXème
conférence des chefs d'Etat de France et d'Afrique, Ouagadougou.
Paris, productions 108,5 décembre 1996, pp 10-11.
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