CHAPITRE III : L'APPORT DES RESEAUX SOCIAUX DANS
LA MATERIALISATION DU VILLAGE GLOBAL
Tel qu'énoncé précédemment, les
réseaux sociaux, aujourd'hui, ont une grande emprise dans divers
domaines de la vie de l'homme, à travers sa particularité d'unir
les peuples de partout au monde, autour d'un intérêt collectif
déterminé. Cet intérêt peut être
professionnel, éducatif, associatif, familial, étatique,
régional, mondial, etc.
Ce chapitre étant, par conséquent,
consacré à l'interprétation des données empiriques
sur l'apport des réseaux sociaux dans la matérialisation du
village global, nous avons mené une mini-enquête sur un
échantillon de 100 étudiants logés de l'Université
de Kinshasa afin de prélever des données qui soit confirmeront,
soit infirmeront nos hypothèses émises à notre
questionnement.
Il est subdivisé en trois sections : approche
méthodologique, présentation des résultats et
interprétation des résultats.
SECTION 1 : APPROCHE METHODOLOGIQUE
« Les réseaux sociaux comme matérialisation
du village global de Mc Luhan : Etude descriptive », sujet de notre
étude, qui a suscité en nous le questionnement suivant :
- Les réseaux sociaux comme facteur de la
matérialisation du village global. Est-ce une réalité ou
un mythe ?
- Comme tous les canaux de NTIC, les réseaux sociaux,
dits virtuels impactent-ils nos sociétés ?
- Quel apport les réseaux sociaux contribuent-ils dans
la matérialisation du village global ?
facteurs de la matérialisation du village global car,
ils rassemblent les individus de tous les coins du monde par une interconnexion
virtuelle pour des activités communes ; la majorité des
populations urbaines et quelques autres des milieux ruraux sont en
réseaux numériques parce qu'elle est connectée aux
réseaux sociaux. Cette migration à grand nombre témoigne
à suffisance que nos sociétés sont impactées par
ces réseaux sociaux, tout simplement parce que, ne pas utiliser les
réseaux sociaux aujourd'hui, est devenu sujet de stigmatisation ;
d'être arriéré, non éveillé et moins
informé. « Les réseaux sociaux sont vecteurs d'une
civilisation vouée à la production et à la consommation de
masse. Car, ils servent de support de transmission des connaissances d'un
individu à un autre ou d'une institution à une autre. Ils sont
les instruments essentiels de la communication entre l'agent communicant et la
société ».
Pour ce qui est de la méthodologie adoptée, nous
avons recouru à la méthode ethnographique; qui donne
avant tout un travail de terrain auprès de groupes restreints, des
communautés ou d'institutions pour décrire et interpréter
le contexte de leurs conduites, actions, caractères anthropologiques,
sociaux, etc. Une méthode qui nous a permis de décrire et de
comprendre les enjeux autour des sociétés soumises à
l'influence des réseaux sociaux qui font de ces sociétés
un village unique et global. Nous avons accompagné cette méthode
des techniques suivantes : l'observation, l'entretien, la fouille
documentaire et le questionnaire d'enquête.
Par rapport à la théorisation, nous nous sommes
servis de la théorie du déterminisme technologique. Une
théorie qui postule que les Nouvelles technologies asservissent les
hommes ; les comportements changent au détriment de celles-ci. Leur
influence est générale et généralisante dès
qu'on s'y connecte. Nous y voilà aujourd'hui ; tout le monde
emballé, nous ne nous y échappons pas. Matin, midi, soir nous
sommes connectés et bien concentrés à la
télévision, à l'ordinateur, au téléphone,
à la radio, etc. L'avènement de l'Internet est, alors,
venu accentué cet asservissement. Une situation
prédite déjà par Mc Luhan avant même
l'avènement de l'Internet, lui est né en 1911 et mort en 1980,
alors que l'ampleur de l'Internet débute à partir de 1990. Au
regard de l'ampleur des réseaux sociaux sur la société,
aujourd'hui, Mc Luhan n'est qu'un prophète averti.
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