Année académique : 2018-2019
UNIVERSITE DE KINSHASA
FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE
LA
COMMUNICATION
B.P 243 KINSHASA XI
LES RESEAUX SOCIAUX COMME MATERIALISATION DU
« VILLAGE GLOBAL » DE Mc LUHAN : Etude
descriptive
Par TCHITO NTALE Chance
Travail de Fin de Cycle présenté en vue de
l'obtention du titre de gradué en Sciences de l'Information et de la
Communication
Directeur: Professeur KAMATE MBUYIRO
EPIGRAPHE
« La technologie électrique nouvelle, qui,
étend sur toute la surface du globe un filet de prolongement de nos sens
et de nos nerfs, aura une portée immense sur l'avenir du langage. La
technologie électrique n'a pas besoin de mots, comme l'ordinateur n'a
besoin de nombres. L'électricité ouvre la voie à une
extension du processus même de la conscience, à une échelle
mondiale et sans verbalisation aucune ».
Marshall Mc LUHAN
DEDICACE
- A Mon père Déogratias MUDERHWA NTALE;
- A Ma mère Fideline KAHAMBU SITWAMINYA
- A mes frères Trésor USHINDI NTALE, Dieu-merci
TCHIKU NTALE et Gloire NTALE
Qu'ils trouvent en ce travail, le deuxième meilleur cadeau
que j'offre à la famille NTALE, comme gage de sa fierté
après le diplôme de licence de Dieu-merci TCHIKU NTALE nous offert
en 2018.
Chance TCHITO NTALE
REMERCIEMENTS
Une marque particulière de gratitude à notre
Dieu, pourvoyeur de la sagesse et de l'intelligence qui a permis la production
de ce présent travail.
Nos remerciements au Professeur KAMATE MBUYIRO, qui a
accepté diriger ce travail pour qui les orientations, nous ont
été enrichissantes.
Notre expression de profonde gratitude s'adresse à nos
parents Déogratias MUDERHWA NTALE et Fideline KAHAMBU SITWAMINYA qui se
sont tout privés pour notre scolarisation. A mes frères
Trésor USHINDI NTALE, Dieu-merci TCHIKU NTALE et Gloire NTALE pour leur
accompagnement.
Merci du fond du coeur à la famille KAHASA-BALUME,
particulièrement à notre frère Charmant WAKAHASA pour son
soutien si considérable. Nos remerciements s'adressent également
à nos amis Jean-Noé RAFIKI, Gloire NZANZU, Salima SALIBOKO qui
nous ont toujours accompagné et encouragé.
Nous n'oublions pas nos familles Kyaghanda-Kinshasa,
Cinyabuguma-Kinshasa qui n'ont ménagé aucun effort à nous
témoigner de leur proximité. Aux Visionnaires du MJV ASBL : la
lutte continue, rendez-vous au sommet. Au travail associons Dieu et tout ira
bien. A notre amie KAVIRA MAKASI, que la grâce de Dieu soit votre
partage.
Que tous ceux qui n'ont pas été nommément
cités, trouvent ici l'expression de notre gratitude.
Chance TCHITO NTALE
INTRODUCTION
1. Problématique
Depuis toujours l'homme a eu le besoin de vivre ensemble en
communauté. Et l'un des éléments culturels de ce besoin
est la communication ; qui, des générations à
générations, a joué le rôle de transmission des
informations, des connaissances sociétales entre les hommes au sein de
leur milieu de vie.
Pour ce faire, l'homme a eu à se servir de divers
moyens de communication, qui se sont diversifiés et multipliés au
fil du temps. Hier, il se servait du tam-tam, de la harpe, de flûte, des
signes, des tambours, du télégramme, du télex ; «
aujourd'hui il a inventé le téléphone, la radio, la
télévision, la presse écrite ; bref, les Nouvelles
Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) qui font que le
monde soit devenu un grand village, un village planétaire. Avec la
mondialisation, les individus ont développé les stratégies
de communication les plus efficaces pour transmettre les informations d'un bout
à l'autre de la planète Terre, à un laps de temps. Il se
constitue ainsi des réseaux sociaux les plus importants qui impliquent
un grand nombre de personnes en contact ».1 De nos jours,
ces réseaux sociaux ont pris une ampleur très considérable
dans tous les domaines de la vie humaine grâce à
l'avènement de l'Internet. D'où, l'appellation «
Réseaux sociaux virtuels »2 qui se résument de
nos jours par « réseaux sociaux » tout court.
Décrire les réseaux sociaux dans leur
matérialisation du « Village global » de Mc LUHAN ; c'est
expliquer les réseaux sociaux d'à partir de leur stade des
Villages multiples au stade du village unique. En effet, les réseaux
sociaux ont toujours existés mais ils n'ont pas toujours
été numériques. L'apparition et le
1 ALEMBE YUAKALI V., Apport des réseaux sociaux dans
la vulgarisation du savoir en milieu scolaire, Mémoire,
Université de Kinshasa, Faculté des Lettres et Sciences Humaines,
2013-2014
2 RHEINGOLD H., Les communautés virtuelles,
France SA, Addison Wesley, 1995, P.20
développement des réseaux numériques vont
transformer et valoriser progressivement et de manière
considérable, le travail et la vie en réseau,
c'est-à-dire, l'idée du réseau dans nos
sociétés.
Voilà pourquoi, grâce aux données
empiriques issues d'une mini-enquête sur cette réalité,
nous chercherons à répondre aux préoccupations suivantes
:
- Les réseaux sociaux comme facteur de la
matérialisation du village global. Est-ce une réalité ou
un mythe ?
- Comme tous les canaux de NTIC, les réseaux sociaux,
dits virtuels impactent-ils nos sociétés ?
- Quel apport les réseaux sociaux contribuent dans la
matérialisation du village global ?
2. Hypothèses
Au niveau numérique, les réseaux sociaux
rassemblent les individus de tous les coins du monde par une interconnexion
virtuelle pour des activités communes ; comme aux temps anciens
lorsqu'il s'agissait des réseaux sociaux non numériques. Ce qui
est une nouveauté dans l'interaction sociale, née à nos
jours grâce à l'avènement de l'internet.
Outre, la majorité des populations urbaines et quelques
autres des milieux ruraux sont en réseaux numériques parce
qu'elle est connectée aux réseaux sociaux virtuels. Cette
migration à grand nombre s'explique par le fait que ne pas utiliser les
réseaux sociaux aujourd'hui, devient sujet de stigmatisation ;
d'être arriéré, non éveillé et moins
informé. Voilà pourquoi, les réseaux sociaux, selon nous,
viennent étancher la soif de vouloir jauger d'autres cultures à
travers le monde. C'est également grâce aux réseaux sociaux
que les peuples de différentes régions se témoignent d'une
certaine proximité, se réunissent au sein des
plateformes numériques pour des opportunités
d'ensemble, des retrouvailles des anciennes amitiés, de rencontre des
nouvelles amitiés, d'échange des cultures.
Pour cela, nous disons que « les réseaux sociaux
sont vecteurs d'une civilisation vouée à la production et
à la consommation de masse. Car, ils servent de support de transmission
des connaissances d'un individu à un autre ou d'une institution à
une autre. Ils sont les instruments essentiels de la communication entre
l'agent communicant et la société »3.
3. Cadre théorique
Au cours de notre étude, nous nous sommes servis de la
Théorie du Déterminisme Technologique de Mc LUHAN que
nous avons abordée à la section
2 de notre premier chapitre.
Une théorie qui postule que les Nouvelles technologies
asservissent les hommes ; au point que leurs comportements changent au
détriment de celles-ci. Leur influence est générale et
généralisante dès qu'on s'y connecte. Nous y voilà
aujourd'hui ; tout le monde emballé, nous n'y échappons pas.
Matin, midi, soir nous sommes connectés et bien concentrés
à la télévision, à l'ordinateur, au
téléphone, à la radio, etc. L'avènement de
l'Internet est, alors, venu accentué cet asservissement. Une situation
prédite déjà par Mc Luhan avant même
l'avènement de l'Internet, lui qui est né en 1911 et mort en
1980, alors que l'ampleur de l'Internet débute à partir de 1990.
Au regard de l'emprise des réseaux sociaux sur la société,
aujourd'hui, Mc Luhan n'est qu'un prophète averti.
3 LARAMEE A. et VALEE B., La recherche en communication,
élément méthodologique, Québec,
Télé-Université, 2002, p.57
4. Méthodes et Techniques
Notre démarche a été
ethnographique4 ; c'est-à-dire qualitativement empirique.
Nous étions sur terrain, collecter des données suffisantes sur
l'usage des réseaux sociaux dans notre milieu ; afin de présenter
des résultats vérifiés et vérifiables sur la
matérialisation du village global par les réseaux sociaux sur un
échantillon d'étudiants logés de l'Université de
Kinshasa.
En outre, l'entretien, l'observation, la fouille documentaire
et le questionnaire d'enquête ont constitué nos techniques de
travail de terrain.
5. Subdivision du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, trois (3) chapitres
constituent notre travail :
1er Chapitre : Cadre conceptuel et théorique 2ème
Chapitre : Les réseaux sociaux
3ème Chapitre : L'apport des réseaux sociaux
dans la matérialisation du village global.
4 MBADU-kia-MANGUEDI C., Initiation à la recherche
scientifique : Guide Méthodologique pour Travaux en communication,
Notes de cours, Université de Kinshasa, Faculté des Lettres et
Sciences humaines, 2014-2015, p.64
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
SECTION I : CADRE CONCEPTUEL
Plusieurs concepts émaillent ce présent travail.
Cependant, les plus techniques seront les plus récurrents, à
savoir : les Réseaux Sociaux (que nous développons au
2ème Chapitre), Le Village global et Mc Luhan.
§ 1. LE VILLAGE GLOBAL
Ce concept « Village global »5 vient du
Célèbre Théoricien de la communication canadien Marshall
Mc LUHAN. Lui et son ami Quentin FIORE l'ont rendu célèbre. Il
s'agit, grâce aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la
Communication, d'un concept qui détermine la possibilité
d'être directement connectée avec le reste de la planète,
renouant ainsi avec les idées de proximité et de
communauté jadis liées aux sociétés
villageoises.
Au-delà de tout, l'expression « village global
» signifierait que du plus petit point de l'espace (le lieu) au plus grand
(la Terre) il y aurait absence de niveaux intermédiaires ; plus encore,
que la notion même d'échelle perdrait sa pertinence,
transcendée par un espace local mondialisé ou la
contiguïté deviendrait la norme. Si cette deuxième
interprétation relève encore de l'utopie, force est de constater
les incertitudes et remises en cause qui pèsent sur des niveaux
maintenant jugés intermédiaires. Pris dans ce que certains
appellent un processus de « glocalisation »6,
l'échelon national verrait ainsi sa légitimité
contestée à la fois par le « local » et le «
global ». Et ce sont bien ces deux termes qu'il convient d'analyser quand
on parle de « village global », autant pour ce que chacun
5 Mc LUHAN M. et FIORE Q., Guerre et paix dans le village
planétaire, Paris, Robert Laffont-collections «
Libertés », 1970, p.4
6 SWYNGEDOUW E., « La transformations des
échelles spatiales de régulation : Vers une nouvelle articulation
» dans Géographie-Economie-Société, 2000, vol.
II, N°2, p. 211-244
7 Définition tirée dans Le Robert-Dictionnaire,
Historique de la langue française, Paris, 1998
représente que pour la signification nouvelle qu'ils
prennent, accolés l'un à l'autre.
a. Le « local » reconfiguré
Le lieu, « portion déterminée
d'espace »7, et le local, adjectif substantivé
du précédent. Avant de qualifier (vers 1789) un
bâtiment, « lieu servant à un usage
déterminé ». Selon le Robert, le local avait
donc le sens « hors d'usage ».
Ces prémices étymologiques laissent à
entrevoir, cependant, toute la richesse sémantique et symbolique qui
entoure ces deux mots et leurs dérivés. Le lieu correspond
à une fraction unique, nommée, localisable, de l'espace
terrestre. Séparé des autres lieux par des limites physiques
favorisant le lien entre espace de proximité (celui des relations
sociales quotidiennes des habitants) et la distance géographique.
L'élément essentiel de la mobilité, ici, reste la marche
ou même les moyens de transport.
On peut en ce moment dégager la corrélation
quasi parfaite entre l'espace du lieu (qui répond à la
question où ? et figure sur les cartes) et l'espace du local
(qui répond aux usages du lieu par ceux qui y vivent) : tous deux
font sens, pour les habitants, comme un seul et même espace auquel ils
attachent un sentiment mutuel d'appartenance.
La distinction entre l'espace du local et l'espace du lieu
prend tout son sens, dès lors qu'un individu voit sa «
localité » (entendue comme la substantivation du « local
», et non comme synonyme de « commune » éclatée en
plusieurs lieux non contigus, aux frontières peu ou mal définies.
L'accentuation des processus de mobilité dans nos sociétés
renforce cette individuation des rapports même si, de fait, la
révolution de la mobilité reste encore, pour la plus grande
partie de l'humanité, un rêve inaccessible. Elle a ses
héros, mobiles, polyglottes habitant
Paris, New York, Londres, Kinshasa ou, faisant du lointain
leur champ de proximité.
b. L'émergence du global
Le « global », un adjectif substantivé
tiré du nom « globe », il se distingue aujourd'hui, des mots
voisins comme « universel », « mondial », «
planétaire » : le sens initial de ce « qui est pris en bloc
», « considéré dans son ensemble ».
Les fusions-acquisitions, l'internationalisation de
l'actionnariat sont en train de mettre en compétition l'ensemble des
territoires et donc de s'affranchir des frontières (politiques) et des
barrières (commerciales). On dirait que le global transformerait la
terre en lieu.
La distance se dissoudrait dans la mobilité ;
l'interdépendance est en voie d'être complète. En ce sens,
tout fait social, au sein du global, deviendrait total. Cette vie en village
global va ignorer l'aspérité,
l'hétérogénéité, la frontière ; son
principe de fonctionnement repose plus sur l'intégration que sur
l'addition d'entités territoriales différentes.
c. La force des transgressions scalaires
Concept d'Eric SWYNGEDOUW, la « transgression scalaire
»8, renvoie à l'effacement progressif d'échelles
de régulation politique et économique au profit d'autres niveaux.
Exemple significatif et souvent développé, celui des institutions
internationales qui, à l'instar du Fond Monétaire International,
ont les moyens d'imposer à tous les Etats9 des politiques
standardisées. Un néologisme apparut à la fin des
années quatre-vingt, vraisemblablement au Japon, synthétise
ces
8 SWYNGEDOUW E., op.cit., p. 234
9 A l'exception notable des Etats-Unis. Ce pays est le
seul à détenir, de facto, un droit de veto au F.M.I ; il n'est
donc pas absurde, dans ce cadre précis, de lier globalisation et
américanisation...
processus : la « glocalisation ». Mot-valise peu
chantant à l'oreille, amalgame de « local » et « global
», il traduit pourtant bien les mouvements contemporains de glissement
scalaire. Significativement, le terme correspond, également, à
une stratégie économique qui consiste, pour une entreprise,
à proposer un même produit de base sur l'ensemble de la
planète, mais sous des aspects différents, adaptés aux
exigences des marchés locaux ; rares sont les produits, à l'image
de Coca-Cola, présentés à l'identique dans tous les
pays.
On pourrait ainsi, schématiquement, qualifier de «
glocal » tout lieu associant, à une forte intégration
mondiale en matière économique, politique et culturelle, une
capacité à contrôler, de manière unilatérale,
la totalité ou une partie des échanges auxquels ses habitants
participent, et ce, au détriment d'autres échelles de
régulation étatique ou régionale). L'endroit «
glocalisé » j'ajoute. Il est reconnu comme point nodal et
nécessaire du système-monde par ses habitants et par le reste du
monde, devenant la figure autoréférentielle d'une nouvelle
sacralité qui ne dit pas son nom.
§ 2. Mc LUHAN 2.1. Biographie
Marshall Mc LUHAN est un Philosophe, Sociologue, Professeur de
littérature anglaise et théoricien de la communication, de la
nationalité canadienne ; né en 1911 et meurt en
1980.10
Penseur du « village global » et inventeur de la
formule « le message c'est le médium », analyste des
médias, des technologies et des mutations culturelles et
anthropologiques qu'ils induisent, depuis l'imprimerie jusqu'à
l'électronique, Mc
10 CICCOLINI F., op.cit., p.5
Luhan à travers ses pensées, prophétise
sur l'ampleur des médias numériques actuels et l'emprise de la
globalisation informationnelle et culturelle.
Né à Edmonton (Alberta), le Canadien Mc Luhan
fait des études d'ingénieur puis de littérature moderne
à l'Université de Manitoba. Au début des années
1930, il se convertit au catholicisme. Professeur de littérature, il
s'intéresse aux problèmes du symbolisme et leur consacre une
thèse en 1943. Sa carrière universitaire, brillante et diverse
(il enseigne à Wisconsin University, puis à Assumption College,
Saint Louis, et finalement à Toronto, où, il a dirigé le
Center of Culture and Technology), se caractérise, jusqu'en 1962,
année de la parution de La Galaxie Gutenberg, par la
prédominance d'un thème de réflexion : Les
conséquences et les modes des processus de communication de la
pensée et des émotions par les médias. Dans Pour
comprendre les médias, ouvrage publié en 1964, Marshall Mc
LUHAN montrait l'influence qu'exercent sur l'individu la radio, la
télévision et l'ordinateur, qu'il considérait comme le
prolongement de ses organes physiques et de son système nerveux.
Macluhan est considéré comme l'un des fondateurs des
études contemporaines sur les médias.
2.2. Ses quelques citations et prédictions
(1) Marshall Mc LUHAN disait : « Pour être un bon
prophète, ne jamais prédire que ce qui est déjà
arrivé » ; cela n'empêche qu'en 1962, il avait prédit
l'Internet 15 ans avant qu'on en parle, et, en substance au moins, les
principes qui donneraient lieu à YouTube, Wikipédia, et à
toute l'économie des réseaux.
(2) Il a encore dit : « La technologie électrique
nouvelle, qui, étend sur toute la surface du globe un filet de
prolongements de nos sens et de nos nerfs, aura une portée immense sur
l'avenir du langage. La technologie électrique n'a pas besoin de mots,
comme l'ordinateur n'a besoin de nombres.
L'électricité ouvre la voie à une
extension du processus même de la conscience, à une échelle
mondiale et sans verbalisation aucune »11 .
Dans ses deux ouvrages majeurs La Galaxie Gutenberg
et Pour comprendre les médias, les analyses de Marshall Mc
LUHAN sur les technologies ont pour objet les effets culturels au sens large
(cognitifs, sociaux, artistiques,...) de ces dernières et ceci par
époque technique, de l'imprimerie à l'électronique. Ces
extensions de l'homme, comme il les nomme, sont selon lui en interaction avec
nos organes et notre système nerveux de telle sorte que l'humain
lui-même se modifie avec la technique, à laquelle ses sens
seraient asservis, de même que celle-ci influe sur les organisations
sociales.
Par exemple, l'oralité est propre à maintenir le
système tribal, ou encore la vitesse de l'électricité et
de la transmission de l'information fait de la planète un village
global, etc. ... Ainsi les technologies ou médias (car en Anglais
média signifie aussi moyen technique) génèrent des
milieux, propres à leur contexte.
Il nous intéresse ici de revisiter la pensée de
Mc Luhan à partir de cette problématique pour interroger les
pratiques artistiques actuelles, arts dont il a écrit :
(3) « A mesure que la prolifération de nos
technologies créait toute une série de nouveaux milieux, les
hommes se sont rendu compte que les arts sont des contre-milieux ou des
antidotes qui nous donnent les moyens de percevoir le milieu lui-même
».
(4) « Notre planète est un village global
où le centre est partout et la périphérie nulle part
».
Cela ne signifie pas que les frontières disparaissent,
mais qu'elles sont en quelque sorte intériorisées et
démultipliées, que leur signification n'est plus
11 ALEMBE YUAKALI V., Op.cit., p.6
essentiellement spatiale mais spatio-temporelle. Leur
multiplicité dessine des espaces qui ne se recouvrent pas et qui peuvent
même paraître contradictoires.
« Ça ne veut pas dire que les centres
disparaissent, pas plus que les frontières. On n'a jamais construit
autant de murs que depuis la chute du mur de Berlin »12.
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE
A la lumière de ce travail, nous nous sommes servis de
la Théorie du déterminisme technologique.
1. Définition du déterminisme
technologique
Le « Déterminisme technologique
»13 postule que la technologie est le facteur
explicatif primordial de tous les changements sociaux dans une approche
historique. La technologie aura un impact à tous les niveaux :
elle transformera la société dans son ensemble, mais aussi les
organisations et les institutions, elle modifiera également toutes les
interactions sociales et même les individus. Par exemple, les partisans
de cette approche vont affirmer que dans le passé les inventions comme
l'écriture, l'imprimerie, le chemin de fer ou la
télévision ont créé une rupture telle qu'elles ont
totalement changé la société.
Aujourd'hui ce rôle révolutionnaire est
attribué aux TIC (Technologies de l'Information et de la Communication)
et dans l'avenir, de nouvelles inventions modèleront à leur tour
la société humaine future et ses institutions. On parle
d'ailleurs souvent de changement d'ères : «
l'âge de l'imprimerie » (Mc Luhan) ou « la
société de l'information ».
12 CICCOLINI F., Les effets Mc Luhan ?, Aix-en-Provence,
Vents du sud, 2011, p.6
13 MORISSET-FENERY M. et alii, « Portées et
Limites du déterminisme technologique » dans Management du
changement et TIC, 2003-2004, vol. VII, N°128, p.4-9
2. Les grands principes du déterminisme
technologique
La technologie est une variable exogène
totalement autonome. Les inventions surgissent par elles-mêmes,
indépendamment de la société, et sont hors du
contrôle humain. On pourrait utiliser une métaphore et dire que la
technologie est comme la météo : il fait beau ou il pleut
aujourd'hui, c'est un fait sur lequel nous n'avons aucune prise et qui est
totalement indépendant de la société. Cette notion
d'invention surgissant indépendamment de la société dans
laquelle elle émerge.
Le déterminisme technologique est un
modèle mécaniste, supposant une relation causale à
une variable (la technologie). La science, au travers des inventeurs
et des ingénieurs, va produire une technologie qui va modifier la
société et induire des comportements et usages
prédéterminés. Corollaire de cette affirmation, les
conséquences d'une technologie donnée sont prévisibles.
L'évolution technologique est
linéaire, et correspond à des stades d'avancement
technologique ayant chacun induit un modèle sociétal : elle a un
caractère irréversible et
inéluctable. Ce caractère a pour
conséquence la perte du pouvoir de l'individu et de la
société en matière d'acceptation ou de rejet des
développements technologiques : il y a un impératif
technologique. Lorsqu'une technologie nous permet de faire quelque
chose (c'est-à-dire si c'est techniquement possible). Dernier grand
principe du déterminisme technologique : la technologie n'est
pas neutre. Elle influence ses utilisateurs, les conditionne et modifie leur
vision du monde.
L'ordinateur, la télévision ne sont pas
seulement des machines transportant de l'information, c'est-à-dire des
contenants : ils impliquent des métaphores conceptualisant la
réalité d'une façon ou d'une autre.
3. Les principaux tenants du déterminisme
technologique
« Nous pouvons, de façon non exhaustive, citer :
Marshall Mc LUHAN (1911-1980), Jacques ELLUL (1912-1994), Neil POSTMAN
(1931-2003) »14. Nous allons tenter de résumer le
discours de deux de ces auteurs : Mc Luhan et Ellul.
? Marshall Mc Luhan15 identifie
quatre stades de développement technologique :
(1) l'âge tribal, correspond au média oral ;
(2) l'âge de l'écrit avec l'apparition de
l'Alphabet en 2000 avant Jésus-Christ ;
(3) l'âge de l'imprimerie à partir de Gutenberg
en 1450 ;
(4) et enfin l'âge de l'électronique ayant
débuté avec l'invention du télégraphe en 1850.
Ces ères font toutes référence à des
technologies de la communication car pour lui les inventions relatives aux
technologies de la communication sont celles qui causent les véritables
changements socio-culturels.
- Le livre est une extension de l'oeil ;
- La roue est une extension du pied ;
- Les vêtements sont une extension de la peau ;
- Les circuits électroniques sont une extension du
système nerveux central. Les médias se définissent alors
comme tout ce qui amplifie, intensifie une fonction, un organe ou un sens
humain. Les mêmes mots prononcés en face-à-face,
imprimés sur un papier puis lus, ou présentés à la
télévision constitueront trois messages différents.
14 CICCOLINI F., op.cit. p.2
15 Ibidem, p.5
Pour Jacques ELLUL16, l'espèce
humaine a connu trois milieux :
(1) Le milieu naturel, correspond à l'époque de
la préhistoire où l'homme et la nature ne faisaient qu'un mais
où l'homme était en combat perpétuel avec les
éléments naturels.
(2) La société : des groupes organisés
commencent à dominer la nature.
(3) Graduellement le milieu technologique va remplacer la
société aliénant l'homme et modelant les groupes sociaux
et les interactions. Cette progression technologique a été, pour
l'homme, un risque à prendre car dès qu'elle tient, ne recule
plus mais croît.
16 Ibidem, p.6
CHAPITRE II : LES RESEAUX SOCIAUX
1. DEFINITION
Au sens étymologique, le concept « réseau
» vient du latin « retis » qui signifie « rets » ou
« filet de mailles ». C'est donc, un ensemble des noeuds (ou nodes)
reliés entre-eux par des liens.
Selon le Professeur Rémi BACHELET, dans son cours de
Réseaux sociaux, « un réseau social est un ensemble
d'acteurs (individus, groupes ou organisations) reliés par des
interactions sociales. Ces interactions peuvent être de
différentes natures : familiales, sentimentales (liens forts) ou plus
distantes : affinités, relations d'affaires, de travail (liens faibles),
... Il peut se nouer à travers des contacts directs ou
médiés technologiquement »17.
Le réseau social constitue avant tout un concept
sociologique. Voilà pourquoi, dès nos jours, il s'invite en ligne
pour y avoir trouvé une société, une communauté
dite « virtuelle »18, interconnectée grâce
à Internet. Ces réseaux sociaux constituent des applications
informatiques mises en ligne avec comme objectif de relier des amis, des
connaissances ou des associés afin d'interagir entre eux. Avec le temps,
le marché des réseaux sociaux s'est, du point de vue structurel,
segmenté en réseau personnel ou égocentré et
réseau global ou interpersonnel ; du point de vue fonctionnel, ils se
sont segmentés en milliers de sortes de réseaux qui battent
record d'invention et d'usage selon les régions. Le plus connu d'entre
eux étant Facebook, tout naturellement ; son usage est, aujourd'hui,
mondial et par tous les âges.
17 BACHELET R., Réseaux sociaux, Notes de cours,
Centrale Lille, 2015-2016.
18 RHEINGOLD H., Op.cit., p.21
En passant, notons qu'avec l'essor des outils de la
communication à distance et des plates-formes numériques, le
« réseau social » désigne la faculté d'interagir
à distance, sans intermédiaire traditionnel, entre
l'émetteur et le récepteur d'un message. Dans un réseau
social, il est important de prendre en compte non seulement le nombre de
contacts, mais également l'intensité de la relation entre ces
contacts.
Pour comprendre la profondeur des relations, nous pouvons
mobiliser les travaux du Sociologue Américain Mark
Granovetter19, selon lequel, il existe deux catégories de
relations entre les acteurs : des liens forts qui traduisent une
affinité totale et un partage de la confiance à
l'intérieur d'un cercle restreint fondé sur une affinité
authentique, comme dans une famille, et des liens faibles noués de
manière indirecte et épisodique, comme dans le hall d'une gare
lors de l'attente d'un train, ou à la sortie d'une séance de
cinéma pour échanger des impressions avec d'autres
spectateurs.
Pour le Sociologue Américain Mark
Granovetter20, ce ne sont pas toujours les liens forts qui apportent
le plus d'information mais les liens faibles, c'est-à-dire, des liens
atypiques, noués en dehors de sa sphère sociale. Pour lui, les
liens forts génèrent le cloisonnement d'idées, parce que
les mêmes informations circulent sans cesse au sein d'un même
groupe. Ce sont donc les liens faibles qui nourrissent les «
réseaux sociaux » sur internet, dont le but premier est de faire
circuler l'information. De ce point de vue, il serait plus judicieux de parler
de « médias sociaux » car sur internet il n'est pas possible
de cultiver des liens forts d'amitiés.
19 GRANOVETTER M., « The Strength of Weak Ties » in The
American Journal of Sociology, 1973, Vol.78, N°6, p.17
20 Ibidem, p.15
Comme l'internet n'a pas de limites tangibles, la croissance
d'un réseau numérique peut prendre des proportions
considérables, à l'instar de Facebook disposant d'un milliard
sept cents millions d'utilisateurs (Données du site officiel, 2016).
2. APERCU HISTORIQUE ET AUTRES DEFINITIONS
Nous avons voulu par cet aperçu historique une
compréhension du présent qui reste plus que jamais valide dans
l'univers instable des technologies numériques.
Tel qu'énoncé ci-haut, au sens historique et
étymologique, le concept « réseau » vient du latin
« retis » qui signifie « rets » ou « filet de mailles
». C'est donc, un ensemble des noeuds (ou nodes) reliés entre-eux
par des liens. Les figures de sa généalogie montrent que cette
référence originelle est persistante jusqu'à nos jours.
Mais c'est : « l'objet enserré dans les mailles du
réseau-filet qui a changé au fil du temps : corps-cosmos, nature
et planète, société et organisations »21.
Au XVIIème siècle jusqu'à la fin du XVIIIème
siècle, le terme « réseau » ne sort pas du langage des
médecins : Lorsque ces derniers observaient par microscope ou pas, cet
assemblage des parties de nos corps humains qui, naturellement, étaient
en réseau. Ici, le mot n'entretient donc aucun support avec la
communication.
La grande rupture qui fait advenir un nouveau concept de
réseau à la charnière de XVIIIème et XIXème
siècle, c'est sa sortie du corps : le réseau n'est plus seulement
observé sur ou dans le corps humain, il peut être construit.
Distingué du corps naturel, il devient artefact, une technique autonome,
donc indépendante du corps. Le réseau est hors du corps. De
naturel, le réseau devient
21 MUSSO P., Réseaux et Sociétés,
Paris, PUF, 2003, P.11
artificiel. De donné, il devient construit. D'outil, il
devient machine. L'ingénieur le conçoit et le construit, alors
que le médecin l'observait.
La disparition des freins matériels
Dans le cyberespace, espace virtuel, tout y devient possible.
Créé par interconnexion illimitée, le cyberespace permet
l'évacuation de ce qui freine la circulation et la fluidité du
réseau comme le territoire âpre. L'instauration du cyberespace
permet d'évacuer tout ce qui matériellement résiste, et ne
subsiste qu'un espace lisse, fluide et virtuel.
Jacques ATTALI22 annonçait que grâce
au réseau, la démocratie sera électronique et la «
politique disparaîtra » et de son côté
CASTELLS23 affirme je cite : « les réseaux
détruisent le contrôle étatique sur la
société et sur l'économie ». Dans cette optique
l'Etat n'échappe pas à la digitalisation dissolvante du
réseau
Interconnexion universelle
Aujourd'hui la notion de « réseau » est
omniprésente, voir omnipotente, dans toutes les disciplines, dans les
sciences sociales, elle définit des systèmes des relations. Elle
permet de penser les nouvelles relations entre acteurs à
l'échelle internationale.
Les technologies de l'information et de la communication ont
produit un réseau extrêmement complexe, le World Wide
Web sur Internet. C'est un réseau qui relie essentiellement des
informations, des « pages web » reliées entre-elles par des
« liens hypertextes »24. L'Internet devient un
réseau qui ne cesse de s'enrichir et d'évoluer.
22 ZAMMAR N., Réseaux sociaux numériques :
Essai de catégorisation et cartographie des controverses,
thèse, Québec, EA 3207, Université Rennes 2, 2012, p.46
23 Ibidem, p.44
24 Hypertexte dans le domaine de l'Internet, est
un système de renvois, via des hyperliens permettant de passer
directement d'une partie d'un document à un autre ou d'un document
à d'autres documents choisis comme pertinents par l'auteur. Dans la
terminologie de Gérard
L'origine de l'analyse des réseaux
sociaux
Il est possible de dater assez précisément le
moment où les sciences sociales s'en emparent, pour désigner ce
qu'elles connaissaient jusque-là sous le nom de structures,
systèmes, cercles, groupe : la notion de « réseau social
» fait sa première apparition dans un article de John A. BARNES
»25.
1. Genèse et autres définitions des
réseaux sociaux numériques a. Une histoire naissante
L'étude des réseaux sociaux n'est pas une
science nouvelle puisqu'au cours des années 30, certains
théoriciens avaient déjà mis au point des méthodes
complexes afin d'étudier les interactions au sein des réseaux.
Dans les années 60, l'Ecole de Manchester a également
employé dans ses études menées sur l'urbanisation «
la théorie des réseaux sociaux »26.
Classiquement, un réseau social est défini comme
une entité constituée d'un ensemble d'individus et des relations
qu'ils entretiennent les uns avec les autres, directement ou indirectement par
le biais de chaînes de relations.
Un réseau social est un ensemble d'entités
sociales (individus, groupes ou organisations), reliées par leurs
interactions sociales. Ces interactions peuvent être de toute nature :
familiales, sentimentales ou plus distantes : relation d'affaire, de travail.
Elles peuvent se nouer à travers des contacts directs ou
médiés. Conceptuellement, il s'agit donc, d'un ensemble de noeuds
et de liens, la distance entre les noeuds symbolisant l'intensité de la
relation sociale.
GENETTE, il s'agit de tout texte B uni à un texte
antérieur A pour une relation d'hyper textualité. Tiré
sur
https://play.google.com/store/apps/details?id=livio.pack.lang.fr
FR, consulté le 16 août 2019
25 MERCKLE P., Les origines de l'analyse des
réseaux sociaux, Notes de cours, CNED/ ens-Ish 2003-2004, sur
http://eco.ens-lyon.fr/sociales/réseaux
merckle 03 origines.pdf, consulté le 16 août 2019
26 ZAMMAR N., op.cit., p.17
En 1973, Granovetter développe l'idée que «
les liens faibles27 » permettent aux individus de saisir des
opportunités dont ils n'auraient pas eu connaissance par le biais de
leur « liens forts » parce que les contacts avec lesquels l'on est
faiblement lié évoluent dans des environnements sociaux plus
variés.
Donc, plus les réseaux sont ouverts avec des nombreux
liens faibles, plus les relations sociales sont susceptibles d'introduire des
nouvelles idées et de possibilités de leurs membres, par exemple,
un groupe d'amis ayant des liens avec d'autres groupes, est susceptible d'avoir
accès à un plus large éventail d'informations. Ce qui ne
fait pas l'avantage des réseaux fermés avec des nombreux liens
redondants. Un groupe d'amis, par exemple, qui ne font les choses que les uns
envers les autres limitent les éventuelles connaissances et
possibilités. Ainsi, selon cette théorie, il est
préférable pour la réussite individuelle d'avoir des
connexions à une variété de réseaux plutôt
que des nombreux contacts au sein d'un seul et même réseau. De
même, les individus peuvent exercer une influence ou agir comme des
courtiers au sein de leurs réseaux sociaux afin de lier deux
réseaux qui ne sont pas liés directement.
Tous ces outils et leur succès, démontrent la
tendance sociétale forte de besoin d'appartenance à un collectif
identifié et le fait que dans un réseau, l'individu n'est rien,
sans son potentiel de connectivité.
27 GRANOVETTER M., op.cit., p. 17
b. Autres définitions des réseaux sociaux
numériques
Pour certains, « un réseau social est
constitué à la fois par un ensemble de personnes liées
entre elles et par la force de ces liens. On peut aussi dire qu'un
réseau social est un ensemble d'individus liés par eux par des
liens caractérisés par un degré de familiarité
variable qui va de la simple connaissance aux liens familiaux les plus
étroits »28.
Les réseaux sociaux numériques exploitent les
fonctionnalités du Web 2.0 qui est une révolution de l'Internet
qui permet d'offrir des solutions en ligne avec une seule limite, notre
imagination. Cela se traduit par des applications en ligne favorisant
l'ergonomie et l'usage de l'interface.
3. TYPES
(1) Du point de vue structurel, il existe : -
Réseau égocentré
Il s'agit ici d'un réseau à plusieurs personnes
et qui maintient sa possibilité de s'étendre comme il veut sauf
avec comme spécificité, un repère unique, un seul
émetteur ou une seule plaque tournante. Exemple : le réseau de
rencontres en face à face, le téléphone mobile, le SMS, le
téléphone fixe, les mails envoyés, toutes les
interactions, etc.
- Réseau interpersonnel
Il fait intervenir plusieurs personnes avec une forte
possibilité d'extension à volonté mais les plaques
tournantes du réseau ici sont plusieurs. Il se caractérise
souvent par l'irresponsabilité généralisante du
contrôle du réseau.
28 ZAMMAR N., Op.cit., p.58
(1) Du point de vue fonctionnel : 1. FACEBOOK
Facebook est un célèbre réseau social qui
a été lancé en 2004 par un Mark Zuckerberg. A la base, il
n'était destiné qu'aux étudiants de l'Université
d'Harvard aux Etats-Unis. Depuis 2006, n'importe qui (âgé de
minimum 13 ans) peut s'y inscrire afin d'y construire son réseau.
Une fois inscrit sur le site, vous pouvez y trouver des amis,
des collègues, des membres de famille,...Mais à quoi ça
sert exactement ? Facebook permet de discuter avec vos proches, renouer avec
des personnes, montrer son intérêt pour certaines choses, partager
des photos, adhérer à des pages sur des sujets que vous
appréciez. Vous pourrez ainsi rencontrer des personnes qui ont les
mêmes passions ou opinions.
Par exemple, vous pourrez voir que Marc est en couple avec
Céline, que Pierre est parti en vacances en Corse, que Sylvie a
changé de boulot, que Mireille a mangé une orange à 16
heures, etc. Facebook est également une messagerie qui permet de chatter
(discuter) en direct et d'envoyer des messages aux « amis » qui ne
sont pas connectés.
a. Inscription
1. Pour vous y inscrire c'est gratuit, il suffit de vous
connecter au site https://facebook.com/
2. En page d'accueil, remplissez le formulaire :
Prénom, nom, adresse électronique, mot de passe, date de
naissance et sexe. Terminer en cliquant sur « Inscription ».
3. Vous devrez ensuite remplir un « Captcha » pour
vérifier que vous êtes bien une personne.
4. Vous pourrez ensuite rechercher des amis (via des adresses
électroniques), remplir votre profil et ajouter une photo.
29 ARPIN D. et DION P., Comment devenir une star des
médias sociaux-Maîtriser Facebook et Twitter comme des pros,
Québec, les Editions Quebecor, 2010, p.158
Attention ! L'Edition du profil permet d'ajouter beaucoup de
données à votre sujet (écoles fréquentées,
emplois, coordonnées, lieux de résidence, date de naissance,
...). Par conséquent, dans un premier temps, veiller ne pas trop
dévoiler votre vie privée car toutes ces informations sont
enregistrées par Facebook et par défaut sont visibles par tout le
monde.
b. Brève description
Le réseau social le plus utilisé aujourd'hui
c'est Facebook. Créé en 2004, ce site revendique, six ans plus
tard (en 2010), plus de 500 millions d'utilisateurs29. Cette
croissance phénoménale témoigne de l'intérêt
des gens pour les réseaux sociaux.
Facebook permet de former un groupe d'«amis » ou des
« connaissances », de publier des informations de toute sorte sous
forme de textes, d'images et de vidéos. Il permet aussi de
contrôler la visibilité de l'information publiée.
2. TWITTER a. Définition
Selon son site officiel, « Twitter est un
réseau d'information basé sur des messageries de 160
caractères, appelés Tweets. C'est un moyen facile de
découvrir les dernières actualités liées aux sujets
qui vous intéressent ».
Le slogan de Twitter est : « Que faites-vous en ce moment
? ». L'idée de départ était donc simplement de
partager votre quotidien avec un certain nombre de personnes.
Par la suite, Twitter est devenu également un outil de
partage car il est souvent très facile de publier sur Twitter une
information que vous avez lue.
Les messages que vous publiez, sont vus par vos «
abonnés », c'est-à-dire des personnes qui ont
décidé de suivre votre fil d'actualité. Inversement, les
« abonnés » sont les comptes que vous suivez.
a. Inscription
Pour vous inscrire, c'est gratuit, connectez-vous au site
https://twitter.com/ et vous y trouverez les démarches suivantes
:
1. En page d'accueil, insérer votre nom complet, votre
email et un mot de passe.
2. Cliquez sur le bouton « S'inscrire sur Twitter
».
3. Vous pourrez ensuite choisir votre pseudonyme Twitter
(identifiant unique).
4. Après confirmation de votre adresse
électronique, le compte sera créé.
5. Abonnez-vous alors à plusieurs comptes qui vous
intéressent, les informations apparaitront alors sur votre page
d'accueil.
b. Utilisation
Le principe est de s'abonner à des comptes d'autres
utilisateurs que vous connaissez ou qui traitent de sujets qui vous
intéressent. On voit ainsi sur sa page tous les messages « tweets
» des autres en temps réel. Des gens peuvent s'abonner
également à votre compte et voir apparaître sur leur page
les messages que vous publiez.
Il est à noter que Twitter permet de publier des
informations en temps réel et que l'on peut chercher tous les messages
relatifs à un sujet donné, dans le monde entier. C'est ainsi que
Twitter a eu un impact important lors de la campagne présidentielle du
président OBAMA, par exemple. Ou lors des émeutes en Afghanistan
en 2009. Si j'effectue une recherche sur les mots « justice » et
« Belgique », j'aurai accès à tous les tweets des
personnes ayant publié sur ce sujet-là, en temps réel.
Des journalistes sont sur Twitter et la plupart des hommes
politiques et autorités publiques, les acteurs, sportifs, etc. Il est
devenu une des principales sources d'information en temps réel. Tous les
événements sont visibles et commentés à la seconde
; ce qui confère à ce réseau social autant de puissances
que de risques. C'est une plateforme de Microblogging, c'est dire que vos posts
sont limités en caractère. Les symboles sont passés de 140
à 160 pour constituer un tweets.
3. WHATSAPP
Whatsapp, est un réseau social acheté par Mark
Zuckerberg, Patron de Facebook, qui s'est plus performé dans la
discussion instantanée et petit à petit il y a joint certaines
autres fonctionnalités telles que le statut, le stockage des
données par synchronisation sur Google, etc.
Son essor en Afrique débute en 2014, où son
audience dans le milieu des jeunes tend à renverser la vapeur de celle
de Facebook. Sa particularité par rapport à Facebook et quelques
autres réseaux sociaux réside au fait qu'hormis le partage des
textes, photos et vidéos, Whatsapp offre la possibilité des
audios. Il était évidemment en carence de fonctionnalités,
aujourd'hui il s'est amélioré. D'où, nous pouvons
effectuer des appels vidéo, nous pouvons activer les paramètres
de confidentialité des statuts, des photos de profils, etc.
Comparativement à Facebook, sa rapidité d'interaction est parmi
les éléments de sa popularité.
4. LINKEDIN
Réseau professionnel par excellence au même titre
que Viadeo, LinkedIn recense 6 millions de comptes actifs en France et bien
couvert et implanté partout au monde. En plus de travailler votre marque
employeur, de par, notamment, la visibilité qu'apportent ses
collaborateurs, LinkedIn permet de diffuser du contenu de qualité
relatif à des sujets directement ou indirectement liés à
votre activité, auprès de professionnels et de prospects de vos
secteurs d'activités.
5. GOOGLE+
Dès son lancement en 2011, ce réseau se voulait
comme une alternative à Facebook. Malgré les efforts de Google
pour l'imposer, Google+ n'a pas vraiment rencontré son public. Bien
qu'il revendique 300 millions de comptes dans le monde et environ 10 millions
en France (données du site, 2011), l'activité des utilisateurs
demeurent relativement faible, sauf dans quelques secteurs comme le marketing
digital ou les nouvelles technologies où la conversation est
régulièrement nourrie par des communautés des fans. Ce
réseau se distingue essentiellement par quelques services originaux
comme le service de chat vidéo Hangout.
6. PINTEREST ET INSTAGRAM
Réseaux sociaux concurrentes permettant de diffuser
l'information sous forme des visuels qui connaissent une forte progression en
termes d'usage par les internautes. Les jeunes filles y sont accros. Il s'agit
donc de deux réseaux sociaux très utiles pour une association
ayant une activité visuelle et pour le E-commerce (ventes en ligne).
Tout comme Twitter, les célébrités de la mode et du sport
(ainsi que la téléréalité) sont très
présents sur Instagram, entre autre, dans le but de faire suivre les
activités à leurs publics. Les plateformes vous permettent de
créer vos contenus sous forme d'images, de vidéos mais aussi
d'aller en direct pour transmettre directement l'image d'un
événement. Instagram, un réseau social très
utilisé par les jeunes.
7. YOUTUBE
Depuis sa création en 2005 et son rachat dans la
foulée par Google, la plateforme n'en finit pas d'imposer sa domination
sur les contenus vidéos. Aujourd'hui YouTube compte 1 milliard
d'utilisateur dans le monde et 22 millions en France. Une
prééminence qui en fait un réseau incontournable dans la
vie quotidienne des internautes. Deux chiffres suffisent à prouver son
poids dans
l'écosystème digital. Le nombre d'heures de
visionnage mensuelles sur YouTube augmente de 50% chaque année tandis
que 300 heures de vidéo sont mises en ligne chaque minute sur le
réseau. Une plateforme utile pour faire partager et promouvoir vos
vidéos.
8. SNAPCHAT
Snapchat tire son intérêt dans la diffusion
d'images et des vidéos prises sur le vif et dans son partage à
durée limitée. Utilisé principalement par un public jeune,
il permet d'exprimer via une photo ou une vidéo et une phrase de
commentaire un événement, son activité, une marque, ou
encore de tenir une conversation par ce même biais. Snapchat a
également étendu son offre en proposant Discover, une
fonctionnalité permettant à des chaînes médias de
proposer un contenu d'actualité sous forme de reportage.
9. VINE
Vine est une plateforme de diffusion de mini vidéos (de
6 secondes) spécifiquement formatées par vine. Ce réseau
permet, entre autre, une utilisation originale et simplifiée de montage
de vidéo. Très utile donc pour réaliser des « shots
» et faire découvrir votre produit sous forme ludique et facilement
viralisable puisque les vidéos peuvent être
téléchargées sur n'importe quel réseau social. A
noter que Vine est une plateforme détenue aujourd'hui par Twitter.
Nous préférons nous limiter par les
détails de ces neufs réseaux sociaux tout en signalant un reste
abondant que nous n'avons pas pu exploiter. Car de nos jours, ils sont
pléthores.
Notons que le développement toujours croissant et
mouvant des réseaux sociaux offre un grand choix pour
l'implémentation de votre présence digitale. Cependant, il ne
s'agit pas non plus de vous abonner ou vous connecter à tout mais de
bien choisir ! En fonction du code génétique de votre
association, de vos
contenus, de vos publics, mais également de vos moyens
à gérer en suite vos comptes sociaux.
Selon la disponibilité et le nombre de personnes au
sein de votre équipe dédiée, il sera ainsi techniquement
possible, ou pas, de démultiplier votre présence. Sachez enfin,
qu'il vaut mieux faire peu mais bien, plutôt qu'être présent
sur beaucoup de réseaux sociaux et de mal animer votre communauté
virtuelle autour de toi. Car, un compte quel qu'il soit mal alimenté est
instantanément visible et nuit à la qualité de votre
réputation sur Internet.
4. AVANTAGES ET INCONVENIENTS a. Avantages
C'est une ouverture au monde. C'est pour cela que beaucoup de
gens prennent les réseaux sociaux pour des sites de rencontre. Et
certaines personnes ont même fait la connaissance de « l'amour de
leur vie » derrière un écran. Ils ont mis à notre
disposition un avantage impressionnant : la rapidité. Si nous avons le
vouloir d'envoyer, par exemple, une carte portale pour saliver nos proches sur
notre lieu de vacances ou prendre une photo sur notre téléphone
portable et l'envoyer dans la minute, le choix est vite fait.
Par ailleurs, certains internautes deviennent accros aux
réseaux sociaux, y demeurant chaque fois, cette adduction renforce leur
formation et ils deviennent experts-praticiens.
De ce point de vue, les réseaux sociaux ont pris un
essor fulgurant aux cours de dernières années. De nos jours,
rares sont les jeunes et mêmes les adultes qui n'ont pas un blog, une
page Facebook, un compte sur l'un ou l'autre des réseaux sociaux
(Facebook, Whatsapp, Viber, Twitter, Snapchat, Wechat, Immo, Instagram,
YouTube, Picasa, Myspace, LinkedIn, Flickr, Skyblog, Skype, Viadeo, etc.).
Ceux-ci contiennent des avantages indéniables qui expliquent leur
popularité phénoménale tels que : retrouver des amis,
maintenir des contacts professionnels, développer une communauté
autour de soi.
De plus ces outils facilitent la publication et la diffusion
de textes, d'images, de vidéo comme jamais auparavant; ce qui
constituent une avancée importante sur le plan de la liberté
d'expression.
Par contre, la prise de parole en public comporte aussi ses
exigences et ses pièges. En effet, entourés d'« amis »,
nous sommes portés à nous sentir en confiance. Seuls devant
l'écran, il arrive que nous oubliions que nous nous découvrons
sur la place publique. Dans les réseaux sociaux, la frontière
entre la vie privée et la vie publique devient donc plus ténue.
Il n'y a donc qu'un pas qu'il faudrait mieux ne pas franchir...
b. Inconvénients
Nous vivons à une époque où les individus
n'ont jamais aussi été connectés les uns aux autres, en
utilisant massivement des outils de communication à distance sur
Internet. Cette utilisation devient même excessive au point de soulever
des questions de santé publique.
De nos jours, certains médecins organisent des sevrages
à l'adduction psychologique entraînés par les nouvelles
technologies, comme ils le font pour d'autres adductions plus connues comme la
drogue, l'alcool ou le tabac. Cela montre à quel point il est difficile
de se passer, pendant quelques jours, des réseaux sociaux sans sombrer
dans l'ennui conduisant à la dépression...
En l'espace de quelques années l'Internet est devenu en
quelque sorte le nouvel « opium du peuple », pire encore les
réseaux sociaux, capable d'exorciser toutes les angoisses de la vie,
surtout lorsqu'on arrive à transposer les sensations procurées
par le sport, l'argent, les jeux, l'amour, dans cet univers virtuel.
Dans certaines situations, les comportements sont alors
modifiés, au point de friser le ridicule. Au lieu de se parler en
cohabitant dans la même pièce, des amis ou des conjoints
s'envoient des messages sur Internet. L'intention d'échange physique
lorsque l'on est proche a disparu, que vous soyez de la maison ou
visiteurs, le temps d'échange a catégoriquement
diminué car tout le monde est bien emporté en ligne, comme qui
dirait que tout le monde est « distrait ». Aux Etats-Unis, au lieu
d'organiser des réunions dans la même entreprise, les membres
d'une équipe se concertent. Dans les transports en commun aujourd'hui,
c'est la règle ! La plupart des passagers se réfugient dans leur
monde virtuel coupant court à tout dialogue avec les voisins.
Finalement, l'utilisation des réseaux sociaux sur
Internet devient une norme sociale qui n'est remise en cause par personne,
malgré les incidences sur la vie en société. En effet,
plus on est connecté aux réseaux sociaux et moins on est
disponible pour dialoguer et faire des rencontres dans le monde réel.
Cette déshumanisation croissante de la société permet-elle
de préserver les équilibres de vie en collectivité ? Ce
n'est pas certain.
En effet, ce n'est pas parce qu'il est possible de relier
chacun au reste du monde que nécessairement la société
devient plus ouverte, plus libre et soudainement plus solidaire ! Pas du tout !
Il sied de ne pas confondre la capacité à réduire les
distances physiques grâce aux nouveaux outils de communication, avec la
capacité de réduire les inégalités sociales, qui
s'accentuent au contraire dans le monde virtuel, chacun s'enfermant dans une
bulle confortable dans laquelle l'autre n'a pas toujours sa place. Pourtant
plusieurs autres inconvénients y sont : le cyber-harcèlement, le
piratage des comptes, la perte des données, les risques dus au manque de
sécurisation et de règlementation,...
De notre point de vue, les réseaux sociaux sont des
domaines sur lesquels nous pouvons utilement nous attarder, mais, comme
à un certain moment, nous nous disions toujours « c'est bien mais
il y faut une dose ! », il sied donc de savoir lorsqu'il est bon de
s'arrêter et faire la part de chose car tout excès a toujours eu
une part de conséquence négative. Mais c'est à vous de
juger !
Quant aux réponses provisoires à ce
questionnement sur notre recherche, nous avons affirmé qu'il s'agit
d'une réalité, le fait que les réseaux sociaux soient
CHAPITRE III : L'APPORT DES RESEAUX SOCIAUX DANS
LA MATERIALISATION DU VILLAGE GLOBAL
Tel qu'énoncé précédemment, les
réseaux sociaux, aujourd'hui, ont une grande emprise dans divers
domaines de la vie de l'homme, à travers sa particularité d'unir
les peuples de partout au monde, autour d'un intérêt collectif
déterminé. Cet intérêt peut être
professionnel, éducatif, associatif, familial, étatique,
régional, mondial, etc.
Ce chapitre étant, par conséquent,
consacré à l'interprétation des données empiriques
sur l'apport des réseaux sociaux dans la matérialisation du
village global, nous avons mené une mini-enquête sur un
échantillon de 100 étudiants logés de l'Université
de Kinshasa afin de prélever des données qui soit confirmeront,
soit infirmeront nos hypothèses émises à notre
questionnement.
Il est subdivisé en trois sections : approche
méthodologique, présentation des résultats et
interprétation des résultats.
SECTION 1 : APPROCHE METHODOLOGIQUE
« Les réseaux sociaux comme matérialisation
du village global de Mc Luhan : Etude descriptive », sujet de notre
étude, qui a suscité en nous le questionnement suivant :
- Les réseaux sociaux comme facteur de la
matérialisation du village global. Est-ce une réalité ou
un mythe ?
- Comme tous les canaux de NTIC, les réseaux sociaux,
dits virtuels impactent-ils nos sociétés ?
- Quel apport les réseaux sociaux contribuent-ils dans
la matérialisation du village global ?
facteurs de la matérialisation du village global car,
ils rassemblent les individus de tous les coins du monde par une interconnexion
virtuelle pour des activités communes ; la majorité des
populations urbaines et quelques autres des milieux ruraux sont en
réseaux numériques parce qu'elle est connectée aux
réseaux sociaux. Cette migration à grand nombre témoigne
à suffisance que nos sociétés sont impactées par
ces réseaux sociaux, tout simplement parce que, ne pas utiliser les
réseaux sociaux aujourd'hui, est devenu sujet de stigmatisation ;
d'être arriéré, non éveillé et moins
informé. « Les réseaux sociaux sont vecteurs d'une
civilisation vouée à la production et à la consommation de
masse. Car, ils servent de support de transmission des connaissances d'un
individu à un autre ou d'une institution à une autre. Ils sont
les instruments essentiels de la communication entre l'agent communicant et la
société ».
Pour ce qui est de la méthodologie adoptée, nous
avons recouru à la méthode ethnographique; qui donne
avant tout un travail de terrain auprès de groupes restreints, des
communautés ou d'institutions pour décrire et interpréter
le contexte de leurs conduites, actions, caractères anthropologiques,
sociaux, etc. Une méthode qui nous a permis de décrire et de
comprendre les enjeux autour des sociétés soumises à
l'influence des réseaux sociaux qui font de ces sociétés
un village unique et global. Nous avons accompagné cette méthode
des techniques suivantes : l'observation, l'entretien, la fouille
documentaire et le questionnaire d'enquête.
Par rapport à la théorisation, nous nous sommes
servis de la théorie du déterminisme technologique. Une
théorie qui postule que les Nouvelles technologies asservissent les
hommes ; les comportements changent au détriment de celles-ci. Leur
influence est générale et généralisante dès
qu'on s'y connecte. Nous y voilà aujourd'hui ; tout le monde
emballé, nous ne nous y échappons pas. Matin, midi, soir nous
sommes connectés et bien concentrés à la
télévision, à l'ordinateur, au téléphone,
à la radio, etc. L'avènement de l'Internet est, alors,
venu accentué cet asservissement. Une situation
prédite déjà par Mc Luhan avant même
l'avènement de l'Internet, lui est né en 1911 et mort en 1980,
alors que l'ampleur de l'Internet débute à partir de 1990. Au
regard de l'ampleur des réseaux sociaux sur la société,
aujourd'hui, Mc Luhan n'est qu'un prophète averti.
SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS
A l'issu de notre mini-enquête ouverte auprès des
étudiants logés de l'Université de Kinshasa,
édition 2018-2019 sur l'apport des réseaux sociaux dans la
matérialisation du village global, Nous avons proposé une
série des questions aux enquêtés et nous y avons
déjà des réponses. Nous avons obtenu des résultats
que nous avons regroupés, ici, sous forme des tableaux.
C'est pourquoi, pour besoin de clarté et de
précision dans la compilation, nous avons donc
préféré reprendre ces réponses dans des tableaux
afin de ressortir les tendances générales. Dans les lignes qui
suivent, donc, nous allons consécutivement reprendre les questions de
notre enquête et les réponses de nos enquêtés. Mais
avant d'arriver au dépouillement du questionnaire, voici les
caractéristiques de la population enquêtée.
1. Description de l'échantillon
Tableau 1 : Classification des enquêtés selon leur
SEXE
SEXE
|
EFFECTIFS
|
POURCENTAGE
|
Masculin
|
50
|
50
|
Féminin
|
50
|
50
|
TOTAL
|
100
|
100%
|
Légende explicative: Sur un échantillon choisi
de 100 étudiants logés à l'UNIKIN, nous avons pu
questionner 50 étudiantes (en raison de 20 au Home 80, 20 au Home 150 et
10 au Home Vatican) et 50 étudiants (en raison de 15 au Home XXX, 15 au
Home XX, 10 au Home X et 10 au Home Plateau des Etudiants).
Tableau 2 : Classification des enquêtés selon leur
AGE
FOURCHETTE
|
EFFECTIFS
|
POURCENTAGE
|
Etudiants
|
Etudiantes
|
18 à 24 ans
|
27
|
31
|
54
|
62
|
25 à 29 ans
|
18
|
17
|
36
|
34
|
30 et plus
|
5
|
2
|
10
|
4
|
TOTAL
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Légende : Avec notre échantillon de 100
étudiants enquêtés,
1. Sur 50 étudiants : 27 ont entre
18 et 24 ans, 18 entre 25 et 29 ans et 5
entre 30 et plus.
2. Sur 50 étudiantes enquêtées :
31 ont entre 18 et 24 ans, 17 entre 25 et 29
ans et 2 entre 30 et plus.
Tableau 3 : Classification des enquêtés selon leur
FACULTE
FILIERE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Etudiants
|
Etudiantes
|
Sciences sociales
|
16
|
29
|
32
|
58
|
Sciences naturelles
|
29
|
12
|
58
|
24
|
Sciences techniques
|
5
|
9
|
10
|
18
|
TOTAL
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Légende : 1. Sur nos 50 enquêtés :
16 sont des Sciences Sociales (Facultés de Lettres,
Droit, SSAP, Economie et Psychologie), 29 sont des Sciences
Naturelles (Facultés de Sciences, Médecine, Pharmacie,
Médecine vétérinaire et Agronomie), et 5
sont des Sciences Techniques (Facultés de Polytechnique,
Pétrole, Gaz et Energies Nouvelles).
1. Sur nos 50 enquêtées : 29 sont des Sciences
Sociales, 12 sont des Sciences Naturelles et 9 des Sciences Techniques.
Tableau 4 : Classification des enquêtés selon leur
PROMOTION
CYCLE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Etudiant
|
Etudiante
|
1er Cycle
|
29
|
37
|
58
|
74
|
2eme Cycle
|
21
|
13
|
42
|
26
|
TOTAL
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Légende : Sur notre échantillon de 50
étudiants, 29 sont en 1er Cycle et
21 en 2ème Cycle. Et sur 50 étudiantes,
37 sont en 1er Cycle et 13 en
2ème Cycle.
2. Déroulement de l'enquête
Après l'administration du questionnaire, nous avons
procédé au dépouillement des réponses nous fournies
par les enquêtés. Pour y arriver, nous sommes partis de
l'idée de Claude JAVEAU30 qui indique que « Quel que
soit le mode de dépouillement, il importe d'avoir un plan de
dépouillement que l'on compte respecter. Ce dépouillement est
réalisé selon l'analyse du contenu en passant feuille par feuille
entre les raisons avancées ou les réponses fournies par
l'enquêté.
Voici les données en tableaux
Tableau 5 : Utilisez-vous les réseaux sociaux ?
VARIABLE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Etudiants
|
Etudiantes
|
OUI
|
48
|
49
|
96
|
98
|
NON
|
2
|
1
|
4
|
2
|
TOTAL
|
50
|
50
|
100
|
100
|
30 JAVEAU C., Méthodologie de recherche en Science
socio-humaines, Paris, Editions La Découverte, 1992, p.56
Légende : 48
étudiants logés sur 50 et 49
étudiantes sur 50 utilisent les réseaux sociaux.
Tableau 6 : Quels réseaux sociaux utilisez-vous ?
TYPES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Etudiants
|
Etudiantes
|
Facebook
|
19
|
20
|
38
|
40
|
Whatsapp
|
17
|
19
|
34
|
38
|
Twitter
|
6
|
1
|
12
|
2
|
Instagram
|
2
|
2
|
4
|
4
|
Immo
|
1
|
3
|
2
|
6
|
YouTube
|
2
|
2
|
4
|
4
|
Snapchat
|
1
|
2
|
2
|
4
|
LinkedIn
|
2
|
1
|
4
|
2
|
Viadeo
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Vine
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Google+
|
0
|
0
|
0
|
0
|
TOTAL
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Légende :
1. Sur 50 étudiants : 19 utilisent Facebook, 17
Whatsapp, 6 Twitter, 2 Instagram,
1 Immo, 2 YouTube, 1 Snapchat, 2 LinkedIn, 0 pour Viadeo,
Vine et Google+
2. Sur 50 étudiantes : 20 Facebook, 19 Whatsapp, 1
Twitter, 2 Instagram, 3 Immo,
2 YouTube, 2 Snapchat, 1 LinkedIn et pour Viadeo, Vine et
Google+
Légende :
Tableau 7 : Quel est votre réseau social
préféré et le plus utilisé ?
TYPE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Etudiants
|
Etudiantes
|
Facebook
|
24
|
22
|
48
|
44
|
Whatsapp
|
26
|
28
|
52
|
56
|
Twitter
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Instagram
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Immo
|
0
|
0
|
0
|
0
|
YouTube
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Snapchat
|
0
|
0
|
0
|
0
|
LinkedIn
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Viadeo
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Vine
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Google+
|
0
|
0
|
0
|
0
|
TOTAL
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Légende :
1. 26 sur 50 étudiants préfèrent
Whatsapp et 24 sur 50 Facebook. Zéro préférence pour
d'autres réseaux sociaux.
2. 28 sur 50 étudiantes préfèrent
Whatsapp et 22 sur 50 préfèrent Facebook. Zéro
préférence pour d'autres réseaux sociaux.
Tableau 8 : Sauriez-vous vivre sans réseaux sociaux ?
(Justifiez)
VARIABLE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Etudiants
|
Etudiantes
|
OUI
|
27
|
26
|
54
|
52
|
NON
|
23
|
24
|
46
|
48
|
TOTAL
|
50
|
50
|
100
|
100
|
1. Les justifications cf. Section 3 : Interprétation
des résultats.
2. 23 sur 50 étudiants ont infirmé qu'ils ne
sauront pas vivre sans réseaux sociaux et 27 ont confirmé. Tandis
que pour les étudiantes : 24 ont infirmé et 26 ont
affirmé.
Tableau 9 : Les réseaux sociaux impactent-ils nos
sociétés ? (Justifiez)
VARIABLE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Etudiants
|
Etudiantes
|
OUI
|
50
|
50
|
100
|
100
|
NON
|
0
|
0
|
0
|
0
|
TOTAL
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Légende : 100 sur 100 étudiants et
étudiantes ont confirmé que les réseaux sociaux impactent
nos sociétés. Les différentes justifications cf.
infra.
Tableau 10 : Les réseaux sociaux contribuent-ils à
la matérialisation du village global ? (Justifiez)
VARIABLE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Etudiants
|
Etudiantes
|
OUI
|
50
|
50
|
100
|
100
|
NON
|
0
|
0
|
0
|
0
|
TOTAL
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Légende : Tous les enquêtés ont
confirmé que les réseaux sociaux contribuent à la
matérialisation du village global.
Tableau 11 : Quels peuvent être selon vous les avantages et
les désavantages des réseaux sociaux ? (Cf. Section 3,
consacrée à l'interprétation des données).
Tableau 12 : Croyez-vous que le monde est devenu un grand village
global ? (Justifiez)
VARIABLE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Etudiants
|
Etudiantes
|
OUI
|
50
|
50
|
100
|
100
|
NON
|
0
|
0
|
0
|
0
|
TOTAL
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Légende : 100% d'enquêtés ont
confirmé que le monde est devenu un grand village global. Seules les
Justifications qui se sont diversifiées.
Tableau 13 : Quelles activités faites-vous sur votre
réseau social préféré ? (Cf. infra).
Tableau 14 : Combien d'heures prenez-vous par jour sur votre
réseau social préféré ?
FOURCHETTE
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Etudiants
|
Etudiantes
|
1minute à 1heure
|
17
|
21
|
34
|
42
|
1heure à 2 heures
|
23
|
25
|
46
|
50
|
2 à plusieurs heures
|
10
|
4
|
20
|
8
|
TOTAL
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Légende :
1. Sur 50 Etudiants : 17 prennent 1minute à 1 heure,
23 prennent 1 heure à 2 heures et 10 prennent de 2 à plusieurs
heures.
2. Sur 50 Etudiantes : 21 prennent 1minute à 1 heure,
25 prennent 1 heure à 2 heures et 4 prennent de 2 à plusieurs
heures.
SECTION 3 : INTERPRETATION DES DONNEES
Les tableaux n'ayant pas été à la hauteur
de tout contenir et de par les données de notre enquête,
recueillies sur terrain, nous avons ressorti les éléments
d'interprétation suivants après nos hypothèses de
départ s'aient été confirmé.
- La majorité de nos enquêtés
étaient dans une tranche d'âge de 18 à 24 ans, que ce soit
les étudiants ou les étudiantes,
- Plusieurs étudiants ont été des
Sciences Naturelles et des étudiantes des Sciences Sociales,
- La plupart de nos enquêtés ont
été du 1er Cycle, c'est-à-dire soit de G1, soit
de G2, soit de G3,
- Partant de notre échantillon, 98% d'étudiantes
utilisent les réseaux sociaux et 96% est le taux d'usage des
réseaux sociaux par les étudiants. Soit 48/50 étudiants et
49/50 étudiantes.
- De tous les 9 réseaux sociaux proposés, 38%
d'étudiants utilisent Facebook et 34 Whatsapp. Puis, viennent Twitter
avec 12%, Instagram avec 4%, Immo 2%, YouTube 4%, LinkedIn 4%, Snapchat 2%. Les
étudiantes battent record d'usage des réseaux sociaux : Sur les 9
réseaux sociaux proposés ; 40% d'étudiantes utilisent
Facebook et 38 Whatsapp, suivis de Immo 6%, Instagram 4%, YouTube 4%, Snapchat
4%, Twitter 2%, LinkedIn 2%.
- 56% d'étudiantes préfèrent Whatsapp et
44% Facebook. Alors que pour 52% d'étudiants c'est Whatsapp et 48%
Facebook.
- 48% d'étudiantes ne sauront pas vivre sans
réseaux sociaux et 52% d'étudiantes ont acceptés
être à mesure de vivre sans réseaux sociaux. 46%
d'étudiants à leur tour ne sauront pas vivre sans réseaux
sociaux et 54 sauront vivre sans réseaux sociaux.
- L'impact des réseaux sociaux dans la
matérialisation du village global est incontournable. 100% de nos
enquêtés l'ont affirmés.
- 50% d'étudiantes prennent 1heure à 2heures sur
les réseaux sociaux et 42% vont de 1min à 1heure, 8% seulement
prennent 2 à plusieurs heures. 46% d'étudiants prennent 1heure
à 2 heures et 34% 1minute à 1heure et 20% de 2 à plusieurs
heures. Il vient de se constater que les hommes prennent plus de temps sur les
réseaux sociaux que les femmes.
- Pour ce qui est des avantages des réseaux sociaux
(Tableau 11), de manière ramassée, les enquêtés ont,
à maintes reprises, évoqué : le partage d'informations, la
communication facile et à distance, disponibilité
d'actualités, découverte des anciennes connaissances et
retrouvailles des nouvelles, facilitation de la recherche scientifique,
opportunité d'emplois, etc.
- Les désavantages des réseaux sociaux, les
enquêtés ont répété : la dépravation
des moeurs, la paresse, le gaspillage du temps, renforcement de la solitude
physique, promotion des Fake-news, destruction de la morale des adolescents,
etc.
- Pour ce qui est des activités faites sur les
réseaux sociaux, (Tableau 13), les éléments suivants ont
été répétés par plusieurs : Transactions
financières, recherches scientifiques, évangélisations,
publicité, commenter, aimer partager, etc.
CONCLUSION GENERALE
A l'issu de ce travail, une ré-mémorisation des
résultats obtenus s'avère importante. D'où, la
nécessité d'une récapitulation, puis la signification de
l'importance et les conséquences de ces résultats obtenus.
Après nos recherches sur terrain, les données
nous ont produit des résultats selon lesquels la technologie et plus
spécifiquement les réseaux sociaux ont marqué une emprise
qui paraît incontournable sur nos sociétés dans ce sens
qu'avant même de remettre nos questionnaires d'enquête, plusieurs
étaient retrouvés devant un ordinateur, un
téléphone, un poste téléviseur, une station de jeux
vidéo, etc. ; 48% d'étudiants confirment qu'ils ne sauront vivre
sans réseaux sociaux car ces derniers semblent regorgés plusieurs
de leurs activités journalières, mensuelles ou annuelles, des
pourcentages approximatifs et pour les étudiants et pour les
étudiantes. Pour ces dernières, 46% ne sauront vivre sans
réseaux sociaux ; l'impact des réseaux sociaux dans la
matérialisation du village global demeure incontournable car 100%
d'étudiants sur qui nous avons enquêté, l'ont
confirmés ; 20% de nos enquêtés- étudiants passent 2
à plusieurs heures sur les réseaux sociaux par jour et 8% pour
les étudiantes. Facebook et Whatsapp sont les deux grands réseaux
sociaux les plus utilisés par nos enquêtés ; 56%
d'étudiantes préfèrent Whatsapp et 44% Facebook. Pour les
étudiants, c'est 52% d'eux qui préfèrent Whatsapp et 48%
Facebook.
Voilà les données qui marquent l'importance des
réseaux sociaux dans nos sociétés à travers un
engouement de la population de la planète vers leur usage. Des
données qui produisent des conséquences d'une interconnexion
mondiale, d'un village planétaire autour de plusieurs avantages que les
populations du monde n'avaient jamais palpé, tels que le partage rapide
d'informations, la communication facile, à moindre coût, à
distance, en plus à une vitesse plus rapide
que d'habitude, accès aux actualités de partout,
accès rapide et facile aux données des recherches scientifiques,
accès à des opportunités d'emplois, etc.
Des innovations spatio-temporelles de la technologie dues
à la contraintes de la mondialisation, qui ouvrent la perception des
chercheurs sur le sort du pouvoir des politiques étatiques sur les
frontières physiques naturelles qui, petit à petit, migrent vers
des frontières virtuelles qui d'office échapperont au
contrôle des Etats au format présent.
TABLE DE BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. ARPIN D. et DION P., Comment devenir une star des
médias sociaux-Maîtriser Facebook et Twitter comme des pros,
Québec, les Editions Quebecor, 2010.
2. CICCOLINI F., Les effets Mc Luhan ?,
Aix-en-Provence, Vents du sud, 2011.
3. JAVEAU C., Méthodologie de recherche en Science
socio-humaines, Paris, Editions La Découverte, 1992.
4. LARAMEE A. et VALEE B., La recherche en communication,
élément méthodologique, Québec,
Télé-Université, 2002
5. Mc LUHAN M. et FIORE Q., Guerre et paix dans le
village planétaire, Paris, Robert Laffont-collections «
Libertés », 1970.
6. MUSSO P., Réseaux et
Sociétés, Paris, PUF, 2003
7. RHEINGOLD H., Les communautés virtuelles,
France SA, Addison Wesley, 1995
II. ARTICLES
8. GRANOVETTER M., «The Strength of Weak Ties »
in The American Journal of Sociology, 1973, Vol.78, N°6.
9. MORISSET-FENERY M. et alii, « Portées et
Limites du déterminisme technologique » dans Management du
changement et TIC, 2003-2004, vol. VII, N°128.
10. SWYNGEDOUW E., « La transformations des
échelles spatiales de régulation : Vers une nouvelle articulation
» dans Géographie-Economie-Société, 2000, vol.
II, N°2.
III. COURS
11. BACHELET R., Réseaux sociaux, Notes de
cours, Centrale Lille, 20152016.
12. MBADU-kia-MANGUEDI C., Initiation à la
recherche scientifique : Guide Méthodologique pour Travaux en
communication, Notes de cours, Université de Kinshasa,
Faculté des Lettres et Sciences humaines, 20142015, p.64
13. MERCKLE P., Les origines de l'analyse des
réseaux sociaux, Notes de cours, CNED/ ens-Ish 2003-2004.
IV. MEMOIRE
14. ALEMBE YUAKALI V., Apport des réseaux sociaux
dans la vulgarisation du savoir en milieu scolaire, Mémoire,
Université de Kinshasa, Faculté des Lettres et Sciences Humaines,
2013-2014.
V. THESE
15. ZAMMAR N., Réseaux sociaux numériques :
Essai de catégorisation et cartographie des controverses,
thèse, Québec, EA 3207, Université Rennes 2, 2012.
TABLE DE MATIERES
INTRODUCTION 1
1. Problématique 5
2. Hypothèses 6
3. Cadre théorique 7
4. Méthodes et Techniques 8
5. Subdivision du travail 8
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 9
SECTION I : CADRE CONCEPTUEL 9
§ 1. LE VILLAGE GLOBAL 9
§ 2. Mc LUHAN 12
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE 15
CHAPITRE II : LES RESEAUX SOCIAUX 19
1. DEFINITION 19
2. APERCU HISTORIQUE ET AUTRES DEFINITIONS 21
3. TYPES 25
4. AVANTAGES ET INCONVENIENTS 32
CHAPITRE III :
L'APPORT DES RESEAUX SOCIAUX DANS LA MATERIALISATION DU
VILLAGE GLOBAL 35
SECTION 1 : APPROCHE METHODOLOGIQUE 35
SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS 37
SECTION 3 : INTERPRETATION DES DONNEES 44
CONCLUSION GENERALE 46
TABLE DE BIBLIOGRAPHIE 48
TABLE DE MATIERES 50