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Les réseaux sociaux comme matérialisation du "village global" de Mc Luhan: etude descriptive


par Chance TCHITO NTALE
Université de Kinshasa - Graduat 2018
  

Disponible en mode multipage

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      Année académique : 2018-2019

      UNIVERSITE DE KINSHASA

      FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES

      DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L'INFORMATION ET DE LA
      COMMUNICATION

      B.P 243 KINSHASA XI

      LES RESEAUX SOCIAUX COMME MATERIALISATION DU

      « VILLAGE GLOBAL » DE Mc LUHAN : Etude descriptive

      Par TCHITO NTALE Chance

      Travail de Fin de Cycle présenté en vue de l'obtention du titre de gradué en Sciences de l'Information et de la Communication

      Directeur: Professeur KAMATE MBUYIRO

      EPIGRAPHE

      « La technologie électrique nouvelle, qui, étend sur toute la surface du globe un filet de prolongement de nos sens et de nos nerfs, aura une portée immense sur l'avenir du langage. La technologie électrique n'a pas besoin de mots, comme l'ordinateur n'a besoin de nombres. L'électricité ouvre la voie à une extension du processus même de la conscience, à une échelle mondiale et sans verbalisation aucune ».

      Marshall Mc LUHAN

      DEDICACE

      - A Mon père Déogratias MUDERHWA NTALE;

      - A Ma mère Fideline KAHAMBU SITWAMINYA

      - A mes frères Trésor USHINDI NTALE, Dieu-merci TCHIKU NTALE et Gloire NTALE

      Qu'ils trouvent en ce travail, le deuxième meilleur cadeau que j'offre à la famille NTALE, comme gage de sa fierté après le diplôme de licence de Dieu-merci TCHIKU NTALE nous offert en 2018.

      Chance TCHITO NTALE

      REMERCIEMENTS

      Une marque particulière de gratitude à notre Dieu, pourvoyeur de la sagesse et de l'intelligence qui a permis la production de ce présent travail.

      Nos remerciements au Professeur KAMATE MBUYIRO, qui a accepté diriger ce travail pour qui les orientations, nous ont été enrichissantes.

      Notre expression de profonde gratitude s'adresse à nos parents Déogratias MUDERHWA NTALE et Fideline KAHAMBU SITWAMINYA qui se sont tout privés pour notre scolarisation. A mes frères Trésor USHINDI NTALE, Dieu-merci TCHIKU NTALE et Gloire NTALE pour leur accompagnement.

      Merci du fond du coeur à la famille KAHASA-BALUME, particulièrement à notre frère Charmant WAKAHASA pour son soutien si considérable. Nos remerciements s'adressent également à nos amis Jean-Noé RAFIKI, Gloire NZANZU, Salima SALIBOKO qui nous ont toujours accompagné et encouragé.

      Nous n'oublions pas nos familles Kyaghanda-Kinshasa, Cinyabuguma-Kinshasa qui n'ont ménagé aucun effort à nous témoigner de leur proximité. Aux Visionnaires du MJV ASBL : la lutte continue, rendez-vous au sommet. Au travail associons Dieu et tout ira bien. A notre amie KAVIRA MAKASI, que la grâce de Dieu soit votre partage.

      Que tous ceux qui n'ont pas été nommément cités, trouvent ici l'expression de notre gratitude.

      Chance TCHITO NTALE

      INTRODUCTION

      1. Problématique

      Depuis toujours l'homme a eu le besoin de vivre ensemble en communauté. Et l'un des éléments culturels de ce besoin est la communication ; qui, des générations à générations, a joué le rôle de transmission des informations, des connaissances sociétales entre les hommes au sein de leur milieu de vie.

      Pour ce faire, l'homme a eu à se servir de divers moyens de communication, qui se sont diversifiés et multipliés au fil du temps. Hier, il se servait du tam-tam, de la harpe, de flûte, des signes, des tambours, du télégramme, du télex ; « aujourd'hui il a inventé le téléphone, la radio, la télévision, la presse écrite ; bref, les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) qui font que le monde soit devenu un grand village, un village planétaire. Avec la mondialisation, les individus ont développé les stratégies de communication les plus efficaces pour transmettre les informations d'un bout à l'autre de la planète Terre, à un laps de temps. Il se constitue ainsi des réseaux sociaux les plus importants qui impliquent un grand nombre de personnes en contact ».1 De nos jours, ces réseaux sociaux ont pris une ampleur très considérable dans tous les domaines de la vie humaine grâce à l'avènement de l'Internet. D'où, l'appellation « Réseaux sociaux virtuels »2 qui se résument de nos jours par « réseaux sociaux » tout court.

      Décrire les réseaux sociaux dans leur matérialisation du « Village global » de Mc LUHAN ; c'est expliquer les réseaux sociaux d'à partir de leur stade des Villages multiples au stade du village unique. En effet, les réseaux sociaux ont toujours existés mais ils n'ont pas toujours été numériques. L'apparition et le

      1 ALEMBE YUAKALI V., Apport des réseaux sociaux dans la vulgarisation du savoir en milieu scolaire, Mémoire, Université de Kinshasa, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, 2013-2014

      2 RHEINGOLD H., Les communautés virtuelles, France SA, Addison Wesley, 1995, P.20

      développement des réseaux numériques vont transformer et valoriser progressivement et de manière considérable, le travail et la vie en réseau, c'est-à-dire, l'idée du réseau dans nos sociétés.

      Voilà pourquoi, grâce aux données empiriques issues d'une mini-enquête sur cette réalité, nous chercherons à répondre aux préoccupations suivantes :

      - Les réseaux sociaux comme facteur de la matérialisation du village global. Est-ce une réalité ou un mythe ?

      - Comme tous les canaux de NTIC, les réseaux sociaux, dits virtuels impactent-ils nos sociétés ?

      - Quel apport les réseaux sociaux contribuent dans la matérialisation du village global ?

      2. Hypothèses

      Au niveau numérique, les réseaux sociaux rassemblent les individus de tous les coins du monde par une interconnexion virtuelle pour des activités communes ; comme aux temps anciens lorsqu'il s'agissait des réseaux sociaux non numériques. Ce qui est une nouveauté dans l'interaction sociale, née à nos jours grâce à l'avènement de l'internet.

      Outre, la majorité des populations urbaines et quelques autres des milieux ruraux sont en réseaux numériques parce qu'elle est connectée aux réseaux sociaux virtuels. Cette migration à grand nombre s'explique par le fait que ne pas utiliser les réseaux sociaux aujourd'hui, devient sujet de stigmatisation ; d'être arriéré, non éveillé et moins informé. Voilà pourquoi, les réseaux sociaux, selon nous, viennent étancher la soif de vouloir jauger d'autres cultures à travers le monde. C'est également grâce aux réseaux sociaux que les peuples de différentes régions se témoignent d'une certaine proximité, se réunissent au sein des

      plateformes numériques pour des opportunités d'ensemble, des retrouvailles des anciennes amitiés, de rencontre des nouvelles amitiés, d'échange des cultures.

      Pour cela, nous disons que « les réseaux sociaux sont vecteurs d'une civilisation vouée à la production et à la consommation de masse. Car, ils servent de support de transmission des connaissances d'un individu à un autre ou d'une institution à une autre. Ils sont les instruments essentiels de la communication entre l'agent communicant et la société »3.

      3. Cadre théorique

      Au cours de notre étude, nous nous sommes servis de la Théorie du Déterminisme Technologique de Mc LUHAN que nous avons abordée à la section

      2 de notre premier chapitre.

      Une théorie qui postule que les Nouvelles technologies asservissent les hommes ; au point que leurs comportements changent au détriment de celles-ci. Leur influence est générale et généralisante dès qu'on s'y connecte. Nous y voilà aujourd'hui ; tout le monde emballé, nous n'y échappons pas. Matin, midi, soir nous sommes connectés et bien concentrés à la télévision, à l'ordinateur, au téléphone, à la radio, etc. L'avènement de l'Internet est, alors, venu accentué cet asservissement. Une situation prédite déjà par Mc Luhan avant même l'avènement de l'Internet, lui qui est né en 1911 et mort en 1980, alors que l'ampleur de l'Internet débute à partir de 1990. Au regard de l'emprise des réseaux sociaux sur la société, aujourd'hui, Mc Luhan n'est qu'un prophète averti.

      3 LARAMEE A. et VALEE B., La recherche en communication, élément méthodologique, Québec, Télé-Université, 2002, p.57

      4. Méthodes et Techniques

      Notre démarche a été ethnographique4 ; c'est-à-dire qualitativement empirique. Nous étions sur terrain, collecter des données suffisantes sur l'usage des réseaux sociaux dans notre milieu ; afin de présenter des résultats vérifiés et vérifiables sur la matérialisation du village global par les réseaux sociaux sur un échantillon d'étudiants logés de l'Université de Kinshasa.

      En outre, l'entretien, l'observation, la fouille documentaire et le questionnaire d'enquête ont constitué nos techniques de travail de terrain.

      5. Subdivision du travail

      Hormis l'introduction et la conclusion, trois (3) chapitres constituent notre travail :

      1er Chapitre : Cadre conceptuel et théorique 2ème Chapitre : Les réseaux sociaux

      3ème Chapitre : L'apport des réseaux sociaux dans la matérialisation du village global.

      4 MBADU-kia-MANGUEDI C., Initiation à la recherche scientifique : Guide Méthodologique pour Travaux en communication, Notes de cours, Université de Kinshasa, Faculté des Lettres et Sciences humaines, 2014-2015, p.64

      CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

      SECTION I : CADRE CONCEPTUEL

      Plusieurs concepts émaillent ce présent travail. Cependant, les plus techniques seront les plus récurrents, à savoir : les Réseaux Sociaux (que nous développons au 2ème Chapitre), Le Village global et Mc Luhan.

      § 1. LE VILLAGE GLOBAL

      Ce concept « Village global »5 vient du Célèbre Théoricien de la communication canadien Marshall Mc LUHAN. Lui et son ami Quentin FIORE l'ont rendu célèbre. Il s'agit, grâce aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication, d'un concept qui détermine la possibilité d'être directement connectée avec le reste de la planète, renouant ainsi avec les idées de proximité et de communauté jadis liées aux sociétés villageoises.

      Au-delà de tout, l'expression « village global » signifierait que du plus petit point de l'espace (le lieu) au plus grand (la Terre) il y aurait absence de niveaux intermédiaires ; plus encore, que la notion même d'échelle perdrait sa pertinence, transcendée par un espace local mondialisé ou la contiguïté deviendrait la norme. Si cette deuxième interprétation relève encore de l'utopie, force est de constater les incertitudes et remises en cause qui pèsent sur des niveaux maintenant jugés intermédiaires. Pris dans ce que certains appellent un processus de « glocalisation »6, l'échelon national verrait ainsi sa légitimité contestée à la fois par le « local » et le « global ». Et ce sont bien ces deux termes qu'il convient d'analyser quand on parle de « village global », autant pour ce que chacun

      5 Mc LUHAN M. et FIORE Q., Guerre et paix dans le village planétaire, Paris, Robert Laffont-collections « Libertés », 1970, p.4

      6 SWYNGEDOUW E., « La transformations des échelles spatiales de régulation : Vers une nouvelle articulation » dans Géographie-Economie-Société, 2000, vol. II, N°2, p. 211-244

      7 Définition tirée dans Le Robert-Dictionnaire, Historique de la langue française, Paris, 1998

      représente que pour la signification nouvelle qu'ils prennent, accolés l'un à l'autre.

      a. Le « local » reconfiguré

      Le lieu, « portion déterminée d'espace »7, et le local, adjectif substantivé du précédent. Avant de qualifier (vers 1789) un bâtiment, « lieu servant à un usage déterminé ». Selon le Robert, le local avait donc le sens « hors d'usage ».

      Ces prémices étymologiques laissent à entrevoir, cependant, toute la richesse sémantique et symbolique qui entoure ces deux mots et leurs dérivés. Le lieu correspond à une fraction unique, nommée, localisable, de l'espace terrestre. Séparé des autres lieux par des limites physiques favorisant le lien entre espace de proximité (celui des relations sociales quotidiennes des habitants) et la distance géographique. L'élément essentiel de la mobilité, ici, reste la marche ou même les moyens de transport.

      On peut en ce moment dégager la corrélation quasi parfaite entre l'espace du lieu (qui répond à la question où ? et figure sur les cartes) et l'espace du local (qui répond aux usages du lieu par ceux qui y vivent) : tous deux font sens, pour les habitants, comme un seul et même espace auquel ils attachent un sentiment mutuel d'appartenance.

      La distinction entre l'espace du local et l'espace du lieu prend tout son sens, dès lors qu'un individu voit sa « localité » (entendue comme la substantivation du « local », et non comme synonyme de « commune » éclatée en plusieurs lieux non contigus, aux frontières peu ou mal définies. L'accentuation des processus de mobilité dans nos sociétés renforce cette individuation des rapports même si, de fait, la révolution de la mobilité reste encore, pour la plus grande partie de l'humanité, un rêve inaccessible. Elle a ses héros, mobiles, polyglottes habitant

      Paris, New York, Londres, Kinshasa ou, faisant du lointain leur champ de proximité.

      b. L'émergence du global

      Le « global », un adjectif substantivé tiré du nom « globe », il se distingue aujourd'hui, des mots voisins comme « universel », « mondial », « planétaire » : le sens initial de ce « qui est pris en bloc », « considéré dans son ensemble ».

      Les fusions-acquisitions, l'internationalisation de l'actionnariat sont en train de mettre en compétition l'ensemble des territoires et donc de s'affranchir des frontières (politiques) et des barrières (commerciales). On dirait que le global transformerait la terre en lieu.

      La distance se dissoudrait dans la mobilité ; l'interdépendance est en voie d'être complète. En ce sens, tout fait social, au sein du global, deviendrait total. Cette vie en village global va ignorer l'aspérité, l'hétérogénéité, la frontière ; son principe de fonctionnement repose plus sur l'intégration que sur l'addition d'entités territoriales différentes.

      c. La force des transgressions scalaires

      Concept d'Eric SWYNGEDOUW, la « transgression scalaire »8, renvoie à l'effacement progressif d'échelles de régulation politique et économique au profit d'autres niveaux. Exemple significatif et souvent développé, celui des institutions internationales qui, à l'instar du Fond Monétaire International, ont les moyens d'imposer à tous les Etats9 des politiques standardisées. Un néologisme apparut à la fin des années quatre-vingt, vraisemblablement au Japon, synthétise ces

      8 SWYNGEDOUW E., op.cit., p. 234

      9 A l'exception notable des Etats-Unis. Ce pays est le seul à détenir, de facto, un droit de veto au F.M.I ; il n'est donc pas absurde, dans ce cadre précis, de lier globalisation et américanisation...

      processus : la « glocalisation ». Mot-valise peu chantant à l'oreille, amalgame de « local » et « global », il traduit pourtant bien les mouvements contemporains de glissement scalaire. Significativement, le terme correspond, également, à une stratégie économique qui consiste, pour une entreprise, à proposer un même produit de base sur l'ensemble de la planète, mais sous des aspects différents, adaptés aux exigences des marchés locaux ; rares sont les produits, à l'image de Coca-Cola, présentés à l'identique dans tous les pays.

      On pourrait ainsi, schématiquement, qualifier de « glocal » tout lieu associant, à une forte intégration mondiale en matière économique, politique et culturelle, une capacité à contrôler, de manière unilatérale, la totalité ou une partie des échanges auxquels ses habitants participent, et ce, au détriment d'autres échelles de régulation étatique ou régionale). L'endroit « glocalisé » j'ajoute. Il est reconnu comme point nodal et nécessaire du système-monde par ses habitants et par le reste du monde, devenant la figure autoréférentielle d'une nouvelle sacralité qui ne dit pas son nom.

      § 2. Mc LUHAN 2.1. Biographie

      Marshall Mc LUHAN est un Philosophe, Sociologue, Professeur de littérature anglaise et théoricien de la communication, de la nationalité canadienne ; né en 1911 et meurt en 1980.10

      Penseur du « village global » et inventeur de la formule « le message c'est le médium », analyste des médias, des technologies et des mutations culturelles et anthropologiques qu'ils induisent, depuis l'imprimerie jusqu'à l'électronique, Mc

      10 CICCOLINI F., op.cit., p.5

      Luhan à travers ses pensées, prophétise sur l'ampleur des médias numériques actuels et l'emprise de la globalisation informationnelle et culturelle.

      Né à Edmonton (Alberta), le Canadien Mc Luhan fait des études d'ingénieur puis de littérature moderne à l'Université de Manitoba. Au début des années 1930, il se convertit au catholicisme. Professeur de littérature, il s'intéresse aux problèmes du symbolisme et leur consacre une thèse en 1943. Sa carrière universitaire, brillante et diverse (il enseigne à Wisconsin University, puis à Assumption College, Saint Louis, et finalement à Toronto, où, il a dirigé le Center of Culture and Technology), se caractérise, jusqu'en 1962, année de la parution de La Galaxie Gutenberg, par la prédominance d'un thème de réflexion : Les conséquences et les modes des processus de communication de la pensée et des émotions par les médias. Dans Pour comprendre les médias, ouvrage publié en 1964, Marshall Mc LUHAN montrait l'influence qu'exercent sur l'individu la radio, la télévision et l'ordinateur, qu'il considérait comme le prolongement de ses organes physiques et de son système nerveux. Macluhan est considéré comme l'un des fondateurs des études contemporaines sur les médias.

      2.2. Ses quelques citations et prédictions

      (1) Marshall Mc LUHAN disait : « Pour être un bon prophète, ne jamais prédire que ce qui est déjà arrivé » ; cela n'empêche qu'en 1962, il avait prédit l'Internet 15 ans avant qu'on en parle, et, en substance au moins, les principes qui donneraient lieu à YouTube, Wikipédia, et à toute l'économie des réseaux.

      (2) Il a encore dit : « La technologie électrique nouvelle, qui, étend sur toute la surface du globe un filet de prolongements de nos sens et de nos nerfs, aura une portée immense sur l'avenir du langage. La technologie électrique n'a pas besoin de mots, comme l'ordinateur n'a besoin de nombres.

      L'électricité ouvre la voie à une extension du processus même de la conscience, à une échelle mondiale et sans verbalisation aucune »11 .

      Dans ses deux ouvrages majeurs La Galaxie Gutenberg et Pour comprendre les médias, les analyses de Marshall Mc LUHAN sur les technologies ont pour objet les effets culturels au sens large (cognitifs, sociaux, artistiques,...) de ces dernières et ceci par époque technique, de l'imprimerie à l'électronique. Ces extensions de l'homme, comme il les nomme, sont selon lui en interaction avec nos organes et notre système nerveux de telle sorte que l'humain lui-même se modifie avec la technique, à laquelle ses sens seraient asservis, de même que celle-ci influe sur les organisations sociales.

      Par exemple, l'oralité est propre à maintenir le système tribal, ou encore la vitesse de l'électricité et de la transmission de l'information fait de la planète un village global, etc. ... Ainsi les technologies ou médias (car en Anglais média signifie aussi moyen technique) génèrent des milieux, propres à leur contexte.

      Il nous intéresse ici de revisiter la pensée de Mc Luhan à partir de cette problématique pour interroger les pratiques artistiques actuelles, arts dont il a écrit :

      (3) « A mesure que la prolifération de nos technologies créait toute une série de nouveaux milieux, les hommes se sont rendu compte que les arts sont des contre-milieux ou des antidotes qui nous donnent les moyens de percevoir le milieu lui-même ».

      (4) « Notre planète est un village global où le centre est partout et la périphérie nulle part ».

      Cela ne signifie pas que les frontières disparaissent, mais qu'elles sont en quelque sorte intériorisées et démultipliées, que leur signification n'est plus

      11 ALEMBE YUAKALI V., Op.cit., p.6

      essentiellement spatiale mais spatio-temporelle. Leur multiplicité dessine des espaces qui ne se recouvrent pas et qui peuvent même paraître contradictoires.

      « Ça ne veut pas dire que les centres disparaissent, pas plus que les frontières. On n'a jamais construit autant de murs que depuis la chute du mur de Berlin »12.

      SECTION 2 : CADRE THEORIQUE

      A la lumière de ce travail, nous nous sommes servis de la Théorie du déterminisme technologique.

      1. Définition du déterminisme technologique

      Le « Déterminisme technologique »13 postule que la technologie est le facteur explicatif primordial de tous les changements sociaux dans une approche historique. La technologie aura un impact à tous les niveaux : elle transformera la société dans son ensemble, mais aussi les organisations et les institutions, elle modifiera également toutes les interactions sociales et même les individus. Par exemple, les partisans de cette approche vont affirmer que dans le passé les inventions comme l'écriture, l'imprimerie, le chemin de fer ou la télévision ont créé une rupture telle qu'elles ont totalement changé la société.

      Aujourd'hui ce rôle révolutionnaire est attribué aux TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) et dans l'avenir, de nouvelles inventions modèleront à leur tour la société humaine future et ses institutions. On parle d'ailleurs souvent de changement d'ères : « l'âge de l'imprimerie » (Mc Luhan) ou « la société de l'information ».

      12 CICCOLINI F., Les effets Mc Luhan ?, Aix-en-Provence, Vents du sud, 2011, p.6

      13 MORISSET-FENERY M. et alii, « Portées et Limites du déterminisme technologique » dans Management du changement et TIC, 2003-2004, vol. VII, N°128, p.4-9

      2. Les grands principes du déterminisme technologique

      La technologie est une variable exogène totalement autonome. Les inventions surgissent par elles-mêmes, indépendamment de la société, et sont hors du contrôle humain. On pourrait utiliser une métaphore et dire que la technologie est comme la météo : il fait beau ou il pleut aujourd'hui, c'est un fait sur lequel nous n'avons aucune prise et qui est totalement indépendant de la société. Cette notion d'invention surgissant indépendamment de la société dans laquelle elle émerge.

      Le déterminisme technologique est un modèle mécaniste, supposant une relation causale à une variable (la technologie). La science, au travers des inventeurs et des ingénieurs, va produire une technologie qui va modifier la société et induire des comportements et usages prédéterminés. Corollaire de cette affirmation, les conséquences d'une technologie donnée sont prévisibles.

      L'évolution technologique est linéaire, et correspond à des stades d'avancement technologique ayant chacun induit un modèle sociétal : elle a un caractère irréversible et inéluctable. Ce caractère a pour conséquence la perte du pouvoir de l'individu et de la société en matière d'acceptation ou de rejet des développements technologiques : il y a un impératif technologique. Lorsqu'une technologie nous permet de faire quelque chose (c'est-à-dire si c'est techniquement possible). Dernier grand principe du déterminisme technologique : la technologie n'est pas neutre. Elle influence ses utilisateurs, les conditionne et modifie leur vision du monde.

      L'ordinateur, la télévision ne sont pas seulement des machines transportant de l'information, c'est-à-dire des contenants : ils impliquent des métaphores conceptualisant la réalité d'une façon ou d'une autre.

      3. Les principaux tenants du déterminisme technologique

      « Nous pouvons, de façon non exhaustive, citer : Marshall Mc LUHAN (1911-1980), Jacques ELLUL (1912-1994), Neil POSTMAN (1931-2003) »14. Nous allons tenter de résumer le discours de deux de ces auteurs : Mc Luhan et Ellul.

      ? Marshall Mc Luhan15 identifie quatre stades de développement technologique :

      (1) l'âge tribal, correspond au média oral ;

      (2) l'âge de l'écrit avec l'apparition de l'Alphabet en 2000 avant Jésus-Christ ;

      (3) l'âge de l'imprimerie à partir de Gutenberg en 1450 ;

      (4) et enfin l'âge de l'électronique ayant débuté avec l'invention du télégraphe en 1850.

      Ces ères font toutes référence à des technologies de la communication car pour lui les inventions relatives aux technologies de la communication sont celles qui causent les véritables changements socio-culturels.

      - Le livre est une extension de l'oeil ;

      - La roue est une extension du pied ;

      - Les vêtements sont une extension de la peau ;

      - Les circuits électroniques sont une extension du système nerveux central. Les médias se définissent alors comme tout ce qui amplifie, intensifie une fonction, un organe ou un sens humain. Les mêmes mots prononcés en face-à-face, imprimés sur un papier puis lus, ou présentés à la télévision constitueront trois messages différents.

      14 CICCOLINI F., op.cit. p.2

      15 Ibidem, p.5

      Pour Jacques ELLUL16, l'espèce humaine a connu trois milieux :

      (1) Le milieu naturel, correspond à l'époque de la préhistoire où l'homme et la nature ne faisaient qu'un mais où l'homme était en combat perpétuel avec les éléments naturels.

      (2) La société : des groupes organisés commencent à dominer la nature.

      (3) Graduellement le milieu technologique va remplacer la société aliénant l'homme et modelant les groupes sociaux et les interactions. Cette progression technologique a été, pour l'homme, un risque à prendre car dès qu'elle tient, ne recule plus mais croît.

      16 Ibidem, p.6

      CHAPITRE II : LES RESEAUX SOCIAUX

      1. DEFINITION

      Au sens étymologique, le concept « réseau » vient du latin « retis » qui signifie « rets » ou « filet de mailles ». C'est donc, un ensemble des noeuds (ou nodes) reliés entre-eux par des liens.

      Selon le Professeur Rémi BACHELET, dans son cours de Réseaux sociaux, « un réseau social est un ensemble d'acteurs (individus, groupes ou organisations) reliés par des interactions sociales. Ces interactions peuvent être de différentes natures : familiales, sentimentales (liens forts) ou plus distantes : affinités, relations d'affaires, de travail (liens faibles), ... Il peut se nouer à travers des contacts directs ou médiés technologiquement »17.

      Le réseau social constitue avant tout un concept sociologique. Voilà pourquoi, dès nos jours, il s'invite en ligne pour y avoir trouvé une société, une communauté dite « virtuelle »18, interconnectée grâce à Internet. Ces réseaux sociaux constituent des applications informatiques mises en ligne avec comme objectif de relier des amis, des connaissances ou des associés afin d'interagir entre eux. Avec le temps, le marché des réseaux sociaux s'est, du point de vue structurel, segmenté en réseau personnel ou égocentré et réseau global ou interpersonnel ; du point de vue fonctionnel, ils se sont segmentés en milliers de sortes de réseaux qui battent record d'invention et d'usage selon les régions. Le plus connu d'entre eux étant Facebook, tout naturellement ; son usage est, aujourd'hui, mondial et par tous les âges.

      17 BACHELET R., Réseaux sociaux, Notes de cours, Centrale Lille, 2015-2016.

      18 RHEINGOLD H., Op.cit., p.21

      En passant, notons qu'avec l'essor des outils de la communication à distance et des plates-formes numériques, le « réseau social » désigne la faculté d'interagir à distance, sans intermédiaire traditionnel, entre l'émetteur et le récepteur d'un message. Dans un réseau social, il est important de prendre en compte non seulement le nombre de contacts, mais également l'intensité de la relation entre ces contacts.

      Pour comprendre la profondeur des relations, nous pouvons mobiliser les travaux du Sociologue Américain Mark Granovetter19, selon lequel, il existe deux catégories de relations entre les acteurs : des liens forts qui traduisent une affinité totale et un partage de la confiance à l'intérieur d'un cercle restreint fondé sur une affinité authentique, comme dans une famille, et des liens faibles noués de manière indirecte et épisodique, comme dans le hall d'une gare lors de l'attente d'un train, ou à la sortie d'une séance de cinéma pour échanger des impressions avec d'autres spectateurs.

      Pour le Sociologue Américain Mark Granovetter20, ce ne sont pas toujours les liens forts qui apportent le plus d'information mais les liens faibles, c'est-à-dire, des liens atypiques, noués en dehors de sa sphère sociale. Pour lui, les liens forts génèrent le cloisonnement d'idées, parce que les mêmes informations circulent sans cesse au sein d'un même groupe. Ce sont donc les liens faibles qui nourrissent les « réseaux sociaux » sur internet, dont le but premier est de faire circuler l'information. De ce point de vue, il serait plus judicieux de parler de « médias sociaux » car sur internet il n'est pas possible de cultiver des liens forts d'amitiés.

      19 GRANOVETTER M., « The Strength of Weak Ties » in The American Journal of Sociology, 1973, Vol.78, N°6, p.17

      20 Ibidem, p.15

      Comme l'internet n'a pas de limites tangibles, la croissance d'un réseau numérique peut prendre des proportions considérables, à l'instar de Facebook disposant d'un milliard sept cents millions d'utilisateurs (Données du site officiel, 2016).

      2. APERCU HISTORIQUE ET AUTRES DEFINITIONS

      Nous avons voulu par cet aperçu historique une compréhension du présent qui reste plus que jamais valide dans l'univers instable des technologies numériques.

      Tel qu'énoncé ci-haut, au sens historique et étymologique, le concept « réseau » vient du latin « retis » qui signifie « rets » ou « filet de mailles ». C'est donc, un ensemble des noeuds (ou nodes) reliés entre-eux par des liens. Les figures de sa généalogie montrent que cette référence originelle est persistante jusqu'à nos jours.

      Mais c'est : « l'objet enserré dans les mailles du réseau-filet qui a changé au fil du temps : corps-cosmos, nature et planète, société et organisations »21. Au XVIIème siècle jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, le terme « réseau » ne sort pas du langage des médecins : Lorsque ces derniers observaient par microscope ou pas, cet assemblage des parties de nos corps humains qui, naturellement, étaient en réseau. Ici, le mot n'entretient donc aucun support avec la communication.

      La grande rupture qui fait advenir un nouveau concept de réseau à la charnière de XVIIIème et XIXème siècle, c'est sa sortie du corps : le réseau n'est plus seulement observé sur ou dans le corps humain, il peut être construit. Distingué du corps naturel, il devient artefact, une technique autonome, donc indépendante du corps. Le réseau est hors du corps. De naturel, le réseau devient

      21 MUSSO P., Réseaux et Sociétés, Paris, PUF, 2003, P.11

      artificiel. De donné, il devient construit. D'outil, il devient machine. L'ingénieur le conçoit et le construit, alors que le médecin l'observait.

      La disparition des freins matériels

      Dans le cyberespace, espace virtuel, tout y devient possible. Créé par interconnexion illimitée, le cyberespace permet l'évacuation de ce qui freine la circulation et la fluidité du réseau comme le territoire âpre. L'instauration du cyberespace permet d'évacuer tout ce qui matériellement résiste, et ne subsiste qu'un espace lisse, fluide et virtuel.

      Jacques ATTALI22 annonçait que grâce au réseau, la démocratie sera électronique et la « politique disparaîtra » et de son côté CASTELLS23 affirme je cite : « les réseaux détruisent le contrôle étatique sur la société et sur l'économie ». Dans cette optique l'Etat n'échappe pas à la digitalisation dissolvante du réseau

      Interconnexion universelle

      Aujourd'hui la notion de « réseau » est omniprésente, voir omnipotente, dans toutes les disciplines, dans les sciences sociales, elle définit des systèmes des relations. Elle permet de penser les nouvelles relations entre acteurs à l'échelle internationale.

      Les technologies de l'information et de la communication ont produit un réseau extrêmement complexe, le World Wide Web sur Internet. C'est un réseau qui relie essentiellement des informations, des « pages web » reliées entre-elles par des « liens hypertextes »24. L'Internet devient un réseau qui ne cesse de s'enrichir et d'évoluer.

      22 ZAMMAR N., Réseaux sociaux numériques : Essai de catégorisation et cartographie des controverses, thèse, Québec, EA 3207, Université Rennes 2, 2012, p.46

      23 Ibidem, p.44

      24 Hypertexte dans le domaine de l'Internet, est un système de renvois, via des hyperliens permettant de passer directement d'une partie d'un document à un autre ou d'un document à d'autres documents choisis comme pertinents par l'auteur. Dans la terminologie de Gérard

      L'origine de l'analyse des réseaux sociaux

      Il est possible de dater assez précisément le moment où les sciences sociales s'en emparent, pour désigner ce qu'elles connaissaient jusque-là sous le nom de structures, systèmes, cercles, groupe : la notion de « réseau social » fait sa première apparition dans un article de John A. BARNES »25.

      1. Genèse et autres définitions des réseaux sociaux numériques a. Une histoire naissante

      L'étude des réseaux sociaux n'est pas une science nouvelle puisqu'au cours des années 30, certains théoriciens avaient déjà mis au point des méthodes complexes afin d'étudier les interactions au sein des réseaux. Dans les années 60, l'Ecole de Manchester a également employé dans ses études menées sur l'urbanisation « la théorie des réseaux sociaux »26.

      Classiquement, un réseau social est défini comme une entité constituée d'un ensemble d'individus et des relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres, directement ou indirectement par le biais de chaînes de relations.

      Un réseau social est un ensemble d'entités sociales (individus, groupes ou organisations), reliées par leurs interactions sociales. Ces interactions peuvent être de toute nature : familiales, sentimentales ou plus distantes : relation d'affaire, de travail. Elles peuvent se nouer à travers des contacts directs ou médiés. Conceptuellement, il s'agit donc, d'un ensemble de noeuds et de liens, la distance entre les noeuds symbolisant l'intensité de la relation sociale.

      GENETTE, il s'agit de tout texte B uni à un texte antérieur A pour une relation d'hyper textualité. Tiré sur https://play.google.com/store/apps/details?id=livio.pack.lang.fr FR, consulté le 16 août 2019

      25 MERCKLE P., Les origines de l'analyse des réseaux sociaux, Notes de cours, CNED/ ens-Ish 2003-2004, sur http://eco.ens-lyon.fr/sociales/réseaux merckle 03 origines.pdf, consulté le 16 août 2019

      26 ZAMMAR N., op.cit., p.17

      En 1973, Granovetter développe l'idée que « les liens faibles27 » permettent aux individus de saisir des opportunités dont ils n'auraient pas eu connaissance par le biais de leur « liens forts » parce que les contacts avec lesquels l'on est faiblement lié évoluent dans des environnements sociaux plus variés.

      Donc, plus les réseaux sont ouverts avec des nombreux liens faibles, plus les relations sociales sont susceptibles d'introduire des nouvelles idées et de possibilités de leurs membres, par exemple, un groupe d'amis ayant des liens avec d'autres groupes, est susceptible d'avoir accès à un plus large éventail d'informations. Ce qui ne fait pas l'avantage des réseaux fermés avec des nombreux liens redondants. Un groupe d'amis, par exemple, qui ne font les choses que les uns envers les autres limitent les éventuelles connaissances et possibilités. Ainsi, selon cette théorie, il est préférable pour la réussite individuelle d'avoir des connexions à une variété de réseaux plutôt que des nombreux contacts au sein d'un seul et même réseau. De même, les individus peuvent exercer une influence ou agir comme des courtiers au sein de leurs réseaux sociaux afin de lier deux réseaux qui ne sont pas liés directement.

      Tous ces outils et leur succès, démontrent la tendance sociétale forte de besoin d'appartenance à un collectif identifié et le fait que dans un réseau, l'individu n'est rien, sans son potentiel de connectivité.

      27 GRANOVETTER M., op.cit., p. 17

      b. Autres définitions des réseaux sociaux numériques

      Pour certains, « un réseau social est constitué à la fois par un ensemble de personnes liées entre elles et par la force de ces liens. On peut aussi dire qu'un réseau social est un ensemble d'individus liés par eux par des liens caractérisés par un degré de familiarité variable qui va de la simple connaissance aux liens familiaux les plus étroits »28.

      Les réseaux sociaux numériques exploitent les fonctionnalités du Web 2.0 qui est une révolution de l'Internet qui permet d'offrir des solutions en ligne avec une seule limite, notre imagination. Cela se traduit par des applications en ligne favorisant l'ergonomie et l'usage de l'interface.

      3. TYPES

      (1) Du point de vue structurel, il existe : - Réseau égocentré

      Il s'agit ici d'un réseau à plusieurs personnes et qui maintient sa possibilité de s'étendre comme il veut sauf avec comme spécificité, un repère unique, un seul émetteur ou une seule plaque tournante. Exemple : le réseau de rencontres en face à face, le téléphone mobile, le SMS, le téléphone fixe, les mails envoyés, toutes les interactions, etc.

      - Réseau interpersonnel

      Il fait intervenir plusieurs personnes avec une forte possibilité d'extension à volonté mais les plaques tournantes du réseau ici sont plusieurs. Il se caractérise souvent par l'irresponsabilité généralisante du contrôle du réseau.

      28 ZAMMAR N., Op.cit., p.58

      (1) Du point de vue fonctionnel : 1. FACEBOOK

      Facebook est un célèbre réseau social qui a été lancé en 2004 par un Mark Zuckerberg. A la base, il n'était destiné qu'aux étudiants de l'Université d'Harvard aux Etats-Unis. Depuis 2006, n'importe qui (âgé de minimum 13 ans) peut s'y inscrire afin d'y construire son réseau.

      Une fois inscrit sur le site, vous pouvez y trouver des amis, des collègues, des membres de famille,...Mais à quoi ça sert exactement ? Facebook permet de discuter avec vos proches, renouer avec des personnes, montrer son intérêt pour certaines choses, partager des photos, adhérer à des pages sur des sujets que vous appréciez. Vous pourrez ainsi rencontrer des personnes qui ont les mêmes passions ou opinions.

      Par exemple, vous pourrez voir que Marc est en couple avec Céline, que Pierre est parti en vacances en Corse, que Sylvie a changé de boulot, que Mireille a mangé une orange à 16 heures, etc. Facebook est également une messagerie qui permet de chatter (discuter) en direct et d'envoyer des messages aux « amis » qui ne sont pas connectés.

      a. Inscription

      1. Pour vous y inscrire c'est gratuit, il suffit de vous connecter au site https://facebook.com/

      2. En page d'accueil, remplissez le formulaire : Prénom, nom, adresse électronique, mot de passe, date de naissance et sexe. Terminer en cliquant sur « Inscription ».

      3. Vous devrez ensuite remplir un « Captcha » pour vérifier que vous êtes bien une personne.

      4. Vous pourrez ensuite rechercher des amis (via des adresses électroniques), remplir votre profil et ajouter une photo.

      29 ARPIN D. et DION P., Comment devenir une star des médias sociaux-Maîtriser Facebook et Twitter comme des pros, Québec, les Editions Quebecor, 2010, p.158

      Attention ! L'Edition du profil permet d'ajouter beaucoup de données à votre sujet (écoles fréquentées, emplois, coordonnées, lieux de résidence, date de naissance, ...). Par conséquent, dans un premier temps, veiller ne pas trop dévoiler votre vie privée car toutes ces informations sont enregistrées par Facebook et par défaut sont visibles par tout le monde.

      b. Brève description

      Le réseau social le plus utilisé aujourd'hui c'est Facebook. Créé en 2004, ce site revendique, six ans plus tard (en 2010), plus de 500 millions d'utilisateurs29. Cette croissance phénoménale témoigne de l'intérêt des gens pour les réseaux sociaux.

      Facebook permet de former un groupe d'«amis » ou des « connaissances », de publier des informations de toute sorte sous forme de textes, d'images et de vidéos. Il permet aussi de contrôler la visibilité de l'information publiée.

      2. TWITTER a. Définition

      Selon son site officiel, « Twitter est un réseau d'information basé sur des messageries de 160 caractères, appelés Tweets. C'est un moyen facile de découvrir les dernières actualités liées aux sujets qui vous intéressent ».

      Le slogan de Twitter est : « Que faites-vous en ce moment ? ». L'idée de départ était donc simplement de partager votre quotidien avec un certain nombre de personnes.

      Par la suite, Twitter est devenu également un outil de partage car il est souvent très facile de publier sur Twitter une information que vous avez lue.

      Les messages que vous publiez, sont vus par vos « abonnés », c'est-à-dire des personnes qui ont décidé de suivre votre fil d'actualité. Inversement, les « abonnés » sont les comptes que vous suivez.

      a. Inscription

      Pour vous inscrire, c'est gratuit, connectez-vous au site https://twitter.com/ et vous y trouverez les démarches suivantes :

      1. En page d'accueil, insérer votre nom complet, votre email et un mot de passe.

      2. Cliquez sur le bouton « S'inscrire sur Twitter ».

      3. Vous pourrez ensuite choisir votre pseudonyme Twitter (identifiant unique).

      4. Après confirmation de votre adresse électronique, le compte sera créé.

      5. Abonnez-vous alors à plusieurs comptes qui vous intéressent, les informations apparaitront alors sur votre page d'accueil.

      b. Utilisation

      Le principe est de s'abonner à des comptes d'autres utilisateurs que vous connaissez ou qui traitent de sujets qui vous intéressent. On voit ainsi sur sa page tous les messages « tweets » des autres en temps réel. Des gens peuvent s'abonner également à votre compte et voir apparaître sur leur page les messages que vous publiez.

      Il est à noter que Twitter permet de publier des informations en temps réel et que l'on peut chercher tous les messages relatifs à un sujet donné, dans le monde entier. C'est ainsi que Twitter a eu un impact important lors de la campagne présidentielle du président OBAMA, par exemple. Ou lors des émeutes en Afghanistan en 2009. Si j'effectue une recherche sur les mots « justice » et « Belgique », j'aurai accès à tous les tweets des personnes ayant publié sur ce sujet-là, en temps réel.

      Des journalistes sont sur Twitter et la plupart des hommes politiques et autorités publiques, les acteurs, sportifs, etc. Il est devenu une des principales sources d'information en temps réel. Tous les événements sont visibles et commentés à la seconde ; ce qui confère à ce réseau social autant de puissances que de risques. C'est une plateforme de Microblogging, c'est dire que vos posts sont limités en caractère. Les symboles sont passés de 140 à 160 pour constituer un tweets.

      3. WHATSAPP

      Whatsapp, est un réseau social acheté par Mark Zuckerberg, Patron de Facebook, qui s'est plus performé dans la discussion instantanée et petit à petit il y a joint certaines autres fonctionnalités telles que le statut, le stockage des données par synchronisation sur Google, etc.

      Son essor en Afrique débute en 2014, où son audience dans le milieu des jeunes tend à renverser la vapeur de celle de Facebook. Sa particularité par rapport à Facebook et quelques autres réseaux sociaux réside au fait qu'hormis le partage des textes, photos et vidéos, Whatsapp offre la possibilité des audios. Il était évidemment en carence de fonctionnalités, aujourd'hui il s'est amélioré. D'où, nous pouvons effectuer des appels vidéo, nous pouvons activer les paramètres de confidentialité des statuts, des photos de profils, etc. Comparativement à Facebook, sa rapidité d'interaction est parmi les éléments de sa popularité.

      4. LINKEDIN

      Réseau professionnel par excellence au même titre que Viadeo, LinkedIn recense 6 millions de comptes actifs en France et bien couvert et implanté partout au monde. En plus de travailler votre marque employeur, de par, notamment, la visibilité qu'apportent ses collaborateurs, LinkedIn permet de diffuser du contenu de qualité relatif à des sujets directement ou indirectement liés à votre activité, auprès de professionnels et de prospects de vos secteurs d'activités.

      5. GOOGLE+

      Dès son lancement en 2011, ce réseau se voulait comme une alternative à Facebook. Malgré les efforts de Google pour l'imposer, Google+ n'a pas vraiment rencontré son public. Bien qu'il revendique 300 millions de comptes dans le monde et environ 10 millions en France (données du site, 2011), l'activité des utilisateurs demeurent relativement faible, sauf dans quelques secteurs comme le marketing digital ou les nouvelles technologies où la conversation est régulièrement nourrie par des communautés des fans. Ce réseau se distingue essentiellement par quelques services originaux comme le service de chat vidéo Hangout.

      6. PINTEREST ET INSTAGRAM

      Réseaux sociaux concurrentes permettant de diffuser l'information sous forme des visuels qui connaissent une forte progression en termes d'usage par les internautes. Les jeunes filles y sont accros. Il s'agit donc de deux réseaux sociaux très utiles pour une association ayant une activité visuelle et pour le E-commerce (ventes en ligne). Tout comme Twitter, les célébrités de la mode et du sport (ainsi que la téléréalité) sont très présents sur Instagram, entre autre, dans le but de faire suivre les activités à leurs publics. Les plateformes vous permettent de créer vos contenus sous forme d'images, de vidéos mais aussi d'aller en direct pour transmettre directement l'image d'un événement. Instagram, un réseau social très utilisé par les jeunes.

      7. YOUTUBE

      Depuis sa création en 2005 et son rachat dans la foulée par Google, la plateforme n'en finit pas d'imposer sa domination sur les contenus vidéos. Aujourd'hui YouTube compte 1 milliard d'utilisateur dans le monde et 22 millions en France. Une prééminence qui en fait un réseau incontournable dans la vie quotidienne des internautes. Deux chiffres suffisent à prouver son poids dans

      l'écosystème digital. Le nombre d'heures de visionnage mensuelles sur YouTube augmente de 50% chaque année tandis que 300 heures de vidéo sont mises en ligne chaque minute sur le réseau. Une plateforme utile pour faire partager et promouvoir vos vidéos.

      8. SNAPCHAT

      Snapchat tire son intérêt dans la diffusion d'images et des vidéos prises sur le vif et dans son partage à durée limitée. Utilisé principalement par un public jeune, il permet d'exprimer via une photo ou une vidéo et une phrase de commentaire un événement, son activité, une marque, ou encore de tenir une conversation par ce même biais. Snapchat a également étendu son offre en proposant Discover, une fonctionnalité permettant à des chaînes médias de proposer un contenu d'actualité sous forme de reportage.

      9. VINE

      Vine est une plateforme de diffusion de mini vidéos (de 6 secondes) spécifiquement formatées par vine. Ce réseau permet, entre autre, une utilisation originale et simplifiée de montage de vidéo. Très utile donc pour réaliser des « shots » et faire découvrir votre produit sous forme ludique et facilement viralisable puisque les vidéos peuvent être téléchargées sur n'importe quel réseau social. A noter que Vine est une plateforme détenue aujourd'hui par Twitter.

      Nous préférons nous limiter par les détails de ces neufs réseaux sociaux tout en signalant un reste abondant que nous n'avons pas pu exploiter. Car de nos jours, ils sont pléthores.

      Notons que le développement toujours croissant et mouvant des réseaux sociaux offre un grand choix pour l'implémentation de votre présence digitale. Cependant, il ne s'agit pas non plus de vous abonner ou vous connecter à tout mais de bien choisir ! En fonction du code génétique de votre association, de vos

      contenus, de vos publics, mais également de vos moyens à gérer en suite vos comptes sociaux.

      Selon la disponibilité et le nombre de personnes au sein de votre équipe dédiée, il sera ainsi techniquement possible, ou pas, de démultiplier votre présence. Sachez enfin, qu'il vaut mieux faire peu mais bien, plutôt qu'être présent sur beaucoup de réseaux sociaux et de mal animer votre communauté virtuelle autour de toi. Car, un compte quel qu'il soit mal alimenté est instantanément visible et nuit à la qualité de votre réputation sur Internet.

      4. AVANTAGES ET INCONVENIENTS a. Avantages

      C'est une ouverture au monde. C'est pour cela que beaucoup de gens prennent les réseaux sociaux pour des sites de rencontre. Et certaines personnes ont même fait la connaissance de « l'amour de leur vie » derrière un écran. Ils ont mis à notre disposition un avantage impressionnant : la rapidité. Si nous avons le vouloir d'envoyer, par exemple, une carte portale pour saliver nos proches sur notre lieu de vacances ou prendre une photo sur notre téléphone portable et l'envoyer dans la minute, le choix est vite fait.

      Par ailleurs, certains internautes deviennent accros aux réseaux sociaux, y demeurant chaque fois, cette adduction renforce leur formation et ils deviennent experts-praticiens.

      De ce point de vue, les réseaux sociaux ont pris un essor fulgurant aux cours de dernières années. De nos jours, rares sont les jeunes et mêmes les adultes qui n'ont pas un blog, une page Facebook, un compte sur l'un ou l'autre des réseaux sociaux (Facebook, Whatsapp, Viber, Twitter, Snapchat, Wechat, Immo, Instagram, YouTube, Picasa, Myspace, LinkedIn, Flickr, Skyblog, Skype, Viadeo, etc.). Ceux-ci contiennent des avantages indéniables qui expliquent leur popularité phénoménale tels que : retrouver des amis, maintenir des contacts professionnels, développer une communauté autour de soi.

      De plus ces outils facilitent la publication et la diffusion de textes, d'images, de vidéo comme jamais auparavant; ce qui constituent une avancée importante sur le plan de la liberté d'expression.

      Par contre, la prise de parole en public comporte aussi ses exigences et ses pièges. En effet, entourés d'« amis », nous sommes portés à nous sentir en confiance. Seuls devant l'écran, il arrive que nous oubliions que nous nous découvrons sur la place publique. Dans les réseaux sociaux, la frontière entre la vie privée et la vie publique devient donc plus ténue. Il n'y a donc qu'un pas qu'il faudrait mieux ne pas franchir...

      b. Inconvénients

      Nous vivons à une époque où les individus n'ont jamais aussi été connectés les uns aux autres, en utilisant massivement des outils de communication à distance sur Internet. Cette utilisation devient même excessive au point de soulever des questions de santé publique.

      De nos jours, certains médecins organisent des sevrages à l'adduction psychologique entraînés par les nouvelles technologies, comme ils le font pour d'autres adductions plus connues comme la drogue, l'alcool ou le tabac. Cela montre à quel point il est difficile de se passer, pendant quelques jours, des réseaux sociaux sans sombrer dans l'ennui conduisant à la dépression...

      En l'espace de quelques années l'Internet est devenu en quelque sorte le nouvel « opium du peuple », pire encore les réseaux sociaux, capable d'exorciser toutes les angoisses de la vie, surtout lorsqu'on arrive à transposer les sensations procurées par le sport, l'argent, les jeux, l'amour, dans cet univers virtuel.

      Dans certaines situations, les comportements sont alors modifiés, au point de friser le ridicule. Au lieu de se parler en cohabitant dans la même pièce, des amis ou des conjoints s'envoient des messages sur Internet. L'intention d'échange physique lorsque l'on est proche a disparu, que vous soyez de la maison ou

      visiteurs, le temps d'échange a catégoriquement diminué car tout le monde est bien emporté en ligne, comme qui dirait que tout le monde est « distrait ». Aux Etats-Unis, au lieu d'organiser des réunions dans la même entreprise, les membres d'une équipe se concertent. Dans les transports en commun aujourd'hui, c'est la règle ! La plupart des passagers se réfugient dans leur monde virtuel coupant court à tout dialogue avec les voisins.

      Finalement, l'utilisation des réseaux sociaux sur Internet devient une norme sociale qui n'est remise en cause par personne, malgré les incidences sur la vie en société. En effet, plus on est connecté aux réseaux sociaux et moins on est disponible pour dialoguer et faire des rencontres dans le monde réel. Cette déshumanisation croissante de la société permet-elle de préserver les équilibres de vie en collectivité ? Ce n'est pas certain.

      En effet, ce n'est pas parce qu'il est possible de relier chacun au reste du monde que nécessairement la société devient plus ouverte, plus libre et soudainement plus solidaire ! Pas du tout ! Il sied de ne pas confondre la capacité à réduire les distances physiques grâce aux nouveaux outils de communication, avec la capacité de réduire les inégalités sociales, qui s'accentuent au contraire dans le monde virtuel, chacun s'enfermant dans une bulle confortable dans laquelle l'autre n'a pas toujours sa place. Pourtant plusieurs autres inconvénients y sont : le cyber-harcèlement, le piratage des comptes, la perte des données, les risques dus au manque de sécurisation et de règlementation,...

      De notre point de vue, les réseaux sociaux sont des domaines sur lesquels nous pouvons utilement nous attarder, mais, comme à un certain moment, nous nous disions toujours « c'est bien mais il y faut une dose ! », il sied donc de savoir lorsqu'il est bon de s'arrêter et faire la part de chose car tout excès a toujours eu une part de conséquence négative. Mais c'est à vous de juger !

      Quant aux réponses provisoires à ce questionnement sur notre recherche, nous avons affirmé qu'il s'agit d'une réalité, le fait que les réseaux sociaux soient

      CHAPITRE III : L'APPORT DES RESEAUX SOCIAUX DANS

      LA MATERIALISATION DU VILLAGE GLOBAL

      Tel qu'énoncé précédemment, les réseaux sociaux, aujourd'hui, ont une grande emprise dans divers domaines de la vie de l'homme, à travers sa particularité d'unir les peuples de partout au monde, autour d'un intérêt collectif déterminé. Cet intérêt peut être professionnel, éducatif, associatif, familial, étatique, régional, mondial, etc.

      Ce chapitre étant, par conséquent, consacré à l'interprétation des données empiriques sur l'apport des réseaux sociaux dans la matérialisation du village global, nous avons mené une mini-enquête sur un échantillon de 100 étudiants logés de l'Université de Kinshasa afin de prélever des données qui soit confirmeront, soit infirmeront nos hypothèses émises à notre questionnement.

      Il est subdivisé en trois sections : approche méthodologique, présentation des résultats et interprétation des résultats.

      SECTION 1 : APPROCHE METHODOLOGIQUE

      « Les réseaux sociaux comme matérialisation du village global de Mc Luhan : Etude descriptive », sujet de notre étude, qui a suscité en nous le questionnement suivant :

      - Les réseaux sociaux comme facteur de la matérialisation du village global. Est-ce une réalité ou un mythe ?

      - Comme tous les canaux de NTIC, les réseaux sociaux, dits virtuels impactent-ils nos sociétés ?

      - Quel apport les réseaux sociaux contribuent-ils dans la matérialisation du village global ?

      facteurs de la matérialisation du village global car, ils rassemblent les individus de tous les coins du monde par une interconnexion virtuelle pour des activités communes ; la majorité des populations urbaines et quelques autres des milieux ruraux sont en réseaux numériques parce qu'elle est connectée aux réseaux sociaux. Cette migration à grand nombre témoigne à suffisance que nos sociétés sont impactées par ces réseaux sociaux, tout simplement parce que, ne pas utiliser les réseaux sociaux aujourd'hui, est devenu sujet de stigmatisation ; d'être arriéré, non éveillé et moins informé. « Les réseaux sociaux sont vecteurs d'une civilisation vouée à la production et à la consommation de masse. Car, ils servent de support de transmission des connaissances d'un individu à un autre ou d'une institution à une autre. Ils sont les instruments essentiels de la communication entre l'agent communicant et la société ».

      Pour ce qui est de la méthodologie adoptée, nous avons recouru à la méthode ethnographique; qui donne avant tout un travail de terrain auprès de groupes restreints, des communautés ou d'institutions pour décrire et interpréter le contexte de leurs conduites, actions, caractères anthropologiques, sociaux, etc. Une méthode qui nous a permis de décrire et de comprendre les enjeux autour des sociétés soumises à l'influence des réseaux sociaux qui font de ces sociétés un village unique et global. Nous avons accompagné cette méthode des techniques suivantes : l'observation, l'entretien, la fouille documentaire et le questionnaire d'enquête.

      Par rapport à la théorisation, nous nous sommes servis de la théorie du déterminisme technologique. Une théorie qui postule que les Nouvelles technologies asservissent les hommes ; les comportements changent au détriment de celles-ci. Leur influence est générale et généralisante dès qu'on s'y connecte. Nous y voilà aujourd'hui ; tout le monde emballé, nous ne nous y échappons pas. Matin, midi, soir nous sommes connectés et bien concentrés à la télévision, à l'ordinateur, au téléphone, à la radio, etc. L'avènement de l'Internet est, alors,

      venu accentué cet asservissement. Une situation prédite déjà par Mc Luhan avant même l'avènement de l'Internet, lui est né en 1911 et mort en 1980, alors que l'ampleur de l'Internet débute à partir de 1990. Au regard de l'ampleur des réseaux sociaux sur la société, aujourd'hui, Mc Luhan n'est qu'un prophète averti.

      SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS

      A l'issu de notre mini-enquête ouverte auprès des étudiants logés de l'Université de Kinshasa, édition 2018-2019 sur l'apport des réseaux sociaux dans la matérialisation du village global, Nous avons proposé une série des questions aux enquêtés et nous y avons déjà des réponses. Nous avons obtenu des résultats que nous avons regroupés, ici, sous forme des tableaux.

      C'est pourquoi, pour besoin de clarté et de précision dans la compilation, nous avons donc préféré reprendre ces réponses dans des tableaux afin de ressortir les tendances générales. Dans les lignes qui suivent, donc, nous allons consécutivement reprendre les questions de notre enquête et les réponses de nos enquêtés. Mais avant d'arriver au dépouillement du questionnaire, voici les caractéristiques de la population enquêtée.

      1. Description de l'échantillon

      Tableau 1 : Classification des enquêtés selon leur SEXE

      SEXE

      EFFECTIFS

      POURCENTAGE

      Masculin

      50

      50

      Féminin

      50

      50

      TOTAL

      100

      100%

      Légende explicative: Sur un échantillon choisi de 100 étudiants logés à l'UNIKIN, nous avons pu questionner 50 étudiantes (en raison de 20 au Home 80, 20 au Home 150 et 10 au Home Vatican) et 50 étudiants (en raison de 15 au Home XXX, 15 au Home XX, 10 au Home X et 10 au Home Plateau des Etudiants).

      Tableau 2 : Classification des enquêtés selon leur AGE

      FOURCHETTE

      EFFECTIFS

      POURCENTAGE

      Etudiants

      Etudiantes

      18 à 24 ans

      27

      31

      54

      62

      25 à 29 ans

      18

      17

      36

      34

      30 et plus

      5

      2

      10

      4

      TOTAL

      50

      50

      100

      100

      Légende : Avec notre échantillon de 100 étudiants enquêtés,

      1. Sur 50 étudiants : 27 ont entre 18 et 24 ans, 18 entre 25 et 29 ans et 5 entre 30 et plus.

      2. Sur 50 étudiantes enquêtées : 31 ont entre 18 et 24 ans, 17 entre 25 et 29 ans et 2 entre 30 et plus.

      Tableau 3 : Classification des enquêtés selon leur FACULTE

      FILIERE

      EFFECTIF

      POURCENTAGE

      Etudiants

      Etudiantes

      Sciences sociales

      16

      29

      32

      58

      Sciences naturelles

      29

      12

      58

      24

      Sciences techniques

      5

      9

      10

      18

      TOTAL

      50

      50

      100

      100

      Légende : 1. Sur nos 50 enquêtés : 16 sont des Sciences Sociales (Facultés de Lettres, Droit, SSAP, Economie et Psychologie), 29 sont des Sciences Naturelles (Facultés de Sciences, Médecine, Pharmacie, Médecine vétérinaire et Agronomie), et 5 sont des Sciences Techniques (Facultés de Polytechnique, Pétrole, Gaz et Energies Nouvelles).

      1. Sur nos 50 enquêtées : 29 sont des Sciences Sociales, 12 sont des Sciences Naturelles et 9 des Sciences Techniques.

      Tableau 4 : Classification des enquêtés selon leur PROMOTION

      CYCLE

      EFFECTIF

      POURCENTAGE

      Etudiant

      Etudiante

      1er Cycle

      29

      37

      58

      74

      2eme Cycle

      21

      13

      42

      26

      TOTAL

      50

      50

      100

      100

      Légende : Sur notre échantillon de 50 étudiants, 29 sont en 1er Cycle et 21 en 2ème Cycle. Et sur 50 étudiantes, 37 sont en 1er Cycle et 13 en 2ème Cycle.

      2. Déroulement de l'enquête

      Après l'administration du questionnaire, nous avons procédé au dépouillement des réponses nous fournies par les enquêtés. Pour y arriver, nous sommes partis de l'idée de Claude JAVEAU30 qui indique que « Quel que soit le mode de dépouillement, il importe d'avoir un plan de dépouillement que l'on compte respecter. Ce dépouillement est réalisé selon l'analyse du contenu en passant feuille par feuille entre les raisons avancées ou les réponses fournies par l'enquêté.

      Voici les données en tableaux

      Tableau 5 : Utilisez-vous les réseaux sociaux ?

      VARIABLE

      EFFECTIF

      POURCENTAGE

      Etudiants

      Etudiantes

      OUI

      48

      49

      96

      98

      NON

      2

      1

      4

      2

      TOTAL

      50

      50

      100

      100

      30 JAVEAU C., Méthodologie de recherche en Science socio-humaines, Paris, Editions La Découverte, 1992, p.56

      Légende : 48 étudiants logés sur 50 et 49 étudiantes sur 50 utilisent les réseaux sociaux.

      Tableau 6 : Quels réseaux sociaux utilisez-vous ?

      TYPES

      EFFECTIF

      POURCENTAGE

      Etudiants

      Etudiantes

      Facebook

      19

      20

      38

      40

      Whatsapp

      17

      19

      34

      38

      Twitter

      6

      1

      12

      2

      Instagram

      2

      2

      4

      4

      Immo

      1

      3

      2

      6

      YouTube

      2

      2

      4

      4

      Snapchat

      1

      2

      2

      4

      LinkedIn

      2

      1

      4

      2

      Viadeo

      0

      0

      0

      0

      Vine

      0

      0

      0

      0

      Google+

      0

      0

      0

      0

      TOTAL

      50

      50

      100

      100

      Légende :

      1. Sur 50 étudiants : 19 utilisent Facebook, 17 Whatsapp, 6 Twitter, 2 Instagram,

      1 Immo, 2 YouTube, 1 Snapchat, 2 LinkedIn, 0 pour Viadeo, Vine et Google+

      2. Sur 50 étudiantes : 20 Facebook, 19 Whatsapp, 1 Twitter, 2 Instagram, 3 Immo,

      2 YouTube, 2 Snapchat, 1 LinkedIn et pour Viadeo, Vine et Google+

      Légende :

      Tableau 7 : Quel est votre réseau social préféré et le plus utilisé ?

      TYPE

      EFFECTIF

      POURCENTAGE

      Etudiants

      Etudiantes

      Facebook

      24

      22

      48

      44

      Whatsapp

      26

      28

      52

      56

      Twitter

      0

      0

      0

      0

      Instagram

      0

      0

      0

      0

      Immo

      0

      0

      0

      0

      YouTube

      0

      0

      0

      0

      Snapchat

      0

      0

      0

      0

      LinkedIn

      0

      0

      0

      0

      Viadeo

      0

      0

      0

      0

      Vine

      0

      0

      0

      0

      Google+

      0

      0

      0

      0

      TOTAL

      50

      50

      100

      100

      Légende :

      1. 26 sur 50 étudiants préfèrent Whatsapp et 24 sur 50 Facebook. Zéro préférence pour d'autres réseaux sociaux.

      2. 28 sur 50 étudiantes préfèrent Whatsapp et 22 sur 50 préfèrent Facebook. Zéro préférence pour d'autres réseaux sociaux.

      Tableau 8 : Sauriez-vous vivre sans réseaux sociaux ? (Justifiez)

      VARIABLE

      EFFECTIF

      POURCENTAGE

      Etudiants

      Etudiantes

      OUI

      27

      26

      54

      52

      NON

      23

      24

      46

      48

      TOTAL

      50

      50

      100

      100

      1. Les justifications cf. Section 3 : Interprétation des résultats.

      2. 23 sur 50 étudiants ont infirmé qu'ils ne sauront pas vivre sans réseaux sociaux et 27 ont confirmé. Tandis que pour les étudiantes : 24 ont infirmé et 26 ont affirmé.

      Tableau 9 : Les réseaux sociaux impactent-ils nos sociétés ? (Justifiez)

      VARIABLE

      EFFECTIF

      POURCENTAGE

      Etudiants

      Etudiantes

      OUI

      50

      50

      100

      100

      NON

      0

      0

      0

      0

      TOTAL

      50

      50

      100

      100

      Légende : 100 sur 100 étudiants et étudiantes ont confirmé que les réseaux sociaux impactent nos sociétés. Les différentes justifications cf. infra.

      Tableau 10 : Les réseaux sociaux contribuent-ils à la matérialisation du village global ? (Justifiez)

      VARIABLE

      EFFECTIF

      POURCENTAGE

      Etudiants

      Etudiantes

      OUI

      50

      50

      100

      100

      NON

      0

      0

      0

      0

      TOTAL

      50

      50

      100

      100

      Légende : Tous les enquêtés ont confirmé que les réseaux sociaux contribuent à la matérialisation du village global.

      Tableau 11 : Quels peuvent être selon vous les avantages et les désavantages des réseaux sociaux ? (Cf. Section 3, consacrée à l'interprétation des données).

      Tableau 12 : Croyez-vous que le monde est devenu un grand village global ? (Justifiez)

      VARIABLE

      EFFECTIF

      POURCENTAGE

      Etudiants

      Etudiantes

      OUI

      50

      50

      100

      100

      NON

      0

      0

      0

      0

      TOTAL

      50

      50

      100

      100

      Légende : 100% d'enquêtés ont confirmé que le monde est devenu un grand village global. Seules les Justifications qui se sont diversifiées.

      Tableau 13 : Quelles activités faites-vous sur votre réseau social préféré ? (Cf. infra).

      Tableau 14 : Combien d'heures prenez-vous par jour sur votre réseau social préféré ?

      FOURCHETTE

      EFFECTIF

      POURCENTAGE

      Etudiants

      Etudiantes

      1minute à 1heure

      17

      21

      34

      42

      1heure à 2 heures

      23

      25

      46

      50

      2 à plusieurs heures

      10

      4

      20

      8

      TOTAL

      50

      50

      100

      100

      Légende :

      1. Sur 50 Etudiants : 17 prennent 1minute à 1 heure, 23 prennent 1 heure à 2 heures et 10 prennent de 2 à plusieurs heures.

      2. Sur 50 Etudiantes : 21 prennent 1minute à 1 heure, 25 prennent 1 heure à 2 heures et 4 prennent de 2 à plusieurs heures.

      SECTION 3 : INTERPRETATION DES DONNEES

      Les tableaux n'ayant pas été à la hauteur de tout contenir et de par les données de notre enquête, recueillies sur terrain, nous avons ressorti les éléments d'interprétation suivants après nos hypothèses de départ s'aient été confirmé.

      - La majorité de nos enquêtés étaient dans une tranche d'âge de 18 à 24 ans, que ce soit les étudiants ou les étudiantes,

      - Plusieurs étudiants ont été des Sciences Naturelles et des étudiantes des Sciences Sociales,

      - La plupart de nos enquêtés ont été du 1er Cycle, c'est-à-dire soit de G1, soit de G2, soit de G3,

      - Partant de notre échantillon, 98% d'étudiantes utilisent les réseaux sociaux et 96% est le taux d'usage des réseaux sociaux par les étudiants. Soit 48/50 étudiants et 49/50 étudiantes.

      - De tous les 9 réseaux sociaux proposés, 38% d'étudiants utilisent Facebook et 34 Whatsapp. Puis, viennent Twitter avec 12%, Instagram avec 4%, Immo 2%, YouTube 4%, LinkedIn 4%, Snapchat 2%. Les étudiantes battent record d'usage des réseaux sociaux : Sur les 9 réseaux sociaux proposés ; 40% d'étudiantes utilisent Facebook et 38 Whatsapp, suivis de Immo 6%, Instagram 4%, YouTube 4%, Snapchat 4%, Twitter 2%, LinkedIn 2%.

      - 56% d'étudiantes préfèrent Whatsapp et 44% Facebook. Alors que pour 52% d'étudiants c'est Whatsapp et 48% Facebook.

      - 48% d'étudiantes ne sauront pas vivre sans réseaux sociaux et 52% d'étudiantes ont acceptés être à mesure de vivre sans réseaux sociaux. 46% d'étudiants à leur tour ne sauront pas vivre sans réseaux sociaux et 54 sauront vivre sans réseaux sociaux.

      - L'impact des réseaux sociaux dans la matérialisation du village global est incontournable. 100% de nos enquêtés l'ont affirmés.

      - 50% d'étudiantes prennent 1heure à 2heures sur les réseaux sociaux et 42% vont de 1min à 1heure, 8% seulement prennent 2 à plusieurs heures. 46% d'étudiants prennent 1heure à 2 heures et 34% 1minute à 1heure et 20% de 2 à plusieurs heures. Il vient de se constater que les hommes prennent plus de temps sur les réseaux sociaux que les femmes.

      - Pour ce qui est des avantages des réseaux sociaux (Tableau 11), de manière ramassée, les enquêtés ont, à maintes reprises, évoqué : le partage d'informations, la communication facile et à distance, disponibilité d'actualités, découverte des anciennes connaissances et retrouvailles des nouvelles, facilitation de la recherche scientifique, opportunité d'emplois, etc.

      - Les désavantages des réseaux sociaux, les enquêtés ont répété : la dépravation des moeurs, la paresse, le gaspillage du temps, renforcement de la solitude physique, promotion des Fake-news, destruction de la morale des adolescents, etc.

      - Pour ce qui est des activités faites sur les réseaux sociaux, (Tableau 13), les éléments suivants ont été répétés par plusieurs : Transactions financières, recherches scientifiques, évangélisations, publicité, commenter, aimer partager, etc.

      CONCLUSION GENERALE

      A l'issu de ce travail, une ré-mémorisation des résultats obtenus s'avère importante. D'où, la nécessité d'une récapitulation, puis la signification de l'importance et les conséquences de ces résultats obtenus.

      Après nos recherches sur terrain, les données nous ont produit des résultats selon lesquels la technologie et plus spécifiquement les réseaux sociaux ont marqué une emprise qui paraît incontournable sur nos sociétés dans ce sens qu'avant même de remettre nos questionnaires d'enquête, plusieurs étaient retrouvés devant un ordinateur, un téléphone, un poste téléviseur, une station de jeux vidéo, etc. ; 48% d'étudiants confirment qu'ils ne sauront vivre sans réseaux sociaux car ces derniers semblent regorgés plusieurs de leurs activités journalières, mensuelles ou annuelles, des pourcentages approximatifs et pour les étudiants et pour les étudiantes. Pour ces dernières, 46% ne sauront vivre sans réseaux sociaux ; l'impact des réseaux sociaux dans la matérialisation du village global demeure incontournable car 100% d'étudiants sur qui nous avons enquêté, l'ont confirmés ; 20% de nos enquêtés- étudiants passent 2 à plusieurs heures sur les réseaux sociaux par jour et 8% pour les étudiantes. Facebook et Whatsapp sont les deux grands réseaux sociaux les plus utilisés par nos enquêtés ; 56% d'étudiantes préfèrent Whatsapp et 44% Facebook. Pour les étudiants, c'est 52% d'eux qui préfèrent Whatsapp et 48% Facebook.

      Voilà les données qui marquent l'importance des réseaux sociaux dans nos sociétés à travers un engouement de la population de la planète vers leur usage. Des données qui produisent des conséquences d'une interconnexion mondiale, d'un village planétaire autour de plusieurs avantages que les populations du monde n'avaient jamais palpé, tels que le partage rapide d'informations, la communication facile, à moindre coût, à distance, en plus à une vitesse plus rapide

      que d'habitude, accès aux actualités de partout, accès rapide et facile aux données des recherches scientifiques, accès à des opportunités d'emplois, etc.

      Des innovations spatio-temporelles de la technologie dues à la contraintes de la mondialisation, qui ouvrent la perception des chercheurs sur le sort du pouvoir des politiques étatiques sur les frontières physiques naturelles qui, petit à petit, migrent vers des frontières virtuelles qui d'office échapperont au contrôle des Etats au format présent.

      TABLE DE BIBLIOGRAPHIE

      I. OUVRAGES

      1. ARPIN D. et DION P., Comment devenir une star des médias sociaux-Maîtriser Facebook et Twitter comme des pros, Québec, les Editions Quebecor, 2010.

      2. CICCOLINI F., Les effets Mc Luhan ?, Aix-en-Provence, Vents du sud, 2011.

      3. JAVEAU C., Méthodologie de recherche en Science socio-humaines, Paris, Editions La Découverte, 1992.

      4. LARAMEE A. et VALEE B., La recherche en communication, élément méthodologique, Québec, Télé-Université, 2002

      5. Mc LUHAN M. et FIORE Q., Guerre et paix dans le village planétaire, Paris, Robert Laffont-collections « Libertés », 1970.

      6. MUSSO P., Réseaux et Sociétés, Paris, PUF, 2003

      7. RHEINGOLD H., Les communautés virtuelles, France SA, Addison Wesley, 1995

      II. ARTICLES

      8. GRANOVETTER M., «The Strength of Weak Ties » in The American Journal of Sociology, 1973, Vol.78, N°6.

      9. MORISSET-FENERY M. et alii, « Portées et Limites du déterminisme technologique » dans Management du changement et TIC, 2003-2004, vol. VII, N°128.

      10. SWYNGEDOUW E., « La transformations des échelles spatiales de régulation : Vers une nouvelle articulation » dans Géographie-Economie-Société, 2000, vol. II, N°2.

      III. COURS

      11. BACHELET R., Réseaux sociaux, Notes de cours, Centrale Lille, 20152016.

      12. MBADU-kia-MANGUEDI C., Initiation à la recherche scientifique : Guide Méthodologique pour Travaux en communication, Notes de cours, Université de Kinshasa, Faculté des Lettres et Sciences humaines, 20142015, p.64

      13. MERCKLE P., Les origines de l'analyse des réseaux sociaux, Notes de cours, CNED/ ens-Ish 2003-2004.

      IV. MEMOIRE

      14. ALEMBE YUAKALI V., Apport des réseaux sociaux dans la vulgarisation du savoir en milieu scolaire, Mémoire, Université de Kinshasa, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, 2013-2014.

      V. THESE

      15. ZAMMAR N., Réseaux sociaux numériques : Essai de catégorisation et cartographie des controverses, thèse, Québec, EA 3207, Université Rennes 2, 2012.

      TABLE DE MATIERES

      INTRODUCTION 1

      1. Problématique 5

      2. Hypothèses 6

      3. Cadre théorique 7

      4. Méthodes et Techniques 8

      5. Subdivision du travail 8

      CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 9

      SECTION I : CADRE CONCEPTUEL 9

      § 1. LE VILLAGE GLOBAL 9

      § 2. Mc LUHAN 12

      SECTION 2 : CADRE THEORIQUE 15

      CHAPITRE II : LES RESEAUX SOCIAUX 19

      1. DEFINITION 19

      2. APERCU HISTORIQUE ET AUTRES DEFINITIONS 21

      3. TYPES 25

      4. AVANTAGES ET INCONVENIENTS 32
      CHAPITRE III : L'APPORT DES RESEAUX SOCIAUX DANS LA MATERIALISATION DU

      VILLAGE GLOBAL 35

      SECTION 1 : APPROCHE METHODOLOGIQUE 35

      SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS 37

      SECTION 3 : INTERPRETATION DES DONNEES 44

      CONCLUSION GENERALE 46

      TABLE DE BIBLIOGRAPHIE 48

      TABLE DE MATIERES 50






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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore