BA-BA Event - Play Azur
Tuteur de l'entreprise : M. Vergoni Bastien Tuteur pour
l'IUT : M.Laloé Thomas
Période du stage : du 01/07/2019 au 31/08/2019
Mickaël Touil DUT GEA Formation Continu Année
universitaire 2018/2020
Mémoire
Le tissu associatif français associatif
Remerciement
Tout d'abord je tiens à remercier toute l'équipe
pédagogique du DUT GEA FOCO pour son investissement durant cette
année de reprise d'étude. Je remercie également mon tuteur
de mémoire qui a attendu patiemment mon mémoire.
Je tiens ensuite à remercier chaleureusement mon tuteur
de stage Bastien Vergoni, avec qui je travaillais déjà sur Play
Azur en tant que bénévole, pour m'avoir donné la
possibilité de faire mon stage au sein de son entreprise. J'ai beaucoup
appris à ses côtés et j'ai pu voir de nouvelles
méthodes de travail. Je le remercie également pour avoir
corrigé les erreurs que j'ai pu commettre dans mon mémoire.
Je tiens également à remercier mon grand
frère Yonathan qui m'a aidé dans la dernière ligne droite
de mon mémoire et à tout relu même les très grosses
erreurs que j'ai pu commettre ainsi que les questions qu'il m'a faites me
poser. Elles ont toujours été pertinentes et m'ont permis de me
remettre en question durant la rédaction de celui-ci.Je remercie ma
petite soeur Shana pour avoir également relu mes déboires
orthographiques.
Pour terminer je veux remercier ma mère qui nous a
toujours soutenu mes frères, ma soeur et moi dans tout ce que l'on
à entreprit et qui ne nous a jamais jugé,quel que soit nos
résultats ou nos erreurs de parcours. Merci d'être là
à nos côtés.
1
Résumé
Les associations sont en constantes évolutions,
crées en 1901 elles ont évolué pour s'inclure dans tous
les domaines de notre société. Les anciens modèles
d'associations ne sont plus les mêmes que ceux qui existent aujourd'hui.
De nouveaux types de bénévolats ont
émergés (mécénat, bénévolat de
compétence) pour faire face à un climat devenu plus
compétitif entre associations. Heureusement de nouveaux outils sont
également là pour aider les structures à faire face aux
nouveaux enjeux de la société.
Pour aider ce changement, les associations ont dû
devenir les premières à innover dans le plus de domaines
possibles afin de pouvoir remporter les nouveaux moyens de financement de
l'Etat.
Associations are in constant evolution, they have first
emerged from the 1901 bill passed the same year in the French parlement to
create a legal frame for them to operate.Ever since, Associations have
constantly evolved to better fit the needs of our society and you can find them
at every layer of our daily life.
Amongst the new add-ons to associations' scope and activities,
we can find new possibilities for people who want to volunteer, such as:
sponsorship, «volunteer skills» to cope with a climate that has
become more competitive between associations.
Fortunately, new tools are also available to help
organizations to cope with the new challenges facing society.To help with
theses changes, Associations have had to become the first to innovate in as
many areas as possible in order to gain the new means of financing the
state.
Sommaire
Introduction
0
1 Le bénévolat au coeur du
monde professionnel
7
1.1 Les divers types de
bénévolat dans les entreprises
7
1.1.1 Le mécénat de
compétence
7
1.1.2 Le bénévolat de
compétence
13
1.2 La professionnalisation du monde
associatif
15
1.2.1 La modification structurelle des
associations
16
1.2.2 Les grands types économiques
d'associations
18
2 L'innovation associatif
20
2.1 Les associations au centre de notre
société
20
2.1.1 Des structures associatives atypique
socialement et économiquement
20
2.1.2 Exemple d'un processus d'innovation
22
2.2 L'association 2.0
24
2.2.1 Le monde numérique au sein des
association
24
2.2.2 Association et e-réputation
25
3 Etude de cas : l'association Play Azur
27
Conclusion
31
2 Introduction
1,5 million d'associations actives en 2019 et plus de 70
000associations crées par an, des chiffres, qui, depuis une
décennie sont devenus une norme, via ses rapports annuelsRecherches
& Solidarité 1(*)nous expose des chiffres croissants depuis une petite
dizaine d'années.En 2018 on comptait 1,3 millions d'associations
actives.
En 2019 ils étaient un peu moins de 22 millions de
personnes à avoir déclaré rendre des services
bénévoles dans le cadre d'une organisation.
Cependant ce ne sont pas les mêmes types de
bénévolat qui perdurent, en effet ce sont des
bénévoles de plus en plus compétents qui sont à
l'oeuvre, 44% des bénévoles auraient plus qu'un bac+2 en 2019
contre 42% en 2016. On constate qu'en 2016 39% des français en moyenne
donnaient de leur temps contre 37% en 2019. Apparaissent aussi les tendances
suivantes :
- Plus nombreux dans la tranche moins de 35 ans et
diplômés Bac +2et plus,
- Equivalent chez les femmes et les plus de 65 ans,
- En diminution chez les hommes, les personnes entre 35 et 65
ans et les moins diplômés jusqu'au bac
Ces chiffres nous montrent l'engagement des français
dans des causes diverses et variées.Les trois plus gros secteurs
d'activités, qui représententà eux seuls 50% du panel
d'associations présentes sur le territoire français,
sont :
- Les associations culturelles
- Les associations sportives
- Les associations de loisirs
Quand on parle d'association on fait bien évidemment
référence à la loi 1901 les concernant :
c'est-à-dire des associations à but non lucratif.Quelle est donc
la définition d'association de loi 1901 2(*)?
Une association de loi 1901 ou association à but non
lucratif, est un regroupement de personnes autour d'un même but, sous un
statut juridique spécifique qu'estl'association, ce regroupement de
personnes doit suivre quelques règles. Pour constituer une association
il faut un minimum de deux personnes qui prendront les rôles de :
- Président
- Trésorier
Il suffit ensuite de se déclarer à la
préfecture avec des statuts signés par les personnes
présentes à l'assemblée constituante, statuts comportant
les noms, prénoms, dates de naissance et adresses des fondateurs de
l'associations.
Pour les statuts, aucune règle n'est réellement
écrite il existe autant de formes et de contenu de statut que
d'association en activité aujourd'hui, seul trois mentions sont
obligatoires dans les statuts d'une association de loi 1901 :
- Le nom de l'association,
- Son siège social,
- Son objet social
Dans un cadre plus général ils peuvent
comporter :
- Le but de l'association,
- Sa durée,
- Les modalités de vote (quorum3(*)) d'un conseil d'administration,
d'un bureau, la durée de leurs mandats respectives et leurs pouvoirs
dans l'association,
- Les conditions de convocation de l'Assemblée
Générale ainsi que ses pouvoirs,
- Les modalités d'exclusion des membres,
- Les tarifs d'adhésion et autres moyens de financement
de l'association,
- Les règles générales de fonctionnement
qui la régissent,
- Les règles de dissolution de l'association,
Et de manière optionnelle on peut retrouver :
- Son appartenance ou non à une entité plus
grande (ou la possibilité d'adhérent plus tard à des
fédérations, groupements etc.),
- Existence d'un règlement intérieur pour les
règles plus spécifiques à créer
- Les quotas de réunions par organe
décisionnaire (exemple tous les six mois pour le conseil
d'administration etc.)
Cette procédure faite, l'association est
créée et un numéro RNA4(*)lui est attribué permettant son identification
par un organisme tiers. Le reste des démarches (demande de SIRET5(*), demande de subvention6(*), demande de locaux etc.) sont
des démarches annexes faites une fois que les associations se sont
implantées, mais bon nombre d'associations n'en ont pas l'utilité
immédiatement.
Le tissu associatif français est au coeur de
l'activité française :en 2019 elles permettentà 1,8
million de personnes de percevoir un salairesur 12,5 millions de
bénévoles en association (23,7% de la population), ou un
complément de revenu et créé par la même
occasion,des richesses qui entrent dans le PIB du pays. A l'heure actuelle, on
compte 163 400 associations employeuses qui génèrent 39
milliards d'euros de salaires en 2019, ce qui fait qu'un salarié sur 10
du secteur privé travaille dans une association.
Du fait de son côté moins
« normé », l'association est une alternative parfois
envisagée par rapport à des entreprises, et ce pour des
modèles économiques novateurs ou plus sociale, comme
l'économie sociale et solidaire nous le démontre ces
dernières années. Le modèle associatif est donc une voie
vers laquelle les investisseurs se tournent de plus en plus car plus
avantageuses sur beaucoup de points.
Malgré tout, le financement des associations reste la
préoccupation principale des gestionnaires à la tête de ces
dernières. En effet l'une des principales sources de revenus des
associations sont les subventions : ces dernières, en l'espace
de
6 années, ont diminué de près de 17%.En
2012, les associations avaient pour budget presque 50% de subventions
publiques.
Les appels d'offres commencent doucement, mais surement
à se substituer aux subventions, ce qui place les associations dans des
situations paradoxales : d'un côté leurs revenus diminuent,
et de l'autre, elles doivent se professionnaliser afin d'obtenir des
marchés leur permettant de survivre face à la concurrence. Le
problème ici c'est que bon nombre d'acteurs du monde associatif n'ont
pas de structure assez mature pour permettre de répondre à ces
appels d'offres, ce qui entraine la chute d'activité et parfois la
fermeture des structures.
L'association devient,dès lors que l'Etat fixe les
règles du jeu, un prestataire comme un autre, ce qui peut entrainer des
écarts comme la Standardisation des pratiques et l'étouffement
des initiatives associatives. Alors qu'au contraire quand une association
demande et reçoit une subvention, elle doit faire preuve d'esprit
d'innovation pour pérenniser la subventionqui l'aidera dans le temps.
Les associations se retrouvent aujourd'hui face à une
limitation de l'ancien modèle basé sur les aides de l'Etat
uniquement.Avec l'accroissement du nombre d'associations chaque année,
ce qui aurait pu être un signal positif de croissance, ces
dernières se retrouvent en concurrence les unes envers les autres. On
observe donc sur une économie déstabilisée où les
associations doivent trouver de nouveaux moyens de financement :
- Augmentation des adhésions
- Mécénat
- Course à l'obtention d'un marché public
Autant de méthodes qui éloignent les
associations des buts pour lesquels elles se sont créées.Cette
perte d'approvisionnement fait suite aux lois de décentralisation qui
permettent aux collectivités locales d'administrer leurs enveloppes
financières comme elles l'entendent, certaines pourront être plus
promptes que d'autre à distribuerdes subventions, mais dans l'ensemble
on observe une baisse des dotations chaque année. Rajoutons à
cela les entreprises privées qui récupèrent certains
marchés qui au départ étaient exploités par les
associations dans divers domaines comme le sport, le tourisme solidaire ou
encore l'aide à la personne.
Il est donc question ici d'un changement pour les
gestionnaires d'association, ils doivent s'insérer dans une
économie devenue plus concurrentielle et ils devront donc trouver de
nouvelles méthodes de gestion, professionnaliser leurs actions de plus
en plus ainsi que créer de nouveaux outils de suivide la performance
sociale.
Face à ces nouvelles règles les associations
sont de plus en plus amenéesà se rassembler en
coopérative, fédération, groupement ou autre type de
structure leur permettant d'unir leurs moyens financiers et humains au service
de leur objet social : c'est ce que l'on nomme plus communément la
concentration associative.
Ces regroupements redonnent du pouvoir aux associations, ne
faisant plus fronts seules, mais solidairement on peut ainsi voir
émerger l'économie sociale et solidaire7(*) (ESS), qui permet aujourd'hui
à bon nombre d'associations d'avoir un regain d'activité et
créer de l'innovation ; chose qu'elles n'auraient pas pu faire
avant.
Mes recherches sur le sujet mettent en lumière un point
commun à toutes les associations qui ne font pas appelsauxsubventions
publiques, c'est que le simple apport de ces subventionsne permet pas en
réalité d'avoir une assez bonnetrésorerie pour être
pérenne dans le temps (ou en tout cas très difficilement pour les
nouvelles associations).
Il est donc nécessaire pour les associations qui
souhaitent rendre pérennes leurs actions,d'évoluer vers un
nouveau modèle de financement, de gestion, et de management pour
continuer d'exister.
Mon sujet permettra de mettre en lumière l'impact des
changements sociétaux sur le monde associatif.
Afin de répondre à cette problématique il
est important de comprendre comment fonctionne les associations dans un
contexte devenu concurrentiel : dans la partie 1,le
bénévolat au coeur du monde professionnel, où nous
traiterons des diverses facettes du bénévolat et de sa
professionnalisation au cours du temps pour arriver aujourd'hui à un
métier à part entière permettant la création de
richesse. Nous verrons dans une partie 2, l'innovation du monde associatif, par
des exemples concrets d'associations, ainsi que la place de l'associatif dans
notre monde actuel. Et en partie 3 nous aurons un petit exemple d'une
étude de cas.
3 Le bénévolat au coeur du monde
professionnel
3.1 Les divers types
de bénévolat dans les entreprises
Le terme de bénévolat, est un motdevenu courant
dans la langue, souvent employé à tort voir dans un contexte
péjoratif.Ce terme regroupepourtant divers types d'actionspermettant
à des personnes de se regrouper ou d'aiderafin de pouvoir créer
du lien entre les personnes et de la cohésion sociale.
Découlant de ce bénévolat, une nouvelle
forme d'économie s'est égalementmise en place au cours de ces
dernières années :l'économie alternative,
coopérative, syndicat, groupement, le tout basé sur la
solidarité permettant une démocratisation du
bénévolat comme acte citoyen.
Dans ce plan nous allons parler de ces types de
bénévolat, mécénat etc. Ceci afin de créer
un premier pont entre l'ancien modèle d'association et le nouveau
business modèle. L'ancien modèle été basé
sur les actions répondant à des problématiques
immédiates dans le temps. Quant au nouveaubusiness model, il est
basé sur des nouvelles techniques de management ainsi que de nouveaux
outils de gestion. Ce modèle permet de créer dans le temps une
ligne directrice pour les structures.
3.1.1 Le mécénat de compétence
3.1.1.1 Définition
Le mécénat est une forme de don que les
entreprises vont faire à une autre entité à but non
lucratif ou dites d'intérêt général. Le
mécénat peut prendre plusieurs formes :
- Mécénat financier,
- Mécénat technologique,
- Mécénat par apport de compétences,
Nous allons concentrer notre analyse sur le
mécénat par Apport de compétences dans la suite du
développement.
Dans le cadre du mécénat de compétences,
les employés de l'entreprise sont mis à disposition sur leur
temps de travail effectif, des membres du personnel pour réaliser des
actions dites d'intérêt général, qui peuvent
mobiliser ou non les compétences de l'employé, ces
« prêts » de personnel à une autre
entité juridique peuvent selon le cas donner lieu à des
compensations fiscales. (Voirfigure 2 de la table des annexes pour la
définition « officielle »)
3.1.1.2 Les enjeux de ce mécénat
Le mécénat de compétence à divers
enjeux pour les entreprises relatifs à la gestion RH :
- Recrutement,
- Cohésion interne,
- Satisfaction,
- Motivationdu personnel
Ce mécénat va s'inscrire directement dans les
problématiques RSE8(*)des entreprises, elle permet de générer
de nombreux avantages dont :
- Une aide humaine permettant la mobilisation de
compétences pour l'association, ce qui peut créer des
compétences par la suite dans la structure qui accueille le
salarié,
- Le salarié va avoir une vraie plus-value personnelle
sur son travail, en effet il va contribuer à un effort
d'intérêt général. C'est dans ce nouvel
environnement que, le salarié va également pouvoir
développer ses compétences d'adaptation,ainsi que d'une certaine
maitrise dans la gestion de projet,
- La productiond'uncontrecoup positif sur la
société et ainsi renforcer sa réputation et son
attractivité auprès du public.Cela produira aussiune vraie
cohésion d'équipe en interne, qui devrait se créer, et une
meilleure motivation au travail des collaborateurs.
3.1.1.3 La place du mécénat de compétence
dans la société
Le mécénant en France est
plébiscité et vivement encouragé, et ce par un très
bon dispositif fiscal. C'est l'association Admical fondée en 1979 qui
est le chef de proue de ce changementde mentalité dans le monde de
l'entreprise. En effet dès 1980 ils lancent les premières assises
du mécénat ainsi que les premiers Oscar du mécénat,
qui offre une véritable visibilité nationale et un vrai poids
vis-à-vis des politiques.
C'est en 2003 qu'une loi sur le mécénat est
votée,nommée loiAillagon9(*).C'est également grâce à eux qu'en
2008, sous l'impulsion de leur nouveau présidentOlivier Tcherniak,
Admical sort sa charte du mécénat encore en vigueur
aujourd'hui.
Comme dit plus haut il y a des enjeux énormes au
mécénat pour les entreprises et la loi Aillagon en fait
état, le mécénat permet des avantages fiscaux :
- 60% de déduction fiscale pour les entreprises
- 66% de déduction fiscale pour les particuliers
Sous certaines conditions qui sont :
- L'absence de contrepartie
- L'intérêt général
- Une réduction d'impôts pour le
mécène (entreprise)
Il faut tout de même voir que 20% des entreprises
faisant du mécénat font du mécénat de
compétence car cela nécessite une certaine gestion et
organisation interne, il représente près de 13% du budget du
mécénat en France qui est de 2 milliards d'euros en 2017.
3.1.1.4 Les atouts et
avantages du mécénats pour les différents acteurs
3.1.1.4.1 Pour les salariés
Il existe de nombreux freins pour ces derniers :
- Méconnaissance du process,
- Difficulté d'identification des bonnes personnes
à qui parler,
- Le manque de temps par rapport à son travail
Les craintes :
- Être mal vu par sa direction,
- Avoir un ralentissement sur son évolution de
carrière,
- La peur de ne pas savoir s'adapter à la vie
associative,
- La peur du retour en l'entreprise,
Opportunités :
- Donner du sens à leur travail et permettre un
développement professionnel
- Permettre d'être à l'initiative de partenariats
entre l'association et l'entreprise durant la période de
mécénat,
- Permettre sa contribution aux démarches de RSE et RH
de la société,
Forces :
- Diversification de ses expériences dans le cadre de
sa carrière,
- Le développement de ses capacités et
l'expérimentation de nouvelles méthodes,
- Le renforcement de son employabilité et l'ouverture
à un nouvel écosystème,
Les employés doivent être informés plus
efficacement de l'existence de ce dispositif de mise à disposition pour
des causes qui peuvent parfois leur garantir une plus-value de leurs
compétences, les employés qui auront expérimenté
seront ainsi formés pour permettre une meilleure promotion du
mécénat. Dans le cadre d'un meilleur déploiement il faut
que l'entreprise soit bien évidement en accord avec ce
mécénat, mais surtout que cette parenthèse dans son
parcours professionnel lui apporte une expérience valorisante et lui
permettant une certaine reconnaissance dans l'association d'accueil comme dans
l'entreprise responsable du salarié.
3.1.1.4.2 Pour les entreprises
Les freins :
- Les entreprises ont une certaine méconnaissance du
mécénat ou du monde associatif,
- Le mécénat est plutôt complexe à
mettre en oeuvre du fait des multiples référents, les
différents processus
- Pour la fonction RH il y a le coût que va couter la
mise à disposition de l'employé,
- Pour la fonction managériale il y a la perte d'un
salarié dans l'équipe,
Les entreprises craignent :
- D'accélérer le départ de certains
salariés
- Un engagement trop important dans l'association et d'un
désengagement de l'entreprise,
Du côté de la direction :
- Le mécénat permet de travailler sa marque
employeur,
- Il permet également un soutient de son plan RSE
auprès du public,
- Permet enfin de bénéficier d'une
exonération fiscale sur les actions du au mécénat de
compétence,
Du côté des ressources humaines :
- Le mécénat permet le développement de
nouvelles compétences dans l'équipe comme la souplesse dans le
travail, l'empathie...
Les entreprises ont besoins:
Pour le bien des entreprises faisant du mécénat
de compétenceil faut toutd'abord, que ce dispositif soit mis en place en
adéquation du plan RSE de l'entreprise ainsi que de sa stratégie
entrepreneuriale, afin de créer différentes solutions
répondant chacun à un besoin bien spécifique. Cela
permettra d'identifier assez rapidement les associations potentielles, et de
créer des communications très simples à destination de la
fonction ressource humaine et managérial ainsi que des employés.
Ceci dans le but de prémunir les équipes d'une
mise à disposition de ressource, de récupérer des outils
qui vont permettre un pilotage facilité du dit mécénat
ainsi que d'analyser ensuite les impacts sur l'entreprisepour permettre une
valorisation de l'expérience du salarié dans son parcours
professionnel.
3.1.1.4.3 Pour les associations
Les freins sont nombreux ici aussi :
- Eux aussi ont une certaine méconnaissance du
système de mécénat,
- Dans leur quotidien ils manquent de temps afin d'identifier
les entreprises potentielles,
- La difficulté des démarches à
entreprendre à chaque nouvelle entreprise comme les rescrits fiscaux,
les conventions etc.,
- Il faut avoir la possibilité d'accueillir le
salarié et de l'encadrer de manière optimale,
Les craintes des associations sont :
- De trouver une adéquation entre le salarié et
la mission de l'association,
- De se tromper sur l'embauche du salarié
mécène et se retrouver,
- De créer au sein de l'association de la
dépendance vis-à-vis des salariés en
mécénat,
- De créer une mauvaise compétition entre les
bénévoles et salariés de l'association et les
employés envoyés en mécénat de
compétence,
Les opportunités de l'association sont :
- De permettre d'avancer bien plus rapidement sur ses propres
besoins,
- De professionnaliser son activité et son
organisation,
- De permettre une diversification de ses soutiens,
- De faire de la promotion à propos de sa structure
associative,
Les forces sont :
- D'accéder de façon gratuite àdes
personnes compétentes
- De créer voir de renforcer les partenariats de
l'association
- De permettre un accueil des potentiels nouveaux
bénévoles
Les associations ont besoin d'être
accompagnéesà chaque étape du processus de
mécénat, elles ont besoin de s'appuyer sur des partenaires de
qualités qui connaissent les processus et les outils du
mécénat,de chercher des entreprises qui ont été
capablesd'informer en amont leurs collaborateurs du dispositif du
mécénat. Elles doivent par la même occasion bien
définir les postes et missions qu'elles recherchent lors de leur demande
de mécénat, et comprendre les réelles motivationset savoir
refuser un candidat qui ne correspondrait pas à leurs attentes.
Pour une meilleure dynamique des associations, elles
recherchent la simplification des procédures parfois très
lourdes, pour se faire,il faudrait pouvoir identifier clairement les acteurs
responsables du mécénat dans une entreprise partenaire, permettre
un partage simple des missions, et avoir des outils de gestion des missions et
du mécénat dans le cadre d'association d'envergure nationale ou
internationale.
3.1.2 Le bénévolat de compétence
3.1.2.1
Définition
Le bénévolat de compétence est une autre
expression du bénévolat. Le bénévolat de
compétence consiste à mettre, de manière gratuite son
savoir-faire, son temps, et son expertise au service d'une association ou d'un
organisme auquel nous ne sommes pas rattachéspar un lien de
subordination.
L'action engagée se veut non salariale, non
rémunérée, dehors du temps professionnel et en direction
d'autres personnes. Le bénévolat est un élément
fondamental de l'engagement citoyen dans notre société.
En France ce type de bénévolat permettant de
faire prospérer la vie associative est de l'ordre de 23% des plus de 15
ans c'est-à-dire 18 millions de personnes, divers
phénomène et envie mènent à ce type
d'action :donner un sens à sa vie par l'épanouissement
personnel d'aider autrui, permettre de mettre à profit ses
compétence dans le cadre d'un projet d'intérêt
général ou encore d'appartenir à un groupe social.
3.1.2.2 Les acteurs de ce mouvement solidaire et de
l'économie sociale et solidaire
L'économie sociales et solidaire est un regroupement de
structure dont l'ensemble des principes, organisationsson fonctionnement se
base sur la solidarité, l'équité et l'utilité
sociale. Le but de ces structures est la création d'emplois pour
l'insertion et la réinsertionainsi qu'une très grande
cohésion sociale.
Les structures sont principalement formées en
associations, coopératives ou bien mutuelles. Elles ont comme envie de
rendre actifsles membres dans un processus démocratique et un
encadrement très contrôlé des ressources financières
créées (réinvestissement des bénéfices).
Pour être reconnu comme un acteur de ce nouveau type
d'économie solidaire, il faut avoir été reconnu par les
pouvoirs publics ainsi que par le monde économique dans son
intégralité. C'est pour cela que ces structures sont en
général complémentaires, et défendent les valeurs
de l'ESS et son financement par le biais de nombreux partenariats privés
comme publics.
En France il y a quelques organismes qui se sont fait
connaitre :
- Le Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves)
- Le Mouvement associatif
- La Fédération nationale de la mutualité
française (FNMF)
- Le Mouvement pour l'économie solidaire (MEE)
- La Fédération des entreprises d'insertion
- Coop FR (coopératives)
- Le Conseil National des Chambres Régionales de
l'Economie Sociale (CNCRES)...
Ce nouveau type d'économie est considéré
par certains comme un nouveau modèle entrepreneurial qui est au service
du bien commun, les acteurs de l'économie sociale et solidaire sont donc
en train doucement de créer de véritable business sur un
modèle d'économie social.
3.1.2.3 La Responsabilité Sociétale des
Entreprises (RSE)
La RSE d'une entreprise consiste à regrouper l'ensemble
des pratiques, qui visent à respecter un développement durable et
à avoir un impact positif sur la société dans le respect
de l'environnement. La commission européenne définit
également la RSE de manière officielle en 2011 (figure 3), afin
de créer un cadre légal dans le cas où, les entreprises
souhaitent s'investir dans le développement durable au sein de la
société.
Ce concept existe et se développe depuis les
années 50, c'est à partir des années 1990-2000 que les
consommateurs ont commencé à devenir plus critiques et les
politiques ont donc naturellement commencé à
légiférer sur la RSE. En France tout commence avec les lois
NRE10(*),
Grenelle11(*) et
Vigilance12(*)
La RSE est finalement un outil multi-tâche lié au
management, à la communication ainsi qu'au développement. La RSE
est donc devenue essentielle dans les entreprises de nos jours : il
devient difficile pour toute grande entreprise de se dispenser de rapports
annuelles RSE avec une équipe dédiée à la RSE,
voire d'intégrer sa RSE dans sa stratégie de communication.
Dans le but de promouvoir ce genre d'initiative il a
été créé des mentions spéciales pour les
entreprises se souciant de leur RSE comme le label B-Corp, octroyé aux
sociétés à but lucratif qui répondent aux
prérogatives environnementale et sociétale et une total
transparence envers le public. En parallèle de ces mentions, des outils
sont créésafin d'aider la quantification de performance des
entreprises dans le respect de leurs RSE :l'Analyse de Cycle de Vie (ACV)
aide par exemple les structures à quantifier les quantités
produit de gaz à effet de serre qu'elle produise.
Nous avons pu voir ici diverses façons de concevoir le
bénévolat dans les associations. Tous ces types de
bénévolats permettent d'esquisser un début de
réponse pour un nouveau modèle d'association. Ce nouveau
modèle serait donc basé sur la professionnalisation des
pratiques.
Avec la professionnalisation des associations, nous avons vu
apparaitre rapidement une compétition entre les associations et les
entreprises. De ce conflit d'intérêt sont néesdiverses
choses, dont une nouvelle économie portée sur la
solidarité qui a permis aux entreprises de développer leur
politique RSE.
3.2 La
professionnalisation du monde associatif
Le monde associatif est en changement perpétuelle, il y
a un vrai renouveau qui se créé depuis plusieurs années,
les nouveaux bénévoles sont de plus en plus qualifiés et
les associations changent de plus en plus vite. Pour permettre la transition
vers le nouveau modèle d'association, des solutions ont
été trouvées et expliquée en détails plus
tôt : mécénat et bénévolat de
compétence en sont deux exemples précis. Il a été
mis en pratique également de nouveau modèle managériale et
de gestion afin d'optimiser les structures et de gagner du temps.
Il existe deux mondes dans ce que l'on nomme les associations,
les petites et microstructures d'un côté qui ont pour moteur les
dynamiques bénévoles et le volontariat spontané qui sont
soutenues par quelques individus, et de l'autre côtés les moyennes
et grandes structures qui sont quant à elles les plus
professionnalisées.
3.2.1 La modification structurelle des
associations
Les associations ont longtemps été
reléguées au rang d'entreprises de seconde zone, mais depuis une
décennie on constate le potentiel grandissant de ces structures tant en
termes d'emplois, d'activités que d'économique. Elles ont
évolué pour s'implanter dans tous les domaines de la
société.
Jusqu'à la fin du XXe siècle les associations
ont davantage misé sur les compétences de leurs membres de
manière individuelle que sur l'organisation de ces derniers en collectif
capable de travailler en équipe.
Nous sommes passés d'associations de quartier
dirigées par une poignée de personnes à des structures
organisées comme des start-ups, utilisant les dernières
théories managériales.
Le climat socio-économique fait également partie
de ce changement des associations, elles se doivent de changer sous le
contrôle de plus en plus fréquent de l'Etatet les modifications de
l'environnement qui visent à fiscaliser leurs environnements
économiques. Auparavant on voyait les associations comme cela :
ASSOCIATION = BENEVOLAT = AMATEUR
Aujourd'hui on voit davantage les associations comme ceci
ASSOCIATION = RESPONSABILITES SOCIALES = RECHERCHE DE
NOUVELLES COMPETENCES
3.2.1.1 Le management au sein de l'association
Les anciens modèles de management ont laissé
leurs places aux techniques de managements collaboratives telles que les boites
à idées, brainstorming, ou méthode agile (KANBAN etc.).
Une de ces techniques de management collaboratif qui est
utilisé dans les associations est la technique des
« 4C », cela représente les 4 piliers du management
collaboratif. Les 4C sont :
- La confiance
- Le choix
- La coopération
- La convivialité
Ce genre d'outils sert de plus en plus dans les associations
bien qu'ils viennent du monde de l'entreprise Ils sont de plus en plus
pratiquéspour permettre une meilleure dynamique de groupe au sein des
équipes.
Il y a divers autres types de management collaboratif qui sont
utilisés dans les structures associatives, c'est un outil de gestion
comme un autres visant à améliorer l'esprit d'équipe et la
cohésion au sein du groupe de bénévoles.
3.2.1.2 Nouveaux outils de gestion qui induise la
professionnalisation des associations
Longtemps les associations se sont retrouvées à
refuser toutes formes de gestion pensant que cela allait diminuer leurs
potentiels et le côté informel de leurs organisations. C'est en
voyant la compétitivité grandissante qu'elles se sont
retrouvées à étudier les techniques de gestion modernes
afin de créer une gestion adaptée aux associations.
Cette gestion est en adéquation avec le passé
solidaire des associations c'est-à-dire une gestion des ressources
humaines plus humaine et proche des personnes, un rapprochement constant envers
les bénéficiaires des services de l'association, et en
intégrant parfois les exigences des financeurs et des aides potentielles
de l'Etat.
L'étudede Yolande François13(*),maitre de conférences
en science de gestion, met en lumière des résultats
intéressant sur la professionnalisation du monde associatif. Cette
étude s'est faite à partir d'une enquête
réalisée sur un échantillon d'associations, elle visait
à voir si la professionnalisation des associations par une mise en
pratique de procédés de gestion des compétences sur le
bénévole d'association produisait un changement
organisationnel.
Au cours de cette étude les mêmes associations
ont été interrogées deux foissur une période de 10
ans. Les résultats ont tendance à prouver que :
- Premièrement, les associations tendent vers une
fonctionnalisation de leur structure, c'est-à-dire la création de
pôle d'activité spécifique dédié à une
tâche unique. En effet dans l'étude 48% des associations (38 au
total) ont développer au cours des 10 années de l'étude un
pôle des ressources humaines gérant cette aspect de la vie de
l'association.
- Deuxièmement, pour 89% des associations de
l'étude la formation est un réel outil de fonctionnement et de
développement ainsi qu'un investissement en l'avenir. 56% d'entre elles
pensent que la formation est un moteur de la modification structurelle et une
stratégie organisationnelle.
Il faut voir que les associations, au moment de leur
transition structurelle sont plutôt fragiles, bon nombre d'associations
n'arrivent pas à passer outre leur passé et adapter les
techniques de gestion. Il faut que les structures aient effectué une
bonne analyse de leurs besoins afin de créer une transition pertinente
vers un nouveau modèle de gestion associative.
3.2.2 Les grands types
économiques d'associations
3.2.2.1 Les petites associations de membres
Ce sont les plus simples à caractériser, ces
associations sont la plus simple expression du bénévolat. Ce sont
des structures qui se retrouvent dans tous les secteurs de la vie, sport,
culture, étudiant, jeux de société etc. Elles vont
permettre de regrouper des personnes autour d'une idée et d'un but
simple.
Leurs zones d'action sont plutôt limitées
géographiquement, leur modèle économique repose la plupart
du temps sur un budget composé des adhésions de leurs membres et
des quelques événements payant qu'elles font dans l'année
et leur budget avoisine les 1000€ annuel. Elles peuvent parfois obtenir
des aides municipales ou bien départementales comme un local, une
subvention ou bien des prix sur les équipements de la ville.
3.2.2.2 Les micro-entreprises associatives
Dans la catégorie précédente il peut y
avoir des micro-entreprises associatives, ce sont des structures fondées
la plupart du temps par une seule personne et qui ont pour vocation
d'accueillir une activité économique lucrative souvent conduite
par le fondateur de l'association. Comme nous le savons, la limite d'une
association d'après la loi de 1901 est que les excédents de
trésorerie ne peuvent pas être répartis entre les membres
de l'association.
En effet ici l'animateur/fondateur refacture les
différents coûts directs et indirects sous forme d'adhésion
ou de participation aux frais de l'association. Les recettes ainsi acquises
permettent de défrayer l'animateur et potentiellement créer de
l'emploi si le gain est suffisant.
3.2.2.3 Les associations employeurs
A partir d'ici nous parlons réellement d'associations
qui vont créer des emplois et donc un modèle économique
viable. Elles se retrouvent dans divers domaines, mais très souvent nous
les retrouvons dans des domaines liés aux secteurs sanitaire &
social, formation & insertion professionnelle, et dans certains cas la
culture.
Leurs budgets sont un peu plus conséquents en moyenne
300€ par actions et elles tirent l'essentiels de leurs budgets de leurs
prestations qu'elles facturent aux particuliers le reste est
récupéré en subvention de l'Etat ou bien des
collectivités locales.
3.2.2.4 Les associations gestionnaires
Ce sont ici des associations de grande envergure qui sont
toutes tournées vers l'intérêt général, ce
sont également des partenaires des pouvoirs publics. C'est l'une des
plus grosses structures associatives employeuses dans un cadre associatif. Ils
sont très souvent des gestionnaires d'équipements ou bien mettent
en placesdes services pour les collectivités locales.
La structure des associations a changé au cours du
dernier siècle, les nouvelles méthodes appliquées aux
entreprises se sont retrouvées au coeur des reformes organisationnelles
du monde associatif. Aujourd'hui des associations sont capables de rivaliser
d'ingéniosité avec des entreprises pour innover dans beaucoup de
domaine.
On ne consomme plus comme avant et le monde de l'entreprise a
su s'adapter, mais finalement le monde associatif n'est pas en reste, il reste
compétitif sur pleins de domaines différents. Les associations
ont été capables de se professionnaliser et donc de
s'améliorer en intégrant et digérant les méthodes
entrepreneuriales pour en faire des dispositifs applicables dans le monde
associatif.
4 L'innovation associatif
4.1 Les
associations au centre de notre société
Les associations sont présentes dans beaucoup de
domaines de nos jours, elles aident la société là
où il n'y a pas forcement d'entreprises qui s'y retrouvent
financièrement.Elles se retrouvent être à la
frontière entre le secteur public et le secteur privé, elles ont
une utilité sociétale indéniable. De part ce statut, elles
se doivent de toujours être à la pointe de l'innovation dans le
plus de domaine possible.
C'est toutefois un acteur de notre société
souvent mal connu de la population, voir des entreprises.Les associations sont
pourtant responsables de la majorité des innovations sociales,
grâce à leur proximité avec les populations.
4.1.1 Des structures associatives
atypique socialement et économiquement
L'univers des associations est un univers extrêmement
atomisé14(*),
l'explication est très simple :
- 70% des associations sont des petites structures
gérants des budgets annuels inférieur à 10K€
- 9% des associations gèrent un budget annuel de
50K€ et plus
- Et seulement 1 association sur 25 gère des budgets
dépassant les 200K€
Ce qui fait qu'il y a beaucoup de petites structures qui
gravitent dans ce monde-là, à contrario des grosses associations
qui se font beaucoup plus rare.
D'après l'INSEE15(*)ce serait la même proportion pour les
entreprises :
- 93%16(*) des entreprises seraient des TPE, ils gèrent
21%17(*) du chiffre
d'affaires globale,
- 6% des entreprises seraient des PME, ils gèrent 34,5%
du chiffre d'affaires globale,
- 1% des entreprises seraient des Grandes entreprises, ils
gèrent 44,5% du chiffre d'affaires globale,
On voit ici un parallèle intéressant entre
association et entreprise, cependant ce qui rend atypique les associations
c'est la force bénévole dont elle fait preuve. Si l'on prend tous
les bénévoles qui exerce aujourd'hui nous aurons pour plus d'1
million d'ETP18(*). En
chiffre d'affaire cela équivaux à 39,5 milliard d'euros
côté association, du côté des entreprises on se
retrouve avec 3 655 milliard d'euros.
Pourquoi parle-t-on de modèle économique
atypique ?
Les associations d'intérêt général
ne peuvent malheureusement pas se suffirent d'un financement venant de leurs
activités, ils ont l'obligation légale d'avoir une partie de leur
financement associatif venant de subvention de l'Etat. Étant
donné la raréfaction des subventions venant des pouvoirs publics
au profit des commandes publics, les associations d'intérêt public
doivent faire preuve d'inventivité et donc de créer de nouveaux
modèles économiques.
Les associations de ce type reposent sur trois leviers
complémentaires :
- Leviers humains comme le mécénat et
bénévolat de compétence,
- Leviers financiers comme les cotisations, revenues
d'activités,
- Les alliances avec d'autres structures associatives,
Ces leviers se sont développés depuis une
dizaine d'années, nous en avons pu voir dans la partie 1.1 de ce
mémoire.
La diversification de ces leviers cités plus haut, nous
permet de souligner que le modèle économique et social, de
l'association d'intérêtgénérale, ne se base pas
uniquement sur le financement pour fonctionner. Il va se baser plus
généralement sur la capacité de mobiliser les moyens qui
vont permettre la réalisation d'un projet.
Il faut bien comprendre qu'il existe trois principales de
faire financer un projet :
- Le faire soi-même même grâce à des
ressources personnelles,
- Le financement par un revenu d'activité de
l'association,
- Le faire financer par un autre organe, privée ou
public,
De ces trois modèles nous pouvons tirer 7
sous-ensembles :
- Contribution des membres : l'argent vient de la
cotisation des membres et les membres vont s'impliquer dans le projet
- Prestation de services ou valorisation de savoir-faire
- Revenu de politique publique : Appels d'offresetc.
- Subvention publique
- Abondement 19(*): L'argent vient d'un co-financement public
- Mobilisation privée : L'art vient de dons,
mécénat, partenariats privés et
- Financements privés : Co-investissements de
fondateurs
Les innovations sont tributaires de la capacité des
associations à mobiliser ces types de financements plus ou moins
efficacement.
4.1.2 Exemple d'un
processus d'innovation
Les associations sont des acteurs polyvalents :
- Acteurs de proximité, étant donné leur
accès direct à la population et elles peuvent soutenir les
politiques. Créer également des solutions pour aider les plus
faibles.
- Acteurs de terrain, elles peuvent aisément tester les
solutions mises en place afin de voir les résultats en direct.
Grâce à cette double casquette les associations
peuvent facilement moduler les solutions en fonction des situations et
permettre une régulation très fine des actions.
L'association le RAMEAU à mis en place un exemple de
procédure d'innovation :
- La conception : Dans cette étape les besoins
doivent être repéré puis analysé, les solutions
commencent ainsi à émerger
- L'expérimentation : Une fois les idées
sorties, il faut les tester sur le terrain et une adaptation est créer
au fur et à mesure des retours.
- La modélisation : Il nous faut alors formaliser
les résultats et la solution retenue, étape cruciale pour
propager à grande échelle l'innovation,
- L'essaimage : 1ère phase où
l'on va déployer sur un grand échantillon l'innovation,
- L'industrialisation : C'est la dernière phase du
processus qui va permettre l'intégration de l'innovation dans les
moeurs.
Ce système de résolution est un peu similaire au
système de création des associations.
Il peut tout de même avoir des risques importants dans
les innovations associatives, l'association le RAMEAU nous donne ici une vision
du cheminement de l'innovation associative :
- La traversée du désert : Au moment de
l'émergence de l'idée d'innovation, la structure associative doit
avancer toutes seul et faire murir le projet.
- La vallée de la mort : Période cruciale,
c'est ici que les innovations n'ayant pas passé les tests empiriques
sont abandonnées.
- La crise de la croissance : Zone de tension au sein de
l'association, c'est la première fois qu'elle fait face à un
changement d'échelle. Elle doit commencer à
réfléchir à des modifications structurelles afin de passer
à la prochaine étape.
- Le saut quantique : Dernière partie qui va
concerner les projets d'innovation qui vont pouvoir se démocratiser pour
un public plus large.
Il est important de comprendre que l'innovation sociale,
technologique ou autre est un véritable processus unique, chaque
association ou structure peut avec le temps créer de l'innovation. Ici
les associations sont au coeur de notre sujet, nous souhaitons donc mettre en
avant les avancées qu'elles ont permis grâce à leur
présence dans notre société.
Les processus décris ici sont des exemples de processus
créés afin d'aider à garantir la bonne marche d'une
innovation, il en existe bien d'autre. Aujourd'hui les associations sont
aidées par les nouvelles technologies, il est devenu plus simple de
faire le pont entre les gens. C'est une nouvelle association qui est née
avec internet et les nouvelles technologies, une association connectée
qui se veut plus à l'écoute des autres et joignablebien plus
rapidement.
Attention néanmoins aux dérives que peuvent
engendrer un tel bouleversement, de nouveaux défis attendent les
associations, défis humains à ne pas se replier sur
elle-même, défi technologique pour permettre la formation de ses
bénévoles et défis financier pour armer ses locaux du bon
matériel.
4.2 L'association 2.0
Qu'est-ce que l'association 2.0 ?
C'est une association en open source, ouverte aux innovation
technique et sociale. L'association 2.0 est une association qui se veut proche
de ses membres et qui les tient informés régulièrement des
actions entreprises.
Les associations sont de plus en plus ouvertes vers le monde
et séduisent de plus en plus, il existe aujourd'hui tellement
d'associations différentes que tout le monde peut trouver chaussure
à son pied. Nous traiterons iciles outils numériques ou
« 2.0 »qui ont permis aux associations un véritable
essor dans notre société. Les avantages que procure les nouveaux
outils informatiques dans le monde associatif et en quoi ces outils permettent
la promotion de ce nouveau modèle d'association ?
4.2.1 Le monde
numérique au sein des association
Le numérique s'est imposé dans la
société et donc de ce fait dans les associations
également, créant ainsi un nouveau paradigme pour les
associations, un modèle ouvert cette fois au monde entier. De nouveaux
moyens de communiquer à une masse plus importante d'individu.
De nombreux projets ont vu le jour pour étudier les
enjeux et les conséquences du numérique sur le monde associatif.
Faisons le focus sur l'un d'entre eux, nommé « la place du
numériquedans le projet associatif » réalisé en
2016 par les associations, Solidatech et Recherches et Solidarités.
Dans cette étude il nous est exposé une certaine
évolution des comportements numériques entre 2013 et 2016. De
plus en plus d'associations se sont tournées vers le numérique
pour répondre aux problématiques suivantes :
- La gestion de leurs associations,
- L'analyse de leurs actions,
- La communication visant à donner de la
visibilité à l'association,
- Le développement de projets vers leurs
bénéficiaire et les publics les plus fragiles
- Etc.
Les études ont été réalisé
sur plus de 1600 responsables d'associations et plus de 1000 associations
déjà inscrite au programme de Solidatech. Nous avons pu en tirer
quelques données :
- 62% des associations étaient présentes sur les
réseaux sociaux,
- 70% des associations possèdent un site internet
propre à leur structure
Des chiffres qui sont encourageant et qui montrent que le
numérique gagne rapidement les sphères associatives.
Néanmoins des difficultés sont à
souligner, le financement pour s'équipement, le manque de temps pour
former ses équipes, ou tout simplement le savoir-faire sont de
réels freins à la numérisation des associations. Les clefs
pour éviter les écarts sont facilement identifiables :
- Rester concentré sur son objectif en se servant des
outils numériques pour son but premier,
- Créer de bonnes pratiques numériques dans son
équipe,
- Bien cadrer les projets numériques en s'interrogant
sur le but, la manière de faire et les objectifs propres,
- Prendre le temps de penser le projet
Le numérique ouvre des portes c'est ensuite aux
structures associatives de s'y engouffrer ou pas.
4.2.2 Association
et e-réputation
Le numérique achangé beaucoup de choses dans
notre société, nous nous intéressons plus
précisément ici aux réseaux sociaux. Ils ont permis de
développer à très grande vitesse les réseaux
associatifs. La communication des associations ainsi que les transferts
d'information envers les publics cibles n'ont jamais été aussi
rapide. Ainsi nous avons pu voir la création de ce que l'on nomme
l'e-réputation.
L'E-réputation est la réputation
numérique d'une infrastructure. Pour une association, exister sur les
réseaux sociaux est essentiel. C'est ici qu'elles font le plus de
promotion pour leurs structures. Cette e-réputation permettra ainsi
à n'importe qui de se renseigner sur le sérieux et le
professionnalisme de l'association.
Les réseaux sociaux ont également permis d'avoir
un coût bien plus abordable sur la communication vers l'extérieur
que les anciennes méthodes de promotions (affichages sur la voie
publique, presse etc.)
Sur les réseaux sociaux il est très facile de
travailler sur sa marque associative. Il y a divers moyens pour permettre
à des associations de communiquer facilement, rapidement et de
manière universelle à tous adhérents, partisans, ou
étrangers à la structure. Cette marque associative permet de
créer des campagnes de communication pour les ONG telle que Lutte contre
la faim, ou bien de campagne de collecte pour les associations telle que les
restos du coeur. On associe facilement aujourd'hui le ruban rouge au Sidaction,
car finalement ils ont su travailler sur leur visibilité sur les
réseaux et dans les médias.
Les associations qui sont trouvables facilement ont nettement
plus de chance de pouvoir contrôler leur e-réputation. Cela est
aussi un gage de confiance selon les internautes qui souhaiteraient avoir des
informations sur la structure. Les gens ne sont plus des consommateurs lambda,
n'importe qui peut détruire une structure avec quelques commentaires mal
placés. Ce sont aujourd'hui ce que l'on peut appeler des
consom'Acteur.
Les outils numériques du XXIe siècle ont permis
une évolution rapide des associations, évolution qui a permis ici
de voir un nouveau moyen de créer un nouveau modèle
d'association. Les outils développés sont acquis par les
bénévoles des associations et mises dans une palette de
compétence que la structure peut faire valoir auprès de ses
partenaires et dans sa transformation.
Des conséquences étaient à prévoir
et ici l'e-réputation en est un des plus visible, tantôt un atout,
tantôt le pire cauchemar des organisations. Cette réputation
numérique peut permettre aux consom'Acteur d'avoir un réel impact
sur les modes de consommation de la vie associative et les modes de
fonctionnement associatif.
5 Etude de cas :
l'association Play Azur
L'association Play Azur est une association de loi 1901
déclarée à la sous-préfecture des Alpes-Maritimes
en juin 2016 sous l'impulsion de son président actuel, Bastien Vergoni.
Actuellement, elle a comme activité principale l'organisation du plus
gros festival de pop culture et de vulgarisation de la Cote d'Azur. Au cours
des années, ses domaines de compétences et d'activités ont
fortement évolués face aux nouveaux défis qui s'imposaient
à elle.
2015-2016 : Au départ, il ne s'agissait que d'un groupe
d'amis en thèse à la faculté des sciences de Valrose qui
souhaitait organiser des conférences de vulgarisation en science. Le
premier évènement a été la conférence «
L'erreur et le doute dans les sciences » regroupant un chercheur du Centre
d'Analyse Zététique de Nice, Henri Broch, un enseignant de l'UNS
Dimitri Garcia, aussi vulgarisateur sur internet sur sa chaine «
Bio-logique » ainsi que deux vulgarisateurs de la chaine YouTube « La
tronche en biais », Acermandax et Vled Tapas. Le budget nécessaire
à cet évènement était autour de 500 € et
était pris en charge directement par les différents partenaires
de l'évènement. De ce fait, nul besoin de créeune
structure pour soutenir l'initiative. La rencontre a eu un succès total
avec plus de 400 auditeurs dans l'amphithéâtre et maintenant plus
de 13 000 vues sur internet.
2016-2017 : le projet a quelque peu évolué, sous
l'impulsion de Bastien Vergoni un projet de festival de vulgarisation de grande
ampleur est né : le Play Azur Festival. Aux vues des budgets
prévus il fallait trouver une forme juridique adaptée et c'est
l'association de loi 1901 qui a été choisie. Très
avantageux pour les demandes de subventions et la simplicité de
déclaration et de gestion.
Le PAF2017, 1ère édition, a accueilli 2 500
visiteurs sur 4 000 m² du palais des congrès de Nice.
2017-2018 : La 1ère édition a réussi
in-extrémis à équilibrer son budget, au prix de certains
sacrifices. À la suite d'une projection sur 3 ans, laissant peu de
possibilité d'augmentation des recettes, au vu du marché de niche
dans lequel était le festival, il a été
décidé une refonte du festival. Une étude de marché
a été faite par l'équipe en place pour augmenter son champ
d'action. Chaque grande ville et département de France possèdent
son festival de pop culture,à l'exception de Nice et des
Alpes-Maritimes, il a donc été décidé de
transformer le PAF2018 en un festival de pop culture pour un plus large public
(pour rappel, la vidéo sur internet et la vulgarisation font partie de
la pop culture). Pour répondre à la forte demande de changements,
il a été décidé de réserver un
deuxième étage au palais des congrès de Nice.
Le PAF2018, 2e édition a accueilli 7 500 visiteurs sur
6 000 m² du palais des congrès de Nice.
2018-2019 : Nouvelle édition voguant sur la
réussite de l'édition 2018. Grâce au succès de la
précédente édition un troisième étage a
été réservé. Malgré un chiffre d'affaire en
constante augmentation, la marge nette n'est pas suffisante pour envisager de
réinvestir l'excédent de la dernière édition en
date, ce qui était au départ le but de l'association : promouvoir
la vulgarisation.
Bastien Vergoni crée donc une autre branche au sein de
l'association, qui sera en charge de gérer des projets de vulgarisation
comme les « Vidéo Echoscientifiques » pour le réseau
échosciences. Ces vidéos étant en partenariat avec le
ministère de l'ESR, le CNRS, l'INSERM, l.
Une troisième branche est alors en charge des
prestations d'animations pour les entreprises et les collectivités
locales (Mairie, Département, Région). Ainsi, l'ensemble de
l'activité permet d'espérer un véritable
développement sur les prochaines années.Une nouvelle branche
devrait d'ailleurs apparaître autour du mécénat.
Le PAF2019, 3e édition a accueilli 10 000 visiteurs sur
9 000 m² du palais des congrès de Nice.
L'association Play Azur, c'est aujourd'hui 10 membres
réguliers, et plus de 80 bénévoles en soutien lors de
manifestation. L'édition 2020 du Play Azur
Festival aura lieu les 8 et 9 février 2020, au palais des congrès
de Nice sur 10 000 m², 12 000 personnes sont attendues.
La question qui se pose actuellement reste la forme juridique
de la structure, qui, évoluera certainement vers une entreprise de type
SAS avec une fondation (association) permettant de profiter des avantages de
l'entreprise et de l'association, ainsi que le suivi efficace au niveau
comptable et juridique. Ce qui est sûr, c'est quecet success story
n'aurait pas pu avoir lieu si Play Azur avait été une entreprise
au départ. Voici un exemple concret que la forme associative est une
réelle alternative à prendre en compte dans les questions de
développement.
Faisant partie de l'équipe depuis ses débuts,
d'abord comme bénévole puis comme l'un des organisateurs, Bastien
m'a proposé un stage au sein du Play Azur que j'ai tout de suite
accepté.
J'ai pu l'assister sur divers projets
d'événements locaux comme :
- Le Festival du film court sur mobile PLUG se
déroulant en septembre (13 & 14 septembre),
- L'animation « Ambiance ta ville » en
octobre,
- Un événement international la
« Worldcon »qui a eu lieu à Dublin en Août
dernier. La Worldcon est la plus grande convention internationale sur la
littérature de science-fiction
- Et bien évidemment le Play Azur Festival qui se
déroulera en Février prochain.
J'ai pu aider sur différentes
problématiques :
- Logistique, en faisant appel à des fournisseurs de
nourritures et d'équipements pour le festival PLUG.
- Financière, en estimant un coût d'organisation
pré-Worldcon (promotion de l'événement) sur les 3
prochaines années.
- Organisationnelle, en aidant sur certaines parties
d'événements, comme les commandes de nourriture pour les
soirées de la Worldcon de Dublin, ou encore, le lien avec des stands et
animations pour le festival Play Azur.
J'ai faitbeaucoup dechoses assez différentesdurant mon
stage, ce qui m'a et permis de compléter mes acquis. Des acquis que j'ai
pu avoir grâce aux 5 dernières années de
bénévolat que j'ai effectué au travers d'associations et
festivales dont je suis membre.
Cette expérience au sein de l'association Play Azur, en
tant que stagiaire, m'a fait voir d'autres facettes du travail d'équipe.
Elle m'a permis de me concentrer sur une seule et unique chose, contrairement
à d'habitude où ma vie se partage avec mes études ou le
travail. Coupler le travail avec les associations est donc un essai très
concluant.
6 Conclusion
Lesassociations se trouvent un peu partout de nosjours, tous
les domaines sont concernés, le sport, l'événementiel, le
social, etc. Celles-ci représentent une alternative à d'autres
modèles juridiques et financiers. Le monde associatif peut
même,dans certaine circonstance, se retrouver être un
véritable concurrent aux entreprises dans ces domaines.
Il est tout à fait possible de respecter les
règles du modèle juridique d'association de la loi 1901 et faire
des bénéfices permettant ainsi de créer un modèle
économique stable.
Dans ce mémoire,nous avons essayé de faire un
état des lieux du monde associatif et de trouver ainsi que
démontrer les limites du modèle actuel, ainsi que la
création d'une transition vers un nouveau modèle permettant la
création d'une économie alternative propre à ce milieu
solidaire.
Du fait deson côté nouveau, le modèle que
nous essayons de créer ici est encore améliorable, il y a de
réelle piste et le monde associatif change.
Mais ici qu'elle a donc était l'impact des changements
sociétaux sur le monde associatif ? (Problématique de ce
mémoire).
Les associations ont évoluées pour essayer de
créer un modèle plus flexible, adaptable aux situations. Elles
utilisent les nouvelles techniques de management pour :
- Gérer plus efficacement leurs équipes de
gestion,
- Gérer plus simplement leurs problématiques de
terrain,
- Et enfin de comptabilité simplifiée pour
accéder à de meilleur suivi financier.
Les associations utilisent également de nouveaux outils
pour créer de l'émulsion vis-à-vis de leurs projets
solidaire, sportifs, culturels, événementiels, etc. Elles
utilisent aussi des outils numériques permettant une gestion plus fine
de leurs réputations numériques et leurs communications.
Les associations, en entrant en concurrence avec les
entreprises privées, ont pris à bras le corps les questions de
compétitivités et d'innovations.Celles-ci n'auraient plus
à craindre de se positionner comme leader plutôt que suiveur.
Les association se sont finalementadapté
vis-à-vis dudurcissement des Lois, les Lois ont obligé les
associationsà trouver ces nouveaux moyens pour ne pas se laisser mourir.
Les ponts que le législateur a créé entre le monde
associatif et l'entreprise, ont permis aux associations de se professionnaliser
afin de mieux gérer leur potentiel auparavant inexploité, mais
pourtant redouté au vu de la réaction des politiques.
Les associations deviennent un relai d'opinion et les liens
plus resserré avec les entreprises leur permettent de se
professionnaliser. Mais cela force également les entreprises à
devenir plus responsable. C'est une sorte de symbiose entre deux entités
bien distinct
Il reste néanmoins du chemin à faire et
maintenant que les associations font jeux égales avec les entreprises,
qu'elle sera la suite du processus d'évolution ?
Ne peut ont pas se poser la question suivante : Les
associations ne serait pas à la base de changement sociétaux dans
le prochain siècle ?
7
Bibliographie/Sitographie
Ferrand-Bechmann, D.Le métier de
bénévole.Paris : Economica, 2000
Document d'orientation du Haut Conseil de la Vie
Associative 2014 :
https://associations.gouv.fr/IMG/pdf/hcva_socle_commun_benevolat2014.pdf
Yoann Kassi-Vivier « Professionnalisation des
associations et des bénévoles : de quoi parle-t-on ? »
https://www.pro-bono.fr/2012/04/professionnalisation-des-associations-et-des-benevoles-de-quoi-parle-ton/,
publié le 28 avril 2012 (consulté le 8 Août 2019)
Yolande François « La professionnalisation des
associations par les pratiquesde gestion des compétences des acteurs
associatifsproduit-elle un processus de changementorganisationnel ? »
https://hal-univ-lyon3.archives-ouvertes.fr/hal-01154940/document,
publié le 25 mai 2015 (consulté le 15 Juillet 2019)
Solidatech et Recherches & Solidarités « La
place du numérique dans le projet associatif, en 2016 »
http://www.jeunes.gouv.fr/IMG/UserFiles/Files/2016_11-rapportcomplet_numerique_projetassociatif.pdf,
publié en novembre 2016 (consulté le 14 Juillet 2019)
Recherches & Solidarités « la
Francebénévole:évolutions et perspectives »,
https://recherches-solidarites.org/wp-content/uploads/2019/03/LFB-22-05-2019.pdf
publié en Mai 2019 (consulté le 14 juillet 2019)
Recherches & Solidarités et assoconnect
« L'engagement associatifdes Français en 2019 »,
https://recherches-solidarites.org/wp-content/uploads/2019/05/infographie-engagement-benevole-des-francais-en-2019_AssoConnect.pdf,
publié en Mai 2019 (consulté le 9 août 2019)
Recherches & Solidarités et assoconnect
« lesassociationsau coeur duterritoire »
https://recherches-solidarites.org/wp-content/uploads/2018/05/INFOGRAPHIE-Les-associations-sur-les-territoires.pdf,
publié en avril-mai 2017 (consulté le 9 août 2019)
Recherches & Solidarités et assoconnect
« parcours bénévole :de l'idée à
l'engagement »
https://recherches-solidarites.org/media/uploads/infographie_parcours_benevole.pdf,
publié en 2017 (consulté le 9 août 2019)
Le mouvement associatif et UDES« Rapport sur les
stratégies des acteurs associatifs et proposition pour faire
évoluer les modèles socio-économiques des
associations »,
http://lemouvementassociatif.org/wp-content/uploads/2017/04/Extrait_Etude-KPMG_Modeles-socio-economiques-associatifs_BD.compressed.pdf,
publié en janvier 2017 (consulté le 7 août 2019)
Admical « cadre juridique et fiscale du
mécénat d'entreprise »
http://admical.org/node/259,
(consulté le 7 août 2019)
Admical « le mécénat d'entreprise en
france »
http://admical.org/sites/default/files/uploads/etude_mecenat_dentreprise_en_france_-_2018_vf_.pdf,
publié en octobre 2018 (consulté le 30 Juin 2019)
Tables des annexes
Figure 1
Figure 2
I
Figure 3
I
Figure 4
I
Figure 1
Définition de la subvention par l'art. 9-1 de la loi
n° 2014-856 du 31 juillet 2014: «Constituent des subventions, au sens
de la présente loi, les contributions facultatives de toute nature,
valorisées dans l'acte d'attribution, décidées par les
autorités administratives et les organismes chargés de la gestion
d'un service public industriel et commercial, justifiées par un
intérêt général et destinées à la
réalisation d'une action ou d'un projet d'investissement, à la
contribution au développement d'activités ou au financement
global de l'activité de l'organisme de droit privé
bénéficiaire. Ces actions, projets ou activités sont
initiés, définis et mis en oeuvre par les organismes de droit
privé bénéficiaires. »
« Ces contributions ne peuvent constituer la
rémunération de prestations individualisées
répondant aux besoins des autorités ou organismes qui les
accordent »
Figure 2
Selon l'arrêté du 6 janvier 1989 relatif à la
terminologie économique et financière :
Le mécénat est le « soutien matériel
apporté, sans contrepartie directe de la part du
bénéficiaire, à une oeuvre ou à une personne pour
l'exercice d'activités présentant un intérêt
général »
Figure 3
« L'intégration volontaire des préoccupations
sociales et écologiques des entreprises à leurs activités
commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes. Être
socialement responsable signifie non seulement satisfaire pleinement aux
obligations juridiques applicables, mais aussi aller au-delà et investir
« davantage » dans le capital humain, l'environnement et
les relations avec les parties prenantes ».
Figure 4
Loi Aillagon :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000791289&categorieLien=id
Charte du mécénat :
http://admical.org/sites/default/files/uploads/charte_du_mecenat_admical_mai_2017.pdf
Loi NRE :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000223114
Loi Vigilance :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034290626&categorieLien=id
Loi Grenelle 1 :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020949548
Loi Grenelle 2 :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022470434
Economie sociale et solidaire :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=F3F6FC032F2EDD797976AF8D2CC33491.tpdjo15v_2?cidTexte=JORFTEXT000029313296&categorieLien=id
Table des matières
Introduction
0
1 Le bénévolat au coeur du
monde professionnel
6
1.1 Les divers types de
bénévolat dans les entreprises
6
1.1.1 Le mécénat de
compétence
6
1.1.1.1 Définition
6
1.1.1.2 Les enjeux de ce
mécénat
7
1.1.1.3 La place du mécénat de
compétence dans la société
7
1.1.1.4 Les atouts et avantages du
mécénats pour les différents acteurs
8
1.1.1.4.1 Pour les salariés
8
1.1.1.4.2 Pour les entreprises
9
1.1.1.4.3 Pour les associations
10
1.1.2 Le bénévolat de
compétence
12
1.1.2.1 Définition
12
1.1.2.2 Les acteurs de ce mouvement solidaire
et de l'économie sociale et solidaire
12
1.1.2.3 La Responsabilité
Sociétale des Entreprises (RSE)
13
1.2 La professionnalisation du monde
associatif
14
1.2.1 La modification structurelle des
associations
15
1.2.1.1 Le management au sein de
l'association
15
1.2.1.2 Nouveaux outils de gestion qui
induise la professionnalisation des associations
16
1.2.2 Les grands types économiques
d'associations
17
1.2.2.1 Les petites associations de
membres
17
1.2.2.2 Les micro-entreprises
associatives
18
1.2.2.3 Les associations employeurs
18
1.2.2.4 Les associations gestionnaires
18
2 L'innovation associatif
19
2.1 Les associations au centre de notre
société
19
2.1.1 Des structures associatives atypique
socialement et économiquement
19
2.1.2 Exemple d'un processus d'innovation
21
2.2 L'association 2.0
23
2.2.1 Le monde numérique au sein des
association
23
2.2.2 Association et e-réputation
25
3 Etude de cas : l'association Play Azur
26
Conclusion
30
* 1 Association de loi 1901
destiné à mieux faire connaitre toutes les formes de
solidarités...
* 2Différentes des
associations de loi 1908 qui sont-elle à but lucrative
* 3Le nombre de membres d'une
structure qu'il est nécessaire d'avoir pour valider tout vote lors de
l'assemblée délibérante
* 4 Répertoire National
des Associations
* 5Système
d'identification du répertoire des établissements donnée
par l'INSEE
* 6Définit par l'art.9-1
de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014
* 7Désigne un ensemble
d'entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles,
associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les
activités sont fondés sur un principe de solidarité et
d'utilité sociale.
* 8Responsabilité
Sociétale des Entreprises = Mise en pratique de procédure
à but positive pour l'environnement, la société, et
économiquement viable
* 9Loi n° 2003-709 du 1er
août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux
fondations
* 10Loi du 15 mai 2001, est un
ensemble de mesures qui favorise la régulation financière, la
régulation de la concurrence et la régulation de l'entreprise
* 11Deux lois du 3 août
2009 et du 12 juillet 2010 sur les Grenelle environnement (rencontre sur
l'environnement)
* 12Loi du 27 mars 2017
relative au devoir de vigilance des sociétés-mères et des
entreprises donneuses d'ordre
*
13« Professionnalisation des associations et des
bénévoles : de quoi parle-t-on ? »
* 14Se dit d'un marché
ou d'un groupement de structure identique découpé en de nombreuse
petite partie
* 15 Institut National de la
Statistique et des Etudes Economiques
* 16 Sur 2 354 entreprises (en
milliers)
* 17 Sur 3 655 de chiffre
d'affaires (en milliard)
* 18Equivalent Temps Plein
* 19 Contribution
financière d'une entreprise
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