Rapport de stage effectué dans la réserve de biosphère de Luki dans le bas-Congo.( Télécharger le fichier original )par Djo ADIANASI Université de Kinshasa - Ingénieur agronome forestier 2014 |
? Méthode de récolte C'est pour des objectifs taxonomiques que la récolte d'herbier est faite dans la majorité des cas, c'est-à-dire la récolte en vue des études floristiques et la récolte dans un but d'identification. Lors de la récolte il est important de s'est poser la question de savoir quel matériel végétal qu'il faut récolter et comment le récolter? Sur terrain nous avons récolté le spécimen avec tous les organes, c'est à dire les parties souterraines, les tiges, les feuilles, les fleurs et les fruits. Pour le cas des arbres ou arbustes et de plantes herbacées de grande taille, seules les parties représentatives de la plante ont été récoltées. ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 7 ? Méthode de séchage d'herbier La mise sous presse constitue un préalable très important et indispensable avant de sécher nos herbiers ; car une fois un échantillon pressé et séché, sa forme générale ne pourra plus être modifiée. Les matériels végétaux récoltés ont été soumis dans un séchoir qui a été alimenté par une source de chaleur (feu de bois), nous avions veillé à ce que la source de chaleur ne soit pas trop chaude (au-delà de 45°C) de manière à éviter que les échantillons ne deviennent cassants. ? Méthode de Montage d'herbier L'approche a consisté à disposer et/ou fixer sur un papier carton, le matériel végétal issu du séchoir ; Nous avions également disposé des étiquettes sur lesquelles on retrouve les informations supplémentaires sur l'herbier notamment le nom du récolteur, le lieu de la récolte, la date, etc. et de façon claire et à limiter les dégradations de l'échantillon et le préserver grâce à une fixation ferme sur un carton ; Faciliter la manipulation de l'échantillon, rendre son étude plus accessible et permettre son utilisation comme échantillon de référence. A B Figure 2.2. Montage d'herbier (A), un herbier bien séchés et bien monté à Luki (B). ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 8 2.3. QUELQUES METHODES D'ANALYSE DES DONNEES DE L'INVENTAIRE FLORISTIQUE DANS UNE AIRE PROTEGEE2.3.1. DescriptionL'inventaire floristique nécessite une bonne analyse des données et interprétation des résultats, afin d'aider les gestionnaires dans la prise de décision en vue d'une gestion durable des ressources forestières. Dans la plupart de cas ces analyses sont réalisées selon les objectifs fixés par les gestionnaires. Pour le cas de la RBL, elles sont généralement orientées vers la structure (horizontale et verticale), la productivité et la composition floristique de la végétation. L'inventaire de la biodiversité étant une nécessité pour les futurs gestionnaires, sa bonne analyse est synonyme d'une bonne décision dans la gestion de cette même biodiversité ; il a été jugé propice d'intégrer les méthodes d'analyse des données d'inventaire dans le cadre de ce stage. 2.3.2. MéthodesL'activité a été réalisée sous forme d'un séminaire. Les principales méthodes apprises sont : méthode d'analyse des paramètres dendrométriques, les méthodes d'analyse des indices de caractérisation botanique et les méthodes d'analyse des indices de diversité. > Méthodes d'analyse des paramètres dendrométriques En basant sur les données dendrométriques issues de l'inventaire, quatre paramètres sont calculés, à savoir : la densité absolue, la surface terrière moyenne, le volume et la biomasse y' Densité de ligneux (D) = N/S. N est le nombre de ligneux de Dhp = 10cm et S est la superficie exprimée en hectare. D s'exprime en nombre de tiges/ha. y' Surface terrière (G) = . dhp est le diamètre à hauteur de poitrine (ou à 1,30m du sol. y' Volume (V) : Le calcul du volume de bois sera donné par la formule : V = G x H x f ; avec G : surface terrière en m2, H : hauteur en m et f : coefficient de forme. y' Biomasse: dans la plupart de cas on utilise les équations allométriques. > Méthodes d'analyses des indices de caractérisation botanique Pour mieux réaliser l'analyse de la composition des communautés végétales, son importance relative est calculée. L'importance relative (IR) d'une espèce est la somme de sa densité relative (DeR), de sa fréquence relative (FR) et de sa dominance relative (DoR), alors que celle d'une famille est la somme de la densité relative, dominance relative et diversité relative (DiR) de cette famille. 9 ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. Sachant que : a. DeR (%)=
Cet indice met en évidence l'importance relative des grandes familles et espèces qui caractérisent les nombreux types forestiers. Il est compris entre 0 et 300. ? Méthodes d'analyse des indices de diversité
L'indice de Shannon est souvent accompagné de l'indice d'équitabilité de Piélou qui se calcule par la formule suivante : ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 10 , Avec H'max = log S (S= nombre total d'espèces), H'= indice de Shannon. L'indice d'équitable permet de mesurer la répartition des individus au sein des espèces, indépendamment de la richesse spécifique. d) Indice de similarité de Morisita-Horn Ce coefficient permet de quantifier le degré d'association entre les espèces, ou le niveau de similitude entre deux sites. Deux sites sont similaires lorsque la valeur trouvée est supérieure ou égale à 50%. Ce coefficient a été automatiquement avec le logiciel BiodivR 1.0 (Hardy O., 2005) et le « clurster analysis » a permis de décrire les dendrogrammes des différentes communautés. Cela été facilité grâce à l'utilisation du logiciel MVSP. ? Méthode d'analyse de la structure diamétrique Les diamètres des arbres inventoriés nous ont permis de décrire au moyen des histogrammes, la distribution des tiges en classes de diamètre de 10 cm d'amplitude. La première classe étant de 10 cm (inclus) à 20 cm (exclus), la seconde classe de 20 cm (inclus) à 30 cm (exclus), ainsi de suite. 2.3.3. RésultatsPour illustré le résultat dans le cadre de cette activité, nous avions choisi les données qui existent dans la base de donnée des inventaires de la RBL. Le choix était porté sur l'inventaire réalisé dans la parcelle de la savane mise en défens. Les tableaux 2.2 et 3.2 ainsi que la figure 3.2 ci-dessous illustrent respectivement l'importance relative des dix espèces les mieux représentées dans la savane mise en défens, la richesse et la diversité floristique de la végétation dans la savane mise en défens et enfin la distribution des tiges par classe de diamètre dans la savane mise en défens Tableau 2.2 : Importance relative de dix espèces les mieux représentées dans la parcelle
ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 11
De ce tableau, il ressort l'importance relative de chaque espèce au sein de la savane mise défens. Les espèces sont classées par ordre décroissante suivant leurs importances. Maprounea africana (11,27%) domine suivi de Macaranga spinosa (11,01%). Tableau 3.2. Richesse et la diversité floristique de la végétation dans la savane mise en défens
Légende : S= Richesse spécifique, H= Indice de Shannon et E= Indice de Simpson Il ressort de ce tableau que la parcelle 1 est la plus diversifiée (25 espèces) les indice de Shannon et Simpson le montre bien respectivement 2.74 et 0.92 suivi de la parcelle 3 en raison de 20 espèce avec 2.17 et 0.84 pour Shannon et Simpson respectivement Densité (N/S) 400 250 200 350 300 150 100 50 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Classe de DHP MED2014 Figure 3.2. Distribution des tiges par classe de diamètre dans la savane mise en défens ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 12 La figure montre que la structure diamétrique est une décroissante exponentielle, c'est-à-dire avec un nombre élevé des arbres de petit diamètre et un nombre faible des arbres de grand diamètre. 2.4. RECHERCHE PARTICIPATIVE : ANALYSE SOCIO-ECONOMIQUE DANS L'ENCLAVE DE KIOBO2.4.1. DescriptionLes peuples vivants dans et autour de la RBL ont une certaine attitude face à la ressource de la réserve, c'est-à-dire elle a un regard sur cette même ressource étant donné, d'une part, qu'elle est une alternative pour leur survie quotidienne et d'autre part parce que cette ressource évolue dans le temps et dans l'espace. Pour arriver à comprendre comment ces mécanismes (relations population riveraine/ressources forestières) fonctionnent, il est opportun de faire une recherche participative en se basant sur l'analyse socio-économique. 2.4.2. MéthodesPour arriver à réaliser cette activité, nous avions utilisé la technique d' interviews et le focus groupe, qui intègres quelques exercices pour arriver à obtenir les informations chez la population locale dans le cadre de la recherche participative. Pendant le focus groupe, plusieurs questions principales ont été posées à la population de l'enclave de Kiobo. Pour chaque question principale il y a des questions secondaires. Les questions posées étaient orientées sur le plan historique, environnemental et socio-économique dans l'enclave de Kiobo à savoir : y' Quelle est l'historique de l'enclave de Kiobo? y' Comment se fait la gestion des ressources et de l'écosystème forestier de Kiobo (les parties prenantes, évaluation de la disponibilité des ressources, estimation de la proportion et utilisation des écosystèmes, Perception de l'évolution des écosystèmes)? y' Quelle est l'importance des activités de la population de Kiobo, commercialisation des produits et utilisation des revenus monétaires? Il est important de signaler que, pour arriver à obtenir les proportions par exemple de l'utilisation des revenus monétaires ; un exercice de jeu de cailloux été réalisé pour cette fin. Cet exercice consiste dans un premier temps à identifier les différentes rubriques de dépenses d'un ménage, en suite chaque chef du ménage fait la répartition des cailloux suivant l'importance de dépenses qu'il accorde à chaque activité. ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 13 2.4.3. RésultatsLes résultats repris ici sont issus des interviews et du focus groupe que nous avions réalisés auprès de la population vivant dans l'enclave forestière de Kiobo. ? Historique de Kiobo Kiobo est l'une de 4 enclaves de la RBL dont la création remonte dans les années 1930 ; suite à des problèmes vitaux, la population a régressée depuis les années 1975 et elle est estimée actuellement à moins d'une centaine de personnes. ? Gestion des ressources forestière de l'enclave de Kiobo
La réduction de la richesse faunique et des ressources forestières est très remarquable ; jadis, on faisait la chasse et la récolte des certains produits forestiers non-ligneux aux environs et actuellement il faut parcourir des longues distances. Cela s'explique par les activités frauduleuses des envahisseurs dans la réserve comme dans l'enclave. Les produits tels le Gnetum africanum (M'fumbwa) et les feuilles de Chikwange sont permanents sur toute la période de l'année, par contre les produits saisonniers (à importance secondaire) regroupent les chenilles et les champignons. ? Les écosystèmes forestiers de l'enclave de Kiobo
En référence de l'intensification des activités agricoles et de la carbonisation pour laquelle les essences exploitées sont presque disparu, les étendues forestières diminuent de plus en plus alors que les jachères augmentent de plus en plus comparativement aux décennies antérieures. ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 14 ? Importance des activités de la population de Kiobo, commercialisation des produits et utilisation des revenus monétaires a) Nature et importance des activités L'importance de chaque activité dépend de son intensification ainsi que de sa demande sur le marché. Le tableau 4.2 ci-dessous illustre la perception sur l'importance (nature) de chaque type de ressource. Tableau 4.2: Perception de l'importance de chaque type d'activité (ressource)
Ici nous avions voulus voir d'une façon générale la répartition des revenus monétaires à Kiobo, quoiqu'ils varient d'un ménage à l'autre et selon les circonstances d'un mois à l'autre. ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 15 Tableau 5.2 : Poste de dépense chez un habitant de Kiobo
Il ressort de ce tableau que la priorité est accordée à la santé et à l'épargne. En effet, il apparait clairement que plus d'un tiers (1/3) de revenu soit 35% sont affectés aux soins médicaux alors plus d'un quart (1/4) soit 27% de revenu sont épargnés ; parce qu'il y a un lien entre l'épargne et soins médicaux donc, on épargne pour l'assurance maladie. A l'issu de cette étude il a été constaté que ; y' Les ressources forestières à Kiobo ont régressé au cours des années depuis 1975 et sont intégralement gérées par les autochtones. y' Les principales activités de la population de Kiobo sont essentiellement l'agriculture et l'élevage, les quelles activités génèrent les devises dans l'ordre croissant. 2.5. PARTICIPATION A L'ACTUALISATION DE L'ETUDE PHENOLOGIQUE DANS LE PARC DE LA N'KULA (ZONE CENTRALE B)2.5.1. DescriptionDepuis 1947, il a été installé dans le parc de la Nkula (zone centrale B) des sentiers permanents pour le suivi de la phénologie, c'est-à-dire les sentiers qui relient un certain nombre d'arbres qui ont été identifiés, marquées et numérotés avec des étiquettes métalliques pour le suivi de leur phénologie (figure 4.2.). Cette étude a été faite pendant 10ans ; de 1947-1957. En 2014, avec l'aide du MRAC l'INERA/Luki va procéder à l'actualisation de cette étude menée à l'époque coloniale. C'est avec cette motivation et/ou problématique que nous avions participé à cette étude qui entre en ligne pour le compte de notre stage. ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 16 2.5.2. MatérielsPour réaliser cette activité les matériels suivants ont été utilisés : le détecteur métallique, la peinture, la boussole, le GPS, le ruban diamétrique, les fiches de terrain, le crayon forestier et le carnet. 2.5.3. MéthodesLes étiquettes métalliques placées sur les arbres depuis 1947 peuvent ou ne pas être visibles. Pour les arbres qui ont la croissance rapide, leurs clous sont souvent absorbés par l'arbre et l'étiquette est projetée au sol. Mais les arbres qui ont une croissance lente, parfois ils gardent leurs étiquettes s'ils sont encore vivants. Sur terrain, la technique adoptée pour retrouver les maximums d'arbres ; c'était l'utilisation d'un détecteur métallique afin de scanner tous les arbres présentant les bosses, excroissances, et entre-écorces à la surface du DHP. Une fois que le détecteur sonne, ce que cet arbre porte un clou. Nous sommes allé plus loin jusqu'à scanner le sol tout autour de l'arbre pour retrouver la plaquette métallique, si elle était projetée au sol par l'arbre. Pour tous les arbres retrouvés (gardant encore leurs étiquettes et ceux dont les étiquettes n'y sont plus), ils ont été positionnés géographiquement, mesurés au Dhp, marqués, identifiés, numérotés selon le numéro de sa plaquette et/ou étiquette retrouvé au sol, qu'on retrouve également dans une base des données qui étais à notre possession. Et aussi tous les arbres retrouvés ont été décrit sur le plan phénologique, c'est-à-dire savoir s'ils étaient en hivernages, fructifications et floraisons. 17 A C D B ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. Figure 4.2 : Scannage d'un arbre(A), Détecteur
métallique (B), Plaquette retrouvée au sol 2.6. INVENTAIRE FAUNIQUE : MONITORING ET PISTAGE DES ANIMAUX DANS LA RESERVE DE BIOSPHERE DE LUKI2.6.1. DescriptionLes animaux jouent plusieurs rôles dans divers domaines notamment la contribution dans la dissémination des semences de plusieurs essences ; ceci est un rôle vital important dans le maintien et la régénération naturelle des forêts. Cependant dans la Réserve de Biosphère de Luki, ce rôle est de plus en plus remis en cause suite à la pression sans précédente de la présence humaine. C'est ainsi, l'inventaire faunique est fait dans le cadre de ce stage pour identifier toutes les espèces animales rares et/ou menacées afin de déterminer les zones de protection et élaborer une bonne stratégie pour la survie et le suivi des populations animales restantes dans la réserve. 2.6.2. MéthodesL'approche utilisée ici est la marche de reconnaissance (RECCES) dans la zone centrale B de la réserve, qui essentiellement a consisté à suivre les pistes déjà existantes et si nécessaire ouvrir un chemin étroit là où la végétation est moins dense. Sur chaque piste emprunter, nous avons enregistré tout indice et/ou trace de présence humaine et animale, même temporaires. ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 18 Parmi les traces humaines, il y a lieu de citer les campements permanents ou temporaires, les douilles de cartouche, les traces de feu, les pièges, les pistes, la coupe de la végétation et autres. Parmi les traces animales il y a lieu de citer si c'est une observation directe on mentionne espèce + vue + nombre et espèce +entendue. On enregistre espèce + crotte et/ou traces + classe d'âge lorsque c'est une observation indirecte. A B Figure 5.2 : Nids des chimpanzés Il sied de signaler que pour chaque indice rencontré, nous avons également pris les coordonnées géographiques et le type des végétations. 2.6.3. RésultatsNous signalons toujours que le résultat présenté dans ce point n'est qu'un échantillon de tout un ensemble de données récoltées sur terrain pendant plusieurs jours réservés pour cette activité. La figure ci-après illustre la fréquence de quelques espèces recensées. Frequence 4 2 0 6 Fréquence Espèce animale Figure 6.2 : fréquence de quelques espèces animales recensées ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 19 L'analyse faunique nous montre que le Céphalophe et le Porc-pic sont des espèces les plus visibles pendant notre marche de reconnaissance en raison de la fréquence élevée de leurs indices et/ou traces. Cette analyse nous a permis également de confirmer la présence des chimpanzés au travers de leur nid (fig.5.2.). 2.7. INVENTAIRE FLORISTIQUE : INSTALLATION DE DISPOSITIF PERMANENT POUR LE SUIVI DE LA BIODIVERSITE2.7.1. DescriptionLa recherche et la gestion forestière, sont deux concepts qui interagissent dans le cadre d'aménagement forestier ; c'est-à-dire, « on ne peut mieux gérer que ce que l'on connait mieux », et pour connaitre il faut absolument passer par la recherche. C'est dans cette perspective qu'ensemble avec les gestionnaires et les chercheurs de la réserve, nous avons jugé opportun d'installer les parcelles permanentes pour le suivi notamment de la dynamique de la végétation dans son ensemble. 2.7.2. MatérielsLes matériels utilisés pour la réalisation de cette activité sont les suivants : GPS, la boussole, les Jalons, la peinture, les machettes, un ruban diamétrique, le décamètre, un carnet de terrain et stylo. 2.7.3. MéthodesPour matérialiser les parcelles permanentes sur terrain comme de coutume, nous avions constitué deux équipes de travail à savoir : l'équipe de layonnage et l'équipe d'inventaire. L'équipe de layonnage était chargée de la délimitation de la parcelle d'une superficie de 50 m x 50 m. A partir d'un repère, on prélève les coordonnées GPS et on définit l'orientation de la parcelle avec la boussole. Tout au long du travail de layonnage, l'équipe s'est chargée également à la mesure et à la correction de la pente. L'équipe d'inventaire quant à elle, elle s'est occupée de l'inventaire exhaustif de toutes les espèces végétales dont le Dhp est supérieur ou égal à 10 cm dans la parcelle délimitée. Tous ces arbres ont été mesurés et marqués simultanément. Les mesures étaient faites à 1,30 m de hauteur. A ce point de mesure, le passage du ruban était marqué par la peinture pour faciliter la remesure et pour qu'elle se fasse au même endroit l'année suivante. R A C ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. Figure7.2 : Marquage et numérotation d'un arbre (A),
Ouverture et Délimitation de la NB : Sur terrain, toutes les tiges ne sont pas de forme régulière pour que la mesure soit aisée. Nous avions rencontré les arbres inclinés, les arbres sur terrain en pente, les arbres à contreforts au- dessous de 1,30 m, Les arbres ayant les racines échasses au-dessus de DHP et les arbres bosselés. Pour contourner ces irrégularités nous avions fait appel à toutes les règles de mesure des arbres de forme irrégulière. 2.7.4. RésultatsLes résultats présentés ici ne sont qu'un échantillon des plusieurs parcelles installées dans le cadre de cette activité. Tableau 6.2 : la richesse floristique de la parcelle échantillon
ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 21
Il ressort de ce tableau qu'il y a une prédominance des familles d'Annoncaeae, Rubiaceae et Sapindanceae avec respectivement 5, 4 et 3 espèces. En terme de la densité, on dénombre une densité plus élevée de 26, 18, 11 et 10 individus par unité de surface respectivement pour Xylopia wilwerthii, Aidia ochroleuca, Corynanthe paniculata et Greenwayodendron suaveolens. Avec une surface terrière total de 1.99 m2/S, Xylopia wilwerthii et Aidia ochroleuca, occupent respectivement 0.55 et 0.33 m2/S de surface terrière. 2.8. DENDROCLIMATOLOGIE : PRELEVEMENT DE DONNEES DENDROMETRIQUES, CLIMATOLOGIQUE ET L'ECHANTILLONNAGE CAMBIAL2.8.1. DescriptionLe marquage cambial, l'installation de dendromètre et le capteur climatique ont été fait 2 ans avant notre arrivé à Luki sur un certain nombre d'espèce notamment le Terminalia superba dans la RBL envie d'évaluer la relation qui existe entre l'activité cambiale et les conditions climatiques de son milieu. C'est dans cette perspective et dans le cadre de la recherche qu'il était indispensable en tant que futures chercheurs forestiers que cette activité a été prise en compte dans notre programme. ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 22 2.8.2. MatérielsLes matériels utilisés dans le cadre de cette activité sont : la tarière de presler, la perceuse électrique, le GPS, le ruban diamétrique, les portes carotte, le marteau, les ciseaux, les fiches de terrain, le crayon forestier et le carnet. 2.8.3. MéthodesL'approche méthodologique adoptée ici a consisté avant tout à prélever un échantillon du bois tout autour de l'aiguille enfoncé dans l'arbre (figure 8.2. A) à l'aide d'une perceuse électrique. Nous avions également à l'aide d'un logiciel HOBOWere téléchargé les données enregistré par le dendromètre électrique fixé sur l'arbre (figure 8.2.B) et celles enregistrés par le capteur climatique (figure 8.2. C). A B C Figure 8.2 : Aiguilles enfoncées dans l'arbre (A), le dendromètre électrique fixe sur l'arbre (B) et le capteur des paramètres climatiques (C). Il sied de notifier que le dendromètre enregistre toute variation de la croissance de l'arbre toutes les 30 minutes, alors que le capteur climatique enregistre après 30 minutes l'humidité relative, la température et l'énergie que l'arbre utilise pour réaliser la photosynthèse. Pour chaque arbre échantillonné, nous avions également prélevé les carottes à l'aide d'un tarière de presler. Tout cela, dans la finalité de la détermination de l'âge de l'arbre par l'étude des cernes de croissance. Il est important de signaler que pour le prélèvement des carottes, nous avions tenu compte du fait que l'arbre peut croitre plus dans un sens que dans l'autre. C'est-à-dire prélever les carottes tout en considérant les trois sens tout autour de l'arbre donc, en forme de Y. ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 23 Figure 9.2 : Prélèvement des carottes sur un pied de Prioria oxyphilla 2.9. INVENTAIRE DE LA REGENERATION DANS LA SAVANE MISE EN DEFENS AUTOUR DE LA RBL2.9.1. DescriptionUne savane a été mise en défens autour de la réserve de biosphère de Luki dans l'objectif d'augmenter la superficie forestière et/ou favoriser le retour de la biodiversité dans la RBL, de fournir du bois énergie et de restaurer la fertilité du sol. Quatre ans après, un dispositif permanent de 10 layons a été installé. Sur chaque layon, les parcelles de 50m x 80m ont été installées de manière systématique de part et d'autre du layon pour suivre l'évolution de la biodiversité. Pour arriver à tirer des conclusions disant que la mise en défens est une activité qui favorise le retour de la biodiversité, il est toujours important de faire quelques études entre autres l'évaluation de la régénération naturelle des espèces. C'est dans cette optique que nous avions jugé avantageux de participer à cette étude d'inventaire de la régénération organiser sous la houlette des gestionnaires de la RBL pour le compte de notre stage. 2.9.2. MatérielsLes matériels suivant ont été utilisés dans le cadre de cette activité : le décamètre, le GPS, la boussole, le ruban circonférentiel, les jalons, carnet et crayon de terrain et la machette. ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 24 2.9.3. MéthodesDans chacune des parcelles de 50 m x 80 m, nous avions installé les sous parcelles de 10 m x 10 m. Dans chaque sous parcelle, tous les sujets ayants une circonférence inférieur à 20cm de circonférence ont été identifié et mesuré. Il sied de signaler que tous les jeunes sujets (individus) ayants une hauteur inférieur à 30 cm ont été comptés et identifiés seulement. 2.9.4. RésultatsNous signalons toujours que ce résultat n'est qu'un échantillon, il y avait plusieurs parcelles mais nous avions fait un choix de façon hasardeuse pour illustré le résultat de l'activité. Oxanthus giorgii 16% Peucedanum fraxinifolium 3% Xylopia 8% Macaranga spinosa 50% Albizia 10% Anthoclesta schuwenforti 2% Bridelia micrantha 2% Canthium oddonii 3% Chrysophyllum africanum 3% Lannea welwitschii 3% Figure10.2 : Abondance relative des espèces de la sous parcelle 5 layon 2 De cette figure, on remarque qu'il y a la prédominance des espèces pionnières notamment Macaranga spinosa, ce qui montre que la savane est en évolution en absence du feu de brousse. 2.10. INVENTAIRE CARBONE : INSTALLATION DE PARCELLE CIRCULAIRE POUR ESTIMATION DE LA BIOMASSE AERIENNE2.10.1. DescriptionLa Réserve de Biosphère de Luki est l'un des sites du projet pilote REDD+ du Bas-congo, l'estimation de la biomasse et du carbone est un aspect non négligeable dans la mise en place du mécanisme REDD+. Ainsi, dans le but de fournir des méthodes d'estimation des réserves ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 25 de carbone notamment les parcelles circulaires, et les changements intervenus dans ces réserves suite aux effets d'un projet que nous avions participé activement à cette activité. 2.10.2. MatérielsCette activité a nécessité l'emploie des matériels ci-après : Un fil de 100 m, un décamètre, un ruban diamétrique, un GPS, un carnet et un stylo. 2.10.3. Méthodes? Mise en place des parcelles circulaires L'installation des parcelles circulaires commence par faire une prospection du site. A cet effet, nous avions choisi installé notre parcelle dans la régénération naturelle de Prioria balsamifera. Après la prospection du site, l'opération suivante a consisté à l'installation proprement dite de la parcelle qui s'est déroulée de la manière suivante : - Détermination de la position du centre ; - Installation d'une perche (jalon) à la position du centre ; -Etablissement d'un cercle dont le rayon était de 28.2 m, par la formule suivante : S= /r2, sachant que la parcelle doit avoir une superficie de 0.5 ha ; -Mise d'une marque à la position de 28.2 m depuis le centre vers la direction Nord ; -Vérification de la distance horizontale à l'aide du décamètre ; -De la même façon, on fait ensuite le marquage de la distance de 28.2 m sur les positions du cercle dans les directions Nord, Nord-Est, Est, Est-Sud, Sud, Sud-Ouest, Ouest et Ouest-Nord ( huit directions sur la circonférence) dans le sens des aiguilles d'une montre. W-N N-E 1 W 4 13 E S-W E-S N 15 16 2 3 14 10 5 12 7 6 11 8 9 S Figure.11.2 : Installation de la parcelle circulaire ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 26 ? Calcul de la biomasse et du carbone Sur base de l'équation allométriques de Chave et al., (2005) qui intègres le DHP et la densité du bois de l'espèce, nous avion pus calcuer La biomasse. A noter que la densité de chaque espèce est reprise dans le site www.metafro.be/xylarium du Musée Royal pour l'Afrique Centrale (MRAC). AGB = ñ*exp (-1,499 + 2.148*ln(dhp) + 0.207*(ln(dhp))2 -0.0281*(ln(dhp))3) dont, AGB est la biomasse aérienne individuelle en kg, D est le dhp en cm, ñ :la densité spécifique du bois (en g/cm3). Sachant que près de 50% de la biomasse totale sèche de l'arbre est constituée du carbone. Sur base de cette relation, le taux de carbone a été calculé : Tcarbone(kg) = Bsèche(kg) 0.5 et Sur base du rapport des masses moléculaire et atomique CO2/C de 3.67, la quantité d'équivalent dioxyde de carbone a été déduite de la valeur totale du stock de carbone. . 2.10.4. RésultatsL'échantillon des résultats pour l'activité est repris dans le tableau suivant Tableau 7.2 : La quantité de la biomasse et de carbone séquestré de 10 premières espèces
Le tableau ci-dessus montre que la quantité totale des carbones séquestrés dans notre parcelle échantillon est de 825267 TéqCo2/ha, dont le Prioria balsamifera séquestre près de 70% de carbone dans la parcelle échantillon soit 574882 TéqCO2/ha. Suivi de Hylodendrone gabunense 10% soit 84193 TéqCO2/ha. ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 27 2.11. MODULE FORMATION : PAIEMENT POUR SERVICES ENVIRONNEMENTAUX (PSE)2.11.1. Cadre conceptuelLe PSE représente un type particulier d'échange entre agents : celui qui investit ou modifie ses pratiques pour entretenir la ressource est rémunéré par d'autres agents économiques, et éventuellement par ceux qui bénéficient de ses efforts. Ou encore, un outil économique grâce auquel un producteur de service environnemental, non contraint, est rémunéré pour mettre en oeuvre des pratiques qui assurent le maintien de ce service environnemental. 2.11.2. PSE : NotionLa notion de SE renvoie aux usages qui sont faits de la nature et des ressources naturelles : y' Ceux associés à la gestion des cycles de l'eau y' Ceux qui sont associés à la présence de forêts y' Ceux dérivés de la biodiversité y' et enfin ceux procurés par les paysages Il s'agit également de reconnaître le fait que: y' les écosystèmes sont utiles à la société, et notamment aux activités économiques. y' Il y a un coût pour restaurer, entretenir, préserver, et ne pas dégrader les écosystèmes pour qu'ils soient fonctionnels. y' Il est donc nécessaire de rémunérer ceux qui, par leurs pratiques préservent les SE. 2.11.3. PSE : PrincipesPSE combinent trois principes d'action innovateurs dans la politique environnementale: y' les « bénéficiaires » des SE sont mis à contribution ; y' les relations sont organisées directement entre les agents économiques ; y' l'instrument repose entièrement sur une incitation et sur le volontariat des producteurs. Deux notions clés différencient les PSE des autres instruments de politique environnementale: y' l'agent qui fournit le service n'y est pas contraint. Ce n'est pas une compensation des effets résiduels de ses activités par un dispositif obligatoire imposé par les textes. y' la modification de ses pratiques est obtenue par un paiement incitatif. 28 2.11.4. PSE : Une distinction critique à fairey' Services ecosystémiques: sont les avantages que les gens obtiennent à partir des écosystèmes dites par exemple forestiers, c'est-à-dire les services rendus par la nature aux gens. y' Services environnementaux: sont les services fournis par des personnes à d'autres suite à l'entretien et/ou amélioration des services ecosystémiques. 2.11.5. PSE : FonctionnementLe fonctionnement du PSE peut être synthétisé de la manière suivante : Services Pratiques environnementaux
BENEFICIAIRES PAYEURS Financiers Gestion INTERMEDIAIRES Paiement Service PRODUCTEURS 2.12 MODULE FORMATION : PROJET PILOTE REDD+/LUKI 2.12.1. ContexteActif depuis 2004 dans le Bas-congo, le WWF travaille avec les communautés locales afin de promouvoir une meilleure gestion de la Reserve de Biosphère de Luki, tout en renforçant la sécurité alimentaire à travers une production agricole plus efficace et durable dans les zones périphériques. En 2013, le gouvernement de la République Démocratique du Congo a reçu un financement du Fonds des Forêts du Bassin du Congo pour mettre en place un projet pilote REDD+ autour de ces activités dans trois territoires situes en périphérie de la réserve : Lukula, Seke Banza et Muanda. Il s'agit avant tout de continuer à mettre en oeuvre des activités de reduction de la déforestation mais également de mettre en place les éléments nécessaires afin de valoriser ces ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 29 activités sur le marché du carbone REDD+, et notamment le renforcement des capacités des autorités locales et à la sensibilisation des communautés aux opportunités et défis de REDD+. Le nom complet du projet est le projet pilote REDD+ intégré autour de la Reserve de Biosphère de Luki dans la foret de Mayombe dans ; la province du Bas-congo pour une durée de trois ans avec un budget de 2.339.105 euros dont les bénéficiaires sont les communautés locales de la réserve (environ 100.000 habitants). 2.12.2. Objectif du projetL'objectif global du projet est de contribuer à la reduction de la déforestation et de la dégradation des forêts naturelles et à la reduction de la pauvreté ; spécifiquement il vise : (i) Augmenter la couverture forestière, favoriser la régénération forestière des savanes (mise en défens) et réduire la déforestation ; (ii) Améliorer les conditions de vie des populations et mettre en place un système de gouvernance locale ; (iii) contribuer au développement de la stratégie nationale REDD+ pour permettre à la RDC d'être éligible aux marches carbones et au paiement des services ecosystémiques. 2.12.3. Activités du projetLe projet a prévu de mettre en place les activités ci-après : ? La création de 1000 ha de boisement avec les communautés pour augmenter l'offre en bois énergie durable, et ainsi réduire la pression sur les forêts due aux besoins en énergie ; ? Mise en défens de 5000 ha de savanes pour restaurer la fertilité des sols, fournir du bois énergie et du gibier ; ? Gestion participative et protection de la forêt naturelle de la RBL, via l'appui aux brigades d'éco-gardes ; ? Développement de 30 nouvelles fermes modèles pilotes comme sources de démonstration d'une agriculture diversifiée capable d'offrir des ressources alimentaires et financières alternatives à l'exploitation des ressources de la forêt; ? Développement d'une méthodologie REDD+, mise en place des outils et des mécanismes financiers et institutionnels nécessaires pour la certification REDD+ pour la pérennisation du projet en faveur des communautés et autorités locales. ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 30 CONCLUSION ET SUGGESTIONA l'issus de notre stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki, station de recherche de l'INERA dans le Bas-Congo, qui a porté sur les inventaires floristiques, les inventaires des gaz à effet de serre, les inventaires fauniques, la dendroclimatologie etc. ; nous avions appris comment analyser et interpréter les données issues des inventaires en tenant compte des paramètres dendrométriques, des indices de diversité et de similarité floristique afin d'être à mesure de décider sur le niveau de la diversité et de similitude des différents types de forêt pour leur aménagement, comment installer une parcelle permanente pour le suivi de la biodiversité, comment installer une parcelle circulaire pour l'inventaire des gaz à effet de serre et comment mener une étude socio-économique car c'est un aspect indispensable dans la gestion des ressources forestières. Grande est notre joie, d'avoir également appris certaines notions pratiques sur l'utilisation de quelques logiciels d'analyse des données d'inventaire, sur le paiement des services environnementaux et sur quelques instruments importants pour un chercheur forestier (GPS, Boussole,...). Ainsi, nous suggérons à la Réserve de Biosphère de Luki de pouvoir : ? Renforcer le site de recherche avec du courant électrique, qui est juste à 7 km de la réserve, précisément à Mangala ; ? Mettre à la disposition des stagiaires et d'autres agents de la réserve de biosphère de luki sur terrain, des moyens logistique avec connexion internet, pour faciliter la recherche ; ? Adduction d'eau de la source jusqu'aux habitations ; ? Mettre en vigueur l'horaire quotidien du stage. ADIANASI YOBA-YOBA Djo Rapport de stage effectué dans la Réserve de Biosphère de Luki. 31 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUESAngoboy, B., 2006. Etat de lieu des arboreta de la Reserve de Biosphère de Luki au Mayombe, Fac Agro, UNIKIN, RDCongo 25p. Donis, C., 1948. Essais d'économie forestière au Mayumbe. INEAC, série scientifique 37, 92p. Donis, C., 1951. Sur l'uniformisation par le haut : Une méthode de conversion des forêts sauvages. INEAC, série scientifique 51, 75p.. Lubini, A., 1984. Réserve de la Biosphère de Luki (Bas-Zaire). MAB et Département de l'environnement, conservation de la nature et tourisme, Kinshasa, 52p. Lubini, A., 1997. La végétation de la Réserve de biosphère de Luki au Mayumbe (Zaïre). OperabotanicaBelgica, Meise, 151 p Mankoto, S. et Maldague, M., 2004. Stratégie systématique appliquée à la gestion de la biodiversité. Cas de le Réserve de Biosphère de Luki (RDC). International Symposium Tropical Forests in a Changing Global Context, Royal Academy of Overseas Sciences, United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization, Brussels, Pp 115-125. Wagemans, J. et Maudoux, E., 1961. Contribution à l'étude des problèmes du reboisement et de la conservation du sol : Aménagement des forêts denses par la méthode sylvo-agricole à base de plantations de bananiers (expérience de Luki et du Mayumbe).INEAC, Bruxelles, 35p.
| "Ceux qui vivent sont ceux qui luttent" |