Juin 2015
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE
MINISTERE DE LA SANTE, DE LA POPULATION ET DE
LA
REFORME HOSPITALIERE
Institut National De Formation Supérieure
Paramédicale De
Constantine
Mémoire Professionnel En Vue De L'obtention
De
La Licence Professionnalisante
Spécialité : Laborantins De Santé
Publique
Encadré Par :
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Elaboré Par :
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L'intérêt De L'étalon Dans Les
Différents Paramètres Biochimiques
Thème :
? Dr. Benhadda S. ? Khelif Ibrahim
? Mme. Sifi F.Z - PEPM ? Touita Atef
Brahim
Dédicaces
Je dédie ce travail :
A mes parents qui voient
aujourd'hui leurs efforts et leurs sacrifices couronnés
par ce
diplôme. Ils ont veillé à mon éducation avec
infiniment d'amour et
d'affectation.
Que Dieu me permette de leur rendre
au moins une partie, aussi infime soit-elle,
de tout ce que je leur
dois.
A mon frère Mohamed Elhadi
en témoignage des liens solides qui nous
unissent.
Et à qui je souhaite beaucoup de bonheur et de
réussite...
A toute ma famille grands et petits, mes oncles, tantes,
cousins et cousines...
A toute la famille «Khelif
» et « Cheguetmi » ...
A Mon binôme Touita Atef et sa
famille...
A tous mes ami (es) un par un avec qui j'ai passé de
merveilleux moments et
avec qui j'ai partagé malheur et bonheur en
particulier « Bilel, Mounir, Imad,
Ward, les 3 Minous, Mourad, Mohamed,
Abdallah, Ayoub, Zouhir, Mourad,
Azzeddine, Saïd, ... » et la
liste reste longue...
A mes camarades de 3ém année Laborantins de
Santé Publique (LSP) sur tout catégorie Wlad Echa3b
et tous ceux de l'INFSP de Constantine.
A l'ensemble des personnes qui ont participé de
près ou de loin à l'élaboration
de ce projet.
Que ce travail soit le modeste fruit de mes longues
années d'haleine.
Atef
Dédicaces
A la fin d'une formation, il est de tradition d'exprimer ses
reconnaissances
à l'égard de ceux qui, par leurs apports
multiformes ont contribué à
l'aboutissement et à la réussite de
celle-ci.
Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu'il
faut...
Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude,
L'amour, Le Respect, La Reconnaissance...
Aussi, c'est tout simplement que
Je dédie cette
Mémoire
À Mes Chers
Parents
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon
respect, mon amour
Éternel et ma considération pour les
sacrifices que vous avez consenti pour mon
Puisse Dieu, le Très Haut,
vous accorder santé, bonheur et longue
vie et faire en sorte que
jamais je ne vous déçoive.
A Mon binôme
Ibrahim Khelif et sa
famille
A Mes Frères Et
Soeurs
En témoignage de mon affection fraternelle,
de ma profonde
tendresse et reconnaissance, je vous souhaite une vie pleine
de bonheur et de
Succès et que Dieu, le tout puissant, vous
protège et vous garde.
Un Spécial Dédicace à «
l'Armée National Populaire Algérienne »
Atef & Brahim
Remerciement
« Le plus grand merci s'adresse au bon Dieu
»
Nous tenons à exprimer notre plus grand remerciement
à nos Très chers parents
pour leur soutien moral et leurs
encouragements.
Nous tenons à témoigner de notre profonde
gratitude et remerciements à tous nos
professeurs pour leur
disponibilité et leur loyauté durant notre cursus
en
particulier nos encadreurs Mme. Sifi Fatima Zohra et
Dr. Benhadda Sebti qui
malgré leurs occupations et
leurs responsabilités, ils ont toujours eu le temps de
nous
écouter, nous conseiller et nous orienter.
Aux équipes des laboratoires de l'EPH
Bouguerra Boulaaress - Tebessa / EHS
Khaldi Abdelaziz -
Tebessa, pour leurs sympathiques et consistances durant notre
stage.
Egalement un remerciement à tous nos
collègues et à tous les étudiants de la
3éme
Année Laborantins de Santé Publique (LSP)
promotion 2015, ainsi qu'à tous nos
collègues (es) a l'INFSP
de Constantine.
Enfin, nos remerciements vont aussi à l'égard
des membres de Jury qui nous ont
fait l'honneur de juger notre
travail.
A toutes les personnes qui ont contribué de
près ou de loin à la réalisation de notre
mémoire.
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Sommaire
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· Dédicaces
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· Remercîment
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· Introduction
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· Choix Du Thème
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· Problématique
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· Hypothèses
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VOLET THEORIQUE
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CHAPITRE I : GENERALITES
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I.1. Biochimie Clinique
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05
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I.2. Utilités Des Examens Biochimiques
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05
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I.3. Les Variétés Des Examens Biochimiques
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06
|
I.4. Les Méthodes De Dosage En Biochimie
..
|
07
|
I.4.1. Méthodes Optique ..
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09
|
I.4.2. Méthodes Enzymatiques .
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10
|
I.4.3. Méthodes Immunologiques
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11
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CHAPITRE II : LE CONTROLE DE QUALITE
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II.1. Les Etapes D'une Analyse Biochimique
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12
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II.1.1. Phase Pré-Analytique
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12
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II.1.2. Phase Analytique
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13
|
II.1.3. Phase Post Analytique
|
13
|
II.2. Les Causes D'erreurs ..
|
14
|
II.2.1.Phase Pré-Analytique .
|
15
|
II.2.2.Phase Analytique
|
15
|
II.2.3.Phase Post Analytique
|
15
|
II.3. Le Contrôle De Qualité En Biochimie
|
15
|
II.3.1. Définition De Contrôle de qualité
.
|
16
|
II.4. Les Moyens De Contrôle .
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16
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II.4.1. Etalons Et Sérums De Contrôle
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16
|
II.5. Les Critères De Fiabilités Des
Méthodes Analytiques
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17
|
II.5.1. Les Critères Statistiques
|
17
|
II.5.2. Les Critères Opérationnels
|
18
|
II.5.3. Les Critères Fonctionnels ..
|
18
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CHAPITRE III : L'ETALONNAGE
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III.1. Les Etapes De Dosage
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19
|
III.2. L'étalonnage (Calibration)
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20
|
III.3. Exemple D'une Gamme D'étalonnage
.
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22
|
III.3.1. Le Contrôle de Qualité Par Les
Sérums De Contrôle ..
|
22
|
III.3.2. L'Analyse De L'échantillon
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23
|
III.4. La Variabilité De La Droite De L'Etalonnage
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24
|
III.5. Autre Caractéristiques D'un Dosage
Biochimique Photométrique ..
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27
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III.5.1. Domaine De La Mesure
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27
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VOLET PRATIQUE
|
I. Méthodologie De L'enquête
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29
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I.1. Objectif de Recherche
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29
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I.2. Période De L'enquête
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29
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I.3. Lieu De L'enquête .
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29
|
I.4. Outil De L'enquête
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29
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I.5. Population Cible
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29
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I.6. Echantillonnage .
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29
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II. Résultats Et Analyses
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30
|
II.1. Présentation, Analyse Et Interprétation Des
Résultats .
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30
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II.2. Analyses Globale
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42
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II.3. Vérification Des Hypothèses
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43
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? Conclusion
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? Suggestion
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? Bibliographie
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? Annexes
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Dans le dosage biochimique, la technique est
basée sur un élément majeur qui est l'étalon, c'est
un élément qui conditionne la qualité des
résultats.
Introduction :
Les analyses biologiques constituent un élément
primordial et capital dans le diagnostic et le suivi thérapeutique des
pathologies, dont l'objectif est d'améliorer la qualité des soins
et la prise en charge des patients. Elles sont utiles aux praticiens que ce
soit médecins généralistes ou spécialistes. Ces
analyses ont un rôle central à jouer du point de vue de
l'économie de la santé et du suivi, voire la réduction des
dépenses de santé. En effet, l'orientation actuelle en
matière de santé publique ne consiste pas seulement à
guérir les maladies, mais encore à les prévenir avant
qu'elles ne surviennent.
Les analyses biologiques permettant :
? En amont, la prévention des maladies, pour les
éviter ou empêcher leur propagation.
? En aval, le traitement précoce et approprié
des maladies et la suivie thérapeutique.
Pour obtenir ces objectifs, ces analyses médicales
nécessitent un certain nombre de condition à respecter à
savoir le prélèvement, le transport des échantillons, la
conservation des réactifs, et le processus analytique.
Ce dernier lui-même nécessite le respect des
conditions du dosage à savoir la préparation des
échantillons et les réactifs, la qualité du
matériel utilisé, et l'application de la technique du
paramètre à doser qui est la tâche essentielle du
laborantin.
Choix Du Thème :
Durant notre cursus pédagogique, en qualité
d'élève laborantin de santé publique au niveau de
l'institut national de la formation supérieure paramédicale de
Constantine, et grâce à nos observations au niveau des
différents terrains de stage, plus particulièrement au
laboratoire de l'EPH Bouguerra Boularess -
TEBESSA, EHS Khaldi Abdelaziz - TEBESSA,
en vue de l'élaboration d'un mémoire de fin d'études,
notre choix est porté sur un thème relatif à
l'intérêt de l'étalonnage devant chaque nouvelle
série de dosage dans les différentes paramètres
biochimiques.
Problématique :
Le dosage des paramètres biochimiques, nécessite
généralement L'étalonnage et le
calibrage de la méthode du dosage. Il s'agit de comparer la
Densité Optique des échantillons
à tester avec celle d'une solution dont on connaît la
concentration avec précision et que l'on appelle étalon.
Cette étalonnage est spécifique pour chaque
coffret de réactif et nécessaire pour chaque nouvelle
série de dosage dont le but est d'effectuer la technique correctement et
donc obtenir des résultats fiables. Cependant, au niveau des
différents terrains de stage, nous avons constatés une
sous-estimation de l'étalon, en observant que certains laboratoires
n'utilisent l'étalon qu'une fois par semaine ou plus, alors qu'ils
doivent le faire devant chaque nouvelle série de dosage. Pour comprendre
les raisons d'une telle pratique, nous avons concentré nos recherches
lors de notre stage, pour répondre à la question suivante :
- Pourquoi certains laboratoires n'effectuent pas
l'étalonnage devant toute nouvelle série de dosage des
paramètres biochimiques ?
Hypothèses :
1 - Certains laborantins ne respectent pas toutes les
étapes décrites par la fiche technique.
2 - Les laborantins démontrent un manque de
connaissance concernant les conditions de réalisations de
l'étalon.
VOLET
THEORIQUE
CHAPITRE I :
Généralités
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE I : GENERALITES]
CHAPITRE I : GENERALITES
I.1. Biochimie Clinique :
La biochimie clinique ou
chimie pathologique ou chimie clinique
est le domaine de la biologie médicale qui est en
général concerné par l'analyse des molécules
contenues dans les fluides corporels (sang, liquide céphalo-rachidien,
urines, etc.) et l'interprétation des résultats de ces analyses
par un biologiste médical dans le but de caractériser l'origine
physiopathologique d'une maladie.
La biochimie clinique se cantonne à la recherche ou au
dosage des molécules pouvant être impliquées dans une
pathologie.
Le travail du laborantin spécialisé en biochimie
clinique consiste à l'interprétation des résultats en
fonction du reste du bilan biologique. Cette interprétation prend en
compte les caractéristiques physiologiques du patient (âge, sexe,
poids...) et les symptômes repérés par le clinicien dans le
but d'aboutir avec lui au diagnostic de la pathologie.
I.2. Utilité Des Examens Biochimique :
En gros, le clinicien se pose une question : qu'est-ce que je
dois faire pour assurer une prise en charge du patient et est-ce que c'est
urgent ou pas ? Les études de médecine sont des études de
maladies et permettent de savoir prescrire de façon approprié les
bonnes analyses. Le biologiste donne une réponse précise,
pertinente et intégrée à la décision clinique. Mais
obtenir une réponse correcte peut être semé
d'embûches.
- Les examens biochimiques sont utilisés en :
V' Dépistage: détection des situations infra
clinique.
V' Diagnostic: confirmation ou infirmation d'un diagnostic
clinique.
V' Suivi Des Patients: suivi e l'évolution du
patient ou de la réponse au traitement. V' Pronostic: information
sur l'évolution d'une pathologie.
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Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE I : GENERALITES]
Figure 01 : la place occupées par les
examens biochimique dans la chaine du soin
I.3. Les Variétés Des Examens Biochimique
:
Les analyses biochimiques consistent à mesurer les
quantités des constituants des liquides
biologiques (sang, urine, etc.). La plupart des maladies ont
en effet des répercussions sur leur composition et leur étude
peut aider au diagnostic et au suivi de nombreuses maladies.
I.3.1 L'ionogramme Sanguin :
L'ionogramme sanguin est le dosage des différents
électrolytes sanguins, qui interviennent
dans plusieurs métabolismes et réactions
chimiques de l'organisme. L'ionogramme permet de détecter :
y' les maladies rénales,
y' les maladies hormonales
y' les anomalies de l'hydratation
y' les maladies digestives, notamment l'évaluation de la
gravité des vomissements, des
diarrhées
y' une malnutrition
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Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE I : GENERALITES]
L'ionogramme sanguin permet également de surveiller
l'apport hydrique chez une personne sous perfusion. La connaissance de la
concentration en ions sanguins permet également de définir
l'osmolalité du sang. L'osmolalité du sang doit être
maintenue entre 280 à 310 mOsm/kg d'eau et définit
essentiellement l'existence ou non d'une déshydratation.
I.3.2 Les Gaz Du Sang :
La connaissance de la concentration des gaz du sang donne
essentiellement des renseignements sur la fonction respiratoire, et permet de
connaître l'équilibre acido-basique de l'organisme.
I.3.3 Les Lipides Du Sang :
Le dosage des lipides dans l'organisme donne essentiellement
des renseignements sur les maladies cardiovasculaires et les risques de
thromboses. L'examen concerne notamment les triglycérides et le
cholestérol. Le lipidogramme concerne le dosage des lipoprotéines
et des alphas lipoprotéines. Ce sont des structures qui transportent le
cholestérol dans le sang.
I.3.4 Les Protéines Du Sang :
Le bilan protidique permet de détecter une
inflammation, des maladies du foie (cirrhose), des maladies
héréditaires, des maladies rénales, des infections, des
cancers...
L'électrophorèse des protéines est un
examen qui sépare les différentes protéines du
sérum et renseignent sur leur dosage respectif. Aujourd'hui les
résultats sont affichés automatiquement. Le dosage concerne
essentiellement l'albumine et les globulines.
I.3.5 Le Métabolisme Des Glucides :
Le principal examen sanguin des glucides est la
glycémie. Sa valeur normale est comprise entre 1.17g/L et 1.30 g/L. Ce
dosage nécessite obligatoirement que le patient soit à jeun.
L'hémoglobine glyquée ou glycosylée
(HbA1C) :
Il constitue 4 à 6% de l'hémoglobine totale. Cet
examen donne des renseignements sur le statut glycémique d'un patient
durant les 3 mois précédents le dosage. Sa valeur est
augmentée en cas de diabète instable ou en cas d'insuffisance
rénale. Son taux est diminué lorsqu'il existe des épisodes
répétées d'hypoglycémie mais également en
cas d'anémie arégénérative.
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Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE I : GENERALITES]
L'hyperglycémie provoquée par voie orale
:
Cet examen est un dosage de la glycémie après
ingestion d'une quantité précise de glucose. Il s'agit
essentiellement d'un test prescrit pour dépister un diabète. Sa
valeur normale doit être inférieure à 1.43 g/L.
I.3.6 Les Enzymes Du Sang :
Il existe dans l'organisme plusieurs réactions
chimiques. Dans le sang, certains types de protéines favorisent les
réactions chimiques. Ce sont les enzymes. Ces protéines existent
dans notre organisme en très petite quantité. La majorité
des réactions chimiques de l'organisme aboutit à la production
d'énergie. Les enzymes ont des rôles multiples dans le sang :
V' initient et favorise une réaction chimique (ou
catalyseur biologique) V' interviennent dans la digestion
V' interviennent dans l'élimination des toxines
V' participent à la formation de certains
éléments cellulaires
Les enzymes sont catégorisées en fonction des
réactions chimiques sur lesquelles elles interviennent. La souffrance ou
la lésion d'un organe entraîne alors la libération de ces
enzymes, qui vont être déversées et
véhiculées en grande quantité dans le sang. Ainsi, chaque
organe fonctionne avec un enzyme propre à lui. Le dosage des enzymes
donne des renseignements sur toutes les maladies et affections pouvant toucher
l'organe concerné.
I.3.7 Les Vitamines :
Les vitamines sont des substances utiles au fonctionnement et
à la croissance de l'organisme. Cependant, ces substances ne sont pas
synthétisées par l'organisme mais apportées par les
aliments. La principale anomalie rencontrée est la carence en vitamine.
La malnutrition est la première cause, mais ensuite plusieurs maladies
peuvent être accompagnées d'une variation des valeurs vitaminiques
de l'organisme : problèmes digestifs, parasitose, atteintes
rénales, infections...
Une augmentation du taux de vitamines dans le sang est
généralement due à un diabète, des prises
médicamenteuses, un alcoolisme, un excès d'apport alimentaire en
vitamines...
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Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE I : GENERALITES]
I.3.8 Les Hormones :
Une hormone est une molécule qui permet de transmettre
des messages chimiques. Elle est sécrétée par une glande
du système endocrinien suite à une stimulation. Elle est
distribuée dans l'organisme aux organes sur lesquels elle agit,
principalement par la circulation sanguine. L'action de ces hormones sur
l'organe cible peut être une stimulation d'une de ses fonctions, ou au
contraire son inhibition.
Les hormones sont des éléments
prépondérants dans la régulation du fonctionnement de
l'organisme en assurant son équilibre, et tout
déséquilibre hormonal peut entrainer des nombreuses maladies,
à l'infertilité et à la dépression, à la
perte de concentration et à perte de la force musculaire
I.4. Les Méthodes De Dosage En Biochimie
:
I.4.1 Méthodes Optique :
En biochimie en il en existe beaucoup de méthode de
dosage mais généralement on utilise les méthodes optique
par ce qui elles sont simple et non couteuse
A. Photométrie Et Spectrophotométrie
D'absorption :
? Principe :
Cette méthode est basée sur l'intensité
de coloration des substances ou des paramètres à doser. La
lecture se fait par densitomètre optique .La (D.O) de la
préparation est en rapport étroit avec la concentration de la
substance à doser. Lorsqu'on fait passer de la lumière à
travers une solution colorée, celle-ci absorbe de la couleur
complémentaire. Si on utilise un rayon monochrome correspondant à
cette couleur, il sera absorbé au moins en partie.
? Appareils Utilisées :
On utilise spectrophotomètres à monochromateur
qui nous permet de changer la longueur d'onde.
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Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE I : GENERALITES]
? Dosage :
La densité optique étant proportionnelle
à la concentration d'une solution. On peut doser cette dernière
en lisant sa densité optique dans un appareil étalonné
avec la même substance à différentes concentrations
connues.
B. Spectrophotométrie D'absorption Atomique
:
Elle consiste à mesurer l'absorption de radiations de
photons spécifiques par des atomes de vapeur. En biologie clinique, on
l'utilise pour le dosage sérique du calcium, du magnésium, du
fer, du cuivre..., etc.
En toxicologie et en pharmacologie, on l'utilise pour doser des
métaux.
C. Photométrie D'émission Atomique :
Par chauffage apparaissent dans une solution des ions à
l'état excité grâce à l'énergie
apportée par une flamme. En revenant à l'état normal, les
atomes émettent une énergie lumineuse dont la longueur d'onde est
caractéristique de l'élément à doser et dont
l'intensité est proportionnelle à sa concentration.
D. Fluorimetrie :
Cette méthode repose sur le fait que les
molécules sous l'action d'un rayon X ou UV ou visible passent à
l'état excité c'est-à-dire un niveau d'énergie
supérieur puis reviennent à l'état normal en
émettant une lumière fluorescente.
I.4.2 Méthodes Enzymatiques: ?
Généralités :
Les enzymes sont des catalyseurs protéiques
possédant une spécificité vis-à-vis d'un substrat
et elles catalysent un seul type de réaction. L'activité des
enzymes varie selon les conditions expérimentales comme le pH, la
température et la concentration des substrats. En réalité,
pour chaque enzyme donnée, chaque laboratoire possède ses propres
valeurs de référence.
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Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE I : GENERALITES]
? Principales Méthodes Utilisée :
V' Dosages Photométriques :
On peut mesurer la vitesse d'une réaction enzymatiques
en appréciant dans un temps donné soit la quantité du
substrat disparu soit la quantité de produit apparu (ex : on peut doser
les transaminases sériques grâce à l'acide
alphacétoglutarique).
V' Dosages Fluorimetriques :
On va suivre la variation de fluorescence du produit
formé au cours de la réaction enzymatique. Ces mesures peuvent
être faussées par la fluorescence propre des réactifs et la
pureté insuffisante de certaines enzymes.
V' Dosages Isotopiques :
On va utiliser un substrat radioactif et on va mesurer la
radioactivité du produit formé pour obtenir la vitesse de sa
formation qui sera représentative de l'activité enzymatique.
I.4.3 Méthodes Immunologiques :
Ces méthodes vont utiliser soit des anticorps
spécifiques pour identifier et éventuellement mesurer les
antigènes soit des antigènes pour déterminer un taux
d'anticorps.
11
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
CHAPITRE II :
Le Contrôle De
Qualité
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE II : LE CONTROLE DE
QUALITE]
CHAPITRE II : LE CONTROLE DE QUALITE
II.1. Les étapes d'une analyse biochimique :
Le circuit d'un échantillon dans les examens
biologiques est un ensemble complexe des étapes qui de la prescription
(ordonnance) au compte rendu final (résultats) nécessite une
surveillance permanente.
Il contient 3 phases :
II.1.1 .Phase Pré-Analytique :
Commence dès le contact du patient et s'arrête au
début de l'analyse.
A. Prescription :
Par le médecin, élaboré selon son
diagnostic.
B. Prélèvement :
C'est un acte qui consiste à recueillir du sang ou autre
liquide biologique en vue d'analyse.
C. Identification :
Inscrire le nom, prénom et numéro du
spécimen sur les tubes ou le récipient.
D. Réception :
Les échantillons sont réceptionnés puis
le contrôle leur conformité par rapport à la demande
initiale et vérifié le nom et le prénom du patient.
E. Enregistrement :
Les échantillons sont organisés et
enregistré, chacun dans son propre registre par ordre numérique
et avec une écriture lisible et claire.
F. Prétraitement Et Conservation :
Les échantillons sont conservés selon les
conditions exigées par les normes. Le contrôle des conditions de
conservation est essentiel à la stabilité des
échantillons.
12
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème Année L.S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE II : LE CONTROLE DE
QUALITE]
II.1.2 .Phase Analytique :
Etape technique proprement dite de l'analyse :
G. Analyse :
Analyser le plus rapidement possible après
réception en respectant strictement les normes et les procédures
du laboratoire.
II.1.3 .Phase Post Analytique :
Consiste à valider les résultats bruts et les
présenter dans une forme permettant une bonne interprétation.
H. Validation Et Edition :
Lorsque les analyses d'une série d'échantillons
sont terminées chaque dossier est vérifié et valider par
le responsable technique. Ce dernier s'assure de la cohérence de
l'ensemble des résultats et en fin il vérifie et signe ces
résultats.
I. Interprétation :
Par le médecin prescripteur pour poser un diagnostic.
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Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème Année L.S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE II : LE CONTROLE DE
QUALITE]
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Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème Année L.S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE II : LE CONTROLE DE
QUALITE]
II.2. Les Causes D'erreurs :
Entre le moment où le clinicien réclame une analyse
et celui où il reçoit le résultat, plusieurs erreurs
peuvent se produire.
II.2.1 .Phase Pré-Analytique :
La maitrise de cette phase est délicate car elle met en
jeu différents intervenants et sur des lieux différents :
> Prélèvement : Le jeune, K+
(avec garrot), prise médicamenteuse, ...etc.
> Identification : Etiquetage des tubes et
des fiches de renseignements.
> Réception : Erreurs de transcription
(mauvaise organisation de secrétariat).
II.2.2 .Phase Analytique :
Ces erreurs proviennent généralement des raisons
suivantes :
> Défaut d'étalonnage de l'appareil.
> Défaut de nettoyage.
> Non utilisation des sérums de contrôles.
> Contamination des réactifs.
> Mauvaise conservation des réactifs.
II.2.3 .Phase Post-Analytique :
> Erreurs de transcription. > Erreurs de transmission.
II.3. Le Contrôle De Qualité En Biochimie
:
L'examen biologique est un ensemble complexe d'étapes qui
de la prescription (ordonnance) au compte rendu final (résultat) exige
une surveillance permanente avec des contrôles contribuant à une
assurance de qualité.
15
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème Année L.S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE II : LE CONTROLE DE
QUALITE]
Le contrôle de qualité ne peut être en
aucun cas un instrument de mesure pour définir les bons et les mauvais
laboratoires mais un moyen dont dispose le biologiste pour déceler une
anomalie et l'obliger à y remédier rapidement.
II.3.1 Définition De Contrôle De
Qualité :
Le contrôle de qualité mis en place pour assurer
la qualité des résultats permet de fournir des indications
indispensables pour le technicien et le biologiste dans la validation technique
et biologique des résultats d'analyse.
Le but de contrôle de qualité est déceler,
réduire et si possible éviter les nombreuses erreurs liées
aux méthodes, aux réactifs, aux manipulations, au
matériels, ... etc.
II.4. Les Moyens De Contrôle :
II.4.1 Etalons et sérums de contrôle :
Ce sont des substances de composition définie qui
doivent présenter un certain nombre de caractères (pureté,
stabilité)
L'origine de ces sérums est humaine ou animale.
Un sérum de contrôle ne peut en aucun cas remplacer
un étalon.
A. Le Blanc Réactif :
En biochimie, on parle du blanc réactif qui est une
solution utilisé pour calibrer la machine de test
(spectrophotomètre). Il sert dans le milieu réactionnel
destiné à la détermination de l'absorbance de solvant et
le réglage de l'appareil à ZERO pour que notre lecture soit
correcte.
DO Blanc réactif obtenue en photométrant
(spectrophotomètre) le réactif seul ou mélangé avec
de l'eau ou du sérum physiologique. On utilise
généralement cette DO pour régler l'absorbance sur 0
(zéro de l'appareil). Le blanc réactif sert à
éliminer le signal dû au réactif seul et à
l'appareil.
B. Etalon :
L'étalon est une solution qui permet de calibrer
l'appareil de mesure chimiques, il est pré titré par le
fabriquant, méthode par méthode ce qui signifie qu'il y a autant
de valeur que de méthodes de dosage. L'étalon est utilisé
comme contrôle d'exactitude.
L'étalon est une solution qui on connait sa
concentration avec précision, cette concentration mesurée avec
méthode de référence.
16
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème Année L.S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE II : LE CONTROLE DE
QUALITE]
C. Contrôles Normal Et Pathologique :
V' Contrôle Normal :
Le contrôle normal est un dosage dont le résultat
est déjà connu pour être normal. Il est utilisé pour
vérifier que rien ne s'est mal passé lors de la procédure
et pour un résultat correct, juste et fiable
V' Contrôle Pathologique :
Le contrôle pathologique est un dosage
réalisé auprès d'un échantillon simple qui devrait
normalement déboucher sur un résultat négatif. Il permet
de vérifier la contamination des réactifs ou des objets qui
donnent de faux positifs.
II.5. Les Critères De Fiabilités Des
Méthodes Analytiques :
II.5.1 .Les Critères Statistiques :
A. Précision :
La précision analytique d'une méthode
représente la qualité de l'accord dans une zone définie de
valeurs à mesurer, entre les mesures répétées
effectuées sur un même échantillon dans des conditions
constantes et déterminées.
V' Répétabilité :
Est l'expression de la précision, lorsque le même
opérateur applique la même méthode sur le même
échantillon, dans le même laboratoire, avec les mêmes
appareils et les mêmes réactifs au cours de la même
analyse.
V' Reproductibilité :
Est l'expression de la précision, lorsque le même
opérateur applique la même méthode est
réalisées dans des diverses conditions : opérateurs
différents, appareillage, séries, jours, laboratoires.
B. Détectabilité :
C'est la plus petite quantité d'analyte qui peut
être détectée.
17
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|3ème Année L.S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE II : LE CONTROLE DE
QUALITE]
II.5.2 .Les Critères Opérationnels :
L'exactitude analytique
représente la différence entre la valeur observée et la
valeur cible pour chaque analyte du contrôle.
II.5.3 .Les Critères Fonctionnels :
A. Spécificité :
Une méthode est dite spécifique lorsqu'elle
fournit un signal analytique pour un constituant particulier à
l'exclusion de tous autres constituants présents dans le
spécimen.
B. Sensibilité :
Une méthode est dite sensible si une faible
différence de concentration fournit un signal de détection
d'amplitude suffisante.
18
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème Année L.S.P - INFSP de Constantine
CHAPITRE III :
L'étalonnage
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE III :
L'ETALONNAGE]
CHAPITRE III : L'ETALONNAGE
III.1.Les Etapes De Dosage :
Un dosage par étalonnage consiste à
déterminer la concentration d'une espèce chimique en comparant
une grandeur physique, caractéristique de la solution, à la
même grandeur physique mesurée pour des solutions étalon.
La grandeur physique peut être l'absorbance, la conductivité
électrique, etc. ...
La détermination de la concentration se fait soit par
la lecture sur le graphe de la courbe d'étalonnage, soit par le calcul
à partir de l'équation modélisant le graphe. Le dosage par
étalonnage est une méthode non destructive, car elle ne met pas
en jeu de réaction chimique.
Le spectrophotomètre peut être utilisé
pour titrer une solution colorée. Cette méthode de titrage est
non destructive.
Si la loi de Béer-Lambert est bien respectée, on
obtient une droite passant par l'origine. On trace ainsi une courbe
d'étalonnage. Pour effectuer le titrage d'une solution inconnue S, on
place la cuve contenant la solution à titrer dans le
spectrophotomètre et on relève la valeur de l'absorbance AS.
A l'aide de la courbe d'étalonnage, on peut
déterminer la concentration CS de la solution.
Etapes habituelles de l'utilisation d'un spectrophotomètre
:
1. Mise sous tension du photomètre ; respecter le
temps nécessaire de chauffe (stabilisation de l'intensité
lumineuse) avant utilisation.
2. Sélection de la longueur d'onde.
3. Réglage du 0% d'absorbance (facultatif).
4. Réalisation de l'étalonnage.
5. Contrôle de qualité.
6. Dosage des échantillons.
19
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE III :
L'ETALONNAGE]
III.2.L'étalonnage (Calibration) :
En biochimie, il est généralement
nécessaire d'étalonner (ou de calibrer) la méthode de
dosage. Il s'agit de comparer la DO des échantillons à tester
avec celle d'une solution dont on connaît la concentration avec
précision et que l'on appelle étalon.
La concentration de l'étalon a été
mesurée avec une méthode de référence. On peut
utiliser différentes dilutions de cet étalon et ainsi obtenir une
« gamme d'étalonnage ». Il est également possible
d'utiliser l'eau pure (obtenue par distillation et/ou
déminéralisation) comme un étalon de valeur nulle.
III.3.Exemple D'une Gamme D'étalonnage Pour Le
Dosage Du Glucose :
- On dispose d'une solution étalon de glucose de
concentration Cet = 2g/l
- Dans 1 tube, on prépare une dilution au demi de
l'étalon (100 tl étalon + 100 tl d'eau) dont la concentration est
donc 1 g/l
- On prépare une galerie de 3 tubes E2, E1 et E0
|
Contenu du tube
|
Concentration (g/l)
|
E2
|
50 ul Etalon pur
|
2,0
|
E1
|
50 ul Etalon dilué au 1/2
|
1,0
|
E0
|
50 ul Eau distillée
|
0,0
|
- On ajoute dans chaque tube 1 ml de réactif de glucose
oxydase (qui contient l'ensemble des éléments nécessaires
à la réaction ci-dessus).
- On mesure les DO de chaque tube grâce au
photomètre réglé à la longueur d'onde de 505
nm.
- On obtient les DO suivantes :
20
Mémoire Professionnel De Fin D'études
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[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE III :
L'ETALONNAGE]
.
|
Contenu du tube
|
Concentration (g/l)
|
DO
|
E2
|
50 ul Etalon pur
|
2,0
|
1,58
|
E1
|
50 ul Etalon dilué au 1/2
|
1,0
|
0,88
|
E0
|
50 ul Eau distillée
|
0,0
|
0,03
|
Sur du papier millimétré on reporte les valeurs des
DO en fonction de la concentration et on obtient la droite
d'étalonnage.
Figure 03 : Droite
D'étalonnage
21
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[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE III :
L'ETALONNAGE]
III.3.1.Le Contrôle De Qualité Par Les
Sérums De Contrôle :
Un sérum de contrôle est un échantillon de
concentration connue, dont la nature est si possible proche de celle des
échantillons (plasma ou sérum, urine). Il sert à
vérifier que l'étalonnage est correct et garantit donc que les
résultats obtenus avec les échantillons seront également
fiables.
La concentration des sérums de contrôle est
connue mais, à la différence avec l'étalon, elle n'a pas
été mesurée avec une méthode de
référence mais avec une ou plusieurs méthodes usuelles
dont, si possible, celle que l'on utilise. Par conséquent, on n'indique
pas «la» valeur exacte d'un sérum de contrôle mais une
plage de valeurs acceptables.
Exemple :
On dispose d'un sérum de contrôle dont la valeur
est comprise entre [0,9 - 1,1] g/l. On place 50 ul de ce contrôle dans un
tube. On ajoute 1ml de réactif. On lit au photomètre et on
obtient une DO de 0,84.
On reporte cette valeur de DO sur la droite
d'étalonnage tracée précédemment (point rouge
ci-dessous) et on obtient une valeur de concentration de 0,98 g/l
Figure 04 : Droite D'étalonnage Et
Sérum De Contrôle.
22
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[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE III :
L'ETALONNAGE]
|
Contenu du tube
|
Concentration (g/l)
|
DO
|
E2
|
50 ul Etalon pur+ 1 ml réactif
|
2,0
|
1,58
|
E1
|
50 ul Etalon dilué au 1/2+ 1 ml
réactif
|
1,0
|
0,88
|
E0
|
50 ul Eau distillée+ 1 ml
réactif
|
0,0
|
0,03
|
Ctrl
|
50 ul CQI + 1 ml réactif
|
0,98
|
0,84
|
0,98 est compris entre 0,9 et 1,1. La valeur trouvée du
contrôle est dans la plage acceptable. Le contrôle est bon, la
calibration est acceptée et on peut procéder au dosage du glucose
dans les échantillons provenant des patients.
III.3.2.L'analyse De L'échantillon :
- Dans un tube, on mélange 50 ul de sérum d'un
patient à 1ml de réactif. On mesure la DO que l'on reporte sur la
droite d'étalonnage afin de déterminer la concentration.
- Par exemple, pour le plasma du patient P1, on observe une DO
de 0,68 et pour le patient P2, on obtient une DO de 1,24.
- On reporte ces mesures sur la droite d'étalonnage
(points verts) et on obtient les concentrations respectives de 0,78 g/l et 1,46
g/l
Figure 05 : Droite D'étalonnage Et Mesure
Des Sérums Des Patients
23
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[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE III :
L'ETALONNAGE]
|
Contenu du tube
|
Concentration (g/l)
|
DO
|
E2
|
50 ul Etalon pur+ 1 ml réactif
|
2,0
|
1,58
|
E1
|
50 ul Etalon dilué au 1/2+ 1 ml
réactif
|
1,0
|
0,88
|
E0
|
50 ul Eau distillée+ 1 ml
réactif
|
0,0
|
0,03
|
Ctrl
|
50 ul Ctrl + 1 ml réactif
|
0,98
|
0,84
|
P1
|
50 ul P1 + 1 ml réactif
|
0,68
|
0,78
|
P2
|
50 ul P2 + 1 ml réactif
|
1,24
|
1,46
|
III.4.La Variabilité De La Droite De
L'étalonnage :
Dans le cas d'une méthode de dosage manuelle, il est en
général nécessaire d'étalonner (de réaliser
une gamme d'étalonnage) à chaque série et, quelques soient
les précautions prises par l'opérateur, la droite
d'étalonnage ne sera jamais exactement la même.
Cf. figure ci-dessous :
Un jour, ce sera la droite rouge, le lendemain la droite bleue,
un autre jour, la droite verte, etc.
24
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[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE III :
L'ETALONNAGE]
Figure 06 : Variabilité De La Droite
D'étalonnage - Etalonnages Acceptables
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette variabilité
:
L'étalon :
- L'étalon peut « vieillir », s'il est
utilisé et réutilisé pendant plusieurs jours.
- Parfois l'étalon doit être reconstitué
par l'opérateur avec de l'eau distillée ou un autre solvant :
dans ce cas, il est essentiel qu'il soit reconstitué de la façon
la plus précise possible (pipettes de très bonne qualité,
précises et justes) avec l'eau également de la meilleure
qualité possible. Cette étape de reconstitution est toujours
source de variabilité.
25
Mémoire Professionnel De Fin D'études
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[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE III :
L'ETALONNAGE]
Le Réactif :
- lui aussi est utilisé dans plusieurs séries,
donc il « vieillit » ; il faut donc veiller à ce que les
conditions de conservation des réactifs, comme des étalons,
soient les meilleures possibles ;
- le réactif est parfois préparé par
l'utilisateur (en mélangeant un réactif avec un tampon, par
exemple) ; cela induit également une variabilité.
L'appareil De Mesure (Le Spectrophotomètre) :
- Les performances de l'appareil de mesure
(spectrophotomètre ou photomètre) peuvent également varier
: usure de la lampe, empoussièrement...
- Tous ces facteurs sont autant de variables qui vont
influencer l'allure de la courbe d'étalonnage ainsi que chaque
mesure.
- Au-delà de certaines limites, les droites
d'étalonnage ne sont plus acceptables (droites en pointillé
ci-dessous).
Figure 07 : Variabilité De La Droite
D'étalonnage - Etalonnages Inacceptables
26
Mémoire Professionnel De Fin D'études
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[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE III :
L'ETALONNAGE]
III.5.Autre Caractéristiques D'un Dosage
Biochimique Photométrique :
III.5.1.Domaine De La Mesure :
Il est important de définir pour ce dosage le domaine
de mesure, c'est-à-dire la limite de quantification, d'une part, et la
limite de linéarité, d'autre part.
? Limite De Quantification :
La limite de quantification correspond à la valeur la
plus basse en dessous de laquelle les résultats ne sont plus fiables,
notamment car non répétables.
La détermination de cette limite fait appel à
des mesures expérimentales dont nous ne donnerons pas le détail
ici. Il faut simplement savoir que cette limite est indiquée dans la
notice des kits commerciaux de réactif. Elle peut être
égale à zéro ou, fréquemment, supérieure
à zéro. En dessous de cette valeur (si elle est non nulle) on ne
peut pas mesurer précisément une concentration. Le
résultat sera alors rendu comme « inférieur à la
limite de quantification ». Il n'y a pas de solution pour rendre un
résultat s'il est inférieur à la limite de
détection, à moins de changer de méthode de dosage (ou de
la modifier). De plus, l'intérêt médical de rendre une
valeur inférieure à la limite de quantification est
généralement faible.
Exemple :
Le fournisseur du kit de glucose oxydase utilisé
indique que la limite de quantification est égale à, 0,1 g/l. Si
la valeur mesurée correspond à 0,07 g/l, le résultat rendu
ne sera pas « =0,07 g/l » mais « <0,1 g/l ».
? Limite De Linéarité :
La limite de linéarité est la valeur de
concentration au-delà de laquelle la relation entre la DO et la
concentration n'est plus linéaire, c'est-à-dire que la loi de
Beer-Lambert n'est plus respectée à cause d'une trop forte
concentration de la molécule à doser.
En général, on fait en sorte que la droite
d'étalonnage comporte un point proche de la limite de
linéarité. La limite de linéarité est
également indiquée par le fournisseur dans la notice des kits
commerciaux de dosage. Sinon, on peut considérer que le point le plus
élevé de la droite d'étalonnage correspond à la
limite de linéarité.
27
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE THEORIQUE] [CHAPITRE III :
L'ETALONNAGE]
Si la concentration mesurée est supérieure
à la limite de linéarité, on dilue l'échantillon de
façon à ce que la concentration de la substance à doser
soit comprise entre la limite de quantification et la limite de
linéarité. En général, on peut diluer dans l'eau
distillée ou le sérum physiologique (NaCl 9°/00) qui
présente l'intérêt d'être plus proche du sérum
que l'eau pure. La notice d'utilisation des kits commerciaux indique la nature
du solvant à utiliser pour les dilutions si ce n'est pas de l'eau.
Exemple :
Le fournisseur du kit de glucose oxydase utilisé
indique que la limite de linéarité est égale à 2,0
g/l. La valeur mesurée pour le sérum d'un patient correspond
à 2,4 g/l, résultat qui ne pourra être rendu tel quel. On
effectue une dilution au 1/2 (200 ul sérum + 200 ul eau) dans un tube et
on effectue la réaction sur cette dilution. On obtient une concentration
de 1,35 g/l. On multiplie ce résultat par 2 (facteur de dilution) et on
obtient de concentration de 2,70 g/l.
Le résultat pour ce patient est 2,70 g/l.
28
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
VOLET
PRATIQUE
[PARTIE PRATIQUE] [METHODOLOGIE DE L'ENQUETE]
PARTIE PRATIQUE
I. Méthodologie De L'enquête :
1.L'objectif De La Recherche :
Notre étude a pour objectif de connaitre les raisons qui
empêchent les laborantins d'effectuer l'étalonnage devant toute
nouvelle série de dosage des paramètres biochimiques.
2.Période De L'enquête :
- Du 30/03/2015 au 03/05/2015.
3.Lieu De L'enquête :
- Laboratoire de l'EPH Bouguerra Boularess - TEBESSA.
- Laboratoire de l'EHS Khaldi Abdelaziz - TEBESSA.
4.L'outil De L'enquête :
- Notre enquête a été basée sur un
questionnaire remis aux laborantins des Laboratoires l'EPH Bouguerra
Boularess et EHS Khaldi Abdelaziz.
5.Population Cible :
- Les laborantins.
6.Echantillonnage : 30 laborantins :
- 15 laborantins du laboratoire de l'EPH Bouguerra
Boularess. - 15 laborantins du laboratoire de l'EHS Khaldi
Abdelaziz
29
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [RESULTATS ET ANALYSES]
II. Résultats Et Analyses :
II.1Présentation, Analyse Et Interprétation
Des Résultats :
Question N°01 :
Quel est votre grade ?
Propositions
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Laborantins De Santé Publique
|
16
|
53%
|
Biologistes de Santé Publique
|
14
|
47%
|
Total
|
30
|
100%
|
Tableau N°01 : Le Grade Du Personnel
47%
53%
Laborantins De Santé Public
Biologistes De Santé Public
Graphe N°01 : Le Grade Du Personnel
Interprétation :
Le résultat obtenu démontre que la majorité
du personnel interrogé sont des laborantins de santé publique
[53%], par contre [47%] sont des biologistes de santé public.
30
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|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [RESULTATS ET ANALYSES]
Question N°02 :
Quels sont les étapes d'une analyse biochimique ?
Réponse
|
Nombre
|
Pourcentage
|
4 Etapes : Blanc, Etalon, Contrôle
Normale Et Pathologique, Analyse D'échantillon.
|
07
|
23%
|
3 Etapes : Blanc, Etalon, Analyse
D'échantillon.
|
23
|
77%
|
Total
|
30
|
100%
|
Tableau N°02 : Les Etapes D'une Analyse Biochimique.
23%
77%
03 Etapes
04 Etapes
Graphe N°02 : Les Etapes D'une Analyse Biochimique.
Interprétation :
? D'après les résultats, la majorité des
laborantins [77%] effectuent la technique du dosage biochimique en trois
étapes seulement, par contre [23%] en quatre étapes.
? Il apparait que la majorité des laborantins [77%]
négligent le contrôle normal et pathologique
31
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [RESULTATS ET ANALYSES]
Question N°03 :
Connaissez-vous le rôle principal du blanc réactif
en biochimie ?
Propositions
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
24
|
80%
|
Non
|
06
|
20%
|
Total
|
30
|
100%
|
Tableau N°03 : Le Rôle Principal Du Blanc
Réactif En Biochimie
20%
80%
Oui Non
Graphe N°03 : Le Rôle Principal Du Blanc
Réactif En Biochimie
Interprétation :
Nous avons remarqué que [80%] des laborantins
interrogés connaissent le rôle principal du blanc réactif
en biochimie, par contre [20%] affirment le contraire.
32
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [RESULTATS ET ANALYSES]
Question N°04 :
Respectez-vous les conditions de conservation des réactifs
?
Propositions
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
30
|
100%
|
Non
|
00
|
00%
|
Total
|
30
|
100%
|
Tableau N°04 : Les Conditions De Conservation Des
Réactifs
100%
00%
Oui Non
Graphe N°04 : Les Conditions De Conservation Des
Réactifs
Interprétation :
Nous avons remarqué que la totalité des laborantins
interrogés respectent les conditions de conservation des
réactifs. Donc nous pouvons dire que les réactifs ne posent pas
de problèmes.
33
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [RESULTATS ET ANALYSES]
Question N°05 :
Dans votre dosage, réaliser-vous le contrôle normal
et pathologique ?
Propositions
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
00
|
00%
|
Non
|
30
|
100%
|
Total
|
30
|
100%
|
Tableau N°05 : Réalisation Du Contrôle Normal
Et Pathologique
100%
0%
Oui Non
Graphe N°05 : Réalisation Du Contrôle Normal
Et Pathologique
Interprétation :
? Nous avons remarqué à travers ces
résultats que tous les laborantins ne font pas le contrôle normal
et pathologique dans le dosage des paramètres biochimique.
? Donc les technique du dosage ne sont pas soumises au
contrôle de qualité, du moment que 100% des laborantins
n'utilisent pas les contrôle.
34
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [RESULTATS ET ANALYSES]
Question N°06 :
Si les résultats du contrôle normal et pathologique
est en hors de la référence, faut-il refaire le dosage ?
Aucun des laborantins n'a répondu à cette question,
parce qu'ils ne l'utilisent pas.
35
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [RESULTATS ET ANALYSES]
Question N°07 :
Connaissez-vous le principe de fonctionnement du
spectrophotomètre ?
Propositions
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
21
|
65%
|
Non
|
09
|
35%
|
Total
|
30
|
100%
|
Tableau N°07 : Le Principe De Fonctionnement Du
Spectrophotomètre
35%
65%
Oui Non
Graphe N°07 : Le Principe De Fonctionnement Du
Spectrophotomètre
Interprétation :
Nous avons remarqué que la majorité des laborantins
interrogés [65%] connaissent le principe de fonctionnement de
spectrophotomètre par contre [35%] affirment le contraire.
36
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [RESULTATS ET ANALYSES]
Question N°08 :
Faites-vous un rinçage de votre spectrophotomètre
avec de l'eau distillée ?
Propositions
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
21
|
65%
|
Non
|
09
|
35%
|
Total
|
30
|
100%
|
Tableau N°08 : Le Rinçage Du
Spectrophotomètre.
100%
00%
Oui Non
Graphe N°08 : Le Rinçage Du
Spectrophotomètre.
Interprétation :
Les résultats obtenus montrent que le rinçage du
spectrophotomètre est fait avec de l'eau distillée.
37
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [RESULTATS ET ANALYSES]
Question N°09 :
Connaissez-vous comment réaliser une gamme
d'étalonnage ?
Propositions
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
06
|
20%
|
Non
|
24
|
80%
|
Total
|
30
|
100%
|
Tableau N°09 : La Réalisation De La Gamme
D'étalonnage.
80%
20%
Oui Non
Graphe N°09 : La Réalisation De La Gamme
D'étalonnage.
Interprétation :
Nous avons constaté à travers ces résultats
que la majorité des laborantins interrogés [80%] ne connaissent
pas comment réaliser une gamme d'étalonnage, par contre [20%]
affirment le contraire.
38
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [RESULTATS ET ANALYSES]
Question N°10 :
Devant chaque nouvelle série faites-vous un
étalonnage de votre appareil ?
Propositions
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
06
|
20%
|
Non
|
24
|
80%
|
Total
|
30
|
100%
|
Tableau N°10 : L'étalonnage A Chaque Nouvelle
Série.
80%
20%
Oui Non
Graphe N°10 : L'étalonnage A Chaque Nouvelle
Série.
Interprétation :
? Le diagramme montre que [80%] des laborantins
interrogés ne font pas un étalonnage à
leurs appareils à chaque nouvelle série,
contrairement aux [20%] qui affirment le contraire. ? Il parait que la
majorité des laborantins [80%] négligent l'une des étapes
de l'analyse
biochimique qui est l'étalonnage.
39
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [RESULTATS ET ANALYSES]
Si non pour quoi ?
Les laborantins qui ne procèdent pas à
l'étalonnage à chaque nouvelle série disent que
l'étalon donne toujours les mêmes valeurs.
Ce qui signifie que ces laborantins ignorent les facteurs qui
peuvent influer sur les valeurs d'étalonnage.
40
Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [RESULTATS ET ANALYSES]
Question N°11 :
Connaissez-vous l'intérêt de l'étalon dans le
dosage des paramètres biochimiques ?
Propositions
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Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
18
|
60%
|
Non
|
12
|
40%
|
Total
|
30
|
100%
|
Tableau N°11 : L'intérêt De L'étalon
Dans Le Dosage Des Paramètres Biochimiques.
40%
60%
Oui Non
Graphe N°11 : L'intérêt De L'étalon
Dans Le Dosage Des Paramètres Biochimiques.
Interprétation :
? Selon les résultats obtenus nous trouvons que la
majorité des laborantins interrogés [60%] connaissent
l'intérêt de l'étalon dans les différentes
paramètres biochimiques, alors que [40%] ne le connaissent pas.
? Il parait que la moitié des laborantins
interrogés n'accordent pas une importance à l'étalon, du
moment que [40%] ignorent l'intérêt de l'étalon.
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Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [ANALYSE GLOBALE]
II.2 Analyse globale :
Notre enquête montre que le dosage biochimique est
confronté aux nombreux problèmes vis-à-vis de
l'utilisation de l'étalon.
Les résultats obtenus (question n°2, et n°4)
montrent que la technique du dosage biochimique n'est pas correctement
contrôlée, du moment que la totalité des laborantins (100%)
n'utilisent pas le contrôle normal et pathologique pendant le dosage,
ainsi que 40% des laborantins (question n°11) ne connaissent pas
l'intérêt de l'étalon dans le dosage biochimique, En plus
les réponses de la question n°10 montrent que la majorité
des laborantins( 80%) ne procèdent pas à l'étalonnage
à chaque nouvelle série de dosage, ce que signifie que les
laborantins ne respectent pas la fiche technique et ignorent les facteurs qui
influent sur l'étalon.
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Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
[PARTIE PRATIQUE] [VERIFICATION DES
HYPOTHESES]
II.3.Vérification Des Hypothèses :
D'après les résultats obtenu dans nos recherches,
on peut conclure que la première hypothèse qui énonce :
« Les laborantins ne respectent pas la fiche technique » est
totalement confirmée et cela à d'après les questions
n°2, 5, 6 ,10.
Aussi la deuxième hypothèse qui énonce :
« les laborantins ignorent l'intérêt de l'étalon dans
les paramètres biochimiques » est confirmée d'après
les résultats des questions N° 5, 6, 10, 11.
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Mémoire Professionnel De Fin D'études
|3ème L S.P - INFSP de Constantine
Donc pour obtenir l'objectif « la qualité
des résultats » on doit respecter toutes les conditions
nécessaires de la phase pré analytique et la phase
analytique.
Conclusion :
Une analyse médicale de qualité commence
toujours par un prélèvement correct de l'échantillon
à examiner. Ce prélèvement doit être
réalisé par un personnel qualifié, ayant reçu une
formation adéquate ; capable de prendre en charge les patients avec
gentillesse, calme et sérénité.
Dans la plupart des laboratoires, les moyens mis à
disposition pour procéder aux divers prélèvements sont
d'une haute sécurité et fiabilité. Ils garantissent une
protection maximale contre les risques d'infection. Pour une meilleure
exploitation du matériel mis à disposition, les
échantillons doivent être traités avec le plus grand soin
et transportés au laboratoire dans les meilleures conditions de
conservation. La qualité est une exigence absolue de l'analyse
médicale. Il est donc nécessaire que tous les laboratoires
adhèrent à une démarche de qualité. Ceci implique
la soumission de toutes les analyses à des contrôles de
qualité, ainsi que ces laboratoires doivent réaliser les analyses
médicales en respectant toutes les étapes analytiques notamment
l'étalonnage, car sa réalisation a chaque série du dosage
des paramètres biochimique est un facteur important dans l'obtention des
résultats justes et fiables.
En effet, les résultats de notre enquête que nous
avons obtenus, montrent que les dosages biochimiques sont confrontés
à plusieurs problèmes à savoir le non-respect des
étapes d'analyse, le non utilisation des contrôles de
qualité, la négligence de l'étalonnage à nouvelle
série du dosage.
Suggestions :
A partir des éléments recueillis et
d'après les résultats que nous avons obtenus durant notre
étude, nous suggérons aux laborantins de respecter les
précautions suivantes :
1. Respecter les différentes étapes d'une analyse
biochimique.
2. Faire un étalon à chaque nouvelle
série pour garantir des résultats fiables et justes.
3. Utiliser le contrôle normal et pathologique pendant
le dosage des Paramètres biochimiques.
4. Utiliser le matériel propre à usage unique
(consommable) pour éviter la contamination des réactifs et les
échantillons.
5. Respecter les conditions de préparation et la
conservation des réactifs.
Bibliographie :
Livre :
? BEAUDEUX, J. L. (2006). Biochimie Médicale -
Marqueurs Actuels Et Prospectives. Lavoisier.
? LAROUSSE. (2006). Larousse Médical.
LAROUSSE.
? M.AUDIGIE, G. F. (2003). Principes Des Méthodes
d'Analyse Biochimique . Doin. ? M.GAVRILOVIE, M. M.-G. (2006).
Manipulation d'Analyse Biochimique . Doin.
Site Web :
www.wikipedia.fr
http://www.bioltrop.fr/
ANNEXES
Questionnaire Destinée Aux
Laborantins
Page | 1
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Dans le cadre de la réalisation de notre
mémoire de fin d'études, le recueille de certaines données
vous concernant est jugé utile. Pour ce faire, je vous prie de remplir
le questionnaire ci-dessous.
En vous assurant l'anonymat, je vous remercie pour votre
compréhension et collaboration.
Nom : Age :
Prénom : Paillasse Occupé :
Sexe : Nombre D'Année D'expérience :
Questionnaire :
Quel est votre grade ?
Biologiste De Santé
Publique
Laborantin(e) De Santé
Publique
Q-01
Q-02
Quels sont les étapes d'une analyse biochimique
?
Q-03
Page | 2
Connaissez-vous le rôle principal du blanc
réactif en biochimie ?
Oui Non
Q-04
Respectez-vous les conditions de conservation des
réactifs?
Oui Non
Q-05
Dans votre dosage, réaliser-vous le
contrôle normal et
pathologique ?
Oui Non
Q-06
Si le résultat du contrôle normal et
pathologique en dehors de la Référence, faut-il refaire le dosage
?
Oui Non
Q-07
Connaissez-vous le principe de fonctionnement de
spectrophotomètre ?
Oui Non
Q-08
Page | 3
Faites-vous un rinçage de votre
spectrophotomètre avec de l'eau
distillée ?
Oui Non
Q-09
Connaissez-vous comment réaliser une gamme
d'étalonnage ?
Oui Non
Q-10
Devant chaque nouvelle série d'analyse,
faites-vous un étalonnage
de votre appareil ?
Oui Non
Si non pourqoi ?
Q-11
Connaissez-vous l'intérêt de l'étalon
dans le dosage des paramètres biochimiques ?
Oui Non
Page | 4
Signature
Les Abréviations :
PEPM : Professeur D'enseignement
Paramédical.
UV : Ultraviolet.
DO : Densité Optique.
Cet : Concentration Etalon.
AS : Absorbance Solution.
CS : Concentration Solution.