c. NFC
Identifier c'est bien mais communiquer c'est mieux, et c'est
dans cette optique qu'est née le NFC sous l'impulsion du NFC Forum en
2004, principalement conduit par Nokia. Il est basé sur le même
principe de fonctionnement que le RFID, en utilisant la fréquence
13,56MHz, et est donc compatible avec la majorité des tags et lecteurs
déployés. Il implique généralement un maître
(actif) et un esclave (passif), qui peuvent s'inverser au cours de la
communication. La distance de communication se veut extrêmement courte.
Le NFC repose sur les standards ECMA-340 et ISO/IEC 18092.
Le NFC opère suivant différents modes :
Ø Mode
lecture
Un appareil se contente de lire les informations d'une puce
NFC à proximité. Ces puces peuvent fournir des informations
simples comme des URLs, des codes promotionnels, ou toute autre information
partageable (similaire aux QR-Codes).
Ø Mode
émulation
L'appareil se fait passer pour une carte à puce sans
contact, on l'utilise généralement pour le paiement. Dans ce cas,
l'inclusion d'un module de sécurité est nécessaire voire
obligatoire. Des travaux d'Orange et SITA sur l'enregistrement en
aéroport utilisant la technologie NFC ouvrent d'autres horizons à
la technologie. Ce mode est indisponible sur Android par défaut, mais
peut être mis en place avec des ROMs alternatives.
Ø Mode
Peer 2 Peer
L'appareil lit et écrit sur un flux de données
partagé avec un autre appareil NFC capable lui aussi d'être dans
ce mode. Une utilisation courante est l'échange de photos ou
vidéos entre deux mobiles (= Android BEAM et Windows Phone 8 Tap
And Send).
Les messages sont échangés sous un format
nommés NDEF (NFC Data Exchange Format). Ce format binaire se veut
léger et peut encapsuler plusieurs enregistrements de taille
variée.
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