1.4.3- Traitement des données
Après dépouillement, les données
collectées ont été analysées et
interprétées.
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1.4.3.1- Traitement statistique
Il a permis de réaliser des tableaux
récapitulatifs et de dégager les tendances qui s'observent.
1.4.3.1.1- Etude de la variabilité
pluviométrique
La variabilité pluviométrique est
analysée à travers la répartition mensuelle
saisonnière et annuelle des hauteurs de pluie afin de déterminer
les périodes de forte activité de ruissellement à
Kétou. A cet effet, la moyenne arithmétique est utilisée
pour le régime pluviométrique. Cette moyenne est calculée
sur la période de 1951 à 2009 suivant la formule :
?? = ??? ????
??
??=??
??
Avec n, l'effectif total des variables ;
xi de la série considéré à la
station de
Kétou et X, la moyenne
arithmétique de la série considérée. Cette moyenne
dans cette étude a permis de caractériser les hauteurs de pluie
pouvant entrainer le ruissellement.
L'écart type associé à cette moyenne de
la même série, a permis de calculer les indices
pluviométriques. L'indice pluviométrique (Ip) se
calcule par la formule :
(??i-X)
a
Ip =
Ces indices permettent de déterminer les années
pluvieuses excédentaires et déficitaires. Quant à
l'étude du régime pluviométrique, elle a servi à
déterminer les mois de forte et de faible activité
d'érosion pluviale.
1.4.3.1.2- Détermination de la vitesse de sapement
des fondations et de volume de terre perdue
Cette méthode est spécifiquement
appliquée à la quantification des pertes de terres autour des
fondations des maisons, des poteaux électriques ou de toutes
infrastructures socioéconomiques montrant des indices d'érosion
pluviale. La vitesse de sapement Vs (en cm/an) est déterminée par
la formule :
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Vs = h/a
Avec h, profondeur de la rigole et a
l'âge de l'infrastructure.
En ce qui concerne les rigoles, le volume de terre perdue Q
(en m3) est donné à partir de la longueur L, de la
largeur l et de la profondeur de la rigole h par la formule :
Q = L x l x h
Cette formule est déjà utilisée dans le
contexte béninois par Agossou et Odoulami (1994) dans la ville de
Ouidah, Eténé (2005) sur le plateau d'Allada et Dansou (2011) sur
le plateau de Pobè.
D'autres effets non quantifiables de l'érosion ou
difficile à quantifier sont directement observés sur le terrain
et illustrés par des photos instantanées.
La combinaison des résultats obtenus par traitements
statistiques et les informations qualitatives recueillies sur le terrain a
permis d'alimenter le modèle PEIR utilisé pour analyser les
phénomènes étudiés.
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