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Analyse des canaux de transmission de la politique monétaire dans un pays en développement. Cas de la R.D. Congo.

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par Ange MBALA
Université Reverend Kim - Licence 2015
  

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INTRODUCTION GENERALE

l. Problématique

La politique monétaire constitue un des instruments de la politique économique ; des quatre objectifs de la politique économique générale l'objectif de la stabilité de prix semble, dans la pratique, l'objectif propre à la politique monétaire. Cela se justifie aussi bien que sur le plan empirique que sur le plan théorique.

En RDC, la loi n°005/2002 du 07mai 2002 a assigné à la Banque Centrale, la mission de définir et de mettre en oeuvre la politique monétaire du pays dont l'objectif principal est d'assurer la stabilité de niveau général des prix.

Sur le plan théorique, l'assignation à la politique monétaire d'un objectif de stabilité des prix trouve ses fondements dans le lien entre monnaie et inflation que la théorie quantitative de la monnaie.1(*)

Les politiques monétaires de la banque centrale ont pour objectif essentiel d'assurer la stabilité des prix et la stabilité financière. Elles suivent également parfois des objectifs de relance économique. Pour atteindre ces objectifs elle agit directement sur l'évolution des taux d'intérêt à court terme, les taux à long terme étant librement déterminés par l'offre de la demande des fonds prêtables.

L'impact d'une modification des taux à court terme sur l'activité et les prix principalement par deux canaux : celui des taux d'intérêt et du taux de change et dans une moindre mesure du taux de crédit.

Les mécanismes de transmission des effets de la politique monétaire représentent l'un des grands mystères économiques.

L'étude des canaux de transmission de la politique permet d'élucider une partie de ce mystère en représentant les mécanismes par lesquels se transmettent les impulsions des autorités monétaires.2(*)

Les canaux de transmission sont les voies par lesquelles une décision de la politique monétaire en affectant les décisions des agents économique agit sur la croissance et les prix.3(*)

L'efficacité de cette politique dépend de la capacité des autorités monétaires à déterminer l'aptitude potentielle des canaux de transmission des impulsions de la politique monétaire. 4(*)

En outre nous devons signaler que dans un PED comme la R.D.Congo ou règne souvent l'hyperinflation, une telle politique serait suicidaire. Il faudra ramener le taux d'inflation à un niveau raisonnable avant l'adoption d'une politique des taux d'intérêt réel positif. Si non cette politique risque de freiner la relance des activités économique, d'une part, compte tenu des couts excessifs pour les entreprises, et d'autre part des anticipations envisagées.5(*)

Pour ce faire, la politique monétaire dans son ensemble a eu du mal à résister aux préjudices causés par les effets des hyper inflationnistes, qui correspondent à la thèse de Guy SORMAN : «  on connait peu de démocraties qui aient résisté à l'hyperinflation, et aucune économie qui se soit amélioré en temps d'hyperinflation ».6(*)

L'hyper instabilité de l'économie congolaise dans les décennies 1980 et 1990 a déstabilisé le tissu économique et social du pays.7(*)Cette situation paradoxale peut être expliquée par l'intériorisation des évolutions défavorables passées de l'économie congolaise.

Certes, l'inflation fin période qui était de l'ordre de 764,4% en 1989, cette situation va se détériorer davantage par la suite dans l'engrenage hyperinflations avec une inflation de 3641,9% en 1991 et 2989,6% en 1992 pour atteindre 979,9% en 1994. En effet le taux d'inflation ne représente plus que 370 ,3% en 1995, 752 ,9% en 1996, -0,4% en 1997,8(*) 134,8% en 1998, 483,7% en 1999, 522,2% en l'an 2000, 135,1% en 2001, 16,0 % en 2002, 14,0% en 2003, 14,0% en 2004, 14,0 % en 2005, 22,0%en 2006, 20,0%en 2007,9(*)27,6% en 2008, 53,4% en 2009.10(*)

Par ailleurs, l'année 2009 a été caractérisée par la résurgence de l'inflation. En effets, les tensions inflationnistes enregistrées en 2008 se sont amplifiées en 2009, situant les taux d'inflation à 53,4% contre 27,6% une année plutôt ; ce niveau d'inflation jamais atteint depuis 2002. 11(*)

Pour mettre à fin un cercle vicieux inflationniste, Milton Friedman préconise l'abandon des politiques monétaires discrétionnaires au profit des règles fixes. Il suggère de déterminer un objectif de croissance pour la masse monétaire compatible avec le taux de croissance moyen de la production afin de garantir la stabilité de prix à long terme.

Dans cette logique, si la croissance excède son rythme potentiel structurel, l'offre de monnaie devient insuffisante et les taux d'intérêt augmentent, ce qui freine la croissance et évite une surchauffe inflationniste. Réciproquement, une baisse des taux viendrait soutenir l'activité si la croissance se trouvait inferieure à son potentiel de long terme.

La crédibilité des décisions de la politique monétaire prend une importance considérable dans la lutte contre l'inflation, dont elle constitue l'objet unique.

C'est ainsi que la transparence et l'indépendance des banques centrales sont des caractéristiques jugées indispensables par l'école monétariste.

La préoccupation majeure des pays en développement et en R.D.Congo en particulier est l'amélioration du bien-être de la population à travers les objectifs généraux de la politique économique. Celle -ci nous amène à la question de savoir : comment les décisions de la politique monétaire se transmettent -elles à l'économie réelle?

Concernant l'analyse empirique, elle porte essentiellement sur la R.D.Congo et tente de répondre à la préoccupation suivante : la politique monétaire a-t-elle l'influencé sur la croissance et les prix ?

2. Objectifs

2.1 Objectifs généraux

La politique monétaire est l'un des domaines de la théorie économique le plus en prise avec la théorie économique avec les applications pratiques, celle-ci apparait à la fois capable de causer un préjudice réel à l'économie lorsqu'elle ne convient pas et en mesure de lui apporter un bénéfice appréciable quand elle est judicieusement conduite. D'où, l'importance que revêtent les chocs monétaires pour l'évolution des prix et de l'activité économique  que suscitent ainsi des discussions vives et innombrables relatives aux stratégies des Banques centrales.

Nous allons également analyser l'objectif poursuivit dans ce travail, qui est celui de voir si au cours d'une période considérée si cette politique a agi sur la croissance économique et la stabilité des prix.

2.2 Objectif Spécifiques

En ce qui concerne l'objectif spécifique, nous allons devoir étudier comment cette politique agit sur l'économie réelle en affectant les comportements des agents économiques.

3. Hypothèses

Pour répondre aux préoccupations soulevées dans la partie introductive les hypothèses suivantes sont retenues :

§ Les politiques monétaires se transmettent à l'économie réelle à travers ces trois (3) canaux : le canal des taux d'intérêt, des prix d'autres actifs et du crédit.

§ La politique monétaire dans la période sous analyse n'a pas d'influencée sur la croissance et le prix.

4. Méthodes et techniques du travail

Dans notre travail, Nous ferons recours à deux méthodes et une technique pouvant nous aider à atteindre les objectifs préfixées :

§ Méthode historique : elle nous a permis de puiser dans l'histoire économique et monétaire de la RDC pour observer comment certaines variables se sont comportées depuis 2002.

§ Méthode analytique : elle nous à été utile dans l'examen du fonctionnement de la politique monétaire congolaise eu égard aux différents reformes qu'a connu la RDC à partir de 2002, elle consistera également à l'exploitation au préalable des données trimestrielles à partir des quelles seront tirées des observations et inférer en les interprétant.

La technique documentaire nous sera d'une grande utilité du fait des recherches effectuées dans des bibliothèques, à l'internet en lisant des ouvrages, articles, mémoires, thèses, et autres documents ayant trait à notre étude.

5. Délimitation de l'étude

Nous avons orienté notre étude sur un horizon de 10 ans allant de 2OO2 à 2012. Une analyse annuelle historique sur l'influence de la politique monétaire sur le prix et la croissance dans une économie d'un pays en développement grâce au modèle. Le choix de cette période se justifie par le fait que pendant cette période la R.D.Congo a été frappée par la crise financière internationale et la mauvaise application de la réforme fiscale concernant la taxe sur la valeur ajoutée en remplacement d'ICA.

6. Subdivision du travail

En plus de l'introduction et de la conclusion notre travail comprend Trois (3) chapitres à savoir :

§ Chapitre l : Cadre théorique

§ Chapitre ll : Canaux de transmission de la politique monétaire de la Banque centrale

§ Chapitre lll : Analyse empirique des effets de la politique monétaire sur l'activité économique.

Chap. l : Les cadres conceptuelles

Il est essentiel de comprendre comment les maniements des différents instruments de la politique monétaire agissent sur l'économie et permettent aux autorités monétaires d'atteindre leurs objectifs finals. C'est la question des canaux de transmission à l'économie réelle des impulsions de la politique monétaire. Dans ce chapitre nous allons étudier les différents canaux de transmission, la politique monétaire et le pays en développement ;

Section l : Les canaux de transmission

l.1 Définition

Par canaux de transmission on entend les voies par lesquelles une décision de la politique monétaire en affectant les comportements des agents économiques, agit sur la croissance et le prix. 12(*)

L'identification des canaux de transmission de la politique monétaire nous informent sur le moyen par lequel une impulsion monétaire affecte le secteur réel.

Pour résumer ces canaux de transmission nous adoptons dans ce qui suit la distinction de marie de la France qui le regroupe en trois catégories : le canal traditionnel des taux d'intérêt, les canaux de prix des autres actifs e les canaux de crédits et les anticipations.13(*)

Le canal des taux d'intérêt et des prix d'actifs dans le model néokeynésien ISLM, constituent le principal mécanisme de transmission de la politique monétaire. Selon cette conception traditionnelle, une politique monétaire expansionniste qui amène une baisse de taux d'intérêt, réduit le cout du capital, ce qui entraine une augmentation des dépenses d'investissement14(*).

Il en résulte, par le mécanisme du multiplicateur, un accroissement de la demande globale de la production dans le modèle, le canal de transmission de la politique monétaire passe par un effet sur le cout du capital. Cet model standard représente plusieurs limites en particulier, il n'y a qu'un seul taux d'intérêt dans le model ISLM : le taux nominal déterminé sur le marché monétaire.

Or, si les autorités monétaires contrôlent le taux d'intérêt à court terme sur le marché monétaire ce sont surtout les taux d'intérêt à long terme sur les marchés financiers qui affectent les décisions d'investissement des entreprises. Il fallait donc prendre en compte la relation entre taux court et long. De, plus la variable pertinente pour les décisions des entreprises et les taux d'intérêt corrigés des anticipations d'inflation, et non le taux d'intérêt nominal coté sur le marché.15(*)

Le canal joue un rôle très important dans la façon dont la politique monétaire affecte les économies nationales. Ce rôle ne se limite pas à un effet sur l'activité économique.

Il est également important sur les prix des importations exprimées en monnaie nationale. Cet effet de prix a été au centre de la stratégie de Franc fort et de l'inflation compétitive menée en France depuis la fin des années soixante-dix.

l.2 Les différentes catégories des canaux de transmission

l .2.1 : Le canal traditionnel du taux d'intérêt

Dans la version keynésienne la plus courante, les agents économiques réagissent à un excédent de la liquidité en plaçant cet excédant, faisant ainsi baisser les taux d'intérêt.

En d'autres termes, une politique monétaire expansionniste qui aboutit à une baisse des taux d'intérêt réels réduit le coût du capital et entraine une hausse de l'investissement et de la production. Comme l'a si bien souligné Frederick Mishkin, une baisse du taux d'intérêt réel à court terme entraine une chute du taux d'intérêt réel à long terme.

Ces réfléchissements en capital fixe des entreprises, de l'investissement en capital fixe des entreprises, de l'investissement en logements, des dépenses de bien de consommation durables et des formations des stocks, le tout provoquant une augmentation de la production globale.

La force de transmission de canal du taux d'intérêt dépend principalement de deux sensibilités : d'abord l'intensité de la réaction des taux d'intérêt vont affecter la capacité d'investissement des entreprises et de consommation des ménages et de modifier l'arbitrage entre épargne et consommation, et entre placement financier et investissement.

En effet, une élévation des taux se traduit par des effets de revenu positif pour les agents économique qui disposent de capacité de financement les premiers verrons leur revenu s'accroitre et pourront donc accroitre leur consommation.

A l'inverse, étant globalement des ABF, les entreprises vont investir moins et verront la charge de leur dette s'alourdir.16(*)  Aux variations de l'offre de monnaie ; en suite l'intensité de la réaction de la demande globale aux variations des taux d'intérêt.17(*)

Le canal traditionnel des taux d'intérêt était considéré comme le principal mécanisme de transmission de la politique monétaire dans le model ISLM enseigné en macro économie.18(*)

Dans une perspective de court terme et en supposant une baisse anticipée des taux d'intérêt, trois effets peuvent être mis en évidence sur les comportements des dépenses des ménages :

1. L'effet de substitution : les modifications des taux d'intérêt conduisent les agents à revoir l'arbitrage entre consommation immédiate et épargne. Une baisse de taux diminue la valeur de la consommation immédiate et épargne. une baisse de taux diminue la valeur de la consommation future et incite à consommer aujourd'hui puisque l'épargne devient moins intéressante et les crédits moins chers.

2. L'effet de revenu : une baisse de taux entraine une hausse de la valeur actualisée des dépenses de consommation anticipées pour des périodes futures. Dès lors, la consommation future est plus coûteuse, toutes choses égales par ailleurs. Les ménages préfèrent par conséquent épargner davantage et réduire leur consommation immédiate pour faire face à cette situation.

3. L'effet de richesse : une baisse de taux d'intérêt entraine une hausse de la valeur actualisée des revenus futurs des ménages. Cette augmentation s'applique au capital humain, au capital physique et au capital financier. Ainsi, pour ce dernier, les agents peuvent décider de vendre une partie du portefeuille de titres pour obtenir davantage de biens et services. Ils consomment plus de biens et services .En ce qui concerne les effets sur l'investissement, une baisse de taux entraine un coût d'usage du capital plus faible et donc une augmentation de la profitabilité de la production et une offre supérieure des biens : une substitution du capital au travail. Ces deux effets impliquent une hausse de l'investissement.

l.2.2 : Le canal de prix d'autres actifs

Il s'agit essentiellement du canal du taux de change et de cours des actions. En présence de taux de change flexibles, une baisse des taux d'intérêt réduit l'attrait des dépôts en monnaie nationale. La dépréciation de la monnaie nationale a baissé des prix relatifs de cette monnaie exprimée dans les devises étrangères. Les exportations nettes augmentent.

Augmentation de l'offre de la monnaie... baisse du taux d'intérêt réduit...dépréciation de la monnaie nationale... augmentations des exportations.

Y= C+I+G+N+X (économie ouverte)

NX= Exportation-importation

Cette équation montre que, dans une économie ouverte, les dépenses effectuées sur les territoires nationaux n'ont pas à égaliser la production des biens et services. Si la production est supérieure à la dépense intérieure, la différence est exportée.

Les exportations nettes sont positives ; si la production intérieure est supérieure à la dépense intérieure, la différence est importée : les exportations nettes sont négatives.19(*)

Dans le model IS-LM, le canal des prix d'autres actifs est limité du fait qu'il ne tient compte que du prix des actifs monétaires en négligeant ceux des actifs (actions et devises) qui sont également l'étude du canal des prix d'autres actifs.

l.2.2.1 Le canal de cours des actions

Le canal s'exerce par l'intermédiaire de la théorie de l'investissement de Tobin(1969) et par les effets de richesse de consommation.

§ Le canal de l'investissement de James Tobin décrit un canal par lequel la politique monétaire affecte les entreprises par le biais de ses effets sur la valorisation des actions.

James Tobin invente le « coefficient q » et le définit comme étant le rapport entre la valeur boursier d'une entreprise et le cout du renouvèlement de son capital ancien par le capital neuf.20(*)

Q=valeur boursier

Coûts de renouvellement du capital

Lorsque q : ==1 cela signifie que la valeur boursière du capital excède son coût de remplacement. En d'autres termes, les nouveaux investissements productifs deviennent moins onéreux par rapport à la valeur boursière des entreprises. Ces derniers peuvent alors émettre des actions et en obtenir un prix élevé. Les dépenses d'investissements vont augmenter par suite de la diminution du cout relatif du capital productif.

Lorsque q=1, cela signifie, que la valeur boursière est faible par rapport au coût du capital. Il n'est pas intéressant d'investir dans les nouveaux biens d'équipement, d'où baisse des dépenses d'investissement des entreprises, selon Tobin, une politique monétaire expansionniste, ayant comme effet une baisse du taux d'intérêt, réduit l'attrait des obligations, dont le rendement diminue par rapport à celui des actions, ce qui suscite une hausse des cours de ces dernières. Il en résulte une augmentation du coefficient q, ce qui stimule les dépenses d'investissement et l'activité économique.

§ Le canal de l'effet de richesse ou patrimoine :

Les actions sont des composantes essentielles du patrimoine financier des agents économiques. Or, les dépenses de consommation de ces dernières sont fonction du niveau de leur richesse ou patrimoine financier. De ce fait, une politique monétaire expansionniste ayant pour effet la hausse de la valeur du patrimoine financier des agents économiques entraine une augmentation de la population.

l .2.2.2 le canal du taux de change

Le taux de change est le prix de la devise. Il a une influence sur la production d'une économie via son impact sur les exportations nettes. Dans un contexte de mondialisation, le canal du taux de change fait également intervenir le canal du taux d'intérêt du fait des mouvements des capitaux.

Une baisse du taux d'intérêt national consécutive à une politique monétaire expansionniste ne fera que les dépôts en monnaie nationale par rapport aux dépôts en monnaie étrangère et une sortie des capitaux du pays.21(*)

- Dépréciation de la monnaie nationale ;

- Baisse du prix des produits nationaux par rapport aux prix des biens étrangers ;

- Hausse des exportations nettes ; et

- Hausse de la production nationale Y.

l.2.3. Le canal de crédit

La politique monétaire se transmet sur l'économie également par le biais de crédit à travers les répercussions d'une décision de la politique monétaire sur les taux d'intérêt pratiqués par les banques commerciales lorsqu'elles accordent un crédit.

Selon la théorie du «  canal de crédit », la politique monétaire se transmet à l'économie par la voie des actifs bancaires tout autant que par celles de passif. Le canal de crédit fait intervenir donc deux canaux différents :

§ Canal du crédit bancaire : les prêts accordés par les banques dépendent de la croissance de leurs dépôts à vue ;

§ Le canal du bilan des entreprises : les prêts accordés par les banques dépendent de la situation nette des emprunteurs.

l.2.3.1 Le canal du crédit bancaire

Une politique monétaire expansionniste va entrainer une baisse du taux d'intérêt national qui contribuera à accroitre les dépôts des réserves(les placements financiers deviennent moins attractifs), et donc une augmentation de la quantité des dépôts bancaires disponibles.

- Les banques augmentent leurs offres de prêts ;

- Hausse des dépenses d'investissement ;

- Hausse de la production.

Le canal du crédit a une incidence plus forte de la politique monétaire sur les dépenses des petites entreprises qui dépendent d'avantages des prêts bancaire que les grandes entreprises qui ont directement accès aux marchés financier.

l.2.3.1 le canal du bilan des entreprises

L'idée générale est que les banques accordent des crédits lorsque la probabilité de non remboursement des préteurs est faible, c'est-à-dire lorsque la situation nette des entreprises n'est pas dégradée.

- La politique monétaire  baisse les taux d'intérêt national

- Amélioration des bilans de l'entreprise par la réduction des charges financières et la hausse des cours des actions ;

- Renforcement de la situation nette des entreprises ;

- Les banques augmentent leurs offrent des prêts ;

- La hausse des dépenses d'investissement et la hausse de la production.

En définitive le canal du crédit s'applique également aux dépenses de consommation (augmentations de biens de consommation durables).

Une politique entraine une baisse des achats des biens de consommation durable et de logement par les ménages dans la mesure où ils n'ont pas accès à d'autres sources de crédit.

De même, une hausse des taux d'intérêt est à l'origine d'une dégradation de la situation patrimoniale des ménages.

l.2.4 le canal d'anticipation et d'effets d'annonce

Les anticipations des agents influent sur les comportements .les banques centrales `peuvent agir sur les anticipations en voyant des signaux agents.

Par exemple, si une Banque Centrale annonce une baisse des taux de refinancement. Celle-ci peut être interprétée comme une volonté de la Banque centrale à soutenir l'activité économique. A l'inverse, si cette banque annonce une hausse de ce taux, les agents sont susceptibles d'anticiper que cette dernière agit de la sorte compte tenu des tensions inflationnistes.

Section II: La politique monétaire

II.1 Définitions

Il y a plusieurs manières de définir la politique monétaire. Nous avons épinglé trois.

Pour Janine Bremond et Alain Geledan22(*), définissent la politique monétaire comme étant « l'ensemble des moyens mis en place pour contrôler la croissance de la masse monétaire ».

Pour Jean Jacques-Henri David et Philippe Jaffrey23(*), la politique monétaire est l'une des composantes ou instruments de la politique économique générale dont tous les autres sont la politique budgétaire et fiscale, la politique des revenus, la politique des prix, la politique de change, la politique industrielle, la politique agricole, la politique environnementale, la planification indicative et les autres politiques sectorielles.

Quant à jacques et collette NEME24(*), la politique monétaire est définie comme l'action exercée par les autorités monétaires (Banque Centrale et trésor) ou pouvoirs publics sur la masse monétaire et les actifs financiers en vue d'orienter l'économie à court ou moyen terme. Elle est donc assujettie aux objectifs généraux de la politique économique  : le plein emploi , la croissance économique , la stabilité de prix, la satisfaction des besoins publics et la réduction des inégalités, la contrainte extérieure ou l'ouverture de l'économie sur l'extérieur, les conflits d'objectifs : le dilemme inflation -chômage, qui lui assignent des priorités et des contraintes- elle repose sur quelque mécanisme que les états ont eu tendances à s'emprunter les uns aux autres mais dans des contextes différentes, des mesures techniques analogues ont des effets in égaux. Or, la diversité du cadre institutionnel des politiques monétaire est plus grande que celle de ses instruments.

Lorsqu'on examine les trois définitions de la politique monétaire, on constate que la définition de NEME est plus complète. En effet, elle englobe la première et la deuxième définition. Car la mesure met l'accent sur le contrôle de la croissance monétaire, pendant que la troisième insiste sur la dépendance de la politique monétaire économique générale.

Ainsi la définition de NEME qui prend en compte ces deux aspects, ajoute un élément supplémentaire qui est l'orientation de l'économie à court terme, considérée comme objectif ultime de la politique monétaire, pour résumer les éléments essentiels de cette définition sont :

§ Une des composantes ou instruments de la politique monétaire ;

§ Ensemble des moyens d'action exercée par les pouvoirs publics ou autorités monétaires ; dans le domaine de la monnaie et du crédit ;

§ En vue d'orienter l'économie à court terme dans le but d'atteindre les objectifs généraux de la politique économique.

En définitive, il incombe au gouvernement de déterminer la politique économique d'ensemble et partant les orientations de la politique monétaire qui en est l'instrument essentiel.25(*)

II.2 Les objectifs de la politique monétaire

II.2.1 Les objectifs finals

Pour atteindre ces objectifs finals, les autorités monétaires définissent des variables intermédiaires, quelles essayent de cibler, en raison de leur relation présumée avec des objectifs finals de la politique monétaire. Il s'agit des objectifs quantitatifs, les objectifs de la politique monétaire qui sont : les objectifs quantitatifs, les objectifs de taux d'intérêt et les objectifs de taux de change.

En tant que composante de la politique économique générale, elle doit contribuer à la mise en oeuvre des quatre objectifs de la politique économique, qui apparaissent particulièrement importants, généralement connus sous le nom de «  carrée magique » de l'économiste Nicholas Kaldor 26(*):

§ La croissance économique : mesurée par le taux de chômage ;

§ Le plein emploi : évalué par le taux de chômage ;

§ La stabilité des prix : mesuré par le taux d'inflation ; et

§ L'équilibre extérieur : évalué par le solde de balance des paiements courants.

II.2.2 Les objectifs intermédiaires ou spécifiques ou cibler de la politique monétaire

Les objectifs intermédiaires sont des variables monétaires, servant des cibles de la politique monétaire.

Les objectifs intermédiaires de la politique monétaire sont des trois sortes ciblés sur des variables mesurant de quantité des prix :

- Les agrégats monétaires ;

- Les taux d'intérêt ;

- Les taux de change.

La variable choisie comme objectif intermédiaire doit remplir trois conditions :

1. Elle doit être mesurable  et disponible statistiquement ;

2. Elle doit être en relation solide et stable avec la ou les variables retenue comme objectif final de la politique monétaire souvent la stabilité des prix ;

3. Elle est contrôlée directement ou indirectement par la Banque Centrale au moyen des instruments dont celle-ci disposent.

II.2.2 Les objectifs opérationnels ou opératoires

Les objectifs opératoires sont des variables « indicatrices » de l'état de la politique monétaire, qui sont sous contrôle des autorités de la politique monétaire et qu'elles peuvent atteindre de façon efficaces. 27(*)

Deux séries de raisons amènent les autorités monétaires à utiliser ces objectifs :

§ Les variables retenues comme objectifs instruments ne donnent pas une mesure assez précise et rapide du caractère plus au moins restrictif de la politique monétaire.

Ainsi, la masse monétaire est un concept de plus en plus difficile à mesurer et son évolution n'est pas contrôlée avec précision par les autorités monétaires. C'est ainsi que la base monétaire joue le mieux son rôle de l'objectif opératoire.

§ Les autorités monétaires peuvent avoir besoin d'envoyer des signaux rapides, clairs et précis aux opérateurs et aux marchés sur le sens de leur politique. Ce rôle d'objectif opératoire est joué le plus souvent Pour les intérêts à court terme, car ceux-ci permettent en générale de déterminer le caractère plus ou moins restrictif de la politique monétaire.

Les objectifs opérationnels sont donc essentiellement la base monétaire et du taux d'intérêt de marché inter bancaire. Il y a lieu de signaler que ceux deux objectifs ne peuvent être atteints simultanément. L'objectif de opératoire de base monétaire peut conduire à une forte volatilité des taux d'intérêt peut être rainé des variations d'agrégats monétaires.

II.3 les instruments de la politique monétaire

Les différentes catégories

Pour présenter les instruments de la politique monétaire, on peut opérer plusieurs regroupements. On oppose habituellement :

- Les instruments à vocation interne aux instruments à vocation externe ;

- Les instruments libéraux qui recherchent à orienter le jeu de mécanisme de marché, aux instruments dirigiste qui visent à limiter ce jeu ;

- Les interventions sur les prix des monnaies (taux d'intérêt et taux de change) aux interventions sur les quantités de monnaie (agrégats monétaires et crédit) ;

- Les actions sur la liquidité de monnaie aux actions sur la distribution de crédit.28(*)

Il s'avère plus pertinent de regrouper les instruments de la politique monétaire en procédant à un regroupement de ces différentes catégories. Pour ce faire, nous allons distinguer deux grandes catégories d'instruments de la politique monétaire :

- Les techniques du marché ; et

- Les techniques de contrôle administratives.

Pour atteindre ces objectifs intermédiaires, les autorités monétaires peuvent agir sur les objectifs opérationnels des variables qu'elles peuvent contrôler directement.

Pour ce faire, elles disposent de certains instruments qui vont agir sur les objectifs finals au travers de différents canaux : on a donc la séquence suivante 29(*):

Schéma 1: Les objectifs et canaux

Instruments objectifs objectifs objectifs

Opérationnels intermédiaire finals

Canaux de transmission

Section lll : les pays en développement

De nombreux termes différents servent à distinguer les pays démunis des pays riches. Mais certains recourent principalement aux expressions économies en développement et économies à revenu faible et intermédiaire pour évoquer les nations où les revenus sont notablement inférieurs à ceux des pays industriels et post industriels les plus riches.30(*)

lll.1 Historique du pays en développement

Le 20 janvier 1949, dans son discours sur l'Etat de l'union des présidents des Etats Unis, Harry Truman utilise pour la première fois le terme « sous développées », ainsi que l'extrême « développement », pour justifier l'aide aux « régions sous développé » dans le cadre dans la lutte contre le communisme et de la doctrine Truman.31(*)

Il y déclara être du devoir des pays développés, de diffuser leurs connaissances techniques et leur assistance aux pays en développement, pour que leurs niveaux de vie correspondent aux niveaux occidentaux. :

« Il nous faut lancés un nouveau programme qui, soit audacieux et qui met les avantages de notre avance scientifique et de notre progrès industriel au service de l'amélioration et de la croissance des régions sous-développés ».

Plus de la moitié des gens dans le mode vie dans les conditions voisines de la misère. Ils n'ont pas assez à manger. Ils sont victimes de maladies, leur pauvreté constitue un handicap et une menace, tant pour eux que pour les régions les plus prospères.

Je crois que nous devons proposer aux peuples qui recherchent la paix les bénéfices de toutes nos connaissances techniques pour les aider à répondre à leurs aspirations pour une voie meilleure. Et, en coopération avec d'autres nations, nous devons encourager les investissements en capitaux dans les régions qui ont besoin du développement ».

Une partie de pays sous-développés ont été des colonies, puis au cours des années 1940 à 1960, ont vécu la décolonisation.

L'objectif d'assistance aux pays les plus pauvres prend alors le relai de la mission civilisatrice liée à la colonisation qui était celle des pays de la vieille Europe.

Certains pays qualifiés de pays émergents sont en train de s'extraire rapidement de leur situation de sous-développement, avec une hausse rapide du niveau de vie moyen, par exemple la Chine et le Brésil. Les quatre dragons d'Asie, Corée du sud, Hongkong, Taiwan et Singapour, anciens pays en développement, sont devenus des pays développés dès le début des années 199O.

D'autres pays progressent grâce a des revenus économiques comme tourisme (Kenya...).

Et cette coopération avec d'autres nations, nous avons encouragé les investissements en capitaux dans les régions qui ont besoin du développement.

Autres pays progressent grâce à des revenus économiques comme le Kenya.

À Partir des années 1990(sommet de Rio de Janeiro de 1992), l'émergence des exigences de développement durable tend à élargir la vision purement économique du niveau de développement à des critères environnementaux et sociaux.

On parle aussi des pays du sud et de pays du nord, ces derniers étant invités à recevoir leur mode de vie vers davantage de durabilité.32(*)

lll.2 caractéristique des pays en développement

L'appellation « pays en voie de développement » ou encore « en développement » est empruntée aux sciences de la nature pour la comparaison avec un organisme. Dire d'un pays qu'il est en voie de développement (PVD) ou en développement (PED) revient à constater qu'il a dépassé un certain seuil critique d'évolution et à comparer son stade de croissance avec celui d'autres pays.

Les pays en voie de développement sont des pays qui ont d'abord été appelés « pays du tiers monde », puis « pays sous-développés » et enfin « pays en voie de développement ».33(*)

L'appellation pays du tiers monde est née à partir des mouvements de décolonisation. Elle regroupe l'ensemble des pays qui ne font pas partie des deux blocs. Géographiquement le tiers monde correspond aux zones du colonialisme.

L'avènement de l'Union Soviétique qui s'est positionné en rival à l'idéologie capitaliste (l'idéologie dominante de l'époque) a apporté des idées de libération qui s'imposaient de plus en plus au sein des pays du tiers monde.

Face à cette concurrence menaçante, l'occident se reconvertie en véhiculant les idées de développement. C'est ainsi qu'apparaissent un certain nombre de théories de développement qui avaient pour but de développer les anciennes colonies. Et un vaste champ de recherche s'est développé dans les milieux académiques : celui des études du développement.

Les guerres d'indépendance ont éclaté dans le monde et tous les pays indépendants se sont regroupés pour défendre leurs intérêts.

Les tiers monde a connu du succès, parce qu'ils se trouvaient être l'objet de convoitise des deux blocs hégémoniques qui cherchent chacun à en contrôler la plus grande partie.

D'ailleurs, c'est seulement après la décolonisation que le retard en développement des PVD a été mis en évidence.

Figure 1: Le pays en développement

Pays à revenu moyen supérieur

Pays à revenu moyen-inferieur

Pays a haut revenu

Pays à bas revenu

lll. 3 Unicités des pays en développement34(*)

L'unicité des pays en voie de développement se trouve dans leurs caractéristiques communes. Sans être exhaustif nous pouvons retenir les traits principaux :

1. Un bas niveau de vie : le PIB par habitant des PVD est très faible

2. Un niveau élevé de croissance démographique et de population dépendante

3. Un niveau élevé de chômage ;

4. Des inégalités multiples et diverses : revenu, genre, sociale ;

5. Un faible niveau d'infrastructure sociale et économique ;

6. Un accaparement de pouvoir par des élites minoritaires appauvrissant ;

7. Une dépendance significative sur le secteur primaire dès équilibrée et à faible productivité,

8. Une dépendance et une vulnérabilité dans les relations internationales ;

9. Un passé colonial ;

10. Une mauvaise ou absence de gestion écologique.

Ces différentes caractéristiques des PVD peuvent être résumées en quatre traits principaux : la pauvreté absolue et l'insatisfaction des besoins fondamentaux, le dualisme socioéconomique, les inégalités sociales, la transition démographique.

lll.4. diversité des pays en développement

Il est impossible de parler d'un ensemble homogène regroupé sous la dénomination « pays en voie de développement. Les PVD constituent, aujourd'hui, un groupe très hétérogène et un certain nombre d'économies dites « émergentes » sont fréquemment singularisés. L'objectif de cette section est d'établir une typologie des pays en développement qui permette d'appréhender la diversité des situations.

Les expressions PED (pays en développement), PSD (pays sous-développés), PVD (pays en voie de développement), pays du Tiers-Monde, désignent tous les pays en quête de développement.

On peut designer au moins trois sous-groupes de PED : les Nouveaux Pays Industrialisés (NPI), les Pays les Moins avancés (PMA) et les Pays Pauvres Très Endettées (PPTE).35(*)

Conclusion partielle

Dans le premier chapitre, nous avons parlé de la politique monétaire, de canaux de transmission de la politique monétaire et des pays en développement.

Notre souci était de faire un parcours conceptuel, en détaillant les différents canaux de transmission généralement utilisés dans les banques centrales. Quelques caractéristiques des pays en développement ont été décrites.

Chapitre ll : LES CANAUX DE TRANSMISSION DE LA BANQUE CENTRALE DU CONGO

La politique monétaire utilise 3 canaux de transmission, ce qui sera développé dans ce chapitre : Canal de crédit Bancaire, taux de change et taux d'intérêt ; nous allons étudier son comportement et son évolution.

Section l : canal de crédit bancaire

La politique monétaire se transmet à l'économie également par les biais de crédit à travers les répercutions d'une décision de la politique monétaire sur les taux d'intérêt pratiqués par les banques commerciale s lorsqu'elles accordent un crédit.

Le volume de crédit à l'économie s'est établi à 2093,5 milliards de CDF contre une réalisation de 1.661,6 milliards enregistré en 2012, soit une hausse de 26,0 % contre 36,4%en 2012. Cette évolution est attribuable à la baisse de la perception des risques par les banques suite à la consolidation de la stabilité macroéconomique. 36(*)

Ce canal a une incidence plus forte de la politique monétaire sur les dépenses des petites et moyennes entreprises qui perdent davantage des prêts bancaires que les grandes entreprises qui ont directement accès aux marchés.

Tableau 1: Encours de prêts bancaires (2006-2011)

2006

2007

2008

2009

2010

2011

49,3

51,8

104,2

-3,8

43,1

43,1

Source : Banque centrale du Congo

l.1 L'encours global des crédits

L'encours global des crédits donne les informations sur les niveaux de crédit que les banques accordent aux entreprises a augmenté de 73% en 2011, l'accélération du rythme de progression de cet encours est attribuable au boom économique observé dans les secteurs de commerce de gros et de bétail, des productions minières et de télécommunication.

Une décélération du rythme de progression de l'encours de crédit bancaire a enregistré une hausse de 3,7% contre 102,9% en 2010. Cette évolution est attribuable à la récession dans laquelle l'économie congolais e est entrée à la suite de la crise financière et internationale.

Tableau 2: Évolution de crédit aux entreprises et aux particuliers(En millions de CDF)37(*)

 

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

A. Banques

19.959

18.546

11.3863

31.5.18

278.438

278.438

546.700

815.367

121.875

Crédit A décaissement

14.371

13.858

63-625

188.708

200.833

200.833

58.084

647.545

121.7875

Crédit a signature

4-688

4-688

50.237

18.8708

77.605

77-605

65-833

16.7819

254.530

B.inst. spécialisé

1-708

16611

53-610

36-657

63-481

89-295

96.498

1.237

25.151

Source : Banque centrale du Congo.

Crédit a décaissement

Alors qu'en 2008, il y avait une augmentation importante de crédit à décaissement par rapport à 2007, soit 144,2% ; en 2009 par contre, l'on a observé une baisse auprès de 2,0% par rapport à l'année précédente. Même le poids de cette catégorie des crédits dans le portefeuille crédit contre 81,4%.

Par rapport au terme des crédits à court terme ona enregistré 62,0% du crédit total contre 19,1% pour les crédits à moyen terme. Bien que ces derniers aient enregistré une augmentation d'environ 5,5 points comparativement à 2008, les crédits à court terme ont perdu près de 10,1 points par rapport à 2008.

§ Répartition par terme

Par rapport au terme, les crédits à court terme ont représenté 62,0% du crédit total contre 19,1% pour les crédits à moyen terme. Bien que ces derniers aient enregistré une augmentation d'environ 5,5 points comparativement à 2008, les crédits à court terme ont perdu près de 12,1points par rapport à l'année précédente.

Cette évolution du crédit est justifiée par le fait que les banques tendent à minimiser les risques en misant sur les crédits de contre période Cependant, la baisse de ces deux catégories de crédit de 490,5 milliards en 2008 à 480,9 milliards en 2009 est attribuable aux effets de la crise financière qui ont réduit la capacité de financement des banques.

§ Répartition par secteur d'activités

Au cours de l'année sous analyse, les crédits à décaissement ont plus été orientés vers les secteurs de distribution et de transport qui étaient les plus sollicités avec 14,0% et 6,0% chacun.

Ces secteurs agricoles et de distribution, ont absorbé 33,4% des crédits à court terme alors qu'ils ne représentaient que 23,0% en 2008 ; répartition des crédits suivant la monnaie de règlement.

La structure des crédits à l'économie suivant la monnaie de règlement reste dominée par les crédits en devise en 2009, ces crédits ont absorbé 82,0% des crédits bancaire contre 88,4% une année auparavant.

En général, l'éviction des crédits en monnaie nationale s'explique essentiellement par la volonté des banques de se protéger contre les risques de change qui affectent la sphère financière congolaise. L'apparition récurrente de ce risque tient aux fréquents épisodes de dépréciation monétaire.38(*)

Tableau 3: Ventilation de crédit bancaire de décaissement par secteur d'activité (en million de CDF)39(*)

Secteur d'activité économique

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Agriculture, foret, élevage

et pèche

2129715

34080470

5727871

7458281

8458984

1849013

1241959

Production industriel le

4246879

5123190

4373574

7794241

9638500

26344442

13930572

Production minière

3877973

5298064

4340690

10058278

15185400

24595352

17504182

Bâtiments et Travaux Publics

820983

2339179

2361072

2136130

7636968

12099906

30684470

Énergie

184873

1405336

123512

4902816

3954488

2406611

7625280

Transport

1972609

246975

11632519

12859097

18687339

37236609

22115807

Distribution

4571423

6966120

12547055

18407978

23534148

8408032

91130919

Commerce ' import' Biens et service

de consommation

-

-

-

173303

202402

4351908

20165825

Commerce

d'importation biens

d'équipement et matière incorpore a la production

-

-

-

69372

66945

187310

43678546

Autres

8265703

16088670

22519038

113453417

62537708

280021149

202105080

Total

26070176

43198004

63625335

126399609

200832964

490410664

480847063

Source : Rapport annuel de la BCC, 2009.

1.2. Ventilation de crédit bancaire de signature suivant la forme des crédits .

Tableau 4 : Ventilation de crédit bancaire de signature suivant la forme des crédits (En milliers de CDF)Forme des crédits2003200420052006200720082009Crédit doc.à l'importation730578277464748641365199914733391203585975322689407Credit doc. l'exportation862507Lettres de garanti16619226528303319044022o70942189376114780247Cautions2321160870692277190441041214809138549024311569427881163Avals670800501728Total3051738116477611523601018931106714684763525240251565852542

 
 

Source : Banque Centrale Du Congo

Les poids de crédits bancaire d'engagement ou de signature en 2010 ont enregistré une hausse, passant de 12,0% en 2009 et 20,5% en 2010. Par ailleurs, la part des crédits octroyé par la BCC est demeurée relativement stable.

Section ll : Canal de taux de change

L'institut d'émissions recourt principalement à l'intervention directe sur les marchés des changes. Les transactions en devises s'effectuent par voie d'adjudication. Cette méthode consiste à acquérir ou accéder des devises auprès des banques commerciales et, ce au taux marginal qui épuise l'offre de la Banque Centrale ou la demande des banques. La politique de change de la Banque Centrale continue à poursuivre ses deux objectifs à savoir40(*) :

§ Lisser les fluctuations du taux de change et ;

§ L'amélioration de niveaux des réserves internationales

Comportement du canal de taux de change

Pendant près de trois ans, le marché des changes a été caractérisé par une stabilité de taux de change au tour de 920,0 CDF à l'indicatif et 930,0 CDF au parallèle, soit des variations annuelles d'environ 0,5 %.

Elle a résulté notamment de l'accroissement des besoins des banques expliqué par la demande des devises exprimées par :

(1) Les miniers bénéficiaires de remboursement en monnaie nationale de la TVA ;

(2) Certaines prestations des services à l'Etat ayant bénéficié des paiements en monnaie nationale.

La Banque Centrale du Congo est intervenue sur le marché des changes, essentiellement par la vente des devises par voie, en vue de lisser les fluctuations de taux de change. A cet effet, les interventions de l'institut d'émission ont porté, sur un volume global de 139,7 millions d'USD contre une prévision de 6,0 millions à la suite d'une opération de swap de devise de 9,0 millions et d'une acquisition de 6.0 millions par adjudication.

Les ventes de devises ont totalisé 124,7 millions de USD contre les prévisions de 765,4 millions, soit une ponction supplémentaire de la monnaie nationale pour équivalent de 49,3 millions de USD.

Ces cessions des devises ont eu des effets bénéfiques sur le taux de change, lequel avait tendance à se déprécier fortement à la suite des excédents des liquidités induits par les dérapages des financements publics. Au cours des cinq dernières périodes écoulées, il révèle que les deux dernières ont été caractérisées par une évolution plus stable qu'avant.

Au cours de l'année 2009, la politique monétaire a été globalement restrictive en raison de la nécessité de contrer la tension inflationniste ayant affecté le cadre macroéconomique. Les marchés de change a été animé par trois catégories d'intervenants à savoir les banques agrées, la Banque Centrale et les bureaux de change. Leurs parts dans les transactions ont représenté respectivement 91,9%, 7,5% et 0,6% contre 98,9% pour les banques et 1,1% pour les bureaux de change.

Tableau 5: Évolution des taux de change interbancaire (2002-2012)

Années

USD

DTS

EURO

2002

346,48

449,3

326,40

2003

405,00

541,22

--

2004

398,30

587,25

495,10s

2005

473,78

700,65

590,75

2006

468,05

689,23

588,90

2007

--

--

--

2008

561,12

889,83

824,27

2009

904,53

1433,51

1322,47

2010

915,13

14002,39

12002,05

2011

916,04

1417,25

1198,39

2012

918,98

1417,41

1213,86

Source : Différents rapports annuels de la BCC.

Tableau 6 : Evolution de taux de change et ses variations

Année

Evolution de taux de change

Variation de taux de change en dollar

2002

382,14

22,65

2003

372,52

-2,52

2004

444,09

19,21

2005

431,28

-2,88

2006

503,43

16 ,73

2007

502,99

-0,09

2008

639,32

27,1

2009

902 ,66

41,19

2010

915,13

1, 38

2011

910,65

0,49

2012

918 ,98

--

SOURCE : Différents Rapports Annuels De La BCC

Nous avons observé une hausse variation de taux de change en 2009 celle-ci est dû à la crise financière internationale, s'agissant du premier trimestre, la dépréciation de 22,4 % a été dû aux chocs endogènes et exogènes. Les chocs exogènes tiennent notamment aux effets décalés du déficit public, tan disques les chocs exogènes ont concernées la crise financière internationale.

Section lll : Canal De Taux D'intérêt

La politique monétaire de la BCC utilise en son sein deux différents taux d'intérêt :

§ Le taux d'intérêt directeur ; et

§ Le taux d'intérêt créditeurs

lll. 1 le taux directeur de la BCC

Le taux directeur de la BCC ou taux de base est un taux débiteur qui se calcul sur fond du principe de la positivité par rapport au taux d'inflations en glissement annuel.41(*)

Et celui -ci se subdivise en deux grandes catégories :

§ Le taux de réescompte ; et

§ Les facilites permanentes.

III.1.1 le taux de réescompte :

Le taux de réescompte est à la fois le taux de refinancement officiel de la banque d'émission et le taux directeur du crédit. En tant que taux officiel de refinancement, il garantit les banques contre les fluctuations de la valeur des titres qu'elles possèdent et leur assure un profit connu à l'avance.

Il leur suffit en effet de posséder en permanence un volant de titres privés à moins de trois mois pour disposer d'une source de refinancement à court terme. La hausse de taux d'escompte devient alors un instrument de politique monétaire efficace. L'ensemble du portefeuille des banques est alors dévalorisé et le refinancement des titres anciens se fait dans des conditions désavantageuses.

L'efficacité  de l'action des taux de réescompte dépend des circonstances et des structures financières d'un pays. Si les pays ont besoin de crédit et s'il n'existe pas d'autres sources de refinancement, la hausse du taux d'escompte est dans un premier temps inefficace, l'absence d'autres sources de financement oblige les entreprises à emprunter.

Dans un premier temps, la pression qui s'exerce sur les comptes d'exploitation se fait sentir et on assiste à un déclin marqué par l'activité.

Le taux de réescompte se subdivise en trois :

§ Le taux d'intérêt nominal ;

§ Le Taux d'intérêt effectif ; et

§ Le taux d'intérêt réel.

- le taux d'intérêt nominal : est la rémunération monétaire d'un placement en pourcentage.42(*)

- le taux d'intérêt effectif : représente le taux capitalisé annuellement équivalent au taux nominal d'un emprunt ou d'un produit financier.

- Le taux d'intérêt réel : est définie par la quantité des biens et services supplémentaires qui pourraient être acquise au bout d'un an rapporté, à la quantité qui auraient acheté qu'au moment du placement.43(*)

III.1.2 les facilites permanentes

Les facilites permanentes est un guichet d'où sont réalisées des Opérations des prêts au jour le jour pour faciliter un meilleur dénouement à la chambre de compensation. Son taux se calcul sur base d'une marge positive variable par rapport au taux directeur.

Les facilites permanentes ont remplacé les anciens guichets de call money et d'avances en comptes courants ont été fusionnées en un seul guichet facilite permanent à partir de février 2008.44(*)

Les guichets de facilite permanent comprend en son sein trois catégories :

Ø Le taux d'intérêt nominal ;

Ø Le taux d'intérêt effectif ; et

Ø Le taux d'intérêt réel.

III.2 le taux d'intérêt créditeur

Le taux d'intérêt créditeur il s'agit des taux d'intérêt moyen pondéré offert par les banques pour rappel, depuis le 03 avril 2008, le marché BTR procède par adjudication, à cet effet, ce sont les intervenants (les banques) qui détermine le taux sur le marché.

En son sein nous retrouvons le billet de trésorerie(BTR) de 7jours, 14 jours, et 28 jours. Le taux BTR a été remplacé à partir de 28 mars 2012 pour les Bons de la Banque centrale du Congo(BBCC).

Les bons de BCC : est un titre de créance à court terme utilisé fréquemment par la BCC pour réguler a quantité sur le marché monétaire.

Tableau 7 : Les taux d'intérêt appliqués par la BCC sur le marché monétaire (2003-2005).

1. Taxe sur le marché monétaire

2003

2004

2005

Taux de réescompte

 
 
 

-Taux d'intérêt effectif

 
 
 

1mois

8,4

15,1

33 ,8

3mois

8,4

15,3

34,8

6mois

8,5

15,6

36,4

 
 
 
 

-taux d'intérêt réel

 
 
 

1mois

3,8

5,9

12,5

3mois

4,00

6,1

13,5

6mois

4,1

6,4

15,1

 
 
 
 

Taux en call money

-taux d'intérêt effectif

-taux d'intérêt réel

13,0

14,1

9,6

19,4

23,7

14,5

33,5

40,8

19,5

Taux des avances en comptes courant

-taux d'intérêt effectif

-taux d'intérêt réel

15,0

14,1

9,6

21,0

23,7

14,5

33,8

40,8

19,5

2. taux des avances au trésor

8,0

14,0

28,8

-taux d'intérêt effectif

-taux d'intérêt réel

8,4

4,0

15,2

6,0

33,8

12,5

3. taux annuel des taux BTR

 
 
 

BTR à

7jrs

BTR à 14jrs

BTR à 28jrs

4,0

6,0

8,0

--

11,0

13,0

14,0

--

24,78

26,78

28,75

---

Source : bulletin mensuel des informations statistiques mensuelles, de la BCC, 2005.

Tableau 8: le taux d'intérêt appliqués par la BCC sur le marché monétaire (2010-2012)

1. taux d'intérêt débiteurs

2010

2011

2012

Taux de réescompte

 
 
 

-taux d'intérêt nominal

22,0

20,0

6 ,0

Taux d'intérêt effectif

24 ,9

22,3

6,20

Taux d'intérêt réel

15,0

4,2

0,49

 
 
 
 

Facilite permanents

 
 
 

Taux d'intérêt nominal

24,5

22 ,5

8,50

Taux d'intérêt effectif

28,2

25,6

9,00

Taux d'intérêt réel

15,0

4,2

0,49

2. taux d'intérêt créditeurs

 
 
 

BTR à 7 jrs

BTR à 14jrs

BTR à 28jrs

18,60

--

--

17,67

--

--

0,41

2,13

--

Source : Direction des statistiques BCC, 2012.

Conclusion partielle

Dans le deuxième chapitre, nous avons parlé des différents canaux des transmissions de la politique monétaire utilisé en R.D. Congo, entre autres : le canal de crédit Bancaire, le canal de taux de change et le canal de aux d'intérêt.

Notre souci était de faire un parcours concernant, leurs évolutions, leur comportement au sein de l'économie congolaise.

Chapitre lll: Analyse empirique des effets de la politique monétaire sur l'activité économique

Comme l'ensemble des décideurs de la Banque Centrale du Congo travaillent dans un contexte de grande incertitude quant à l'évolution immédiate et future des variables économiques. En effet, depuis l'accession de la République Démocratique du Congo à la souveraineté internationale son économie a connu une période des mutations structurelles et des crises 

L'objectif ici est de modéliser les effets de la politique monétaire sur le niveau d'activités économiques en République Démocratique du Congo. Pour ce faire, nous allons utiliser la modélisation VAR pour mieux identifier cet impact.

III.1. Représentation Du Modèle Var

III.1.1. Introduction

Le modèle VAR (Vector Autorégressive) est un modèle mis au point par SIMS en 1980 à la suite des critiques formulées contre la modélisation économétrique classique à plusieurs équations structurelles. Les prévisions élaborées à l'aide de ces modèles se sont révélées très médiocres. Les critiques principales formulées à l'encontre de ces modèles structurels concernent la simultanéité des relations et la notion de variable exogène. Le modèle VAR apporte une réponse statistique à l'ensemble de ces critiques.45(*)

Ce modèle permet d'analyser les effets de la politique économique grâce à la simulation des chocs aléatoires (réponses impulsionnelles) et la décomposition de la variance de l'erreur.

En effet, la particularité de ce modèle est que toutes les variables ont à priori le même statut, c.à.d. toutes les variables du modèle sont endogènes et chacune d'elles est fonction de ces propres valeurs passées et des valeurs passées des autres variables.

III.1.2. La représentation générale du modèle VAR

La généralisation de la représentation VAR à k variables et p décalages [noté VAR(p)] peut être représenté sous forme matricielle de la manière suivante :

Avec :

On note : ,la matrice de dimension (k, k) des variances covariances des erreurs. Cette matrice est bien entendu inconnue.

III.2. Méthodologie économétrique

III.2.1. Présentation des données

Dans le cadre de cette étude, nous avons opté pour le modèle VAR, avec comme variables prises en compte :

§ LCRE : Crédit à l'économie en logarithme ;

§ LTC: Taux de change en logarithme ;

§ LPIB: Produit Intérieur Brut en logarithme ;

§ LIPC : Indice de prix à la consommation en logarithme

Toutes les variables sont disponibles en séries trimestrielles et les données sont tirées des différents bulletins mensuels des informations statistiques.

III.2.2. Analyse exploratoire des données

Tableau 9 : Caractéristiques descriptives des séries

 

LPIB

LCRE

LIPC

LTC

 Mean

 26.73792

 11.91475

 5.590711

 6.351864

 Median

 26.74036

 11.96201

 5.448570

 6.222356

 Maximum

 27.05965

 13.94392

 6.577064

 6.826155

 Minimum

 26.41193

 9.408453

 4.674165

 5.809553

 Std. Dev.

 0.194147

 1.538087

 0.663041

 0.359651

 Skewness

-0.115066

-0.217447

 0.237648

 0.204777

 Kurtosis

 1.769317

 1.577866

 1.566926

 1.493155

 Jarque-Bera

 2.873824

 4.054596

 4.179280

 4.470247

 Probability

 0.237661

 0.131691

 0.123732

 0.106979

 Sum

 1176.468

 524.2489

 245.9913

 279.4820

 Sum Sq. Dev.

 1.620802

 101.7256

 18.90378

 5.561995

 
 
 
 
 

 Observations

 44

 44

 44

 44

Source : calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7

Il est à retenir des caractéristiques des variables sous étude qu'elles sont toutes gaussiennes (normales). A cela s'ajoute que le crédit à l'économie est volatile (variabilité), contrairement aux autres variables sous études, au vu des déviations standards/écart-type (std. Dev.).

Graphique 1 : Evolution des variables sous étude

Les représentations graphiques ci-dessus amènent à présumer que toutes les variables prises en compte dans l'étude sont non stationnaires. Ainsi pour confirmer ou infirmer cette présomption, nous effectuons un test formel.

III.2.3. Processus de modélisation VAR

1. Test de stationnarité des variables

Le processus aléatoire qui intéresse particulièrement les analystes des séries chronologiques est le processus stationnaire c'est-à-dire le processus dans « lequel les données fluctuent autour de la moyenne constante indépendamment du temps ».46(*)

Ainsi, avant le traitement d'une série chronologique, il convient d'en étudier les caractéristiques stochastiques. Si ces caractéristiques c'est-à-dire l'espérance mathématique et la variance se trouvent modifier dans le temps, la série chronologique est considérée comme non stationnaire ; dans le cas d'un processus stochastique invariant, la série temporelle est alors stationnaire.47(*) Pour ce faire, on effectue le test de racine unitaire, le plus usité est celui de Dickey Fuller Augmenté, qui permet à la fois de voir la stationnarité ou non stationnarité des séries, mais aussi le type de non stationnarité.

En effet, nous distinguons trois types de processus non-stationnaires, les processus affectés d'une tendance appelés TS (Trend Stationary) qui présentent une tendance déterministe, les processus affectés d'une tendance aléatoire [processus DS (Differency Stationnary)] et les processus affectés à la fois par tendance déterministe et stochastique (mixte).48(*)

Tableau 10 : Résultats des tests de stationnarité sur les variables

Séries

Test à niveau

Stationnarisation

Ordre d'intégration

ADF

Seuil

VCM

DECISION

ADF

VCM

DECISION

LCRE

5 ,60

1%

-2,62

NS

-4,14

-2,62

Stationnaire en différence première (sans trend, ni intercepte)

I(1)

5%

-1,95

-1,95

10%

-1,61

-1,61

LTC

2,33

1%

-2,62

NS

-5,52

-2,62

Stationnaire en différence première (sans trend, ni intercepte)

I(1)

5%

-1,95

-1,95

10%

-1,61

-1,61

LIPC

6,90

1%

-2,62

NS

-1,99

-2,62

Stationnaire en différence première (sans trend, ni intercepte)

I(1)

5%

-1,95

-1,94

10%

-1,62

-1,61

LPIB

-0,28

1%

-3,60

NS

-3,37

-3,60

Stationnaire en différence première (sans trend, avec intercepte)

I(1)

5%

-2 ,93

-2,93

10%

-2,60

-2,60

Source : Calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7

Pour vérifier la stationnarité de nos séries, étape indispensable (condition) à l'étude des séries temporelles ou à l'estimation du VAR, nous nous sommes servi du test de Dickey-Fuller Augmenté (ADF), sous l'hypothèse selon laquelle les séries sont affectées d'une tendance linéaire et que les erreurs sont auto corrélées (le test portant sur des modèles autorégressifs). Il ressort de ce tableau que les valeurs des statistiques d'ADF des variables sous étude sont toutes supérieures aux valeurs critiques de Mackinnon au seuil de 5% après différenciation. Elles deviennent tous stationnaires après être une fois différenciés ou intégrées.

2. Détermination du nombre de décalage optimal

Nous allons utiliser les critères d'Akaike et de Schwarz pour déterminer le retard optimal du modèle. La procédure de sélection de l'ordre de la représentation consiste à estimer tous les modèles VAR pour un ordre allant de 1 à 4. Le retard qui sera retenu est celui qui minimise les critères AIC et SC.

Tableau 11 : lag optimal

VAR Lag Order Selection Criteria

 
 
 
 

Endogenous variables: DLPIB DLCRE DLIPC DLTC 

 
 
 

Exogenous variables: C

 
 
 
 

Date: 07/10/15 Time: 19:51

 
 
 
 

Sample: 2002Q1 2012Q4

 
 
 
 

Included observations: 38

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 Lag

LogL

LR

FPE

AIC

SC

HQ

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 292.5869

NA 

 2.98e-12

-15.18878

-15.01641

-15.12745

1

 322.5377

 52.01983

  1.44e-12*

-15.92304

 -15.06115*

 -15.61638*

2

 333.1668

 16.22345

 1.97e-12

-15.64036

-14.08896

-15.08838

3

 343.2216

 13.23000

 2.91e-12

-15.32745

-13.08655

-14.53016

4

 373.0670

  32.98695*

 1.64e-12

 -16.05616*

-13.12574

-15.01354

5

 388.0571

 13.41222

 2.30e-12

-16.00301

-12.38308

-14.71506

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 * indicates lag order selected by the criterion

 
 
 

 LR: sequential modified LR test statistic (each test at 5% level)

 
 

 FPE: Final predictionerror

 
 
 
 

 AIC: Akaike information criterion

 
 
 
 

 SC: Schwarz information criterion

 
 
 
 

 HQ: Hannan-Quinn information criterion

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Source : Calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7

L'ordre 1 de notre VAR est fixé par le principe de parcimonie, se référant au décalage qui minimise les critères AKAIKE (AIC), SCHWARZ (SC) et HANNAN-QUINN (HQ).

3. Test de Causalité entre variables

Au sens de Granger (1969), une variable X cause une autre variable Y, s'il est mieux de prévoir Y par la connaissance de l'information passée sur X plutôt que Y. Autant dire que le passé de X améliore la prévision de Y que ne le ferai le passé de cette dernière (Y).

Les hypothèses à tester sont :

ü H0 : X ne cause pas Y ou X doesn't cause Y (probabilité > 5%)

ü H1 : X cause Y ou Y doesn't cause X (probabilité < 5%)

Il ressort de l'output du test de causalité (Cfr l'annexe) la situation suivante :

- La croissance économique cause le crédit à l'économie au seuil de 5% et le contraire n'est pas vrai ;

- L'indice de prix à la consommation cause la croissance économique et le crédit à l'économie au seuil de 10%, et le contraire n'est pas réalisable ;

- Le taux de change cause le crédit à l'économie au seuil de 10% ;

Il se constate que dans les restes de relations la causalité ne se vérifie pas. A partir des résultats des tests de causalité, il ya lieu de construire le schéma ci-dessous :

Schéma 2 : Résultat de causalité

DLPIB

DLCRE

DLIPC

DLTC

Source : Résultats de test de causalité

1. Estimation Du Var

Nous allons estimer le modèle VAR(1) comme il est défini dans la détermination du retard optimal, de la forme que voici :

Sous forme matricielle :

Sous forme d'équation :

Dans le cadre de notre étude, c'est la première équation ci-dessus qui nous intéresse. Le résultat de l'estimation se présente comme suit49(*) :

Il convient de souligner que le taux de crédit à l'économie et le taux d'indice de prix à la consommation (taux d'inflation) tous retardés d'un trimestre sont estimés respectivement à 0,001 et 0,467 c'est-à-dire, si ces deux taux du trimestre passé augmentent respectivement de 1%, le taux de croissance va diminuer respectivement de 0,001% et 0,046%. Par contre, le taux de change du trimestre passé est estimé à 0,002, C'est-à-dire si ce taux augmente de 1%, le taux de croissance subira une variation positive à la hauteur de 0,002%.

2. Analyse Dynamique

a. Etude de réponses impulsionnelles

Considérant le schéma retraçant le lien entre les variables sous-étude (Cfr test de Causalité entre les variables) et conformément à notre question de recherche, nous allons analyser comment le taux croissance économique réagit (réponses) aux chocs ou innovations (impulsions) sur le taux de change, le taux de crédit à l'économie et au d'inflation. Partant des résultats, il est à constater que :

Tableau 12 : Etude de réponses impulsionnelles

Réponse de taux de croissance du PIB(DLPIBH)

Période

DLTC

DLIPC

DLPIB

DLCRE

1

-0.001376

-0.000941

0.005780

0.000000

2

-0.001530

-0.001527

0.002698

-9.88E-05

3

-0.001743

-0.001240

0.001095

3.99E-05

4

-0.001368

-0.000775

0.000418

9.44E-05

5

-0.000865

-0.000421

0.000164

8.15E-05

6

-0.000480

-0.000212

7.30E-05

5.22E-05

7

-0.000246

-0.000103

3.73E-05

 2.87E-05

8

-0.000122

-4.95E-05

2.05E-05

1.45E-05

9

-5.93E-05

-2.43E-05

1.14E-05

7.02E-06

10

-2.91E-05

-1.22E-05

6.23E-06

3.38E-06

Source : Calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7

§ un choc sur le taux de change se traduit par un effet négatif sur le taux de croissance du PIB de faible ampleur pendant les quatre premiers trimestres et de très faibles ampleur pour les restes de trimestres ;

§ un choc sur la politique monétaire, dont les effets se répercutent sur le marché des biens et services en termes de hausse du niveau général des prix (inflation), se traduit également par un effet négatif sur le taux de croissance du PIB de très faible ampleur ;

§ un choc sur la politique monétaire en termes d'un accroissement du taux de crédit à l'économie implique d'abord un effet nul sur le taux de croissance du PIB au 1e trimestre, ensuite un effet négatif pour le 2e trimestre et enfin un effet positif pour les restes de trimestres ;

§ le taux de croissance du PIB est positivement lié à son passé.

b) Décomposition de la variance

La décomposition de la variance n'est qu'une analyse chiffrée (en %) de réponses impulsionnelles. Il sera question de saisir le poids des chocs sur les innovations des variables DLCRE, DLIPC ET DLTC dans la variabilité de l'erreur de prévision du taux de croissance (LPIB).

Tableau 13 : Décomposition de la variance

Décomposition de la variance de DLPIBH

Source : Calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7

Partant des résultats de ce tableau, pour un horizon de 10 trimestres, 14,878% de la variance du taux de croissance est expliqué par le choc du taux de change, 8,528 % par les innovations du taux d'indice de prix à la consommation, 76,554% par ses propres innovations et 0,033% par le choc du taux crédit à l'économie. Il va sans dire que le taux de change, suivi du taux de l'indice de prix à la consommation, sont systématiquement plus explicatifs dans la variabilité du taux de croissance, contrairement au taux de crédit à l'économie.50(*)

CONCLUSIONS GENERALES

Nous voici au terme de notre recherche qui pour autant sur l'analyse des canaux de transmission de la politique monétaire dans un pays en développement : cas de la R .D. Congo de 2002 à 2012.

Pour atteindre notre l'objectif que nous nous sommes assigné et vérifier les hypothèses de notre étude, nous avons pris l'optique de recourir à la modélisation vectorielle auto régressive pour la période allant de 2002 à 2012.

En 2001, après avoir officialisé le dollar américain en janvier 2001 et adopté le régime de change flottant en mai de la même année, la RDC a rompu avec le cycle infernal des dévaluations et de dépréciations. La répétition de l'ordre de 74,% en moyenne par an entre 1990 et 2000, et de 9% entre 2002 et 2008, pour n'enregistré qu'une variation de moins de 1% par an depuis 2009, a rappelé le gouverneur de la BCC.51(*)

Le régime de taux de change doit être contrôlé, avec un régime de taux flottant non contrôlés. Les autorités se bornent à laisser les forces du marché déterminer la valeur de la monnaie locale par rapport aux monnaies étrangère.52(*) La valeur du taux de change peut être une préoccupation majeure pour une Banque Centrale en raison des répercussions de leurs variations sur l'économie. Une appréciation de la monnaie nationale détériore la compétitivité des secteurs exposés à la concurrence internationale, alors que sa dépréciation est un facteur inflationniste. Une relative stabilité du taux de change à un autre avantage : elle facilite la programmation par les entreprises et par les ménages de leurs achats ou de leurs ventes de bien futur dans le reste du monde.

Par conséquent, le lissage d'un taux de change -élimination de ses trop fortes fluctuations est considéré comme un objectif important de la politique monétaire et cette préoccupation est d'autant plus forte que l'économie est plus ouverte.53(*)

En 2010, nous avons constaté une dépréciation de 2,0% à l'indicatif et 0,8% au parallèle du terme de deux premiers mois de l'année, faisant une suite essentiellement du phénomène cyclique lié au besoin de reconstruction des encaisses réelles en devise par les opérateurs économiques après les festivités de fin d'années .

L'un des objectifs de la politique de la Banque Centrale est d'assurer la stabilité des prix et la stabilité financière, et elle agit directement sur l'évolution des taux d'intérêt à court terme étant librement déterminé par l'offre et la demande des fonds prêtables .

D'après les résultats obtenus de nos model VAR(1), il est revident que le taux du premier model c'est -à -dire à la première période est convainquant par rapport à nos attentes. Donc c'est cette période qui a fait l'objet de l'interprétation économique dans notre travail.

Les différents tests appliqués par exemple sur les résultats nous ont montré que pour la période concernée, le modèle est stable et il faut faire l'objet de la prévision, et en fin ceux sur les résidus, nous ont aussi montré qu'il ya absence d'auto corrélation des erreurs. Les erreurs sont normalement distribuées et elles sont homoscédastiques.

La première hypothèse est affirmée par le fait que durant la période couverte par notre premier modèle le taux de change de dollars n'est pas resté statique. Il a toujours une tendance haussière et selon les résultats du model VAR de la première période, il convient de souligner que le taux de crédit à l'économie et le taux d'indice de prix à la consommation tous retardé d'un trimestre sont estimés respectivement à 0,001% et 0,467 par contre le taux de change du trimestre passé est estimé à 0,002 ; c'est -à-dire si c'est taux augmente de 1% , le taux de croissance subira une variation positive à hauteur de 0,002%.

Partant des différents résultats, pour un horizon de 10 trimestres, 14 ,787% de la variance du taux de croissance est expliqué par le choc du taux de change, 8,5828% par les innovations du taux d'indice de prix à la consommation, 76,554% par ses propres innovations et 0,033% par le choc du taux de crédit à l'économie.

Il va sans dire que le taux de change, suivi du taux d'indice de prix à la consommation, sont systématiquement plus explicatifs dans la variabilité du taux de croissance, contrairement au taux de crédit à l'économie.

BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrages

1. BOURBONNAIS R., Econométrie Manuel et exercices corrigés, 7e Edition, Dunod, Paris, 2009.

2. BREMOND J. et GELEDAN, A., Dictionnaire économique et social, 4émeEdition Hatier, Paris 1990.

3. J et C. NEME, politique économique comparée (collection Thémis), Puf, Paris, 1977.

4. J.H DAVID et PH. JAFFRE, la Monnaie et la politique monétaire, 3eme édition Economica, Paris, 1990.

5. MANKIW G., Macro Economie, 5ed Boeck, Bruxelles,2010,

6. MARIE DE LA FRANCE, Monnaie et financement de l'économie, Ed .Dunod, Paris 2006.

7. MISHIKIN, F., Monnaie, banque et marché financier, 8émeEd Pearson. Paris, 2010.

8. PERKINS, D. H., RADELET S. et LINDAUER, D.L Economie du développement, Ed. Boeck, Bruxelles 2008.

9. PLIHON et DOMINIQUE, la Monnaie et ses mécanismes, La Découverte, Paris, 2004.

10. SIAENS, A.  , Monnaie et finances, 2émeédition de Boeck, Bruxelles,

11. SORMAN G., L'économie ne ment pas, Ed. Fayard, Paris 2008.

12. TOBIN, A general equilibrium approach to monetary theory, journal of money. Credit and banking, Bruxelles, 1969.

II. Articles

1. Décret-loi n°005/2002 du 07mai 2002 relative à la mission de la BCC

2. Digital Congo, article n°87784.

3. Institut des recherches économiques et sociales, Indices de prix à la consommation, FASEG /UNIKIN 1989-1997.

4. MISHKIN, F., Les canaux de la transmission monétaire : leçons pour la politique monétaire, Bulletin de la banque de France n°27 mars 1996.

III. Autres articles

1. Bulletin mensuelle d'informations statistiques de la BCC

2. Rapport annuels de la BCC.

3. Rapport annuel de la BCC sur la politique monétaire.

IV. Mémoires

1. KIDIDI MAYIPANZI, Le rôle économique du secteur agricole dans un pays en développement : cas de la RDC, Mémoire de licence, FASE /UPC, 2013.

2. MUNGEDI MAJAMBU, Pouvoir d'achat de la monnaie congolaise dans un contexte de libre circulation des monnaies étrangères, FASE/UNIKIN, mémoire de licence, 2014.

3. WISSEMAWEDNI, Mutation financière et les canaux de transmission de la politique monétaire : cas de la Tunisie. Master, FSEG/SFAX, 2007.

V. Notes de cours

1. BOSONGA BOFEKI, Cours de Statistique III, inédit, Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, Université de Kinshasa, 2013.

2. KINTAMBU MAFUKU, Cours d'Introduction à l'Econométrie, Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, Université de Kinshasa, 2007

3. MUSARD-GES M, Cours de mécanisme monétaires et financiers, politech Mont pelier, 2012.

4. NKOOMABANTULA M., Cours de politique monétaire, U .R.KIM/FASEG, 2013-2014.

5. NKOOMABANTULA M., Cours de questions monétaires des PED, FASEG/UNIKIN, 2012-2013.

Table de Matières

Epigraphe..............................................................................................................i

Dédicace...............................................................................................................ii

Remerciements.......................................................................................................iii

Listes des tableaux, graphiques, schémas et figures...........................................................iv

Liste des abréviations et sigles......................................................................................v

INTRODUCTION GENERALE Erreur ! Signet non défini.

l. Problématique 1

2. Objectifs 4

2.1 Objectifs généraux 4

2.2 Objectif Spécifiques 4

3. Hypothèses 4

4. Méthodes et techniques du travail 5

5. Délimitation de l'étude 5

6. Subdivision du travail 5

Chap. l : Les cadres conceptuelles 6

Section l : Les canaux de transmission 6

l.1 Définition 6

l.2 Les différentes catégories des canaux de transmission 7

l .2.1 : Le canal traditionnel du taux d'intérêt 7

l.2.2 : Le canal de prix d'autres actifs 9

l.2.3. Le canal de crédit 11

l.2.3.1 Le canal du crédit bancaire 11

l.2.3.1 le canal du bilan des entreprises 12

Section II: La politique monétaire 14

II.1 Définitions 14

II.2 Les objectifs de la politique monétaire 15

II.2.1 Les objectifs finals 15

II.2.2 Les objectifs intermédiaires ou spécifiques ou cibler de la politique monétaire 16

II.2.2 Les objectifs opérationnels ou opératoires 16

II.3 les instruments de la politique monétaire 17

Section lll : les pays en développement 18

lll.1 Historique du pays en développement 18

lll.2 caractéristique des pays en développement 20

lll. 3 Unicités des pays en développement 22

lll.4. diversité des pays en développement 22

Conclusion partielle 23

Chapitre ll : LES CANAUX DE TRANSMISSION DE LA BANQUE CENTRALE DU CONGO 24

Section l : canal de crédit bancaire 24

Tableau 1: Encours de prêts bancaires (2006-2011) 24

l.1 L'encours global des crédits 24

Crédit a décaissement 25

Tableau 3: Ventilation de crédit bancaire de décaissement par secteur d'activité (en million de CDF) 27

1.2. Ventilation de crédit bancaire de signature suivant la forme des crédits . 28

Section ll : Canal de taux de change 28

Section lll : Canal De Taux D'intérêt 31

lll. 1 le taux directeur de la BCC 31

III.1.1 le taux de réescompte : 31

III.1.2 les facilites permanentes 32

III.2 le taux d'intérêt créditeur 33

Conclusion partielle 36

Chapitre lll: Analyse empirique des effets de la politique monétaire sur l'activité économique 37

III.1. Représentation Du Modèle Var 37

III.1.1. Introduction 37

III.1.2. La représentation générale du modèle VAR 38

III.2. Méthodologie économétrique 38

III.2.1. Présentation des données 38

III.2.2. Analyse exploratoire des données 39

III.2.3. Processus de modélisation VAR 40

1. Test de stationnarité des variables 40

1. Estimation Du Var 44

2. Analyse Dynamique 45

a. Etude de réponses impulsionnelles 45

b) Décomposition de la variance 46

CONCLUSIONS GENERALES 47

BIBLIOGRAPHIE 49

Tables de Matières 51

ANNEXES 54

1. TEST DE STATIONNARITE SUR LES VARIABLES 56

Tableau n° 15 : Stationarisation en différence première du LCR 56

a. Test de stabilité du var 66

ANNEXES

Tableau 14 : Données utilisées

Données utilisées

Trimestre

LCRE

LTC

LIPC

LPIB

1ère Tr 2002

9.60258514191349

5.81296567453769

4.67416519907275

26.4119346737926

2ème Tr 2002

9.40845325356515

5.80955290628699

4.69508908379932

26.4237094103371

3ème Tr 2002

9.55087577133177

5.87633423985435

4.72295889739543

26.4361732193796

4ème Tr 2002

9.54337814614876

5.93330563293445

4.76662544776784

26.4492989205374

1ère Tr 2003

9.67821674020574

6.03094964838457

4.80931404086852

26.4630587491256

2ème Tr 2003

9.70094288005314

6.04063559111443

4.84015464261319

26.4774245189277

3ème Tr 2003

9.81476562247532

5.97873385462916

4.85908946700674

26.4923677777233

4ème Tr 2003

9.88445762662932

5.91179885168973

4.87106553081536

26.507859954339

1ère Tr 2004

10.3389644347123

5.94418948459216

4.88304060257573

26.5229265118709

2ème Tr 2004

10.3921595876607

5.95754575390436

4.89800223703385

26.5398188054355

3ème Tr 2004

10.584941634505

6.00396113843726

4.91495293379236

26.5575281780534

4ème Tr 2004

10.637152681399

6.08804664495423

4.93687233091438

26.5760069647274

1ère Tr 2005

10.8181569707914

6.20263672664097

5.04003086799587

26.6009140798806

2ème Tr 2005

10.8254223267954

6.11789894050416

5.13147120141245

26.6184431646022

3ème Tr 2005

10.889509549884

6.14154265956481

5.19479298262213

26.6344858330952

4ème Tr 2005

11.0583068767014

6.08009336533401

5.24732800414734

26.6491079423538

1ère Tr 2006

11.1318260867638

6.08105384839358

5.2593000997571

26.6574157080061

2ème Tr 2006

11.349912295709

6.10593097779432

5.28617637519986

26.6713824154878

3ème Tr 2006

11.5537698592396

6.18727801075024

5.31701501828977

26.6859611138004

4ème Tr 2006

11.6483475690728

6.2289842643667

5.3468060362856

26.7011225915854

1ère Tr 2007

11.8684507483024

6.32580952271302

5.39343164234562

26.711365353685

2ème Tr 2007

11.9062640092805

6.20927389683149

5.43612217486094

26.7298498812223

3ème Tr 2007

12.0177652090514

6.20576914975499

5.46101825553076

26.7508664165839

4ème Tr 2007

12.1868133705914

6.21572747169011

5.48393020856554

26.7742514560071

1ère Tr 2008

12.4383939521102

6.31783233385744

5.52267790986635

26.817963638696

2ème Tr 2008

12.6417435956954

6.32673963886572

5.58009996894884

26.8380536000864

3ème Tr 2008

12.8288188207908

6.32900763873069

5.65124573409625

26.8534047787422

4ème Tr 2008

13.0454477752358

6.40694599049163

5.71065361598479

26.8642273952003

1ère Tr 2009

13.2858265609539

6.67313360533548

5.92289820479707

26.859574498981

2ème Tr 2009

13.188372067314

6.64153458805172

6.07005237460101

26.8661765170325

3ème Tr 2009

13.276750029388

6.73466300106664

6.17229000412191

26.8728686386416

4ème Tr 2009

13.3910690311556

6.80741547178117

6.28513657322957

26.8796487762876

1ère Tr 2010

13.3822430192904

6.79972453476843

6.32624628955394

26.880244822532

2ème Tr 2010

13.468546878115

6.79482171560418

6.32974271046418

26.8897335600407

3ème Tr 2010

13.4568178654536

6.78861131768641

6.33662679142671

26.9017284887322

4ème Tr 2010

13.5644046793639

6.80959103019491

6.37141727253952

26.9161394432226

1ère Tr 2011

13.4285325062859

6.82115109180675

6.4263013240832

26.9378739353686

2ème Tr 2011

13.585948954947

6.82478662824237

6.49021362822033

26.954731052435

3ème Tr 2011

13.7228567468864

6.82081299051493

6.51647663594722

26.9717921535721

4ème Tr 2011

13.7155321991473

6.80151660007403

6.521572186245

26.989042221943

1ère Tr 2012

13.7771677793137

6.82615469177753

6.56657053308143

27.0064667268342

2ème Tr 2012

13.8136959124906

6.82610043918831

6.57076731665267

27.0240516316097

3ème Tr 2012

13.901367101724

6.82255680314825

6.57446499363108

27.0417833987591

4ème Tr 2012

13.9439160857615

6.81891313625405

6.57706372454894

27.0596489922945

Source : différents rapports annuels

1. TEST DE STATIONNARITE SUR LES VARIABLES

Tableau n° 15 : Stationarisation en différence première du LCR

Null Hypothesis: D(LCRE) has a unit root

 

Exogenous: None

 
 

LagLength: 0 (Fixed)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-4.137609

 0.0001

Test critical values:

1% level

 

-2.621185

 
 

5% level

 

-1.948886

 
 

10% level

 

-1.611932

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

 

Dependent Variable: D(LCRE,2)

 
 

Method: Least Squares

 
 

Date: 07/10/15 Time: 19:02

 
 

Sample (adjusted): 2002Q3 2012Q4

 

Included observations: 42 afteradjustments

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

D(LCRE(-1))

-0.570057

0.137775

-4.137609

0.0002

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Null Hypothesis: D(LIPC) has a unit root

 

Exogenous: None

 
 

LagLength: 0 (Fixed)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-1.987775

 0.0459

Test critical values:

1% level

 

-2.621185

 
 

5% level

 

-1.948886

 
 

10% level

 

-1.611932

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

 

Dependent Variable: D(LIPC,2)

 
 

Method: Least Squares

 
 

Date: 07/10/15 Time: 19:07

 
 

Sample (adjusted): 2002Q3 2012Q4

 

Included observations: 42 afteradjustments

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

D(LIPC(-1))

-0.174420

0.087746

-1.987775

0.0535

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Tableau n° 16 : Stationnarisation en différence première du LIPC

Source : Calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7

Tableau n° 17 : Stationnarisation en différence première du LPIB

Null Hypothesis: D(LPIB) has a unit root

 

Exogenous: Constant

 
 

LagLength: 0 (Fixed)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-3.365975

 0.0180

Test critical values:

1% level

 

-3.596616

 
 

5% level

 

-2.933158

 
 

10% level

 

-2.604867

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

 

Dependent Variable: D(LPIB,2)

 
 

Method: Least Squares

 
 

Date: 07/10/15 Time: 19:18

 
 

Sample (adjusted): 2002Q3 2012Q4

 

Included observations: 42 afteradjustments

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

D(LPIB(-1))

-0.440737

0.130939

-3.365975

0.0017

C

0.006754

0.002173

3.107908

0.0035

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Source : Calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7

Source : Calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7


Source : Calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7

Tableau n° 18 : Stationnarisation en différence première du LTC

Null Hypothesis: D(LTC) has a unit root

 

Exogenous: None

 
 

Lag Length: 0 (Automatic - based on SIC, maxlag=9)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

t-Statistic

  Prob.*

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller test statistic

-5.521838

 0.0000

Test critical values:

1% level

 

-2.621185

 
 

5% level

 

-1.948886

 
 

10% level

 

-1.611932

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

*MacKinnon (1996) one-sided p-values.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

 

Dependent Variable: D(LTC,2)

 
 

Method: Least Squares

 
 

Date: 07/10/15 Time: 19:21

 
 

Sample (adjusted): 2002Q3 2012Q4

 

Included observations: 42 afteradjustments

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

D(LTC(-1))

-0.853002

0.154478

-5.521838

0.0000

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sourc

e : Calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7


Tableau n°19 : Test de causalité de granger

Pairwise Granger Causality Tests

Date: 07/10/15 Time: 20:10

Sample: 2002Q1 2012Q4

 

Lags: 1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 NullHypothesis:

Obs

F-Statistic

Prob. 

 
 
 
 
 
 
 
 

 DLCRE does not Granger Cause DLPIB

 42

 0.07872

0.7805

 DLPIB does not Granger Cause DLCRE

 4.37488

0.0430

 
 
 
 
 
 
 
 

 DLTC does not Granger Cause DLPIB

 42

 0.49641

0.4853

 DLPIB does not Granger Cause DLTC

 0.06966

0.7932

 
 
 
 
 
 
 
 

 DLIPC does not Granger Cause DLPIB

 42

 3.42962

0.0716

 DLPIB does not Granger Cause DLIPC

 0.31323

0.5789

 
 
 
 
 
 
 
 

 DLTC does not Granger Cause DLCRE

 42

 3.32393

0.0760

 DLCRE does not Granger Cause DLTC

 0.13255

0.7178

 
 
 
 
 
 
 
 

 DLIPC does not Granger Cause DLCRE

 42

 3.40013

0.0728

 DLCRE does not Granger Cause DLIPC

 0.35800

0.5531

 
 
 
 
 
 
 
 

 DLIPC does not Granger Cause DLTC

 42

 0.32426

0.5723

 DLTC does not Granger Cause DLIPC

 4.72940

0.0358

 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau 2O : ESTIMATION DU VAR

1.ESTIMATION DU VAR(1)

 VectorAutoregressionEstimates

 
 

 Date: 07/10/15 Time: 20:34

 
 

 Sample (adjusted): 2002Q3 2012Q4

 
 

 Included observations: 42 afteradjustments

 

 Standard errors in ( ) & t-statistics in [ ]

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

DLTC

DLIPC

DLPIB

DLCRE

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

DLTC(-1)

 0.107896

 0.207482

 0.002420

-0.292308

 

 (0.20434)

 (0.09819)

 (0.01816)

 (0.30418)

 

[ 0.52803]

[ 2.11313]

[ 0.13322]

[-0.96096]

 
 
 
 
 

DLIPC(-1)

-0.219457

 0.512560

-0.045276

-0.279235

 

 (0.30599)

 (0.14703)

 (0.02720)

 (0.45550)

 

[-0.71721]

[ 3.48607]

[-1.66461]

[-0.61302]

 
 
 
 
 

DLPIB(-1)

-0.641748

 0.503108

 0.466517

 3.373542

 

 (1.61599)

 (0.77650)

 (0.14364)

 (2.40563)

 

[-0.39712]

[ 0.64791]

[ 3.24772]

[ 1.40235]

 
 
 
 
 

DLCRE(-1)

-0.038597

-0.022361

-0.001112

-0.043746

 

 (0.10475)

 (0.05033)

 (0.00931)

 (0.15593)

 

[-0.36847]

[-0.44426]

[-0.11947]

[-0.28054]

 
 
 
 
 

C

 0.044943

 0.011375

 0.010250

 0.081534

 

 (0.03286)

 (0.01579)

 (0.00292)

 (0.04891)

 

[ 1.36786]

[ 0.72046]

[ 3.50944]

[ 1.66699]

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 R-squared

 0.018626

 0.460327

 0.369117

 0.159525

 Adj. R-squared

-0.087469

 0.401984

 0.300914

 0.068663

 Sum sq. resids

 0.169449

 0.039125

 0.001339

 0.375508

 S.E. equation

 0.067674

 0.032518

 0.006015

 0.100742

 F-statistic

 0.175557

 7.890023

 5.411997

 1.755684

 Log likelihood

 56.17491

 86.95670

 157.8301

 39.46463

 Akaike AIC

-2.436900

-3.902700

-7.277622

-1.641173

 Schwarz SC

-2.230035

-3.695834

-7.070756

-1.434307

 Meandependent

 0.024032

 0.044809

 0.015141

 0.107987

 S.D. dependent

 0.064895

 0.042050

 0.007195

 0.104389

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 Determinant resid covariance (dof adj.)

 6.89E-13

 
 

 Determinantresid covariance

 4.15E-13

 
 

 Log likelihood

 360.3405

 
 

 Akaike information criterion

-16.20669

 
 

 Schwarz criterion

-15.37923

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Source : Calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7

1. ANALYSE DYNAMIQUE

Graphique 2 : Réponses impulsionnelles

Source : Calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7

Tableau 21 : Décomposition de la variance

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 Variance Decomposition of DLTC:

 
 
 
 
 

 Period

S.E.

DLTC

DLIPC

DLPIB

DLCRE

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 1

 0.067674

 100.0000

 0.000000

 0.000000

 0.000000

 2

 0.068052

 98.94231

 0.514105

 0.289580

 0.254000

 3

 0.068221

 98.61624

 0.574189

 0.555151

 0.254417

 4

 0.068261

 98.54769

 0.573745

 0.622220

 0.256347

 5

 0.068266

 98.53385

 0.576315

 0.633120

 0.256710

 6

 0.068268

 98.53041

 0.578511

 0.634376

 0.256699

 7

 0.068269

 98.52948

 0.579337

 0.634485

 0.256700

 8

 0.068270

 98.52925

 0.579556

 0.634492

 0.256706

 9

 0.068270

 98.52919

 0.579606

 0.634493

 0.256709

 10

 0.068270

 98.52918

 0.579616

 0.634493

 0.256710

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 Variance Decomposition of DLIPC:

 
 
 
 
 

 Period

S.E.

DLTC

DLIPC

DLPIB

DLCRE

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 1

 0.032518

 46.06213

 53.93787

 0.000000

 0.000000

 2

 0.041983

 59.25786

 40.02934

 0.488799

 0.224002

 3

 0.044055

 61.70960

 37.35262

 0.586692

 0.351087

 4

 0.044386

 62.12957

 36.90057

 0.589801

 0.380066

 5

 0.044426

 62.18400

 36.84281

 0.588733

 0.384461

 6

 0.044430

 62.18945

 36.83650

 0.589134

 0.384920

 7

 0.044431

 62.18988

 36.83571

 0.589455

 0.384955

 8

 0.044431

 62.18992

 36.83557

 0.589560

 0.384957

 9

 0.044431

 62.18993

 36.83553

 0.589584

 0.384958

 10

 0.044431

 62.18993

 36.83552

 0.589589

 0.384958

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 Variance Decomposition of DLPIB:

 
 
 
 
 

 Period

S.E.

DLTC

DLIPC

DLPIB

DLCRE

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 1

 0.006015

 5.233447

 2.447857

 92.31870

 0.000000

 2

 0.006939

 8.794009

 6.684828

 84.50087

 0.020293

 3

 0.007343

 13.48400

 8.818370

 77.67656

 0.021069

 4

 0.007522

 16.15959

 9.464995

 74.33959

 0.035823

 5

 0.007585

 17.19136

 9.615218

 73.14666

 0.046757

 6

 0.007604

 17.50595

 9.645541

 72.79727

 0.051238

 7

 0.007609

 17.58868

 9.651480

 72.70724

 0.052596

 8

 0.007610

 17.60876

 9.652739

 72.68556

 0.052942

 9

 0.007610

 17.61353

 9.653043

 72.68041

 0.053024

 10

 0.007610

 17.61467

 9.653124

 72.67916

 0.053042

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 Variance Decompositionof DLCRE:

 
 
 
 
 

Period

S.E.

DLTC

DLIPC

DLPIB

DLCRE

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 1

 0.100742

 21.79763

 0.388271

 0.014707

 77.79939

 2

 0.108233

 27.98171

 1.210369

 3.276086

 67.53183

 3

 0.109303

 28.40759

 1.543730

 3.816499

 66.23218

 4

 0.109766

 28.70628

 1.708388

 3.909788

 65.67555

 5

 0.109940

 28.84464

 1.766857

 3.919206

 65.46930

 6

 0.109999

 28.89676

 1.784058

 3.918980

 65.40020

 7

 0.110016

 28.91295

 1.788535

 3.918574

 65.37994

 8

 0.110021

 28.91738

 1.789632

 3.918450

 65.37453

 9

 0.110022

 28.91851

 1.789897

 3.918424

 65.37317

 10

 0.110023

 28.91879

 1.789963

 3.918419

 65.37283

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 Cholesky Ordering: DLTC DLIPC DLPIB DLCRE

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1. TEST D'HYPOTHESE

a. Test de stabilité du var

Graphique 3 :Test de stabilité du var

Source : Calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7

b. Test d'auto corrélation d'erreurs

Tableau 22 : Test d'auto corrélation d'erreurs

VAR Residual Serial Correlation LM Tests

Null Hypothesis: no serial correlation at lag order h

Date: 07/10/15 Time: 20:39

Sample: 2002Q1 2012Q4

Included observations: 42

 
 
 
 
 
 

Lags

LM-Stat

Prob

 
 
 
 
 
 

1

 14.97460

 0.5265

2

 16.57455

 0.4136

3

 15.73225

 0.4718

4

 45.14240

 0.5341

5

 6.628386

 0.9798

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Probs from chi-square with 16 df.

c. Test d'hétéroscedasticité

Tableau  23 :Test d'hétéroscedasticité

VAR Residual Heteroskedasticity Tests: Includes Cross Terms

 

Date: 07/10/15 Time: 20:41

 
 
 

Sample: 2002Q1 2012Q4

 
 
 

Included observations: 42

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

   Joint test:

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Chi-sq

Df

Prob.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 125.5734

140

 0.8033

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

   Individual components:

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Dependent

R-squared

F(14,27)

Prob.

Chi-sq(14)

Prob.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

res1*res1

 0.393438

 1.250942

 0.2983

 16.52440

 0.2824

res2*res2

 0.319592

 0.905862

 0.5631

 13.42286

 0.4935

res3*res3

 0.181868

 0.428715

 0.9505

 7.638452

 0.9073

res4*res4

 0.262779

 0.687431

 0.7666

 11.03672

 0.6831

res2*res1

 0.318392

 0.900874

 0.5677

 13.37248

 0.4974

res3*res1

 0.476979

 1.758800

 0.1011

 20.03313

 0.1291

res3*res2

 0.319516

 0.905546

 0.5634

 13.41967

 0.4938

res4*res1

 0.252668

 0.652036

 0.7979

 10.61204

 0.7162

res4*res2

 0.263308

 0.689309

 0.7649

 11.05893

 0.6814

res4*res3

 0.358971

 1.079986

 0.4155

 15.07680

 0.3729

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Source : Calculs de l'auteur à l'aide du logiciel E-views 7

* 1NKOO MABANTULA, Cours de politique monétaire, L1 économie monétaire, U .R.KIM/FASEG, 2013-2014, P.18

* 2WISSEM AWEDNI, Mutation financière et les canaux de transmission de la politique monétaire : cas de la Tunisie, Master FSEG/SFAX, 2007.

* 3NKOO MABANTULA Cours de politique monétaire, U .R.KIM, FASEG, 2013-2014, P.81.

* 4Ibid, p.5 ;

* 5Ibid, p.34

* 6G.SORMAN, L'économie ne ment pas, Ed. Fayard, Paris, 2008, P .50.

* 7 MUNGEDI MAJAMBU, Pouvoir d'achat de la monnaie congolaise dans un contexte de libre circulation des monnaies étrangères, FASEG,UNIKIN, Mémoire de licence, 2014,P.2.

* 8 Institut des Recherches Economiques et Sociales, Indices de prix à la consommation, FASEG, UNIKIN, 1989-1997.

* 9NKOO MABANTULA, cours de questions monétaires des PED, FASEG, UNIKIN, 2012-2013, P.68.

* 10Rapport de la BCC sur la politique monétaire, 2012.

* 11Rapport annuel de la BCC, 2009, P.5.

* 12PLIHON et DOMINIQUE, la monnaie et ses mécanismes, 4ed La découverte, Paris, 2004, P.14.

* 13 MARIE DE LA FRANCE, Monnaie et financement de l'économie, Ed. Dunod Paris 2006, P, 141

* 14 F. MISHKIN, Les canaux de la transmission monétaire : leçons pour la politique monétaire, Bulletin mensuel de la banque de France, n°27, mars 1996, P. 22.

* 15PLIHON et DOMINIQUE, opcit. P.97.

* 16 MARIE DE LA FRANCE, Monnaie et financement de l'économie, Ed. Dunod Paris 2006, P, 141

* 17NKOO MABANTULA, Cours de politique monétaire, FASEG, URKIM, 2013-2014, P.81.

* 18 Ibib.

* 19 G. N.MAKIW, 5ed boeck, Bruxelles 2010, P.170

* 20J.TOBIN, A general equilibrium approach to monetary theory, journal of money. Credit and banking, Bruxelles 1969, P.15.

* 21 MARIE MUSARD, Cours de mécanismes monétaires et financiers, Politech, Mont Pelier, 2011- 2012, P.10

* 22J.BREMOND et A.GELEDAN, Dictionnaire économique et social, Paris, Hatier, 1990, P.275.

* 23 J.H DAVID et PH. JAFFRE, La monnaie et la politique monétaire, Economica, Paris, 1990, PP 91-92

* 24 J et C. NEME, Politique économique comparée, PUF, Paris, 1977, P.291.

* 25A. Siaens, Monnaie et finances, de Boeck, Bruxelles, 1990, P.12.

* 26B. NKOO. Cours de politique Monétaire. P .17

* 27B. NKOO. Cours de la politique monétaire, P46.

* 28 MARIE DE LA FRANCE, op.cit. P.127

* 29 Ibid. P.128.

* 30D. H. PERKINS, S. RADELET et D. L. LINDAUER, Economie du développement, Ed. Boeck, Bruxelles 2008, P.49.

* 31 KIDIDI MAYIPANZI, Le rôle économique du secteur agricole dans un pays en développement : cas de la RDC, Mémoire de licence FASE, UPC, 2013, P 10.

* 32KIDIDI MAYIPANZI, op.cit, P 10.

* 33 Ibid, P .11.

* 34 NKOO MABANTULA, Question monétaire des PED, FASEG, URKIM 2013-2014, P.10

* 35NKOO BRIGITTE. Op.cit. P.14.

* 36Rapport annuel de BCC ,2013

* 37Bulletin mensuel d'information statistique, 2012.

* 38Rapport annuel de la BCC, 2009 p.200

* 39 Rapport annuel de la BCC, 2009, p.227

* 40Rapport annuel de la politique monétaire de la BCC, 2012.

* 41Rapport annuel de la BCC sur la politique monétaire, 2012 P.35

* 42Bulletin mensuelle d'informations statistiques de la BCC, 2010.

* 43Rapport sur la politique monétaire de la BCC, 2012, P.36

* 44Bulletin mensuelle d'informations statistiques de la BCC, 2011.

* 45 R. BOURBONNAIS, Cours d'Econométrie Manuel et exercices corrigés, 7e Edition Dunod, Paris, 2009, P.256

* 46 KINTAMBU MAFUKU, Cours d'Introduction à l'Econométrie, Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, Université de Kinshasa, 2007, P.117.

* 47 R. BOURBONNAIS, Cours d'Econométrie, Opcit, P.225.

* 48 BOSONGA BOFEKI, Cours des Statistiques III, inédit, Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, Université de Kinshasa, 2013.

* 49 Confère annexe tableau

* 50 Interprétation est faite par rapport à leurs moyennes

* 51 Digital Congo, article n°87784.

* 52 D. H.PERKINS, S. RADELET et D. L.LINDAUER, Economie du développement, Ed. Boeck, Bruxelles, 2008,586

* 53 F.MISHIKIN, Monnaie, Banque et marché financier, Paris 2010, P.601






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