1
INTRODUCTION
Les nouvelles technologies de l'information et de la
communication aujourd'hui se démultiplient et bouleversent
profondément le circuit et l'échange des informations, le sens
des organisations et des relations personnelles.
La technologie de l'information regroupe un ensemble
d'appareils nécessaires pour manipuler l'information et
particulièrement des ordinateurs et des programmes nécessaires
pour la convertir, la stocker, la gérer, la transmettre et la
retrouver.
C'est ainsi que, face à ce transfert ou mutation
technologique dans le domaine informatique, la gestion informatisée de
l'octroi titres parcellaire dans une institution des titres immobiliers
dénommés Cadastre, revêt une importance capitale.
I. PROBLEMATIQUE
La problématique est une étape où le
chercheur se pose une série de questions dans le cadre de l'objet de ses
recherches. Elle exprime l'existence d'un problème
généralement dû au mauvais fonctionnement auquel on
prétend donner une solution ou une application1
Pour J.RENAUDO et R.COSTE, (( la problématique est un
procédé réflexionnel, c'est-à-dire un art
d'élaborer, de poser clairement un problème et aussi de le
résoudre en suivant une transformation dans la réflexion
scientifique ou philosophique. Elle consiste à poser d'une
manière explicite et précise le problème qui sera
résolu plus tard.2
Selon R. MUCCHELLU, (( La problématique est un
problème que le chercheur souhaite résoudre ou une question
à laquelle il va répondre.3
L'importance de la problématique dans une recherche est
de constituer l'ensemble d'intérêt autour duquel gravitent les
préoccupations du chercheur.
1 LOKANGA OTIKEKE Frederick, Méthodes des recherches
scientifiques G2 IG ISC Kisangani, cours inédit, 2013-2014.
2 RINAUDO J. et COSTE R., Initiation aux sciences
économiques, Ed. Fernand Nathan, Paris, 1977, p.57
3 MUCCHELLU, Organisation et structure de l'entreprise
initiation à la vie économique, Ed. Sirey, Paris, 1985, p.
121.
2
L'entreprise est un système complexe dans lequel
transitent de très nombreux flux d'informations.
Dans notre pays, beaucoup d'institutions n'arrivent pas
à bénéficier de l'usage de l'ordinateur dans leur mode de
gestion, et par conséquent, traitent encore manuellement l'information
ou avec des logiciels non adaptés avec risque d'erreurs.
Le CADASTRE n'étant pas épargné, notre
étude consiste à examiner le mode de gestion des
requérants des titres immobiliers. Dans ce cadre, nous nous posons les
trois questions suivantes :
? Existe-t-il un système informatique permettant
d'enregistrer les informations relatives aux dossiers des titres parcellaires
?
? Quels sont les atouts et les points négatifs que
procure le système d'information utilisé actuellement pour la
gestion de l'octroi des titres parcellaires ?
? Quelle peut être notre participation dans
l'amélioration et la rationalisation du système actuel ?
C'est autour de ces questions que nous entreprenons nos
investigations.
II. HYPOTHESES
L'hypothèse est une réponse anticipée
à la question spécifique de
recherche. C'est un énoncé déclaratif qui
précise une relation entre des phénomènes observés
ou imaginés4.
Selon OTEMIKONGO M, « L'hypothèse est
définie comme étant une réponse provisoire à la
question posée, une proposition relative à l'explication d'un
phénomène admise provisoirement avant d'être soumise
à la vérification ou au contrôle de
l'expérience.5
Par rapport à nos questions de recherche, nous nous
sommes proposé des hypothèses suivantes :
? Le système d'information utilisé pour la gestion
de l'octroi de titre parcellaire serait actuellement de nature manuelle et non
sécurisée ;
? Le système d'information de gestion de titre
parcellaire est caractérise par une conservation peu de durée sur
format papier des
4 LOKANGA OTIKEKE Fréderic, Méthodes des
recherches scientifiques, G2 Informatique de gestion, ISC-KIS, cours
inédit 2013-2014.
5OTEMIKONGO M, Méthodes de
recherches en sciences sociales, cours inédit, FSEG, CUEB, 2006-2007,
P29.
3
informations qui assure une certaine traçabilité
de toute opération de l'octroi de titre. Ce système est
très lent dans la recherche d'informations ; il est irrationnel dans les
calculs de taxe car il y aurait d'énormes risques d'erreurs.
? La mutation du présent système manuel serait
automatisée. Nous pourrions proposer une application informatique au
Cadastre pour une éventuelle amélioration et rationalisation du
système existant.
III. OBJECTIF DU TRAVAIL
Eu égard à ce qui précède,
l'objectif de ce travail est de doter le Cadastre d'une application de
système de gestion de base des données rationnelle et fiable,
capable de gérer automatiquement les titres parcellaires en peu de
temps.
Pour atteindre ce but, les objectifs spécifiques de
notre travail seront résumés dans les rapports suivants :
Demande de terre ;
Demande de travaux ;
Projet de Contrat à la signature ; Contrat selon leur type
;
Certificat d'enregistrement.
IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET
A. Choix
Notre choix a porté sur la mise sur pied d'une
application informatique pour la gestion de l'octroi des titres parcellaires.
Notre but principal est de voir desquelles mesures on peut informatiser le
système actuel en vue de faciliter sa gestion afin d'améliorer le
fonctionnement du service de Cadastre. Le choix d'une gestion informatique est
de faciliter le volume de travail et sécuriser les données.
B. Intérêt
Concernant l'intérêt de ce travail, nous avons
deux aspects : l'intérêt scientifique et l'intérêt
matériel :
a) L'intérêt scientifique est
à situé à deux niveau :
? Par rapport à nous-mêmes ; ce travail
nous permet d'appliquer les connaissances en analyse et en
4
programmation, accumulées durant les trois
années d'études ;
? Par rapport à d'autres chercheurs, cette
recherche constitue un outil de travail pour celui qui entreprend des
recherches dans le même domaine.
b) L'intérêt matériel
concerne le service de Cadastre. Une fois ce travail terminé,
ce service sera bénéficiaire d'une application qui lui permettra
de bien gérer les informations sur l'octroi des titres parcellaires.
V. METHODE ET TECHNIQUES UTILISEES
La réalisation d'un travail scientifique
nécessite toujours l'application d'un certain nombre des méthodes
et des techniques de recherche pouvant servir à la récolté
aux traitements des données.
1. Méthode
La méthode désigne la marche rationnelle de
l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la
démonstration de la vérité. La méthode de recherche
est l'ensemble des opérations intellectuelles permettant d'analyser, de
comprendre et d'expliquer la réalité
étudiée.6
Pour la modélisation, nous avons utilisé la
méthode MERISE, qui est une méthode de conception et de
développement de système d'information
d'entreprise.7
2. Techniques
Toute recherche doit comporter l'utilisation des
procédés opératoires rigoureux, bien définis,
transmissibles, susceptibles d'être appliqués dans les mêmes
conditions à nouveau, adaptés au genre de problèmes et de
phénomène en cause. Ce sont là des techniques. Les
techniques ne sont donc que des outils mis à la disposition de la
recherche et organisés par la méthode dans ce but.8
6GRAWITZ, Méthode des recherches
en sciences sociales, Paris Dalloz, 1994, P19.
7 KUTUMBAKANA P., Méthode d'analyse informatique II,
Cours G3 Informatique de gestion, ISC, 2014-2015, P.1, (inédit).
8GRAWITZ M., Méthodes des sciences
sociales, 10e Ed., Dalloz, Paris, 1996, p.317.
5
Nous avons, dans le cadre de ce travail, utilisé les
techniques
suivantes :
3. Interview
L'interview nous a été utile afin de comprendre
le fonctionnement manuel du système de gestion des informations
concernant la demande de terre, la demande de travaux, la taxe et
l'établissement de contrat et certificat d'enregistrement.
1. Observation participante nous a permis de
relever les points positifs et négatifs de l'entreprise dans laquelle
nous avons mené nos investigations ou recherches.
VI. DELIMITATION DU SUJET
Ce travail s'effectue sein du service de cadastre de la ville
de Kisangani. Il s'agit particulièrement de générer les
états de sortie des titres immobiliers.
Nous avons considéré les données de
l'année 2014 pour tester notre application.
VII. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre travail est subdivisé en quatre chapitres :
Le chapitre premier traite du cadre général
où nous présentons la définition des concepts et
décrivons notre milieu d'étude. Le chapitre deuxième
aborde l'analyse du système d'information existant. Le chapitre
troisième concerne la conception d'un système d'information
futur. Le chapitre quatrième porte sur l'application du Système
d'Information Informatisé.
Et comme tout travail scientifique, nous avons commencé
par une introduction générale pour terminer avec une conclusion
générale.
6
CHAPITRE PREMIER : CADRE GENERAL
Dans le présent chapitre, il est principalement
question de définir les concepts clés qui jalonnent notre
étude et de la présentation du milieu d'étude.
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
I.1.1. Conception : est phase initiale de la
création ou de la mise en oeuvre de quelque cycle de vie chose.
I.1.2. Système :
D'une manière générale, nous pouvons
définir Un système comme un ensemble d'éléments
matériels ou immatériels en interaction transformant par un
processus des éléments (les entrées) en d'autres
éléments (les sorties)9. Tout ensemble
d'éléments de composants fonctionnant ensemble pour
l'exécution d'une tâche.'0
I.1.3. Information :
Selon P. KUTUMBAKANA, « L'information est
l'émission ou la réception de signaux oraux ou écrits,
sonores, visuels ou multimédias dont le but est de déclencher les
processus alimentant l'échange, base naturelle et indispensable de
l'animation de l'organisation.''
L'information est les faits et connaissances déduits
des données. L'ordinateur manipule et génère des
données. La signification déduite des données est
l'information. Ainsi l'information est une conséquence des
données. Lesquels ne sont pas synonymes bien qu'ils soient souvent
utilisés l'un pour l'autre.'2
I.1.4. Gestion :
Le terme gestion peut être défini comme science
de l'action utilisant des méthodes et des résultats de sciences
pour conduire les organisations, c'est-à-dire pour les rapprocher de
leurs objectifs.'3
I.1.5. Titre : Document qui constitue la preuve
de son contenu.
I.1.6. Parcelle : chaque petite portion de
terre, séparée des terres voisines et appartenant à un
propriétaire différent'4.
9 Ass. Ir. Philémon KUTUMBAKANA, cours de
méthode d'analyse d'information G2, USAK, 2012-2013, P.10.
10 Didier FOURT, Informatique Pratique - Glossaire des termes
informatiques, Version 8.18, P.95.
11 KUTUMBAKANA P., Op.cit, P.5.
12
http://www.dicofr.com/cgi-bin/n.pl/dicofr/definition/20010101002600,
Consulté, le 25/05/2015 13DOBARD J.P., Gregory P., Gestion,
ed. Dalloz, Paris 1995, p.4
7
I.1.7. Base de données :
Une base de données (BD) est un ensemble
structuré et organisé permettant le stockage de grandes
quantités d'informations afin d'en faciliter l'exploitation (ajout, mise
à jour, recherche de données, etc.).15
I.1.8. Système de Gestion de Base de données
(SGBD)
Un système de gestion de base de données (SGBD)
est un ensemble de programmes qui permet la gestion et l'accès à
une base de données. Il héberge généralement
plusieurs bases de données, qui sont destinées à des
logiciels ou des thématiques différentes.16
1.1.8.1. Quelques système de gestion de base de
données
Il existe de nombreux systèmes de gestion de bases de
données, dont voici une liste non exhaustive :17
* MYSQL : plates-formes Windows et Linux,
mode client/serveur, licence libre ;
* SQL SERVER : plate-forme Windows, mode
client/serveur, licence commerciale ;
* ACCESS : plates-formes Windows, mono-poste,
licence commerciale ; * SYBASE : plates-formes Windows et
Linux, mode client/serveur, licence commerciale ;
* ORACLE : plates-formes Windows et Linux,
mode client/serveur, licence commerciale ;
* POSTGRESQL : plates-formes Windows et
Linux, mode client/serveur, licence libre.
1.1.9. Système d'information(SI)
Un système d'information ou (information system) est un
ensemble de composants de traitement de l'information et de communication,
ainsi que l'environnement dans lequel il opère. (En Anglais: MIS ou
Management of Information Systems).18
I.1.10. Institution désigne une
structure d'origine coutumière ou légale, faite d'un ensemble de
règles tourné vers une fin, qui participe à l'organisation
de la société ou de l'Etat.19
14 Dictionnaire français, version mobile.
15Formation : Gestion des données
scientifiques : stockage et consultation en utilisant des bases de
données,
éd 2008, P4.
16Idem
17 NDAMBI J., Laboratoire informatique II, Cours
(inédit), G2 Info, ISC-KIS, 2013-2014, P.6.
18fr.wikipedia.org/wiki/Système,
consulté le 25 /05/2015
19
fr.m.wikipedia.org/wiki
/Institution, consulté le 14/09/2015 à 19 heure
30
8
I.1.11. Application
Une application est un programme qui permet de réaliser
une ou plusieurs tâches, de résoudre un problème, de
manipuler des données.20 I.1.12.
Automatisation
Une automatisation est un dispositif se comportant de
manière automatique, c'est-à-dire sans l'intervention d'un
humain. Ce comportement peut être figé, le système fera
toujours la même chose, ou bien peut s'adapter à son
environnement.21
I.1.13. Requérant : Dans ce travail,
la personne qui dépose une requête en
justice.22
I.1.14. Cadastre : Registre dans lequel la
quantité et la valeur des biens-fonds sont marqués en
détail pour servir de base à l'assiette de l'impôt foncier
ou pour en établir la propriété.23
I.2. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
I.2.1. Historique du Cadastre
Depuis l'antiquité, les rois et les princes avaient
éprouvé les besoins de faire dresser par leur administration un
inventaire de biens fonciers de leur territoire. Un tel inventaire était
communément appelé cadastre. Il a été
découvert 4.000 ans avant Jésus Christ en CHALDE, une partie de
l'empire babylonien actuellement incorporé en IRAK, pays d'Asie Mineure,
situé entre l'Arabie saoudite et IRAK.
Cependant 2.000 ans avant Jésus Christ, les Chinois
avaient également un cadastre. Les PHARAONS d'Egypte et les grecs
avaient les leurs. Néanmoins, c'est à Rome que le cadastre,
quelque peu organisé, fut entrepris dont l'apogée se situé
lors de recensement ordonné par Augusté empereur de Rome, 63 ans
avant Jésus Christ.
Les Romains réalisent un recensement
général des biens fonciers de l'empire. Les résultats de
ce recensement sont consignés dans les
20 Jargon informatique, version électronique.
21
fr.wikipedia.org/wiki/Serveur,
consulté le 25/05/2015
22 Dictionnaire français, version mobile.
23 Dictionnaire
français, version mobile.
9
registres spéciaux faisant l'objet de révision
périodique appelée péréquation qui perdit peu
à peu leur exactitude après la chute de l'empire Romain.
Au moyen âge apparurent des cadastre à
caractère purement local, élaborés le compte des taxes.
En 1811, parut le recueil méthodique des lois,
règlement, instruction et décrets sur le cadastre de France.
Toutes les dispositions régissant l'exécution du cadastre
primitif.
En ce qui concerne la Belgique, le cadastre organisé
fut entrepris sans la domination française à la même
époque. Dés lors la disposition légale et
règlementaire adoptée par la France fut également
d'application en Belgique et s'est constituée sous la colonisation
Hollandaise jusqu'en 1843.
L'Etablissement des documents destinés à servir
l'inventaire de la propriété foncière remonte à des
temps forts lointains sur ce il y a deux types dont le recensement
répondant d'une part au souci pour le gouvernement de soumettre à
l'impôt une matière apparente. La génératrice des
revenus stables et permanents et d'autres part à la préoccupation
pour les propriétaires d'assurer la sauvegarde et la conservation de
leurs biens. Le recensement comportait tout d'abord l'identification des
propriétés ensuite la désignation de la
propriété par le relevé de leurs étendues, de leurs
revenus.
Le témoignage de telles opérations
réalisées avant notre ère en Asie mineure, en Egypte et en
Grèce est parvenu jusqu'à nous.
I.2.1.1 Origine du Cadastre en RDC
L'origine foncière en RDC est une adaptation real PRO
PARTY ACT du 2 juillet 1858, popularisée sous le nom d'ACTE TORRENS. Cet
acte consiste à la transcription dans registre foncier, la convention
entre parties et les données techniques du cadastre.
Ce régime repose sur la doctrine juridique selon
laquelle, les contrats sont impuissants à opérer par
eux-mêmes, le transfert de droit réel même entre parties
contractes ; d'où la nécessité absolue et constante de
l'intervention du gouverneur au titre immobilier pour une transmission des
propriétés et toute constitution modification et transmission de
droits réels.
La propriété ne s'établit donc que par un
certificat d'enregistrement et les mutations de propriété ne
s'opèrent que par un
10
certificat nouveau d'une personne morale. Le certificat
d'enregistrement constitue ainsi le véritable titre de
propriété. De ce fait, il doit décrire de manière
aussi exacte que possible l'immeuble au quel il se rapporte, en mentionnant
également la superficie et en produisant le croquis.
Cette description nécessite l'opération de
mesurage et de bornage officiels des propriétés ainsi que des
terres domaniales qui faut l'objet d'un contrat de concession ordinaire tel que
le bail, l'emphytéose ou la superficie.
Le mesurage et le bornage officiels ne peuvent être
effectués que par les géomètres du cadastre, agrées
ou assermentés conformément à l'ordonnance N° 98 du
13/05/1963.
Il fut souligné que sous l'emprise de la
législation constituant ce code civil. Ce certificat d'enregistrement ne
pouvait se rapporter qu'à la propriété du sol, les
propriétaires de celui-ci étant aussi et nécessairement
propriétaire des immeubles par incorporation.
Par contre, la loi foncière n° 73/02/ du 20
juillet 1973 est venue supprimer le droit de propriété sur le sol
et a créé un nouveau droit réel appelé concession
perpétuelle ou ordinaire, concession perpétuelle non renouvelable
pour les nationaux et concession ordinaire pour les personnes morales et
étrangères renouvelables après 25 ans.
Dès l'entrée en vigueur de la dite loi, le sol
et le sous-sol sont devenues des propriétés absolues,
inaliénables et imprescriptibles de l'Etat congolais (art 53 de la loi
foncière). La question du cadastre se présente sous des aspects
différents d'un pays à l'autre, suivant certaines circonstances
de fait, la nature des difficultés rencontrées et à
résoudre et l'objet à poursuivre.
Dans tous les pays du monde, où règne le droit
écrit, il ne se conçoit pas que l'état assure la question
du domaine foncier et immobilier des particuliers sans qu'ils en tiennent
simultanément un inventaire complet de toutes les terres du territoire
national. C'est cet inventaire qu'on appelle cadastre et dans lequel les terres
sont représentées par leur projection dessinée sur un plan
horizontal avec leur limite.
11
A l'origine, en ce qui concerne le cadastre de la RDC dans le
but de prévoir des doutes et des contestations sur la situation et les
limites de chaque propriété. Le législateur avait
trouvé utile l'entreprendre la création d'un Cadastre foncier
qui, à la longue, a eu tendance à devenir technico-juridique et
qui par ses services techniques dresse le bilan et par ses services de la
documentation tient l'inventaire.
Aujourd'hui, avec la fiscalisation des économies du
monde basée sur divers impôt et taxes le cadastre, pour marquer sa
présence dans la contribution réelle, tend à devenir
fiscal en ce qui concerne la contribution foncière ou l'impôt
foncier.
I.2.2. Situation géographique
La Division urbaine du cadastre se situe à la rive
droite du fleuve Congo, dans la commune MAKISO, à l'immeuble
Résidence Equateur n° 6 B1, sur le Boulevard Mobutu au croisement
avec l'avenue Général MULAMBA.
Le bureau du cadastre est limité :
* A l'Est par l'immeuble LIKULIA ;
* A l'Ouest par la maison HASSON et Frère actuellement
louée MSF ;
* Au Nord par la Résidence Equateur II ;
* Au Sud par l'Assemblée de Dieu.
I.2.3. Mission assignée à l'institution
Les plus importants des objectifs que s'est assigné le
Cadastre
dans ses interventions sont:
* De fixer les limites exactes des parcelles légalement
occupées ;
* De déterminer (mesurage officiel) la configuration et la
superficie
exacte de chacune d'elles ;
* Du rattachement au canevas triangulé, sur un plan
d'ensemble appelé
plan cadastral ;
* De constituer et de tenir à jour une documentation
cadastrale
contenant les fiches, registres, plans pour permettre
d'établir :
? Une situation foncière nette de l'occupation effective
du sol ;
? L'assiette de l'impôt foncière.
12
I.2.5. Organigramme
2
3
4
5
6
7
LEGENDE
1. Bureau du chef de Division ;
2. Secrétariat ;
3. Bureau de chef du personnel ;
4. Bureau du cadastre technique ;
5. Bureau du cadastre fiscal ;
6. Bureau de la documentation ;
7. Cartographie (cellule de la documentation).
I.2.6. Fonctions et Attributions
Cette division est composée de quatre bureaux ainsi que
du secrétariat de la cartographie.
A. Bureau du Chef de Division
Ce bureau est actuellement bicéphale. Il est
scindé en deux bureaux compte tenu de la diversité des
problèmes à résoudre. On à, la division urbaine du
cadastre de Kisangani Nord et celle de Kisangani Sud. Chacune gère
respectivement trois communes.
Ainsi, chaque chef de division, dans sa circonscription
respective, coordonne toutes les activités. C'est lui seul qui est la
porte d'entrée et de sortie de la division. Il dépend directement
des autorités qui sont chargées des affaires foncières
(Ministres et Gouverneur). Toute fois, il travaille en franche collaboration
avec la Division urbaine des titres immobiliers et de l'urbanisme pour le
lotissement.
13
B. Bureau du Personnel
La division urbaine est dotée d'un chef du personnel qui
assume
à la fois la fonction du secrétariat et de la
comptabilité. De ce fait il s'occupe de la paie des agents et traite
leurs dossiers.
C. Bureau du Cadastre Technique
Ce bureau est le cerveau moteur de la Division. Il est
doté d'un chef du bureau technique dont le rôle est de diriger et
de vérifier les travaux effectués par les
géomètres, arpenteurs et chaineurs. Il est à la fois au
four et au moulin : descendre sur terrain, apprécier les travaux abattus
et dresser les différents rapports à la hiérarchie. Les
opérations techniques du cadastre sont :
* Les levées de situation ;
* Le Rattachement ;
* Les délimitations ;
* Le Mesurage officiel ;
* Le Bornage.
D. Bureau du Cadastre Fiscal
C'est un bureau générateur de recettes qui
s'occupe principalement de la détermination des assiettes fiscales
basées sur les impôts fonciers.
E. Bureau de la Documentation
Ce bureau est chapeauté par un chef de bureau
secondé par un archiviste. Pour l'organisation interne du service,
l'archiviste a comme rôle d'arranger les documents administratifs. Il y a
les dossiers par unité et par commune, soit section rurale (SR) soit
section urbain (SU).
Le chef de bureau s'occupe de la vérification de tous
les dossiers avant d'être approuvés par le conservateur. Deux
types de documents sont retenus:
* Document publics ;
* Document administratifs.
14
CHAPITRE DEUXIEME : ANALYSE DU SYSTÈME
D'INFORMATION
EXISTANT
Naturellement, il s'agit d'une étude de l'existant
suivie des critiques permettant de présenter une amélioration
résumant l'ensemble des solutions retenues. C'est une phase importante
pour bien comprendre le système actuel et circonscrire ses objectifs.
L'étude et l'analyse de l'existant consistent en une
prise de connaissance du champ d'étude ; de la documentation existante.
Elle se font à partir d'un entretien.
I. Notion sur le système d'information
1. Système d'information (SI)
Une entreprise crée de la valeur en traitant de
l'information, en particulier dans le cas des sociétés de
services. Ainsi, l'information possède une valeur d'autant plus grande
qu'elle contribue à l'atteinte des objectifs de l'organisation.
Un système d'information (noté SI)
représente l'ensemble des éléments participant à la
gestion, au traitement, au transport et à la diffusion de l'information
au sein de l'organisation24. C'est un ensemble
organisé de ressources (matériels, logiciels, personnel,
données et procédures) qui permet de collecter, regrouper,
classifier, traiter et diffuser de l'information dans un environnement
donné25.
Le système d'information est le véhicule des
entités de l'organisation. Sa structure est constituée par
l'ensemble des ressources (les personnels, le matériel, les logiciels,
les procédures) organisées pour : collecter, stocker, traiter et
communiquer les informations. Le système d'information coordonne,
grâce à la structuration des échanges, les activités
de l'organisation et lui permet ainsi d'atteindre ses objectifs.
Il est le train d'union entre le système de pilotage et
le système opérant. C'est également l'ensemble de flux
d'informations circulant au sein d'une organisation. Le système
d'information est chargé de traiter les informations
véhiculées dans toute l'organisation de manière à
permettre
24
http://www.commentcamarche.net/contents/1083-systeme-d-information,
consulté le 11/04/2015 à 19 h 10'
25
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27information,
consulté le 11/04/2015 à 19 h 15'
15
aux décideurs d'en posséder au moment opportun
et propulser ainsi le processus décisionnel.
Le système information joue quatre rôles :
* Analyser les données internes et externes recueillies
pour ne retenir que celles jugées nécessaires ;
* Traiter les données pertinentes retenues (mise
à jour, tri, fusion, calcul etc.) ;
* Stocker les résultats sur des supports appropriés
;
* Diffuser les résultats obtenus auprès des
utilisateurs.
2. Système d'information informatisée
(SII)
Le système d'information informatisé offre un
traitement de données automatisé par des programmes
informatiques. L'essentiel de l'automatique nécessite une structure
rigoureuse des données.
II. Modèle Conceptuel de Communication (MCC)
II.1. Concepts
1. Acteurs :
Un acteur dans l'analyse constitue un système actif
intervenant dans le domaine d'étude au moyen fonctionnel du
système organisationnel de flux. On distingue deux types d'acteurs :
* L'acteur interne est retenu dans le domaine
d'étude.
* L'acteur externe échange des informations avec le
domaine mais n'en fait pas partie.
2. Flux :
Les flux sont des échanges entre les deux acteurs et
les intervenants. Ils peuvent être réels (produit, énergie,
argent) ou d'information, les messages.
Un message peut être enclenché (lorsque
l'émetteur du message attend une réponse ou une réaction
du receveur) ou informant (lorsqu'il renseigne sur une information
donnée sans attendre une réponse immédiate).
3. Partenaire :
Pour une Institution, on parle d'un partenaire lorsqu'on
s'intéresse uniquement à un intervenant
extérieur à l'Institution.
16
4. Domaines et sous domaines :
Ils sont l'application du troisième principe de
systémique : l'existence de systèmes d'information
homogènes. Un domaine est un système de l'entreprise qui a la
caractéristique d'avoir une mémoire, un système
d'information. Le système d'information sera construit par domaine.
L'entreprise est décomposée en domaines
décomposés également en sous-domaines, somme de fonctions
élémentaires. Le domaine et le sous-domaine sont des intervenants
internes à l'entreprise.
5. Emetteur :
Les émetteurs sont constitués par des acteurs qui
émettent une
information (message) dans un mouvement de flux.
6. Intervenant :
Toute entreprise est considérée comme un
système. L'extérieur avec qui l'entreprise effectue ses
échanges est aussi perçu comme un ensemble de systèmes.
L'entreprise est découpée en systèmes fonctionnels ou
conceptuels. Les systèmes internes et externes sont appelés des
intervenants.
7. Récepteur :
Les récepteurs sont constitués par les acteurs qui
reçoivent une
information (message) dans un mouvement de flux.
8. Message :
Un flux est appelé message quand il regroupe plusieurs
informations. Le modèle conceptuel de communication MCC
représente les échanges de messages entre intervenants. Les
messages décrits sont conceptuels et indépendants de
l'organisation.
II .2. Description textuelle
A l'arrivée du requérant pour la
première fois aux titres
immobiliers, il doit passer au Secrétariat
où il donne son identité et présente sa carte
d'identité.
Le Secrétaire remplit une fiche de demande de titre et
remplit son cahier de réception. La demande de titre est
envoyée au Conservateur
17
(chef de division Cadastre) pour son analyse. Le conservateur
la remet ensuite au Secrétariat. Ce dernier à son tour, transmet
le dossier au bureau du domaine de titres immobiliers pour analyse, il
établit dans la suite la demande de travaux au cadastre si le dossier
est valide. Une fois la demande est remise au Secrétaire.
Quand la demande de travaux arrive au Secrétariat,
celui-ci la transmet au bureau technique pour mesurage et bornage. Avant la
descente sur terrain, il y a d'abord établissement de
l'ordre de mission par chef technique qui est ensuite
envoyé au CDC pour signature (valide l'ordre).
Lorsque la descente sur terrain est effectuée ou doit
dresser de rapports sous forme des PV de mesurage et de constat de lieux. Ces
documents sont envoyés au CDC pour signature. Ainsi, le requérant
doit se présenter au bureau de taxation où on lui remet une note
de perception établie par les agents de la DGRAD. Le requérant
doit aller à la banque pour le paiement des frais.
Comme le requérant est en ordre concernant les frais
à payer, le dossier est envoyé au bureau du domaine pour
établissement du contrat et le certificat
d'enregistrement après signature de rapports
envoyés par le chef technique.
II .3. Recensement des acteurs
Un acteur est une personne morale ou physique capable
d'émettre ou de recevoir les informations ou encore
toute personne morale ou physique pouvant interagir avec le
système.26
Tableau n°1 : Recensement des acteurs
N°
|
ACTEUR
|
TYPE
|
INTERPRETATION
|
1
|
Requérant
|
Externe
|
C'est la personne qui passe la demande de
titre, paye la facture, signe le contrat, reçoit le
certificat d'enregistrement
|
2
|
Secrétaire
|
Interne
|
Celui qui établie la demande de titre,
réceptionne des lettres, réceptionne les rapports et
fait l'intermédiaire entre le CDC et les
|
26 Josué TSHIBANGU, Op-cit.
Inédit
18
|
|
|
personnels des titres
immobiliers
|
3
|
CDC
|
Interne
|
Celui qui gère le titre immobilier
|
4
|
Dofo
|
Interne
|
Celui qui établit les demandes de travaux
du Cadastre, édite le contrat ainsi
que le certificat d'enregistrement
|
5
|
Taxateur
|
Interne
|
Celui qui détermine la taxe
à prélever
|
5
|
Géomètre
|
Interne
|
Celui qui fait mesurage et bornage
|
II.4. Graphe de flux
On appelle Graphe de flux, une modélisation qui
représenter
uniquement ces flux échangés, sans chronologie et
sans description des activités associées (Emetteur ou
Récepteur) à ces flux. Les flux sont échange de message
entres des acteurs.27
1. Processus de demande de titre
Légende
1
. passation demande titre ;
2. Résultat après passation de la
demande.
1
Requérant
Secrétaire
2
Figure 1 : Graphe de flux de la demande de terre
du SI existant
2. Processus d'analyse de demande
1
Secrétaire
2
CDC
6
3
5 4
Requérant Dofo
Figure 2 : Graphe de flux de l'analyse du
SI
Légende
1 . Présentation ;
2 . Accuse réception ;
3. Remise demande ;
4. Accuse réception ;
5. Résultat après analyse ;
6. Accuse réception.
27
http://Merise
.developpez.com/faq/?page=graphe-des-flux ,
consulté 12/09/2015 à 02 h30
19
Légende
1 . Remise demande ;
3. Processus de demande de travaux
1
Secrétaire
2
Dofo
4
3
6
Requérant Géomètre
5
Figure 3 : Graphe de flux de demande de travaux
du SI
xta
4. Processus paiement
2. Accuse réception ;
3. Remise demande ;
4. Accuse réception ;
5. Passation demande de travaux ;
6. Résultat après analyse.
Légende
Dofo
Requérant
2
1
5
3. Présentation facture
4. Remise note perception
5. Paiement
6. Remise bordereaux
3
6
4
DGRAD
Banque
1. Passation taxe
2
. Résultat après calcul
Figure 4 : graphe de flux de paiement du SI
existant 5. Processus d'établissement contrat
. Résultat après
dépôt
2. Résultat âpres
dépôt
3. Présentation contrat
4. Remise
5
1
Dofo
2
Requérant
4
3
6
Secrétaire CDC
5
Légende
1
. Passation bordereau
6. Signature
7
. Contrat livrée
Figure 5 : graphes de flux
d'établissement du contrat
20
III. Modèle Conceptuel de Données
(MCD)
Le Modèle Conceptuel de Données (MCD) est
l'ensemble des modèles qui intègrent les contraintes
conceptuelles définies par Merise. Le MCD est donc une abstraction (un
modèle abstrait). Il introduit la notion d'Entités, de
Relation-Association, Cardinalités, Identifiant et de
Propriétés ou Attributs.28
Il est la formalisation de la structure et de la signification
des informations décrivant des objets et des associations perçus
d'intérêt dans le domaine étudié, en faisant
abstraction des solutions et contraintes techniques informatiques
d'implantation en base de données.
III.1. Concept
a) Entité
Une Entité est la représentation d'un
élément matériel ou immatériel ayant un rôle
dans le système que l'on désire décrire.29 Elle
est une population d'individus homogènes.
b) Relation ou Association
Une relation (appelée aussi parfois association)
représente les liens sémantiques qui peuvent exister entre
plusieurs entités.30 C'est une liaison qui a une
signification précise entre plusieurs entités.
c) Propriété ou Attribut
Un attribut est une propriété d'une
entité ou d'une association. Il s'agit des informations de base du
système d'information.
Un Requérant possède un numéro, un nom,
un post-nom, un prénom, une adresse précise, etc. Ces
informations élémentaires essentielles sont des
propriétés.
Elles peuvent être numériques, une date. Leur
longueur peut être aussi définie.
28KUTUMBAKANA P., Op.cit., P.26
29KUTUMBAKANA P., Op.cit., P.26 30 Idem
21
d) Identifiant
Un identifiant est une modélisation des
propriétés contribuant à la détermination unique
d'une occurrence d'une entité. C'est la propriété qui
permet de distinguer l'entité -type des occurrences d'une manière
unique.
L'identifiant permet ainsi de connaître de façon
sûre et unique l'ensemble des propriétés qui participent
à l'entité.
e) Cardinalité
Une cardinalité est une modélisation des
participations minimales et maximales d'une entité à une
relation. C'est le nombre de fois qu'une entité participe à une
relation. La cardinalité d'un lien entre une entité et une
association précise le minimum et le maximum de fois qu'un individu de
l'entité peut être concerné par l'association.
III.2. Dictionnaire des données
Le dictionnaire des données est un document qui permet
de recenser, de classer et de trier toutes les informations (les
données) collectées lors des entretiens ou de l'étude des
documents. Le dictionnaire peut être plus ou moins élaboré
selon le niveau de granularité souhaité.
Tableau n°2 : Dictionnaire des
Données
Nom de la donnée
|
Format
|
Long
|
Type
|
Règle de calcul
|
Règle de
gestion
|
Document
|
Elémentaire
|
Calculé
|
*CodeAg
|
AN
|
8
|
X
|
|
|
A créer
|
|
NomsA
|
AN
|
30
|
X
|
|
|
|
|
Prenom
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
|
Sexe
|
A
|
1
|
X
|
|
|
|
|
Adress
|
AN
|
20
|
X
|
|
|
|
|
Fonction
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
|
Grader
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
|
Tel
|
AN
|
14
|
X
|
|
|
+243...
|
|
Email
|
AN
|
30
|
X
|
|
|
|
|
*CodeB
|
AN
|
8
|
X
|
|
|
A créer
|
|
Type
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
|
Resposable
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
|
Contact
|
AN
|
14
|
X
|
|
|
+243...
|
|
*CodeR
|
AN
|
8
|
X
|
|
|
A créer
|
|
22
NomsR
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
Demande de terre
|
PostnomR
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
--||--
|
Prenom
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
--||--
|
Lieuetdatenais
|
AN
|
5
|
X
|
|
jj/mm/aa
|
|
--||--
|
Sexe
|
AN
|
2
|
X
|
|
|
|
--||--
|
Nationalit
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
--||--
|
Adress
|
AN
|
40
|
X
|
|
|
|
--||--
|
Apostroph
|
AN
|
6
|
X
|
|
|
|
|
NumDos
|
N
|
6
|
X
|
|
D../C....
|
A créer
|
Demande de travaux
|
SD
|
AN
|
20
|
X
|
|
|
|
Demande de terre
|
Etatcivil
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Nomepouxouepouse
|
AN
|
14
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Regimematr
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Nbrenfant
|
AN
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Anneeresidence
|
N
|
8
|
X
|
|
jj/mm/aa
|
|
|
--||--
|
Profession
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
*codeRP
|
N
|
5
|
X
|
|
|
A créer
|
|
|
Commune
|
N
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Lotissement
|
N
|
15
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Usage
|
|
20
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Numcadastral
|
AN
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Superfici
|
AN
|
8
|
X
|
|
..à...ca
|
A créer
|
|
--||--
|
Programmisenval
|
AN
|
20
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Just
|
AN
|
5
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
*codeP
|
AN
|
8
|
X
|
|
|
A créer
|
|
|
Propriet
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Entiere
|
AN
|
25
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Session
|
AN
|
4
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
NumSes
|
N
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Echell
|
N
|
6
|
X
|
|
.à....
|
A créer
|
|
--||--
|
Contrat
|
AN
|
30
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Term
|
AN
|
20
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
communeP
|
AN
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
dateP
|
N
|
8
|
X
|
|
Jj/mm/aaaa
|
|
|
--||--
|
Rubique
|
AN
|
20
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Occupee
|
AN
|
14
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
23
Retireoutranfer
|
AN
|
15
|
X
|
|
|
|
--||--
|
*codepaie
|
N
|
5
|
X
|
|
|
A créer
|
Bord versema
|
Numborder
|
N
|
15
|
X
|
|
|
|
--||--
|
Montantpaie
|
N
|
8
|
X
|
|
|
|
--||--
|
motif
|
AN
|
30
|
X
|
|
|
|
--||--
|
Datepaie
|
N
|
8
|
X
|
|
jj/mm/aa
|
|
--||--
|
NomRemeta
|
AN
|
30
|
X
|
|
|
|
|
*Codetax
|
AN
|
5
|
X
|
|
|
A créer
|
Projet contrat
|
taxePvMv
|
N
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Fraismesurag
|
N
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Fraiscertif
|
N
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Noteusag
|
N
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Taxeetablis
|
N
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Fraistech
|
N
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Fraisadmin
|
N
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Taxemesurag
|
N
|
10
|
X
|
|
|
|
|
|
Loyerannuel
|
N
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Taxecontrat
|
N
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
Fraiscroquis
|
N
|
10
|
X
|
|
|
|
|
--||--
|
III.3. Graphe des dépendances fonctionnelles
Le rôle de l'établissement des dépendances
fonctionnelles est de
nous aider à comprendre les liens existant entre chaque
donnée. Cette démarche de recherche des dépendances
fonctionnelles est la pierre angulaire de toute l'analyse des
données.
CodPaie
Frais techinique
24
taxeprem
CodAg
nom postnom sex
fonctAg grade contact
prenom
CodReq
nom postnom
sex profession adresse Etat civil appostr anneeResi
datenais
prenom prenom commune
CodTax
fraismesurage Frais certificat
motif datepaie montant
CodP
session echelle contrat term adres
datep proprité En location occupé
CodRens
Nom remetant
commune lotissement usage superficie
Figure 6 : Schéma de graphe de
dépendance fonctionnelle
III.4.Règles de gestion
RG1. Un Agent reçoit un ou plusieurs
Requérants ;
RG2. Un Agent travaille dans un et un seul
Bureau ;
RG3. Un Requérant peut solliciter une ou plusieurs
Parcelles détenues ;
RG4. Une Parcelle détenue peut avoir un et un seul
Renseignement ;
RG5. Un Requérant peut payer une ou plusieurs taxes.
IV. Modèle Conceptuel des Traitements (MCT)
Le Modèle Conceptuel des Traitements met en lumière
les traitements effectués sur les domaines indépendamment de
toute contrainte liée à l'organisation. Le MCT répond
à la question « Quoi ? ».
25
IV.1. Définition des concepts
a) Evénement
C'est le fait que quelque chose survient et que l'on
perçoit qu'il survient. L'arrivée d'un ou de plusieurs
évènements va générer une opération qui va
elle-même fournir un résultat. Selon leur origine, on distingue
les événements externes et les événements internes
générés par le système d'information.
b) Opération
Une opération est une suite d'actions non
interruptibles. Pour trouver les opérations, on se sert du diagramme de
flux conceptuel de niveau le plus bas. Pour ce faire, on décompose les
activités en un ensemble d'opérations
élémentaires.
c) Synchronisation
La synchronisation agit au niveau des
événements avec des opérateurs logiques : et, ou, non.
d) Résultat
Un résultat est la réponse codifiée
d'une opération déclarée par un événement ou
par une synchronisation.
e) Règle
d'émission
Elle permet de sortir une action.
f) Une action
Elle est définie comme un ou plusieurs faits
élémentaires qui forment un tout pour transformer un ensemble de
proposition dans la base d'information ou dans le modèle.
g) Processus
Un processus est un enchaînement d'opérations qui
concourent à un même but.
N°1
Arrivée Requérant
Demande renvoyée
Non valide
Prise connaissance de
la demande ;
Vérification
;
Ecrire demande de
titre.
Elaboration demande titre
ET
A
Secrétariat
valide
Demande valide
26
IV.2. Formalisation graphique d'un Modèle Conceptuel
des Traitements (MCT)
Evénement
Synchronisation
Evénement
Condition d'exécution
Evénement
Condition
Résultat Résultat
Résultat
Désignation de l'opération
d'émission
Opération
Action
Règle d'émission
Figure 7 : Formalisme du MCT
IV.3. Construction du MCT
1. Processus de demande de titre
27
N°2
Authentification
d'identité ;
Enregistrement.
A
Arrivée Requérant
Analyse de la demande
Toujours
ET
Demande analysée
Secrétariat
CDC
2. Processus d'analyse de demande
N°1
Demande Rejetée
Consultation
dossier ;
Vérification de
pièce présente ;
Enregistrement.
Arrivée Requérant
Incorrect Correct
Analyse demande titre
ET
B
Bureau domaine
Analyse effectuée
N°2
Attribution du SU ou SR ;
Vérification ;
Enregistrement.
Ouverture de dossier
B
Arrivée Requérant
Toujours
ET
Dossier ouvert
CDC
Bureau domaine
28
3. Processus de demande de travaux
N°1
Authentification
d'identité ;
Transcription date,
numéro, nom,
n°dossier,
titulaire, adresse parcellaire,
n° su ou se et commune ;
Enregistrement.
Elaboration demande de travaux
Arrivée Requérant
Toujours
ET
X
Demande établie
Secrétariat
Bureau domaine
4. Processus paiement
N°1
Dossier Incomplet
Arrivée Requérant
Consultation et
vérification de pièces
présentes ; Calcul du montant à payer
;
Enregistrement.
Incorrect
Elaboration de taxe
ET
Y
Correct
Taxe établie
Bureau taxe
N°2
Authentification de la demande
; Descente sur terrain ;
Transcription de nom,
échelle, surface ;
Enregistrement.
X
Arrivée
Requérant Bureau
technique
Analyse de travaux
Toujours
ET
Rapport établi
29
30
Arrivée
Requérant DGRAD
Disponible
Y
ET
N°2
Elaboration de note de perception
Authentification du document
;
Vérification de calcul
et impression de note perception ;
Enregistrement.
Toujours
Note de perception Établie
Arrivée Requérant
Banque Disponible
ET
N°3
Paiement
Consultation et
vérification de pièce
présente ;
Vérification de
calcul ; Impression bordereaux ;
Enregistrement.
Toujours
Paiement effectué
31
5. Processus d'établissement contrat
N°1
N°2
Secrétariat
Authentification de la
pièce ; Vérification du dossier
; Marque la signature ;
Enregistrement.
Consultation et
vérification des articles ;
Lecture des articles ;
Signature ;
Enregistrement ;
C
Bureau Domaine
lassement.
Arrivée
Requérant Bureau
Domaine
Elaboration Contrat
Toujours
Remise contrat
Toujours
ET
ET
Contrat Établie
Contrat livré
Présence Requérant
CDC
32
V. Modèle Organisationnel de Traitement
(MOT)
Les modèles organisationnels de traitement (MOT)
définissent ce que fait chaque poste de travail. Préalablement
à ces modèles, l'organisation des postes de travail, Qui, est
définie.31
Après avoir défini les fonctions principales de
l'entreprise et ses domaines d'information, les concepts et la transformation
des messages, le cadre de l'application est stabilisé. Le propos de
cette étape est la définition de l'organisation, des postes de
travail, des sites de traitement de données. La définition des
outils de gestion informatiques vient à l'étape suivante, au
niveau logique32.
C'est la réalité telle qu'elle est
aperçue par les acteurs qui est exprimée à ce niveau.
C'est donc à ce niveau que se décide de ce qui sera effectivement
informatisé. Il s'agit de répondre aux questions « QUAND ?
», « QUI ? » et « OU ? » ; « QUAND ? »
Préciser le temps de traitement ; « QUI ? » Préciser la
nature du traitement et « OU ? » connaitre le lieu du travail.
Cette étape consiste à définir
l'organisation que l'on souhaite mettre en place et ne contient que les objets
et les relations mémorisables informatiquement.
II.5.2. Définition des Concepts
a) Poste de travail
C'est un centre de l'organisme dont les activités sont
assurées par une ou plusieurs personnes. Plusieurs postes de travail
groupés constituent une cellule.
b) Organigramme
L'organigramme est un dessin représentant la structure
d'organisation des postes de travail de l'entreprise.
c) Procédure fonctionnelle (PF)
La procédure fonctionnelle est un ensemble logique
structuré d'actions élémentaires dont l'activation est
provoquée par l'application d'un
31KUTUMBAKANA P., Op.cit., P.63. 32 KIKUNI
BUNGULU J., Op.ci.t, p52.
33
ou de plusieurs événements. Elle est
réalisée par un même acteur et son déroulement ne
nécessite pas l'intervention d'autres événements ou
acteurs.
d) Manuel (M)
Le manuel est la procédure fonctionnelle qui
privilégie les initiatives de l'utilisateur. Il est indépendant
et complètement déconnecté de toute machine
informatique.
e) Automatisé conventionnel (AC)
C'est la procédure fonctionnelle dotée
d'algorithmes prédéfinis et automatisables qui est
entièrement exécutée par l'utilisateur. L'intervention
humaine est souvent limitée au seul lancement de procédure
fonctionnelle.
f)
Automatisé batch (AB)
C'est l'ordinateur qui doit donner des réponses rapides
aux dialogues qu'il a avec l'utilisateur. Il a partage des actions entre
l'individu et l'ordinateur.
g) Périodicité
Elle permet d'exprimer la fréquence d'exécution
des procédures fonctionnelles.
II.2.3. Les règles d'organisation
(R.O)
Ro1 : Le travail débute à
8h00 et se clôture à 16h00 ;
Ro2 : L'élaboration de la demande de titre est
occasionnée par la présentation du requérant ;
Ro3 : Le CDC se charge de l'analyse de la demande afin de
l'envoyer au Dofo ;
Ro4 : Une fois l'analyse terminée, le
Dofo élabore une demande de travaux ;
Ro5 : Le chef technique donne les instructions au
géomètre pour le mesurage et le bornage ;
Ro6 : Le géomètre fournit le
rapport au chef de division de cadastre ;
Ro7 : Le CDC enregistre les coordonnées fournies ;
Ro8 : Le taxateur demande au requérant d'aller
payer la taxe à la banque ;
Ro9 : L'élaboration de note de perception est
occasionnées par la présence du DGRAD ;
Ro10 : Le requérant paye tous le
frais à la banque ;
34
Ro11 : La banque fournit le bordereau de
versement au requérant ;
Ro12 : Le taxateur vérifie la
pièce présentées ;
Ro13 : Le requérant se présente au
Dofo ;
Ro14 : Le Dofo analyse le dossier avec CDC
;
Ro15 : Le CDC donne les instructions au Dofo
pour l'élaboration du titre (Contrat ou Certificat
d'enregistrement ;
Ro16 : Le CDC sert le contrat au
requérant.
II.2.4. Tableau des procédures fonctionnelles
(T.P.F)
La première étape du Modèle
Organisationnelle des Traitements
consiste à découper les opérations en
Procédures Fonctionnelles, une
succession de traitements déclenchée par un
événement.
Il s'agit donc d'associer dans un tableau :
? Les procédures fonctionnelles ;
? L'heure de début et de fin ;
? Le responsable du poste de travail ;
? Les ressources du poste de travail.
1 . Processus de demande de titre
PF
|
Déroulement
|
Action
|
Nature
|
Poste de travail
|
Début
|
Durée
|
Lieu
|
Responsable
|
Ressource
|
PF1
|
8h<t<16h
|
t
|
Elaboration de demande
|
M
|
Secrétariat
|
Secrétaire
|
Secrétaire
|
PF2
|
8h<t<16h
|
t
|
Transmission de demande
|
M
|
Secrétariat
|
Secrétaire
|
Secrétaire
|
PF3
|
10h<t<16h
|
t
|
Analyse de demande
|
M
|
B. CDC
|
CDC
|
CDC
|
2. Processus d'analyse de demande
PF
|
Déroulement
|
Action
|
Nature
|
Poste de travail
|
Début
|
Durée
|
Lieu
|
Responsable
|
Ressource
|
PF4
|
10h<t<16h
|
t
|
Passation demande travaux
|
M
|
B.
domaine
|
Dofo
|
Dofo
|
35
3. Processus de demande de travaux
PF
|
Déroulement
|
Action
|
Nature
|
Poste de travail
|
Début
|
Durée
|
Lieu
|
Responsable
|
Ressource
|
PF5
|
8h<t<16h
|
t
|
Descente sur terrain
|
M
|
B.
technique
|
Géomètre
|
Géomètre
|
PF6
|
8h<t<16h
|
t
|
Transmission rapport
|
M
|
B.
technique
|
Géomètre
|
Géomètre
|
PF7
|
10h<t<16h
|
t
|
Enregistrement rapport
|
M
|
B.CDC
|
CDC
|
CDC
|
4. Processus paiement
PF
|
Déroulement
|
Action
|
Nature
|
Poste de travail
|
Début
|
Durée
|
Lieu
|
Responsable
|
Ressource
|
PF8
|
8h<t<16h
|
t
|
Elaboration de taxe
|
M
|
B. taxe
|
Taxateur
|
Taxateur
|
PF9
|
8h<t<16h
|
t
|
Elaboration de note
de perception
|
M
|
B.
DGRAD
|
Guichetier
|
Guichetier
|
PF10
|
8h<t<16h
|
t
|
Paiement à la
banque
|
AB
|
Rawbank
|
Guichetier
|
Guichetier
|
PF11
|
8h<t<16h
|
t
|
Remise bordereau
|
AB
|
Rawbank
|
Guichetier
|
Guichetier
|
PF12
|
8h<t<16h
|
t
|
Vérification paiement
|
M
|
Taxe
|
Taxateur
|
Taxateur
|
5. Processus d'établissement contrat
PF
|
Déroulement
|
Action
|
Nature
|
Poste de travail
|
Début
|
Durée
|
Lieu
|
Responsable
|
Ressource
|
PF13
|
8h<t<16h
|
t
|
Transmission dossier
|
M
|
Bureau domaine
|
Dofo
|
Dofo
|
PF14
|
8h<t<16h
|
t
|
Analyse dossier
|
M
|
B.
domaine
|
Dofo
|
Dofo
|
PF15
|
10h<t<16h
|
t
|
Elaboration contrat
|
M
|
B.
domaine
|
Dofo
|
Dofo
|
PF16
|
10h<t<16h
|
t
|
Contrat livrée
|
M
|
B. CDC
|
CDC
|
CDC
|
36
II.2.5. Diagramme d'enchainement des processus I.
Processus de demande de titre
Déroulement début
et durée maximale
|
Enchaînement des
procédures fonctionnelles
|
Nature
|
Poste de travail
|
8h<t<16h
|
|
Requérant
|
M
|
Secrétariat Secrétaire Secrétaire
|
|
Secrétaire
|
|
ET
|
PF1
|
Elaboration demande
|
Transmission nom,
prénom, lieu,
date, national, n° carte,
état civil, etc.
|
Incorrect Correct
|
|
Demande
renvoyée
Demande établie
|
|
A
|
37
PF3
Recherche de
A
PF2
CDC
Vérification
; Signature ...
Signature Transmis
copie
Analyse de demande
Transmission de demande
ET
Toujours
Toujours
ET
Demande analysée
Copie transmise
cahier de réception
8h<t<16h
10h<t<16h
|
M
|
M
|
Secrétariat Secrétaire Secrétaire
|
B. CDC CDC CDC
|
38
II. Processus d'analyse de demande
Déroulement début
et durée maximale
|
Enchaînement des
procédures fonctionnelles
|
Nature
|
Poste de travail
|
10h<t<16h
|
Dofo
|
M
|
B. domaine Dofo Dofo
|
|
|
PF4
|
Analyse de demande de titre
|
|
Vérification ; Enregistrement.
|
|
Toujours
|
|
|
10h<t<16h
|
Dossier ouvert
|
M
|
B. domaine Dofo Dofo
|
Dofo
|
|
ET
|
PF5
|
Passation de demande travaux
|
Enregistrement
|
Toujours
|
Demande établie
|
|
39
III. Processus de demande de travaux
Déroulement début
et durée maximale
|
Enchaînement des
procédures fonctionnelles
|
Nature
|
Poste de travail
|
8h<t<16h
|
Requérant
|
M
|
B.
technique Géomètre Géomètre
|
Géomètre
|
|
|
ET
|
PF6
|
Descente sur terrain
|
Mesurage Bornage
|
Toujours
|
|
8h<t<16h
|
Descente effectuée
|
M
|
B.
technique Géomètre Géomètre
|
|
Géomètre
|
|
ET
|
PF7
|
Transmission Rapport
|
Edite rapport
Transmis copie et
Classement
|
Toujours
|
|
Rapport
transmis
X
|
|
40
10h<t<16h
|
|
|
|
M
|
B. CDC CDC CDC
|
X CDC
|
|
ET
|
PF8
|
Enregistrement Rapport
|
Authentification
de la pièce présente
Vérification du
contenue
|
Toujours
|
|
|
Rapport reçu
|
|
41
IV. Processus paiement
Déroulement début
et durée maximale
|
Enchaînement des
procédures fonctionnelles
|
Nature
|
Poste de travail
|
8h<t<16h
|
Requérant
|
M
|
B. Taxe Taxateur Taxateur
|
Taxateur
|
|
|
ET
|
PF9
|
élaboration taxe
|
|
Consultation de note
calculs
|
|
Toujours
|
|
Taxe élaborée
|
|
8h<t<16h
|
|
M
|
B.
technique Géomètre Géomètre
|
Percepteur
Géomètre
|
|
|
ET
|
PF10
|
élaboration note de
perception
|
Rédaction de note de perception
Calcul de la somme à
payer
|
Toujours
|
|
Note
établie
T
|
|
42
8h<t<16h
|
T
Requérant
|
|
Banque Guichetier Guichetier
|
Guichetier
|
|
|
|
ET
|
|
PF11
|
Paiement
|
|
Vérification de
billet et de calculer
Impression de bordereaux
|
AB
|
Toujours
|
|
Paiement effectue
|
|
|
|
8h<t<16h
|
|
|
B. Taxe Taxateur Taxateur
|
|
|
Requérant Taxateur
|
|
|
|
|
|
ET
|
|
|
PF12
|
Transmis bordereau
paiement
|
|
|
Enregistrement
Validation
paiement et Classement
|
M
|
|
Non valide
|
valide
|
|
|
|
Bordereau Paiement
renvoyé valide
|
|
|
|
43
V. Processus d'établissement du contrat
Déroulemen t début
et durée maximale
|
Enchaînement des
procédures fonctionnelles
|
Nature
|
Poste de travail
|
10h<t<16h
|
Secrétaire
Dofo
|
|
B. domaine Dofo Dofo
|
|
|
|
|
ET
|
|
PF13
|
Transmission dossier
|
|
Vérification
Authentification des
pièces
|
M
|
Toujours
|
|
Dossier transmis
|
|
|
|
10h<t<16h
|
|
|
B. domaine Dofo Dofo
|
Dofo
CDC
|
|
|
|
ET
|
|
|
PF14
|
Analyse dossier
|
|
|
Vérification
du N° cadastral
Authentifications
du dossier
|
M
|
|
Incorrect
|
correct
|
|
Dossier Dossier
renvoyé Complete
|
|
|
|
E
|
|
44
Déroulemen t début
et durée maximale
|
Enchaînement des
procédures fonctionnelles
|
Nature
|
Poste de travail
|
10h<t<16h
|
E
Dofo
|
M
|
B. domaine Dofo Dofo
|
|
ET
|
PF15
|
élaboration contrat
|
|
Transmission noms, date de naissance,
etc. Impression de contrat
|
|
Toujours
|
|
Contrat etablie
|
|
10h<t<16h
|
|
M
|
B. CDC CDC CDC
|
Requérant
CDC
|
|
|
ET
|
PF16
|
Livraison Contrat
|
Enregistrement
Signature et Classement
|
Non valide
|
valide
|
|
Erreur Livraison
|
effectuée
|
|
45
II.4. Diagnostique de l'existant et proposition de
solution
II.4.1. Critique de l'existant
Critiquer l'existant, c'est dégager d'abord les points
positifs et les points négatifs du système en vigueur, ensuite
proposer les solutions parmi lesquelles on choisira la meilleure solution pour
la bonne marche du système
Cette étape constitue, le point de départ de
l'étude parce qu'elle permet une sensibilisation du groupe aux
principaux problèmes, d'autre part parce qu'elle fournit les
éléments indispensables33.
Pour notre cas, la plupart des informations circulent sur des
documents. Ces documents sont le produit du traitement que le système
actuel d'information impose à l'utilisateur.
II.4.1.1. Critique des objectifs
En analysant ses objectifs, nous pouvons dire que, la Division
du Cadastre/Kisangani poursuit brièvement ses objectifs, malgré
la crise que connait le pays.
II.4.1.2. Critique des moyens
A. Moyens matériels
Nous avons de constaté qu'il est très important
pour cette institution de se doter de moyens matériels pour bien assumer
la qualité et la bonne gestion des agents au temps voulu d'éviter
les erreurs dans les calculs.
B. Moyens humains
Les moyens humains se justifient du faite que l'effectif des
travailleurs ne correspond pas aux besoins réels du service. Il s'en
suit que les agents sont contraints de cumuler des fonctions. A titre
illustratif, le Cadastre n'a qu'un seul Informaticien pendant que l'institution
compte deux divisions, ce qui est très fort sur l'organisation
administrative et fonctionnelle de l'institution.
33 Robert Reix., L'analyse en informatique de gestion,
Ed. Bordas management, p12.
46
II.4.1.3. Critique des documents
Le principe de l'administration veille à ce qu'un
document soit fait après une opération ; comme dit-on « la
parole s'envole et les écrits restent ». Pour le cas
d'espèce, cette opération dispose de la demande de terre ; de la
demande de travaux et les différents types de contrats et de
certificats. Le reste se fait verbalement. Raison pour laquelle, il est
difficile de retracer le schéma de circulation de la gestion de l'octroi
de titre parcellaire.
II.2.4. Critique du système
Le système de schéma de circulation
d'information concernant la gestion de l'octroi de titres immobiliers au
Cadastre est très complexe, parce que la circulation de l'information
n'est pas totalement fiable comme il se doit.
A. Aspects négatifs
A la demande de terre, le secrétaire doit ouvrir
plusieurs fichiers contenant autant d'enregistrements. Recourir au classement
manuel pour défiler chaque document prend suffisamment du temps voire
autant de jours à cause de l'effectif de requérants qui ne cesse
d'accroître.
Parfois l'oublie de la Section Urbain ou Rural, la
démarche de vient très dure. De même, la saisie de contrat
accuse des lacunes du fait qu'il doit faire défiler la fiche de chaque
parcelle en autant de requérants que compte le Cadastre. Toutes les
opérations au niveau du secrétariat demeurent manuelles. Ce qui
accuse un certains retard dans la prise des décisions en prolongeant le
temps de réponse.
B. Aspects positifs
Les procédures actuelles de traitement et de
circulation des informations en rapport avec la gestion de titres immobiliers
ne peuvent pas toutes être remises en cause en raison de la
confidentialité. Cependant quelques modifications doivent être
apportées afin de s'adapter au modèle de gestion par
ordinateur.
47
II.2.5. Solutions proposées
a. Solution de réaménagement
L'automatisation du secteur accroîtrait la
rentabilité et l'évolution du système de gestion d'une
institution. L'automatisation accorderait également une augmentation de
livraison de contrat et de certificat, une réduction de temps de
traitement des informations, la rapidité de circulation des informations
dans chaque bureau ainsi que la diminution des erreurs liées à la
nature humaine.
Nous proposons ce qui suit :
? L'amélioration des conditions de travail dans l'ensemble
; b. Solution informatique
Nous suggérons l'achat des équipements
informatiques, entre autre des ordinateurs qui auront pour tâches,
l'exécution des programmes appropriés pour la gestion des titres
immobiliers, ainsi que d'autres activités au sein de Cadastre.
Bien que l'informatisation prisse engendrer beaucoup de
dépenses (achat des matériels, installation des logiciels
appropriés, aménagement d'un local approprié, formation
des utilisateurs, maintenance des matériels), il sied de soulever que
ses avantages dans le domaine de la gestion sont considérables. Entre
autres nous pouvons citer :
? La fiabilité et la sécurité des
informations sur des supports magnétiques ;
? L'automatisation de l'opération relative à
l'établissement de contrat et de certificat ;
? L'obtention de résultats dans un bref délai ;
? L'accès rapide aux données. c. Choix de
solution
La proposition de l'informatisation de la gestion des titres
parcellaires s'avère indispensable pour minimiser les tâches,
l'heure et les navettes faites par les requérants et le
secrétaire du Cadastre permettront au Cadastre de mettre l'ordre dans la
gestion ; ce dernier ne doit être transmise qu'à la
hiérarchie pour l'approbation.
48
CHAPITRE TROISIEME : CONCEPTION DU SYSTEME
D'INFORMATION
FUTUR
III.1. Introduction
La gestion de l'octroi de titres parcellaires étant un
domaine du monde réel, pour son informatisation, il est indispensable,
avant de passer à la phase de réalisation, de bien étudier
le système existant en vue de recenser tous les éléments
qui pourraient avoir une incidence sur les traitements des données par
la suite afin d'optimiser au maximum un ensemble d'entités ayant les
relations entre elles selon une règle de gestion précise.
Une entreprise est un système complexe qui peut
être compris à l'aide de la systémique. Ce
système-entreprise peut être décomposé en trois
sous-systèmes : les sous-systèmes opérant (SO), le
sous-système de pilotage (SP) et le sous-système d'information
(SI).
La systémique regroupe les démarches
théoriques, méthodologiques et pratiques relatives à
l'étude de ce qui est reconnu comme trop complexe. Des problèmes
de frontières, de relations internes et externes, de structure, de loi,
ou de propriétés émergentes caractérisant le
système comme tel ou des problèmes de mode d'observation, de
représentation, de modélisation ou de simulation d'une
totalité complexe.
III.1.1. Quelques définitions des concepts
a) Le sous-système de pilotage (SP)
ou de décision coordonne l'ensemble de l'activité en fonction des
objectifs.
b) Le sous-système opérant
(SO) ou technologique active les processus métier de
l'entreprise pour créer la valeur ajoutée.
c) Système d'information ou de mesure
décrit, mémorise et capte l'ensemble des événements
et des transformations caractéristiques à la fois du
sous-système de décision et du sous-système
d'opération (base d'information, entrée, sortie, traitement).
C'est un ensemble organisé de ressources (matériels, logiciels,
personnel, données et procédures)
49
qui permet de collecter, regrouper, classifier, traiter et
diffuser de l'information dans un environnement donné34.
d) Un système est un ensemble
d'éléments matériels ou immatériels (homme,
machine, méthode, règles,...) en interaction transformant par un
processus des éléments (les entrées) en d'autres
éléments (les sorties).35
III.2. OBJECTIFS
Comme nous avons dit dans la partie précédente,
les objectifs
spécifiques sont basé sur :
Demande de terre ;
Demande de travaux ;
Projet de Contrat à la signature ;
Contrat selon leur type ; Certificat d'enregistrement;
III.3. ETUDE DES DONNEES FUTURES
III.3.1. Modèle Conceptuel des Données
(MCD)
a. Introduction
Rappelons que le Modèle Conceptuel de Données
est un schéma représentant la structure du système
d'information, du point de vue des données, c'est-à-dire les
dépendances ou relations entre les différentes données du
système d'information (par exemple : le requérant, le personnel,
etc.). C'est un schématique correspondant à la
réalité de la gestion de l'octroi de titre parcellaire.
Il est la formalisation de la structure et de la signification
des informations décrivant des objets du système d'information et
à des relations entre ces objets dans le domaine étudié,
en faisant abstraction des solutions et contraintes techniques informatiques
d'implantation en base de données.
34
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27information,
consulté le 11/04/2015 à 19 h 15'
35 Ass. Ir. Philémon KUTUMBAKANA, Cours de
méthode d'analyse d'information G2, ISC-KIS, inédit 20132014,
P.10.
50
b. Définition des concepts
? Un objet est une entité (individu
ou chose) concrète ou abstraite pourvu d'existence propre et conforme au
choix de gestion d'une entreprise.
? Une relation est une association ou un
lien perçu dans le réel entre deux ou plusieurs
entités.
? Une propriété est une
donnée élémentaire qu'on perçoit sur un objet ou
sur une relation entre objets.
? Une cardinalité est une
quantification c'est-à-dire un nombre qui désigne dans une
relation, le nombre minimal et maximal d'occurrences objets qui participe
à cette relation.
? Une occurrence on appel occurrence d'un
objet, est un élément individualisé appartenant à
cet objet.
? Identifiant de l'objet est une
propriété particulière de l'objet tel qu'à chaque
valeur de la propriété correspond une et une seule occurrence de
l'objet ou une propriété qui permet de distinguer ou d'identifier
sans confusion de deux ou plusieurs occurrences d'un objet.
c. Règle de gestion
RG1. Un Agent reçoit un ou plusieurs Requérant
;
RG2. Un Agent travail dans un ou plusieurs Bureau
;
RG3. Un Requérant peut solliciter une ou plusieurs
Parcelles ;
RG4. Une Parcelle peut avoir un ou plusieurs Renseignements
RG5. Un Requérant peut effectuer un ou plusieurs Paiement
;
RG6. Un Requérant peut supporter un ou plusieurs
taxes.
51
BUREAU
codeB type conctat
d. Présentation du MCD
codetax fraispvmv fraismesurag fraiscertif noteusag
fraisetabl loyerannuel fraistech fraisadm taxemesuragetbord fraiscroquis
taxcontrat
1 · 1
TAXE
Recevoir
Supporter
1 · n
codeP
propriete donnee occupe partiellment entierement
retireoutransfere
1 · n
1 · n
PARCELLE
Contracter
regimematr nbrenfant anneeresidenc profession
j
codeR nom prenom
l
ieudenais
nationalit numcatre etatcivil nomconjoint(e)
ustificat
REQUERANT
1 · 1
1 · 1
1 · n
Avoir
Effectuer
1 · n
1 · 1
codeRP commune lotisement usage numcadastral superfice
programmisenval
j
ustpossfinanc
RENSEIGNEMENT
codePaie nomRemeta motif datepaie montant
numBord
PAIE
1 · n
1 · 1
Travailler
om
Postnom Sexe Fonction Grade Adress Tel
Matr
N
AGENT
1 · n
-' 52 -'
III.3.2. Quantification du MCD
La quantification est une opération qui consiste
à déterminer
les volumes globales de données à
mémorisées
N°
|
RELATIONS
|
ENTITES
|
CARDINALITES
|
EXPLICATIONS
|
1
|
AVOIR
|
PARCELLE
|
1,1
|
C'est une espace de terrain
|
RENSEIGNEMENT
|
1,n
|
Action de faire le renseignement sur la parcelle
détenue
|
2
|
RECEVOIR
|
AGENT
|
1,n
|
Celui qui fait les affaires d'autrui, qui est chargé d'une
fonction, d'une mission par gouvernement
|
REQUERANT
|
1,n
|
Celui qui dépose une requête en justice
|
3
|
TRAVAILLER
|
AGENT
|
1,1
|
Celui qui fait les affaires d'autrui, qui est chargé d'une
fonction, d'une mission par gouvernement
|
BUREAU
|
1,n
|
C'est un endroit où l'on travailler habituellement
|
4
|
CONTRACTER
|
REQUERANT
|
1,1
|
Celui qui dépose une requête en justice
|
PARCELLE
|
1,n
|
C'est une espace de terrain
|
5
|
EFFECTUER
|
REQUERANTT
|
1, 1
|
Celui qui dépose une requête en justice
|
PAIE
|
1, n
|
Action de payer
|
6
|
SUPPORTER
|
REQUERANT
|
1, n
|
Celui qui dépose une requête en justice
|
N°1
Arrivée Requérant
Demande renvoyée
Non valide
Prise connaissance de
la demande ;
Saisie demande de
titre ;
Impression.
Etablissement demande titre
ET
A
Secrétariat
valide
Demande effectue
-' 53 -'
|
|
|
|
Fixation faite officiellement du
|
|
|
TAXE
|
1,1
|
prix des frais de justice
|
III.4. Etude de traitements
Avant de construire une base de données, il faut
réaliser une
étude de traitement pour la modéliser le projet.
III.4.1. Modele Conceptuel de Traitement
Le Modèle Conceptuel de Traitement exprime ce qu'il
faut faire c'est-à-dire la traduction des règles de gestion d'un
système d'information. Il n'indique pas qui doit faire, ni quand faut-il
faire, ni où faut-il faire (concept organisationnel), ni comment faut-il
faire (concept organisationnel). Bref, ce modèle exprime le QUOI ?
III.4.1.1. Construction du MCT
1. Processus de demande de titre
--' 54 --'
N°2
Vérification d'identité ;
Enregistrement.
A
Arrivée Requérant
Analyse de la demande
Toujours
ET
Demande analysée
Secrétariat
CDC
2. Processus d'analyse de demande
N°1
Demande Renvoyée
Consultation dossier ;
Vérification de pièce présente ;
Enregistrement.
Arrivée Requérant
Incorrect Correct
Analyse demande titre
ET
B
Bureau domaine
Analyse effectuée
-' 55 -'
N°2
Attribution du N°
cadastral ; Vérification ;
Enregistrement.
Ouverture de dossier
B
Arrivée Requérant
Toujours
ET
Dossier ouvert
CDC
Bureau domaine
3. Processus de demande de travaux
N°1
Authentification
d'identité ;
Transcription date,
numéro, nom,
n°dossier, titulaire,
adresse
parcellaire, n°
su ou se et commune ;
Enregistrement ;
Impression.
Elaboration demande de travaux
Arrivée Requérant
Toujours
ET
X
Demande établie
Secrétariat
Bureau domaine
-' 56 -'
N°2
Authentification de la demande
; Descente sur terrain ;
Transcription de nom, échelle, surface
; Enregistrement.
X
Arrivée
Requérant Bureau
technique
Analyse de travaux
Toujours
ET
Rapport établi
4. Processus projet de contrat
N°1
Dossier Incomplet
Arrivée Requérant
Consultation et
vérification de pièces
présentes ; Calculer du montant à payer ;
Enregistrement ;
I
mpression.
Incorrect
Elaboration de taxe
ET
Correct
Taxe établie
Bureau taxe
--' 57 --'
5. Processus d'établissement contrat
N°1
N°2
Secrétariat
Authentification de la
pièce ; Vérification du dossier
; Impression.
Marque la signature ;
Enregistrement.
Consultation et
vérification des
articles ;
Lecture des articles
;
Signature ;
Enregistrement ;
C
Bureau Domaine
lassement.
Arrivée
Requérant Bureau
Domaine
Elaboration Contrat
Toujours
Remise contrat
Toujours
ET
ET
Contrat Établie
Contrat livré
Requérant présent
CDC
-' 58 -'
III.4.2. Modèle Organisationnel de Traitement
Les Modèles Organisationnels de Traitement (MOT)
définissent ce que fait chaque poste de travail : QUI ? Fait QUOI ?
QUAND ? OÙ ? Préalablement à ces modèles,
l'organisation des postes de travail, QUI, est définie. L'unité
de traitement représentée dans le modèle organisationnel
s'appelle la procédure fonctionnelle souvent abrégé par
PF36.
III.4.3. Tableau des procédures fonctionnelles
(T.P.F)
1. Processus de demande de titre
PF
|
Déroulement
|
Action
|
Nature
|
Poste de travail
|
Début
|
Durée
|
Lieu
|
Responsable
|
Ressource
|
PF1
|
8h<t<16h
|
t
|
Réception de requérant
|
M
|
Secrétariat
|
Secrétaire
|
Secrétaire
|
PF2
|
8h<t<16h
|
t
|
Enregistrement requérant
|
AC
|
Secrétariat
|
Secrétaire
|
Secrétaire
|
PF3
|
10h<t<16h
|
T
|
Impression demande
|
AB
|
B. CDC
|
CDC
|
CDC
|
PF4
|
10h<t<16h
|
t
|
Analyse du dossier
|
M
|
B.CDC
|
CDC
|
CDC
|
PF5
|
8h<t<16h
|
t
|
Remise demande
|
M
|
Secrétariat
|
Secrétaire
|
Secrétaire
|
2. Processus de demande de travaux
PF
|
Déroulement
|
Action
|
Nature
|
Poste de travail
|
Début
|
Durée
|
Lieu
|
Responsable
|
Ressource
|
PF6
|
10h<t<16h
|
t
|
Réception
du dossier
|
M
|
B.
domaine
|
Dofo
|
Dofo
|
PF7
|
10h<t<16h
|
t
|
Analyse demande
|
M
|
B.
domaine
|
Dofo
|
Dofo
|
PF8
|
10h<t<16h
|
t
|
Elaboration demande travaux
|
AC
|
B.
domaine
|
Dofo
|
Dofo
|
PF9
|
10h<t<16h
|
t
|
Impression demande
|
AB
|
B.
domaine
|
Dofo
|
Dofo
|
36 KIKUNI BUNGULU J., opcit, p52.
-' 59 -'
3. Processus Taxe
PF
|
Déroulement
|
Action
|
Nature
|
Poste de travail
|
Début
|
Durée
|
Lieu
|
Responsable
|
Ressource
|
PF10
|
8h<t<16h
|
t
|
Réception de requérant
|
M
|
B.taxe
|
Taxateur
|
Taxateur
|
PF11
|
8h<t<16h
|
t
|
Elaboration taxe
|
AC
|
B.taxe
|
Taxateur
|
Taxateur
|
PF12
|
8h<t<16h
|
t
|
Impression taxe
|
AB
|
B.taxe
|
Taxateur
|
Taxateur
|
PF13
|
8h<t<16h
|
t
|
Enregistrement bordereau
|
AC
|
B.taxe
|
Taxateur
|
Taxateur
|
4. Processus d'établissement contrat
PF
|
Déroulement
|
Action
|
Nature
|
Poste de travail
|
Début
|
Durée
|
Lieu
|
Responsable
|
Ressource
|
PF14
|
10h<t<16h
|
t
|
Réception
du dossier
|
M
|
B.CDC
|
CDC
|
CDC
|
PF15
|
10h<t<16h
|
t
|
Analyse du dossier
|
M
|
B.CDC
|
CDC
|
CDC
|
PF16
|
10h<t<16h
|
t
|
Elaboration contrat
|
AB
|
B.
domaine
|
Dofo
|
Dofo
|
PF17
|
10h<t<16h
|
t
|
Signature du contrat
|
M
|
B.CDC
|
CDC
|
CDC
|
PF18
|
10h<t<16h
|
t
|
Remise
titres immobiliers
|
M
|
B.CDC
|
CDC
|
CDC
|
~ 60 ~
III.4.3. Diagramme d'enchainement des processus I.
Processus de demande de titre
Dérouleme nt début et durée
maximale
|
Enchaînement des
procédures fonctionnelles
|
Nature
|
Poste de travail
|
8h<t<16h°°
|
Requérant
présent
|
. Secrétaire
|
M
|
Secrétariat Secrétaire Secrétaire
|
|
|
Et
|
PF 1
|
Reception de Requérant
|
Toujours
|
Requérant Réussi
|
8h<t<16h°°
|
|
|
|
AC
|
Secrétariat Secrétaire Secrétaire
|
Requérant
|
Secrétaire
|
|
|
|
|
Et
|
PF 2
|
Enregistrement requérant
|
Toujours
|
|
|
Requérant Identifié
|
|
|
Requérant
|
|
Secrétaire
|
AB
|
Secrétariat Secrétaire Secrétaire
|
Demande etablié
PF 38h<t<16h°°
|
|
|
|
|
Et
|
|
Impression demande
|
Toujours
|
|
A
|
|
~ 61 ~
10h<t<16h°°
|
|
A
|
|
CDC
|
M
|
B.CDC CDC CDC
|
|
Et
|
PF 4
|
Analyse du dossier
|
Correct
|
Incorrect
|
|
Dossier
renvoyé
|
Analyse Effectué
|
|
|
8h<t<16h°°
|
|
|
|
|
|
M
|
Secrétariat Secrétaire Secrétaire
|
CDC
|
Secrétaire
|
|
|
|
|
Et
|
PF 5
|
Remise demande
|
Toujours
|
|
Dossier enregistré
|
|
~ 62 ~
II. Processus demande de travaux
Déroulem ent début et
durée maximale
|
Enchaînement des
procédures fonctionnelles
|
Nature
|
Poste de travail
|
10h<t<16h°°
|
Secrétaire Dofo
|
M
|
B.domaine Dofo Dofo
|
|
|
Et
|
|
|
PF 6
|
|
Recéption
|
du
dossier
|
|
|
|
|
Toujours
|
|
|
|
|
|
Dossier reçu
|
|
|
|
|
|
10h<t<16h°°
|
CDC
|
|
Dofo
|
M
|
B.domaine Dofo Dofo
|
|
|
|
|
Et
|
|
|
PF 7
|
Analyse
|
du dossier
|
|
|
|
|
Toujours
|
|
|
|
|
Dossier complet
|
|
|
|
|
|
8h<t<16h°°
|
|
|
|
AC
|
B.domaine Dofo Dofo
|
Requérant
|
|
. Dofo
|
|
|
Et
|
|
|
PF 8
|
|
Elaboration demande de travaux
|
|
|
|
|
Toujours
|
|
|
|
Demande de
|
|
|
|
travaux etablié
|
|
B
|
~ 63 ~
|
Requérant
|
B
|
Dofo
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Et
|
|
|
|
Impression demande
|
|
|
|
10h<t<16h°°
|
|
PF 9
|
|
|
AB
|
B.domaine
|
|
|
|
|
Toujours
|
|
|
Dofo
|
|
|
|
|
|
|
Dofo
|
|
Demande imprimé
|
|
|
|
|
III. Processus de taxe
Déroulement début
et durée maximale
|
Enchaînement des
procédures fonctionnelles
|
Nature
|
Poste de travail
|
8h<t<16h°°
|
Requérant
|
|
Taxateur
|
M
|
B.Taxe Taxateur Taxateur
|
|
|
|
|
|
Et
|
PF 10
|
Reception de requérant
|
Toujours
|
|
|
Requérant réussi
|
|
8h<t<16h°°
|
Taxe etablié
|
|
|
AC
|
B.Taxe Taxateur Taxateur
|
Taxateur
|
|
|
Et
|
11
|
Elaboration de taxePF
|
Toujours
|
|
D
|
|
~ 64 ~
10h<t<16h°°
|
|
D
|
Taxateur
|
AB
|
B.Taxe Taxateur Taxateur
|
|
|
|
Et
|
PF 12
|
Impression de projet contrat
|
Toujours
|
|
|
Projet imprimé
|
|
10h<t<16h°°
|
|
|
|
AC
|
B.Taxe Taxateur Taxateur
|
Requérant
|
Taxateur
|
|
|
|
.
|
Et
|
PF 13
|
Enregistrement bordereaux
|
Toujours
|
|
|
Paiement Confirmé
|
|
-' 65 -'
IV. Processus d'établissement contrat
Dérouleme nt début et
durée maximale
|
Enchaînement des
procédures fonctionnelles
|
Nature
|
Poste de travail
|
10h<t<16h°°
|
Requérant
|
CDC
|
M
|
B.CDC CDC CDC
|
|
|
Et
|
|
|
PF 14
|
Réception du dossier
|
|
|
|
Toujours
|
|
|
Dossier Réussi
|
|
10h<t<16h°°
|
|
M
|
B.CDC CDC CDC
|
Dofo CDC
|
|
|
Et
|
|
|
PF 15
|
Analyse du dossier
|
|
|
|
Toujours
|
|
|
Analyse Effectué
|
|
10h<t<16h°°
|
|
AB
|
B.domaine Dofo Dofo
|
|
Requérant
|
. Dofo
|
|
|
Et
|
|
|
PF 16
|
Elaboration Contrat ou certificat
|
|
|
|
Contrat
|
Certificat
|
|
|
Contrat etablié Certificat etablié
|
E
|
-' 66 -'
10h<t<16h°°
|
Requérant
|
|
|
E
|
CDC
|
M
|
B.CDC CDC CDC
|
|
Et
|
PF 17
|
Signature du contrat
|
Toujours
|
|
Contrat signé
|
|
10h<t<16h°°
|
|
|
|
|
M
|
B.CDC CDC CDC
|
CDC
|
|
Requérant
|
|
|
|
Et
|
PF 18
|
Remise titres immobiliers
|
Toujours
|
|
Livraison Effectuée
|
|
III.4. Graphe ou Schéma de circulation d
`informations
Le graphe de circulation montre les informations
traitées par la procédure. Il met en évidence la
circulation de l'information dans l'espace et le temps. Les colonnes
représentent les lieux tandis que les lignes la procédure qui se
déclenche. La confrontation des procédures dans l'espace et le
temps avec l'indication des ressources utilisées, permet de s'assurer
qu'une même ressource n'est pas utilisée deux fois en même
temps au même endroit.
Les symboles ci-après ont servi à la
représentation schématique de la circulation de l'information au
sein du système.
-' 67 -'
|
Procédure automatisée Conversationnelle
|
|
|
|
(Ressources : homme+machine)
Support papier
Disque magnétique
Support parcouru par information
Chemin parcouru par information
Procédure manuelle
-' 68 -'
TEMPS
|
TYPE
|
CDC
|
SECRETARIAT
|
DOFO
|
GEOMETRE
|
REQUERANT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONTRÔLE ET ANALYSE
DE LA DEMANDE
|
|
ANALYSE ET
TECHNIQUE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
EDITION DEMANDE DE
TRAVAUX
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
A
|
|
|
|
-' 69 -'
TEMPS
|
TYPE
|
CDC
|
SECRETARIAT
|
DOFO
|
GEOMETRE
|
REQUERANT
|
|
|
|
|
A
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DEMANDE DE
|
|
|
|
|
|
DESCENTE SUR
TERRAIN
|
|
|
TRAVAUX IMPRIMEE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MESURAGE Ef
BORNAGE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
EDITION RAPPORT SUR
|
|
|
|
|
|
TERRAIN
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
B
|
|
|
-' 70 -'
TEMPS
|
TYPE
|
CDC
|
SECRETARIAT
|
DOFO
|
GEOMETRE
|
REQUERANT
|
|
|
|
|
|
|
|
B
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RAPPORT TRANSMIT
|
ANALYSE RAPPORT
|
RAPPORT IMPRIME
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RAPPORT TRANSMIT
|
|
|
|
|
|
|
|
REDACTION CONTRAT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
~ 71 ~
TEMPS
|
TYPE
|
CDC
|
SECRETARIAT
|
DOFO
|
GEOMETRE
|
REQUERANT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
SIGNATURE CONTRAT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IMPRIME
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONTRAT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CONTRAT REMIS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
~ 72 ~
CHAPITRE QUATRIEME : IMPLEMENTATION DU
SYSTEME AUTOMATISE ET PRESENTATION DE L'APPLICATION
La modélisation consiste à créer une
représentation virtuelle d'une réalité de telle
façon à faire ressortir les points auxquels on
s'intéresse37.
Le développement consiste à implanter les
résultats de la phase de conception aux logiciels
sélectionnés par le développement en vue de
matérialiser et de produit le résultat escompté pour
besoin déterminer par les utilisateurs.
L'accomplissement de ce projet fait appel au VBA
avec comme un SGBD, MS-Access 2013.
IV.1. Systeme d'information automatise
IV.1.1. Modèle Logique des Données
Le modèle logique de données (MLD) décrit
les structures de données indépendamment de la gestion physique
des bases de données. Il est une étape intermédiaire,
intellectuellement très satisfaisante, vers le modèle physique de
données.
Pour cela, il existe un autre modèle, le modèle
logique des données (MLD), qui utilise essentiellement le formalisme des
tables logiques. Un MLD qui est toujours basé sur un MCD donné,
contient toutes les informations de ce MCD, et les représente à
l'aide d'un formalisme différent, très adapté aux
structures d'une base de données. Tandis que le MCD représente un
système d'information d'une façon générale et
indépendante d'un système informatique, le MLD tient compte de la
réalisation par le biais d'un SGBD.38
37
http://www.commentcamarche.net/contents/655-merise-initiation-a-la-conception-de-systemes-d-information.
consulté le 01/08/2014 à 19h30'.
38 KIKUNI BUNGULU Joseph, Cours de technique de banque de
données, G3 Informatique de gestion, ISC-KIS, 2014-2015.
-' 73 -'
IV.1.1.1. Quelques définitions des concepts
a) Table : Lorsque des données ont la
même structure, on peut les organiser en table dans laquelle les colonnes
décrivent les champs en commun et les lignes contiennent les valeurs de
ces champs pour enregistrement.
b) Clé primaire : Les lignes d'une
table doivent être uniques, cela signifie qu'une colonne (au moins) doit
servir à les identifier.
c) Clé secondaire ou étrangère
: Un champ qui, dans une table, fait référence à
la clé primaire d'une autre table est appelé clé
étrangère (angl.: foreign key). Ainsi sont définies les
relations entre les tables.
d) Champs : est l'information
élémentaire d'une base de données, d'un fichier
informatique et plus généralement d'une ressource informatique
où existent des termes indexés39.
IV.1.2. Règle de transformation du MCD en
MLD
Toute entité est transformée en table. Les
propriétés de l'entité deviennent les attributs de la
table. L'identifiant de l'entité devient la clé primaire de la
table.
? T-agent
(codeag, nomag, postnomag,
prenomag, sexeag,
fonctionag, grade, adress,
tel) ;
? T-requerant(codeR,
nomR, postnomR, prenomR,
lieunaisR, notionalR,
etatcivilR, nomepouxepouseR,
regimematrR, nbreenfantR,
anneeR, professR, nomR)
? T-mvtrecevoir
(#codeR, #codeag) ;
?
T-renseignement (codeRP,
commune, lotisema,
usage, numcadastr, superfic,
prog, #codeP) ;
? T-taxe
(codetax, taxepvmv,
fraismesuragetborn, fraiscertif,
noteusag, taxeetabl,
loyerannuel, #codeR, #codeag)
;
? T-parcelle
(codeP, proprietP, donnes,
occupe, particiellema,
entierema, retire, #codeR)
;
? T-bureau (codeB,
type, contact, #codeag)
;
?
|
T-paie (codePaie,
nomremeta, motif,
numbord, datepaie, montant,
#codeR)
|
39
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/champs_(base_de_données),
consulté le 21/08/2015 à 22h30
-' 74 -'
IV.2. Modèle Physique des Données
(MPD)
Le modèle physique des données (MPD) est la
traduction du modèle logique des données (MLD) dans une structure
de données spécifique au système de gestion de bases de
données (SGBD) utilisé.
Le MPD est donc représenté par des tables
définies au niveau du système de gestion de bases de
données. C'est donc au niveau du MPD que nous quittons la méthode
générale de création d'un MCD et de sa transformation en
MLD, pour nous tourner vers la manipulation d'un SGBD spécifique.
IV.2.1. Passage du MLD au MPD
Le passage MLD au MPD se fait par les étapes
suivantes40:
? Implémentation physique de chaque table du MLD dans
le SGBD utilisé.
? Pour chaque table, indiquer au SGBD quel(s) champ(s)
constitue(nt) la clé primaire.
? Pour chaque table, indiquer au SGBD la (les) clé(s)
étrangère(s), et la (les) clé(s) primaire(s)
correspondante(s).
Source : Notre Base de données
40 KIKUNI B., Op.cit, P.69
-' 75 -'
IV.3. Modèle Logique de Traitement (MLT)
Le modèle logique de traitement suit le modèle
organisationnel de traitement. Celui-ci comprend les opérations
effectuées par des postes de travail. A chaque opération
organisée sont associés un ou plusieurs outils informatiques. Le
modèle logique de traitement comprend la partie visible, la
spécification externe des transactions informatiques, le cheminement
possible d'écran à écran après un menu principal et
la partie non visible, interne, lectures et actions d'écritures
d'informations dans le modèle logique de données.41
En principe, le MLT est l'ensemble des Unités Logiques
de Traitements (ULT).
L'ULT modélise un ensemble des traitements informatique
perçus comme homogènes en termes de pénalité.
L'unité logique de traitement définit également le rapport
à la cohérence des données du SII.42
L'ULT est décrite par l'ensemble des traitements
informatiques homogènes à réaliser qui peuvent être
décomposés selon leur nature (interface, traitement,
données).43
IV.3.1. Définition des concepts
~ Machine logique : c'est l'ensemble de
ressource informatique
constituant les matériels et logiciels capables des
traitements informatiques de manière autonome ;
~ Opération : c'est l'ensemble
d'action exécutable de manière interruptible, seules les
tâches informatiques vont passer ici ;
~ Site : c'est l'entrait où l'on
effectue un traitement autonome utilisant une ou plusieurs machines logiques
;
~ Procédure logique : c'est un
enchainement des unités logiques des traitements (ULT) qui
réalise une tâche ;
~ Une logique de traitement : c'est une
équivalence d'une tâche de l'étape organisationnelle.
41 Philémon KUTUMBAKANA : Méthode d'Analyse
Informatique II, cours inédit, P.96, ISC-KIS 2014-2015.
42 Idem.
43 Idem.
-' 76 -'
IV.3.2. Passage du MOT au MLT
Ici nous sommes obligés de nous inspirer du MOT pour
élaborer le MLT parce que la méthode MERISE ne nous a pas
donné les règles de passage du MOT au MLT. En cela, nous avons
pris toutes les tâches automatisables pour nous servir des bases.
IV.3.3. Elaboration du MLT
START
X
|
tAGENT
|
Enregistrement de l'agent
Maquette: 01
CodeAg, NomAg, Prenom, Sexe,
Email
|
Enregistrement de requérant
Maquette: 03
NomR, PostnomR, PrenomR,
Lieuetdatenai, Sexe, Nationalit,
Adress, Apostroph, Etatcivil,
Nomepouxouepouse, Regimematr,
Profession
Next
Enregistrement de bureaux
Maquette: 02
Type, Responsable, Contact
Next
Next
Print
Adress, Fonction, Grade, Tel,
Ok
Ok
Nbrenfant, Anneeresidence,
Ok
Cancel
Cancel
Cancel
X
X
tBUREAU
tREQUERANT
A Z
-' 77 -'
tREQUERANT
tRENSEIGNEMENT
PARCELLE
tPARCELLE
tREQUERANT
tPAIEMENT
tREQUERANT
tTAXE
Enregistrement de parcelle
Maquette: 04
CodeRP, commune, Lotissement, Usage,
Numcadastral, Superfici, Programmisenval, Just, CodeP,
Propriet, Entiere, Session, NumSes, Echell, Contrat, Term,
CommuneP,
dateP, Rubrique, Occupee,
Retireoutransfer, CodeR
Maquette: 05
CodePaie, Numborder, Montantpaie,
Motif, Datepaie, NomRemeta, CodeR
Enregistrement de taxes
Maquette: 06
Codetax, TaxePvMv, Fraismesurag,
Fraiscertif, Noteusag, Taxeetablis,
Fraisadmin, Taxemesurag,
Loyerannuel, Taxecontrat, Fraiscroquis
CodeR
Enregistrement de bordereau
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END
-' 78 -'
IV.4. PRESENTATION DE L'APPLICATION
Le développement consiste à implanter les
résultats de la phase de conception aux logiciels
sélectionnés par le développement en vue de
matérialiser et de produire le résultat escompté pour le
besoin déterminer par les utilisateurs.
~ Notion sur le langage de programmation VBA
Un langage de programmation est un ensemble de commandes et
d'options de commandes (les arguments) par lequel on envoie des instructions
à l'ordinateur. Les ordinateurs ne peuvent pas comprendre le langage des
humains, d'abord parce que les humains peuvent réagir à des
instructions ambiguës, ce qui est foncièrement impossible pour la
machine.
Un langage de programmation doit être plus précis
qu'un langage naturel. Les langages de programmation sont plus faciles à
apprendre que les langues étrangères. Les langages pour
ordinateurs comprennent souvent moins de 300 commandes, commandes qui renvoient
à des syntaxes ou des concepts familiers même aux non-anglophones
: Open (ouvrir), Next (suivant), etc.
Les programmes sont souvent constitués de plusieurs
programmes interagissant les uns sur les autres; c'est pourquoi on
désigne souvent par application l'ensemble des fichiers d'un
programme.
~ Le SGBD MS Office Access 2007
Pour y arrivée, nous nous sommes servir d'un SGBD MS
Office Access 2007 qui permet au concepteur de réaliser une application
partant de la création des tables décrites ci-hautes,
création des requêtes concernant les objectifs, les états
de sorties (le rapport) ainsi que la création des interfaces
utilisateurs permettant de faire une manipulation aux données tout en
ajoutant, modifiant, supprimant, stockant, mettre à jour. Le MS Office
Access 2007 que nous avons utilisé possède l'environnement de
développement intégré Visual Basic for Application
(VBA).
-' 79 -'
IV.4.1 Brève présentation
Notre application s'appelle k@p-one.Cn qui a été
réalisée dans
le but de faciliter la gestion de titre immobilier au sein de
Cadastre ville de Kisangani.
IV.4.2 Lancement de l'application et présentation
de quelques formulaires Pour lancer (démarrer) l'application,
il faut cliquer sur le bouton démarrer sur la barre de tâche,
dérouler le pique liste MS Office Access 2007, sélectionner le
fichier application (k@p-one.Cn).
-' 80 -'
Une interface de sécurité d'accès aux
données qui permet à n'importe qui d'accéder au menu
principal.
Un menu principal regroupant tout ce que fera les utilisateurs
face à l'application. Le voici :
~ 81 ~
Le Menu Saisie nous permet de faire un
choix parmi les objets qui s'y trouvent. Pour entrer les informations dans le
formulaire spécifié.
Le Menu Rapport qui contient les
états de sorties, le Bon d'entrée, le Bon de sortie, le livre de
caisse. Il suffit juste de sélection et de click sur Afficher
ou soit Ouvrir.
Les différents formulaires conçus pour la saisie
:
~ 82 ~
-' 83 -'
Ainsi que la présentation de quelques états
de sorties
~ 84 ~
-' 85 -'
CONCLUSION
Nous voilà au terme de notre travail, intitulé
« conception et réalisation d'une base de donnée de l'octroi
de titre parcellaire au sein d'une institution publique cas de cadastre de la
ville de Kisangani ».
Rappelons que l'objectif principal que nous nous sommes
assigné était de permettre de l'utilisation des nouvelles
technologies de l'information et de la communication au Cadastre de Kisangani
pour une meilleure gestion de l'octroi de titre parcellaire de cette
institution publique. A cet effet, nous avons voulu d'abord, faire une analyse
pratique de gestion de titre immobilier par le système existant au
Cadastre; ensuite nous rendre compte de la qualité de gestion de cette
dernière et enfin apporter une innovation.
Nous sommes partie par les questions suivantes :
? Existe-t-il un système informatique permettant
d'enregistrer les informations relatives aux dossiers des titres parcellaires
?
? Quels sont les atouts et les points négatifs que
procure le système d'information utilisé actuellement pour la
gestion de l'octroi des titres parcellaires ?
? Quelle peut être notre participation dans
l'amélioration et la rationalisation du système actuel ?
Ainsi en rapport avec nos questions, nous émettons les
hypothèses suivantes :
? Le système d'information utilisé pour la
gestion de l'octroi de titre parcellaire serait actuellement de nature manuelle
et non sécurisée ;
? Le système d'information de gestion de titre
parcellaire est caractérise par une conservation peu de durée sur
format papier des informations qui assure une certaine
traçabilité de toute opération de l'octroi de titre. Ce
système est très lent dans la recherche d'informations ; il est
irrationnel dans les calculs de taxe car il y aurait d'énormes risques
d'erreurs.
-' 86 -'
? La mutation du présent système du manuel
à l'automatique. Nous pourrions proposer une application informatique au
Cadastre pour une éventuelle amélioration et rationalisation du
système existant.
Pour vérifier nos hypothèses, nous avons fait
recours à la méthode Merise et aux techniques d'interview et
d'observation participante.
La méthode nous à été d'une
très grande utilité pour l'interprétation des outils
logiques, décision, d'informatisation à la mise en oeuvre.
La technique d'interview, nous nous entretenus avec les agents.
Enfin, la technique d'observation, pour relever les points positifs et
négatifs du Cadastre.
Hormis l'introduction et la conclusion, le présent
travail avait quatre chapitres.
Le premier parle des généralités
liées aux concepts clés de notre travail et une brève
présentation du milieu d'étude qu'est le CADASTRE ; le
deuxième concerne l'étude du système d'information
existant ; le troisième est consacré à la conception et
à l'organisation du système d'information futur et enfin, le
dernier a abordé la réalise et présente le système
d'information automatisé.
Après la présentation de CADASTRE et
l'étude de son système d'information existant, nous avons
constaté que le système de gestion de l'octroi de titre
parcellaire était manuel et non automatisé. Ceci était
source de beaucoup de problèmes parmi ces lesquels nous pouvons citer
:
? La lenteur des opérations effectuées
manuellement.
? La perte des traces de certaines composantes.
? La difficulté de faire le suivi et rapports de
manière rapide et facile. Partant de ce qui précède, nous
sommes parvenues à proposer au Cadastre un nouveau système
d'information qui faciliterait la bonne circulation d'information afin
d'éviter tout ce qui a été décrié
ci-haut.
Enfin nous avons proposé l'application
K@p-one.Cn dans le but de faciliter la gestion de titre
immobilier au sein de Cadastre. Celle-ci permet aussi la production automatique
de différents rapports.
-' 87 -'
Ainsi, toutes nos hypothèses ont été
confirmées.
Afin de concrétiser ce travail, La gestion de titre
immobilier va aboutir aux différents résultats tels que :
Demande de terre ;
Demande de travaux ;
Projet de Contrat à la signature ;
Contrat selon leur type ;
Certificat d'enregistrement.
Nous ne prétendons pas épuiser ce sujet, mais
croyons avoir apporté notre part, notre contribution atomique ou
infiniment petite dans l'univers de la science. C'est ainsi que nous
sollicitons l'intérêt de tout chercheur qui s'orienterait dans ce
domaine d'étude de bien vouloir le ramener très loin pour une
éventuelle amélioration de la nouvelle technologie de
l'information et de la communication.
-' 88 -'
BIBLIOGRAPHIE Ouvrages
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Paris 1995, p.4
éd 2008, P4.
Formation : Gestion des données scientifiques :
stockage et consultation en utilisant des bases de données, GRAWITZ,
Méthode des recherches en sciences sociales, Paris
Daloz, 1994, P19.
MUCCHELLI, Organisation et structure de l'entreprise
initiation à la vie économique, Ed. Sirey, Paris, 1985, RINAUDO
J. et COSTE R., Initiation aux sciences économiques, Ed. Fernand Nathan,
Paris, 1977, p.57
Robert Reix., L'analyse en informatique de gestion, Ed.
Bordas management, p12.
Cours
KIKUNI BUNGULU J., - Algorithme et méthodes de
programmation, cours inédit, G2 Informatique de gestion,
ISC-Kisangani, 2014-2015. ,
- Technique de banque de données, cours inédit, G3
Informatique de gestion, ISC-KIS, 2014-2015.
KUTUMBAKANA Ph., - Méthodologies d'analyse
informatique I, cours inédit, G2 Informatique de Gestion, ISC-KIS,
2013-2014.
Méthodologie d'analyse informatique II, cours
inédit, G3 Informatique de gestion, ISC-KIS, 2014-2015.
LOKANGA OTIKEKE, F., Méthode de recherche
scientifique, cours inédit, G2 Informatique de gestion,
ISC-Kisangani, 2013-2014.
NDAMBI J., Laboratoire Informatique II, Cours
inédit, G2 Informatique de gestion, ISC-Kisangani, 2013-2014.
OTEMIKONGO M, Méthode de recherche en sciences sociales, cours
inédit, FSEG, CUEB, 2006-2007, P29.
Webographie
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http://www.dicofr.com/cgi-bin/n.pl/dicofr/definition/20010101002600,
Consulté, le 25/05/2015
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http://www.commentcamarche.net/contents/1083-systeme-d-information,
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https://Merise
.developpez.com/faq/?page=graphe-des-flux, consulté le
12/09/2015 à 02 h30
http://fr.m.wikipedia.org/wiki
/Institution, consulté le 14/09/2015 à 19 heure
30
~ 89 ~
Table des matières
DEDICACE Error! Bookmark not
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Remerciement Error! Bookmark
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SIGLE ET ABREVIATION Error!
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INTRODUCTION 1
I. PROBLEMATIQUE 1
II. HYPOTHESES 2
III. OBJECTIF DU TRAVAIL 3
IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3
V. METHODE ET TECHNIQUES UTILISEES 4
VI. DELIMITATION DU SUJET 5
VII. SUBDIVISION DU TRAVAIL 5
CHAPITRE PREMIER : CADRE GENERAL 6
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS 6
I.2. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 8
I.2.2. Situation géographique 11
.2.3. Mission assignée à l'institution
11
I
CHAPITRE DEUXIEME : ANALYSE DU SYSTÈME
D'INFORMATION
EXISTANT 14
I. Notion sur le système d'information
14
II. Modèle Conceptuel de Communication (MCC)
15
II.1. Concepts 15
II.2. Description textuelle 16
II.3. Recensement des acteurs 17
II.4. Graphe de flux 18
III. Modèle Conceptuel de Données (MCD)
20
III.1. Concept 20
III.2. Dictionnaire des données 21
III.3. Graphe des dépendances fonctionnelles
23
IV.1. Définition des concepts 25
-' 90 -'
IV.2. Formalisation graphique d'un Modèle
Conceptuel des Traitements
(MCT) 26
IV.3. Construction du MCT 26
V. Modèle Organisationnel de Traitement (MOT)
32
II.5.2. Définition des Concepts 32
II.4. Diagnostique de l'existant et proposition de
solution 45
CHAPITRE TROISIEME : CONCEPTION DU SYSTEME
D'INFORMATION
FUTUR 48
III.1. Introduction 48
III.2. OBJECTIFS 49
III.3. ETUDE DES DONNEES FUTURES 49
III.4. Etude de traitements 53
III.4.1. Modele Conceptuel de Traitement 53
III.4.1.1. Construction du MCT 53
III.4.2. Modèle Organisationnel de Traitement
58
III.4. Graphe ou Schéma de circulation d
`informations 66
CHAPITRE QUATRIEME : IMPLEMENTATION DU SYSTEME
AUTOMATISE ET PRESENTATION DE L'APPLICATION
72
IV.1. Systeme d'information automatise 72
IV.1.1. Modèle Logique des Données
72
IV.1.2. Règle de transformation du MCD en MLD
73
IV.2. Modèle Physique des Données (MPD)
74
IV.2.1. Passage du MLD au MPD 74
IV.3. Modèle Logique de Traitement (MLT)
75
IV.3.2. Passage du MOT au MLT 76
IV.4.1 Brève présentation 79
IV.4.2 Lancement de l'application et
présentation de quelques
formulaires 79
CONCLUSION 85
BIBLIOGRAPHIE 88
-' 91 -'
|